Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
* Evynou 35 *
* Evynou 35 *
Newsletter
Derniers commentaires
1 août 2015

Grandes Marées : le Mont-Saint-Michel redevient une île

 

Quelle merveille !!!

Ce que les hommes sont capables de faire au nom de leur religion ;

si seulement, ils pouvaient mettre autant d'énergie et d'argent à donner un toit

et à manger à tous sur cette terre !

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=oh88PbMydGk

 

Publicité
31 juillet 2015

La côte landaise vue du ciel !!!

Somptueuse vidéo sur cette région que j'affectionne tout particulièrement !

Source : https://www.youtube.com/watch?v=F7ydrrm3Qf0#action=share

!!! Un grand merci à Jo qui l'a mise en ligne sur Facebook !!!

26 juillet 2015

Incendie en Gironde

Les pompiers luttent contre un incendie de pinède, à Saint-Jean-d'Illac (Gironde), le 24 juillet 2015.

Le feu de nouveau "stabilisé", Cazeneuve sur place

Notre société L'incendie de Saint-Jean-d'Illac, qui avait repris avec vigueur samedi soir, a de nouveau été "stabilisé" grâce à une météo plus favorable. Au total, il a déjà ravagé plus de 520 hectares. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, s'est rendu sur place ce matin.

Reparti avec vigueur hier soir après une brève accalmie dans la matinée,  le feu qui ravage la pinède de Saint-Jean-d'Illac depuis vendredi a de nouveau été "stabilisé" par les pompiers ce matin.

"La nuit a été favorable avec des températures basses et des vents très légers", explique la préfecture. Comme hier, elle craint cependant que les vents ne forcissent dans l'après-midi et permettent une énième reprise du feu. 

Au total, l'incendie, qui pourrait avoir été déclenché par un mégôt, a déjà détruit plus de 520 hectares de pinède (un chiffre revus à la baisse puisque les autorités parlaient de 600 hectares).

Cazeneuve annonce de nouveaux renforts.

Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, s'est rendu sur place en début de matinée. Il a félicité tous les pompiers pour leur travail et a annoncé l'arrivée de moyens et de renforts supplémentaires.

Ces derniers, venus de la toute la France, arrivent petit à petit sur place pour se joindre aux pompiers qui luttent contre le sinistre depuis vendredi et pour assurer la relève. Près de 500 hommes sont ainsi désormais mobilisés.
3 juillet 2015

La phacélie bourdonne !...

Img_0663

Nous avons installé, autour de nos 2 nouvelles ruches, un "garde-manger" pour abeilles :

- Luzerne (Medicago sativa)
- Mélilot officinal (Melilotus officinalis) ou Mélilot jaune
- Tréfle blanc (Trifolium repens) ou Trèfle rampant
- Phacélie à feuilles de tanaisie (Phacelia tanacetifolia)

C'est la phacélie qui a ouvert le bal et les 10 m2 bourdonnent littéralement.

C'est impressionnant !

  • Les bourdons sont aussi de la partie, qu'ils soient des pierres, terrestres ou des champs.
  • Les syrphes se frayent un chemin au milieu de toute cette agitation ainsi que quelques abeilles solitaires.

La luzerne commence à fleurir et nous attendons la réaction des abeilles qui, en principe, sont très attirées par cette variété.
Le trèfle pousse avec retard du fait de la sécheresse mais il sera précieux cet automne.
Le mélilot est une plante bisannuelle, les plantules seront installées cet automne pour l'an prochain.

Nous vous tiendrons au courant des résultats pour chaque variété de plantes car, par ces choix, réalisés en collaboration avec HUMANITE & BIODIVERSITE, nous avons tenté de fournir un terrain nourricier pour les abeilles jusqu'en octobre, l'arrière saison étant souvent beaucoup plus pauvre en nectar et pollen...

A suivre....

18 juin 2015

La traque du moustique tigre dans le Sud de la France

Le moustique tigre est aussi gros qu’une pièce d’un centime d’euro ©JB Ferré, EID Méditerranée

Aedes albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre ne cesse de progresser dans le Sud de la France. Vecteur de la dengue et du chikungunya, il inquiète de plus en plus les autorités sanitaires du pays. 

« Depuis 2004, le moustique vecteur Aedes albopictus s’est progressivement implanté dans plusieurs départements méditerranéens, puis il a étendu son implantation», explique l’Agence régionale de Santé (ARS) du Languedoc-Roussillon. « En mai 2015, il est implanté dans 20 départements : Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Haute-Corse, Corse-du-Sud, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées Orientales, Haute-Garonne, Lot et Garonne, Drôme, Ardèche, Isère, Savoie, Rhône, Saône et Loire et Gironde. » Fort heureusement la France n’a pas encore déclaré d’épidémies dans ces départements.

Rappelons cependant qu’en 2010 dans les Alpes-Maritimes et le Var, deux cas autochtones de dengue et deux autres de chikungunya ont été identifiés. En 2013 et en 2014, dans les Bouches-du-Rhône, un cas autochtone de dengue a été recensé. En 2014, la ville de Montpellier a enregistré 11 cas de chikungunya.

Autant de données épidémiologiques qui ont amené les autorités à réagir et à mettre en place un système de surveillance. « Ce dernier vise à détecter l’activité du moustique afin d’agir le plus précocement possible pour ralentir sa progression géographique », précise l’ARS du Languedoc-Roussillon. Ainsi, l’Entente Interdépartementale pour la Démoustication (EID), missionnée par les Conseils généraux, surveille et cartographie l’implantation du moustique et son évolution. Lors d’un cas avéré de dengue ou de chikungunya validé par l’ARS, l’EID réalise un traitement anti-larvaire et/ou anti-adulte autour des zones habitées concernées. Par ailleurs, un site de signalement de la présence de moustiques tigres a été mis en œuvre pour les particuliers à l’adresse suivante : www.signalement-moustique.fr.

ARS Languedoc-Roussillon, 15 juin 2015

Source : https://destinationsante.com/la-traque-du-moustique-tigre-dans-le-sud-de-la-france

Publicité
17 juin 2015

Népal : le séisme a déplacé le mont Everest de plusieurs centimètres

Népal : le séisme a déplacé le mont Everest de plusieurs centimètres


Les premiers relevés ont indiqué que le puissant séisme survenu le 25 avril dernier au Népal avait déplacé le plus haut sommet du monde de trois centimètres vers le sud-ouest.

Qui a dit qu’on ne pouvait pas déplacer des montagnes ? Selon les relevés de l’Administration nationale chinoise d’études, de cartographie et d’information géologique, le mont Everest a été décalé de trois centimètres vers le sud-ouest après que le double séisme de magnitude 7,8 a frappé le Népal en avril dernier.

Selon une étude de cette administration relayée par 20 minutes, le plus haut sommet du monde (8 848 mètres) s’est élevé de trois centimètres au cours des dix dernières années, à raison de 0,3 centimètre par an. Il s’est également déplacé de 40 centimètres vers le nord-est, au rythme de quatre centimètres par an.

Un mouvement "normal"

L’Everest "se déplace constamment vers le nord-est et le séisme lui a fait faire un petit bond dans la direction opposée", a déclaré Xu Xiwei, le vice-directeur de l'Institut de géologie de l'administration chinoise chargée des séismes. Aussi, il considère que ce changement de direction est tout à fait "normal".

Publicité
En revanche, le deuxième séisme survenu au Népal le 12 mai dernier, de magnitude 7,5, n’a pas provoqué de mouvement particulier du mont Everest, a indiqué l’étude réalisée à l’aide d’instruments de mesure satellitaires.

Pas moins de 8 700 personnes ont été tuées au cours de ce double séisme. Parmi elles, 18 alpinistes morts sous des avalanches dans l’Everest.

Publié par Clémence Demay

Source : http://www.planet.fr/environnement-nepal-le-seisme-a-deplace-le-mont-everest-de-plusieurs-centimetres

Vidéo sur le même thème :

Source : https://youtu.be/4V5Fg3WrSUg

14 juin 2015

Une serre de tomates chauffée par une énergie renouvelable

© France 3

 

L’Ecoserre des Grands Lacs s’est implantée à Parentis-en-Born (40). Cette écoserre, dont les 10 hectares sont dédiés à la production de tomates grappes, est chauffée à partir de la vapeur d’eau émise par l’unité de valorisation des déchets du SIVOM, cantons du pays de Born.

Le principe de l’écoserre repose sur un système de culture hors-sol qui permet d’éradiquer la pollution, de cultiver des tomates qui ne connaitront jamais les pesticides ou autres répulsifs. Cette nouvelle technique de production permet aux agriculteurs de cultiver des aliments sains dans le respect de l’individu et de la planète.

Valorisation et performance

Cette valorisation a été rendue possible grâce à l’installation par TIRU (Groupe EDF) d’un réseau de chaleur en complément de la turbine électrique, qui permet de récupérer totalement la chaleur émise lors de l’incinération des déchets, et de la transformer en énergie verte. L’unité de valorisation énergétique des déchets ménagers de Pontenx-les-Forges va fournir 40 000 MWh par an de chaleur à l’Ecoserre des Grands Lacs, implantée à proximité.

Grâce à cette opération, la performance énergétique de l’unité de traitement des déchets va passer de 34% à plus de 80%. De son côté, l’écoserre va réduire considérablement son impact environnemental en n’ayant pas recours à une source combustible fossile pour sa production

L' Ecoserre

L’Ecoserre des Grands Lacs est une serre nouvelle génération, dite « fermée ». Cette innovation technologique, encore peu répandue (seulement 15 hectares de serres fermées en France et 100 hectares dans le monde), répond à une démarche qualité et un engagement environnemental, avec un processus de protection biologique intégrée qui permet de tendre vers une production zéro pesticide.

Un projet territorial et créateur d’emplois

Ce projet contribue au dynamisme de l’économie et de l’emploi du département des Landes, en effet l’Ecoserre des Grands Lacs va créer 90 à 120 emplois directs, locaux et pérennes d’ici 5 ans. L’Ecoserre contribuera également à un meilleur bilan carbone : moins d’importation et moins de pollution liée aux transports.

A propos des acteurs du projet :

Tiru {JPEG} Spécialiste de la valorisation des déchets, TIRU conçoit, construit et exploite des unités de traitement thermique, biologique et matière en France, en Grande-Bretagne et au Canada. TIRU est notamment l’exploitant de l’unité de valorisation énergétique des déchets du SIVOM des cantons du pays de Born.
SIVOM {JPEG} Le SIVOM des cantons du pays de Born est le syndicat mixte en charge de la gestion, de la collecte et du traitement des déchets ménagers du nord des Landes. Il gère un territoire de 16 communes qui regroupent près de 53 000 habitants.


L’ECOSERRE DES GRANDS LACS DE PARENTIS-EN-BORN

CHAUFFÉE À PARTIR DE L’UNITÉ DE VALORISATION DES DÉCHETS VOISINE

2 juin 2015

Les abeilles font leur miel en ville

miel et abeilles

Il y a le miel des champs et maintenant le miel des villes. En effet, aussi paradoxale que cela puisse paraître, un grand nombre d’abeilles ont fui les campagnes pour se réfugier dans les villes où elles se portent comme un charme.
miel et abeilles
La monoculture, donc la diminution de la biodiversité, l’usage intensif des pesticides et autres produits phytosanitaires ont, soit disséminé de nombreuses colonies d’abeilles, soit poussé les abeilles à trouver refuge dans des zones qu’elles considèrent comme plus saines et sécuritaires où elles peuvent butiner à leur aise.

Union Nationale des Apiculteurs
miel et abeilles
Déjà en 2005, l’UNAP (Union Nationale des Apiculteurs) a pris conscience de ce phénomène grave. Quelques ruches ont été introduites sur les toits de grands édifices, comme au sommet de l’opéra de Paris, à Lille, à Marseille. L’expérience s’étant avérée plus que concluante, elle se poursuit aujourd’hui. On ne compte pas moins de 300 ruches à Paris dans les jardins du Luxembourg, à Nantes, Besançon, Lyon, de nombreux autres centres urbains introduisent des ruches à leur environnement.

La biodiversité des fleurs, indispensable aux abeilles
miel et abeillesmiel et abeilles

La diversité des fleurs, (un choix de pollens important, plus de 200) que l’on retrouve dans les parcs, sur les terrasses, est une aubaine pour les abeilles qui trouvent de moins en moins de biodiversité dans les campagnes, car à cause des pesticides les « mauvaises herbes » riches en pollen n’existent plus. Les hommes prennent peu à peu conscience (il était temps) de l’importance de ces petites travailleuses ailées indispensables au bon équilibre de l’environnement.


miel et abeillesmiel et abeilles

Les abeilles se portent beaucoup mieux en ville et leur taux de mortalité est très faible. Elles bénéficient généralement d’un environnement climatique favorable, une sorte de microclimat, d’une période de floraison plus grande grâce à la diversité florale présente toute l’année.
miel et abeilles
Le miel produit par les abeilles des villes est d’une qualité excellente. On pourrait se poser la question, et la pollution ?
miel et abeilles

miel et abeilles

De nombreuses analyses ont été réalisées et ô surprise aucune trace de plomb, ni de mercure, ou autres polluants. Décidément nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec ces petites travailleuses ailées qui, précise Henri Clément président de l’union de l’apiculture française, « butinent des fleurs qui ont souvent la tête en bas ; celles-ci ne servent pas de réceptacle à la pollution, à la différence des tulipes qui ne sont pas butinées ». Une ruche parisienne peut produire jusqu’à 60 kg de miel soit quatre fois plus qu’une ruche installée en campagne.

Écologie et protection de l’écosystème urbain
miel et abeilles
miel et abeilles

L’écologie et la protection de l’environnement ont le vent en poupe. Les jardiniers des espaces verts sont de plus en plus sensibilisés à l’environnement et l’utilisation d’engrais chimiques, de pesticides est totalement banni. La ville de Paris vient de se doter d’une charte destinée à protéger l’écosystème urbain visant à préserver la biodiversité : la certification ISO 14001 encadre les activités des jardiniers de la ville ».
miel et abeilles
En région parisienne, l’association "Savoir-faire et découvertes", spécialisée dans les stages écolo, propose depuis peu une initiation sur deux jours à la production de miel en ville.


miel et abeilles

« Cette activité bénéficie de l’engouement pour les questions environnementales et nécessite peu de moyens », explique Cédric Chenevière qui assure cette formation à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).
miel et abeilles
Régie par le Code rural, la pratique de l’apiculture urbaine n’impose que deux grandes règles : pas de ruche à moins de 25 mètres d’un hôpital ou d’une école et une haie protectrice de 2 mètres de haut à proximité, sauf si la ruche est elle-même installée à plus de 2 mètres de hauteur.
miel et abeilles
Espérons qu’à long terme toutes ces initiatives porteront leurs fruits et que nos petites abeilles pourront continuer leur travail de butineuses, pollinisatrices et productrices de miel.

L’abeille, sentinelle de l’environnement
miel et abeilles
Près de 80 kg de miel ont été recueillis à l’occasion de la 1ère récolte de miel des abeilles installées en juin dernier à l’Hôtel de Région à Nantes. En effet, 320 à 400 000 abeilles venant d’Ouessant avaient pris leurs quartiers au cœur de la ville de Nantes dans 8 ruches installées sur les toits terrasses du Conseil régional. Les Pays de la Loire sont ainsi devenus la 4e région à soutenir le programme national "L’abeille, sentinelle de l’environnement", avec une particularité : l’implication de 3 lycées des Pays de la Loire, le Lycée agricole Jules Rieffel (CFA) de Saint-Herblain, le Lycée Kastler Guitton de la Roche-sur-Yon, et le Lycée Clémenceau de Nantes qui accueillent également des ruches.
alimentation santé : miel
Jackie Thouny

Source : http://www.energie-sante.net/bn/?p=416

31 mai 2015

Une grande majorité de singes refuse toujours de croire que l’Homme descend d’eux

71030274

États-Unis – Selon un sondage réalisé auprès de plusieurs centaines de singes en captivité, nombre d’entre eux refusent d’admettre que l’Homme descend du singe. Près de 70% d’entre eux affirment que cette idée ne repose sur aucune base scientifique et rejettent en bloc une possible proximité génétique entre les deux espèces. Reportage.

C’est le résultat de plusieurs années d’apprentissage de langage des signes qui a permis aux scientifiques de recueillir ce précieux témoignage. « Quand on leur explique la chose scientifique, ils refusent d’y croire. Ils disent que c’est impossible, que ça n’a aucun sens » raconte Madeleine Hatkins, une jeune bénévole qui s’occupe d’un refuge pour singes dans le Montana. Les soigneurs ont ainsi expliqué aux singes, grâce au langage des signes, que l’Homme descendait d’eux par un ancêtre commun, il y a de cela plusieurs millions d’années. « Depuis qu’on leur a annoncé la nouvelle, certains sont dubitatifs, ils demandent à voir des preuves. Certains sont même déçus, en colère d’apprendre une telle chose, comme si on leur avait raconté une scène clé de leur série fétiche » ajoute Madeleine.

Des singes qui campent sur leur position, et qui réaffirment leur idée. « Homme blanc pas singe, pas possible » ne cesse de répéter Wikita, une jeune femelle chimpanzé de 6 ans qui semble sous le choc. « Wikita penser Grand Gorille créer monde » dit-elle dans des signes qui trahissent une certaine nervosité. Car selon les chercheurs, cette information remet beaucoup de choses en question pour les grands singes. « Sciences dire beaucoup choses. Penser que homme blanc descendre de singe est choquant » ajoute un autre singe qui demande à ce qu’on respecte ses idées.

Mais pour l’équipe des scientifiques, les singes seraient simplement vexés. « Ils ont raté le coche de l’évolution, c’est tout. On essaie juste de leur faire comprendre leur rang et où ils se placent par rapport à nous. ». Ce qui donne parfois des dialogues savoureux. Ainsi, après avoir appris que l’Homme et le singe étaient des cousins proches, un des singes a demandé si les cousins du soigneur vivaient aussi dans une cage.

La Rédaction

Source : http://www.legorafi.fr/2014/04/24/une-grande-majorite-de-singes-refuse-toujours-de-croire-que-lhomme-descend-deux/

29 mai 2015

Faille de San Andreas : faut-il en avoir peur ?

Faille de San Andreas : faut-il en avoir peur ?

Un film catastrophe évoquant la faille de San Andreas vient de sortir au cinéma,
l’occasion de revenir sur ce phénomène qui fait trembler les Etats-Unis.
La superproduction hollywoodienne San Andreas mettant en scène un terrible séisme ravageant la Californie est sortie mercredi au cinéma. Un scénario catastrophe que certains scientifiques américains envisagent sérieusement, comme le rapporte France Info.

En effet, le Big One, un puissant séisme lié à la faille de San Andreas, est attendu selon les sismologues dans les 30 prochaines années. Cette faille géologique de 1300 km traverse la Californie. D’un côté, se trouve la plaque tectonique Pacifique et de l’autre la plaque Nord-américaine. En cas d’activité sismique, les dégâts pourraient être très importants sans compter le nombre de victimes.

Les Californiens sont prêts à affronter le Big One dès l'enfance

Big One pourrait être plus violent que le tremblement de terre de 1906 qui a provoqué la destruction de San Francisco à 80%. Toutefois, les californiens, traumatisés par le séisme survenu dans la ville de Northridge en 1994 qui avait fait 72 morts et 9000 blessés, se préparent dès leur plus jeune âge à faire face à cette possible catastrophe.

Ainsi, dans une école primaire située au sud de Los Angeles, des cours de survie sont prodigués aux élèves pour qu’ils sachent quoi faire en cas de séisme décrit France Info. Lorsque la fausse alerte retentit durant l’exercice, tous les élèves se jettent au sol. "En cas de tremblement de terre, il faut se mettre au sol, se glisser sous une table par exemple et s'y accrocher", indique Nestor, un élève de CM1.

Les secours mettraient 72 heures à intervenir

Les secouristes évaluent leur délai d’intervention à 72 heures, les habitants doivent donc se tenir prêts. C’est pourquoi il y a un container plein de produits de première nécessité dans chaque école de Los Angeles. Il existe également des boutiques spécialisées qui vendent  notamment de la nourriture sous vide non-périssable durant 25 ans ou des lampes-dynamo.

D’après les spécialistes, les normes de construction antisismiques ne sont pas suffisantes. "On ne va pas voir de maisons s'écrouler sur les gens. On ne va pas voir d'immeubles s'effondrer dans les proportions observées récemment au Népal. En revanche, on a beaucoup plus d'infrastructures sous-terraines que là-bas, comme des canalisations d'eau ou de gaz et quand cette secousse prolongée va se produire, ces infrastructures-là vont céder", a signalé Tood Leitz, chef secouriste de l’organisation MySafeLA.
En savoir plus sur :
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 > >>
Publicité