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* Evynou 35 *

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1 août 2014

Vers la fin du gaspillage dans les grandes surfaces

Chaque année, des millions de tonnes d'aliments sains finissent à la poubelle.   

NDA : "si seulement ça pouvait se généraliser !"

Une soixantaine de députés viennent de déposer une proposition de loi pour obliger les grandes surfaces à faire don de leurs invendus alimentaires aux associations caritatives…

L’initiative existe déjà en Belgique et en Italie et pourrait bientôt s’importer en France. Ce mercredi, une soixantaine de députés de tous bords ont déposé une proposition de loi initiée par Jean-Pierre Decool, député dans le Nord, pour contraindre les grandes surfaces de plus de 1.000 m² à faire don de leurs invendus alimentaires encore consommables aux associations caritatives.

Enrayer un gaspillage à grande échelle

Pour Jean-Pierre Decool, le «phénomène de gaspillage sociétal à grande échelle» doit être enrayé. «Même si aujourd’hui les grandes surfaces font déjà des dons importants, ce n’est pas suffisant, et encore trop d’aliments finissent à la poubelle alors qu’ils sont encore sains et frais», déplore le parlementaire, qui «souhaite mettre en place des mesures coercitives pour pousser les grandes enseignes à donner davantage».

Un avis partagé par Maurice Lony, directeur fédéral des banques alimentaires françaises, où «plus de la moitié des denrées distribuées sont des aliments sauvés qui étaient destinés à être détruits». «Nous sommes satisfaits de cette proposition de loi, qui institutionnalise une pyramide de valorisation alimentaire où le don est au sommet», assure-t-il. Chaque année, les banques alimentaires récupèrent 32.000 tonnes de denrées auprès des grandes surfaces.

Des difficultés d’application à prévoir

La proposition de loi fait consensus, mais des difficultés d’application sont néanmoins à prévoir. «On attend la phase de concertation avec les associations», déclare Maurice Lony. Si le texte prévoit que des agents habilités vérifient que les grandes enseignes respectent cette obligation nouvelle, pas sûr qu’en pratique les effectifs soient suffisants pour assurer un contrôle efficace. Sans parler des questions de logistique. «Nous avons les moyens humains et logistiques de récupérer de grandes quantités de nourriture mais ce n’est pas le cas de toutes les associations», explique Maurice Lony.

Produits frais, surgelés, viande, autant de denrées alimentaires qui nécessitent un respect scrupuleux de la chaîne du froid. «Il faut des camions réfrigérés et des chambres froides, et il faut s’assurer que les produits à dates de consommation courtes soient distribués en quelques heures. Qui va payer pour ça? Tout est dans la mise en œuvre du texte, le diable est dans les détails», estime le directeur fédéral des banques alimentaires. Le réseau national récupère chaque jour des denrées qu’il redistribue auprès de 5.900 associations partenaires qui, seules, n’auraient pas la capacité de gérer de telles quantités.

Comment ça se passe chez les voisins

Le texte français s’inspire du modèle belge, qui contraint les grandes surfaces à donner plus pour jeter moins. En Italie, le législateur a instauré «la loi du bon Samaritain», qui protège les entreprises de la filière alimentaire en limitant leur responsabilité civile et pénale pour les produits qu’elles donnent aux organisations caritatives. Une mesure qui booste les dons mais que Maurice Lony ne souhaite pas voir appliquée dans l’Hexagone. «Cette responsabilité est une garantie de qualité et de sécurité des aliments pour les bénéficiaires de cette aide», estime-t-il.

Mais l’objectif des associations reste «d’augmenter la redistribution des aliments sauvés», assure Maurice Lony. «D’abord parce que le gaspillage n’est pas tolérable quand tant de personnes ne peuvent se nourrir», déclare-t-il. «Surtout dans un contexte de crise morale, économique et financière», renchérit Jean-Pierre Decool. Aussi parce que cela assurerait une plus grande autonomie aux associations caritatives, dont les aides européennes risquent d’être revues à la baisse.

Anissa Boumediene
Source :
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1 août 2014

Un sondage prévoit un duel Le Pen-Sarkozy au second tour de la présidentielle 2017

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy et la présidente du FN Marien Le Pen, donnés qualifiés pour le second tour de la présidentielle 2017, selon un sondage Ifop pour "Marianne", publié le 1er août 2014.

Et bien, si ça s'avérait exact, on serait dans de beaux draps !!! (NDA)

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Que le candidat socialiste s'appelle Hollande ou Valls, la présidente du FN et l'ancien président seraient qualifiés pour le second tour de la présidentielle, selon un sondage Ifop pour "Marianne".

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy et la présidente du FN Marien Le Pen, donnés qualifiés pour le second tour de la présidentielle 2017, selon un sondage Ifop pour "Marianne", publié le 1er août 2014. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP) Par

Si la prochaine présidentielle avait lieu aujourd'hui, jeudi 31 juillet 2014, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy seraient qualifiés pour le second tour, recueillant respectivement 26% et 25% des voix au premier. Ce scénario ressort d'un sondage Ifop pour Marianne, publié dans l'édition du vendredi 1er août, que le candidat socialiste s'appelle François Hollande ou Manuel Valls, lesquels seraient tous les deux battus avec 17% des voix au premier tour.

Dans ces deux scénarios, François Bayrou (MoDem) ferait 12-13%, Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) 11-12%, Cécile Duflot (Europe Ecologie-Les Verts) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) 3%, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) 2% et Philippe Poutou (NPA) 1%.

Montebourg ferait moins bien que Hollande et Valls

Dans l'hypothèse où le candidat socialiste serait le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy augmenteraient leur score d'un point (27% et 26%), tandis que l'ancien député de Saône-et-Loire réunirait 10% des intentions de vote. François Bayrou en serait le principal bénéficiaire, le devançant avec un score passant de 12-13% à 16%. Jean-Luc Mélenchon, à 11%, le devancerait aussi.

Dans un précédent sondage de mi-avril 2014, l'Ifop obtenait le même duel pour le second tour avec des scores différents: 31% si Nicolas Sarkozy était le candidat de l'UMP, 24% pour Marine Le Pen face à lui. François Hollande obtenait 18% des intentions de vote.

"Les enseignements qu'indique [le sondage] reflètent un état de l'opinion à l'instant de sa réalisation et non une prédiction", rappelle l'institut, qui souligne aussi "l'incertitude concernant l'offre électorale à trois ans du prochain scrutin présidentiel".

Sondage réalisé en ligne du 21 au 22 juillet 2014 auprès d'un échantillon de 947 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1.004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4% à 2,8%.

Par

31 juillet 2014

Un nouvel éclairage sur l'horloge biologique

Grâce à une lumière artificielle, des chercheurs de l'Inserm sont parvenus à maintenir l'horloge biologique de membres de la station scientifique polaire internationale Concordia. Une prouesse qui pourrait s'avérer utile dans les environnements de travail de faible luminosité.

Citadin, noctambule, couche-tard ou lève-tôt... Notre mode de vie nous laisse parfois peu d'occasions de profiter de la lumière du jour. Nous n'en demeurons pas moins, comme tous les mammifères terrestres, soumis à l'horloge biologique. Egalement appelée "rythme circadien", cette horloge interne située au cœur de notre cerveau régule un certain nombre de fonctions vitales sur une période d'environ 24 heures. Le cycle entre éveil et sommeil, la température corporelle, le rythme cardiaque, ou encore la délivrance d'hormones sont notamment soumis à son tempo.

Pour fonctionner correctement, elle se base sur des signaux extérieurs qui sont autant d'indicateurs lui permettant de se resynchroniser chaque jour. Parmi les "donneurs de temps", on peut citer l'ingestion de nourriture, la température extérieure, et surtout la lumière. Le manque de luminosité peut donc avoir des conséquences délétères sur le sommeil, la vigilance, la mémoire, ou les fonctions cardiovasculaires.

Pour la première fois, des scientifiques de l'Inserm ont pu étudier l'influence de lumières artificielles sur l'horloge biologique dans une situation réelle et extrême. Celle des membres de la station internationale Concordia, située au cœur de l'Antarctique. Une région où le soleil disparaît totalement début mai pour ne réapparaître que vers le 15 août. Durant neuf semaines de cet hiver polaire, les personnels de la station polaire ont été exposés alternativement à une lumière blanche standard ou à une lumière blanche enrichie en longueur d'ondes bleue, mais perçue comme étant blanche par le système visuel.

Période bleue

L'efficacité de cet éclairage "bleu" repose sur l'activation de cellules particulières de la rétine qui contiennent de la mélanopsine, un pigment sensible à la lumière. Ces cellules photoréceptrices sont essentielles à la transmission de l'information lumineuse vers de nombreux centres du cerveau qui sont le siège de fonctions non-visuelles.

Grâce à des prélèvements salivaires hebdomadaires chez les sujets de l'étude, les chercheurs de l'Inserm ont constaté une augmentation de la sécrétion de mélatonine, une hormone essentielle au fonctionnement de l'horloge biologique, en période bleue. Ils ont également observé une augmentation du temps de sommeil, une meilleure réactivité et une plus grande motivation pendant les semaines "bleues". Par ailleurs, alors que le rythme circadien avait tendance à se décaler les semaines "blanches", aucune perturbation de rythme n'a été observée pendant les semaines "bleues". De plus, les effets ne disparaissent pas dans le temps.

Selon Claude Gronfier principal auteur de ce travail publié aujourd'hui dans la revue Plos One, ces résultats pourraient être transformés rapidement en applications pratiques dans des environnements de travail de luminosité faible comme les centrales thermiques et nucléaires ou les bureaux aveugles. Une idée lumineuse qui pourrait permettre de maintenir la santé et la sécurité des personnels.

Par Marie-Noelle Delaby

Source :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-un-nouvel-eclairage-sur-l-horloge-biologique-14039.asp?1=1#xtor=EPR-1000002224

Chronic Artificial Blue-Enriched White Light Is an Effective Countermeasure to Delayed Circadian Phase and Neurobehavioral Decrements, Najjar RP, Wolf L, Taillard J, Schlangen LJM, Salam A, et al. (2014). PLoS ONE 9(7): e102827. doi: 10.1371/journal.pone.0102827

31 juillet 2014

Virus Ebola. L'inquiétude grandit

L'inquiétude face à l'épidémie d'Ebola qui se propage en Afrique de l'Ouest a commencé à gagner le reste du monde, les autorités britanniques s'alarmant, hier, de cette « menace » tandis que Hong Kong annonçait de possibles mesures de quarantaine.

L'organisation Médecins sans frontières a averti que le virus, qui a fait plus de 670 morts en Afrique de l'Ouest depuis le début de l'année, était « hors de contrôle » et qu'il y avait un « réel risque de voir de nouveaux pays touchés ».

Cette épidémie s'est déclarée au début de l'année en Guinée avant de gagner le Liberia puis la Sierra Leone, trois pays voisins qui, au 23 juillet, totalisaient 1.201 cas, dont 672 mortels.

Source :

http://www.letelegramme.fr/monde/virus-ebola-l-inquietude-grandit-31-07-2014

28 juillet 2014

Naissance d'une île au Japon

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26 juillet 2014

La moitié des médicaments vendus sur internet sont des faux

Dose-medic

La moitié des médicaments vendus sur internet sont des faux et un tiers des médicaments achetés en voyage à l'étranger également. Le danger de cette pratique est illustré par la mort récente d'un Jurassien de 23 ans, "le premier cas avéré en Suisse", selon Ruth Mosimann, responsable du contrôle des médicaments illégaux chez Swissmedic.

On connaît les fausses marques de luxe, les fausses montres, on connaît moins les faux médicaments. Des contrefaçons que l'on peut facilement se procurer sur internet ou à l'étranger.

A l'heure des vacances d'été, les douaniers suisses et l'association "Stop Piracy", la plate-forme suisse contre les contrefaçons, mènent une campagne de sensibilisation à l'aéroport de Genève après Kloten à Pâques, des actions reconduites chaque année.

Près de 10% des médicaments sur la planète sont des faux, dont 30% en Asie et en Afrique: "Ces chiffres, donnés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), datent un peu, et ne sont donc plus tout à fait fiables", a précisé à l'ats Ruth Mosimann. Reste qu'il n'est pas étonnant que les douaniers les retrouvent au hasard des contrôles.

"Ce sont vraiment les médicaments 'lifestyle'", que l'on retrouve le plus souvent dans les circuits illégaux, a déclaré Jürg Herren, vice-président de "Stop Piracy" sur les ondes de la RTS récemment. Les amincisseurs, les stéroïdes, mais aussi le Cialis et le Viagra arrivent en haut de la liste.

"Une des contrebandes les plus dangereuses"

"Cette contrebande est l'une des plus dangereuses, avec celle des pièces détachées", a précisé à l'ats Lukas Lüthi, secrétaire central de "Stop Piracy". Une analyse confirmée par le douanier Christophe Darbellay, responsable du trafic marchandises à l'aéroport de Genève. "Swissmedic, l'institut suisse des produits thérapeutiques, a eu l'occasion d'analyser des médicaments que nous avions saisis. On a retrouvé par exemple des métaux lourds dans certains d'entre eux".

Mike, 23 ans, mort le 29 mai d'un arrêt cardiaque à Undervelier (JU), après s'être injecté de la testotérone et du Mastabol, achetés sur internet, est le "premier cas" avéré en Suisse, a précisé à l'ats la responsable de cette question chez Swissmedic. "Malgré les bruits qui courent, il n'y a jamais eu jusqu'ici de cas documenté en Suisse".

"La qualité des produits achetés ainsi n'est pas assurée. Et le risque de surconsommation, sans surveillance médicale, est élevé", a poursuivi Ruth Mosimann.

Source :

http://www.creapharma.ch/pharmanews-suisse.htm

25 juillet 2014

Il y a cent ans. Le dernier discours de Jean Jaurès

« Jamais, depuis quarante ans, l'Europe n'a été dans une situation plus tragique et plus menaçante », entonnait le tribun socialiste, il y a exactement cent ans.. 25 juillet 1914.

Dans un café populaire de Lyon, le socialiste Jean Jaurès, tribun hors pair, prononce ce qui sera son dernier discours public avant son assassinat. Ils sont plus de 2.000 à se presser dans un café du quartier populaire lyonnais de Vaise pour entendre le dirigeant socialiste. Jaurès est venu soutenir un candidat de la SFIO à une élection législative partielle.

Mais d'élection, il ne sera guère question dans ce meeting, alors que se multiplient les signes annonciateurs d'une guerre imminente. Et pour s'opposer à « la barbarie » qui menace, il réitère son appel à l'union du mouvement ouvrier. « Songez à ce que serait le désastre pour l'Europe : ce ne serait plus comme dans les Balkans une armée de 300.000 hommes, mais quatre, cinq et six armées de deux millions d'hommes. Quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie », lance-t-il, avec des accents prémonitoires.

Six jours plus tard, le 31 juillet, il est assassiné à Paris, rue Montmartre, par Raoul Villain, alors qu'il est en train de dîner près du siège de « l'Humanité », le journal qu'il a créé.

Le surlendemain, la Première Guerre mondiale éclate en un conflit sanglant qui durera quatre années.

Source :

http://www.letelegramme.fr/france/il-y-a-cent-ans-jean-jaures-prononcait-son-dernier-discours

23 juillet 2014

La justice allemande autorise la culture de cannabis à des fins médicales

La justice allemande a autorisé, mardi 22 juillet 2014, pour la première fois plusieurs patients à cultiver du cannabis à des fins thérapeutiques, pour peu qu'ils justifient leur requête au cas par cas.

Cinq patients souffrant de douleurs chroniques avaient déposé un recours contre le refus, par l'Institut fédéral du médicament (BfArM), de les autoriser à cultiver du cannabis pour se soigner. Aucun n'avait les moyens d'acheter cette drogue, non prise en charge par leur assurance-maladie.

Raisonnant dossier par dossier, les magistrats du tribunal administratif de Cologne (ouest) ont donné, mardi 22 juillet, raison à trois patients et débouté les deux autres. Pour les deux rejets, les magistrats ont déploré, dans le premier cas, que le patient ne puisse garantir qu'aucun tiers n'ait accès aux plants cultivés, et dans le deuxième cas, que le patient n'ait pas épuisé les alternatives thérapeutiques.

Le BfArM et les patients déboutés ont un mois pour faire appel devant la Cour administrative de Münster (ouest), dans un pays où l'usage du cannabis sans dérogation médicale demeure prohibé. L'instance suprême de recours, en cassation, est le Tribunal administratif fédéral.

La législation évolue dans de nombreux pays occidentaux sur l'usage thérapeutique de la marijuana, qui soulage notamment les patients souffrant de cancer, glaucome, du sida, de l'hépatite C ou de la maladie de Parkinson.

En juillet, l'Etat de New York est devenu le 23e État des États-Unis à légaliser l'emploi du cannabis à des fins médicales.

Par La rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP

Source :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-la-justice-allemande-autorise-la-culture-de-cannabis-a-des-fins-medicales

22 juillet 2014

Naissance exceptionnelle dans l'Indre de quatre petits Lémurs, espèce en danger

      

Quatre petites boules de poils agrippées à leurs mères font le bonheur de la réserve de la Haute-Touche dans l'Indre: ces lémurs couronnés représentent un quart de la reproduction annuelle mondiale en captivité de cette espèce en danger d'extinction.

"C'est un événement exceptionnel!", s'enthousiasme Régis Rabier, chef-soigneur du parc. Cette espèce, rare en parc zoologique mais aussi dans le monde, n'a donné naissance qu'à 17 petits en captivité cette année et majoritairement à un seul petit par portée, souligne le parc.

Pour l'heure, loin de se douter de l'évènement que constitue leur naissance début mai, les quatre petits restent solidement et placidement accrochés à leurs mères respectives, Tina et Irena, qui ont toutes deux mis au monde des jumeaux.

Dans les arbres de cette réserve de 150 hectares située au coeur de la Brenne et de ses étangs, les élégantes femelles ballotent au gré de leurs déplacements les petites boules de poil au pelage d'un gris plus pâle que le leur, enroulés autour de leur ventre.

Réalisée dans le cadre du programme européen d'élevage et de reproduction (EEP), cette reproduction a été entourée de beaucoup de précautions

Fragiles, les lémurs couronnés (Eulemur coronatus) qui adorent la chaleur et l'humidité, vivent dans des loges chauffées l'hiver. Leur présence ici rappelle au public qu'ils sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme animaux en danger d’extinction.

"C'est une espèce endémique de Madagascar. Ils vivent sur un tout petit territoire. Avec la présence humaine, leur milieu de vie se rétrécit constamment. Ils sont aussi victimes du braconnage", rappelle Barbara Blanc, vétérinaire du parc.

Les lémurs couronnés ont vu leur population régresser de 90% en 10 ans. Estimés entre 10.000 et 100.000 individus en 1994 dans leur milieu naturel, ces lémuriens n'étaient plus qu’entre 1.000 et 10.000 en 2004, assure la réserve de la Haute-Touche.

Aujourd’hui, en captivité, on ne dénombre que 94 individus dans 30 établissements zoologiques à travers le monde.

Source :

http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/1314475/naissance_exceptionnelle_dans_l_indre_de_quatre_petits_lemurs_espece_en_danger

22 juillet 2014

Mont-Saint-Michel


Le pont-passerelle remplaçant la digue-route reliant le continent et le Mont-Saint-Michel s'ouvre aujourd'hui aux piétons. Les navettes, elles, ne pourront l'emprunter qu'en octobre. De même, ce n'est qu'en avril 2015 que la merveille retrouvera son caractère insulaire. Et ses fréquentations records ?

Il faudra patienter jusqu'au printemps pour que le Mont-Saint-Michel retrouve un environnement, si ce n'est totalement naturel, en tout cas débarrassé d'obstacles entravant le chemin des grandes marées. Il reste 15 hectares à « nettoyer » ; en l'occurrence, enlever la digue-route et les parkings situés au pied du site.

Un beau spectacle

Ceci étant, dès cet été, on pourra avoir un aperçu du spectacle d'un mont intégralement entouré par la mer, durant trois jours en août et deux en septembre. L'élégante passerelle-pont en constituera un point d'observation privilégié. Dès à présent, les piétons disposent d'une voie d'approche particulièrement agréable, bénéficiant, sur les 11 mètres de large, de 4,50 m de cheminement dédié, en chêne. Les 6,50 m de voie centrale, eux, seront réservés au passage des navettes, maringotes à cheval et autres « montoises » (*) ainsi qu'aux véhicules de sécurité, de livraison et de service.

Reconquérir le public

Cette passerelle de 760 m de long, qui prolonge la nouvelle voie d'un kilomètre construite à terre, mène les visiteurs à 300 m de l'entrée du Mont-Saint-Michel, sur une esplanade de 25.000 ha en voie de construction. Va-t-elle conduire aussi le mont sur les chemins de la reconquête de son public ? Les nombreuses polémiques et multiples procès qui ont émaillé ce vaste chantier de « remise en eau » ont, de fait, quelque peu contribué à éroder la fréquentation de la huitième merveille du monde. En 2012, année de la mise en service du parking payant avec des navettes à 900 m à pied, les chiffres ont chuté de 2,7 à 2,2 millions de visiteurs. Mais, malgré un chantier toujours en cours, les choses se mettent peu à peu en place et le système de parking-navette semblant passer dans les moeurs, les chiffres s'affichent en progression depuis le début de l'année. « Nous devrions ainsi retrouver le chiffre de fréquentation moyenne de 2,5 millions de visiteurs assez rapidement », affirme-t-on au Syndicat mixte de la baie du Mont-Saint-Michel.

Commerce : remise en cause ?

À ce propos, le syndicat considère que cette nouvelle ère pour le mont constitue l'occasion pour les commerçants locaux de se remettre en cause pour coller aux nouvelles habitudes de consommation. Une récente enquête de la revue Capital a ainsi mis en évidence « d'importants dérapages » au niveau des tarifs pratiqués au mont, pour des prestations qualifiées de « médiocres », ce qui ne serait pas sans impact sur la baisse de fréquentation. Un meilleur rapport qualité-prix serait ainsi indispensable pour attirer une clientèle qui ne demande qu'à revenir visiter et admirer, d'un regard nouveau, un mont entouré par les flots. Indispensable aussi pour faire venir de nouveaux visiteurs, notamment les étrangers. Une clientèle qui représente aujourd'hui 30 % des visiteurs et vers laquelle la « communication » va être accentuée. Car, explique-t-on au Syndicat mixte, « c'est un public important, hors saison. Et c'est intéressant pour lisser la fréquentation ». En attendant, place au show : le mont est prêt à se laisser caresser par les flots, loin des querelles des humains.

* Navettes affectées au transport des salariés qui travaillent sur le Mont.

Source :

http://www.letelegramme.fr/france/mont-saint-michel-un-pas-decisif-22-07-2014

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