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22 août 2016

Céline Dion - "Encore un soir"

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16 août 2016

Quelles sont les cinq plus grandes constellations ?

Le célèbre astérisme du Grand Chariot, très connu également sous le surnom de Grande Casserole, se compose des sept étoiles (huit si vous regardez bien) les plus brillantes de la légendaire Grande Ourse (Ursa Major), l’une des plus grandes constellations du ciel boréal. © vchal, Shutterstock

Le célèbre astérisme du Grand Chariot, très connu également sous le surnom de Grande Casserole, se compose des sept étoiles (huit si vous regardez bien) les plus brillantes de la légendaire Grande Ourse (Ursa Major), l’une des plus grandes constellations du ciel boréal. © vchal, Shutterstock

Laquelle des 88 constellations répertoriées est la plus grande ?

Voici les plus remarquables visibles dans les ciels boréal et austral.

La Grande Ourse, plus grande constellation du ciel boréal

Dans le ciel boréal, on peut citer en premier lieu la Grande Ourse (Ursa Major). Constellationcircumpolaire aux latitudes moyennes (visible toute l’année et à toutes heures de la nuit car proche de l’étoile polaire qui marque actuellement le pôle nord céleste), on la connaît surtout pour l’astérisme qu’elle compose avec ses sept étoiles les plus brillantes qui la rendent facile à repérer et lui ont valu le surnom de Grande Casserole. Depuis l’Antiquité, on la désigne aussi comme Grand Chariot. Toutefois l’Ourse (Callisto dans la mythologie) est beaucoup plus étendue que l’astérisme.

Le Dragon et la Vierge

Également circumpolaire, le Dragon (Draco) est un géant remarquable qui serpente entre les deux ourses.

Installée sur l’écliptique, à cheval sur les deux hémisphères célestes, la Vierge (Virgo) est aussi très étendue : elle accueille les asteres planetes (littéralement « astres vagabonds ») qui lui passent devant durant de longues périodes. Il faut par exemple quelque 40 jours au Soleil pour la traverser.

Dans la même région du ciel, citons également Pégase (Pegasus), Hercule (Hercules), le Serpent et le Serpentaire (Ophiuchus) et bien sûr la Baleine (Cetus), très grande aussi.

L'Hydre et Éridan, les plus grandes constellations du ciel austral

Appartenant au ciel austral, mais visible sous nos latitudes, l’Hydre (Hydra) est assurément la plus longue de toutes (plus de 1.300 degrés carrés). Il lui faut plus de 6 heures pour se lever ! Ses « frontières » sont en contact avec pas moins de 13 constellations, soit deux fois plus que la Grande Ourse.

De dimensions presque aussi impressionnantes, citons Éridan (Eridanus), un long fleuve qui se déroule sous les pieds d’Orion et associé au Nil par Aratus, cité par Eratosthène ; neuf constellations sont en contact avec lui.

Par Xavier Demeersman, Futura-Sciences

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/qr/d/astronomie-sont-cinq-plus-grandes-constellations-6441/

15 août 2016

L'invention de l'écriture en Mésopotamie

C’est en Mésopotamie que l’écriture a été inventée. Ici, une tablette couverte de signes cunéiformes provenant d’Irak. © Fedor Selivanov, Shutterstock

C’est en Mésopotamie que l’écriture a été inventée. Ici, une tablette couverte de signes cunéiformes provenant d’Irak.

© Fedor Selivanov, Shutterstock

Avec l’invention de l’écriture en Mésopotamie, une page se tourne. L’humanité quitte la préhistoire pour entrer dans l’histoire et laisser des traces écrites… de son histoire.

Le sumérien

Assez éloignée de ce que nous connaissons actuellement, l’écriture repose alors sur des reproductions schématiques d’objets et d’êtres peuplant l’environnement local. Le système imaginé par les Sumériens compte un bon millier de pictogrammes. Il est essentiellement destiné à faciliter le décompte et l’enregistrement de transactions commerciales. L’ère est en effet prospère, notamment parce que l’invention de la roue permet de dynamiser les échanges.

Des pictogrammes à une écriture cunéiforme

À cette époque, les scribes écrivent en colonnes, de haut en bas et de droite à gauche, sur destablettes d’argile humide qu’ils tiennent dans leur main. Très vite, ils doivent utiliser des tablettes plus grandes qu’ils font reposer sur leur avant-bras. C’est ce qui les aurait amenés à passer à une écriture horizontale et de gauche à droite.

Petit à petit, les pictogrammes vont laisser place à des symboles représentant des sons puis à une écriture dite cunéiforme – comprenez « en forme de coins » – qui permet réellement à l’écrit de raconter des histoires.

Et les hiéroglyphes égyptiens ?

Il semblerait que les Égyptiens aient, en parallèle, inventé leur propre système d’écriture : les hiéroglyphes. Seuls ou en combinaison, ces signes peuvent représenter une chose ou simplement exprimer un son. Pour déterminer le sens de lecture, il faut se fier à l’orientation des figures, qui sont traditionnellement tournées vers le début du texte.

Par Nathalie Mayer, Futura-Sciences

http://www.dailymotion.com/embed/video/k2dE7CpfoALG6KfudWT?wmode=transparent&autoplay=0

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/qr/d/histoire-invention-ecriture-mesopotamie-6797/

14 août 2016

Préparer une mayonnaise et ses dérivés

Afficher l'image d'origine
Mayonnaise, aïoli, sauce tartare, et rouille:
ces préparations sont un régal avec les fruits de mer et les crustacés.
Inratable avec les conseils de Rémi Robert, chef exécutif chez Dorr-Paris.
À partir d'une base de mayonnaise, le chef Rémi Robert nous montre comment préparer l'aïoli, la sauce tartare et la rouille.
Grâce à lui, tout devient simple et savoureux!
Le bon geste en cuisine: préparer une mayonnaise et ses dérivés

Mayonnaise, aïoli, sauce tartare, et rouille: ces préparations sont un régal avec les fruits de mer et les crustacés. Inratable avec les conseils de Rémi Robert, chef exécutif chez Dorr-Paris.

http://www.notretemps.com

Par  

Source http://www.notretemps.com/cuisine/le-bon-geste-en-cuisine-preparer-une-mayonnaise-et-ses-derives,i99422?utm_campaign=Newsletter%20edito%20dimanche%2014/08/16&utm_content=nt_www_sticker&utm_id=201348620&utm_medium=email&utm_source=Newsletter%20Editoriale

13 août 2016

Pourquoi y a-t-il des pluies d'étoiles filantes ?

Les pluies d’étoiles filantes ont lieu lorsque la Terre traverse un nuage de poussières cométaires. © Cylonphoto, Shutterstock

Les pluies d’étoiles filantes ont lieu lorsque la Terre traverse un nuage de poussières cométaires.

© Cylonphoto, Shutterstock

Les étoiles filantes n’ont rien à voir avec les étoiles. Ces traînées de feu qui traversent le ciel sont le résultat de la chute d’objets – naturels ou artificiels – qui se consument dans l'atmosphère.

Mais alors, qu’est-ce qui provoque ce que l’on nomme les pluies d’étoiles filantes ?

L’origine des pluies d’étoiles filantes est bien connue. Dans son orbite autour du Soleil, la Terre traverse des régions de l’espace plus ou moins souillées, notamment par le passage de comètes.

Lorsque notre planète entre dans un nuage – plus ou moins dense – de débris – plus ou moins gros – ceux-ci sont attirés par la gravitation terrestre et pénètrent l’atmosphère.

Ils le font à une vitesse telle – quelque 70 kilomètres par seconde – qu’ils s’enflamment et nous offrent un spectacle de feu. Selon les cas, on peut décompter par heure jusqu’à une centaine d’étoiles filantes illuminant le ciel.

Des nombreuses pluies d’étoiles filantes : Quadrantides, Perséides…

Au cours de l’année, on peut observer de nombreuses pluies d’étoiles filantes.

Ainsi, par exemple :

  • les Quadrantides sont visibles dans les premiers jours de janvier ;
  • les Perséides – qui proviennent de la comète Swift-Tuttle – enchantent le ciel de la mi-août ;
  • les Orionides – poussières de la célèbre comète de Halley – s’observent plutôt lors de la deuxième quinzaine d’octobre ;
  • les Léonides traversent le ciel fin novembre.

D’où leur viennent donc ces noms ?

Tout simplement de la constellation dont elles semblent être issues !

Par Nathalie Mayer, Futura-Sciences

Source http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/qr/d/astronomie-y-t-il-pluies-etoiles-filantes-6803/

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12 août 2016

Les vertus de la sieste pour la santé

http://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/sieste.html

Prévenir l'apparition de nombreuses maladies, favoriser l'optimisme et la joie de vivre… Le psychogériatre Olivier de Ladoucette met en avant les bienfaits de la sieste.

Salvador Dali avait coutume de faire la sieste dans un fauteuil confortable avec une cuillère en argent tenue entre le pouce et l’index à la verticale d’un plateau métallique. À l’approche du sommeil, le relâchement musculaire entraînait la chute de la cuillère. Le bruit signifiait pour le maître la fin de sa sieste. Il prétendait que ces pauses de courte durée étaient particulièrement bénéfiques à son bien-être et à son talent. 

Il existe un grand nombre de manières de faire la sieste. De quelques minutes à plus d’une heure, uniques ou répétées, ces périodes de relaxation ou de sommeil sont à faire de convenance personnelle. Dans notre société éprise de vitesse, la sieste est souvent assimilée à un comportement régressif. Pourtant, tout prouve qu’elle est source de bien-être et de santé. Elle prévient l’apparition de nombreuses maladies physiques et psychiques et favorise l’optimisme et la joie de vivre. 

En prenant de l’âge, lorsque les réveils nocturnes se multiplient, le déficit de sommeil pourra être récupéré grâce à un petit somme. Nombreuses sont les personnes que j’ai rencontrées (en particulier des femmes) qui se disent incapables de faire la sieste. 

D’autres s’y refusent car elles ressentent un sentiment de malaise ou de brouillard au réveil. Ce phénomène, appelé "inertie de sommeil", est habituellement la conséquence d’une sieste trop longue  entraînant un plongeon profond dans le sommeil. 

En principe, les siestes les plus récupératrices, dont nous émergeons facilement et reposé, durent de 20 à 30 minutes. Ces pauses bénéfiques ne s’improvisent pas. Plus vous serez entraîné,  plus vous récupérerez efficacement votre énergie vitale. Profitez de l’été pour apprendre ou vous perfectionner. Une fois que vous y aurez goûté, la sieste deviendra vite un besoin délicieux dont vous ne pourrez plus vous passer! 

Par  
11 août 2016

A tire d’aile: les raisons de la migration des oiseaux

A tire d’aile: les raisons de la migration des oiseaux
Pour les oiseaux, la migration a toujours été une question de survie. Le documentaire de haut vol diffusé sur Arte explique ce fascinant périple. (Pour visionner la bande annonce, cliquez sur le lien suivant : https://youtu.be/5FLjODrz1oA)
Des proverbes comme "Une hirondelle ne fait pas le printemps" prouvent que le phénomène des oiseaux migrateurs est bien ancré dans notre vie de tous les jours.
Le film documentaire "À tire d’aile: les oiseaux migrateurs" déploie des trésors de technologie pour nous émerveiller, tout en se mettant au service de la recherche ornithologique.
Pour la première fois, des espèces sont suivies par un mini-hélicoptère avec caméra embarquée, avec des images d’une précision et d’une beauté saisissantes.
On y suit ainsi le premier vol de la jeune cigogne Borni vers l’Afrique.
Cette migration est une question de survie et est loin d’être sans danger: la moitié de ces oiseaux périt chaque année en cette période, soit de faim, d’épuisement ou, de plus en plus, des activités ou installations humaines.
Outre le fait d’émerveiller le téléspectateur, l’observation de ces mouvements migratoires permet aux scientifiques d’analyser les changements climatiques, voire d’anticiper des catastrophes naturelles comme les tempêtes, que les martinets ressentent à 600 kilomètres de distance!
Par   - Jeudi 11 août, 20h55, Arte
10 août 2016

Politique. La percée féminine

À l'image d'Angela Merkel et de Theresa May, les femmes d'influence, expérimentées et ambitieuses, sont de plus en plus nombreuses à briller en politique.

image: http://www.letelegramme.fr/images/2016/08/10/a-l-image-d-angela-merkel-et-de-theresa-may-les-femmes_3038068.jpg

À l'image d'Angela Merkel et de Theresa May, les femmes d'influence, expérimentées et ambitieuses, sont de plus en plus nombreuses à briller en politique.

Angela Merkel, Theresa May, Hillary Clinton, Aung San Suu Kyi...Ces femmes ont percé le « plafond de verre » pour entrer dans le club très fermé des grands dirigeants politiques. Mais elles restent une minorité qui devra encore batailler dur dans un univers très masculin.

Pour la première fois, une femme, la démocrate Hillary Clinton, pourrait être élue le 8 novembre à la Maison Blanche. Elle est d'ores et déjà, à 68 ans, entrée dans l'Histoire en devenant la première femme investie par un grand parti américain. De l'autre côté de l'Atlantique, les barrières ont commencé à tomber il y a plusieurs décennies déjà. Dès 1979, la conservatrice Margaret Thatcher prenait les rênes du gouvernement britannique. Trente-sept ans plus tard, Theresa May vient de lui emboîter le pas. Elle aussi est souvent dépeinte comme une « dame de fer », tout comme Angela Merkel, aux commandes de l'Allemagne depuis 2005.

Certaines ont pénétré l'univers fermé de la finance, comme la Française Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI). D'autres incarnent le visage moderne de grandes villes européennes, comme Paris, Rome ou Madrid. Pourtant, elles restent une minorité et leur nombre progresse très lentement. « Les femmes représentent actuellement environ un dixième des dirigeants dans les États membres de l'Onu », relevait l'organisation américaine Pew Research Center en juillet 2015. La présence de femmes est « plus répandue dans certaines régions que dans d'autres. Les pays nordiques, à l'exception de la Suède qui n'a jamais eu une femme chef de gouvernement, se distinguent », notait le Pew Research. Pourtant, la tendance n'a pas toujours suivi les lignes de partage Nord-Sud. « En Asie du Sud et du Sud-Est, ainsi qu'en Amérique latine », des femmes issues de puissantes dynasties ont marqué l'histoire de leur pays, comme Indira Gandhi, en Inde, ou Benazir Bhutto, au Pakistan. L'Afrique, en revanche, reste à la traîne : il a fallu attendre 2005 pour y voir la première femme élue à la tête d'un État, Ellen Johnson Sirleaf au Liberia.

Un tournant ?

Dans ce cercle très restreint, Yuriko Koike, 64 ans, est devenue le 31 juillet la première femme gouverneur de Tokyo. Une exception, dans un pays où de nombreux freins subsistent. Mais les résistances et les inégalités ont la vie dure. Par exemple, en Italie, où Rome et Turin sont désormais dirigées par des femmes, Virginia Raggi et Chiara Appendino. Leur élection marque une avancée mais elle n'est pas « un tournant pour l'Italie, qui reste un pays machiste », relève Sofia Ventura, professeur de sciences politiques à l'Université de Bologne. Pour le chercheur espagnol Juan José Garcia Escribano, de l'Université de Murcie, l'arrivée de femmes en politique pourrait aider à imposer un nouveau style. « Je crois que les Espagnols trouveraient de plus en plus normal que le pays soit dirigé par des femmes capables de trouver des solutions aux problèmes, économiques par exemple, que les hommes ont largement créés », dit-il. Ce style innovant est surtout incarné par les femmes issues des partis de gauche ou de mouvances réformatrices, remarque Arantxa Elizondo, professeur à l'Université du Pays Basque, citant l'exemple des maires de Madrid, Manuela Carmena, et de Barcelone, Ada Colau. Mais parmi les obstacles sur leur chemin, il y a l'image qu'elles continuent de renvoyer à l'opinion publique, souligne Ester Fuchs, professeur à l'Université de Columbia. « Dans le cas d'Hillary Clinton, c'est très clair. On veut que les hommes soient fermes mais si une femme est ferme, on la considère comme une personnalité difficile et non pas forte ». À quand, alors, une femme présidente des États-Unis ?

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/monde/politique-la-percee-feminine-10-08-2016-11176609.php#hok8ytgEIux11r4z.99

Sourcehttp://www.letelegramme.fr/monde/politique-la-percee-feminine-10-08-2016-11176609.php

6 août 2016

Le réchauffement climatique réveille un anthrax en Sibérie

L’anthrax conservé sur une carcasse d’un renne mort il y a 75 ans se serait réveillé à cause du réchauffement du pergélisol. © Dmytro Pylypenko, Shutterstock

L’anthrax conservé sur une carcasse d’un renne mort il y a 75 ans se serait réveillé à cause du réchauffement du pergélisol.

© Dmytro Pylypenko, Shutterstock

Cet été, une grave crise de l’anthrax touche l’ouest de la Sibérie, dans la région de Yamalo-Nenets. D’après le Siberian Times, 72 personnes sont hospitalisées, dont une quarantaine d’enfants. Un garçon de 12 ans est décédé samedi de la forme intestinale de l’anthrax, après avoir consommé de la viande contaminée. En quelques semaines, les populations de rennes ont été décimées et des dizaines de membres de la communauté Nenet ont dû être déplacés. 2.300 rennes environ seraient morts, des estimations revues à la hausse ces derniers jours.

Le climat plus chaud est sans doute à l'origine de ce drame. Une crise de l'anthrax a en effet déjà eu lieu dans la région en 1941, causant de nombreuses morts dans les populations de rennes. L’hypothèse envisagée est qu’un de ces animaux mort dans la toundra à cette époque a été conservé dans le sol gelé durant 75 ans. Or, cet été, une vague de chaleur inhabituelle a touché la toundra, avec des températures de 5,6 °C au-dessus des normales saisonnières. Le dégel du sol en profondeur a dû réveiller la bactérie dormante.

Des spores d’anthrax, une bactérie courante dans la nature mais dangereuse pour l'Homme. © Everett Historical, Shutterstock
Des spores d’anthrax, une bactérie courante dans la nature mais dangereuse pour l'Homme.

© Everett Historical, Shutterstock

Des spores d’anthrax survivent des décennies dans l’environnement

En 2011, des chercheurs russes se sont intéressés aux risques d’anthrax liés au réchauffement dupergélisol, une couche de sol située sous la surface qui ne dégèle jamais. Cette étude, parue dans Global Health Action, avait déjà révélé que l’anthrax pouvait rester dormant dans lepergélisol sibérien pendant de très longues durées : plus de 100 ans ! Comme l’expliquaient les chercheurs russes dans leur étude, à cause de la fonte du pergélisol, « les vecteurs d'infections mortelles des 18e et 19e siècles peuvent revenir, surtout près des cimetières où les victimes de ces infections ont été enterrées ».

Entre les années 1900 et 1980, la température à la surface du pergélisol a augmenté de 2 à 4 °C. Et pour les chercheurs, ce réchauffement peut augmenter le risque de zoonoses. Entre 1897 et 1925, des crises fréquentes d’anthrax ont causé la mort de 1,5 million de rennes dans le nord de la Russie. Mais, comme le rappellent les chercheurs, la vaccination massive des animaux domestiques a montré son efficacité pour lutter contre la maladie.

Rappelons que les spores d’anthrax sont aussi connues comme armes de guerre biologique. En 1916, en Finlande, des rebelles scandinaves s’en sont servi contre les forces russes. L’anthrax a été utilisé par des terroristes en 2001 aux États-Unis après les attentats du 11 septembre. Une vingtaine de personnes avaient été infectées par des enveloppes contaminées envoyées par la poste et cinq en étaient décédées. En 1979, une fuite dans un laboratoire de l’armée soviétique avait conduit à la mort de dizaines de personnes à Iekaterinebourg.

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/maladie-rechauffement-climatique-reveille-anthrax-siberie-63807/ 

4 août 2016

Maladie de Lyme vous pouvez m’expliquer ?

blog58

La maladie de Lyme est la maladie bactérienne transmise par une morsure de tiques. Si elle n’est pas soignée, cette infection chronique peut donner des complications graves de plusieurs organes. Ses symptômes sont extrêmement variés, ce qui rend son diagnostic difficile. Quel est son traitement et que faut-il faire pour l’éviter? Pourquoi son diagnostic est aussi compliqué ? Quels sont les risques de la maladie de Lyme ?

Tant de questions auxquelles nous tentons de répondre dans cet article.

Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme est une infection bactérienne transmise par la morsure d’une tique contaminée le plus souvent aux membres inférieurs.Elle est également appelée la “borréliose de Lyme”, du nom de la bactérie infectieuse, la Borrelia. Possédant encore de nombreuses zones d’ombre, la maladie de Lyme est en plein développement dans l’hémisphère nord. D’après le ministère de la santé, le nombre moyen annuel de cas en France est estimé à 27 000 ! La bactérie de la maladie de Lyme est portée par de très nombreuses espèces d’animaux sauvages, comme les sangliers, les cervidés, les petits rongeurs, mais aussi le bétail. On ne peut donc pas avoir la maladie par contact direct avec un animal infecté, ni par contact avec une personne malade.

Symptômes de la maladie de Lyme

Les symptômes de la maladie de Lyme évoluent selon trois grandes phases :

  • Lors de la phase primaire, entre trois et trente jours après la morsure, une plaque rouge appelée érythème chronique migrant (ECM) fait son apparition autour du point de piqûre. La plaque rouge de la peau commence habituellement à l’emplacement de la morsure et prend souvent l’apparence d’une cible puisqu’elle s’étend tandis que le centre reste rouge et que la zone intermédiaire guérit. N’étant ni douloureuse ni prurigineuse (pas de démangeaison), la lésion passe inaperçue dans près de la moitié des cas.
    Parallèlement à cette plaque qui siège plutôt sur les membres inférieurs, les malades peuvent se plaindre d’une fatigue, de maux de tête, de frissons et de fièvre, de douleurs musculaires et articulaires. Après cette phase de latence, apparaît la deuxième phase de la maladie avec une faiblesse, une fatigue extrême, des douleurs et une raideur articulaires intenses, des maux de tête, une faiblesse musculaire, des paralysies et des engourdissements, des éruptions cutanées et une irrégularité du rythme cardiaque. Non diagnostiquée et non traitée, la maladie peut néanmoins régresser avant de passer à la troisième phase.
En absence de traitement, une dernière phase peut se manifester des mois voire des années après le début de l’infection. Les conséquences sont alors très graves et concernent de nombreux organes du corps humain : le cerveau, le cœur, les yeux, les muscles et les articulations.

Maladie de Lyme : pourquoi un diagnostic aussi difficile ?

Le diagnostic de la maladie de Lyme peut être difficile à obtenir, car les symptômes varient d’une personne à l’autre (immunité) et peuvent ressembler à ceux d’autres maladies (polyarthrite, sclérose en plaque, méningite …). Face à la diversité des symptômes, la maladie de Lyme n’est pas facile à diagnostiquer et est souvent confondues avec d’autres pathologies. Les tests sérologiques existants amènent le médecin à demander des prises de sang et en particulier un sérodiagnostic de Lyme. Il est très important de consulter son médecin dès l’apparition de l’ECM, car plus la maladie est détectée tôt, plus le traitement est efficace. Au stade des complications, il sera nécessaire de réaliser des examens complémentaires articulaires, cardiologiques et neurologiques qu’à ce stade, le diagnostic est souvent difficile car il n’y a plus de trace de piqûre.


Des séquelles et rechutes sont possibles et il peut y avoir un chevauchement entre les phases. La maladie, au fil des « cycles infection-inflammation-cicatrisation », peut aboutir finalement à des cicatrices responsables de handicaps physiques et mentaux définitifs.

Prévention de la maladie de Lyme : possible ?

Il n’existe malheureusement pas de vaccination efficace contre la maladie de Lyme. Le meilleur moyen de la prévenir est donc de prendre des mesures de sécurité pour éviter les piqûres de tiques. Lors de la période à risque, du début du printemps à la fin de l’automne, il faut porter des vêtements couvrants les jambes, les bras et le cou lors de promenade en forêt ou en plein air. Il est également recommandé de toujours effectuer une inspection poussée au retour de la ballade. En cas de morsure, il est impératif de retirer la tique au plus vite avec une pince en prenant soin de bien enlever la tête. Une extraction réalisée dans les 24h permet généralement la prévention de l’infection. Il est facile de prévenir les complications car la maladie de Lyme se traite sans difficulté lorsqu’elle est détectée tôt.

Comment risque-t-on de contracter la maladie de Lyme ?

Le risque de se faire mordre par une tique augmente lorsque la température se réchauffe dans les bois au printemps et se poursuit jusqu’à l’automne. Les tiques peuvent cependant être actives l’hiver, si celui-ci est doux et qu’il tombe peu de neige. Toutefois, le risque de contracter la maladie de Lyme est à son maximum durant les mois de printemps et d’été.
Les tiques ne naissent pas infectées, elles se contaminent en se nourrissant du sang des animaux sauvages infectés. Les tiques responsables de la maladie de Lyme sont observées le plus souvent dans les forêts et les zones envahies par la végétation herbacées entre les boisés et les espaces ouverts.
Les tiques ne se déplacent pas loin d’elles-mêmes. Cependant, la propagation des populations de tiques par différents vecteurs (rongeurs, oiseaux migrateurs, animaux domestiques) fait qu’il est possible de se faire mordre en dehors des bois et des espaces naturels. Elles peuvent par exemple se coller aux oiseaux migrateurs et tomber loin de leur emplacement d’origine.

Qui est le plus à risque?

Les personnes les plus exposées sont les professionnels travaillant en forêt (forestiers, bûcherons, gardes forestiers…), les campeurs, les chasseurs, les golfeurs, les pêcheurs, les ramasseurs de champignons, les randonneurs, les campeurs… et les promeneurs du dimanche.

Que faire en cas de morsure par une tique ?

Toutes les tiques ne sont pas porteuses de maladie. Mieux vaut cependant les retirer au plus vite pour éviter tout risque d’infection. La tique a tendance à s’accrocher à la peau et si l’on n’y prend garde, il est possible d’arracher le corps de la tique et de laisser la tête qui est infectée sur la peau. Or, l’élimination des tiques dans un délai de 24 à 36 heures prévient habituellement l’infection.
Deux méthodes sont couramment utilisées pour retirer la tique avec sa tête : La première est d’utiliser un tire-tique, ou une pince propre pour attraper la tête le plus près possible de la peau et de retirer ensuite la tique entière sans presser l’abdomen. Il faut ensuite nettoyer le site de la morsure avec de l’eau et du savon ou de l’alcool ou du désinfectant. Si la tête de la tique se sépare et reste dans la peau, il faut essayer de la retirer à l’aide des pinces.
Lorsque c’est possible, il faut mettre la tique qui a été retirée dans un sac en plastique étanche et noter dessus la date de la morsure. Si des signes qui peuvent évoquer la maladie de Lyme se développent dans les semaines qui suivent la morsure, il faut consulter un médecin en lui apportant la tique car cela pourrait l’aider à diagnostiquer la maladie.

Quand faut-il consulter après une morsure de tique ?

Toutes les tiques ne sont pas porteuses de maladie, mais certains signes sont très évocateurs et certains terrains exposent à plus de complications en cas de maladie de Lyme.
Il faut donc consulter :

  • Si une plaque rouge se développe autour d’une piqûre ancienne et s’étend
  • Si la tique est restée implantée plus de 36 heures
  • En cas de piqûres multiples
  • En cas de grossesse, il faut consulter un médecin car, du fait des risques d’infection pour le fœtus, toute morsure de tique fait l’objet d’un traitement antibiotique préventif.
  • Chez l’enfant de moins de 8 ans
  • En cas d’immunodépression (traitement immunosuppresseur, VIH…).

Quel est le traitement?

Au stade de début, la maladie de Lyme se soigne à l’aide d’un traitement antibiotique assez banal, pendant deux à quatre semaines.
Selon les symptômes et le moment du diagnostic par rapport à l’infection, le traitement antibiotique pourra cependant être plus fort (injections) et plus prolongé. Au stade primaire, il faut environ deux ou trois semaines pour qu’il soit efficace.

Cependant, si la maladie a atteint un stade avancé et que certaines complications sont déjà devenues chroniques, les antibiotiques ne permettront pas d'obtenir une guérison.

Que faire si l’on continu à être malade après le traitement ?

Certaines personnes peuvent continuer à éprouver des symptômes qui durent plus de six mois après le traitement antibiotique, mais cela n’a pas d’incidence si cela s’améliore. Les recherches se poursuivent sur les causes de ces symptômes persistants et les méthodes de traitement.

A un stade très tardif, l’infection chronique a été responsable d’une activation du système immunitaire qui a provoqué une réaction inflammatoire et des lésions articulaires, cardiaques et neurologiques. Il existe donc des séquelles qui ne régresseront pas complètement avec le traitement antibiotique. Le traitement qui sera proposé par le médecin visera donc à seulement compenser ces problèmes.

Safia K. pour Mutuelle News

Source http://mutuelle-news.fr/maladie-de-lyme-vous-pouvez-mexpliquer/

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