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* Evynou 35 *

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20 juillet 2014

U2 - With Or Without You

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19 juillet 2014

Manifestations pro-Gaza interdites. « Ne pas importer le conflit en France »


Des défenseurs de la Palestine ont manifesté dès hier soir à Nice

Les autorités ont interdit hier des manifestations de soutien aux Palestiniens, prévues ce week-end notamment à Paris et à Sarcelles (Val-d'Oise). Depuis le Niger, François Hollande a justifié cette décision.

Comme elle l'avait laissé entendre depuis plusieurs jours, la préfecture de police de Paris, faisant valoir « le contexte de tension accrue », a interdit la manifestation propalestienne prévue aujourd'hui dans la capitale, après les heurts survenus dimanche dernier devant deux synagogues parisiennes en marge d'une manifestation pro-Gaza. Elle a aussi invoqué « des risques graves de trouble à l'ordre public », à l'instar de François Hollande qui, depuis le Niger où il est en déplacement, a également mis en garde contre une « importation du conflit en France ». Un autre défilé de soutien aux Palestiniens, prévu demain devant la gare de Garges-Sarcelles (Val-d'Oise), et un rassemblement pro-israélien organisé simultanément au même endroit par la Ligue de défense juive, ont aussi été interdits.

« Déni de la réalité »

Les organisateurs de la manifestation parisienne ont dénoncé une décision « qui s'oppose à une liberté fondamentale », selon leur avocat Hosni Maati. Le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), « exige » des autorités qu'elles reviennent sur leur décision. « Si tel n'était pas le cas », prévient le parti, « nous appellerions tout de même (...) à se rassembler pour protester publiquement ». La Ligue des droits de l'Homme a elle aussi déploré l'interdiction du rassemblement parisien, qui constitue selon elle « une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle et un déni de la réalité ». D'autres manifestations devaient être organisées pendant le week-end, à Libourne, Nantes, Lyon, Saint-Etienne, Marseille et Montpellier.

 

Source :

http://www.letelegramme.fr/france/manifestations-pro-gaza-interdites-ne-pas-importer-le-conflit-en-france-19-07-2014

18 juillet 2014

Quel est l’animal le plus dangereux pour l’homme ?

  • L'article qui suit, du journaliste Pierre Barthélémy, classe les différents animaux en fonction de leur dangerosité pour les humains.

"Il est assez rare que, dans ce blog, j'écrive autre chose que des comptes-rendus d'études scientifiques qui ont excité ma curiosité et que j'ai eu envie de partager. Mais il est aussi des moments où l'actualité pose des questions énervantes, auxquelles le rappel de faits simples répond avec lumière. Par deux fois, au cours des derniers jours, on s'est demandé comment agir avec ces animaux dangereux pour l'homme ? Il y a eu cette alerte aux requins sur les côtes catalanes qui faisait un écho méditerranéen aux attaques de surfeurs très médiatisées à La Réunion de ces derniers mois. Quelques jours avant, le 10 juillet, il y a eu l'autorisation donnée aux éleveurs, lors du vote du projet de loi sur l'agriculture, d'abattre des loups en France. Mon confrère Stéphane Foucart a consacré à cette information sa dernière chronique, où il démonte quelques idées reçues sur la perception que les Français ont du loup. Et puis, dans les réactions à son article, je suis tombé sur un commentaire vibrant d'intelligence : "Dans un monde normal, on se défend, on se laisse pas manger."

Certes. Défendons-nous, donc, me suis-je dit. Mais contre qui ? Quels sont les animaux les plus dangereux pour l'homme dans ce "monde normal" qu'est notre planète (où, même si là n'est pas la question du jour, il n'est pas inutile de rappeler qu'Homo sapiens est de loin le prédateur le plus dangereux pour toutes les autres espèces animales) ? Quelle est la place du loup, celle du requin, dans le palmarès des bestioles assassines ? J'ai trouvé un début de réponse, sous la forme d'une infographie que je reproduis ci-dessous, sur le blog de... Bill Gates.

La légende de cette infographie précisant que les calculs avaient de grandes marges d'erreur, j'ai pris un peu de temps pour recouper les informations et vous donner d'autres chiffres ainsi que des sources plus précises. Commençons donc, par nos grands "ennemis", le loup et le requin. Pour le premier, je me réfère à une vaste étude internationale publiée en 2002. Sur le demi-siècle 1950-2000, elle a comptabilisé 331 attaques mortelles dues à Canis lupus dans le monde entier. Ce qui fait, en moyenne, un peu moins de sept morts par an, l'essentiel des victimes se trouvant en Inde. Sur ces cinquante ans, le loup a causé en Europe neuf décès humains (donc cinq de la rage) dont zéro en France. Pour les requins, j'ai consulté le site Internet de l'International Shark Attack File (ISAF). Le bilan 2013 a été de dix personnes tuées suite à des attaques de squales soit, précise le résumé, plus que la moyenne de six victimes recensées pendant la décennie 2003-2012. Voilà, les grands tueurs qui nous effraient, font, bon an mal an, moins de vingt morts.

Alors, on peut ajouter les autres grosses bêtes comme les fauves, les attaques d'éléphants, celles d'hippopotames ou de crocodiles (à ce sujet, le chiffre de 1 000 tués que l'on trouve dans le tableau est très supérieur à celui du site comptabilisant les attaques de crocodiliens, lequel a recensé 143 morts en 2013 dans le monde). Au total, on ne dépasse pas les deux mille victimes.

En réalité, les animaux les plus dangereux pour l'homme sont petits, voire minuscules. On trouve bien sûr les serpents venimeux, avec des estimations très variables, allant de 20 000 à 94 000 décès selon une étude parue en 2008 dans PLoS MedicinePuis viennent des auxiliaires de la Camarde que l'on n'attend pas toujours, chiens, écureuils, chauves-souris, ratons-laveurs, renards, tous animaux porteurs de la rage qui, selon une très vaste étude internationale sur les causes de la mortalité dans le monde, publiée en 2010 dans The Lancetest responsable d'un peu plus de 26 000 morts chaque année. C'est de ce même article, très complet, que je tire les chiffres suivants : le ver Ascaris lumbricoides compte 2 700 morts humains à son tableau de chasse ; la mouche tsé-tsé (maladie du sommeil) et le triatome (insecte vecteur de la maladie de Chagas) tuent respectivement 9 000 et 10 000 personnes par an ; le phlébotome, autre insecte, porteur du parasite provoquant la leishmaniose, provoque le décès de 52 000 personnes (l'Organisation mondiale de la santé (OMS) donne une fourchette plus basse de 20 000 à 30 000).

Et puis, comme vous l'avez vu sur l'infographie, il y a Terminator. Le vrai tueur, c'est lui, le moustique, ou plutôt les moustiques, vecteurs de diverses joyeusetés comme le paludisme (entre 600 000 et 1,17 million de morts suivant les estimations), la dengue (14 600 décès), la fièvre jaune, l'encéphalite japonaise, le chikungunya, la fièvre à virus West Nile, etc. Tous les ans, les moustiques provoquent le décès de plusieurs centaines de milliers de personnes. Si l'on appliquait le tarif médiatique que l'on réserve aux attaques de requins, combien cela donnerait-il d'articles chaque année ? Et combien y en a-t-il vraiment ? Très peu, parce que l'essentiel de ces maladies touchent des pays pauvres et lointains et que la terrible loi médiatique du mort-kilomètre font que les journaux parleront beaucoup plus d'un malheureux garçon mort d'une infection digestive en colonie de vacances que des dizaines ou des centaines de milliers d'enfants africains succombant au paludisme chaque année. Parce que c'est arrivé près de chez vous.

Enfin, je n'ai pas voulu oublier un autre animal dangereux pour l'homme : lui-même. Les statistiques en la matière ne sont pas toujours simples à trouver et à utiliser. Evidemment, si l'on additionne les morts sur la route, les suicides et les différents types de violence, Homo sapiens fait mieux (ou plutôt pire) que les moustiques. En cette année 2014, où l'on commémore le centenaire du début de la Première Guerre mondiale et les 70 ans du Débarquement de Normandie, je me suis contenté des conflits armés et des homicides (hors guerre...). Pour les premiers, l'estimation la plus récente que j'aie pu trouver évoque le nombre de 55 000 morts par an. Pour les violences non guerrières, l'étude du Lancet parle de 456 000 homicides annuels. Soit un total qui dépasse largement le demi-million. Tout cela dans un "monde normal", pour reprendre l'expression du commentaire que j'ai cité au départ. Un total à rapprocher des victimes du requin et du loup. Quand on dit que l'homme est un loup pour l'homme, c'est vraiment insultant pour le loup.

Pierre Barthélémy

Source :

http://www.humanite-biodiversite.fr/doc/quel-est-l-animal-le-plus-dangereux-pour-l-homme

L'ensemble de l'article est accessible via le lien suivant :

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/07/17/quel-est-lanimal-le-plus-dangereux-pour-lhomme/

 

 

18 juillet 2014

Vieilles Charrues 2014 : Indochine

Comme prévu, Nicola Sirkis et Indochine ont livré le méga concert de la première soirée des Vieilles Charrues 2014.

Quatre ans après sa dernière venue à Carhaix, le groupe a ravi ses fans, arrivés dès 16 h pour être au premier rang, et réussi son opération séduction auprès de la majorité des festivaliers.

Pour l'avant-dernier concert d'une longue tournée, Nicola Sirkis ne s'est pas moqué du public de cette Bretagne qui est un peu sa région, comme il le rappelait dans Ouest-France ce jeudi.

Collection de tubes

Un concert carré, millimétré, un show énorme, rempli de tubes, de 3e sexe à J'ai demandé à la Lune, en passant par Canary Bay, Alice & June, College Boy et bien sûr L'Aventurier, pour finir en apothéose une première journée chaude en émotions.

Seul à la guitare, Nicola Sirkis a entonné Hexagone, le titre de son ami Renaud, qu'il espère bien remettre en selle un jour prochain.

Sirkis s'incline devant son public

Après 1 h 30 de concert, le leader d'Indochine a pris le temps de communier avec la foule, n'oubliant pas d'emporter des souvenirs avec son smartphone. Juste avant de tirer une ultime révérence face au public des Charrues et de lui lancer « au revoir et à bientôt ! ».

C'est sûr, l'aventure entre Nicola Sirkis et les Vieilles Charrues est loin d'être terminée.

Source :

http://www.ouest-france.fr/vieilles-charrues-2014-indochine-laventure-continue

16 juillet 2014

Les citoyens d’Europe contre le traité transatlantique


Signez l’appel et déclarez-vous « hors TAFTA »

Pétition

L’Union européenne et les États-Unis négocient un accord de libre-échange, dit PTCI* ou Tafta*. Au-delà des États-Unis et de l’UE, cet « OTAN de l’économie » impacterait toute la planète. De nombreux autres accords sont également en cours de négociation, dont l’AECG* ou le Ceta*, entre l’Union européenne et le Canada, en passe d’être conclu.

Ces négociations opaques se déroulent dans le dos des peuples d’Europe et d’Amérique du Nord. Elles visent à établir un grand marché transatlantique qui consacrerait la domination des multinationales européennes et américaines au détriment des citoyens de part et d’autre de l’Atlantique. Sous couvert d’une hypothétique relance de la croissance, ces négociations risquent de niveler par le bas les normes sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales. Ces nouvelles normes seraient placées sous le contrôle de tribunaux supranationaux d’arbitrage privés, hors de tout contrôle démocratique.

Cet accord de libre-échange menace de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. C’est la raison pour laquelle nous appelons les parlementaires français et européens nouvellement élus à faire pression sur les États membres et la Commission européenne afin d’interrompre les négociations du Tafta.

Nous exigeons la mise en place d’un cadre de coopération alternatif qui permette des échanges commerciaux équitables, l’extension des droits civiques et sociaux, une alimentation saine, une santé accessible à toutes et tous, le respect de la diversité culturelle et des réponses à l’urgence écologique.

De plus en plus de collectivités locales se déclarent « hors Tafta ». Nous demandons aux élus, aux organisateurs de manifestations culturelles et aux acteurs des secteurs d’activité concernés de faire entendre leur voix en se déclarant eux aussi « hors Tafta ».

Nous appelons à une large mobilisation de la population pour faire vivre ce débat partout dans nos villages et nos quartiers, sur nos lieux de travail et d’étude et créer des collectifs locaux partout en France pour enrayer le Tafta, le Ceta, et sortir du piège des accords de libre-échange.

* Le projet de partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis est appelé Tafta (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ou encore grand marché transatlantique. L’accord entre l’Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement).

Mis en ligne le 16 juillet 2014 par Evy.

Source :

https://www.collectifstoptafta.org/signez-l-appel/

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15 juillet 2014

Terrorisme intellectuel

Il est un terrorisme dont on parle peu car il est dans sa nature de se protéger et de se camoufler avec des airs doucereux d'innocence : le terrorisme intellectuel (TI pour nous dorénavant).

En quoi consiste-t-il ? Qui et que vise-t-il ? Quels sont ses moyens ?

Le TI est l'adversaire de toute approche nuancée quels que soient le sujet ou le problème abordés, il est l’adversaire radical du relativisme d'ailleurs condamné explicitement par le pape Benoît XVI, ce qui ne peut nous étonner, l’Église étant une pratiquante inspirée du TI depuis toujours.

Qui vise-t-il ? Toute personne ou association de personnes pour qui le libre examen est comme une seconde nature ou un impératif absolu. En font notamment partie les libres penseurs et les adeptes de la liberté absolue de conscience, tous gens fort dangereux.

Que vise-t-il ? Eh bien toute pensée non asservie à des schémas ou à des dogmes que la pensée «politiquement correcte» entend imposer, ou encore toute pensée en délicatesse avec les canons d'une religion quelconque.

Ses moyens sont mieux connus qu'il ne l'est lui même bien qu'ils soient fort complexes et sophistiqués. Ils vont de l'intimidation, y compris violente (cf. les caricatures de Mahomet), à la campagne de dénigrement et/ou à la falsification des faits ou de la pensée, le tout appuyé sur des médias le plus souvent complaisants, pressés de «sortir l'info» sans recul ni réflexion et désespérément tombés dans ce qu'on ne peut qu'appeler une forme de paresse intellectuelle qui laisse songeur... La caricature en est la TV News qui mouline 24h/24 les mêmes faits (ah l’idolâtrie du factuel!) livrés «bruts de décoffrage» ou alors commentés de façon très orientée en fonction des intérêts et opinions des propriétaires de la chaîne. De là, l'intelligence s'est retirée, comme Achille sous sa tente.

Le TI est une fermeture radicale, un refus du contradictoire, un refus de la réalité parfois. Tenter l'expérience de critiquer telle attitude de l’État d'Israël sur la colonisation en Palestine, par exemple, c'est se voir à coup sûr traiter d'antisémitisme. S'étonner voire s'insurger devant la nullité, le crétinisme et la violence des «fous de dieu» (c'est eux-mêmes qui s’appellent comme ça!) de tout poil et de toute religion fait de vous un islamophobe, un antisémite (encore!) ou un christianophobe, charmante dernière construction, construites sur le modèle des phobies qui sont des pathologies mentales! Il y aurait beaucoup à dire, soit dit en passant, sur ces nouvelles phobies qui pointent au passage, montrant que la guerre sémantique est dans l'arsenal du TI, et pas à sa marge ! Ludwig Wittgenstein pointait déjà en son temps cette erreur classique : «  essayer derrière le substantif de trouver la substance ».

Allons plus loin. Développer une certaine réticence à applaudir la construction européenne depuis que la fièvre ultra-libérale s'en est emparée vous fera taxer, pour le moins, d'eurosceptique – ce qui à la limite pourrait se défendre – mais qui explicitement est dénoncé comme populisme. Ah! le populisme, quel pied pour les biens pensants ! Il vous dénie toute capacité ou envie de projeter ou de rêver une autre Europe différente de celle qu'on veut vous vendre à tout prix et surtout hélas à coût humain ruineux. Escroquerie habituelle du TI qui, fidèle à sa stratégie, enjambe distraitement et avec désinvolture toute différence, toute nuance entre le populisme de droite fondé sur l’ethos (l’ethnie) et donc raciste et xénophobe et celui, de gauche, fondé sur le démos (le peuple) qui s'en prend aux élites profiteuses, aux accapareurs et plus généralement à tous ceux qui exerce un pouvoir sans jamais être passés par les urnes. (Cf. l'article de Gérard Mauger, in Le Monde Diplomatique, juillet 2014). Qu'à cela ne tienne : le populisme, voilà l'ennemi !

On le voit, ce déploiement souvent violent et en tout cas entaché de mauvaise foi est une barrière à toute réflexion, à tout examen, à toute nuance et à tout confrontation contradictoire. Et pourtant... n'y aurait-il rien à dire sur la violence de l’État d'Israël ou sur celle du Hamas ? Sur les groupes sectaires assassins de quelque obédience qu'ils relèvent ou des dégâts et désastres engendrés par l'ultra-libéralisme ambiant à l’œuvre dans nos contrées ? Je ne le pense pas et proclame au contraire le droit inaliénable à l'esprit critique et à la liberté de l'exercer en tout temps et tout lieu, d'en tirer écrits et d'en débattre librement comme le veut le droit à la liberté d'expression inscrite dans notre Constitution.

Je vous invite à en faire de même.

Publié le 14 juillet 2014 par Gilles POULET

Dans le site de la Libre Pensée :

http://www.libre-penseur-adlpf.com/2014/07/terrorisme-intellectuel.html

12 juillet 2014

L'effraie

Photo de Jo Merle.


L'Effraie des clochers bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire6.

Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter

Mis en ligne par Evy, le 12 juillet 2014.

Relevé sur Facebook via mon amie Jo.

9 juillet 2014

« L'ami Pierrot » fête ses 80 ans à l'Olympia


Pierre Perret aux Vieilles Charrues, où il avait fait un triomphe en 2011 après un premier passage en 1999.. Photo François Destoc

Pierre Perret fête aujourd'hui ses 80 ans à l'Olympia, là où, en 1964, il avait été ovationné à sa grande surprise par une salle de blousons noirs venus pour les Rolling Stones.

Du « Tord-boyaux » au « Zizi », en passant par « Les jolies colonies de vacances » ou « La Cage aux oiseaux », ses plus grands succès sont devenus des classiques, repris par toutes les générations.

« Je chante juste, c'est tout ! »

Il a beau se défendre d'être un chanteur (« Je suis plus auteur qu'artiste. Je chante juste, c'est tout ! » s'excuse-t-il presque), c'est sur l'une des plus grandes scènes françaises que l'« ami Pierrot » soufflera, ce soir, ses 80 bougies. Mais attention, cet amoureux des mots, qui n'a pas l'habitude de garder ce qu'il pense pour lui, « ne veut pas entendre parler de retraite, concept qui ne mérite même pas une chanson ! » Avec près de 500 chansons à son actif, l'auteur-compositeur-interprète n'a pas encore tout dit et a « toujours envie d'écrire », assure-t-il.

« Elle rêvait de fraternité Lily »

De toutes ses récompenses, auxquelles s'ajoute aujourd'hui le titre de Commandeur des Arts et des Lettres, Pierre Perret préfère de très loin les deux prix de la LICRA (Ligue contre le racisme et l'antisémitisme) : « Je ne suis sans doute qu'une goutte d'eau dans le combat, mais de goutte d'eau en goutte d'eau, ça peut remplir une rivière ». Engagé, il se dit « terrifié » par la progression du Front national en France et en Europe. « Je me battrai toujours contre ça, tant que j'aurai du souffle. Je déplore que les gens (les électeurs du FN, NDLR) prennent ça à la légère, qu'ils ne se rendent pas compte de l'engrenage dans lequel ils ont mis un pied. Ils ne savent pas qu'on peut les tirer par la jambe, et les avaler tout crus, comme le pays entier. »

Aujourd'hui, il se réjouit de voir quelques-uns de ses titres repris à l'école : « Être présent dans la culture des enfants, c'est au-dessus de tout. C'est magique ! », dit-il en écarquillant les yeux. L'octogénaire a déjà pour projet de monter une comédie musicale et travaille actuellement sur un synopsis laissé par l'écrivain et scénariste Robert Beauvais, sur l'histoire vraie du « Dénicheur », le roi de la combine des années 1900. La malice de Perret alliée à un tel personnage, ça promet !

Mis en ligne par Evy, le 09 juillet 2014.

Source :

http://www.letelegramme.fr/france/musique-l-ami-pierrot-fete-ses-80-ans-a-l-olympia

8 juillet 2014

Solitude. Le phénomène prend de l'ampleur


Cinq millions de personnes vivent aujourd'hui seules en France. Elles étaient quatre millions en 2010. (Photo AFP)

Un Français sur huit vit aujourd'hui seul et le phénomène augmente, révèle une étude. Les personnes âgées sont les plus nombreuses à manquer de liens sociaux, mais les 18-29 ans font désormais aussi partie de cette « famille ».

Robert, 90 ans, vit seul à Lille dans un appartement. Invalide à 80 %, il trouve les journées « longues ». « Les voisins, je leur dis bonjour quand je les vois, mais c'est tout. J'ai des enfants, mais ils ont leurs occupations, leur vie, je ne les vois pas souvent, c'est comme ça ». Il parle d'une amie, qui lui « apporte un peu de réconfort », et surtout d'une bénévole d'association qui lui rend visite une fois par semaine. « On discute et elle m'aide à faire des courses dans le quartier ». En 2014, les Français sont cinq millions, soit un million de plus qu'en 2010, à ne pas avoir de relations sociales au sein des cinq réseaux de sociabilité (familial, professionnel, amical, de voisinage ou autour de centres d'intérêt), souligne une enquête de la Fondation de France.

De toutes les générations, les plus de 75 ans ont subi de plein fouet cette montée de la solitude depuis quatre ans. Une personne âgée sur quatre est désormais seule (27 % en 2014 contre 16 % en 2010).

Selon l'enquête, tous leurs réseaux de sociabilité se sont affaiblis et le phénomène s'est notamment amplifié dans les grandes villes. Ainsi, 33 % des personnes âgées résidant dans une ville de plus de 100.000 habitants sont en situation d'isolement, contre 21 % de celles résidant au sein d'une commune rurale.

« Les solidarités se réduisent »

Sans surprise, la perte d'autonomie et la maladie « jouent de manière très négative sur le maintien ou le développement de la vie sociale ».

« Les conditions de vie sont de plus en plus difficiles pour les personnes âgées car leur environnement devient plus hostile et les solidarités de proximité se réduisent », analyse Francis Charhon, le directeur général de la Fondation de France.

L'étude 2014 témoigne de « l'affaiblissement des grands réseaux de proximité » : quatre Français sur dix n'ont pas de contact avec leur famille au-delà de quelques rencontres annuelles (39 % en 2014 contre 33 % en 2010), un sur quatre n'a pas de relations amicales soutenues (25 % en 2014 contre 21 % en 2010), et près de quatre sur dix n'ont pas ou peu de contacts avec leurs voisins (36 % contre 31 %).

Pauvreté et chômage déterminants

En parallèle, la solitude s'est également aggravée chez les plus jeunes, puisque le phénomène touche désormais les 18-29 ans, « jusque-là préservés ».

La pauvreté et l'accès à l'emploi semblent déterminants pour l'intégration sociale, souligne l'étude.

L'incidence du chômage est particulièrement forte entre 50 et 59 ans puisque 29 % des demandeurs d'emploi de plus de 50 ans sont seuls (contre 12 % en moyenne sur l'ensemble de la population).

Toujours selon l'étude, les réseaux sociaux virtuels ne sont pas une compensation au manque de liens sociaux : 80 % en situation d'isolement objective ne les fréquentent pas.

 

Mis en ligne par Evy, le 08 juillet 2014.

Source :

http://www.letelegramme.fr/france/solitude-le-phenomene-prend-de-l-ampleur-08-07-2014-10248349.php?xtor=EPR-3-[quotidien]-20140708-[detailarticle]

 

7 juillet 2014

Droit de vote : histoire d’un faux départ

 



Alors que l’on fête les 70 ans du droit de vote des femmes, on oublie que, dès 1914, on leur a demandé si elles voulaient glisser un bulletin dans l’urne. Eh bien, oui, elles étaient déjà pour !

« Oui ou non, mesdames, voulez-vous voter ? » Ainsi commence, en forme de manifeste, l’article du 9 mars 1914 de Gustave Téry dans Le Journal, l’un des grands quotidiens français d’avant-guerre. Le journaliste, bravache, conclut : « Les Françaises ne tiennent pas à voter. Si c’est vrai, il n’y a qu’un moyenEvy de le savoir, c’est de le leur demander. Voilà pourquoi, mesdames, Le Journal vous le demande. » L’appel aux urnes des citoyennes est lancé à l’occasion des législatives. « Le Journal engage toutes les femmes qui désirent voter à le manifester. » À Paris, ces dames participent au référendum le 26 avril 1914, dans des bureaux de vote improvisés, et un scrutin par correspondance est organisé pendant une semaine ; il suffit de renvoyer un bulletin au Journal.

 C’est un plébiscite : 505 972 oui, contre 114 non. « Les 500 000 d’avant-garde », selon la journaliste et féministe Séverine. « C’est un très grand succès sur lequel les suffragistes auraient pu surfer. Malheureusement, en 1914, d’autres événements interviennent, commente Anne-Sarah Bouglé-Moalic, auteure du Vote des Françaises (éd. Presses universitaires de France). C’était parti pour être un point de départ ; d’ailleurs, la suite de l’histoire le prouve. » En 1919, la Chambre des députés s’exprime en faveur du droit de vote des femmes, mais le Sénat s’y oppose. « C’est pour ça qu’on s’est retrouvé en retard par rapport aux autres pays », explique la chercheuse. Car il faudra attendre 1944 pour que les femmes aient enfin le droit de glisser un bulletin dans l’urne. Trente ans après avoir été un demi-million à en glisser un autre dans une enveloppe destinée à un quotidien et sur lequel il était inscrit « Je désire voter ».

Publié le 09 Avril 2014
Auteur : Cécile Andrzejewski | Photo : Maurice-Louis Branger/Roger-Viollet – Bibliothèque Marg uerite Durand/Roger-Viollet

Mis en ligne par Evy, le 07 juillet 2014.

Source :

http://www.causette.fr/actu-causette/lire-article/article-845/droit-de-vote-histoire-da-un-faux-da-part.html

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