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23 juillet 2015

Poitou-Charentes : le premier cimetière 100% écologique

Poitou-Charentes : le premier cimetière 100% écologique
Marc Thébault, premier adjoint, Ève-Marie Ferrer et Karl Gilbert au cimetière de Souché.
©PHOTO p.c

Le tout premier cimetière « écologique » de France s’inspire des pays du Nord. Ici, il n’y a ni caveaux, ni pierres tombales, ni fleurs en plastique : que du naturel.

Une légère brise fait danser les branches des érables, des frênes et du grand tilleul. Les herbes hautes mouchetées d'orchidées sauvages ondulent. Un merle chante dans la haie. Un écureuil vient pointer le bout de son museau. Tout n'est que calme, sérénité, invitation à la promenade.

« Et ce doit être un lieu de vie, c'est pourquoi nous avons installé des nichoirs et des hôtels à insectes », explique Ève-Marie Ferrer. Avec Dominique Bodin, aujourd'hui à la retraite, elle a réalisé là le premier cimetière naturel - ou écologique - de France.

Sans tombes en marbre ou granit venu d'Asie, sans caveaux, sans ornements funéraires en plastique ou en métal, juste un petit carré de calcaire local pour indiquer où se trouve l'urne ou la dépouille du défunt.

Un cercueil biodégradable

« La famille signe une charte. Elle s'engage à ce que les derniers vêtements du défunt soient en fibres naturelles, son urne ou cercueil en bois, osier ou carton biodégradable sans poignées, à ne pas apporter de fleurs artificielles », poursuit la jeune employée de la Ville de Niort. Inauguré il y a dix-huit mois, le cimetière de Souché a reçu le Grand Prix des collectivités locales en juin dernier.

Véritable révolution dans les rites funéraires occidentaux, il s'appuie sur quelques modèles scandinaves et britanniques. « Nos cimetières traditionnels sont minéralisés et très gourmands en pesticides. Parce que les familles supportent mal de voir des herbes folles. Ici, nous avons voulu répondre aux autres, ceux qui souhaitent ne pas laisser d'empreinte écologique et que le lieu où ils reposent soit en harmonie totale avec la nature. »

Les concessions sont au même prix que dans les onze autres cimetières de la ville, mais les frais d'inhumation bien moindres. Pas de pierres tombales, pas de couronnes, etc. À l'entrée, gravée sur une plaque, une phrase de Gilles Clément, paysagiste et écrivain engagé dans l'écologie : « Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l'éternité. » L'esprit du lieu. En dix-huit mois, quinze familles ont déjà choisi de confier la dépouille ou les cendres de leur défunt à Souché.

Nouveau marché funéraire

« Le premier avait été inhumé traditionnellement, juste à côté. Quand nous avons ouvert le cimetière naturel, sa veuve l'a fait exhumer pour qu'il soit enterré là. “C'est ce qu'il aurait voulu”, nous a-t-elle dit. » Ève-Marie Ferrer espère que la Ville pourra acquérir le terrain voisin pour agrandir l'espace paysager. « L'idéal, c'est d'en faire, comme dans les pays du Nord, un lieu où l'on vient se balader sans tristesse. »

Au centre, une vieille meule qui fait office de banc circulaire. C'est là qu'on peut disperser des cendres. Les cendres de qui ? De celui dont le nom est gravé sur une des feuilles de l'arbre de vie symbolisé dans une sculpture réalisée sur place par le jeune plasticien Karl Gilbert. La mémoire n'a pas forcément besoin de tout un empilage de pierres lustrées pour fonctionner.

Comme Souché est le premier site en France à proposer ce service, les entreprises funéraires n'ont pas encore manifesté leur inquiétude. Mais si, demain, d'autres villes suivaient l'exemple de Niort, les croque-morts et marbriers pourraient bien faire grise mine. « La législation fait que nous ne pouvons accepter que les demandes des gens qui vivent à Niort ou qui y ont de la famille, mais nous avons des appels de partout en France de personnes qui souhaiteraient une concession ici, pour eux ou leur famille. Notamment de la région parisienne. » Le Père-Lachaise n'est plus le must de la dernière demeure.

par

Source : http://www.sudouest.fr/2015/07/21/le-premier-cimetiere-100-ecologique-2053883-956.php

Fabrice CHARDON, art-thérapeute, souligne l’impact multibénéfique de l’art-thérapie sur les patients touchés par le cancer.

Quelle est la définition générale de l’art thérapie ?
L’art thérapie, c’est l’exploitation du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire. C’est l’école d’art thérapie de Tours qui a donné cette 1ère définition et qui l’a défendue : le principe de l’art thérapie ne sera pas forcément de guérir, mais de donner envie de guérir.

Quelle est votre formation personnelle, votre parcours, votre pratique ?
Mon parcours personnel est un peu atypique puisqu’il a commencé par des études de médecine, à la base, parallèlement des études musicales et à un moment, la rencontre avec une personne, un patient, à l’époque où je faisais des études de cancérologie. Il m’a entendu répéter un morceau pour une médaille au conservatoire de Grenoble et il m’a dit « c’est peut-être comme ça qu’il faut soigner vos patients dans ce service ». Nous étions en 2000, et à partir de là, mon parcours s‘est mis en place avec un diplôme d’art thérapie à la fac de Tours, qui était le premier du genre porté par une faculté de médecine, en lien avec l’AFRATAPEM (le partenariat s’est mis en place dans les années 80). Puis j’ai mené une thèse de psychologie

Etre art thérapeute, est-ce être d’abord artiste, ou d’abord soignant ?
Un peu les deux ! Mettre une priorité sur l’un ou l’autre, ça risque d’être un peu compliqué. Quoi qu’il en soit, pour l’AFRATAPEM, on est d’abord une personne qui possède des capacités techniques artistiques, avant de pouvoir rentrer en formation. C’est à dire que la sélection se fera essentiellement sur les capacités techniques, et peu importe la dominante artistique, que ce soit le théâtre, la calligraphie, les arts plastiques, la musique, le dessin, la peinture, la photo…. On va donc utiliser les capacités techniques de la personne, et lui donner d’autres fondements théoriques (psychologie, neuro-psycho, physio, philosophie de l’art, etc.) pour devenir un bon thérapeute.

Peut-on considérer l’art thérapie comme un soin de support ?
Officiellement oui. Elle a été inscrite comme telle, entre autres par le Pr Colombat, hématologue, au CHU de Tours, qui a dans son service 2 arts thérapeutes diplômés de la faculté de Tours. Donc elle est reconnue par la haute autorité de santé et par l’agence régionale de santé (spécifiquement en cancérologie, et pas forcément pour l’instant auprès d’autres disciplines ou pathologies chroniques).

Est-ce que votre action est reconnue par l’institution médicale et la cancérologie en particulier ?
L’action est reconnue : l’état a légiféré, il a reconnu l’Ecole d’Art Thérapie de Tours depuis 2012, comme étant une spécialité paramédicale avec une certification professionnelle de niveau II.

La prise en charge en art thérapie, se fait-elle de manière individuelle ou en groupe ?
Tout dépend de l’objectif thérapeutique qui est fixé. Vous pouvez avoir des prises en charge individuelles, en fonction d’un certain type de pathologie, d’un objectif particulier à atteindre. Et parfois l’institution, soit va imposer pour des raisons d’organisation des prises en charge collectives, soit l’accompagnement peut se faire de manière collective par l’intermédiaire d’une stratégie thérapeutique tout à fait définie. Quoi qu’il en sein, au sein de l’école, l’AFRAPATEM travaille sur les deux possibilités, à la fois individuelles et à la fois collectives.

Comment peut-on pratiquer une activité artistique quand on est au fond du trou et qu’on n’a plus goût à rien ?
Vous touchez là les fondements même de l’art thérapie moderne telle qu’elle est définie par l’AFRATAPEM : nous allons faire la différence entre ce qui sera de l’objectif sanitaire et de l’objectif existentiel. L’objectif sanitaire va travailler sur des objectifs thérapeutiques tels qu’ils auront été définis par l’équipe pluridisciplinaire, puisque l’art thérapie est prescrite par l’intermédiaire de l’équipe paramédicale et médicale. Et le principe de l’art thérapeute va être de travailler sur ce qu’on appelle « les objectifs existentiels ». Je vais vous en donner 3 qui vont sans doute vous permettre d’appréhender leschoses différemment : la notion d’espoir, la fierté et la sympathie. La sympathie est cette capacité à pouvoir vibrer avec les autres, à ressentir dans un 1er temps. Donc même au fond du trou, le principe de l’art thérapeute va être de faire en sorte que le patient ressente corporellement un frisson par exemple, parce que la musique est belle, parce que la peinture est belle, et donc on va travailler sur ce ressenti esthétique. Même au fond du trou les capacités sensorielles continuent de fonctionner, donc on va aller le chercher par cet intermédiaire-là.

Que pensez-vous des ateliers d’écriture pour les personnes malades ?
Il ne faut pas tomber dans l’interprétation du texte, mais avoir pour objectif la beauté globale du texte, la manière dont il est écrit, en travaillant sur la technique (le nombre de pieds, les rimes…). Peu importe ce qu’il y a à l’intérieur, ce qui compte, c’est la manière dont le texte va nous toucher, et non pas comment on va l’interpréter.

Que peut apporter la pratique de la musique au malade ?
La pratique de la musique permet un ressenti corporel positif (on va travailler sur l’écoute, la contemplation, etc.), puis cela va permettre au patient de structurer son corps et d’avoir une poussée corporelle (il va par exemple vouloir monter le son, ou choisir la musique), ça va aussi lui permettre de s’engager dans une activité de chant par exemple (on va travailler sur la respiration). Certains choisissent de s’engager dans une pratique instrumentale (par l’intermédiaire de petites percussions ou de petits instruments). Les effets thérapeutiques sont incontestables d’un point de vue anxiolytique, antalgique, ca va améliorer la qualité du sommeil, et ça va lui permettre aussi de montrer à ses proches qu’il est capable encore de faire des choses.

Que pensez-vous des thérapies par le chant pour les personnes malades ?
Elles peuvent être appropriées à un certain nombre de pathologies. Là encore si on reste sur une activité d’art thérapie moderne telle qu’elle est définie par l’AFRATAPEM, l’activité chant permettra de travailler sur le souffle, sur des capacités respiratoires. Le patient peut ainsi appréhender un répertoire qu’il ne connaît peut-être pas, découvrir d’autres sensations au niveau corporel, mais sans avoir à interpréter du contenu.

Une activité artistique diminue le mal-être d’une personne en agissant sur son esprit, mais comment peut-elle agir sur la maladie qui, elle, touche son corps ?
La pratique artistique étant un moyen d’expression privilégiée, il est évident que le corps va être le vecteur principal de l’activité artistique. Donc tout passera d’abord par le corps et ensuite par le psychique, comme en témoignent les philosophes, les neurologues, les psychologues, les médecins, les physiologistes, etc. Tant que ce corps n’aura pas ressenti des sensations positives, une orientation esthétique, la volonté de s’engager dans l’activité, il sera effectivement difficile pour le psychisme de s’améliorer. Le principe même de l’art thérapie c’est de travailler d’abord sur le corps, sur un ressenti, sur cette volonté de poussée corporelle, c’est à dire engager le patient dans l’activité, et lorsqu’il est engagé il va améliorer son psychisme. Par exemple un patient qui finit sa chimio à Noël peut être motivé par l’idée de chanter quelques chansons pour le Nouvel An devant ses amis ou sa famille.

Comment les séances d’art thérapie sont-elles prises en charge par l’assurance maladie ?
Elles ne le sont pas puisque l’art thérapie est reconnue mais pas homologuée. Lorsque l’art thérapeute fait partie d’une équipe pluridisciplinaire au sein d’une institution, et que l’art thérapie est reconnue par cette institution, les patients n’ont pas à payer pour avoir accès à l’art thérapie. Ca fait partie de la palette de soins proposée par l’institution. Par contre pour les patients qui souhaiteraient se rendre sur une institution libérale, c’est à leur charge et il n’y a pas de possibilité de remboursement par l’assurance maladie. Certaines mutuelles commencent à rembourser 1 ou 2 séances d’art thérapie par an.

Existe-t-il des études cliniques sur les bénéfices de l’art thérapie pour les malades du cancer ?
Oui, l’art thérapie étant considérée comme un soin de support en cancérologie. Un certain nombre d’études ont été mises en place à la fois par des équipes de soignants, des équipes de recherche, et les arts thérapeutes. On peut ainsi mesurer l’impact de l’art thérapie, (qu’elle soit musicale, plastique, corporelle), sur la fatigabilité des patients, sur l’anxiété, sur l’amélioration de la qualité du sommeil, sur la douleur, sur la relation entre les soignants et les patients… Ces études ont été publiées et montrent l’impact de l’art thérapie sur la cancérologie.

Que diriez-vous à une personne qui vient d’apprendre qu’elle a un cancer pour l’amener à l’art thérapie ?
Je lui dirai que l’art thérapie peut lui permettre de rester dans un projet. Imaginons que la personne à qui on vient de diagnostiquer un cancer est à la montagne et vient de tomber dans une crevasse. Toute l’équipe médicale va tout mettre en œuvre pour qu’elle sorte de cette crevasse (radiothérapie, chimiothérapie, chirurgie, etc). Une fois sortie de la crevasse, elle va continuer son traitement par le biais de chimiothérapie plus ciblée, d’hormonothérapie, etc. Le rôle de l’art thérapie se situe vraiment là, c’est d’essayer de la raccompagner au refuge, sans qu’elle retombe dans les crevasses, mais le problème c’est que la nuit tombe, qu’elle n’a pas de crampons, qu’elle n’a ni piolet ni corde, et qu’elle n’a jamais marché sur un glacier. L’art thérapie va lui permettre de continuer à être dans la vie, dans l’existence, en évitant tous les dangers de ce glacier et de faire en sorte que l’accompagnement se passe le mieux possible, et même si ça prend du temps pour rejoindre le refuge, elle gardera l’espoir.

 

Copyright – Claudia Paulussen - fotolia

- See more at: http://www.voixdespatients.fr/a-la-une/lart-therapie-travailler-sur-la-saveur-existentielle/#.VbDqYPnSkSG

Fabrice CHARDON, art-thérapeute, souligne l’impact multibénéfique de l’art-thérapie sur les patients touchés par le cancer.

Quelle est la définition générale de l’art thérapie ?
L’art thérapie, c’est l’exploitation du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire. C’est l’école d’art thérapie de Tours qui a donné cette 1ère définition et qui l’a défendue : le principe de l’art thérapie ne sera pas forcément de guérir, mais de donner envie de guérir.

Quelle est votre formation personnelle, votre parcours, votre pratique ?
Mon parcours personnel est un peu atypique puisqu’il a commencé par des études de médecine, à la base, parallèlement des études musicales et à un moment, la rencontre avec une personne, un patient, à l’époque où je faisais des études de cancérologie. Il m’a entendu répéter un morceau pour une médaille au conservatoire de Grenoble et il m’a dit « c’est peut-être comme ça qu’il faut soigner vos patients dans ce service ». Nous étions en 2000, et à partir de là, mon parcours s‘est mis en place avec un diplôme d’art thérapie à la fac de Tours, qui était le premier du genre porté par une faculté de médecine, en lien avec l’AFRATAPEM (le partenariat s’est mis en place dans les années 80). Puis j’ai mené une thèse de psychologie

Etre art thérapeute, est-ce être d’abord artiste, ou d’abord soignant ?
Un peu les deux ! Mettre une priorité sur l’un ou l’autre, ça risque d’être un peu compliqué. Quoi qu’il en soit, pour l’AFRATAPEM, on est d’abord une personne qui possède des capacités techniques artistiques, avant de pouvoir rentrer en formation. C’est à dire que la sélection se fera essentiellement sur les capacités techniques, et peu importe la dominante artistique, que ce soit le théâtre, la calligraphie, les arts plastiques, la musique, le dessin, la peinture, la photo…. On va donc utiliser les capacités techniques de la personne, et lui donner d’autres fondements théoriques (psychologie, neuro-psycho, physio, philosophie de l’art, etc.) pour devenir un bon thérapeute.

Peut-on considérer l’art thérapie comme un soin de support ?
Officiellement oui. Elle a été inscrite comme telle, entre autres par le Pr Colombat, hématologue, au CHU de Tours, qui a dans son service 2 arts thérapeutes diplômés de la faculté de Tours. Donc elle est reconnue par la haute autorité de santé et par l’agence régionale de santé (spécifiquement en cancérologie, et pas forcément pour l’instant auprès d’autres disciplines ou pathologies chroniques).

Est-ce que votre action est reconnue par l’institution médicale et la cancérologie en particulier ?
L’action est reconnue : l’état a légiféré, il a reconnu l’Ecole d’Art Thérapie de Tours depuis 2012, comme étant une spécialité paramédicale avec une certification professionnelle de niveau II.

La prise en charge en art thérapie, se fait-elle de manière individuelle ou en groupe ?
Tout dépend de l’objectif thérapeutique qui est fixé. Vous pouvez avoir des prises en charge individuelles, en fonction d’un certain type de pathologie, d’un objectif particulier à atteindre. Et parfois l’institution, soit va imposer pour des raisons d’organisation des prises en charge collectives, soit l’accompagnement peut se faire de manière collective par l’intermédiaire d’une stratégie thérapeutique tout à fait définie. Quoi qu’il en sein, au sein de l’école, l’AFRAPATEM travaille sur les deux possibilités, à la fois individuelles et à la fois collectives.

Comment peut-on pratiquer une activité artistique quand on est au fond du trou et qu’on n’a plus goût à rien ?
Vous touchez là les fondements même de l’art thérapie moderne telle qu’elle est définie par l’AFRATAPEM : nous allons faire la différence entre ce qui sera de l’objectif sanitaire et de l’objectif existentiel. L’objectif sanitaire va travailler sur des objectifs thérapeutiques tels qu’ils auront été définis par l’équipe pluridisciplinaire, puisque l’art thérapie est prescrite par l’intermédiaire de l’équipe paramédicale et médicale. Et le principe de l’art thérapeute va être de travailler sur ce qu’on appelle « les objectifs existentiels ». Je vais vous en donner 3 qui vont sans doute vous permettre d’appréhender leschoses différemment : la notion d’espoir, la fierté et la sympathie. La sympathie est cette capacité à pouvoir vibrer avec les autres, à ressentir dans un 1er temps. Donc même au fond du trou, le principe de l’art thérapeute va être de faire en sorte que le patient ressente corporellement un frisson par exemple, parce que la musique est belle, parce que la peinture est belle, et donc on va travailler sur ce ressenti esthétique. Même au fond du trou les capacités sensorielles continuent de fonctionner, donc on va aller le chercher par cet intermédiaire-là.

Que pensez-vous des ateliers d’écriture pour les personnes malades ?
Il ne faut pas tomber dans l’interprétation du texte, mais avoir pour objectif la beauté globale du texte, la manière dont il est écrit, en travaillant sur la technique (le nombre de pieds, les rimes…). Peu importe ce qu’il y a à l’intérieur, ce qui compte, c’est la manière dont le texte va nous toucher, et non pas comment on va l’interpréter.

Que peut apporter la pratique de la musique au malade ?
La pratique de la musique permet un ressenti corporel positif (on va travailler sur l’écoute, la contemplation, etc.), puis cela va permettre au patient de structurer son corps et d’avoir une poussée corporelle (il va par exemple vouloir monter le son, ou choisir la musique), ça va aussi lui permettre de s’engager dans une activité de chant par exemple (on va travailler sur la respiration). Certains choisissent de s’engager dans une pratique instrumentale (par l’intermédiaire de petites percussions ou de petits instruments). Les effets thérapeutiques sont incontestables d’un point de vue anxiolytique, antalgique, ca va améliorer la qualité du sommeil, et ça va lui permettre aussi de montrer à ses proches qu’il est capable encore de faire des choses.

Que pensez-vous des thérapies par le chant pour les personnes malades ?
Elles peuvent être appropriées à un certain nombre de pathologies. Là encore si on reste sur une activité d’art thérapie moderne telle qu’elle est définie par l’AFRATAPEM, l’activité chant permettra de travailler sur le souffle, sur des capacités respiratoires. Le patient peut ainsi appréhender un répertoire qu’il ne connaît peut-être pas, découvrir d’autres sensations au niveau corporel, mais sans avoir à interpréter du contenu.

Une activité artistique diminue le mal-être d’une personne en agissant sur son esprit, mais comment peut-elle agir sur la maladie qui, elle, touche son corps ?
La pratique artistique étant un moyen d’expression privilégiée, il est évident que le corps va être le vecteur principal de l’activité artistique. Donc tout passera d’abord par le corps et ensuite par le psychique, comme en témoignent les philosophes, les neurologues, les psychologues, les médecins, les physiologistes, etc. Tant que ce corps n’aura pas ressenti des sensations positives, une orientation esthétique, la volonté de s’engager dans l’activité, il sera effectivement difficile pour le psychisme de s’améliorer. Le principe même de l’art thérapie c’est de travailler d’abord sur le corps, sur un ressenti, sur cette volonté de poussée corporelle, c’est à dire engager le patient dans l’activité, et lorsqu’il est engagé il va améliorer son psychisme. Par exemple un patient qui finit sa chimio à Noël peut être motivé par l’idée de chanter quelques chansons pour le Nouvel An devant ses amis ou sa famille.

Comment les séances d’art thérapie sont-elles prises en charge par l’assurance maladie ?
Elles ne le sont pas puisque l’art thérapie est reconnue mais pas homologuée. Lorsque l’art thérapeute fait partie d’une équipe pluridisciplinaire au sein d’une institution, et que l’art thérapie est reconnue par cette institution, les patients n’ont pas à payer pour avoir accès à l’art thérapie. Ca fait partie de la palette de soins proposée par l’institution. Par contre pour les patients qui souhaiteraient se rendre sur une institution libérale, c’est à leur charge et il n’y a pas de possibilité de remboursement par l’assurance maladie. Certaines mutuelles commencent à rembourser 1 ou 2 séances d’art thérapie par an.

Existe-t-il des études cliniques sur les bénéfices de l’art thérapie pour les malades du cancer ?
Oui, l’art thérapie étant considérée comme un soin de support en cancérologie. Un certain nombre d’études ont été mises en place à la fois par des équipes de soignants, des équipes de recherche, et les arts thérapeutes. On peut ainsi mesurer l’impact de l’art thérapie, (qu’elle soit musicale, plastique, corporelle), sur la fatigabilité des patients, sur l’anxiété, sur l’amélioration de la qualité du sommeil, sur la douleur, sur la relation entre les soignants et les patients… Ces études ont été publiées et montrent l’impact de l’art thérapie sur la cancérologie.

Que diriez-vous à une personne qui vient d’apprendre qu’elle a un cancer pour l’amener à l’art thérapie ?
Je lui dirai que l’art thérapie peut lui permettre de rester dans un projet. Imaginons que la personne à qui on vient de diagnostiquer un cancer est à la montagne et vient de tomber dans une crevasse. Toute l’équipe médicale va tout mettre en œuvre pour qu’elle sorte de cette crevasse (radiothérapie, chimiothérapie, chirurgie, etc). Une fois sortie de la crevasse, elle va continuer son traitement par le biais de chimiothérapie plus ciblée, d’hormonothérapie, etc. Le rôle de l’art thérapie se situe vraiment là, c’est d’essayer de la raccompagner au refuge, sans qu’elle retombe dans les crevasses, mais le problème c’est que la nuit tombe, qu’elle n’a pas de crampons, qu’elle n’a ni piolet ni corde, et qu’elle n’a jamais marché sur un glacier. L’art thérapie va lui permettre de continuer à être dans la vie, dans l’existence, en évitant tous les dangers de ce glacier et de faire en sorte que l’accompagnement se passe le mieux possible, et même si ça prend du temps pour rejoindre le refuge, elle gardera l’espoir.

 

Copyright – Claudia Paulussen - fotolia

- See more at: http://www.voixdespatients.fr/a-la-une/lart-therapie-travailler-sur-la-saveur-existentielle/#.VbDqYPnSkSG

Fabrice CHARDON, art-thérapeute, souligne l’impact multibénéfique de l’art-thérapie sur les patients touchés par le cancer.

Quelle est la définition générale de l’art thérapie ?
L’art thérapie, c’est l’exploitation du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire. C’est l’école d’art thérapie de Tours qui a donné cette 1ère définition et qui l’a défendue : le principe de l’art thérapie ne sera pas forcément de guérir, mais de donner envie de guérir.

Quelle est votre formation personnelle, votre parcours, votre pratique ?
Mon parcours personnel est un peu atypique puisqu’il a commencé par des études de médecine, à la base, parallèlement des études musicales et à un moment, la rencontre avec une personne, un patient, à l’époque où je faisais des études de cancérologie. Il m’a entendu répéter un morceau pour une médaille au conservatoire de Grenoble et il m’a dit « c’est peut-être comme ça qu’il faut soigner vos patients dans ce service ». Nous étions en 2000, et à partir de là, mon parcours s‘est mis en place avec un diplôme d’art thérapie à la fac de Tours, qui était le premier du genre porté par une faculté de médecine, en lien avec l’AFRATAPEM (le partenariat s’est mis en place dans les années 80). Puis j’ai mené une thèse de psychologie

Etre art thérapeute, est-ce être d’abord artiste, ou d’abord soignant ?
Un peu les deux ! Mettre une priorité sur l’un ou l’autre, ça risque d’être un peu compliqué. Quoi qu’il en soit, pour l’AFRATAPEM, on est d’abord une personne qui possède des capacités techniques artistiques, avant de pouvoir rentrer en formation. C’est à dire que la sélection se fera essentiellement sur les capacités techniques, et peu importe la dominante artistique, que ce soit le théâtre, la calligraphie, les arts plastiques, la musique, le dessin, la peinture, la photo…. On va donc utiliser les capacités techniques de la personne, et lui donner d’autres fondements théoriques (psychologie, neuro-psycho, physio, philosophie de l’art, etc.) pour devenir un bon thérapeute.

Peut-on considérer l’art thérapie comme un soin de support ?
Officiellement oui. Elle a été inscrite comme telle, entre autres par le Pr Colombat, hématologue, au CHU de Tours, qui a dans son service 2 arts thérapeutes diplômés de la faculté de Tours. Donc elle est reconnue par la haute autorité de santé et par l’agence régionale de santé (spécifiquement en cancérologie, et pas forcément pour l’instant auprès d’autres disciplines ou pathologies chroniques).

Est-ce que votre action est reconnue par l’institution médicale et la cancérologie en particulier ?
L’action est reconnue : l’état a légiféré, il a reconnu l’Ecole d’Art Thérapie de Tours depuis 2012, comme étant une spécialité paramédicale avec une certification professionnelle de niveau II.

La prise en charge en art thérapie, se fait-elle de manière individuelle ou en groupe ?
Tout dépend de l’objectif thérapeutique qui est fixé. Vous pouvez avoir des prises en charge individuelles, en fonction d’un certain type de pathologie, d’un objectif particulier à atteindre. Et parfois l’institution, soit va imposer pour des raisons d’organisation des prises en charge collectives, soit l’accompagnement peut se faire de manière collective par l’intermédiaire d’une stratégie thérapeutique tout à fait définie. Quoi qu’il en sein, au sein de l’école, l’AFRAPATEM travaille sur les deux possibilités, à la fois individuelles et à la fois collectives.

Comment peut-on pratiquer une activité artistique quand on est au fond du trou et qu’on n’a plus goût à rien ?
Vous touchez là les fondements même de l’art thérapie moderne telle qu’elle est définie par l’AFRATAPEM : nous allons faire la différence entre ce qui sera de l’objectif sanitaire et de l’objectif existentiel. L’objectif sanitaire va travailler sur des objectifs thérapeutiques tels qu’ils auront été définis par l’équipe pluridisciplinaire, puisque l’art thérapie est prescrite par l’intermédiaire de l’équipe paramédicale et médicale. Et le principe de l’art thérapeute va être de travailler sur ce qu’on appelle « les objectifs existentiels ». Je vais vous en donner 3 qui vont sans doute vous permettre d’appréhender leschoses différemment : la notion d’espoir, la fierté et la sympathie. La sympathie est cette capacité à pouvoir vibrer avec les autres, à ressentir dans un 1er temps. Donc même au fond du trou, le principe de l’art thérapeute va être de faire en sorte que le patient ressente corporellement un frisson par exemple, parce que la musique est belle, parce que la peinture est belle, et donc on va travailler sur ce ressenti esthétique. Même au fond du trou les capacités sensorielles continuent de fonctionner, donc on va aller le chercher par cet intermédiaire-là.

Que pensez-vous des ateliers d’écriture pour les personnes malades ?
Il ne faut pas tomber dans l’interprétation du texte, mais avoir pour objectif la beauté globale du texte, la manière dont il est écrit, en travaillant sur la technique (le nombre de pieds, les rimes…). Peu importe ce qu’il y a à l’intérieur, ce qui compte, c’est la manière dont le texte va nous toucher, et non pas comment on va l’interpréter.

Que peut apporter la pratique de la musique au malade ?
La pratique de la musique permet un ressenti corporel positif (on va travailler sur l’écoute, la contemplation, etc.), puis cela va permettre au patient de structurer son corps et d’avoir une poussée corporelle (il va par exemple vouloir monter le son, ou choisir la musique), ça va aussi lui permettre de s’engager dans une activité de chant par exemple (on va travailler sur la respiration). Certains choisissent de s’engager dans une pratique instrumentale (par l’intermédiaire de petites percussions ou de petits instruments). Les effets thérapeutiques sont incontestables d’un point de vue anxiolytique, antalgique, ca va améliorer la qualité du sommeil, et ça va lui permettre aussi de montrer à ses proches qu’il est capable encore de faire des choses.

Que pensez-vous des thérapies par le chant pour les personnes malades ?
Elles peuvent être appropriées à un certain nombre de pathologies. Là encore si on reste sur une activité d’art thérapie moderne telle qu’elle est définie par l’AFRATAPEM, l’activité chant permettra de travailler sur le souffle, sur des capacités respiratoires. Le patient peut ainsi appréhender un répertoire qu’il ne connaît peut-être pas, découvrir d’autres sensations au niveau corporel, mais sans avoir à interpréter du contenu.

Une activité artistique diminue le mal-être d’une personne en agissant sur son esprit, mais comment peut-elle agir sur la maladie qui, elle, touche son corps ?
La pratique artistique étant un moyen d’expression privilégiée, il est évident que le corps va être le vecteur principal de l’activité artistique. Donc tout passera d’abord par le corps et ensuite par le psychique, comme en témoignent les philosophes, les neurologues, les psychologues, les médecins, les physiologistes, etc. Tant que ce corps n’aura pas ressenti des sensations positives, une orientation esthétique, la volonté de s’engager dans l’activité, il sera effectivement difficile pour le psychisme de s’améliorer. Le principe même de l’art thérapie c’est de travailler d’abord sur le corps, sur un ressenti, sur cette volonté de poussée corporelle, c’est à dire engager le patient dans l’activité, et lorsqu’il est engagé il va améliorer son psychisme. Par exemple un patient qui finit sa chimio à Noël peut être motivé par l’idée de chanter quelques chansons pour le Nouvel An devant ses amis ou sa famille.

Comment les séances d’art thérapie sont-elles prises en charge par l’assurance maladie ?
Elles ne le sont pas puisque l’art thérapie est reconnue mais pas homologuée. Lorsque l’art thérapeute fait partie d’une équipe pluridisciplinaire au sein d’une institution, et que l’art thérapie est reconnue par cette institution, les patients n’ont pas à payer pour avoir accès à l’art thérapie. Ca fait partie de la palette de soins proposée par l’institution. Par contre pour les patients qui souhaiteraient se rendre sur une institution libérale, c’est à leur charge et il n’y a pas de possibilité de remboursement par l’assurance maladie. Certaines mutuelles commencent à rembourser 1 ou 2 séances d’art thérapie par an.

Existe-t-il des études cliniques sur les bénéfices de l’art thérapie pour les malades du cancer ?
Oui, l’art thérapie étant considérée comme un soin de support en cancérologie. Un certain nombre d’études ont été mises en place à la fois par des équipes de soignants, des équipes de recherche, et les arts thérapeutes. On peut ainsi mesurer l’impact de l’art thérapie, (qu’elle soit musicale, plastique, corporelle), sur la fatigabilité des patients, sur l’anxiété, sur l’amélioration de la qualité du sommeil, sur la douleur, sur la relation entre les soignants et les patients… Ces études ont été publiées et montrent l’impact de l’art thérapie sur la cancérologie.

Que diriez-vous à une personne qui vient d’apprendre qu’elle a un cancer pour l’amener à l’art thérapie ?
Je lui dirai que l’art thérapie peut lui permettre de rester dans un projet. Imaginons que la personne à qui on vient de diagnostiquer un cancer est à la montagne et vient de tomber dans une crevasse. Toute l’équipe médicale va tout mettre en œuvre pour qu’elle sorte de cette crevasse (radiothérapie, chimiothérapie, chirurgie, etc). Une fois sortie de la crevasse, elle va continuer son traitement par le biais de chimiothérapie plus ciblée, d’hormonothérapie, etc. Le rôle de l’art thérapie se situe vraiment là, c’est d’essayer de la raccompagner au refuge, sans qu’elle retombe dans les crevasses, mais le problème c’est que la nuit tombe, qu’elle n’a pas de crampons, qu’elle n’a ni piolet ni corde, et qu’elle n’a jamais marché sur un glacier. L’art thérapie va lui permettre de continuer à être dans la vie, dans l’existence, en évitant tous les dangers de ce glacier et de faire en sorte que l’accompagnement se passe le mieux possible, et même si ça prend du temps pour rejoindre le refuge, elle gardera l’espoir.

 

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21 juillet 2015

Chercher 7 000 maladies rares : des patients à l'abandon ?

Handicap.fr

Créé en 2011, l'Observatoire des maladies rares est une initiative de Maladies rares info services. Il publie, pour la première fois, les résultats de son enquête réalisée en 2011 auprès de ses usagers atteints par une maladie rare. Une maladie est considérée comme rare lorsqu'elle touche moins d'une personne sur 2 000. En France, plus de 3 millions de personnes en sont atteintes, et plus de 30 millions en Europe. 80% de ces maladies sont d'origine génétique. Elles sont extrêmement diverses : maladies neuromusculaires, métaboliques, infectieuses, auto-immunes, cancers rares... Dans 65 % des cas, elles s'avèrent graves et invalidantes. Cette étude chiffrée inédite, qui porte sur 121 d'entre elles, a pour objet de recueillir des données sur le quotidien des patients en mettant en exergue trois thématiques : l'errance diagnostique, l'accès à l'information et la prise en charge financière des soins, produits et prestations. 54 pages, à disposition sur le site, pour tout savoir...

L'errance diagnostique


• L'errance diagnostique est longue : plus de 3 ans pour la moitié des malades.
• Le nombre de médecins consultés est important en l'absence de diagnostic : la moitié des participants à l'enquête déclare avoir consulté de 2 à 5 médecins en cabinet et autant en milieu hospitalier.
• 46% déclarent que des erreurs ont été faites dans le cadre de la recherche de diagnostic.
• 45% indiquent que leur état de malade n'a pas été reconnu par l'entourage tant que le diagnostic n'était pas été posé.
• Près des 2/3 considèrent que leur état de santé s'est dégradé en l'absence de diagnostic.

L'accès à l'information


• Avant de contacter Maladies rares info services, 1 personne sur 10 n'avait aucune information sur sa maladie et 4 sur 10 quelques bribes seulement.
• Les principales sources d'information sont internet (93%), les médecins hospitaliers (70%) et les médecins en cabinet (42%).
• Internet offre une information accessible, disponible et compréhensible pour les personnes interrogées mais elle n'est pas complète pour 62% d'entre elles.
• 58% estiment que le médecin qui suit la personne malade est à l'écoute mais 57% qu'il ne donne pas d'informations claires.

La prise en charge des soins, produits et prestations


• 47% ont eu des frais qui restent à leur charge.
• 49% ont un « reste à charge » entre 100 et 1 000 € par an, et 14% de plus de 1 000 €.
• Ces principales dépenses sont des remboursements partiels de l'assurance maladie (57%) ou de la complémentaire santé (35%) et des dépassements d'honoraires de professionnels de santé (44%).
• Ces frais concernent des médicaments (44%), des consultations ou frais médicaux (41%) et des frais d'optique (35%).

« Maladies rares info services » à votre écoute

Soutenu par les pouvoirs publics et l'AFM-Téléthon, « Maladies rares info services » répond par téléphone et courrier électronique aux questions des personnes concernées par l'une des 7 000 maladies rares référencées, aussi bien les patients, les familles que les professionnels du secteur sanitaire et social.

Handicap.fr

Source : http://informations.handicap.fr/art-infos-handicap-archives-703-4973.php

Remerciements à : Christophe Donchez‎Fibro'Actions

Christophe Donchez
21 juillet 2015

Les femmes "sont quand même là pour faire des enfants" : sans commentaire !!!

Belle femme enceinte avec une tendre volant tissu violet clair, isolé sur fond blanc Banque d'images - 22024885

Pour Jean-François Mayet, sénateur Les Républicains, les femmes "sont quand même là pour faire des enfants"

Les discussions volent parfois haut au Sénat. Mercredi 15 juillet, la chambre haute du Parlement était réunie en commission pour débattre notamment de la fracture numérique et de la désertification médicale dans les territoires ruraux. A cette occasion, Jean-François Mayet a tenu à remercier Jean-François Longeot, rapporteur du projet de loi de modernisation de notre système de santé, et à exprimer son opinion.

"Au risque de choquer, le libéral que je suis est convaincu qu'on ne résoudra pas la désertification médicale en comptant sur les seuls médecins libéraux, a fait savoir le sénateur Les Républicains de l'Indre, selon lequel "les jeunes médecins se contentent de gagner 3 500 à 4 000 euros par mois", ce qu'il juge "ridicule" après dix ans d'étude. Autre raison, selon lui, de ne pas compter sur les seuls médecins libéraux: les femmes.

Pour Jean-François Mayet, la féminisation de la profession de médecin pose problème, avec "75 % des nouveaux diplômés" qui sont des femmes selon lui, alors que les femmes "sont quand même là pour faire des enfants". "Elles ne sont pas là 'pour' faire des enfants ; elles font des enfants, c'est différent!", a réagi la sénatrice UDI et ancienne ministre, Chantal Jouanno.

Jean-François Mayet précise alors sa pensée: "ce n'est pas à 50 ans qu'elles en feront. Ma fille a fait des enfants à 41 et à 42 ans : gérer deux enfants en bas âge en même temps qu'une carrière de médecin, ce n'est pas une sinécure!", selon lui. Vous pouvez lire le compte-rendu des débats sur le site du Sénat.

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Source : http://www.huffingtonpost.fr/2015/07/18/jean-francois-mayet-senateur-les-republicains-femmes-enfants_n_7823624.html

21 juillet 2015

Foot : la Fifa envisage des mesures anticorruption sur fond de scandale

Sepp Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, a été aspergé de faux dollars
par un humoriste britannique qui s'est introduit à la conférence de presse © Maxppp

Après le scandale de corruption qui l'a touchée aux Etats-Unis, la Fifa a décidé lundi de se doter de nouvelles règles. Parmi elles, la limitation du nombre de mandats pour les dirigeants et la publication des rémunérations des membres du comité exécutif. Sepp Blatter, président démissionnaire, a été aspergé de faux dollars par un humoriste et a annoncé qu'il ne se représenterait pas.

"Où est ma sécurité ?" C'est un Sepp Blatter quelque peu déboussolé qui ouvre la conférence de presse de la Fifa lundi. Un humoriste britannique s'est glissé dans l'assistance et a aspergé le président démissionnaire d'une pluie de faux dollars pour protester contre la corruption qui gangrène l'institution et le scandale qui a éclaté aux Etats-Unis.
Congrès extraordinaireAprès un léger retard dû au fait que Sepp Blatter a finalement retrouvé sa sécurité, ce qui s'est traduit par l'évacuation de l'humoriste, la conférence a repris son cours, à la satisfaction du président qui a trouvé l'irruption "pas acceptable", prévenant qu'il était ici "pour parler football". Il a donc pu commencer par évoquer l'élection de son successeur, qui aura lieu le 26 février , à Zurich, lors d'un congrès extraordinaire.

"Bonne chance à tous les candidats, y compris à Michel Platini"

Les candidats devront se faire connaître quatre mois avant le scrutin, c'est à dire le 26 octobre dernier délai et Sepp Blatter a souhaité "bonne chance à tous les candidats, y compris à Michel Platini", actuel président de l'UEFA. Michel Platini n'est pas encore complètement décidé. Selon une source proche, il devrait décider sous 15 jours s'il est ou non candidat à la présidence de la Fifa.

Sepp Blatter, âgé de 79 ans, a annoncé qu'il ne serai pas sur la liste, alors qu'il est lui-même pris dans les remous du scandale de corruption planétaire qui a éclaté alors qu'il venait tout juste d'être élu pour son cinquième mandat. Quatre jours plus tard, le 2 juin, le Suisse annonçait sa démission. Sepp Blatter a évoqué son avenir, expliquant qu'il allait revenir vers son métier de journaliste, 

Mesures anticorruption

Le président démissionnaire a par ailleurs évoqué les pistes de réformes qu'il souhaitait mettre en oeuvre lors du congrès extraordinaire pour lutter contre la corruption. Ironie de l'histoire, ces mesures mettraient à l'index une partie de son propre parcours, à commencer par la limitation du nombre de mandats des dirigeants. Lui-même allait entamer son 5ème mandat depuis 1998.

Il a aussi appelé de ses voeux un meilleur contrôle des membres du Comité exécutif, avec notamment la publication de leurs rémunérations. Un groupe de travail de 11 personnes a été composé pour définir la liste des réformes.

par Rédaction de France Info

Source : http://www.franceinfo.fr/sports/football/article/foot-la-fifa-envisage-des-mesures-anticorruption-sur-fond-de-scandale

16 juillet 2015

Inquiétude sur l’avenir des retraites

Inquiétude sur l’avenir des retraites

Copyright Getty images

Dans un rapport remis lundi au Premier ministre, le Comité de suivi des retraites estime que le déficit des régimes de retraite de base et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) sera de 2,9 milliards d’euros dans trois ans.

Le système des retraites va-t-il si mal que cela ? C’est en tout cas ce que laisse penser le rapport annuel du Comité de suivi des retraites, remis lundi au Premier ministre, Manuel Valls.

Le texte estime en effet que le déficit des régimes de retraite de base et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) atteindra 2,9 milliards d’euros en 2018. Et l’avenir ne s’annonce pas meilleur. Le Comité ajout que "ce solde négatif pourrait augmenter entre 2018 et 2020". Celui-ci ne reviendrait à l’équilibre qu’en 2028.

Un solde dépendant de la conjoncture

Pour que ces chiffres changent d’ici 2020, il faudra alors que la conjoncture s'améliore ou que de nouvelles mesures entrent en vigueur. Et pas seulement. "Le solde global du système à cette même échéance dépendra aussi de la trajectoire des régimes complémentaires, donc de l'issue des négociations engagées par les partenaires sociaux pour en stabiliser les comptes", précise Capital.fr.

Comme le rappelle ainsi le site lesechos.fr, les complémentaires versent en pensions l'équivalent de 3,8 % du PIB, alors que l'ensemble des retraites pèsent 14 %. Si aucun accord n’est donc trouvé, l'Agirc-Arrco sera quant à lui en déficit de 8,4 à 11,2 milliards d'euros en 2020.
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16 juillet 2015

Les remparts de Saint-Malo en lice pour "Le monument préféré des Français"

© Ville de Saint-Malo Les remparts de Saint-Malo représenteront la Bretagne pour l'émission "Le monument préféré des Français"

Claude Renoult, maire de Saint-Malo l'a annoncé : les remparts de la cité corsaire représenteront la Bretagne pour l'émission "Le monument préféré des Français" sur France 2. La diffusion aura lieu en septembre. D'ici là, à vos votes !

Cette année, un seul monument a été sélectionné par la production de l'émission de France 2 "Le monument préféré des Français" et pour représenter chaque région. Pour la Bretagne, ce sont les remparts de Saint-Malo qui ont été choisis. Les internautes peuvent dès aujourd'hui voter en ligne et ce jusqu'au 18 août 10h. Les votes détermineront l'heureux élu.

"C’est une belle opportunité pour notre ville de montrer (à ceux qui ne connaissent pas encore nos Remparts), un des plus beaux fleurons de notre patrimoine." Claude Renoult, maire de Saint-Malo.

Miraculeusement épargnés durant les bombardements américains du mois d’août 1944, les remparts de Saint-Malo constituent un ensemble unique en France lesquels rendaient la ville quasiment imprenable.

Par Emilie Colin 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/

14 juillet 2015

Don d'organes, "dites-le à vos proches" : ce qui va changer en 2017

Notre société

Souhaitez vous faire don de vos organes après votre mort ? A ce jour, la loi oblige l'équipe médicale à consulter les familles avant un prélèvement. En 2017, les procédures seront simplifiées. Retour en cette journée nationale du don d'organes, sur ce qui va changer avec l'amendement de la loi Touraine.

En 2014, 54.649 personnes vivaient avec un greffon fonctionnel dans leur corps mais 20.331 personnes étaient encore en attente d'une greffe d'organe selon l'Agence de biomédecine. En ce 22 juin, journée nationale du don d'organe, faisons le point sur la procédure actuelle du don d'organe et sur ce qui va changer en 2017 avec le nouvel amendement de la loi Touraine.

La procédure actuelle

79% des Français se disent favorables au don d'organes, pourtant au moins un prélèvement sur trois est aujourd'hui refusé. Selon la loi Cavaillet du 22 décembre 1976, premier cadre législatif français à introduire le consentement présumé et toujours en vigueur aujourd'hui, les organes sont prélevés seulement après le consentement de la famille. Même si le défunt est porteur d'une carte nationale de donneur celle-ci n'a aucune valeur juridique, c'est uniquement un témoignage. C'est pourquoi l'Agence de biomédecine, qui encadre le don d'organe depuis 2005,  ne cesse de rappeler l'importance du dialogue avec les proches. Après vérification du registre des refus, l'équipe médicale doit toujours consulter la famille avant un prélèvement. Souvent en situation de choc, les proches ne sont pas au courant de la volonté du défunt de donner ses organes et, dans 40% des cas par précaution, refusent le prélèvement. La loi précise tout de même que ne pas s'inscrire sur le registre des refus c'est accepter de donner ses organes.

Ce qui changera en 2017

En 2017, cette loi changera et la procédure visera à renforcer la qualité du dialogue avec les familles et à clarifier les modalités d'expression du refus du don d'organe. Un nouvel amendement qui rentrera en vigueur en 2017 a en effet été voté le 14 avril 2015. Cet amendement de la loi Touraine prévoit toujours de consacrer le dialogue avec les familles comme préalablement obligatoire au prélèvement des organes. Il prévoit d'établir, par arrêté, des règles de bonnes pratiques pour que les conditions de ce dialogue soient les mêmes partout en France. Pour clarifier les modalités d'expression du refus, l'amendement compte définir le registre national des refus, tenu par l'Agence de la biomédecine sur lequel se trouve environ 100.000 personnes, comme le moyen principal mais non exclusif d'expression.  D'autres modalités seront ensuite définies après une concertation de l'ensemble des acteurs et un décret du Conseil d'Etat.

Pourquoi un tel changement ?

Les refus sont nombreux et les prélèvements d'organes sont possibles que dans certaines situations très rares. Chaque possibilité est donc très précieuse. Tous les défunts ne peuvent pas donner leurs organes. D'après l'Agence de biomédecine, les organes proviennent généralement "d'une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d'un service de réanimation." Cette situation qui intervient souvent à la suite d'un accident vasculaire cérébral ou d'un traumatisme crânien ne représente que 1% des décès hospitaliers enregistrés en court séjour.

Edité par

A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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3 juillet 2015

La smala Carradore

 

Diaporama Kizoa : Ma famille 030715

Le meilleur site pour créer de magnifiques diaporamas, c'est Kizoa !

http://www.kizoa.fr

 

3 juillet 2015

La phacélie bourdonne !...

Img_0663

Nous avons installé, autour de nos 2 nouvelles ruches, un "garde-manger" pour abeilles :

- Luzerne (Medicago sativa)
- Mélilot officinal (Melilotus officinalis) ou Mélilot jaune
- Tréfle blanc (Trifolium repens) ou Trèfle rampant
- Phacélie à feuilles de tanaisie (Phacelia tanacetifolia)

C'est la phacélie qui a ouvert le bal et les 10 m2 bourdonnent littéralement.

C'est impressionnant !

  • Les bourdons sont aussi de la partie, qu'ils soient des pierres, terrestres ou des champs.
  • Les syrphes se frayent un chemin au milieu de toute cette agitation ainsi que quelques abeilles solitaires.

La luzerne commence à fleurir et nous attendons la réaction des abeilles qui, en principe, sont très attirées par cette variété.
Le trèfle pousse avec retard du fait de la sécheresse mais il sera précieux cet automne.
Le mélilot est une plante bisannuelle, les plantules seront installées cet automne pour l'an prochain.

Nous vous tiendrons au courant des résultats pour chaque variété de plantes car, par ces choix, réalisés en collaboration avec HUMANITE & BIODIVERSITE, nous avons tenté de fournir un terrain nourricier pour les abeilles jusqu'en octobre, l'arrière saison étant souvent beaucoup plus pauvre en nectar et pollen...

A suivre....

2 juillet 2015

10 citations d’un chef Sioux qui vous feront tout remettre en question sur notre société

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Luther Standing Bear (Ours Debout) était un chef Sioux Oglala Lakota qui, parmi quelques rares autres tels que Charles Eastman, Élan Noir, et Gertrude Bonnin à avoir occupé le clivage entre le mode de vie des autochtones des Grandes plaines avant et pendant l’arrivée et la propagation ultérieure des pionniers européens. Élevé dans les traditions de son peuple jusqu’à l’âge de onze ans, il a ensuite étudié à l’école de Carlisle en Pennsylvanie, où il a appris la langue et le mode de vie anglais. (Carlisle reste un lieu de controverse dans les milieux autochtones.)

Ses racines indigènes le laissent dans la position unique d’intermédiaire entre les cultures. Bien que son mouvement à travers le monde de l’homme blanc n’était pas sans « succès », il a eu de nombreux rôles au cinéma à Hollywood, son héritage durable était la protection du mode de vie de son peuple.
Au moment de sa mort, il avait publié quatre livres et était devenu le chef du mouvement progressiste visant à préserver le patrimoine et la souveraineté des Amérindiens, c’était une voix forte dans l’éducation de l’homme blanc sur le mode de vie des Amérindiens. Voici donc 10 citations du grand chef indien Sioux connu sous le nom de Ours Debout qui perturberont une grande partie de ce que vous pensez savoir sur la culture « moderne ».
 
1) Les louanges, les flatteries, les manières exagérées, et les belles paroles ne faisaient pas partie de la politesse Lakota. Les manières exagérées étaient considérées comme de la mauvaise foi, et ceux qui parlaient constamment étaient considérés comme impolis et irréfléchis. La conversation n’a jamais commencé tout de suite, ou précipitamment.
 
2) On enseignait aux enfants que la vraie politesse devait être définie par des actions plutôt que des mots. Ils n’ont jamais été autorisés à passer entre le feu et la personne âgée ou un visiteur, à parler alors que d’autres parlaient, ou à se moquer d’une personne infirme ou défigurée. Si un enfant essayait de le faire sans réfléchir, un parent le remettait immédiatement dans le droit chemin avec une voix calme.
3) Le silence était significatif pour le Lakota, et l’accord d’un moment de silence avant de parler était fait dans la pratique de la vraie politesse et tenait compte de la règle selon laquelle « la pensée vient avant la parole »… et au milieu de la douleur, la maladie, la mort ou le malheur de quelque nature que ce soit, le silence était la marque de respect… le strict respect de ce principe de bonne conduite a été la raison, sans doute, pour laquelle l’homme blanc l’a faussement qualifié de stoïque. On l’a jugé bête, stupide, indifférent et insensible.
 
4) Les vastes plaines ouvertes, les belles collines qui ondulent et les ruisseaux qui serpentent n’étaient pas « sauvages » à nos yeux. C’est seulement pour l’homme blanc que la nature était « sauvage », seulement pour lui que la terre était « infestée » d’animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». Pour nous, la terre était douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère.
5) Le sentiment de fraternité pour toutes les créatures de la terre, du ciel et de l’eau était un principe réel et actif. Les Lakotas éprouvaient pour le monde des animaux et des oiseaux un sentiment fraternel qui écartait tout danger ; en fait, certains d’entre eux étaient devenus si proches de leurs amis à plumes ou à poils qu’ils parlaient en véritables frères une langue commune.
6) Cette conception de la vie et de ses relations consistait à humaniser et à donner au Lakota un amour respectueux. Elle a rempli son être avec la joie et le mystère de la vie ; elle lui a donné le respect pour toute la vie ; elle lui a fait une place pour toutes les choses dans le système de l’existence avec la même importance pour tous.
 
7) C’était bon pour leur peau de toucher la terre et les personnes âgées aimaient retirer leurs mocassins pour fouler la terre sacrée avec leurs pieds nus. Leurs tipis étaient bâtis sur la terre et leurs autels étaient faits de terre. Les oiseaux qui volaient dans l’air venaient se reposer sur la terre, qui est le lieu de repos final de toutes les choses qui vivent et croissent. Le sol apaisait, fortifiait, purifiait et guérissait. C’est pourquoi le vieil Indien continue à s’asseoir sur la terre au lieu de se redresser et de s’éloigner de ce qui lui donne la force vitale. Le fait d’être assis ou couché sur le sol lui permet de penser plus profondément et de sentir avec plus d’intensité. Il entrevoit plus clairement les mystères de la vie et se rapproche fraternellement des autres existences qui l’entourent.
8) Tout possédait une personnalité, seule la forme différait de nous. La connaissance était inhérente à toutes choses. Le monde était une bibliothèque et ses livres étaient les pierres, les feuilles, l’herbe, les ruisseaux, et les oiseaux et les animaux qui ont partagé, aussi bien avec nous, les tempêtes et les bénédictions de la terre. Nous avons appris à faire ce que l’élève apprend seulement de la nature, et c’était pour sentir la beauté. Nous n’avons jamais déblatéré contre les tempêtes, les vents furieux, les gelées et les neiges . Donc tout ce qui vient, nous devons le régler nous-mêmes avec plus d’efforts et d’énergie , mais sans se plaindre.
 
9) Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature.
 
10) On m’a imposé la civilisation…et cela n’a pas ajouté de connaissance à mon amour incorruptible de la vérité, de l’honnêteté et de la générosité.
 
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