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20 juillet 2017

Les mots croisés, cure de jouvence de notre cerveau !

Crédit : iStock-Getty images

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Les cruciverbistes le savent bien : faire chaque jour des grilles de mots croisés préserve les fonctions cérébrales.

Une récente étude, présentée à l’Alzheimer’s Association International Conference (AAIC), le mois dernier, le confirme à nouveau.

Des chercheurs britanniques ont suivi 17 000 personnes âgées de plus de 50 ans. Après avoir renseigné les scientifiques sur leurs habitudes de jeux, les participants ont été évalués par des tests cognitifs en ligne.

Résultat : plus ils s’adonnent aux mots croisés, plus ils sont performants sur des tâches qui requièrent raisonnement, mémoire et attention.

Les chercheurs vont plus loin en estimant, à partir de ces données, qu’une pratique quotidienne de ce jeu de lettres exigeant permettrait de rajeunir notre cerveau de 10 ans !

La précision de la mémoire à court terme, notamment, est particulièrement améliorée chez les joueurs.

On sait que l’inactivité cérébrale est l’un des facteurs impliqués dans la démence.

Mais les mots croisés et autre jeux cérébraux quotidiens sont-ils capables de prévenir les maladies neuro-dégénératives, comme Alzheimer?

De nombreuses équipes de scientifiques planchent sur ce sujet.

En attendant, on fonce sur ces activités ludiques qui nous permettent de garder la forme de l’esprit !

Vous ferez bien une petite grille ?

dans Check-up p

 

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18 juillet 2017

Deux solutions écologiques et économiques pour se débarrasser des fourmis à l'intérieur de la maison.

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http://cache.20minutes.fr/photos/2012/03/13/these-enchanting-images-might-look_3-diaporama.jpg

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Si leur présence dans les jardins doit être respectée et protégée, il arrive qu'elles s'infiltrent dans les maisons et qu'il devienne nécessaire de prendre des mesures radicales.

Voici deux produits très efficaces, qui ont de plus l'avantage d'être très bon marché et de ne pas polluer.

Nous les avons testé et nous pouvons garantir leur efficacité !

2 solutions écologiques et économiques pour se débarrasser des fourmis à l'intérieur de la maison

Quoi de moins agréable que de se lever et de trouver un reste de repas (parfois infime) submergé de fourmis ? Et de s'apercevoir parfois à cette occasion qu'une véritable fourmilière s'est installée dans la maison ?

Que faire ?

Comment se débarrasser de ces mini-envahisseurs sans avoir recours à des insecticides extrêmement toxiques, surtout s'ils sont utilisés à l'intérieur de la maison (vous et vos enfants allez respirer ces substances même après que leur odeur aura disparu ...) ?

Pour éliminer les fourmis qui grouillent sur des restes alimentaires, pulvérisez dessus du vinaigre blanc.

L'effet est quasiment immédiat.

Pour éliminer la fourmilière, quand vous aurez vu d'où sortent ces fourmis, mettez du marc de café encore humide sur leur passage et aux différentes entrées (souvent un tout petit orifice en bas d'une plinthe).

Les fourmis introduiront le marc de café dans leur fourmilière, ce qui provoquera un empoisonnement général de leur communauté.

Ces mesures radicales sont évidemment à réserver aux cas "extrêmes", quand vous ne pouvez pas faire autrement que d'éliminer les fourmis.

Rappelons qu'il ne faut pas détruire les fourmilières qui sont à l'extérieur, dans les jardins, les allées, les terrasses : les fourmis jouent un rôle majeur dans l'équilibre écologique, et méritent qu'on respecte leur vie.

 

 

Source http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/2-solutions-ecologiques-et-economiques-pour-se-debarrasser-des-fourmis-l-interieur

 

Crédits photos :
Black ants eating sugar on donut - Darunee Sakulsri - Shutterstock.com
Plastic bottle - Alexlmx - Fotolia.com
Filtre à café usagé - Richard Villalon - Fotolia.com

 

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16 juillet 2017

NICE : 14 juillet 2016 - 14 juillet 2017 (sans commentaire)

 

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http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_1280/public/assets/images/000_d78sn.jpg?itok=b0xiFB4-

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https://youtu.be/WDNW6TbzGPQ

Calogero "Feux d'artifice", attentat de Nice. 14/7/2017.

Trop ému pour finir ...

 

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15 juillet 2017

Le détournement des médicaments à base de codéine par les adolescents et jeunes adultes inquiète

 

http://www.francetvinfo.fr/image/750k7grc7-e1ab/908/510/4525051.jpg 

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« Le nombre de cas graves est en augmentation depuis septembre 2015. Depuis janvier, cinq cas d’intoxication ont été répertoriés dont deux décès d’adolescents », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ce mélange est parfois associé à un antihistaminique, pour contrer les effets secondaires de la codéine (nausées, démangeaisons). Des produits en accès libre à la pharmacie, même pour les mineurs, puisque aucun texte n’interdit la vente de médicaments aux moins de 18 ans.

« Repérées pour la première fois en 2013, des demandes suspectes de délivrance de codéinés, des cas d’abus voire de dépendance chez des adolescents et jeunes adultes ont continué de faire l’objet de signalements avec une multiplication de cas à partir de 2015 », souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), mardi 11 juillet. « La question est suffisamment importante pour qu’on décide de rendre publique cette synthèse qui témoigne de la visibilité croissante de ces pratiques », explique-t-on à l’OFDT.

« Extension du phénomène depuis 2013 »

Cette note recense les informations des huit sites locaux du dispositif « Tendances récentes et nouvelles drogues » (Trend), qui vise à rendre compte des phénomènes émergents. « On a pu constatersur le terrain l’extension du phénomène depuis 2013 », explique le médecin de santé publique Agnès Cadet-Taïrou, qui pilote ce dispositif.

Des boîtes de ces médicaments ont par exemple été trouvées dans les poubelles de camping sur la côte Aquitaine en 2015. Et des détournements de la consommation ont été signalés depuis à ParisLyonMarseille et Rennes. Dans les fils de discussion les plus populaires sur Internet, des recettes et échanges de « bons plans » circulent.

Bien connu aux Etats-Unis depuis les années 1990, le purple drank, popularisé par les rappeurs américains qui vantaient sa vertu dans leurs chansons, y constitue un problème de santé publique. Il est devenu à la mode en France grâce aux réseaux sociaux.

Fait marquant, cette vogue touche essentiellement « un public jeune et inséré, lycéens, étudiants, jeunes actifs », explique Agnès Cadet-Taïrou. Loin des rave-parties mais plutôt dans des soirées « entre potes ». Ces mélanges sont souvent associés à de l’alcool, selon l’OFDT, et peuvent aussi devenir une alternative pour ceux qui n’en consomment pas, y compris pour des raisons culturelles. Filles et garçons en sont adeptes.

Pour Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération addiction, « ce phénomène est d’autant plus déconcertant que ce sont des jeunes plutôt insérés, pas forcément en rupture, ce qui devrait nous interroger ».

Certains pharmaciens refusent de vendre aux adolescents

Décontractant, déstressant, désinhibant, les effets de la codéine sont bien connus. « Une impression de légèreté, comme de voler, mais des fois des nausées et la tête qui tourne », décrit une étudiante en dentaire à Bordeaux, citée dans la note de l’OFDT.

Les alertes viennent en continu du terrain, des pharmaciens d’abord, qui pour certains refusent de vendre ces médicaments à des adolescents, parfois des mineurs de 14 ou 15 ans. « L’un vient chercherun sirop contre la toux, l’autre arrive peu de temps après pour demander un antihistaminique, prétextant une allergie », relate un pharmacien marseillais cité dans la note.

« Nous avons averti toutes les pharmacies sur le risque de mésusage grâce au dispositif d’alerte du dossier pharmaceutique », explique Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. Les signalements émanent aussi des consultations jeunes consommateurs (CJC), ces lieux où les adolescents confrontés à des problèmes d’addiction peuvent être pris en charge.

« J’ai deux ou trois cas par mois depuis un ou deux ans dans la CJC, raconte Jean-Pierre Couteron, également consultant dans celle de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Ce n’est pas une déferlante, mais ce n’est pas anecdotique. »

Pétition pour l’interdiction de cette « nouvelle drogue »

Alors que les premiers signalements ont été rapportés au réseau d’addictovigilance de l’ANSM en 2013, l’Agence avait adressé en mars 2016 une mise en garde. Difficile pour autant de savoir combien de jeunes consomment du purple drank. Des études sont en cours à l’OFDT. « Il existe suffisamment de risques pour que l’on informe les familles », insiste Jean-Pierre Couteron.

Une concomitance de signaux qui a conduit le ministère de la santé à se saisir du dossier. Il devrait annoncer prochainement la restriction de l’accès à ces médicaments codéinés, en les vendant uniquement sur ordonnance. Une des deux solutions proposées par la commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM, le 29 juin, l’autre étant l’interdiction de vente aux mineurs, ce qui nécessite un texte de loi.

Moins courants, les médicaments contenant du dextrométhorphane, de la noscapine et de l’éthylmorphine (trois autres dérivés opiacés) pourraient aussi ne plus être vendus sans ordonnance, car eux aussi sont détournés.

La prise de conscience s’est accélérée avec le lancement dune pétition lancée par la mère de Pauline, 16 ans, décédée le 2 mai à la suite d’une overdose de médicaments à base de codéine. Dans cette pétition qui a recueilli plus de 50 000 signatures, elle demande l’interdiction de cette « nouvelle drogue des ados ».

Effets secondaires et risque de surdose

Comme pour toutes les drogues, les jeunes n’ont pas forcément conscience des dangers, et encore moins dans ce cas puisqu’il s’agit de médicaments. « C’est safe, on sait ce qu’on prend », témoigne ainsi un adolescent. Ils sont aussi attirés par leur faible coût et le fait d’éviter les dealers. Ils sont loin d’imaginer les effets secondaires et encore moins le risque de surdose.

Pourtant, une altération du sommeil, des problèmes de transit, des démangeaisons sont souvent rapportés. Plus grave, des passages aux urgences allant jusqu’à l’overdose. De même, l’association codéine et paracétamol peut, à dose élevée, être toxique et endommager le foie.

L’autre risque est d’entraîner une dépendance à ces molécules, connue de plus longue date chez les adultes. Le mésusage des médicaments opioïdes à visée antalgique est en effet un phénomène mondial.

Si une restriction est décidée, « cela devrait freiner le phénomène du purple drank et sûrement limiter les nouveaux expérimentateurs », estime le professeur Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), qui préside la commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM.

La question est toutefois de savoir quelles seront les conséquences pour les patients qui utilisent ces médicaments contre la douleur. « Cela restreindra au paracétamol et à l’ibuprofène les antalgiques disponibles pour la prise en charge en automédication d’une douleur aiguë », résume ce spécialiste. Il pointe aussi « le risque d’automédication dite familiale, à partir des médicaments disponibles dans les armoires à pharmacie ».

 

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies détaille, dans une note publiée mardi, le profil des « consommateurs ».

LE MONDE, par 


Source : http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/07/11/alerte-sur-le-detournement-des-medicaments-a-base-de-codeine-par-les-adolescents-et-jeunes-adultes_5158939_1651302.html

 

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13 juillet 2017

La biodiversité des forêts, un atout contre le réchauffement climatique

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http://assets.inhabitat.com/wp-content/blogs.dir/1/files/2015/11/CO2-in-the-air.jpg

 

La diversité des espèces végétales atténuerait significativement l'impact négatif du changement climatique. Lequel, en efet, entraîne en effet des sécheresses accrues ralentissant la décomposition des litières et donc la remise à disposition au sol du carbone et de l'azote.

  • En forêt, les litières au pied des arbres régulent le recyclage de la matière organique et la remise à disposition des éléments nutritifs.
  • Une expérience sur une parcelle forestière de type méditerranéenne soumise à un stress hybride important afin de simuler le changement climatique en cours montre que la présence de plusieurs espèces végétales atténue significativement l’impact négatif de la réduction des précipitations sur cette décomposition.

Pour étudier la décomposition des litières dans les forêts, processus clé du fonctionnement des écosystèmes qui régule le recyclage de la matièreorganique et la remise à disposition des éléments nutritifs, une équipe de l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale (IMBE-CNRS, université Aix-Marseille, université d'Avignon, IRD) a effectué une expérience durant deux ans sur le site de l'O3HP (Oak Observatory at OHP), dans les Alpes de Haute-Provence. L'objectif était de comparer la dégradation de trois types de litières (mélange de feuilles d'une à trois espèces végétales : chêne pubescentérable de Montpellier, sumac-fustet) dans deux parcelles forestières. L'une était soumise à une sécheresse accrue grâce à un système d'exclusion des pluies printanières et estivales performant, et l'autre comme parcelle témoin. Par la même occasion, ils ont suivi l'évolution des communautés d'organismes décomposeurs et prédateurs (abondance, diversité et interactions trophiques) colonisant ces litières.

La sécheresse printanière et estivale accrue entraîne, dans tous les cas, un ralentissement de la décomposition de la litière et donc de la remise à disposition au sol du carbone et de l'azote. Cependant, la présence de plusieurs espèces végétales dans la litière atténue significativement l'impact négatif de la réduction des précipitations sur cette décomposition.

 

De l’intérêt de préserver la biodiversité

Concernant les organismes de la mésofaune (la faune de taille intermédiaire entre la microfaune et la macrofaune) présents dans ces litières, ils sont favorisés par le mélange d'espèces (plus de diversité et d'abondance), ce qui explique pour partie la meilleure décomposition observée. Néanmoins, la parcelle où le stress hydrique a été fortement augmenté montre des diminutions importantes dans l'abondance et la diversité des organismes colonisant les litières variables en fonction du groupe considéré. On observe ainsi, en liaison avec l'augmentation de la sécheresse, une modification du rapport entre organismes décomposeurs et prédateurs entrainant une pression de prédation plus importante, une modification du rapport entre collemboles et acariens oribates favorable à ces derniers, un impact à des degrés divers au sein des collemboles entraînant jusqu'à la disparition du groupe des Neelipleones.

Cette étude publiée dans la revue Journal of Ecology souligne à la fois les modifications extrêmement rapides de la biodiversité présente dans la litière suite à une sécheresse accrue et surtout l'intérêt de conserver une diversité d'espèces végétales dans les forêts méditerranéennes de manière à limiter les conséquences du changement climatique en cours. Ces recherches s'inscrivent dans une problématique générale visant à mieux comprendre les relations biodiversité-fonctionnement dans les écosystèmes et l'intérêt de conserver une biodiversité élevée face aux contraintes environnementales croissantes.

 

Visualisation sans précédent et en 3D de la circulation du CO2 dans l'atmosphère

La circulation du CO2 dans l'atmosphère comme vous ne l'avez jamais vue  Dans cette vidéo de la Nasa, il est possible de visualiser, pour la première fois, avec un niveau de détails impressionnant et en trois dimensions, le cycle du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, sur une année. Dans la perspective de mieux prédire l’évolution du changement climatique en cours sur le long terme, les scientifiques ont besoin de recueillir un maximum de données sur la circulation de ce gaz à effet de serre émis massivement par nos activités humaines. 

CNRS, publié le 12/07/2017

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/planete/actualites/foret-biodiversite-forets-atout-rechauffement-climatique-67940/

 

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11 juillet 2017

Réforme du code du travail. Il y a quoi dans la loi qui se prépare.

Le projet de loi d'habilitation de la réforme du code du travail sera débattu à partir de lundi l'Assemblée nationale.

http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-640x360/public/2017/07/10/loi-travail-2-plus-loin-que-la-loi-el-khomri.jpg?itok=xoDWOStN

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Le projet d’habilitation de la réforme du code du travail par ordonnances

est arrivé à l’Assemblée nationale.

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Que prévoient les textes qui vont alimenter le débat parlementaire ?

Loi travail. Saison 2. Episode 3. L’Assemblée nationale s'est saisie lundi  du projet de loi d’habilitation qui doit permettre au gouvernement de réformer le code du travail par ordonnance. Présentée en Conseil des ministres le 28 juin, la loi dite "de renforcement du dialogue social" sort tout juste de son examen par les commissions des Affaires sociales et des Finances. Elle doit permettre l’examen et l’adoption des ordonnances avant la fin du mois de septembre. Le contenu définitif de la réforme n’est donc pas connu, mais à quoi faut-il s’attendre ?

Réformer la négociation collective

C’est l’une des priorités du gouvernement et le premier point abordé par la loi d’habilitation. Le gouvernement entend "reconnaître et attribuer une place centrale à la négociation collective, notamment d’entreprise".

Concrètement, le projet de loi propose de renverser la hiérarchie des normes dans plusieurs domaines du droit du travail. Le gouvernement entend ainsi élargir les domaines négociés exclusivement au niveau de la branche. Ceux-ci comprennent déjà les salaires minimaux, les classifications, la mutualisation de la formation pro, la mutualisation des fonds de prévoyance, de l’égalité professionnelle et la prévention de la pénibilité.

La ministre du travail Muriel Pénicaud souhaite y ajouter le financement du paritarisme entre patronat et syndicats, la régulation des contrats courts, la durée minimale du temps partiel et les conditions de recours aux CDI dits de chantier. Des domaines qui appartiennent encore à la loi.  

Pour les autres domaines, l’objectif est d’accorder la primauté aux accords d’entreprise. Une priorité déjà concédée par la loi El Khomri mais uniquement sur la durée et sur l’organisation du temps de travail.

Faciliter la consultation des salariés

Le gouvernement entend également "faciliter le recours à la consultation des salariés pour valider un accord". Emmanuel Macron avait affirmé pendant la campagne présidentielle vouloir donner la possibilité aux employeurs de consulter leurs salariés par référendum. Une possibilité à laquelle seuls les syndicats ayant recueilli aux moins 30 % des voix pendant les élections professionnelles peuvent pour l’instant recourir.

Dans son projet de loi d’habilitation, Muriel Pénicaud avait également indiqué vouloir améliorer la participation des salariés aux organes d’administration et "déterminer les conditions dans lesquelles les représentants du personnel peuvent être mieux associés aux décisions de l’employeur".

Fusionner les instances représentatives du personnel

Un point de friction important avec les partenaires sociaux. Le gouvernement d’Edouard Philippe désire fusionner les instances représentatives du personnel en un seul et même organe. Ces instances comprennent les délégués du personnel, le comité d’entreprise et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions. C’est l’affaiblissement de ce dernier qui inquiète particulièrement les syndicats. Lesquels refusent également que la nouvelle instance puisse négocier des accords d’entreprises.

Une possibilité de fusion de ces instances avait déjà offerte par la loi Rebsamen de 2015 pour les entreprises de plus de 300 salariés.

Muriel Pénicaud ne s’est toutefois pas opposée à l’intégration des délégués syndicaux dans cette nouvelle instance, sous réserve d’une négociation d’entreprise.

Instaurer un barème obligatoire pour les indemnités prud’homales

François Hollande l’avait promis. C’est finalement Emmanuel Macron qui devrait la faire voter. La barémisation des indemnités prud’homales avait été retirée de la loi El Khomri sous la pression des syndicats. Seul un barème indicatif avait été inscrit dans la loi, avec un plancher d’un mois de salaire pour un nouvel embauché et un plafond de 21,5 mois à partir de 43 ans d’ancienneté.

Le gouvernement, lui, veut fixer un "référentiel obligatoire établi en fonction de l’ancienneté". Il ne s’appliquerait néanmoins qu’aux licenciements sans cause réelle et sérieuse. Il exclurait de fait  les licenciements "entachés par une faute de l’employeur d’une particulière gravité".

Il s’agit d’une réforme particulièrement contestée par les syndicats qui défendent une "réparation intégrale du préjudice subi" par le salarié licencié.

Redessiner le périmètre des licenciements  économiques

C’est une mesure justifiée par le maintien de l’attractivité de la France. Le gouvernement d’Edouard Philippe propose de permettre aux groupes internationaux de mener des plans de licenciements en France, même si leur activité internationale ne le justifie pas.

Il s’agit, selon les termes du projet de loi, de redéfinir les paramètres encadrants les licenciements économiques dans la filiale d’un groupe international en "définissant le périmètre d’appréciation de la cause économique".

La mesure avait également été intégrée à la loi travail de 2016 avant d’être retirée sous la pression des organisations syndicales.

Flexibiliser le contrat de travail

Le projet de loi d’habilitation doit permettre aux branches de décider des conditions dans lesquelles les entreprises peuvent recourir aux CDD. Pour l’instant, le recours au CDD n’est possible que "pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire et seulement dans les cas énumérés par la loi".

Un nouveau type de contrat verrait enfin le jour. Il pourrait se rapprocher de ce qu’on appelle le CDI de chantier et ne permettrait de licencier un salarié qu’une fois un chantier terminé ou un projet abouti. Si les salariés concernés par ces contrats ne pourront toucher des indemnités de licenciement comme avec un CDD, ils seront tout de même admissibles à des indemnités conventionnelles de licenciement.

Simplifier le compte personnel de prévention pénibilité

Le compte personnel de prévention de la pénibilité fera également l’objet d’une réforme par ordonnances. Introduit en 2014, le dispositif doit permettre aux salariés de cumuler des points pour se former, travailler à temps partiel ou partir plus tôt à la retraite. La mesure avait été contestée par le patronat lors de son instauration en 2014, car jugée trop lourde et contraignantes pour les dirigeants d’entreprises, et notamment les PME.

Les grandes lignes de la réforme voulue par le gouvernement d’Edouard Philippe sont connues depuis samedi. Devenu "compte de prévention", le mécanisme sera simplifiée.

Quatre des dix critères de pénibilité retenues par la loi seront redéfinis. Concrètement, un seul "constat médical" en fin de carrière sera requis pour la manutention manuelle de charges, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et les risques chimiques. Pour l’instant, c’est à l’employeur d’évaluer l’exposition de ses salariés à ces critères tout au long de leur carrière.

Le financement du compte prévention sera enfin repensé. Fini, le financement par cotisations différenciées. La pénibilité sera désormais financée par la branche accidents de la Sécurité sociale. Une dernière réforme qui désolidarise donc les employeurs des difficultés de leurs salariés au travail.  

Thomas MOYSAN

Sourcehttp://www.ouest-france.fr/economie/reforme-du-code-du-travail-

 

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9 juillet 2017

Qu'appelle-t-on les guerres puniques ?

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Les guerres puniques, au nombre de trois, sont le nom donné aux affrontements sanglants ayant opposé Rome et Carthage pendant plus d'un siècle. De 264 à 146 av. J.-C., ces deux cités florissantes bataillèrent impitoyablement en Méditerranée pour conquérir des territoires toujours plus vastes.

Les guerres puniques débutèrent en 264 av. J.-C., en Sicile, et se terminèrent en 146 av. J.-C. par la chute de Carthage.

Guerres puniques : de la Sicile à la chute de Carthage

  • La première guerre punique débute en 264 av. J.-C. avec l'irruption de soldats romains en Sicile, terre carthaginoise. Malgré de nombreuses déroutes, Rome l'emporte en 241 av. J.-C. et condamne les forces affaiblies de Carthage à quitter l'île.

  • La deuxième guerre punique éclate en 219 av. J.-C. sous l'impulsion des troupes vaincues (les Carthaginois). Envahies d'un désir de revanche, elles conquièrent avec brio des terres espagnoles et gauloises, parfois alliées de Rome, s'attirant les foudres de leur vieille ennemie. Cependant, les Carthaginois essuient un échec cuisant en 202 av. J.-C. lors de la bataille de Zama (non loin de Carthage). Forcés de laisser aux mains romaines leurs possessions ibériques, ils s'en retournent à Carthage.

  • La troisième guerre punique ne dure que trois ans, de 149 à 146 av. J.-C. Les Romains, voyant d'un mauvais œil l'essor économique de leur cité rivale, votent pour son siège, puis rayent Carthage de la carte, avant de la reconstruire à leur image en 29 av. J.-C.
Territoires romain, syracusain et carthaginois en 264 av. J.-C., à la veille de la première guerre punique. © Ursus, Wikipédia, CC by-sa 3.0

Marcus Atilius Regulus, Hannibal et Scipion Émilien

De chaque guerre punique s'extrait un personnage illustre :

  • Lors de la première guerre punique, Marcus Atilius Regulus, consul romain, est fait prisonnier par les soldats carthaginois. Sommé par l'ennemi de négocier la paix à son profit, puis renvoyé à Rome, il choisit de défier l'autorité de ses geôliers et refuse d'exécuter leurs ordres. De retour à Carthage, il sera exécuté.

  • Lors de la deuxième guerre punique, Hannibal, chef carthaginois et fin stratège militaire, se distingue à la fois par ses campagnes victorieuses mais aussi par son recours historique aux éléphants. Réquisitionnés dans le but d'effrayer les troupes rivales, les éléphants d'Hannibal ne survivront cependant pas aux conditions climatiques des montagnes alpines.

  • Lors de la troisième guerre punique, Scipion Émilien, général romain adulé par l'armée, assiège Carthage et vient à bout de son héroïque résistance. Sous ses ordres, Rome détruit la seule cité capable de lui faire de l'ombre et assoit sa suprématie sur le bassin méditerranéen.

À savoir : Gustave Flaubert, romancier français du XIXe siècle, s'est inspiré d'un épisode de la première guerre punique pour écrire Salammbô en 1862.

Par la rédaction de Futura

Source http://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/antiquite-quappelle-t-on-guerres-puniques-5652/

 

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7 juillet 2017

Hébergement des seniors dépendants : le grand écart des tarifs

 

Entre les tarifs parisiens des Ehpad et ceux pratiqués dans les départments ruraux, c’est généralement le grand écart.
http://img.lemde.fr/2017/07/06/0/0/2048/1365/534/0/60/0/b146a18_26707-1yqcuuj.j7r75pnwmi.jpg
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Le prix médian facturé aux résidants des Ehpad s’élève à 1 949 euros par mois.
Avec des disparités importantes
entre les départements, et le type de structure.
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Du simple au double

En effet, si le tarif médian (la moitié des résidants paient moins que ce montant, l’autre moitié plus) est de 1 949 euros par mois, pour un hébergement permanent en chambre seule, il s’établit à 3 154 euros à Paris et dans les Hauts-de-Seine, 2 963 euros dans les Yvelines, ou encore 2 673 euros dans le Val-d’Oise. C’est beaucoup moins dans la Meuse, 1 616 euros par mois, dans les Vosges, 1 642 euros, ou en Vendée, 1 658 euros.
« On observe une corrélation entre le tarif mensuel par département et le prix moyen au mètre carré d’un appartement situé dans ce même département », note la CNSA.
Les départements très urbanisés présentent généralement des tarifs médians supérieurs à ceux des départements ruraux.
http://s2.lemde.fr/image/2017/07/06/534x0/5156902_6_29d0_les-departements-tres-urbanises-presentent_3c57a4be964890a1ec7b0c9daa9a5106.jpg

Attention, ces prix n’incluent pas les aides dont peuvent bénéficier certains résidants, notamment l’ASH (aide sociale à l’hébergement), les aides au logement, l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), et la réduction d’impôt (pour les personnes imposables).

Outre les disparités géographiques, l’analyse des tarifs met en exergue d’importantes disparités entre les trois statuts juridiques d’Ehpad – ils sont soit commerciaux, soit privés à but non lucratif, soit publics. Le tarif médian s’élève à 2 620 euros par mois pour les premiers, 1 964 euros pour les seconds, 1 690 euros pour les troisièmes.

Rappelons que le prix d’un Ehpad comporte trois postes : le tarif hébergement, le tarif dépendance et le forfait soins. Les prix médians fournis ici correspondent à la somme des tarifs hébergement et dépendance, le forfait soins étant directement pris en charge par l’Assurance-maladie.

Notez que le tarif hébergement est la principale composante du reste à charge du résidant et que le tarif dépendance pris en compte ici est le tarif minimal, dit « GIR 5-6 » (le plus commun car appliqué non seulement à ceux qui sont peu ou pas dépendants mais aussi à ceux dont les ressources mensuelles ne dépassent pas 2 440,24 euros).

Davantage de places en zones rurales

L’étude de la CNSA, qui reprend des données de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), dresse également un portrait-robot des Ehpad français et de leurs résidants. Elle souligne que l’offre de places en Ehpad est inégalement répartie sur le territoire, le taux d’équipement étant souvent plus élevé dans les départements ruraux. Pour une moyenne nationale de 98 places pour 1 000 personnes de 75 ans et plus, le taux d’équipement est de 171 sur 1 000 en Lozère, 162 en Ardèche, contre seulement 39 à Paris et à La Réunion.

Les structures publiques représentent 44 % des Ehpad, les commerciales 25 %, les privées non lucratives (associations, congrégations religieuses, réseaux mutualistes) 31 %. On trouve davantage d’établissements publics (64 %) dans l’espace à dominante rurale que dans l’espace à dominante urbaine (37 %).

Les Ehpad publics constituent 54 % des structures créées avant 1991, et 30 % de celles ouvertes depuis. Les établissements commerciaux représentent, eux, 16 % des Ehpad créés avant 1991, contre 38 % de ceux créés depuis.

http://s1.lemde.fr/image/2017/07/06/534x0/5156904_6_f996_les-ehpad-publics-constituent-54-des_d13d47b72b1b263683bef9760f2b5d37.jpg

Environ 600 000 personnes vivent en Ehpad, avec une moyenne d’âge de 84 ans et cinq mois. Cinq résidants sur six bénéficient de l’APA, non soumise à condition de revenus, et plus d’un sur six de l’ASH. Plus d’un sur cinq est touché par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

LE MONDE  par 


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6 juillet 2017

Pourquoi les vagues de chaleur intenses sont appelées à se répéter

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Après quelques jours de fraîcheur, les températures hexagonales sont reparties à la hausse. Un nouveau pic de chaleur qui confirme juin 2017 comme un mois historiquement chaud, à l’image de la récente canicule qui a touché le pays du 18 au 22. Depuis 1947, seule la vague de chaleur de juin 2005 avait été aussi précoce ; et jamais une journée de juin, celle du 21, n’avait été aussi chaude depuis le début des relevés de Météo France.

La température moyenne – établie à partir des températures minimales et maximales relevées dans 30 stations météorologiques représentant tous les climats de l’Hexagone – a en effet culminé à 26,4 °C le 21 juin (19 °C et 33,9 °C respectivement pour les minimales et maximales sur le pays).

Cette vague de chaleur a été ponctuée de nombreux records de température maximale pour le mois de juin : 34,6 °C au Touquet et 38,2 °C à Saint-Maur-des-Fossés le 21, 36,5 °C à Nancy le 22, 40 °C à Monclus (Gard) et 37,3 °C à Cannes le 25. Les minimales ont également battu des records, particulièrement dans les grandes agglomérations en raison du phénomène d’îlot de chaleur urbain, qui limite le refroidissement nocturne et aggrave l’inconfort thermique au cœur des villes. Ainsi, le mercredi 21 juin, le thermomètre n’est pas descendu en dessous de 24,2 °C à Villacoublay dans la proche banlieue parisienne. 

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Un début d’année très chaud

Au final, à près de 3 °C au-dessus de la moyenne des mois de juin de 1981-2010, juin 2017 aura été le 2e mois de juin le plus chaud depuis 1900, nettement au-dessus de précédents mois de juin remarquables (1976 : 2,2 °C, 2005 : 2,1 °C), mais assez loin de juin 2003 (4,1 °C).

Ces conditions interviennent dans le sillage d’un début d’année très chaud pour la planète : selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), à l’exception de l’année 2016marquée par un puissant phénomène El Nino, jamais les 5 premiers mois d’une année n’avaient été aussi chauds.

Les événements caniculaires ont des impacts dans de nombreux domaines et leur coût économique est extrêmement élevé. Cela amène à faire le point sur leurs changements récents de fréquence et d’intensité, leurs liens avec le contexte du réchauffement planétaire en cours et leur possible évolution future. 


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Les caprices de la circulation atmosphérique

La configuration particulière de la circulation atmosphérique a joué un rôle clé dans l’événement de la semaine dernière.

Un dôme d’air chaud associé à un anticyclone s’est mis en place sur l’Europe de l’Ouest, et plus largement de l’Afrique du Nord à la France, ce qui a favorisé des conditions caniculaires.

À l’inverse, deux mois plus tôt, des gelées tardives avaient fortement affecté de nombreuses cultures fruitières à travers le pays. Par exemple, une température de -8,8 °C a été observée le 20 avril à Mourmelon (Marne), ce qui représente un nouveau record de froid mensuel pour cette station ouverte en 2004. Un anticyclone, positionné cette fois-ci sur les îles Britanniques avait alors favorisé l’arrivée d’une masse d’air particulièrement froide en provenance de la Scandinavie et des pays baltes.

Ces deux cas mettent en évidence le rôle clé de la circulation atmosphérique dans la génération d’événements météorologiques chauds ou froids remarquables pour un mois donné de l’année.

La perception des changements de fréquence et d’intensité des vagues de chaleur et de froid peut être très différente d’une personne à l’autre, allant par exemple de « Rien de neuf, il a toujours fait chaud ou froid » à « Les vagues de chaleur sont de plus en plus nombreuses et fortes, c’est lié au réchauffement climatique ».

De quels éléments dispose-t-on aujourd’hui pour étayer l’une ou l’autre de ces opinions ?

Des vagues de chaleur plus intenses et fréquentes

Dans une étude parue en 2012, des chercheurs américains ont classé en trois tiers les températures observées en chaque lieu de la planète en moyenne saisonnière (été et hiver) sur la période 1951-1980. Dans le premier tiers, les températures les plus froides, dans le second, les températures proches de la moyenne, et les températures les plus chaudes dans le troisième. Cela signifie qu’en moyenne sur 1951-1980, 33 % des températures sont considérées comme « chaudes », 33 % comme « froides », les autres régions étant « proches des normales ».

Depuis le début du XXIe siècle, cette répartition à fortement évolué : en été de l’hémisphère nord, seules environ 10 et 15 % des températures sont respectivement « froides » et « proches des normales » en conservant la référence de 1951-1980. En revanche, 75 % des régions de l’hémisphère nord connaissent désormais des températures « chaudes » en été ! Depuis 2001, en moyenne de l’ordre de 10 % des régions sont frappées par des conditions « extrêmement chaudes », du type des événements caniculaires de 2003 en Europe de l’Ouest, de 2010 en Russie de l’Ouest, de 2011 au Texas ou de 2012-2013 en Australie.

Même s’ils ont été obtenus en moyenne sur des saisons et non pas sur la base de températures journalières, ces résultats suggèrent une augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur, ce qui est d’ailleurs attendu, dans la mesure où la température moyenne mondiale s’est réchauffée d’environ 0,8 °C depuis le milieu du XXe siècle.

 

Carte des anomalies de températures de surface durant la semaine du 20 au 27 juillet 2010, mettant en évidence la canicule russe. Cet épisode a provoqué une hausse de 50 % de la mortalité à Moscou pour ce mois de juillet (par rapport à la même période en 2009). Associé à la pire sécheresse qu’ait connu le pays depuis 40 ans, il a également entraîné une forte chute de la production agricole et de nombreux incendies de forêt. NASA/Wikipédia

Quelle est l’influence de l’homme ?

La question qui vient naturellement lorsqu’une évolution des vagues de chaleur a été détectée est celle d’un lien éventuel avec les émissions humaines de gaz à effet de serre, d’aérosols (ces particules ou gouttelettes en suspension dans l’atmosphère et dont l’effet total est de contribuer à légèrement refroidir le climat, contrairement aux gaz à effet de serre qui tendent à le réchauffer) ou avec d’autres facteurs naturels influençant les évolutions climatiques (évolution du rayonnement solaire, éruptions volcaniques).

Encore faut-il pour cela connaître comment le climat de la planète réagit à chacun des facteurs pris isolément, sans recours possible à l’observation, car le climat est soumis aux actions combinées et indissociables de ces facteurs.

Parmi d’autres méthodes, l’utilisation des modèles de climat permet de multiplier les expériences. Par exemple, prise en compte ou non des changements de composition de l’atmosphère dus aux activités humaines, ou combinaison de tous les facteurs observés ou estimés agissant sur le climat. Un modèle de climat global est une représentation numérique du système climatique de la planète s’appuyant sur les lois de la physique et couplant notamment l’océan, l’atmosphère, les glaces, les surfaces continentales et le cycle du carbone.

Il a été montré que les situations atmosphériques propices aux canicules sont généralement bien représentées par ces modèles, que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe, ce qui donne du crédit à ce type de méthode. La compilation de nombreux travaux scientifiques utilisant des modèles et des observations a ainsi permis au Giec de conclure dans son rapport de 2013 :

« Il est désormais très probable que l’influence humaine a contribué à des changements observés à l’échelle du globe relatifs à la fréquence et l’intensité des extrêmes journaliers de température depuis le milieu du XXe siècle. »

Activités humaines et grandes canicules récentes

Parmi les vagues de chaleur qui ont frappé l’Europe depuis, celle d’août 2003 a été probablement la plus intense depuis au moins l’année 1500. En particulier, la journée du 5 août a été la plus chaude jamais observée par Météo France (29,4 °C, avec en moyenne sur le pays des minimales et maximales de 21 °C et 37,7 °C respectivement).

Une équipe de recherche anglaise a montré que même si un tel événement aurait probablement pu exister sans réchauffement climatique, les émissions humaines de gaz à effet de serre ont au moins multiplié par deux les chances qu’il se produise. La figure présentée ci-dessous montre à ce propos d’autres résultats relatifs à des canicules récentes.

Dix ans plus tard, des travaux menés par la même équipe indiquent que, compte tenu du réchauffement intervenu depuis dans la région, l’événement de 2003 a non plus une chance de se produire par millénaire environ, mais plutôt une fois par siècle.

Cette figure montre l’augmentation de la probabilité d’occurrence attribuée à l’influence humaine pour quelques événements caniculaires remarquables. Par exemple, la canicule ayant frappé le Texas en 2011 avait 10 fois plus de chances de se produire que si l’action de l’homme n’avait pas conduit à une augmentation des gaz à effet de serre atmosphériques. Figure établie à partir d’une revue de Rupp et al. (2015) et des résultats de Stott et al. (2004).CC BY-NC-ND

Ce à quoi il faut désormais s’attendre

Dans le meilleur des cas, les émissions humaines de gaz à effet de serre seront conformes aux engagements des pays ayant ratifié l’Accord de Paris lors de la COP21 fin 2015.

Cela signifie concrètement que les émissions de gaz à effet de serre continueront à augmenter au moins jusqu’en 2030, mais probablement moins rapidement que si les négociations climatiques avaient échoué. Au-delà, le respect de la cible de réchauffement maximal de 1,5 °C par rapport à la fin du XIXe siècle impliquera probablement des émissions négatives de CO2, c’est-à-dire une captation du CO2 atmosphérique et son stockage à partir du milieu du siècle. D’autres scénarios avec émissions plus intenses de gaz à effet de serre ne sont malheureusement pas à exclure.

Quel que soit le scénario suivi, le réchauffement planétaire se poursuivra probablement pendant au moins plusieurs décennies et s’accompagnera de vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses. Cela signifie que de nombreux records de chaleur tomberont de nouveau. Toutefois, des records de froids seront probablement également battus, mais beaucoup moins souvent, les vagues de froid devenant à la fois de moins en moins fréquentes et généralement moins intenses.

La canicule de juin 2017 et celle de fin août 2016 s’inscrivent pleinement dans ce qui peut être logiquement attendu pour le futur : une saison de canicule commençant de plus en plus tôt et finissant de plus en plus tard, avec des événements souvent plus intenses qu’aujourd’hui. Et sans contrôle des émissions de gaz à effet de serre, l’été caniculaire de 2003 deviendra la norme à la fin du siècle.

 

Climatologue, chercheur au Centre national de recherches météorologiques, Météo France

David Salas y Mélia a reçu des financements dans le cadre de programmes de l’ANR, de l’Institut national des sciences de l’univers et de l’Union européenne.

 

Sourcehttps://theconversation.com/

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4 juillet 2017

Corée du Nord. Un tir de missile intercontinental inquiétant

 

La Corée du Nord a tiré un nouveau missile balistique ce mardi. L’engin a volé pendant une quarantaine de minutes et a atteint une altitude de 2 800 km, provoquant de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. Inquiétudes encore avivées par le fait que Pyongyang vient de confirmer que la Corée du nord avait réussi le tir d'un missile intercontinental capable d'atteindre n'importe quelle partie du monde.

La tension monte, à mesure que la Corée du Nord multiplie les tirs de missiles de plus en plus puissants. Pyongyang a ainsi procédé à un nouveau tir de missile ce mardi 4 juillet - le jour même de la Fête de l’indépendance américaine, et quelques jours après un premier sommet entre les présidents américain et sud-coréen précisément consacré à la menace nord-coréenne.

Plus inquiétant, le missile nord-coréen a, selon le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga, volé « pendant environ 40 minutes », et atteint une altitude estimée à 2 800 km. Il a, selon l’armée sud-coréenne parcouru « plus de 930 kilomètres ».

Une portée de près de 7 000 km

David Wright, scientifique membre de l’association Union of Concerned Scientists, a estimé que les données disponibles pointaient vers une nette augmentation de la portée des missiles nord-coréens.

Le missile tiré mardi matin a potentiellement effectué une trajectoire « très incurvée » et atteint une altitude de plus de 2 800 km, a-t-il dit.

« Si les informations sont correctes, ce même missile pourrait atteindre une portée maximale d’environ 6 700 km sur une trajectoire standard », a-t-il écrit sur le blog de cette association. 


« Cette portée n’est pas suffisante pour atteindre les 48 États (situés au sud du Canada) ou les plus grandes îles d’Hawaï, mais elle serait suffisante pour atteindre l’Alaska. ».

L’engin pourrait être tombé dans la zone économique exclusive nippone, soit à moins de 400 km des côtes du Japon, a déclaré une porte-parole du ministère japonais de la Défense.

 

Corée du Nord : ses missiles et leur portée.
Corée du Nord : ses missiles et leur portée. | Visactu

« Missile balistique non identifié »

Ce nouveau tir s’inscrit dans une longue série d’essais de missiles en violation de nombreuses résolutions internationales qui, assorties de sanctions, interdisent à Pyongyang de développer ses programmes balistique et nucléaire.

Ce « missile balistique non identifié » a été lancé depuis un site proche de Banghyon, dans une province frontalière de la Chine, a indiqué l’état-major interarmes sud-coréen dans un communiqué. L’engin est tombé en mer Orientale, appellation coréenne de la mer du Japon.

Cette nouvelle provocation a en tout cas provoqué la colère de Donald Trump« La Corée du Nord vient juste de lancer un autre missile. Ce type n’a-t-il rien de mieux à faire de sa vie ? », a interrogé le président américain sur Twitter. « Difficile de croire que la Corée du Sud et le Japon toléreront cela très longtemps. Peut-être que la Chine va faire un geste fort au sujet de la Corée du Nord et mettre fin à cette absurdité une bonne fois pour toutes ! », a-t-il ajouté.

« Une annonce importante »

La Corée du Nord, qui avait indiqué qu'elle allait faire une « annonce importante », vient par ailleurs de confirmer ce mardi matin qu'elle avait réussi le tir d'un missile balsitique intercontinental (ICBM). Et était donc en capacité militaire d'attaquer n'importe quelle partie du monde.

L'essai « historique » d'un missile Hwasong-14 a été supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a annoncé une présentatrice de la télévision publique nord-coréenne dans un bulletin spécial. 

 

Source http://www.ouest-france.fr/monde/coree-du-nord/coree-du-nord-vives-inquietudes-apres-un-tir-de-missile-balistique-5111436?utm_source=of_alerte-generale&utm_medium=email&utm_campaign=of_alerte-generale&utm_content=20170704&vid=787228

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