"C’était prédit…"
Depuis la fin des années 1700, un problème obnubile les astronomes : la planète Uranus (la planète la plus lointaine alors observée) ne se comporte pas exactement comme elle le devrait. Il y a un décalage entre ses déplacements effectivement observés, et ceux calculés par les astronomes.
Pour déterminer le mouvement d’une planète, les astronomes se basent sur les lois de la gravitation, édictées par le célèbre Isaac Newton.
Le principe est simple : deux objets s’attirent l’un l’autre avec une force proportionnelle à leur masse.
Par exemple, le Soleil est très massif, il attire donc à lui les planètes du système solaire. L’inverse est vrai aussi (les planètes attirent le Soleil à elles), mais de manière si faible que c’est presque négligeable.
Et cela marche aussi avec les planètes entre elles : elles s’attirent également les unes les autres. Et si c’était cela, la réponse au problème d’Uranus ?
Peut-être qu’il y a une autre planète dans le système solaire, encore plus loin qu’Uranus, et qu’elle est assez massive pour influencer la trajectoire de cette dernière ?
Plusieurs astronomes et mathématiciens se lancent alors dans des calculs mathématiques, dont Urbain.
En août 1846, il détermine la position estimée de l’hypothétique planète, et décide de la partager avec Johann. Le soir même, Johann s’empresse de pointer son télescope dans la direction indiquée. Et tombe… sur une planète.
Urbain a vu juste ! Son petit nom ? Neptune. Il s’agit de la huitième planète de notre système solaire, et aussi du tout premier objet céleste dont l’existence a d’abord été prouvée de manière théorique, avant d’être enfin observée.
Comme quoi, aimer les mathématiques n’empêche pas d’avoir la tête dans les étoiles…
Quatre vues de Neptune prises par le télescope Hubble entre le 25 juin 2011 et le 26 juin 2011, photo : NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
Source :
Lien : https://sciencetips.fr/?f=117e1a0076&uiad=117e1a0076
Auteurs : L'équipe Artips
- Gérard, Professeur d'histoire de l'art, valide la véracité de chacune de nos anecdotes
- Coline, Chasseuse d'anecdotes en chef, cherche sans relâche toutes les anecdotes de l'histoire de l'art
- Jean, Le chef d'orchestre, s'assure qu'elles arrivent à l'heure
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"J’attire l’attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à la seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n’engage que leur auteur. Je ne fais que véhiculer des informations. Merci de votre compréhension."
La Petite Roquette, prison pour enfants maudits
Située au cœur de Paris, la prison pour mineurs de la Petite Roquette fut un véritable enfer pour les enfants
qui y étaient incarcérés.
Des lettres ont été retrouvées et nous éclairent aujourd'hui sur ce lieu et les conditions de détention.
Source : https://youtu.be/fs7nbKx4tvc
Documentaire de : Cyril Denvers
Vidéo de : N.Roussel - P.Szidon
Diffisuée sur France.tv le 19 novembre 2019 sur France 3 (.3 )
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France info - Charline Fouchet, humanitaire française tuée au Niger, témoignage de sa sœur
Situation du Niger en Afrique
Pour Sarah, l'engagement des six humanitaires assassinés mérite un hommage national, "mais ce n'est pas ce qui nous consolera", confie la jeune femme.
"Elle faisait des choses que peu de gens sont capables de faire", a témoigné mardi 11 août sur franceinfo Sarah, à propos de sa sœur Charline, 30 ans, tuée avec cinq autres humanitaires français et deux Nigériens dimanche dans une attaque dans le sud-ouest du Niger.
Fière d'avoir une sœur engagée
Sarah se dit très fière de l'engagement humanitaire de sa sœur. Charline prenait "ce genre de risques, et en même temps elle savait qu'il y avait des besoins", a-t-elle expliqué.
Elle ne supportait pas de rester passive. Charline, c'était des débats à n'en plus finir, elle ne faisait rien à moitié. à franceinfo
"Elle se donnait toujours les moyens d'aller jusqu'au bout. Ca la rendait hors d'elle de se sentir impuissante. Elle contribuait à sa manière à aider. Pour nous c'est une fierté", poursuit la sœur de l'humanitaire.
Charline se pensait en sécurité au Niger
D'après Sarah, Charline ne se sentait pas particulièrement en insécurité au Niger. "Elle avait déjà fait deux ans au Nigeria", raconte-t-elle. "Pour elle le Niger c'était plus sûr", même si "elle savait dans quoi elle se lançait en partant au Niger. Elle savait qu'elle n'était pas libre d'aller n'importe où." La veille de l'attaque, les deux sœurs se sont entretenues au téléphone. "Elle sortait de 15 jours de confinement en étant arrivée à Niamey, elle était sortie une seule fois avant juste autour de chez elle.
Elle m'a appelée deux fois pour me dire "demain, je vais voir des girafes". Elle partait en pensant faire une journée découverte"franceinfo
"Bien sûr qu'on aurait aimé que ça ne soit pas elle dans cette voiture, et en même temps on ne pouvait pas la garder en cage”, témoigne Sarah Fouchet. “Elle avait besoin de partir, de voyager. Elle aurait été malheureuse de ne pas le faire. Ca aurait pu arriver n'importe où. Nous, on sort de chez nous ou on va voir un concert au Bataclan et tout s'arrête..."
Une médiatisation dure à gérer
Le gouvernement n'a pas encore décidé quelle forme prendrait l'hommage aux six humanitaires français. Sarah est partagée quant à l'idée d'un hommage national pour Charline. "C'est compliqué parce qu'on ne sait pas quand les corps vont être rapatriés. Pour le moment on ne sait rien, mis à part qu'elle s'est fait assassiner", explique-t-elle.
C'est tellement médiatisé, on a l'impression qu'elle nous échappe une deuxième fois.
"Après, les circonstances font que je pense que les six personnes qui étaient là-bas méritent un hommage national, mais ce n'est pas ce qui nous consolera. C'est mérité mais c'est dur de devoir gérer ça en plus du fait de l'avoir perdue", confie la soeur de Charline.
(Pour écouter le podcast, cliquez sur le lien ci-dessous,
il se trouve en fin d'article)
Auteure :
Radio France
Source :
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