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8 octobre 2014

Algues vertes

Baisse significative en Bretagne 8 octobre 2014
En 2014, au 30 septembre, 13.500 tonnes d'algues vertes ont été ramassées en... En 2014, au 30 septembre, 13.500 tonnes d'algues vertes ont été ramassées en Bretagne, contre 27.000, en 2013..
Pour la troisième année consécutive, le tonnage d'algues vertes échouées sur les plages bretonnes a baissé significativement. S'il faut s'en réjouir, il ne faut pas pour autant crier victoire : les conditions météo y sont pour beaucoup. Mais le plan anti-algues vertes n'y est sans doute pas totalement étranger. 50.000 tonnes en 2011, 47.000 en 2012, 27.000 en 2013, 13.500 en 2014 : ces chiffres enregistrés au 30 septembre de chaque année sont évidemment encourageants et ont sans doute contribué au climat apaisé qui régnait hier à la préfecture de région, lors de la réunion annuelle du comité de pilotage (*) du plan de lutte contre les algues vertes (Plav). 130 millions et des efforts « L'hiver agité a dispersé les algues et l'été n'a pas été très chaud », remarque le préfet Strzoda.
En revanche, le mois de septembre clément a coïncidé avec des échouages plus importants en arrière-saison. « Mais nous ne sommes pas à l'abri d'un afflux plus important, après un hiver calme suivi d'un printemps chaud ». Pour autant, il ne faut pas minimiser l'importance des efforts du Plav 2010-2015 doté de 130 M€ (État et Région, Agence de l'Eau, Départements), dont 77 M€ pour les huit baies sensibles qui ont fait l'objet de chartes. Ces chartes prévoient que 80 % des agriculteurs des bassins concernés s'engagent sous deux ans à modifier leurs pratiques de manière à réduire les flux de nitrate (zones humides, modernisations, baisse d'apports azotés, réduction de cheptel...). « Ils sont aujourd'hui 70 % à avoir adhéré », se félicite Thierry Burlot, confiant et assez admiratif devant les efforts consentis par les agriculteurs. De l'index au modèle Aujourd'hui, les flux d'azote ont baissé mais on ne dispose pas d'outils fiables pour les mesurer, regrette le préfet.
Il existe cependant un indicateur favorable : les taux de nitrate enregistrés dans les cours d'eau bretons sont passés en trois ans de 56 à 35 mgr/l, et seuls quatre des huit bassins en contentieux sont aujourd'hui au-delà du seuil de 50 mgr/l. « Alors que les autres littoraux français et européens sont de plus en plus confrontés aux algues vertes, la Bretagne est la seule région à s'être doté d'une organisation de terrain et d'un plan de lutte », note Thierry Burlot. «
Nous sommes aussi les seuls à enregistrer une baisse du phénomène et le seul territoire d'expérimentation.
La Bretagne était montrée du doigt, elle est aujourd'hui un modèle qui vise à prouver que l'on peut conserver une agriculture productive en maintenant l'équilibre environnemental ».
* Coprésidé par le préfet de région Patrick Strzoda et le vice-président de la région Thierry Burlot, il réunit des élus et des représentants des agriculteurs et des associations de défense de l'environnement.
Alain Le Bloas

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/algues-vertes-une-baisse-significative-08-10-2014-10376408.php?xtor=EPR-3-[quotidien]-20141008-[detailarticle]&utm_source=newsletter-quotidienne&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter-quotidienne
Source :
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2 octobre 2014

Réchauffement climatique. 35 000 morses échoués sur une plage en Alaska

Environ 35 000 morses se sont échoués sur une plage d'Alaska. La fonte des glaces de l'Arctique, conséquence du réchauffement climatique, serait en cause.

Le 27 septembre, les morses ont été observés par voie aérienne près de Point Lay. Quatre jours plus tôt, ils n'étaient que 1 500, ont expliqué des experts de l'USGS.

« C'était près de 24 fois plus », a insisté Megan Ferguson, spécialiste de la surveillance aérienne des mammifères marins pour l'agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA), qui participait à la conférence.

Elle a souligné qu'il s'agissait d'une estimation visuelle des experts du NOAA et de l'USGS, et que ce chiffre serait affiné.

M. Ferguson a également noté que davantage d'ours bruns avaient été remarqués au même endroit et qu'en revanche, des baleines grises qui étaient présentes dans les environs jusque dans les années 90, avaient disparu, « signe d'un changement de l'environnement arctique ».

Fonte importante des glaces

D'après Chadwick Jay, chercheur à l'USGS, ce nombre anormal de morses échoués « est vraiment une conséquence du réchauffement climatique » et de la « diminution de la couche de glace » dans l'océan Arctique à la fin de l'été.

D'ordinaire, les animaux vivent sur la banquise et pêchent dans des eaux peu profondes. Mais avec la fonte importante des glaces cet été, les morses se sont retrouvés à des profondeurs trop importantes pour pouvoir se nourrir et ils ont donc cherché refuge sur la terre ferme pour y pêcher plus facilement, a expliqué M. Jay.

Ce phénomène propre aux morses du Pacifique et plus précisément de la Mer des Tchouktches, d'après l'USGS, « ne se produisait pas il y a dix ans », précise l'institut sur son site.

Si les experts ne savent pas encore si ce changement des comportements des morses peut avoir un impact sur leur mortalité, ils estiment que les bébés morses sont plus fragiles sur la terre ferme et que les animaux perdent plus d'énergie à rechercher des proies sur terre que lorsqu'ils sont installés sur la glace.

Source :

http://www.ouest-france.fr/rechauffement-climatique-35-000-morses-echoues-sur-une-plage-en-alaska

3 septembre 2014

Disparition des insectes : une catastrophe silencieuse

Pour François Ramade, professeur émérite d'écologie à l'université de Paris-Sud, les insecticides modernes, notamment les néonicotinoïdes, sont responsables d'une véritable "catastrophe écologique". Et, selon lui, "la réponse des pouvoirs publics des pays développés et des institutions multilatérales est absente ou dérisoire".

Les personnes de plus de 40 ans se souviennent des pare-brise, phares et calandres de voiture constellés de cadavres d'insectes. La propreté des voitures actuelles est le signe d'une disparition massive d'insectes qui doit nous alarmer.

L'agriculture moderne a permis, par l'usage massif d'« intrants », une augmentation considérable de la productivité des cultures. Elle atteint depuis quelques décennies des limites dues à l'impact environnemental de ses pratiques. En effet, l'accroissement de productivité qu'elle a permis n'est pas dû à une révolution biologique dans le contrôle de la photosynthèse, mais à un recours sans cesse accru aux engrais chimiques et aux pesticides, dont les conséquences écologiques néfastes sont connues.

Dès les années 60, la naturaliste américaine Rachel Carson décrivait dans son best-seller Silent Spring la lente éradication des peuplements d'oiseaux par l'usage irréfléchi du DDT et d'autres insecticides organochlorés.

Adieu abeilles, papillons, oiseaux

Un danger plus redoutable nous menace avec l'usage des insecticides néonicotinoïdes, dont la molécule dérive de celle de la nicotine. Cette dernière, cause de l'addiction des fumeurs de tabac, est aussi un très puissant insecticide utilisé entre les deux guerres mondiales. Au début des années 90, les chimistes ont mis au point de nouvelles molécules dont l'imidaclopride, la clothianidine ou le thiamethoxam aussi insecticides que la nicotine, mais d'une plus grande stabilité moléculaire. Elles ont aussi pour « avantage » d'être « systémiques » : elles passent directement du sol dans les plantes par absorption radiculaire et pénètrent via la sève jusqu'à l'extrémité des pousses des feuilles et des fleurs. Elles se maintiennent au-delà de deux ans dans les sols, de sorte que, plusieurs saisons après l'épandage, d'autres plantes seront contaminées.

Ces insecticides sont à l'origine du déclin des pollinisateurs dont les abeilles mais, au-delà, de l'ensemble des insectes et donc de la plupart des oiseaux, majoritairement insectivores. Il faut savoir qu'en sus des abeilles la pollinisation des plantes cultivées est assurée majoritairement (à près de 80 %) par d'autres insectes, surtout des hyménoptères dits apoïdes. Certains d'entre eux sont sociaux, tels les bourdons, mais la plupart de ces bienfaiteurs de l'humanité sont solitaires. Depuis l'introduction des néonicotinoïdes en 1995, on observe un effondrement du nombre d'abeilles et une dégénérescence des ruches. En France, le nombre de ruches a chuté de 2 millions en 1996 à 600 000 aujourd'hui.

Simultanément s'observe une réduction brutale du nombre de pollinisateurs sauvages et, au-delà, de l'ensemble des insectes, comme l'a montré la récente campagne nationale de dénombrement des papillons. Diverses recherches, dont certaines effectuées en France, ont démontré la responsabilité directe des néonicotinoïdes dans cette hécatombe. Des abeilles butineuses équipées de nano-GPS traitées avec de très faibles doses d'imidaclopride se sont révélées incapables de retrouver leur ruche, ce qui explique la disparition des ouvrières et l'extinction des colonies. Ce déclin massif des insectes pollinisateurs constitue une menace calamiteuse pour l'agriculture. La disparition des abeilles et des hyménoptères apoïdes signifierait la fin de nombreux végétaux cultivés et entraînerait des pertes agricoles pouvant atteindre plusieurs centaines de milliards d'euros par an. Pis encore, la sécurité alimentaire de l'humanité ne serait plus assurée.

Solutions européennes dérisoires

Face cette catastrophe écologique en cours, la réponse des pouvoirs publics des pays développés et des institutions multilatérales est absente ou dérisoire. Les agences compétentes de l'ONU, tels la FAO ou le Pnue, ne se sont pas saisies du problème. En France et dans d'autres pays européens, l'interdiction partielle de l'imidaclopride et du fipronil n'est pas suffisante, tout comme la décision récente de l'Union européenne d'interdire pour trois ans le premier de ces insecticides ainsi que la clothianidine et le thiamethoxam. C'est l'interdiction de la totalité des néonicotinoïdes qui s'impose de toute urgence ! Un groupe international d'experts s'est créé en 2009, à l'initiative de Maarten Bijleveld, ancien secrétaire scientifique de la commission écologie de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il a rassemblé les preuves scientifiques justifiant cette interdiction et milite auprès des pouvoirs publics européens et des institutions internationales pour l'obtenir. Où sont les politiques en charge de notre avenir ?

* François Ramade est professeur émérite d'écologie à l'université de Paris-Sud (Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution de la faculté des sciences d'Orsay) et auteur du Dictionnaire encyclopédique de l'écologie et des sciences de l'environnement (Dunod).

Source :

http://www.marianne.net/Disparition-des-insectes-une-catastrophe-silencieuse

 

 

31 août 2014

Champignons : les signes d'une intoxication

Qu'elle sentait bon, cette poêlée de champignons sauvages... Mais quelques minutes, quelques heures, voire quelques jours après le repas, des troubles divers commencent à apparaître. Or, si de nombreuses intoxications se révèlent bénignes, l'apparition de certains symptômes impose d'alerter immédiatement votre centre antipoison ! Entre le 1er juillet et le 17 août 2014, l''nstitut de Veille Sanitaire (InVS) a répertorié 240 cas d'intoxication par des champignons en France, dont 4 cas graves parmi lesquels un décès, contre 95 cas pour la même période en 2013.

Le délai d'apparition des premiers symptômes

Reportage Dominique Tchimbakala, Eloïse Malet et Hervé Droguet.

Si une petite quarantaine de champignons de nos sous-bois sont toxiques, ceux-ci ne sont pas seuls responsables des très nombreuses intoxications qui ont lieu en France chaque année. Celles-ci peuvent en effet être causées par la contamination microbienne d'un champignon comestible, la présence de pesticides (cueillette à proximité de zones de culture) ou celle de métaux lourds (notamment à proximité des routes).

Les centres antipoison (CAP) associent généralement la gravité d'une intoxication au temps écoulé entre l'ingestion du champignon et l'apparition des symptômes.

Mais attention ! Cet élément diagnostic perd toute sa pertinence lorsque l'on a consommé des champignons à l'occasion de repas successifs, puisqu'il est alors impossible de savoir si l'intoxication trouve son origine dans le tout dernier repas - et donc si l'incubation a été longue ou courte. De même, lorsque des champignons d'espèces différentes ont été cuisinés ensemble, l'apparition rapide de symptômes peut faire ignorer la survenue ultérieure de signes associés à une intoxication plus lente.

Tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées et vomissements : les symptômes d'intoxication peuvent apparaître jusqu'à 12 heures après la consommation.

En ce cas, ne tergiversez pas : contactez immédiatement votre CAP !

Incubation courte (inférieure à 6 heures) : une évolution le plus souvent favorable

Quatre grands ensembles de signes et de symptômes (ou syndromes) peuvent survenir moins de six heures après ingestion de champignons communs. Si ces intoxications à incubation courte sont le plus souvent bénignes, il faut toutefois rester vigilant.

  1. Des vomissements, des douleurs abdominales et/ou des diarrhées sévères apparaissant entre 15 minutes et 2 heures après la consommation de champignons, caractérisant un syndrome gastro-intestinal (aussi appelé "résinoïdien"). Ils se dissipent en moins de deux jours. Ce syndrome est typique de la consommation "crue" de champignons porteurs de certaines toxines qui auraient pu être dégradées par la cuisson. Il peut aussi être associé à la présence de contaminants captés par le champignon comestible (pesticides…), ou à une intolérance physiologique (déficit d'une enzyme de digestion, etc.).

    Un cinquième syndrome à survenue rapide est associé à la consommation - presque toujours volontaire - de champignons hallucinogènes du genre Psilocybes. Leur absorption entraîne en moins de 30 minutes nausées, hallucinations, troubles visuels, vertiges et tachycardie. Ces troubles peuvent mettre douze heures à se dissiper. Des complications cardiaques et psychiatriques importantes sont susceptibles d'apparaître chez certains sujets.

    Afficher Inocybe fastigié, l'un des nombreux inocybes contenant des doses importantes de muscarine
  2. Inocybe fastigié, l'un des nombreux inocybes contenant des doses importantes de muscarine
    Afficher Coprin noir d'encre (coprin atramentaire)
  3. Coprin noir d'encre (coprin atramentaire)

    Attention : la déshydratation consécutive aux diarrhées peut exposer, dans les situations les plus graves, à un risque d'insuffisance rénale et de coma. Dans certains cas, le syndrome intestinal peut s'accompagner de malaises, d'une baisse de la tension artérielle, de sueurs ou de crampes musculaires. Par ailleurs, l'apparition de ces signes deux heures après la consommation de gyromitres est symptomatique de l'imminence d'une intoxication grave !

  4. De nombreux clitocybes, ainsi que plusieurs amanites et inocybes contiennent de la muscarine, toxine responsable du syndrome muscarinien. Celui-ci survient de 15 minutes à 4 heures après le repas. Outre les troubles propres au syndrome gastro-intestinal, il se caractérise par une forte sudation, des larmoiements et des écoulements nasals. La muscarine peut également provoquer un ralentissement du rythme cardiaque et une baisse de la tension artérielle.

  5. Le coprin noir d'encre (coprin atramentaire) contient des doses importantes de coprine, qui acquiert ses propriétés toxiques en présence d'alcool. Le risque subsiste plusieurs après la consommation du champignon ! Les symptômes du syndrome coprinien, qui surviennent de 30 minutes à 2 heures après ingestion d'alcool, sont des nausées, des vomissements, des troubles du rythme cardiaque et l'apparition de rougeurs sur la partie supérieure du corps.

  6. Un grand nombre d'amanites hallucinogènes sont responsables de nausées, vomissements, d'une accélération du rythme cardiaque et, surtout, d'un état général d'agitation, d'ébriété, de confusion voire de délire hallucinatoire. Les troubles naissent entre 30 et 3 heures après ingestion, et se dissipent en laissant le sujet dans un état de torpeur pouvant durant deux jours.

(1) Par exemple, les morilles crues contiennent des hémolysines, substances destructrices des globules rouges humains.

Incubation longue (6 heures et plus) : appelez immédiatement le centre antipoison !

L'apparition de tout ensemble de signes et de symptômes plus de six heures après l'ingestion des champignons justifie une prise en charge hospitalière d'urgence.

Amanites phalloïdes
Afficher Gyromitre (''fausse morille'')
Gyromitre (''fausse morille'')
Afficher Trichlome équestre
Trichlome équestre

Cinq toxines présentes dans des champignons communs sont à l'origine des syndromes d'intoxication les plus inquiétants.

  1. L'amanitine (présente dans l'Amanite phalloïde, l'Amanite vireuse, l'Amanite printanière, de même que dans plusieurs Lépiotes et Galères) prend pour cible le foie. De 6 à 36 heures après ingestion des champignons (12 heures en moyenne), débute une diarrhée intense, provoquant une très forte déshydratation. Le foie commence à être atteint 36 heures après le repas, la toxine opérant alors pendant une centaine d'heures.

    Dans les meilleurs cas, l'atteinte du foie est modérée ; les douleurs abdominales et diarrhées durent de 3 à 5 jours. Plus fréquemment, les symptômes associés seront ceux d'une hépatite aigüe, qui persisteront de 2 à 3 semaines. Dans les formes les plus sévères de la maladie, ces signes cliniques s'accompagnent d'hémorragies digestives.

    S'ils sont traités, les signes régressent en 8 à 12 jours. Environ 15% des intoxications conduisent au décès (hépatite fulminante) au cours de la deuxième semaine qui suit la consommation des champignons.
  2. L'orellanine (présente dans de nombreux cortinaires) cible pour sa part les reins. Un peu plus de 24 heures avec le repas de champignons débutent des nausées, des vomissements, des crampes et des douleurs musculaires et un affaiblissement général de l'organisme. Les reins sont atteints de une à trois semaines après l'apparition de ces premiers symptômes, entraînant une insuffisance rénale aigüe. Un cas sur deux évolue vers une insuffisance rénale chronique, rendant indispensable une transplantation de reins.

  3. La gyromitrine - produite par les champignons du genre Gyromitre - cible foie, reins et sang (globules rouges). Les gyromitres (également nommées "fausses morilles") ont longtemps été consommés en France, et vendus sur les étals des marchés. La gyromitrine est en effet détruite à 99% par la cuisson ou un séchage au soleil. Une ingestion répétée de gyromitres cuits ou séchés, ou de champignons crus entraîne, 8 à 12 heures après le repas, des troubles digestifs (vomissements, douleurs abdominales) qui peuvent être les symptômes avant coureurs des évolutions suivantes : hépatite (36 à 48 heures après le repas), insuffisance rénale, destruction des globules rouges, troubles neurologiques (confusion, délire, tremblements). La toxicité des gyromitres n'est démontrée que depuis 1984, et sont donc présentés comme comestibles dans les anciens ouvrages mycologiques. Certains pays européens autorisent encore la commercialisation de ce champignon.

    Attention : certaines intoxications sévères entrainent l'apparition des symptômes digestifs seulement deux heures après ingestion !

  4. Une toxine encore non identifiée, présente dans l'amanite à volve rousse, est à l'origine de troubles digestifs importants (de 2 à 48 heures après consommation) et, surtout, d'une insuffisance rénale aigüe (après 24 heures), celle-ci pouvant durer trois jours. L'évolution est heureusement favorable en trois semaines dans une majorité de cas.

  5. La consommation durant plus de trois repas consécutifs de trichlome équestre (également appelé trichlome des chevaliers), champignon comestible poussant dans les Landes, peut entraîner, de 1 à 6 jours après le dernier repas, l'apparition de douleurs musculaires et de nausées. Ces signes traduisent le début d'une rhabdomyolyse, c'est-à-dire d'une destruction massive des cellules musculaires. Lorsque les muscles respiratoires ou cardiaques sont atteint, le décès est inévitable. (Par Florian Gouthière), rédigé le 23 juillet 2009, mis à jour le 29 août 2014, par La rédaction d'Allodocteurs.fr

  6. Source :
  7. http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-champignons-les-signes-d-une-intoxication
10 août 2014

Bretagne. Attention au coup de vent !

Photo Le Télégramme

Une dépression va circuler sur le sud de l'Angleterre au cours de la journée de dimanche, annonce Météo France. Conséquence : du vent fort de secteur ouest, un phénomène assez rare pour un mois d'août, soulignent les météorologues.


Les rafales atteindront fréquemment 80 à 90 km/h sur les côtes de la Manche, voire temporairement 100 km/h dans le détroit du pas-de-calais.
Attention en mer, donc.


Côté ciel, des averses orageuses vont arroser la Bretagne dans la matinée, mais des éclaircies devraient suivre dans l'après-midi.

Source :

http://www.letelegramme.fr/bretagne-attention-au-coup-de-vent-ce-dimanche-10-08-2014

 

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28 juillet 2014

Naissance d'une île au Japon

22 juillet 2014

Naissance exceptionnelle dans l'Indre de quatre petits Lémurs, espèce en danger

      

Quatre petites boules de poils agrippées à leurs mères font le bonheur de la réserve de la Haute-Touche dans l'Indre: ces lémurs couronnés représentent un quart de la reproduction annuelle mondiale en captivité de cette espèce en danger d'extinction.

"C'est un événement exceptionnel!", s'enthousiasme Régis Rabier, chef-soigneur du parc. Cette espèce, rare en parc zoologique mais aussi dans le monde, n'a donné naissance qu'à 17 petits en captivité cette année et majoritairement à un seul petit par portée, souligne le parc.

Pour l'heure, loin de se douter de l'évènement que constitue leur naissance début mai, les quatre petits restent solidement et placidement accrochés à leurs mères respectives, Tina et Irena, qui ont toutes deux mis au monde des jumeaux.

Dans les arbres de cette réserve de 150 hectares située au coeur de la Brenne et de ses étangs, les élégantes femelles ballotent au gré de leurs déplacements les petites boules de poil au pelage d'un gris plus pâle que le leur, enroulés autour de leur ventre.

Réalisée dans le cadre du programme européen d'élevage et de reproduction (EEP), cette reproduction a été entourée de beaucoup de précautions

Fragiles, les lémurs couronnés (Eulemur coronatus) qui adorent la chaleur et l'humidité, vivent dans des loges chauffées l'hiver. Leur présence ici rappelle au public qu'ils sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme animaux en danger d’extinction.

"C'est une espèce endémique de Madagascar. Ils vivent sur un tout petit territoire. Avec la présence humaine, leur milieu de vie se rétrécit constamment. Ils sont aussi victimes du braconnage", rappelle Barbara Blanc, vétérinaire du parc.

Les lémurs couronnés ont vu leur population régresser de 90% en 10 ans. Estimés entre 10.000 et 100.000 individus en 1994 dans leur milieu naturel, ces lémuriens n'étaient plus qu’entre 1.000 et 10.000 en 2004, assure la réserve de la Haute-Touche.

Aujourd’hui, en captivité, on ne dénombre que 94 individus dans 30 établissements zoologiques à travers le monde.

Source :

http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/1314475/naissance_exceptionnelle_dans_l_indre_de_quatre_petits_lemurs_espece_en_danger

18 juillet 2014

Quel est l’animal le plus dangereux pour l’homme ?

  • L'article qui suit, du journaliste Pierre Barthélémy, classe les différents animaux en fonction de leur dangerosité pour les humains.

"Il est assez rare que, dans ce blog, j'écrive autre chose que des comptes-rendus d'études scientifiques qui ont excité ma curiosité et que j'ai eu envie de partager. Mais il est aussi des moments où l'actualité pose des questions énervantes, auxquelles le rappel de faits simples répond avec lumière. Par deux fois, au cours des derniers jours, on s'est demandé comment agir avec ces animaux dangereux pour l'homme ? Il y a eu cette alerte aux requins sur les côtes catalanes qui faisait un écho méditerranéen aux attaques de surfeurs très médiatisées à La Réunion de ces derniers mois. Quelques jours avant, le 10 juillet, il y a eu l'autorisation donnée aux éleveurs, lors du vote du projet de loi sur l'agriculture, d'abattre des loups en France. Mon confrère Stéphane Foucart a consacré à cette information sa dernière chronique, où il démonte quelques idées reçues sur la perception que les Français ont du loup. Et puis, dans les réactions à son article, je suis tombé sur un commentaire vibrant d'intelligence : "Dans un monde normal, on se défend, on se laisse pas manger."

Certes. Défendons-nous, donc, me suis-je dit. Mais contre qui ? Quels sont les animaux les plus dangereux pour l'homme dans ce "monde normal" qu'est notre planète (où, même si là n'est pas la question du jour, il n'est pas inutile de rappeler qu'Homo sapiens est de loin le prédateur le plus dangereux pour toutes les autres espèces animales) ? Quelle est la place du loup, celle du requin, dans le palmarès des bestioles assassines ? J'ai trouvé un début de réponse, sous la forme d'une infographie que je reproduis ci-dessous, sur le blog de... Bill Gates.

La légende de cette infographie précisant que les calculs avaient de grandes marges d'erreur, j'ai pris un peu de temps pour recouper les informations et vous donner d'autres chiffres ainsi que des sources plus précises. Commençons donc, par nos grands "ennemis", le loup et le requin. Pour le premier, je me réfère à une vaste étude internationale publiée en 2002. Sur le demi-siècle 1950-2000, elle a comptabilisé 331 attaques mortelles dues à Canis lupus dans le monde entier. Ce qui fait, en moyenne, un peu moins de sept morts par an, l'essentiel des victimes se trouvant en Inde. Sur ces cinquante ans, le loup a causé en Europe neuf décès humains (donc cinq de la rage) dont zéro en France. Pour les requins, j'ai consulté le site Internet de l'International Shark Attack File (ISAF). Le bilan 2013 a été de dix personnes tuées suite à des attaques de squales soit, précise le résumé, plus que la moyenne de six victimes recensées pendant la décennie 2003-2012. Voilà, les grands tueurs qui nous effraient, font, bon an mal an, moins de vingt morts.

Alors, on peut ajouter les autres grosses bêtes comme les fauves, les attaques d'éléphants, celles d'hippopotames ou de crocodiles (à ce sujet, le chiffre de 1 000 tués que l'on trouve dans le tableau est très supérieur à celui du site comptabilisant les attaques de crocodiliens, lequel a recensé 143 morts en 2013 dans le monde). Au total, on ne dépasse pas les deux mille victimes.

En réalité, les animaux les plus dangereux pour l'homme sont petits, voire minuscules. On trouve bien sûr les serpents venimeux, avec des estimations très variables, allant de 20 000 à 94 000 décès selon une étude parue en 2008 dans PLoS MedicinePuis viennent des auxiliaires de la Camarde que l'on n'attend pas toujours, chiens, écureuils, chauves-souris, ratons-laveurs, renards, tous animaux porteurs de la rage qui, selon une très vaste étude internationale sur les causes de la mortalité dans le monde, publiée en 2010 dans The Lancetest responsable d'un peu plus de 26 000 morts chaque année. C'est de ce même article, très complet, que je tire les chiffres suivants : le ver Ascaris lumbricoides compte 2 700 morts humains à son tableau de chasse ; la mouche tsé-tsé (maladie du sommeil) et le triatome (insecte vecteur de la maladie de Chagas) tuent respectivement 9 000 et 10 000 personnes par an ; le phlébotome, autre insecte, porteur du parasite provoquant la leishmaniose, provoque le décès de 52 000 personnes (l'Organisation mondiale de la santé (OMS) donne une fourchette plus basse de 20 000 à 30 000).

Et puis, comme vous l'avez vu sur l'infographie, il y a Terminator. Le vrai tueur, c'est lui, le moustique, ou plutôt les moustiques, vecteurs de diverses joyeusetés comme le paludisme (entre 600 000 et 1,17 million de morts suivant les estimations), la dengue (14 600 décès), la fièvre jaune, l'encéphalite japonaise, le chikungunya, la fièvre à virus West Nile, etc. Tous les ans, les moustiques provoquent le décès de plusieurs centaines de milliers de personnes. Si l'on appliquait le tarif médiatique que l'on réserve aux attaques de requins, combien cela donnerait-il d'articles chaque année ? Et combien y en a-t-il vraiment ? Très peu, parce que l'essentiel de ces maladies touchent des pays pauvres et lointains et que la terrible loi médiatique du mort-kilomètre font que les journaux parleront beaucoup plus d'un malheureux garçon mort d'une infection digestive en colonie de vacances que des dizaines ou des centaines de milliers d'enfants africains succombant au paludisme chaque année. Parce que c'est arrivé près de chez vous.

Enfin, je n'ai pas voulu oublier un autre animal dangereux pour l'homme : lui-même. Les statistiques en la matière ne sont pas toujours simples à trouver et à utiliser. Evidemment, si l'on additionne les morts sur la route, les suicides et les différents types de violence, Homo sapiens fait mieux (ou plutôt pire) que les moustiques. En cette année 2014, où l'on commémore le centenaire du début de la Première Guerre mondiale et les 70 ans du Débarquement de Normandie, je me suis contenté des conflits armés et des homicides (hors guerre...). Pour les premiers, l'estimation la plus récente que j'aie pu trouver évoque le nombre de 55 000 morts par an. Pour les violences non guerrières, l'étude du Lancet parle de 456 000 homicides annuels. Soit un total qui dépasse largement le demi-million. Tout cela dans un "monde normal", pour reprendre l'expression du commentaire que j'ai cité au départ. Un total à rapprocher des victimes du requin et du loup. Quand on dit que l'homme est un loup pour l'homme, c'est vraiment insultant pour le loup.

Pierre Barthélémy

Source :

http://www.humanite-biodiversite.fr/doc/quel-est-l-animal-le-plus-dangereux-pour-l-homme

L'ensemble de l'article est accessible via le lien suivant :

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/07/17/quel-est-lanimal-le-plus-dangereux-pour-lhomme/

 

 

12 juillet 2014

L'effraie

Photo de Jo Merle.


L'Effraie des clochers bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire6.

Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter

Mis en ligne par Evy, le 12 juillet 2014.

Relevé sur Facebook via mon amie Jo.

26 juin 2014

Ensoleillement. Remarquable mois de juin

Autant juin 2013 avait été humide et gris, autant juin 2014 est sec et ensoleillé. Un niveau d'ensoleillement pas vu depuis 2010.

 

Comme dit le bon sens populaire ce qui est pris est pris. Comme personne ne sait - même pas les puissants ordinateurs de Météo France - de quoi sera fait l'été qui commence mieux vaut en profiter. Pas mal en tout cas ce mois de juin 2014. Très bien même. « Remarquable », disent les météorologues.

Question ensoleillement, la Bretagne n'avait pas vu ça depuis 2010. Curieux, c'était également pendant une Coupe du monde de foot. Cette année-là, le soleil avait brillé 288 heures à Vannes, 300 heures à Quimper et 288 heures à Dinard, soit 50 % de plus que la moyenne.

Généreux partout

Juin 2014 n'atteindra peut-être pas ces valeurs mais il ne devrait pas en être très éloigné. « On est sur une bonne trajectoire », observe Franck Baraer, climatologue à la station Météo France de Rennes. À la date du 23, quasiment toutes les stations affichaient des durées d'ensoleillement supérieures à 200 heures : 238 heures à Trégunc, près de Concarneau, 226 heures à Vannes, 223 heures à Quimper, 212 heures à Bréhat, 199 à Brest... À titre de comparaison, en juin 2007 - été il est vrai pourri - le soleil ne s'était montré qu'une centaine d'heures à Brest et pas plus de 123 à Quimper et 154 heures à Lorient.

Pas de jaloux, le soleil n'a pas, en ce mois de juin 2014, privilégié le sud plutôt que nord ou l'est plutôt que l'ouest. Il s'est montré généreux partout. Les écarts d'ensoleillement restent pour l'instant minimes.

Températures sans excès

Quant aux températures on peut les qualifier d'agréables, sans excès, avec des nuits quasiment dans la normale et des journées légèrement au-dessus. Pour l'instant les 30 degrés n'ont été atteints nulle part. À Lorient on a quand même enregistré sept journées à plus de 25º avec un pic le 23 (27,5º) soit autant que pendant tout l'été 2007.

Il n'y a pas que les températures de l'air qui sont agréables, celles de l'eau de mer incitent incontestablement au bain. Elles atteignaient ces derniers jours autour de 18 degrés au large de la côte sud et de 16 degrés au large de la côte nord. Des températures plutôt élevées à cette période de l'année que l'on doit, outre à ces 15 derniers estivaux, à un hiver et à un printemps doux.

Seulement 20 mm de pluie à Brest et Saint-Brieuc

Le soleil très présent, la pluie s'est forcément faite discrète. Depuis le 10 juin il n'est quasiment pas tombé une goutte sur la terre d'Armorique. À Brest et Saint-Brieuc seulement 20 mm ont été relevés. C'est un déficit de l'ordre de 50 % par rapport à la moyenne mensuelle. « Malgré toute l'eau tombée l'hiver dernier les sols se sont asséchés rapidement », souligne Franck Baraer. Mais il y a de la réserve et il est encore bien trop tôt pour parler de sécheresse. D'autant que demain quelques averses sont prévues sur la pointe bretonne. Un temps plus variable avec une baisse des températures devrait s'installer dans la foulée.

Source :

http://www.letelegramme.fr/bretagne/ensoleillement-remarquable-mois-de-juin

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