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23 juin 2014

Esperanto

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Via Facebook, Simone H.

 

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23 juin 2014

Dengue, chikungunya : le moustique tigre gagne du terrain en France

Après avoir touché les départements et collectivités d'Outre-Mer, l'épidémie de dengue et de chikungunya menace désormais aussi la métropole. L'Institut de veille sanitaire (InVS) alerte sur la multiplication des "cas importés" de ces maladies, et sur le risque de propagation de l'épidémie dans l'Hexagone. Dix-huit départements du sud de la France sont en alerte rouge concernant le moustique tigre. 

Le moustique tigre est désormais présent dans 18 départements français.

 Le moustique tigre (aedes albopictus), originaire d'Asie du Sud-Est, constitue le principal vecteur de transmission de ces maladies tropicales. Dans les Alpes Maritimes, l'Agence Régionale de Santé (ARS) a mis en place un plan de surveillance estival depuis 2007, pour lutter contre la prolifération du moustique.

Très présent dans les zones urbaines, cet insecte est surnommé "moustique tigre" pour ses rayures blanches et son agressivité. Pour nourrir sa progéniture, la femelle pique principalement au lever du jour et au crépuscule. Les gîtes de ponte se trouvent dans les points d'eau stagnants.

Originaire de l'Asie du Sud-Est, le moustique tigre est arrivé en France en 2004 et a rapidement colonisé la côte méditerranéenne. Il peut rayonner jusqu'à 100 mètres autour du lieu de ponte. Sans action commune, il est donc impossible de l'éradiquer. 

Le moustique tigre est un vecteur de transmission de la dengue et du chikungunya, maladies contactées dans les zones tropicales. Quand une personne rentre de voyage, infectée par l'une de ces maladies, elle peut se faire piquer par un moustique tigre et contaminer d'autres personnes. Les contaminations restent cependant rares pour le moment. En 2013, un seul cas de dengue autochtone a été recensé.

En 2007, les autorités sanitaires des Alpes-Maritimes ont mis en place un plan de surveillance pour éviter tout risque d'épidémie.

Si vous reconnaissez un moustique tigre dans votre environnement, vous pouvez le signaler sur le site Internet Vigilance-moustiques.com. Ce site officiel, ouvert à la demande du ministère de la Santé, permet également de s'informer sur cet insecte.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr

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Source :

http://www.allodocteurs.fr/

23 juin 2014

La Grotte Chauvet : 39e site français classé au patrimoine mondial de l'Unesco

Le Comité de l'Unesco relève "la qualité artistique" de ces peintures. L'annonce a été faite dimanche à Doha

"C'est une pépite planétaire cette grotte, on le savait, mais là, l'inscription, c'est une reconnaissance de son niveau planétaire". C'est Marie Bardisa, la conservatrice qui s'exclame dimanche 22 juin après l'annonce à Doha par le comité de l'Unesco de l'inscription de Grotte Chauvet au patrimoine mondial.

"Témoignage unique et exceptionnellement bien préservé"

La Grotte ornée du Pont d'Arc, dite grotte Chauvet-Pont d'Arc en Ardèche, située 25 mètres sous terre sur un plateau calcaire est "un témoignage unique et exceptionnellement bien préservé", souligne la décision du Comité. Restée fermée pendant 23 000 ans après un éboulement de rochers, redécouverte le 18 décembre 1994 par trois spéléologues, Jean-Marie Chauvet, Christian Hillaire et Eliette Brune, elle contient plus de mille dessins du paléolithique supérieur, il y a 36 000 ans.

Ces dessins sur la roche, œuvre d'hommes et de femmes de culture aurignacienne, comprennent un bestiaire riche de 435 représentations montrant 14 espèces : ours, rhinocéros laineux, lion, lionne, panthère, bisons... Les murs révèlent aussi une dizaine de mains en négatif et en positif, des représentations de sexes féminins et, tout au fond de la grotte, le dessin, exceptionnel, du bas du corps d'une femme à côté d'un bison.

D'autres sites sont classés ce week-end par les experts de l'Unesco à Doha : la ville historique de Jeddah (Arabie saoudite), l'usine Van Nelle à Rotterdam (Pays-Bas), la filature de soie de Tomioka à Gunma (Japon) et les Chemins des Incas, un chef-d'œuvre d'ingénierie préhispanique qui traverse de part en part l'Amérique du Sud.

CECILE LARONCE et BERNARD LASSAUGE - FRANCE 3

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Source :

http://www.francetvinfo.fr/monde/video-la-grotte-chauvet

22 juin 2014

Eruption volcanique piton de la fournaise 21 juin 2014

 

Vidéo mise en ligne par,

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https://www.youtube.com/

22 juin 2014

L'écotaxe va être remplacée par un "péage de transit poids lourds", annonce Matignon

Le cabinet du Premier ministre a confirmé les informations de "Ouest-France". Le nouveau dispositif doit entrer en vigueur d'ici le 1er janvier 2015.

Un nouveau portique écotaxe a été incendié, le 5 juin 2014 à Jugon-les-Lacs, dans les Côtes d'Armor.  (MAXPPP) Par

Ségolène Royal voulait une remise à plat de l'écotaxe et c'est chose faite. Le dispositif va être remplacé par un "péage de transit poids lourds", annonce Matignon, dimanche 22 juin, confirmant une information du quotidien régional Ouest France. Selon le journal, il devrait concerner les camions de plus de 3,5 tonnes et un total de 4 000 km de routes contre les 15 000 prévus initialement.

Dans l'Ouest, où la fronde des Bonnets rouges avait conduit le gouvernement à suspendre l'écotaxe à l'automne dernier, seul l'axe Saint-Lô/Nantes via Rennes sera concerné par le nouveau péage, précise le journal qui cite des sources au ministère de l'Ecologie et publie une carte du nouveau dispositif.

Entrée en vigueur le 1er janvier 2015

Selon Ouest-France, le système retient les axes de grand transit enregistrant un trafic "supérieur à 2 500 poids lourds par jour". Il épargne ainsi les trajets courts ainsi que la Bretagne à l'ouest de Rennes. "Cela correspond aux grands itinéraires traversant le pays sans péage et à des axes parallèles aux autoroutes payantes comme la RN4 entre Paris et l'Est de la France et la RN10 entre Bordeaux et Poitiers", précise une source au ministère de l'écologie, citée par le quotidien.

Le barème repose sur un taux moyen, modulable, de 13 centimes d'euro par km. "Les camions devront être équipés d'un GPS qui calculera le nombre de km parcourus et facturera en conséquence", précise le quotidien. Les véhicules et le matériel agricole tout comme les véhicules dédiés à la collecte du lait seront, eux, exonérés du péage. 

Trois mois de rodage technique sont prévus avant l'entrée en vigueur du nouveau dispositif, prévu le 1er janvier 2015, indique Ouest-France.

Par

 

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Source :

http://www.francetvinfo.fr/economie/transports/ecotaxe

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22 juin 2014

Les Français ne bougent pas assez !

Selon une étude publiée aujourd’hui, 75 % des Français n’effectuent pas le quota de sport quotidien recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour être en bonne santé, soit 10 000 pas par jour (ce qui correspond à environ 1 heure et demie de marche).

En moyenne, nous n’en faisons que 7 000. 

DVERTISEMENT

Premier constat de l’étude, la part des Français dit « sédentaires » est en augmentation tandis que celle des Français actifs voire très actifs est en chute libre : 1 Français sur 2 ne pratiquerait aucun sport ou activité physique régulière.

L’étude montre également que les activités physiques préférées des Français sont celles qui nécessitent le moins d’investissement personnel et financier. En effet, les sports collectifs ne sont pratiqués que part 5 % de Français et ceux de combat par 2 %.

Les 25-34 ans restent néanmoins les plus actifs avec en moyenne 8 714 pas effectués chaque jour.


La parité n’est pas tout à fait exacte entre les hommes et les femmes puisque seulement 46 % de ces dernières pratiquent une activité physique contre 54 % des hommes.


On notera également que le nombre moyen de pas par jour diminue avec l’augmentation du poids corporel. Les Français avec un IMC (Indice de Masse Corporel) « normal » effectuent en moyenne 8 511 pas par jour tandis que ceux en « surpoids » en effectuent 8 486 et les personnes « obèses » seulement 6 558.

Manque de temps ? De moyen ? Ou tout simplement de motivation ?


La première raison à avoir été citée est celle des horaires de travail (40 %), la deuxième dénonce le manque ou l’absence d’offre d’équipements (36 %), et enfin la troisième est celle du manque de motivation (17 %).


Le manque de temps arrive également en tête dans le contexte privé (29 %), le manque de motivation remonte en deuxième position (24 %), et le coût financier termine en troisième position (14 %).


Enfin, l’étude révèle également une variation du temps consacré au sport selon le milieu socio-professionnel. Les classes supérieures font généralement plus de sport que les classes moyennes.

Pourtant, il n’est pas nécessaire d'être inscrit dans un club sportif pour bouger !

Des solutions très simples sont accessibles à tous, et à toute heure : marcher le plus souvent possible, abandonner le « réflexe voiture » pour les petits déplacements, se déplacer plus souvent à vélo, …


Il ne reste plus qu’à espérer que ce type d’étude aidera à prendre conscience de l’impact du manque d’activité physique sur la santé et l’espérance de vie et incitera à modifier les habitudes.


Et n’oublions pas que nos habitudes touchent aussi nos enfants, et deviendront les leurs …

21 juin 2014

Sarkozy veut "tout changer"

Au lendemain de la garde à vue de Jerôme Lavrilleux, qui a confirmé aux enquêteurs l'existence d'un système de fausses factures pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, le Figaro Magazine révèle les dernières confidences de l'ancien président de la République à ses nombreux visiteurs, qui confirment le retour imminent en politique de Nicolas Sarkozy.

Après les tribunes publiées avant les européennes et les municipales, voici donc une nouvelle carte postale - envoyée cette fois-ci en recommandé : un nouveau caillou sur le chemin du retour en politique de l'ancien président de la République.

Cerné par différentes affaires, et notamment celle concernant le financement de sa dernière campagne, Nicolas Sarkozy attaque, dans le Figaro Magazine - il pense que c'est la meilleure défense. Alors il distille des confidences, et il raconte à ses visiteurs qu'il faut tout changer, réinventer le modèle démocratique français ; il pense aussi que le clivage droite-gauche c'est fini, et chercherait le fil d'Ariane d'une prochaine campagne.

Nicolas Sarkozy veut dépasser la simple problématique de la présidence de l'UMP mais il y sera confronté, forcément : le congrès prévu à l'automne l'oblige à accélérer le rythme. Il est encore dans le temps de la réflexion répètent ses proches, mais s'il décidait d'en redevenir le président en se présentant devant les militants, se serait-il dit en privé, pour le rebâtir, le repenser et même redéfinir son corpus idéologique ?

Nicolas Sarkozy sait que son retour n'est pas vu qu'avec bienveillance au sein de sa propre formation politique. C'est pour ça aussi qu'il veut jouer avec l'opinion publique. Un sondage publié dans le Figaro Magazine vient confirmer que l'ancien président a toujours la cote auprès des sympathisants de l'UMP. A 54% c'est leur candidat préféré pour la prochaine présidentielle, loin devant Alain Juppé et ses 22%.

par Julien Langlet

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Source :

http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/sarkozy-veut-tout-changer-506969

 

 

21 juin 2014

Fin de vie. Une décision qui fera date

Le rapporteur public du Conseil d'État s'est positionné, hier, contre la poursuite du traitement qui maintient en vie Vincent Lambert, ce tétraplégique en état végétatif chronique depuis six ans. La Haute juridiction se prononcera mardi sur ce cas douloureux qui déchire une famille et relance, tant chez les politiques, que dans le corps médical et dans l'opinion publique, le débat sensible sur le droit à mourir et l'euthanasie.

1. Le sort de Vincent Lambert sera scellé mardi. Le rapporteur public, Rémi Keller, a recommandé l'annulation de la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, lequel s'était déclaré pour le maintien en vie de Vincent Lambert après que le CHU de Reims, où il est hospitalisé, avait décidé d'arrêter de l'alimenter et de l'hydrater artificiellement. Les avis du rapporteur sont généralement suivis par le Conseil d'État. Celui-ci a mis sa décision en délibéré et la rendra publique mardi à 16 h.

2. Un « maintien artificiel ». Rémi Keller a rappelé que, d'après une expertise médicale de trois médecins, réclamée par le Conseil d'État, en février, Vincent Lambert était « en état végétatif totalement inconscient ». « L'alimentation et l'hydratation prodiguées n'ont d'autres effets que de le maintenir artificiellement emmuré dans son état », a-t-il affirmé. De plus, Vincent Lambert avait, selon son épouse et un de ses frères, « exprimé à plusieurs reprises son souhait de ne pas être maintenu dans un état de dépendance, si cela devait lui arriver un jour ».

3. Pas de droit de véto de la famille. Les membres de la famille de cet homme de 39 ans, cloué sur son lit d'hôpital depuis un accident de la route, en 2008, sont en désaccord. Ses parents, catholiques traditionalistes, ainsi qu'un frère et une soeur, souhaitent qu'il soit maintenu en vie tandis que son épouse Rachel, son neveu François, six autres frères et soeurs et le corps médical défendent l'arrêt des soins. Mais, pour le rapporteur public, ce n'est pas à la famille de décider. « Si vous deviez interdire un arrêt de traitement au seul titre que des membres de la famille s'y opposent, vous leur donneriez un droit de veto que le législateur n'a pas voulu leur apporter », a-t-il estimé alors qu'après plusieurs mois de réflexion, le CHU de Reims avait décidé, début 2014, d'entamer un protocole de fin de vie et que, sur les six médecins consultés, seul celui proposé par les parents avait plaidé un maintien en vie.

4. « Une possibilité d'euthanasie » « Nous sommes aujourd'hui dans la situation où un rapporteur public souhaite créer, dans le droit français, une possibilité d'euthanasie », a estimé Me Jean Paillot, avocat des parents. Faux, répond le député Jean Leonetti, pour qui le débat autour du cas de Vincent Lambert « n'a rien à voir avec celui relatif à l'euthanasie mais concerne la condamnation de « l'obstination déraisonnable en matière médicale », définie dans la loi sur la fin de vie qui porte son nom. Vincent Lambert « dort, se réveille, ouvre les yeux, sourit, pleure, suit du regard », a insisté devant le Conseil Me Claire Le Bret-Desaché, autre avocate des parents, alors que pour le neveu de l'intéressé, « tout tend vers l'arrêt du traitement »

5.
Du cas particulier au cas général. Son avocate, Me Madeleine Munier-Apaire, a souligné que la décision de l'institution devait rester « unique et singulière ». « Elle ne doit être que pour Vincent », a-t-elle affirmé. Me Paillot affirme le contraire : « La décision peut concerner l'ensemble des Français. Elle sera extrêmement importante ». Le médecin de Vincent Lambert, le docteur Éric Kariger, souhaite, quant à lui, que cette décision soit « suffisamment explicite pour que cela apporte une réponse claire à tous les patients qui sont ou seront dans la même situation ».

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Source :

http://www.letelegramme.fr/france/fin-de-vie-une-decision-qui-fera-date-21-06-2014-10221987.php?xtor=EPR-3-[quotidien]-20140621-[detailarticle]

 

20 juin 2014

Les origines des Néandertaliens datent d'au moins 430.000 ans

Représentation d'un homme de Néandertal au Musée national de la préshistoire de Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, le 2 juillet 2008.

 

Jusqu'alors, on évaluait à 330.000 ans les origines de ces hominidés…

Les origines de l'homme de Néandertal remontent à au moins 430.000 ans selon certains traits de ces cousins éteints de l'homme moderne trouvés sur des crânes découverts en Espagne qui apportent un nouvel éclairage sur l'évolution des hominidés.

«Ce sont sans aucun doute les traits morphologiques de Néandertaliens les plus anciens trouvés à ce jour», a souligné lors d'une conférence de presse téléphonique Juan-Luis Arsuaga, professeur de paléontologie à l'université Complutense de Madrid, principal auteur de ces travaux publiés jeudi dans la revue américaine Science.

Les précédentes recherches dataient l'émergence de l'homme de Néandertal quelque 100.000 ans plus tard.

Objet de controverses

Selon ces chercheurs, cette découverte permet aussi d'affirmer que le plus récent ancêtre commun de l'homme moderne et des Néandertaliens est antérieur à 430.000 ans.

Cette étude a été effectuée sur dix-sept crânes partiels ou presque complets excavés du célèbre site préhistorique de la Sima de Los Huesos près de Burgos dans le Nord de l'Espagne.

«Avec ces crânes, il a été possible de déterminer pour la première fois des caractéristiques morphologiques crâniennes d'un groupe d'hominidés qui vivaient en Europe au Pléistocène moyen» soit entre 400 et 500.000 ans dans le passé, souligne Ignacio Martinez, un paléontologue de l'Université d'Alcalá (Espagne), un des co-auteurs.

Durant cette époque clé et objet de controverses scientifiques, des hominidés primitifs se sont séparés des autres groupes qui vivaient en Afrique ou en Asie de l'Est pour venir s'établir en Eurasie où les caractéristiques qui allaient définir la lignée néandertalienne sont apparues, expliquent ces scientifiques.

Plusieurs centaines de milliers d'années plus tard, l'homme moderne, venu d'Afrique, s'est à son tour installé en Eurasie coexistant avec les Néandertaliens avec qui il y a eu des croisements limités. Ces derniers ont disparu il y a environ 28.000 ans.

Des dents utilisées comme une troisième main

Les crânes étudiés par ces chercheurs présentent des traits néandertaliens seulement sur la face et les dents. La boîte crânienne présente des traits correspondants à des hominidés plus primitifs.

«Ces caractéristiques morphologiques, nous laissent penser que les occupants de la Sima appartenaient au clade de Néandertal même s'ils n'étaient pas forcément les ancêtres directs des Néandertaliens classiques», souligne le professeur Arsuaga.

«Ils appartenaient à une lignée européenne précoce qui a ensuite inclu les Néandertaliens», ajoute-t-il.

Le point le plus important est le fait qu'un grand nombre de traits néandertaliens observés sur ces crânes manifestaient des activités de mastication, notamment les incisives qui présentent une forte usure.

«C'est comme si ces dents avaient été utilisées comme une troisième main ce qui est typique des Néandertaliens», souligne le professeur Arsuaga.

Ces scientifiques estiment que l'évolution de la face a été la première étape dans l'évolution de l'homme de Néandertal qui n'a pas évolué de manière linéaire mais à différents moments.

Site exploité depuis trente ans

«Durant des décennies, la nature du processus évolutif qui a donné naissance aux Néandertaliens a fait l'objet d'un débat et une question importante était de savoir si ce processus a concerné l'ensemble du crâne dès le début ou si différentes parties du crâne ont évolué séparément au cours du temps», explique Ignacio Martinez.

Ces chercheurs ont aussi constaté combien les individus de la grotte de Sima étaient similaires. Les autres fossiles de la même période géologique sont différents et ne correspondent pas aux caractéristiques morphologiques des occupants de la Sima. Cela signifie, selon les auteurs, qu'il existait une grande diversité entre les populations d'hominidés dans cette période de la préhistoire.

Il apparaît ainsi que plus d'une lignée de ces groupes ont coexisté en Europe il y a plus de 400.000 ans et que celle représentée sur le site de la Sima était plus proche des Néandertaliens.

Le site de la Sima est exploité depuis 1984. Depuis 30 ans, près de 7.000 fossiles humains correspondant à toutes les parties du squelette d'au-moins 28 individus ont été mis au jour.

PIERRE ANDRIEU / AFP

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Source :

http://www.20minutes.fr/sciences/1406290-20140619-origines-neandertaliens-datent-moins-430000-ans#xtor=EPR-182-[welcomemedia]--[article_sciences]--

20 juin 2014

Santé. Les antibiotiques en élevage dans le collimateur

Dans un rapport publié ce vendredi 20 juin, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) préconise l'arrêt des traitements antibiotiques préventifs dans les élevages.

Pourquoi un rapport sur les antibiotiques en élevage? 

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) publie ce vendredi 20 juin un rapport sur l'utilisation des antibiotiques dans les élevages et sur les risques d'émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques. Elle a constitué un groupe de travail composé d'experts pour plancher sur ce sujet de santé publique, jugé prioritaire par le ministère de l'Agriculture. Le ministère de l'Agriculture a mis sur pied le plan national Ecoantibio qui a pour objectif, sur la période 2012-2017, de réduire de 25% l'usage des antibiotiques en médecine vétérinaire « pour préserver durablement l'efficacité de l'arsenal thérapeutique » pour la santé animale et la santé humaine. 

Comment apparaissent les souches de bactéries résistantes aux antibiotiques?

La sélection et le développement de résistances bactériennes concernent deux populations de bactéries: d'une part, les bactéries pathogènes pour les animaux, d'autre part, les bactéries de la flore commensale (ensemble des bactéries, naturellement présentes dans un organisme, notamment dans le tube digestif) des animaux traités. Ces bactéries résistantes, ou des morceaux de leur ADN, explique l'Anses, « sont susceptibles d'être disséminés dans l'environnement des animaux, voire transmis à l'homme par contact direct ou indirect, ou via certaines denrées d'origine animale ». Il est donc préférable, insiste l'Anses, "de privilégier des antibiotiques à spectre étroit", ciblé sur la bactérie à l'origine de l'infection.

Quelles sont les recommandations de l'Anses?

L'Anses recommande de mettre sous surveillance l'usage des antibiotiques par espèce animale et par type de production. Elle préconise une traçabilité de toutes les prescriptions et délivrances des médicaments anti-infectieux pour établir un tableau de bord de l'utilisation d'antibiotiques au niveau de chaque élevage. Elle souhaite un suivi vétérinaire renforcé et régulier des élevages ayant une forte utilisation d'antibiotiques. Les experts du groupe de travail font ressortir unanimement « la nécessité d'abandonner l'usage des antibiotiques en prévention », immédiatement pour certaines filières, avec un certain délai pour d'autres, dépourvues de solutions alternatives. Ils soulignent « l'importance de rechercher sans tarder des solutions de remplacement, notamment la vaccination ». Ils encouragent la mise au point de détecteurs précoces d'un animal malade. La prescription des céphalosporines de dernières générations et les fluoroquinolones, familles d'antibiotiques dites d'importance critique, doit être autant que possible réservé à la médecine humaine.

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