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* Evynou 35 *

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20 janvier 2016

La sciatique : un symptôme douloureux

 

La sciatique : un symptôme douloureux

La sciatique : un symptôme douloureux

Causant une douleur intense puis une paralysie de la jambe, la sciatique est une conséquence d'une compression des nerfs. Comment soulager les douleurs dues à la sciatique ? Une opération peut-elle empêcher les récidives ? Que faire en cas de sciatiques à répétition ?

Qu'est-ce que la sciatique ?

Michel Cymes et Benoît Thevenet expliquent les causes de la sciatique.

Une douleur aiguë en haut d'une fesse qui se prolonge à l'arrière de la jambe, parfois jusqu'au pied… Ces symptômes sont ceux de la sciatique. Un nom qui fait référence au nerf sciatique. Le nerf sciatique est le plus gros nerf de l'organisme : il innerve une grande partie du membre inférieur (la fesse, la cuisse, la jambe, le pied…). Ces zones sont donc logiquement touchées par la douleur.

Le nerf sciatique est constitué par l'union de quatre troncs nerveux qui émergent de la partie basse de la moelle épinière (au niveau du bassin). Il sort du bassin, passe derrière l'articulation coxo-fémorale. Puis, il descend verticalement à l'arrière de la cuisse, jusqu'à la fosse poplitée. À ce niveau, il se divise en nerf tibial (qui descend à l'intérieur de la jambe) et en nerf fibulaire (à l'extérieur de la jambe).

La douleur intense ressentie en cas de sciatique est en fait souvent l'expression de la souffrance d'une racine du nerf. Ce peut être à cause d'une compression osseuse de cette racine (liée à une arthrose, une luxation de la hanche…), d'une compression tumorale, ou encore d'une inflammation… mais dans la majorité des cas, c'est une hernie discale (au niveau des lombaires), qui est à l'origine de cette douleur.

Les vertèbres sont séparées par un disque intervertébral. Ce disque est constitué de deux parties : un noyau gélatineux au milieu, et un anneau de fibres autour, qui attache les deux vertèbres ensemble. Si l'anneau se fissure, le noyau s'engage et fait saillie à l'extérieur de la colonne vertébrale. La hernie compresse et irrite la racine du nerf. La douleur peut se propager tout le long du trajet du nerf.

Des infiltrations pour atténuer la douleur

Les infiltrations d'anti-inflammatoires permettent notamment de soulager l'intensité de la douleur.

La plupart du temps, le repos et la prise d'antalgiques ou d'anti-inflammatoires permettent de venir à bout de la sciatique en quelques semaines ou en quelques mois. Mais quand les douleurs sont chroniques et quand la sciatique résiste aux médicaments, une ou plusieurs infiltrations peuvent être proposées pour contrer la sciatique en agissant à la racine du mal.

Les injections d'anti-inflammatoires agissent directement à l'endroit où l'on souhaite. Le but : soulager l'intensité de la douleur mais aussi diminuer le temps d'exposition à la douleur, et souvent ces infiltrations peuvent éviter une intervention.

Soigner une sciatique avec l'ostéopathie

Les séances d'ostéopathie permettent de soulager les douleurs.

Pour calmer les douleurs d'une sciatique, on peut commencer par des séances avec un ostéopathe. Mais il faut être prudent et choisir un ostéopathe doux et attentif aux risques que pourraient provoquer des manipulations sur une hernie discale.

Sciatique : une conséquence de la hernie discale

Attention, images d'intervention chirurgicale : le chirurgien libère les nerfs comprimés afin de soulager les douleurs.

Lorsque que les traitements ne suffisent pas, il faut alors recourir à la chirurgie. L'opération s'impose également lorsqu'une paralysie du pied par exemple, signale une souffrance du nerf, qui risquerait d'être irréversible. Mais cette intervention chirurgicale comporte des risques.

L'intervention n'est d'ailleurs pratiquée, que si l'on est certain que la sciatique est causée par une hernie discale. Pour confirmer son diagnostic avant une éventuelle opération, le médecin prescrit généralement un scanner ou une IRM.

Sciatique à répétition : des douleurs invalidantes

Des sciatiques à répétition peuvent rendre diffcile les déplacements quotidiens.

La chirurgie garantit la guérison mais ne peut malheureusement pas empêcher une récidive. Il arrive en effet qu'une hernie réapparaisse, soit au niveau du même disque, soit sur un autre disque et comprime à nouveau le nerf sciatique...

Pour réduire ce risque de récidive, quelques mesures de prévention peuvent être utiles : faire régulièrement de l'exercice physique, se tenir le dos bien droit et les épaules vers l'arrière, s'accorder des périodes de repos pour se dégourdir les jambes lorsque l'on doit rester assis pendant de longues heures ou encore privilégier les sacs à dos aux sacs à main.

Par La rédaction d'Allodocteurs.fr

Source : http://www.allodocteurs.fr/j-ai-mal/aux-jambes/sciatique/la-sciatique-un-symptome-douloureux_280.html

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19 janvier 2016

Dépression : les médicaments qui favorisent son apparition

image: http://preprod-img.medisite.fr/files/resize/images/article/2/8/4/1002482/2255179-inline-500x333.jpg
Les analgésiques opioïdes de type codéine doivent être utilisés avec précaution en raison de leurs effets secondaires. Des chercheurs en ont même ajouté un nouveau sur la liste, et pas des moindres : la dépression.
Attention à ne pas se soigner trop souvent aux opioïdes au risque de voir apparaître de graves effets secondaires. Dérivé synthétique de l'opium, les opioïdes sont une classe de médicaments très efficace contre les douleurs sévères.
Compte tenu de leurs effets indésirables fréquents (nausées, vomissements, constipation), ils ne sont prescrits qu'en dernier recours, si aucun autre antalgique ne marche. Des chercheurs de la Saint Louis University ont découvert un effet secondaire encore plus sévère : la dépression.

En effet, leur étude parue dans la revue Annals of Family Medicine précise que si les opioïdes peuvent provoquer une amélioration à court terme de l'humeur, leur utilisation sur plus de 30 jours peut favoriser un trouble dépressif. Peu importe l'état de santé du patient auparavant, ces médicaments agiraient sur le cerveau ou abaisserait le taux de testostérone, entre deux explications biologiques possibles. "L'apparition de la dépression liée aux opioïdes est associé à une longue durée d'utilisation mais à la dose", précise Jeffrey Scherrer, principal auteur de l'étude.

Un tiers des patients concernés

Le chercheur appelle les patients et les praticiens à être conscients de ce risque nouveau et à de nouvelles études pour déterminer quelles personnes seraient les plus vulnérables à cet effet secondaire. Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont passé au crible les données médicales de 70 997 personnes entre 2000 et 2012 qui avaient participé à trois études différentes. Toutes ces patients étaient de nouveaux usagers des opiacés, âgés de 18 ans à 80 ans et sans aucun antécédent de dépression quand ils ont commencé à prendre les médicaments.

Le condensé de leur analyse montre que 32% des patients ont souffert de dépression récente après utilisation répétée d'un analgésique.
"Les résultats ont été remarquablement uniformes pour les trois études (...), la durée d'utilisation d'analgésique opioïde a été associée à une dépression d'apparition récente", ajoute le chercheur. Ces médicaments que sont la codéine, le fentanyl, l'hydrocodone, l'hydromorphone, le lévorphanol, le mépéridine, l'oxycodone, la morphine et la pentazocine doivent donc être utilisés avec prudence et surtout sans auto-médication.
LA DEPRESSION



18 janvier 2016

Dengue, chikungunya et zika menacent la Nouvelle-Calédonie

 

Des cas de zika, de dengue et de chikungunya sont actuellement déclarés en Nouvelle-Calédonie. Les autorités sanitaires exhortent la population à lutter contre les moustiques.

Le zika (ou fièvre zika) est une maladie qui provoque fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées. En Nouvelle-Calédonie, les premiers cas sont survenus mi-novembre, en provenance de Polynésie française, frappée par une importante épidémie.

"Il y a 18 cas déclarés de zika [en Nouvelle-Calédonie]," a déclaré à l'AFP Martine Noël, médecin de veille sanitaire à la DASS (direction des affaires sanitaires et sociales). "Toutes les personnes [infectées] revenaient de Tahiti mais il est possible [que] le virus circule localement sans que nous en ayons encore connaissance."

Il a été recommandé à toute personne de retour de Polynésie de mettre du répulsif contre les moustiques pendant sept jours afin de limiter les risques de propagation du virus.

Chikungunya et dengue

Un nouveau cas de chikungunya est identifié chaque mois. Avec les fortes chaleurs des mois d'été (janvier à mars), la DASS craint que les infections ne se multiplient.

La dengue de type 1, qui a touché 11.000 personnes lors d'une épidémie entre septembre 2012 et octobre 2013 tuant quatre personnes, continue également de sévir, à raison de dix à vingt cas par mois.

"Ce que nous redoutons le plus, c'est une propagation du zika, du chikungunya ou d'un nouveau sérotype de dengue, [...] car la population calédonienne est vierge [de ces infections]", a déclaré Mme Noël.

Moustiques

Ces trois arbovirus (1) aux symptômes proches sont véhiculés par le moustique Aedes Aegypti, qui prospère dans les petites retenues d'eau des pots de fleurs, des pneus, des gouttières ou de n'importe quel récipient.

"Ce moustique pond dans des gites larvaires précis. Si chacun d'entre nous est vigilant on peut s'en débarrasser", a déclaré Martine Noël, tandis qu'une campagne de sensibilisation a été lancée par le gouvernement local.

Fréquent en Afrique et en Asie, le zika n'avait pas été observé en Océanie depuis 2007 où 153 personnes avaient été infectées en Micronésie.

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(1) Les arbovirus sont des virus ayant pour vecteur les arthropodes suceurs de sang (moustiques, tiques...). Les maladies associées sont nommées arboviroses.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP

Source : http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-dengue-chikungunya-et-zika-menacent-la-nouvelle-caledonie_12189.html

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Dengue (fièvre rouge), zika et chikungunya présentent de nombreux symptômes communs à la grippe : fièvre, courbatures, maux de tête, fatigue importante. Ni l'aspirine ni l'ibuprofène ne doivent être employés pour traiter ces maladies.

Dans le cas de la dengue, la période d'incubation est de 2 à 7 jours. La fièvre, assez élevée, se maintient durant 5 à 7 jours. Les nausées et les vomissements peuvent empêcher l'alimentation et entraîner une déshydratation ainsi qu'un syndrome d'épuisement. Il faut compter 15 jours de convalescence. Les formes les plus sévères de la maladie peuvent entraîner des hémorragies, et conduire au décès du patient.

Les manifestations du zika (dont la durée d'incubation n'est pas connue précisément) sont similaires. Toutefois, la maladie semble disparaître d'elle-même au bout d'une dizaine de jours.

Une infection au chikunguya s'accompagne de douleurs articulaires et musculaires très fortes. La période d'incubation est de 4 à 7 jours. Les personnes atteintes adoptent alors une attitude courbée typique (en swahili, chikungunya signifie "marcher courbé").

Le virus de la dengue au microscope électronique (CDC)
NB : votre blogueuse a été victime de la Dengue et comme on dit : soit on en meure, soit on en reste "dingue" !!!
A vous de vous faire votre idée
Résultat de recherche d'images pour "images petits émoticones"
17 janvier 2016

Le coma pour soulager les douleurs....

.... Fallait y penser.

Des tests en labo d'un nouveau médicament théoriquement capable de lutter (entre autres) contre les douleurs chroniques se solde par une véritable catastrophe avec une personne en état de mort clinique (donc de mort tout court) et plusieurs autres cobayes ayant subi des dommages cérébraux irréversibles.
« On est devant des tableaux insidieux, difficile à cerner. Ce médicament avait pour but de soulager les douleurs. Il augmente un cannabinoïde endogène. C’est un mécanisme utile pour soulager les patients en état d’anxiété, victimes de syndromes douloureux. »
Est il besoin de rappeler que les tests de médicaments contiennent une part de risque ? En tous cas j'ai appris grâce à ce drame que les cobayes étaient payés 4000€.... de quoi attirer pas mal de gens en difficulté. Je me demande si tout ça est bien normal d'ailleurs ?
 "Nous suivons l’état de santé de 6 volontaires à un test mené par notre centre de recherche. A ce stade il est trop tôt pour déterminer les causes précises de ces événements. L’étude clinique a été stoppée dès l’apparition des premiers symptômes", indique François Peaucelle, le directeur général de Biotrial qui s’est exprimé sur le site de Ouest-France.
L'enquête vient juste de démarrer. Attendons.
Extraits du site 20 minutes:
Pour une question de fréquence cardiaque un peu trop élevée, Florent* a peut-être échappé à la mort. Ou du moins à de graves problèmes neurologiques, comme certains volontaires actuellement hospitalisés après avoir participé au test d’un médicament sous la coupe du laboratoire Biotrial à Rennes. Le jeune homme faisait partie des candidats à l’essai thérapeutique, avant d’être recalé par le corps médical. « J’étais à 120 pulsations au repos parce que j’étais stressé. Il ne fallait pas dépasser 100 pulsations. »
 
Après avoir effectué plusieurs études au sein de ce labo ces cinq dernières années, il était donc prêt à tester le BIA 10-2474, « un produit en cours de développement qui augmente le taux cérébral des endorphines (substances produites par le corps et pouvant jouer un rôle dans le traitement de différentes affections médicales allant des troubles de l’anxiété aux troubles moteurs de la maladie de Parkinson, la fibromyalgie*,mais également dans le traitement des douleurs chroniques, de la sclérose en plaques ou encore dans le traitement de l’obésité) », indique la société dans le descriptif de son étude. Indemnité annoncée : 4 000 euros.
 
En découvrant les conséquences de ce drame sanitaire à la télévision, ce vendeur d’une trentaine d’années réalise ce qui aurait pu lui arriver. « Je me dis que je ne suis pas passé loin de ça [du drame]. J’ai déjà participé à quatre études. A chaque fois, j’ai réussi les tests [médicaux] de sélection. Là, ils m’ont refusé. S’ils m’avaient pris, j’y serais allé. Il y a des gens que j’ai vus qui étaient dans le groupe, forcément. »
« Personne là-bas n’a l’impression de mettre sa vie en danger »
Habitué des essais thérapeutiques, Florent reconnaît que l’argent était sa seule motivation. Il avait décidé récemment de ne plus répondre au laboratoire à cause des contraintes de protocole des expérimentations. Habitant à plus de 150 km de Rennes, il devait poser des congés pour se rendre aux rendez-vous. « C’est loin, et il faut se libérer pour certaines dates précises. Deux fois 14 jours, pas forcément les week-ends. Avant j’étais au chômage, ça allait. Mais depuis que je travaille, je le fais sur mes congés. »
 
 Au cours des différents tests, il n’a jamais eu l’impression de prendre des risques, même s’il avait connaissance des possibles effets secondaires des molécules ingérées. « On nous avertit. A la première visite de sélection, on nous donne un document de 13 pages. Il faut lire, le signer. On nous explique à quoi sert le médicament, sur quels animaux il a été testé. Si d’autres gens l’ont fait avant. On prend un risque, mais on l’assume. Personne là-bas n’a l’impression de mettre sa vie en danger. Je n’avais pas peur », témoigne le testeur qui aurait conseillé à n’importe qui de faire ces tests jusqu’à aujourd’hui. « Si on se renseigne un peu, il n’y a jamais eu d’accident en France avant. Le risque était quand même minime. » Mais réel apparemment.
* rajouter par la blogueuse, fibromyalgique (douleurs et fatigue intenses)
15 janvier 2016

Le programme de santé publique en matière d'obésité du GROS (site)

 

   Gros et mince

http://fr.dreamstime.com/image-libre-de-droits-gros-gens-minces-image13593846

Nous avons vertement critiqué ici les mesures destinées à juguler ce qu'il est convenu d'appeler l'épidémie d'obésité.

Certaines sont proposées par les pouvoirs publics, sous la forme d'un Programme National de santé Publique ou PNNS, qui est largement repris par les différents acteurs sociaux et le corps médical. D'autres consistent en projets de loi pour "agir contre l'épidémie d'obésité" que nous critiquons de même (voir sur cette même page). Nous, qui sommes chaque jour au contact de personnes en souffrance avec leur poids et leur comportement alimentaire, estimons être à même de mesurer les effets délétères de ces projets. Nous crions casse-cou !

Nous ne faisons pas la même analyse que les pouvoirs publics, que nombre de membres du corps médical, quant aux causes de la montée de l'obésité. Mais en tant que soignants, en tant que citoyens, nous nous inquiétons nous aussi de la dérive des pays occidentaux, qui conduit à toujours plus d'obésité. Certes, la France est moins touchée que d'autres pays, mais néanmoins, ici aussi, à l'évidence, l'obésité croît. Nous proposons donc un programme alternatif de santé publique en matière d'obésité, fondé sur des présupposés et des méthodes bien différents de ceux qu'on veut nous imposer. Puisse-il être entendu !

Il le sera si vous, qui lisez ces pages, en faites la publicité autour de vous. Si vous partagez nos points de vue, n'hésitez pas à reproduire notre texte, à l'adresser à tous les élus de votre connaissance. A votre maire, à votre conseiller général, à votre sénateur, à votre député. Si vous militez dans un parti politique, dans une association, n'hésitez pas à le proposer aux responsables des programmes santé.

Soyez actifs en ce qui concerne vos problèmes pondéraux, et ne vous laissez pas déposséder de votre liberté alimentaire !

Propositions du GROS pour une politique de santé publique en matière d'obésité

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LUTTER CONTRE LES FACTEURS DE DÉRÉGULATION : 6 MESURES DE SANTÉ PUBLIQUE

  • 1. Lutter contre la discrimination et la stigmatisation des obèses
  • 2. Lutter contre la diabolisation des aliments
  • 3. Promouvoir une information et une éducation nutritionnelle rassurantes
  • 4. Démédicaliser l'alimentation
  • 5. Lutter contre l'hégémonie de la minceur
  • 6. Moraliser les pratiques médicales et le commerce de l'amaigrissement

PROMOUVOIR LES FACTEURS DE RÉGULATION : 4 MESURES DE SANTÉ PUBLIQUE

  • 7. Promouvoir des conditions de restauration propices à la régulation
  • 8. Promouvoir une éducation alimentaire
  • 9. Valoriser la diversité de cultures alimentaires
  • 10. Promouvoir la réconciliation avec son corps

MESURES CONCERNANT PLUS SPÉCIFIQUEMENT LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS.

Le détail de nos propositions est disponible en ligne : télécharger le programme de santé publique du GROS

Dr Gérard Apfeldorfer, Dr Jean-Philippe Zermati
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14 janvier 2016

Partie en décembre 2013 du sud de la Guinée, l'épidémie d'Ebola a fait plus de 11 000 morts

Des habitants se félicitent de la fin de l'épidémie d'Ebola, lors d'un concert d'artistes africains internationaux, le 30 décembre 2015 à Conakry (Guinée).

Des habitants se félicitent de la fin de l'épidémie d'Ebola, lors d'un concert d'artistes africains internationaux, le 30 décembre 2015 à Conakry (Guinée).

(CELLOU BINANI / AFP)

C'est la fin de deux ans de cauchemar en Afrique de l'Ouest. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, jeudi 14 janvier, l'épilogue de l'épidémie d'Ebola dans cette région. Il s'agit, avec plus de 11 000 morts, de la plus grave épidémie depuis l'identification du virus il y a 40 ans. Partie en décembre 2013 du sud de la Guinée, elle s'était propagée au Liberia et à la Sierra Leone voisins, les trois pays les plus touchés, puis au Nigeria et au Mali.

En deux ans, le virus aura atteint dix pays, dont l'Espagne et les Etats-Unis, et officiellement fait 11 315 morts pour 28 637 cas recensés. Un bilan sous-évalué, de l'aveu même de l'OMS, mais supérieur à toutes les épidémies d'Ebola cumulées depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976.

La vigilance reste de mise

Après la Sierra Leone le 7 novembre et la Guinée le 29 décembre, le Liberia a été officiellement déclaré exempt de transmission d'Ebola au cours des 42 derniers jours (deux fois la durée maximale d'incubation) depuis le second test négatif sur le dernier patient.

Mais le risque persiste en raison de la subsistance du virus dans certains liquides corporels de survivants, notamment le sperme, où il peut survivre jusqu'à neuf mois, comme le Liberia en a fait l'amère expérience. Déclaré débarrassé d'Ebola en mai puis en septembre 2015, il a connu ensuite à chaque fois des résurgences localisées.

"Cette maladie ne peut plus nous détruire comme elle l'a fait", veut pourtant croire le responsable de la cellule nationale de crise anti-Ebola, Francis Karteh. "Nos médecins et soignants ne la connaissaient pas, c'est pourquoi beaucoup en sont morts." Au Liberia, 378 soignants ont été contaminés, dont 192 ont succombé.

Par

Source : http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/ebola/l-oms-annonce-la-fin-de-l-epidemie-d-ebola-en-afrique-de-l-ouest_1268527.html

11 janvier 2016

Les communes du littoral redoutent une nouvelle érosion des côtes

vent soulac 11/01/2016


"On a toutes les conditions pour avoir de l'érosion marine"

nous explique Vincent Reynaud, un agent de l'office national des forêts à Soulac-sur-Mer. A savoir "un gros coefficient de marée, un  coup de vent qui va arriver cet après-midi sur la marée haute, on a de la houle depuis quelques jours si bien que le niveau de la plage a baissé, du sable a été emporté, et la houle annoncée aujourd'hui est forte de 6 à 7 mètres".

Le vent souffle déjà très fort sur la côte Atlantique avec des rafales qui peuvent avoisiner les 100km/h, 110km/h. Les communes du littoral ont pour la plupart interdit les accès au bord de mer et installé des renforts sur les plages pour limiter la montée des eaux.

La phase critique de l'alerte orange vagues/submersion est annoncée entre 15 et 20 h ce lundi.

Par CA

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/pays-basque/les-communes-du-littoral-redoutent-une-nouvelle-erosion-des-cotes-901635.html

10 janvier 2016

Papiers: que garder, que jeter?

http://fr.depositphotos.com/search/papiers-administratifs.html?6a2mki&qview=6456580

 Factures, contrats d'assurances, fiches de paie... Pendant combien de temps faut-il conserver les documents de la vie courante? Il n'existe malheureusement pas un délai unique. Tout dépend de la nature du document!

La durée recommandée de conservation des documents est liée à la durée pendant laquelle une action en justice peut être engagée par vous ou contre vous. Celle-ci est appelée "délai de prescription".

Lorsque naît une contestation sur un paiement, par exemple, celui qui prétend avoir payé doit le prouver. Au-delà du délai de prescription, il n'a plus à le faire puisque l'on ne peut plus rien lui réclamer. D'où l'intérêt de garder trace de tout ce que vous payez pendant le temps nécessaire.

Les règles de la prescription ont été modifiées par la loi du 17 juin 2008. Et désormais, la règle générale concernant le délai de conservation des documents est de cinq ans. Mais il existe de nombreuses exceptions.

Attention, les délais de prescription peuvent être interrompus et repartir de zéro (par exemple, si le débiteur reconnaît le non-paiement de sa dette) ou être suspendus (notamment en cas de recours à la médiation ou à la conciliation)!

ASSURANCES

• Contrats d'assurance habitation et auto (et les avenants)
10 ans à compter de la résiliation du contrat.
À vie si un sinistre a engagé votre responsabilité et a provoqué des dommages corporels graves.

• Avis d'échéance et quittances
A conserver 2 ans. C'est le délai pendant lequel l'assureur peut contester le paiement.

• Dossiers des sinistres
- Dommages corporels. La durée de conservation est de 10 ans après de l'indemnisation. Voire à vie, si des séquelles sont à craindre.
- Dommages matériels. La durée de conservation est de deux ans après la fin de l'indemnisation.

• Courrier de résiliation
A conserver 2 ans.

AUTOMOBILE

• Facture d'achat et carte grise
A conserver tant que vous êtes propriétaire.

• Factures de réparations
A conserver tant que vous êtes propriétaire. Ces factures peuvent être tiles pour établir le bon état l'entretien en cas de vente ou d'accident vis-à-vis de l'assurance.

• Contraventions

A conserver 1 an voire 3 ans lorsque l'infraction constitue un délit (exemple : récidive d'un excès de vitesse d'au moins 50 km/h).

BANQUE

• Relevés de compte et talons de chèques
10 ans. Il peut être opportun de garder plus longtemps (jusqu'à 30 ans) un relevé portant une opération bancaire importante, notamment en matière immobilière, de prêt, de gros travaux, de donation…

• Facturette des cartes bancaires et justificatifs de retraits dans les DAB
A conserver 1 an. Vérifiez précisément sur le relevé de compte le report des opérations.

• Chèques
A conserver pendant 1 an et 8 jours. Au-delà, il n'est plus valable. Il faut en demander un nouveau au débiteur.

• Bordereaux de remise de chèques
A conserver 5 ans. Les relevés de compte ne comportent que le montant du chèque mais pas le nom de l'émetteur, qui est en général porté sur le bordereau. Agrafez celui-ci sur le relevé de compte correspondant.

• Dossier concernant un compte clôturé
A conserver 5 ans après la clôture.

• Crédit à la consommation
A conserver 2 ans après le paiement de la dernière échéance. Le paiement des mensualités est attesté par le relevé de compte.

• Prêt immobilier
A conserver 5 ans après le paiement de la dernière échéance. Le paiement des mensualités est attesté par le relevé de compte.

FACTURES

• Déménagement
Au-delà de 2 ans, l'entreprise ne peut plus rien exiger. Si vous n'avez pas de contentieux en cours, inutile de conserver les pièces plus longtemps.

• Gaz, électricité
Il faut pouvoir justifier des paiements pendant 2 ans. C'est le délai durant lequel le fournisseur peut réclamer le paiement de son dû. Il faut donc pouvoir justifier des paiements pendant 2 ans.

• Téléphone et Internet
La durée de conservation est d'1 an quel que soit l'opérateur (France Télécom ou un opérateur alternatif).

• Eau
Lorsqu'elle est fournie par une collectivité locale ou un établissement public,le délai de conservation des factures est de 4 ans. Il est réduit à 2 ans lorsque l'eau est fournie par une société privée.

• Achat d'un bien
La durée de conservation est de 2 ans au moins ou le temps de la garantie. Les factures servent à attester de la valeur du bien pour l'assurance, les impôts (notamment s'il s'agit d'un meuble ou d'un bijou)… Les conserver plus longtemps peut donc être utile. Inscrivez sur la facture le mode de paiement avec le numéro de chèque ou la facturette de carte.

FAMILLE

• Les papiers à garder à vie

- Livret de famille
- Contrat de mariage
- Donations. Les preuves sont utiles en cas de litige lors de l'ouverture de la succession du donateur.
- Testament et règlement de succession
- Jugement de divorce ou d'adoption
- Livret militaire
- Dipômes.

 • A conserver 5 ans après remboursement total

Reconnaissance de dette.

• A conserver pendant 5 ans

Versement d'une pension alimentaire.
Si les versements sont opérés par des prélèvements sur votre compte, les relevés indiquant le débit peuvent constituer une preuve.

IMPOTS ET TAXES

• Documents relatifs à l'impôt sur le revenu

A conserver 4 ans au moins.

Exemple : les revenus 2008 déclarés en 2009 pourront être contrôlés jusqu'à la fin 2011. Et les justificatifs des impôts payés en 2009 pourront être demandés jusqu'en 2012.

Précision : les preuves de dépenses devront être gardées plus longtemps si l'avantage procuré court sur plus de 4 ans (ex. crédit d'impôt pour les intérêts d'emprunt immobilier).

• Taxe d'habitation, taxe foncière et à la redevance télévision
A conserver 4 ans. Conservez les documents qui prouvent le paiement (talon de chèque ou relevé de compte) et, le cas échéant, les justificatifs d'exonération.

• Documents relatifs aux droits de donation, de succession et à l'ISF
A conserver pendant 4 ans. Le fisc peut opérer un contrôle jusqu'à 7 ans en arrière en cas de non-souscription de déclaration ou d'omission de biens.

LOGEMENT

• Location
- Bail, états des lieux d'entrée et de sortie, acte de cautionnement. A conserver 5 ans après la fin du bail. Le locataire a 5 ans pour contester un des éléments résultant de l'application du bail : montant des charges, augmentation du loyer, conditions du congé…
- Relevés de charges, quittances de loyer, factures des travaux d'entretien réalisés. A conserver pendant 5 ans. Le bailleur a 5 ans pour exiger le paiement des loyers, des charges…

• Copropriété
- Règlement de copropriété, PV des assemblées générales. A conserver jusqu'à la vente du bien.

- Appels de charges, justificatifs de paiement, courrier du syndicat. A conserver pendant 10 ans.

• Certificat de ramonage
A conserver pendant 1 an.

• Titre de propriété
A conserver jusqu'à la vente des biens.

• Factures de travaux

- A conserver 2 ans en général. Au moins 4 ans pour les travaux qui donnent droit à un avantage fiscal.
- A conserver au moins 4 ans, voire 10 ans dans certains cas pour les travaux couverts par la garantie décennale (c'est-à-dire travaux de construction ou touchant au gros oeuvre).

RETRAITE

• Relevés de situation individuelle et des points de retraite complémentaire
A conserver jusqu'à la liquidation de la retraite.

• Notification des retraites et des pensions de réversion
A conserver à vie

SANTE

• Ordonnances de médicaments
A conserver pendant 1 an. Pour un traitement de longue durée, le médecin peut établir une ordonnance "renouvelable", qui permet d'obtenir les médicaments pendant 1 an.
L'ordonnance est à conserver plus longtemps si l'on souhaite garder trace d'un traitement ou les coordonnées d'un médecin.

• Ordonnances de lunettes
A conserver pendant 3 ans. Une ordonnance datant de moins de 3 ans permet de faire changer ses verres par un opticien sans passer par un ophtalmologue.

• Décomptes des remboursements de la Sécurité sociale
A conserver pendant 2 ans.

VIE PROFESSIONNELLE

• Bulletins de salaires
Au moins jusqu'à ce que vous fassiez liquider vos retraites. Ceux des dernières années d'activité doivent être gardés au moins 5 ans, notamment en cas de demande du fisc.

• Contrats de travail et certificats de travail
Au moins jusqu'à ce que vous fassiez liquider vos retraites. Lesgarder à vie par précaution.

• Reçus pour solde de tout compte
Jusqu'à la liquidation de la retraite. On peut contester les sommes y figurant pendant 6 mois.

• Décomptes des indemnités journalières de la Sécurité sociale ou des allocations de chômage

Jusqu'à la liquidation de la retraite.

Par Marie-Françoise Husson

Source : http://www.notretemps.com/droit/conso/papiers-garder-jeter-conservation-documents,i3125

9 janvier 2016

Les Français négligent leur hygiène bucco-dentaire

 

Les Français négligent leur hygiène bucco-dentaire

Les études se suivent et se ressemblent : les inégalités sociales pèsent sur les dents et la bouche des Français. Dans une lettre ouverte du 7 janvier 2016, l'Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) fait un point sur les données les plus préoccupantess, et plaide pour que la santé bucco-dentaire soit désormais considérée "comme une priorité de santé publique".

Il y a "urgence d'une prise de conscience collective", note Sophie Dartevelle, présidente de l'UFSBD, qui représente les chirurgiens dentistes tout en menant des actions de prévention sur le terrain, en particulier dans les écoles.

Selon une étude IFOP datée 2013, 41% des Français ne respectent pas les préconisations d'une visite annuelle chez le chirurgien-dentiste.

"La santé bucco-dentaire n'est pas accessible à tous et les inégalités d'accès aux soins dentaires sont une réalité que les pouvoirs publics ne peuvent pas ignorer", estime-t-elle dans une lettre ouverte transmise à l'AFP. Elle déplore en outre "le désengagement des pouvoirs publics sur les actions de sensibilisation [...] déployées en milieu scolaire". Selon elle, ce "signal inquiétant" va avoir des effets négatifs qui ne tarderont pas à se faire sentir sur l'état de santé des plus jeunes. 

Fortes inégalités d'accès aux soins dentaires

L'an passé, seulement 25.000 enfants des zones défavorisées (10 classes par département dans les zones d'éducation prioritaire) ont été sensibilisés grâce au programme de prévention en milieu scolaire financé par l'Assurance maladie, au lieu de 300.000 par an, selon des données de 2013 de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES).

A 5 ans, 4% des enfants de cadres ont au moins une carie non soignée contre 23% pour les enfants d'ouvriers. Chez les personnes âgées, 75% des résidents en maison de retraite présentent un mauvais état de santé bucco-dentaire, toujours selon la DREES.

L'Union rappelle que la santé bucco-dentaire constitue "un miroir de l'état de santé général de chacun". Et "certaines maladies bucco-dentaires peuvent avoir des conséquences sur la santé globale (pathologies cardio-vasculaires, accouchements précoces...)", ajoute-t-elle. Les bactéries buccales peuvent en effet migrer par la voie sanguine dans tout l'organisme : le cœur, les sinus, les reins, les yeux, les articulations.

Les Français sont à la traîne en matière d'hygiène dentaire: ils achètent en moyenne 1,5 brosses à dents par an alors que 4 sont préconisées (changement à chaque saison) ; leur temps moyen de brossage est de 56 secondes alors que l'UFSBD recommande deux brossages de deux minutes par jour matin et soir, note l'UFSBD, citant un sondage Ipsos de 2012.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP

Source : http://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/beaute-soins-du-corps/soins-dentaires/les-francais-negligent-leur-hygiene-bucco-dentaire_18310.html#xtor=EPR-1000002224

8 janvier 2016

Autolib’, ou Vincent Bolloré côté pile

Autolib’, ou Vincent Bolloré côté pile ©Bruno Charoy pour Les Echos Week-End

Autolib’ est-il exportable ? Après Indianapolis, les villes de Londres, Rome et Singapour sont sur les rangs. Succès commercial et technologique indéniable, le premier service mondial d’autopartage 100 % électrique reste un pari financier risqué pour l’exploitant. Mais « Bolloré l’écolo » en a fait un élément clef de son « soft power ».

« Ah ! Il en a une de ces cours, votre PDG ! », peste un passant agacé par la forêt de caméras et de micros qui bouche le passage. Ce jour-là, en pleine COP 21, Vincent Bolloré est très entouré. A ses côtés, Bernard Poignant, conseiller spécial de l’Elysée, et Anne Hidalgo, la maire de Paris, venus inaugurer son Bluetram 100 % électrique sur les Champs-Elysées. Anne Hidalgo ne tarit pas d’éloges sur l’industriel breton. Quelques jours plus tôt, le vendredi 13 novembre, à quelques heures des attentats, Bolloré avait fait les honneurs de son nouveau cabriolet 100 % électrique, Bluesummer, fabriqué par PSA à Rennes, à Bono, le leader de U2. « Bolloré l’écolo » a fait de la COP 21 un marathon personnel. Il a aussi profité de l’événement mondial contre le réchauffement climatique pour lancer avec Citroën la « e-Méhari » bleu pastel. Mais la vraie star du moment reste la petite voiture grise silencieuse, sans peinture, dessinée par le carrossier turinois Pininfarina, qui a fêté ses quatre ans, en décembre, dans les rues de Paris.

« Avec Autolib’, les gens ont commencé à renoncer à leur voiture individuelle », se félicite Vincent Bolloré, qui s’érige ainsi en défricheur de l’ère post-énergies fossiles. Après avoir démarré, en 2011, le plus gros service d’autopartage mondial à Paris (à travers une délégation de service public), son groupe s’apprête à l’exporter à Londres, Rome, Turin dans les prochaines semaines, et peut-être aussi à Singapour, où il est candidat à un appel d’offres. Le service est aussi présent à Lyon et Bordeaux depuis 2014 et à Indianapolis, aux Etats-Unis, depuis septembre. Plus qu’une danseuse, la Bluecar – sa petite citadine électrique sur laquelle repose le service Autolib’ – est devenue le fer de lance de la stratégie « écoresponsable » du groupe breton, dont les origines remontent à 1822. « C’était tout le pari de la Mairie de Paris : mettre 4 000 à 5 000 voitures électriques de plus pour en enlever 40 000 à 50 000 en circulation, explique-t-il. On règle le problème des gaz qui rendent les gens inquiets pour leurs poumons. » Parfois, les chiffres fluctuent entre l’hôtel de ville et le Smart Center de Bolloré sur l’effet vertueux de la « démotorisation ». Mais, avec près de 5 millions de locations par an (pour 3 500 véhicules en service), nul ne conteste qu’Autolib’ soit un succès commercial et technologique. « Au départ, il y avait peu de constructeurs qui y croyaient. Je suis très fière de travailler avec des industriels français qui ont su prendre des risques au bon moment », martèle Anne Hidalgo. Pan sur le bec de PSA et Renault, ralliés tardivement à la batterie LMP (lithium-métal-polymère) de Bolloré. « Aujourd’hui, il faut accélérer pour éradiquer le diesel à Paris à partir de 2020 », insiste l’édile, en promettant d’ici là un nouveau tram électrique « sans fil et sans rail » sur les quais hauts de la rive droite.

Pierre de Gasquet / Grand Reporter Les Echos Week-End

Source : http://www.lesechos.fr/week-end/business-story/enquetes/021600687716-autolib-ou-vincent-bollore-cote-pile-1190721.php?KzqTQulRF7Kt0czx.99
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