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26 juillet 2014

La moitié des médicaments vendus sur internet sont des faux

Dose-medic

La moitié des médicaments vendus sur internet sont des faux et un tiers des médicaments achetés en voyage à l'étranger également. Le danger de cette pratique est illustré par la mort récente d'un Jurassien de 23 ans, "le premier cas avéré en Suisse", selon Ruth Mosimann, responsable du contrôle des médicaments illégaux chez Swissmedic.

On connaît les fausses marques de luxe, les fausses montres, on connaît moins les faux médicaments. Des contrefaçons que l'on peut facilement se procurer sur internet ou à l'étranger.

A l'heure des vacances d'été, les douaniers suisses et l'association "Stop Piracy", la plate-forme suisse contre les contrefaçons, mènent une campagne de sensibilisation à l'aéroport de Genève après Kloten à Pâques, des actions reconduites chaque année.

Près de 10% des médicaments sur la planète sont des faux, dont 30% en Asie et en Afrique: "Ces chiffres, donnés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), datent un peu, et ne sont donc plus tout à fait fiables", a précisé à l'ats Ruth Mosimann. Reste qu'il n'est pas étonnant que les douaniers les retrouvent au hasard des contrôles.

"Ce sont vraiment les médicaments 'lifestyle'", que l'on retrouve le plus souvent dans les circuits illégaux, a déclaré Jürg Herren, vice-président de "Stop Piracy" sur les ondes de la RTS récemment. Les amincisseurs, les stéroïdes, mais aussi le Cialis et le Viagra arrivent en haut de la liste.

"Une des contrebandes les plus dangereuses"

"Cette contrebande est l'une des plus dangereuses, avec celle des pièces détachées", a précisé à l'ats Lukas Lüthi, secrétaire central de "Stop Piracy". Une analyse confirmée par le douanier Christophe Darbellay, responsable du trafic marchandises à l'aéroport de Genève. "Swissmedic, l'institut suisse des produits thérapeutiques, a eu l'occasion d'analyser des médicaments que nous avions saisis. On a retrouvé par exemple des métaux lourds dans certains d'entre eux".

Mike, 23 ans, mort le 29 mai d'un arrêt cardiaque à Undervelier (JU), après s'être injecté de la testotérone et du Mastabol, achetés sur internet, est le "premier cas" avéré en Suisse, a précisé à l'ats la responsable de cette question chez Swissmedic. "Malgré les bruits qui courent, il n'y a jamais eu jusqu'ici de cas documenté en Suisse".

"La qualité des produits achetés ainsi n'est pas assurée. Et le risque de surconsommation, sans surveillance médicale, est élevé", a poursuivi Ruth Mosimann.

Source :

http://www.creapharma.ch/pharmanews-suisse.htm

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