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14 juillet 2015

Don d'organes, "dites-le à vos proches" : ce qui va changer en 2017

Notre société

Souhaitez vous faire don de vos organes après votre mort ? A ce jour, la loi oblige l'équipe médicale à consulter les familles avant un prélèvement. En 2017, les procédures seront simplifiées. Retour en cette journée nationale du don d'organes, sur ce qui va changer avec l'amendement de la loi Touraine.

En 2014, 54.649 personnes vivaient avec un greffon fonctionnel dans leur corps mais 20.331 personnes étaient encore en attente d'une greffe d'organe selon l'Agence de biomédecine. En ce 22 juin, journée nationale du don d'organe, faisons le point sur la procédure actuelle du don d'organe et sur ce qui va changer en 2017 avec le nouvel amendement de la loi Touraine.

La procédure actuelle

79% des Français se disent favorables au don d'organes, pourtant au moins un prélèvement sur trois est aujourd'hui refusé. Selon la loi Cavaillet du 22 décembre 1976, premier cadre législatif français à introduire le consentement présumé et toujours en vigueur aujourd'hui, les organes sont prélevés seulement après le consentement de la famille. Même si le défunt est porteur d'une carte nationale de donneur celle-ci n'a aucune valeur juridique, c'est uniquement un témoignage. C'est pourquoi l'Agence de biomédecine, qui encadre le don d'organe depuis 2005,  ne cesse de rappeler l'importance du dialogue avec les proches. Après vérification du registre des refus, l'équipe médicale doit toujours consulter la famille avant un prélèvement. Souvent en situation de choc, les proches ne sont pas au courant de la volonté du défunt de donner ses organes et, dans 40% des cas par précaution, refusent le prélèvement. La loi précise tout de même que ne pas s'inscrire sur le registre des refus c'est accepter de donner ses organes.

Ce qui changera en 2017

En 2017, cette loi changera et la procédure visera à renforcer la qualité du dialogue avec les familles et à clarifier les modalités d'expression du refus du don d'organe. Un nouvel amendement qui rentrera en vigueur en 2017 a en effet été voté le 14 avril 2015. Cet amendement de la loi Touraine prévoit toujours de consacrer le dialogue avec les familles comme préalablement obligatoire au prélèvement des organes. Il prévoit d'établir, par arrêté, des règles de bonnes pratiques pour que les conditions de ce dialogue soient les mêmes partout en France. Pour clarifier les modalités d'expression du refus, l'amendement compte définir le registre national des refus, tenu par l'Agence de la biomédecine sur lequel se trouve environ 100.000 personnes, comme le moyen principal mais non exclusif d'expression.  D'autres modalités seront ensuite définies après une concertation de l'ensemble des acteurs et un décret du Conseil d'Etat.

Pourquoi un tel changement ?

Les refus sont nombreux et les prélèvements d'organes sont possibles que dans certaines situations très rares. Chaque possibilité est donc très précieuse. Tous les défunts ne peuvent pas donner leurs organes. D'après l'Agence de biomédecine, les organes proviennent généralement "d'une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d'un service de réanimation." Cette situation qui intervient souvent à la suite d'un accident vasculaire cérébral ou d'un traumatisme crânien ne représente que 1% des décès hospitaliers enregistrés en court séjour.

Edité par

A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

Copyright – drubig-photo - fotolia

- See more at: http://www.voixdespatients.fr/a-la-une/don-dorganes-communiquons-davantage/#.VaUZu_nSkSF

A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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Commentaires
E
Je suis tout à fait d'accord avec cet article. Et si la mort me surprend, j'espère que mes restes serviront à quelqu'un.
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