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23 mai 2016

Vie municipale. Pas un long fleuve tranquille

Vie municipale.  Pas un long fleuve tranquille

Des maires qui abandonnent leur écharpe tricolore, des adjoints qui jettent l'éponge, des électeurs contraints de retourner aux urnes... De plus en plus souvent, la mayonnaise municipale tourne au vinaigre. Tour d'horizon régional d'une vie municipale qui n'est pas toujours un long fleuve tranquille.

Finistère

Bolazec. Le premier adjoint a quitté ses fonctions. Il met en cause les compétences du maire.

Cléder. Les quatre élus de l'opposition ont démissionné dès avril 2014. D'autres ont pris leur place avant de quitter, à leur tour, la municipalité. Ils ont été, depuis, remplacés.

Gouesnach. Il y a un mois, l'adjointe à la jeunesse, aux bâtiments municipaux et à la voirie a déserté définitivement le conseil. Elle se dit « navrée par le manque de communication ».

Lennon. À l'automne 2015, trois élus, dont une adjointe, ont démissionné afin de dénoncer des taux de radon, très supérieurs à la norme, dans des locaux où sont provisoirement scolarisés 71 enfants.

Pleyber-Christ. À la fin de l'année dernière, l'accueil de 19 réfugiés soudanais et afghans sur la commune a provoqué des remous au sein de la municipalité. Deux conseillères se sont retirées. Elles n'ont pas été remplacées.

Plobannalec-Lesconil. Crise sans précédent dans cette commune bigoudène où le conseil a explosé à l'automne 2015. Sur fond de transfert d'école publique du bourg de Lesconil à celui de Plobannalec, dix des 23 élus ont démissionné. Un nouveau scrutin a donc eu lieu et c'est l'ancien premier adjoint, Bruno Julien, qui a été élu maire, alors que le précédent ne se représentait pas.

Plouescat. Au mois de février, le premier adjoint a quitté son siège, et ce, « pour raisons professionnelles »...

Plougasnou. En mars dernier, le premier adjoint a présenté sa démission. Il serait, selon le maire, en désaccord avec les projets d'investissement envisagés sur la commune.

Plougoulm. Juin 2015 : le premier magistrat de la commune, Patrick Guen, annonce qu'il démissionne. Il déplore « le manque de confiance d'une partie de l'équipe ». Deux semaines plus tard, il revient sur sa décision. La confiance est semble-t-il revenue même si, dans la foulée, deux membres de l'opposition et un de la majorité ont démissionné, eux, pour de vrai.

Quimper. Il y a un peu moins d'un an, l'élue déléguée au vieillissement a remis sa démission. « J'étais venue pour agir, on ne m'en a pas donné les moyens, ni écouté », a-t-elle déploré.

Sainte-Sève. Âgé de 76 ans, Yvon Hervé avait prévu de prendre sa retraite. Et pourtant, celui qui, de 1971 à 2008, a été maire de cette commune et, de 2004 à 2014, président de la communauté d'agglomération du pays de Morlaix, a finalement décidé de reprendre les rênes municipales, en décembre dernier, à la suite du départ de l'ancien maire, Gilbert Michel. Celui-ci avait démissionné pour des motifs personnels.

Treffiagat. « Pour raisons professionnelles », le maire David Chevrier, qui dirige une entreprise de travaux publics, a démissionné en septembre 2015. Il demeure néanmoins conseiller au sein de l'hémicycle désormais dirigé par son ancienne adjointe, Danielle Bourhis.

Morbihan

Quiberon. « Chacun fait son affaire dans son coin », regrette une conseillère qui, au mois de septembre 2015, a donné sa démission après avoir été élue dans l'équipe du maire.

Sainte-Hélène. Au mois de septembre 2015, le projet d'école a provoqué des divisions et le départ de huit des 15 élus. Deux mois plus tard, les électeurs ont donc été contraints de retourner aux urnes pour élire le maire sortant, Pierric Le Fur, à la tête de la seule liste en lice.

Côtes-d'Armor

La Chèze. Des élections partielles, qui se tiendront les 19 et 26 juin prochains, font suite à la démission de quatre élus et du décès d'un cinquième conseiller, soit un tiers du conseil municipal. Au mois de mars, une adjointe avait démissionné « suite à plusieurs différends concernant la gestion des finances de la commune ».

Merléac. Au sujet du projet minier, le maire n'avait pas suivi l'avis majoritaire de son conseil qui avait voté « contre ». Trois élus, dont deux adjoints, ont aussitôt mis un terme à leur mission municipale.

Tréméreuc. Dans cette commune de 700 habitants, c'est le coût de la salle associative (420.000 €) qui a fait débat et qui a provoqué, ces dernières semaines, la démission de trois adjoints, dont la première.

Ille-et-Vilaine

Dinard. Deux adjoints condamnés par la justice, des animations qui disparaissent, des coupes sombres dans les subventions aux associations, une hausse de la taxe de séjour...

Dans le département, c'est à Dinard que la situation est la plus explosive. La gestion du maire, Martine Craveia-Schütz, est loin de faire l'unanimité. Conséquence : huit démissions sur 33 élus. Parmi les démissionnaires : quatre adjoints, ainsi que trois conseillers issus de la majorité et un autre de l'opposition.

Sourcehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/vie-municipale-pas-un-long-fleuve-tranquille

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21 mai 2016

Le cou de la girafe enfin expliqué par la génétique

La girafe est le plus haut des animaux terrestres.

© sivanadar, Shutterstock

La comparaison des génomes de la girafe et de son proche cousin, l’okapi, a permis d’identifier des gènes qui expliquent l’exceptionnelle anatomie de la girafe. Car avoir de longues jambes et un long cou impose aussi des contraintes aux systèmes cardiovasculaire et musculo-squelettique.

L’origine du long cou et des longues jambes de la girafe intrigue l’humanité depuis bien longtemps. Il a même été l’objet de conflits entre les théories de Lamarck et de Darwin. Mais cette anatomie particulière est aussi un véritable défi pour le système cardiovasculaire avec un cœur qui doit envoyer du sang au cerveau, situé 2 m plus haut, ou des vaisseaux qui doivent s’adapter à un changement rapide de pression si la girafe baisse la tête pour boire. Ce sont aussi des contraintes pour le système musculo-squelettique, qui doit supporter la masse d’un corps allongé à la verticale, et pour le système nerveux, qui doit relayer l’information rapidement partout.

Ici, des chercheurs ont séquencé les génomes de la girafe Masaï et de l’okapi, son proche cousin, lui aussi de la famille des Giraffidae, et les ont comparés avec d'autres mammifères. La recherche, menée par Douglas Cavener de la Penn State University et Morris Agaba du Nelson Mandela Afrikans Institute of Science and Technology (Tanzanie) est parue dans Nature Communications.

Il y avait une grande proximité des séquences de la girafe et de l’okapi, comme l’explique Douglas Cavener sur CBSNews : « Les séquences génétiques de l'okapi sont très semblables à celles de la girafe parce que l’okapi et la girafe ont divergé d'un ancêtre commun il y a seulement 11 à 12 millions d'années - relativement récemment sur une échelle de temps de l'évolution. » Mais l’okapi n’a ni le long cou, ni les longues jambes de la girafe.

Grâce à ces comparaisons, les chercheurs ont sélectionné 70 gènes de la girafe qui suggéraient une adaptation évolutive, comme des modifications de séquences protéiques qui pouvaient changer la fonction de la protéine. Plus de la moitié de ces 70 séquences codaient pour des protéines qui contrôlent le développement du squelette, du système cardiovasculaire ou nerveux.

L’okapi rappelle un peu le zèbre par ses rayures, mais c’est le plus proche parent de la girafe. © Bildagentur Zoonar GmbH, Shutterstock
L’okapi rappelle un peu le zèbre par ses rayures, mais c’est le plus proche parent de la girafe.

© Bildagentur Zoonar GmbH, Shutterstock

Des gènes impliqués dans le développement du système cardiovasculaire

Parmi les 70 gènes identifiés, FGFRL1 a particulièrement intéressé les chercheurs car il est essentiel au développement normal du squelette et du système cardiovasculaire, chez les humains et les souris. Trois gènes homéotiques ont aussi été identifiés : HOXB3, CDX4 et NOTO. Comme certains contrôlent à la fois le développement du squelette et du système cardiovasculaire, la stature et le système cardiovasculaire ont probablement évolué en parallèle grâce à des modifications touchant un petit nombre de gènes. Les solutions trouvées par la girafe pour adapter sa physiologie à sa taille pourraient être utiles au traitement de maladies cardiovasculaires ou aux problèmes d’hypertension chez les humains.

Des gènes du métabolisme mitochondrial et du transport des acides gras volatils ont également divergé chez la girafe ; ils pourraient être liés à son régime alimentaire particulier qui comprend des plantes toxiques.

Cette recherche fondamentale a aussi comme objectif de sensibiliser le public aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur les girafes : « Nous espérons que la publication du génome de la girafe et des indices sur sa biologie unique attirera l'attention sur cette espèce au vu de la récente baisse brutale des populations de girafes. » 

En effet, depuis 2000, les populations de girafes ont diminué de 40 % en raison du braconnage et de la perte d'habitat : « À ce taux de déclin, le nombre de girafes dans la nature va tomber en dessous de 10.000 d'ici la fin de ce siècle. » 

Il existe neuf sous-espèces de girafes, dont deux quasiment éteintes.

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-cou-girafe-enfin-explique-genetique-62840/

20 mai 2016

Éolien en mer : le déploiement débute en France

 

Le parc éolien de Sheringham Shoal, en mer du Nord, au large de Norfolk, en Angleterre, totalise 316,8 MW. © NHD-Info, CC by-sa 2.0
Le parc éolien de Sheringham Shoal, en mer du Nord, au large de Norfolk, en Angleterre, totalise 316,8 MW.
© NHD-Info, CC by-sa 2.0
Les trois premiers projets de parcs éoliens en mer vont commencer à se déployer, en Manche et dans l'océan Atlantique. Le Français EMF et le Canadien Enbridge viennent de signer un accord industriel pour la construction et le pilotage. La ressource emble importante en France et a déjà commencé à être exploitée en Europe, notamment en Allemagne, au Danemark et au Royaume-Uni.
En mer, le vent, qu’aucun relief ne ralentit, souffle plus fort qu’à terre, plus régulièrement et de manière moins turbulente. Selon France Énergies Marines, une même éolienne produit jusqu’à deux fois plus de puissance quand elle est installée loin de la côte. De plus, au large, les espaces disponibles sont plus vastes et l’impact visuel est moindre. Cette logique a conduit à imaginer desparcs éoliens implantés plus ou moins loin des côtes – « offshore » ou « farshore » –, soit sur des fondations posées sur le fond (à moins de 50 m actuellement), soit sur des barges flottantes (une technique naissante).

Le chemin est cependant long entre l’idée et la réalisation car l’océan est un milieu difficile pour les constructions humaines. Le coût d’installation est donc nettement plus élevé qu’à terre. De plus, l’impact sur l’environnement n’est pas nul, surtout près des côtes, où les riverains n’apprécient pas forcément l’apparition d’une forêt de pylônes barrant leur horizon.

Ce potentiel a commencé à être exploité en Europe, où il semble élevé, notamment en France. Selon Wind Europe (ex-EWEA), la puissance totale installée en Europe était de 11.027,3 MW en décembre 2015. L’effort a été considérable cette année-là, particulièrement au Royaume-Uni, aboutissant à 3.230 éoliennes, réparties sur 84 parcs. La puissance moyenne de ces éoliennes était alors de 4,2 MW, soit 13 % de plus que l’année précédente. Les pales ont donc tendance à s’allonger…

D'année en année, les éoliennes offshore se font de plus en plus grandes. © France Énergies Marines


D'année en année, les éoliennes offshore se font de plus en plus grandes.

© France Énergies Marines

Trois parcs en construction

L’énergie produite atteindrait 40,6 TWh par an (« lors d’une année aux vents normaux », préciseWind Europe), soit 1,5 % de la consommation d’électricité européenne. On remarque là le meilleur rendement de l’éolien offshore, dont le « facteur de charge » serait donc de 43 %. Ce paramètre est le rapport entre l’énergie produite sur une période donnée et l’énergie théorique maximale. Ainsi, sur une année, une éolienne de 1 MW pourrait produire 8.760 MWh car il y a 8.760 heures dans une année. Mais il y a les jours avec des vents faibles, nuls ou trop forts, sans oublier les pannes et les arrêts pour maintenance. Si elle n’en produit que 2.000, son facteur de charge est de 23 % (2.000/8.760). Les 11 TWh installés correspondent en effet, au maximum, à 96 TWh par an. En comparaison, les éoliennes françaises ont un facteur de charge d’environ 23 % (source :RTE, 2013).

En France, aucun parc n’existe actuellement alors que le potentiel estimé est de 80.000 MW. Mais les projets se précisent enfin, avec quatre prévus en Manche et sur la façade atlantique. Trois sur quatre ont été attribué en 2011 à EMF (Éolien Maritime France), filiale de EDF Énergies nouvelles. Cette semaine, l’entreprise vient d’annoncer un partenariat à parts égales avec le Canadien Enbridge. « Le démarrage progressif de leur construction est prévu à partir de 2017 » promet le communiqué de presse de EDF. Les trois sites vont donc sortir de terre, ou plutôt de mer :

  • Éoliennes offshore des Hautes Falaises, 498 MW, au large de Fécamp, dans la Manche ;
  • Parc du Banc de Guérande, 480 MW, au large de Saint-Nazaire, océan Atlantique ;
  • Éoliennes offshore du Calvados, 450 MW, au large de Courseulles-sur-Mer, dans la Manche.

D’autres sites viendront s’y ajouter, à commencer par le projet de la baie de Saint-Brieuc (496 MW), par l’entreprise Ailes Marines SAS. D’après Antoine Cahuzac, directeur exécutif d’EDF chargé des énergies renouvelables et directeur général d’EDF EN, interrogé par Le Monde, l’investissement pour les trois parcs à venir est de six milliards d’euros. À l’avenir, les parcs éoliens pourraient s’éloigner des côtes, quand sera bien maîtrisée la technique des éoliennes flottantes. Les marins devront s’habituer…

Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/energie-renouvelable-eolien-mer-deploiement-debute-france-62765/#

16 mai 2016

12 mai 2016 : GROS PLAN SUR LA FIBROMYALGIE

Association Fibro'Actions

6 Rue du 11 Novembre 1918 – 29380 Bannalec
http://reconnaissance.ringconcept.fr
mail : fibroactions@ringconcept.fr

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La fibromyalgie qui touche environ 2 à 2,5 pour 100 de la population mondiale (ce qui fait un million et demi de français concernés), est une maladie pour laquelle il n'existe aucun traitement actuellement.

 [FIBRO'ACTIONS] Gros plan sur la fibromyalgie

Les principaux symptômes dont se plaignent les personnes atteintes de fibromyalgie, sont :
– Des douleurs diffuses, constantes et permanentes
– Un sommeil fortement perturbé et non récupérateur
– Des paresthésies des membres (fourmillements)
– Des perturbations psychiques importantes de type dépression réactionnelle
– Un épuisement qui peut être total, etc...

L'impact de la maladie
Statistiquement, il apparaît que la fibromyalgie génère un handicap très important pour plus de 30% des malades. Son impact se ressent dans lesactes de la vie quotidienne, sociale, professionnelle et personnelle : beaucoup perdent leur emploi et n'arrivent plus à se maintenir dans une vie sociale . Sans compter l'impact psychologique de la fibromyalgie qui entraîne un isolement social, professionnel et personnel plongeant les malades dans la précarité. Précarité humaine, affective, sociale, des personnes ignorées et fragilisées.

La situation des patients

L'errance médicale.
Bien que ce point tende à s'améliorer au fil du temps, la multiplicité des symptômes fait que le malade ne sait pas vers quel médecin se tourner : un rhumatologue, psychologue, neurologue... rendant beaucoup plus complexe le parcours médical, les patients se sentent d'ailleurs souvent délaissés par le corps médical.

Le corps médical 
Le corps médical, dans sa globalité, est très peu formé et informé de ce type de maladie chronique, beaucoup de médecins sont encore sceptiques sur ce qu'est la fibromyalgie, la considérant encore comme une maladie psychosomatique.

Prouver l'existence de la maladie
La troisième problématique concernant la fibromyalgie est l'absence de résultats objectifs, vu du côté médical, en ce qui concerne les analyses biologiques, IRM, radios, scanners...
Cette affection est donc souvent considérée comme une maladie quasi imaginaire. Les médecins, par méconnaissance de cette maladie, sont bien souvent désarmés face à leurs patients.

SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DE NOTRE ENQUÊTE réalisée sur une période de 21 jours avec 491 participants.

Population étudiée : sur 491 participants, 464 sont du sexe féminin et 27, masculin,

soit une proportion de 94,5% de femmes pour 5,5% d'hommes.

L'enquête en ligne (celle-ci est également diffusée au format papier) :

https://docs.google.com/forms/d/1KIdm6HWmrdMZTLVj_6mfLa2z4wSSfYvpgr6yUJbo6y0/viewform?edit_requested=true

Errance médicale : la durée moyenne de l'errance médicale (durée entre le début des symptômes et le diagnostic final) s'élève à 6 ans. Six longues années à souffrir sans connaître le nom de sa maladie et en se posant toutes sortes de questions, les malades commencent très souvent à consulter qu’au moment où les problèmes physiques deviennent trop importants pour être ignorés.

Des personnes souffrant de fibromyalgie depuis la petite enfance ne se voient diagnostiquées que très longtemps après le début des souffrances. 

Une douleur parmi toutes les autres : quand l’évidence du diagnostic ne vient pas, la solitude face aux maux de son corps finit par envahir l’esprit. C’est ce que l’on appelle l’errance diagnostique. Plus qu’une solitude, un dédale labyrinthique dans l’incertitude de la maladie.

Le Schéma de Wood  : le Schéma de Wood permet d'évaluer l'impact de la maladie sur une échelle : de 0 (pas d'impact) à 4 (impact élevé), suivant différents critères tels que : la possibilité de maintenir des activités, de marcher, de changer de position, de s'occuper des tâches ménagères, se tenir assis, se servir de ses mains, l'attention etc. N'ont été retenus dans les résultats que les scores supérieurs à 2 (par conséquent avec un impact plus ou moins important) pour chacun des critères évalués. 

L'impact du syndrome est important sur la vie personnelle, sociale et professionnelle des personnes atteintes qui doivent réaménager la gestion de leur santé et de leur énergie. Il leur arrive souvent de devoir changer d'emploi, diminuer leur temps de travail ou l'abandonner complètement. Elles ont aussi de la difficulté à assumer les tâches ménagères.

Dans ces conditions, on voit fréquemment apparaître de l'anxiété et un état dépressif.

Parmi les activités courantes de la vie quotidienne, certaines sont particulièrement pénibles pour les personnes atteintes de fibromyalgie.

En voici quelques exemples :

– Rester debout sur place, comme dans une file d'attente, à une caisse
– Tous les mouvements qui nécessitent de mettre et de garder les bras en l'air, spécialement avec un poids dans les mains (se sécher les cheveux faire les carreaux ou tenir une bouteille d’eau mais aussi tous les gestes nécessaires pour s’occuper d’un jeune enfant
– Manier des objets à bout de bras (plier ou repasser du linge, tenir le volant de la voiture)
– Les mouvements répétitifs (nettoyer, éplucher, écrire, coller, etc.)
– Tout contact au niveau des jambes, des genoux, des cuisses, des bras et des épaules

– Les changements brusques de luminosité ou de température ou de sonorisation ...

L'évolution du syndrome varie d'une personne à l'autre. Un petit nombre arrive à une rémission presque complète alors que d'autres évoluent vers une détérioration plus sévère.

Il n'existe pas de traitement spécifique à la fibromyalgie, les causes de cette maladie étant encore pour le moment inconnues, la médecine s'évertue à essayer de soigner les symptômes tant bien que mal. Les prescriptions médicamenteuses sont orientées sur des anti-douleursanti-dépresseurs,anti-épileptiques pour leurs effets supposés sur la douleur.

Pour beaucoup d'entre nous, ces médicaments sont quasi-inefficaces et pire encore, génèrent plus d'effets secondaires que d'effets bénéfiques. Il est paradoxal de constater, que pour la plupart des malades, ceux qui se portent mieux sont ceux qui ont soit diminué, soit complètement arrêté leurs traitements et sont passés à des médecines douces. Mais là se pose le problème de l'accès à ces médecines parallèles (sophrologierelaxation,hypnose etc...) qui ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale. Pourtant elles sont une véritable béquille qui nous permettent de mieux vivre tout simplement.

Notre rapport aux administrations est très souvent conflictuel. La non reconnaissance de la fibromyalgie en tant que maladie, nous empêche de prétendre aux aides auxquelles nous pourrions avoir droit. Nous devons pour beaucoup d’entre nous, mettre en avant la dépression, que nous en souffrions ou pas, pour que nos dossiers avancent auprès de la sécurité sociale, pour pouvoir tout simplement vivre. Il est inadmissible de ne pas pouvoir mettre en avant la maladie dont les malades souffrent réellement, la fibromyalgie, car celle-ci n’entre dans aucune “case” auprès des administrations. Il faut savoir que pour la sécurité sociale, cette maladie n’existe pas et qu’aucune codification n’existe dans leur informatique interne.

Voilà une situation totalement aberrante et inadmissible au 21 ème siècle. Cela doit changer !

​Vous pouvez nous aider.

Le Collectif Fibro’Actions est né d’un constat simple, la fibromyalgie n’est toujours pas reconnue dans notre pays. La médecine commence doucement à intégrer ce syndrome dans le cursus scolaire des futurs médecins, alors que cette maladie est reconnue par l’OMS depuis 1992 !

Statistiquement, 3% de la population française serait atteinte de fibromyalgie.

Nous sommes victimes d’injustices, d’incompréhension, d’exclusion sociale… Il est temps que cela cesse !

Les objectifs de l’association :

● Obtenir une reconnaissance de la fibromyalgie en tant que maladie à part entière, malgré une étiologie non définie actuellement, afin de pouvoir avoir accès à des soins adaptés
● Définir précisément un protocole de soins pluri-disciplinaire efficace et permettant aux personnes fibromyalgiques de maintenir une vie la plus normale possible
● Définir une prise en charge du protocole de soins (approche médicamenteuse et non-médicamenteuse) pour faciliter l’accès à ces soins des personnes atteintes de fibromyalgie
● Intégrer la fibromyalgie dans la liste des maladies ouvrant droit à l’ALD (Affection Longue Durée)
● Mettre en place des outils permettant d’évaluer individuellement le handicap généré par la fibromyalgie
● Mettre en place des outils statistiques, permettant d’avoir une vision concrète de l’évolution de la fibromyalgie en France, de son impact au niveau social et professionnel sur les personnes qui en sont atteintes
● Développer les antennes locales et notre réseau grâce à l’union d’associations Fibro’Alliance afin d’aider et de soutenir les personnes souffrant de fibromyalgie, afin de rompre l’isolement, d’apporter l’assistance administrative et faciliter l’accès aux soins de ces personnes.

Nos Avancées depuis 11 mois d’existence 

Fibro’Actions a pour vocation d’oeuvrer pour la reconnaissance de la fibromyalgie en France, nous travaillons en lien avec les institutions et administrations afin de faire changer les choses.

Depuis Novembre 2014, date de création de Fibro’Actions, nous avons réussi à mobiliser autour de la maladie, à sensibiliser l’opinion publique sur la fibromyalgie, à interpeller les politiques, le ministère de la santé, la Haute Autorité de Santé etc…

Un travail de longue haleine qui demande beaucoup de moyens humains et financiers afin de défendre les droits des personnes atteintes de fibromyalgie. Nous avons organisé, en partenariat avec l’union d’Associations : Fibro’Alliance, le rassemblement du 12 mai 2015 sur Paris au ministère de la santé qui a été un moment très fort d’échanges et de mobilisation.

Depuis le mois de mars 2015, nous travaillons également à ouvrir des antennes locales afin de pallier au manque de soutien, psychologique, administratif, social et à la problématique d’accès aux soins que nous rencontrons.

Les Antennes mises en place ou en voie de l’être : Miramas, Avignon, Niort, Picardie, Caen, Bretagne etc.

Des enquêtes sont également en cours, ce qui va permettre de travailler plus finement avec les administrations afin de faire changer les choses.

L’union d’association Fibro’Alliance a été reçue au ministère de la Santé le 12 mai 2015.

Nous avons rencontré le Dr Bignolas, responsable du service maladie chronique de la direction générale de la santé, ainsi que le Dr Cacqueray (spécialiste de la fin de vie et de la douleur en particulier). L’entretien a été très enrichissant et nous avons tous eu le sentiment d’être face à des personnes réceptives, souhaitant communiquer et faire avancer les choses. Nous avons pu exprimer et échanger sur les points essentiels, notamment :

● Reconnaître la fibromyalgie en tant que maladie
● L’errance médicale
● Les problèmes institutionnels que nous rencontrons
● Les reconnaissances ALD et invalidité
● L’impact de la maladie et du handicap engendré, physique comme social
● La détresse morale et financière des malades
● L’absence de traitements efficaces, la surmédication paradoxale qui en découle
● L’absence ou le manque de formation des professionnels de santé
● L’absence de transparence des institutions.

Il en ressort une grande avancée pour nous tous : depuis 2 ans, une étude de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) était en cours de gestation, mais faute d’accord de financements, elle était en stand-by. Grâce à notre mobilisation depuis plusieurs mois, les choses se sont nettement accélérées, le financement a été accordé en mars (l’étude est financée pour moitié par le ministère de la santé et pour l’autre par l’Inserm), et elle vient de débuter. 

Si on fait un bilan rapide, jusqu’à présent, il n’existe qu’un rapport d’orientation de la HAS (Haute Autorité de Santé) nettement insuffisant, et un rapport de l’académie de médecine, rien d’autre. Dorénavant, l’Inserm va prendre en charge ce dossier et réaliser une vaste étude concernant la fibromyalgie chez l’adulte et chez l’enfant​. Pour la première fois en France, la recherche concernant la fibromyalgie va enfin débuter ! Cette étude va être vaste, et explorer toutes les facettes repérées de la maladie, allant de l’efficacité des traitements médicamenteux et non médicamenteux, de l’évaluation du handicap et de son retentissement social, son étiologie (l’étude des causes possibles de la fibromyalgie), etc. Le Dr Bignolas a exprimé son souhait de nous faire participer activement à cette étude, et de nous rencontrer régulièrement pour faire un point sur son avancée et pouvoir échanger sur les différentes problématiques posées. Nous allons nous revoir dans 6 mois pour faire un premier point ensemble, nous pourrons donc communiquer régulièrement sur les avancées de l’étude. Une formidable avancée, nous avons posé les bases de notre reconnaissance ! Vu l’ampleur de la tâche concernant l’étude de l’Inserm, il est évident que cela ne va pas se faire aussi vite que beaucoup pourraient espérer et il va falloir être un peu patient. Mais patient ne veut pas dire rester les bras croisés et passifs, bien au contraire ! Nous serons convoqués à nouveau par le ministère en fin d’année pour faire un point sur les avancées de l’étude de l’INSERM et sur la situation globale.

  

Source : FIBRO'ACTIONSFibromyalgie - dossier de presse - http://reconnaissance.ringconcept.fr

15 mai 2016

Rennes : "Le cycle des violences doit cesser"

La salle de la Cité est vidée.

La salle de la Cité est vidée. | Photo : Thomas Brégardis / Ouest-France
Depuis le début des manifestations en opposition au projet de loi travail, ma position est claire et constante. Être en dialogue permanent avec le mouvement social pour qu’il puisse s’exprimer dans le calme. Refuser toute violence, en étant aux cotés de l’État, pour empêcher les casseurs de nuire.
Ma préoccupation première est la sécurité et la tranquillité des Rennais. Et je suis déterminée à ce que chacune et chacun puisse fréquenter normalement le centre-ville, ses équipements et ses commerces.
S’agissant de la salle de la Cité, le contrat était clair avec les occupants : une mise à disposition de la salle moyennant le strict respect du règlement intérieur et l’engagement pris devant l’État d’aucun départ de manifestation depuis la salle de la Cité.
Le contrat a été clairement rompu par les occupants. L’occupation devait cesser. L’évacuation est intervenue ce matin sans violence grâce à l’engagement et au professionnalisme des forces de l’ordre que je veux saluer.
En lien constant avec Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et avec le Préfet, dans le respect des responsabilités de chacun, je suis totalement mobilisée pour que la sécurité soit assurée dans les prochains jours.
La manifestation non-déclarée et dont les organisateurs ne sont pas connus, annoncée demain samedi 14 mai, est considérée à hauts risques. Elle provoque des inquiétudes légitimes de la part des habitants, acteurs économiques et commerçants que j’ai rencontrés avec le Préfet ce matin.
Cette manifestation est interdite par le Préfet, je soutiens cette interdiction.
Le ministre de l’Intérieur m’a assuré par ailleurs de sa ferme volonté de tout faire pour qu’elle ne soit pas l’occasion de violences et de graves débordements.
Je refuse que le centre-ville soit confisqué par des casseurs. Le cycle des violences doit cesser à Rennes.
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15 mai 2016

Barrière de corail

 

https://www.youtube.com/watch?v=aE4QHfUlfsU


Une barrière de corail, comme la Grande Barrière de corail, par exemple, se forme en trois étapes.

Le polype du corail fabrique un squelette calcaire

Le polype du corail est un animal mou, dont la bouche est entourée de tentacules pour attraper de la nourriture. Une fois fixé sur son support, le polype construit un squelette dur en calcaire.

Le corail vit en symbiose avec une algue microscopique appelée zooxanthelle qui lui donne sa coloration : il existe par exemple du corail rouge. L’algue apporte de l’oxygène et des nutrimentsau corail qui en retour la protège et lui fournit des nutriments.

Formation du récif corallien : la mort du polype

Les polypes forment des colonies qui comptent des milliers voire des millions d'individus reliés les uns aux autres. Lorsque le polype meurt, son squelette reste.

Agglutinés, ces squelettes constituent alors la base pour la construction du récif corallien. Au fil des années, les coraux construisent de nouveaux squelettes solides qui s’accumulent les uns sur les autres.

Les coraux forment une barrière au large des côtes

Les récifs barrières délimitent un espace, avec une mer intérieure (le lagon), qui est située entre la barrière de corail et la côte. Deux récifs barrières parallèles peuvent aussi former un récif double barrière.

Le récif corallien fait barrage aux vagues et peut protéger les côtes des cyclones. Si la barrière comporte des coraux vivants en surface, elle s’appuie sur des squelettes d’animaux morts en profondeur.

La Grande Barrière de corail, au large de l’Australie, est le plus grand récif corallien au monde.

© Tomas Sykora, Shutterstock

Source http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/qr/d/ocean-formation-barriere-corail-trois-etapes-6594/

 

13 mai 2016

Démarchage téléphonique: une nouvelle liste d’opposition à partir du 1er juin

 

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Attendue depuis plusieurs mois,
la liste d’opposition au démarchage téléphonique sera effective avant l’été.
Son nom: Bloctel.

Les consommateurs, exaspérés d'être dérangés chez eux ou sur leur mobile, l’attendaient à l’automne 2015. La liste d’opposition au démarchage téléphonique, votée dans le cadre de la loi consommation du 17 mars 2014, sera finalement mise en place le 1er juin 2016. Martine Pinville, secrétaire d’État en charge du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire, a annoncé la désignation de la société Opposetel comme gestionnaire de cette liste: "Dès l’été 2016, le gouvernement pourra garantir la protection effective des consommateurs qui ne souhaitent pas être démarchés téléphoniquement en instituant un service simple, gratuit et accessible". 

Le nom de cette nouvelle liste rouge? Bloctel.

Désormais, les professionnels ayant recours au démarchage téléphonique pour de la prospection commerciale ne pourront pas, sous peine d’amendes, appeler les numéros figurant sur cette liste. Ces derniers devront s’assurer systématiquement auprès de l'organisme Opposetel que leurs fichiers clients sont bien expurgés des numéros de téléphone y figurant. 

En septembre 2015, une enquête de 60 Millions de consommateurs révélait que les démarcheurs les plus insistants étaient ceux proposant des travaux de rénovation dans la maison (82%) ou vantant les mérites des énergies renouvelables (75%). Des appels survenant principalement le samedi, en numéro masqué.

Comment s’inscrire?

À partir du 1er juin 2016, les consommateurs pourront s’inscrire en communiquant leurs numéros de téléphone:

-  sur le site internet dédié bloctel.gouv.fr (en ligne le 1er juin)

- Par courrier 
(l'adresse sera précisée ultérieurement)

Un récépissé qui leur précisera la durée de l'inscription ainsi que la date à laquelle elle deviendra effective, au plus tard dans les trente jours de la délivrance du récépissé. Ainsi, les inscrits au 1er juin retrouveront la tranquillité le 1er juillet 2016.
Par 
12 mai 2016

Le melon petit-gris de Rennes n’est pas mort

 

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Petit Gris de Rennes, an heirloom french pocket melon. It is amazing, and I have ten plants  cc @rareseeds

La variété a quasiment disparu, au profit du Charentais…

Vous n’en verrez jamais sur les étals des supermarchés. Peut-être même ne l’avez-vous jamais goûté. Produit phare de la région rennaise, le melon petit-gris a aujourd’hui presque disparu de nos assiettes. Très fragile,le fruit a été abandonné par les maraîchers rennais, au profit du melon charentais, plus résistant. « Dans les années 60, nous étions 250 producteurs dans le département. Et tout le monde faisait du petit-gris », se souvient Yves Bocel, maraîcher de Pacé. Les producteurs s’étaient ensuite tournés vers le Charentais ou les tomates, qui demandent moins d’entretien.

Une variété jamais améliorée

Aujourd’hui, seuls son fils et son neveu ont fait le choix de poursuivre la culture de cette fragile espèce, dont la peau ne dépasse parfois pas le millimètre. « La variété n’a jamais été modifiée ni améliorée. C’est un melon qui ne supporte pas le transport, ni les changements de température. Il n’est pas adapté à la consommation d’aujourd’hui. Il nous demande aussi beaucoup de travail au quotidien », explique Eric Bocel, l’un des derniers maraîchers à produire le petit-gris.

Si le réputé producteur de légumes de Pacé continue de bichonner le petit-gris, c’est surtout pour faire plaisir à ses clients, qui l’attendent chaque année. « Au marché des Lices, il y a des personnes qui ne viennent nous voir qu’à ce moment », assure Eric Bocel. « Et nos enfants ne mangent que celui-là », ajoute sa femme Dominique. Réputé pour sa chair très fruitée, le melon a aussi fait son retour dans les assiettes des restaurateurs rennais, de plus en plus nombreux à le travailler. « Son goût est exquis », dit le célèbre chef Olivier Roellinger, qui le sert avec des huîtres tièdes et du vinaigre de porto.

« Il n’aime pas être manipulé »

Selon la météo, il faudra attendre la fin juin voire le mois de juillet pour voir le melon petit gris faire son discret retour sur les étals du marché des Lices. « On préfère même le garder derrière nous et le sortir sur demande, tant il n’aime pas être manipulé », sourit Eric Bocel. Un petit caprice de star.

C.A.

Source http://www.20minutes.fr/rennes/1843719-20160512-melon-petit-gris-rennes-mort

10 mai 2016

Pétition pour sauver les abeilles

 

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Nous sommes à deux doigts de sauver les abeilles ! 

Plus de 340 000 membres de SumOfUs et de la Fondation Nicolas Hulot ont signé la pétition demandant aux Sénateurs de mettre fin au massacre des abeilles en interdisant les pesticides néonicotinoïdes. 

Après une adoption par l’Assemblée nationale en mars, le projet de loi biodiversité - qui prévoit une interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles - doit désormais passer une nouvelle épreuve : le vote du Sénat à partir de DEMAIN, mardi 10 mai.

Au moment-même où vous lisez cet email, l’industrie phytosanitaire redouble d’efforts afin de faire pression sur les Sénateurs et faire barrage à l’interdiction des néonicotinoïdes.

Il ne nous reste plus que quelques heures pour faire pencher la balance en notre faveur ! 

Mobilisons un maximum de citoyens en partageant massivement notre pétition. 

FacebookCliquez ici afin de partager cette campagne avec vos ami(e)s sur Facebook. : https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?u=https%3A//d.shpg.org/192970262f%3Fsource%3Dfb

Source https://act.sumofus.org/go/347656?t=7&akid=19246.11043928.czdrEJ

9 mai 2016

La Grande Barrière de corail de plus en plus menacée

 

Représentant moins de 0,1 % de la surface des océans, les récifs coralliens comme celui de la Grande Barrière de corail australienne abritent environ un quart des espèces marines. L’acidification des océans menace de les mettre en péril d’ici 2050. © Pete Niesen, Shutterstock.com

© Pete Niesen, Shutterstock.com


La Grande Barrière de corail australienne, le plus grand récif corallien du monde, est plus menacée qu’on ne le pensait, à cause de l’acidification des océans provoquée par la hausse du taux de gaz carbonique (CO2).

Représentant moins de 0,1 % de la surface des océans, les récifs coralliens comme celui de la Grande Barrière de corail australienne abritent environ un quart des espèces marines. L’acidification des océans menace de les mettre en péril d’ici 2050.

La diminution de la quantité d’aragonite, un minéral utilisé par les coraux pour former leur squelette, va probablement s’accélérer avec l’absorption par les océans du gaz carbonique (CO2) issu de la combustion d’énergies fossiles par l’Homme, selon une étude publiée dansNature Communications.

L’équilibre chimique des océans en est perturbé, avec une baisse de leur pH (paramètre permettant de définir si un milieu est acide) et de leur concentration en aragonite, une forme cristalline ducarbonate de calcium. Sans cette espèce minérale, les coraux, ne pouvant reconstituer leur squelette, se désintégreront avec le temps.

Une équipe de scientifiques australiens et saoudiens a créé un nouveau modèle pour mesurer le taux d’aragonite sur plus de 3.000 récifs de la Grande Barrière de corail australienne car, en effet, le mesurer sur place sur chaque récif est une tâche impossible (la Grande Barrière mesure 2.300 kilomètres).

Récif corallien de l’atoll de Palmyra, au centre de l’océan Pacifique. Ces milieux très sensibles au réchauffement climatique abritent une grande biodiversité marine. © Jim Maragos, U.S. Fish and Wildlife Service
Récif corallien de l’atoll de Palmyra, au centre de l’océan Pacifique. Ces milieux très sensibles au réchauffement climatique abritent une grande biodiversité marine.

© Jim Maragos, U.S. Fish and Wildlife Service

Les deux tiers des récifs restants pourraient disparaître avant 2050

Selon les chercheurs, la diminution de l’aragonite « va probablement être plus importante sur la Grande Barrière que prévu actuellement [par le Giec, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climatNDLR] ». Cela suggère que, même si les émissions de CO2 sont réduites de manière importante, comme les pays s’y sont engagés, il est peut-être déjà trop tard pour empêcher une réduction de la surface couverte par les coraux et des pertes au niveau de « labiodiversité de cet écosystème ». L’acidité des océans a augmenté de 26 % par rapport à l’ère préindustrielle. Les chercheurs ont constaté des différences notables selon les zones, avec un risque accru pour les récifs situés à l’intérieur et dans la partie sud de la Grande Barrière.

Selon l’ONG environnementale WWF, près d’un tiers des récifs coralliens du monde sont déjà perdus et ceux qui restent pourraient disparaître d’ici le milieu du siècle. Ces écosystèmesuniques représentent moins de 0,1 % de la surface des océans mais abritent environ un quart des espèces marines, y compris des poissons essentiels pour l’Homme.

AFP PARIS

Source http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/ocean-grande-barriere-corail-plus-plus-menacee-61766/

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