Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
* Evynou 35 *
* Evynou 35 *
Newsletter
Derniers commentaires
17 décembre 2016

Quels sports sont vraiment bons pour la santé ?

Comme des millions de personnes à travers le monde, 60 % des Américains, des Australiens et des Européens font régulièrement du sport. En 2015, un article scientifique révélait que nous n’avons pas accès à suffisamment de données sur les bienfaits à long terme de certaines disciplines sportives. Mais une étude plus récente prouve que la pratique de certains sports parmi les plus populaires réduit significativement le risque de décès prématuré.

Le fait de ne pas pratiquer d’activité physique régulière cause en effet plus de 5 millions de décès prématurés chaque année. Pour réduire le risque de maladies cardiaques, de diabète de type 2, de cancers et d’un certain nombre d’autres maladies chroniques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux adultes et aux personnes âgées de pratiquer une activité physique pendant au moins 2 heures 30 par semaine.

Ces estimations et ces recommandations sont fondées sur des études qui portent sur tous types d’activité physique d’intensité modérée à élevée. Mais est-ce que le type d’activité physique que nous choisissons a un impact sur les bénéfices que nous en tirons ?

Ces dernières années, la recherche s’est penchée à la fois sur la façon dont nos activités quotidiennes comme le travail, le temps passé dans les transports, les activités domestiques et les loisirs affectent notre santé, mais aussi sur l’impact de la marche et du vélo sur notre état de santé.

Il semble d’après ces études que la marche et le vélo permettent de réduire le risque de décès prématuré de façon équivalente, tandis que l’activité physique pratiquée pendant le temps libre et dans la vie quotidienne semble produire des bénéfices plus importants que les activités physiques liées au travail et aux transports. Cela démontre que pour votre santé, il peut être utile de choisir sciemment telle ou telle activité physique.

Quels sports sont bons pour la santé ?

Les adultes qui font beaucoup de sport et ont un bon niveau d’activité physique au quotidien réduisent de 34 % leur risque de mort prématurée par rapport à ceux qui ne s’adonnent jamais ou rarement à de telles activités. Cette donnée générique, cependant, ne signifie pas que tous les sports ont le même impact sur la santé.

Le rapport de 2015 que nous mentionnons plus haut synthétise toutes les données disponibles quant aux bénéfices pour la santé de 26 disciplines sportives. Selon les résultats qui y sont présentés, il apparaît clairement que la course et le football améliorent à la fois la capacité cardiovasculaire, la capacité aérobie, le fonctionnement du métabolisme, l’équilibre et la maîtrise du poids. Le football améliore également les performances musculaires. Pour les autres sports, les preuves de ces bénéfices sont plus faibles.

Pour mieux comprendre les bénéfices pour la santé de six disciplines sportives populaires – aérobic, cyclisme, football, sports de raquette, course et natation – nous avons récemment analysé l’activité de 80 306 adultes britanniques. L’étude a révélé respectivement 27 %, 15 %, 47 % et 28 % de réduction du risque de décès prématuré chez ceux qui pratiquent l’aérobic, le cyclisme, un sport de raquette ou la natation.

Bien que nous ayons observé une réduction du risque de décès chez ceux qui pratiquent le football et la course (respectivement 18 % et 13 %) au sein de l’échantillon que nous avons étudié, les données recueillies ne permettent pas de généraliser ces conclusions à l’ensemble de la population. Pour autant, cela ne signifie pas que la pratique de ces sports est sans effets sur la santé. Nous ne savons tout simplement pas si les effets observés sur l’échantillon étudié sont le fruit du hasard ou s’ils reflètent les conséquences réelles de ces pratiques sportives à une échelle plus large.

Des études antérieures menées auprès d’hommes américains, chinois et danois prouvent que la course à pied permet de réduire de 27 % à 40 % le risque de décès prématuré. L’étude publiée en 2015 identifie quant à elle un certain nombre de bénéfices santé associés à la pratique du football.

Dois-je faire du sport ?

Chez tous les sportifs (professionnels et amateurs confondus), le taux annuel de blessures est d’environ 6 % mais l’incidence, le type et la gravité des blessures varie considérablement en fonction des sports pratiqués. Heureusement, selon les experts, jusqu’à 50 % des blessures liées au sport peuvent être évitées.

Il y a plus de cinquante ans, Winston Churchill révélait le secret de sa longévité : « C’est le sport, avait-il déclaré, je n’en fais jamais. » Alors, devrions-nous suivre son exemple ou agir en accord avec les dernières données scientifiques qui démontrent les bienfaits du sport pour la santé ?

Bien qu’on ne puisse complètement exclure l’éventualité d’une blessure liée à la pratique du sport et qu’il existe d’autres risques associés à la pratique du sport (comme la mort subite du sportif), les avantages potentiels de la pratique l’emportent largement sur les risques encourus.

Quel(s) sport(s) choisir ?

Il faudra encore quelques dizaines d’années avant de connaître l’impact des différentes pratiques sportives sur la santé. Faut-il pour autant vous installer paresseusement devant la télévision et attendre que les chercheurs annoncent leurs résultats finaux ? Certainement pas.

En fonction de vos goûts, choisissez une activité sportive abordable et facile d’accès, en essayant de minimiser les risques de blessures. Cela augmentera vos chances de rester motivé et de pratiquer cette activité suffisamment longtemps pour en récolter les avantages en matière de santé.

La version originale de cet article a été publiée dans The Conversation.

par ZELJKO PEDISIC, enseignant chercheur à l'Universitée de VICTORIA

Source http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/896/reader/reader.html?t=1481908831274

Publicité
15 décembre 2016

L’huile d’origan

http://therapeutesmagazine.com/wp-content/uploads/2016/12/huile-dorigan-800x445.jpg

0-0

L’origan est surtout considéré comme une herbe pour épicer les plats, avec son goût amer doux. Mais l’origan est en fait une herbe puissante avec des propriétés curatives uniques.

L’origan contient huit fois plus d’antioxydants que les pommes et trois fois plus que les bleuets. Il protège le corps contre les dommages causés par les radicaux libres, et c’est un grand stimulant du système immunitaire. En fait, l’huile d’origan est l’une des huiles les plus puissantes dans le monde.

L’histoire de l’huile d’origan remonte à l’antiquité Grecque. Le mot origan en grec se traduit par «joie des montagnes», et ils l’ont utilisé à des fins médicinales, comme un puissant antiviral, antibactérien, antiseptique, antifongique et aussi comme un remède pour la douleur et l’inflammation. Hippocrate l’a utilisé comme son principal outil antibactérien. Les feuilles d’origan ont également été utilisées pour traiter les problèmes respiratoires et digestifs.

Les principaux ingrédients de l’huile essentielle d’origan sont: calcium, magnésium, zinc, fer, potassium, cuivre, bore, manganèse, vitamines C, A (bêta-carotène), niacine, phénols, y compris le carvacrol et le thymol.

Les Terpènes dont le pinène et le terpinène, qui possèdent des propriétés antiseptiques, antivirales, anti-inflammatoires et anesthésiques.

Le Linalool et le bonreol sont deux alcools à chaîne longue trouvés dans l’huile d’origan, qui présentent des propriétés antivirales et antiseptiques.

Les esters comprennent l’acétate de linalyle et l’acétate de géranyle, ils présentent des propriétés antifongiques.

Mais l’ingrédient le plus remarquable dans l’huile d’origan est le carvacrol. La recherche a montré que le carvacrol est l’un des antibiotiques les plus efficaces connus de la science.

Vous aimerez aussi :  Pourquoi la viande traitée est mauvaise pour vous

Si vous voulez bénéficier des effets complets de l’huile d’origan, assurez-vous d’acheter l’origanum vulgare type, ou Thymus capitatus, qui se développe principalement en Espagne, et assurez-vous d’avoir une concentration de carvacrol de 70% ou plus.

En regardant les statistiques, la population Méditerranéenne vit plus longtemps que celle dans le reste du monde, cela pourrait il compléter la magie du fameux régime méditerranéen?

30 novembre 2016

Arthrose : enfin un traitement efficace ?

Dix millions de Français souffrent d’arthrose. Une maladie douloureuse et très invalidante pour laquelle aucun traitement n’est vraiment efficace. Des chercheurs lorrains travaillent sur une piste prometteuse. Ils veulent régénérer les cartilages.

Régénérer les cartilages du genou ou de la hanche abîmés par l’arthrose, telle est l’ambition d’une équipe de biologistes et de spécialistes des biomatériaux que nous avons réunie à l’université de Lorraine. Cette maladie, très invalidante, ne dispose pas pour l’instant de médicaments efficaces. Tandis que s’ouvre à Paris, le 30 novembre, le congrès de la société française d’arthroscopie, nous souhaitons attirer l’attention sur d’autres pistes que la chirurgie - fut-elle peu invasive comme celle-ci, pratiquée avec des instruments miniaturisés.

Une nouvelle voie de recherche consiste à expédier dans les articulations, à l’intérieur même des cellules du cartilage, des substances permettant de réparer ce « tampon » protégeant les os. Et ce, grâce à de minuscules véhicules dont la taille se mesure à l’échelle nanométrique, soit le milliardième de mètre. Les chercheurs les ont baptisés des « nanocargos », par allusion aux bateaux de marchandises, eux-mêmes relevant de ce qu’on appelle désormais la « nanomédecine ».

Notre équipe a identifié une première molécule naturelle bénéfique pour la synthèse de nouveau cartilage, que nous cherchons à envoyer par « nanocargo ». Le défi consiste à trouver le modèle de navire qui la mènera à bon port.

 

Figure 1 : schéma de l’articulation du genou chez l’Homme, adapté de Drake, Richard L et al., 2015. L’articulation se compose de cinq tissus essentiels : le tissu osseux, le tissu cartilagineux, la membrane synoviale, le liquide synovial et les tissus élastiques (ligaments et tendons).

Une maladie favorisée par la sédentarité

L’arthrose est une maladie qui touche environ 10 millions de personnes en France. Elle va représenter un coût de plus en plus importants pour la société du fait de l’allongement de la durée de vie et du nombre croissant de patients. En effet, les risques augmentent avec l’âge, mais aussi avec la surcharge pondérale et la sédentarité. Des traumatismes des articulations sont également un facteur favorisant. Dans les cas les plus sévères, l’arthrose aboutit à la destruction du cartilage, ce qui entrave la mobilité et cause des douleurs intenses. Elle peut nécessiter la pose d’une prothèse, qui constitue une intervention lourde.

Au sein de l’université, trois laboratoires incluant des biologistes, des spécialistes de l’ingénierie des biomatériaux et des spécialistes de la vectorisation (le transport ciblé de médicaments) se sont associés pour apporter des solutions dans cette maladie des articulations. Il s’agit du laboratoire Ingénierie moléculaire et physiopathologie articulaire (Imopa) auquel j’appartiens, du Laboratoire d’ingénierie des biomolécules (LIBio) de l’École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires (ENSAIA), et de l’Institut Jean Lamour (IJL), laboratoire de recherche en science des matériaux.

Pour mieux comprendre le problème et la manière dont nous cherchons à le résoudre, il faut embarquer dans le voyage virtuel que je vous propose à l’intérieur d’une articulation, ici celle du genou. Celle-ci est composée de cinq tissus essentiels : le tissu osseux, le tissu cartilagineux, la membrane synoviale, le liquide synovial et les tissus élastiques tels que les ligaments et les tendons (voir la figure 1). À l’âge adulte, le cartilage est un tissu très spécialisé qui n’est ni vascularisé, ni innervé. Son remodelage est lent et il est nourri par le liquide synovial. Il contient environ 2,5 % de cellules éparses dans une matrice dense dont l’épaisseur varie en fonction des articulations.

 

(Photo : Fotolia)

Cette matrice cartilagineuse, composée essentiellement de protéines de collagène, se comporte comme un tampon qui évite que les os se touchent. Elle agit à la façon d’une éponge retenant l’eau et s’écrase quand une pression s’exerce sur l’articulation - lors de la marche, par exemple, pour le genou. Cette matrice, chargée négativement, est en effet capable d’absorber beaucoup de molécules d’eau. Lorsqu’elle est dégradée, les os se touchent et c’est là que la douleur se fait sentir. Car les os, eux, sont innervés.

En résumé, le cartilage constitue un tissu élastique, résistant aux forces biomécaniques associées aux mouvements de l’articulation. Il permet d’assurer un bon glissement entre les pièces osseuses, amortit et répartit les pressions. Sa matrice est secrétée par un seul type de cellules, le chondrocyte. Et le chondrocyte, justement, est la destination finale que nous cherchons à atteindre avec nos nanocargos.

Le chondrocyte est l’usine où se fabrique la matrice du cartilage. Il assure un équilibre permanent entre la synthèse de nouveau cartilage et l’élimination du cartilage usé. Si le chondrocyte ne travaille plus ou mal, cela aboutit à l’arthrose. La synthèse, l’incorporation et la dégradation des protéines de la matrice sont toutes dirigées par les chondrocytes.

Expédier un nanomédicament jusque dans le cartilage

Nous avons pu mettre en évidence le rôle essentiel d’un ion, le pyrophosphate inorganique (ePPi), dans la capacité du chondrocyte à réaliser son travail correctement. Le défi consiste maintenant à apporter cet ion en quantité suffisante aux chondrocytes, en laboratoire déjà, et plus tard, dans le cartilage des patients.

Pour l’expédition, donc, de ces « nanomédicaments », nous cherchons actuellement des structures dans lesquels les encapsuler. Des véhicules capables, une fois injectés jusque dans les cartilages du genou, de franchir l’obstacle le plus redoutable, la traversée de la matrice. La plupart des tentatives effectuées jusqu’ici par des chercheurs avec des véhicules comme des virus ou des plasmides (fragment d’ADN) se sont en effet soldées par un échec. Les substances embarquées ont plutôt été transférées vers les tendons et la membrane synoviale que dans le cartilage et ses chondrocytes…

Notre idée, développée dans le cadre du Projet exploratoire premier soutien (Peps) Mirabelle mis en place par l’université, consiste à utiliser des nano-objets naturels, donc biocompatible et biodégradable, que nous détournons pour un usage thérapeutique. En effet, les cellules communiquent spontanément entre elles via des nano vésicules (appelées vésicules matricielles) de 200 nanomètres ou d’autres structures plus petites encore, les exosomes, de 20 nanomètres. Notre hypothèse est que le succès de l’opération dépendra de leur taille et de leur structure lipidique. Autrement dit, que des véhicules plus petits seront capables de traverser plus efficacement la matrice. Aussi nous recourrons actuellement à des véhicules de 100 nanomètres (voir la figure 2) issus de déchets organiques, et nous envisageons d’en tester de plus petits.

Quand le nanocargo efficace sera trouvé, on peut imaginer que d’autres substances bénéfiques pour le cartilage soient acheminées par le même procédé. Et que l’articulation retrouve ainsi sa fonctionnalité.

La version originale de cet article a été publiée dans The Conversation.

PAR ARNAUD BIANCHI, INGÉNIEUR DE RECHERCHE CNRS À L’UNIVERSITÉ DE LORRAINE

Source http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/884/reader/reader.html?t=1480440449202

21 novembre 2016

3ème Plan maladies rares

Min2014-092

Marisol TOURAINE et Thierry MANDON

lancent une nouvelle procédure de labellisation des centres de référence


Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lancent la première mesure du 3ème Plan national maladies rares : la procédure de labellisation des centres de référence. Les critères retenus dans le cahier des charges de l’appel à projets sont présentés ce jour dans une circulaire.

Aujourd’hui, 131 centres de référence (CRMR), labellisés pour une ou un groupe de maladies rares, accompagnent et orientent les professionnels de santé, ainsi que les personnes malades et leur entourage. Cette nouvelle labellisation CRMR permettra d’actualiser la liste des centres de référence, à la fois leurs sites coordonnateurs et leurs sites constitutifs, financés à hauteur de 100 millions d’euros. La circulaire publiée ce jour précise les critères retenus dans le cahier des charges.

Pour la première fois, cette procédure de labellisation est étendue aux plus de 500 centres de compétences, structures de recours qui suivent les patients au plus proche de leur domicile, en lien avec les établissements hospitaliers et médico-sociaux de proximité.

La publication des premiers résultats de l’appel à projets interviendra dès mars 2017.

Le lancement d’un 3ème Plan maladies rares a été annoncé par Marisol TOURAINE et Thierry MANDON en juin dernier. Objectifs : consolider et poursuivre les actions engagées dans le cadre du 2ème Plan. Co-piloté par la Professeure Sylvie ODENT et le Professeur Yves LEVY, président d’Aviesan, en lien avec les principaux acteurs du secteur (associations de patients, médecins, soignants, industriels, etc.), ce nouveau plan vise notamment à améliorer l’accès aux soins et la qualité de la prise en charge des patients. Il sera présenté dans son intégralité au début de l’année 2017.

Sourcehttp://www.marisoltouraine.fr/2016/11/3eme-plan-maladies-rares-marisol-touraine-et-thierry-mandon-lancent-une-nouvelle-procedure-de-labellisation-des-centres-de-reference/

 

17 novembre 2016

Quelles sont les phases du sommeil ?

Bébé, Jeune Fille, Sommeil, Enfant, Bambin, Portrait

https://pixabay.com/fr/b%C3%A9b%C3%A9-jeune-fille-sommeil-enfant-1151351/

Notre sommeil se divise en trois phases : le « sommeil léger », le « sommeil profond » (ou « sommeil lent profond ») et le « sommeil paradoxal », pendant lequel ont lieu les rêves. La partie du sommeil sans rêve pourrait inclure des états de conscience.

Un cycle de sommeil s'étale sur près de 90 minutes. Chaque cycle de sommeil est formé d'une alternance entre trois phases : le « sommeil léger », le « sommeil profond » (aussi appelé « sommeil lent profond ») et le « sommeil paradoxal ». Une nuit complète correspond généralement à 4, 5 ou 6 cycles, soit l'équivalent de 6 à 8 heures de sommeil.

Le sommeil léger

Le sommeil léger est le premier stade par lequel nous passons avant de nous abandonner aux bras de Morphée. Il s'agit d'un état de somnolence. Cette phase dure moins de 20 minutes en moyenne. Elle est caractérisée par des bâillements, des picotements aux yeux, une diminution de la vigilance et de la fréquence cardiaque.

Le sommeil lent profond

Beaucoup plus longue que la première, la phase du sommeil lent profond s'étale environ sur 100 minutes au cours d'une nuit. Comme son nom l'indique, nous sombrons alors dans un sommeil dont il est difficile d'émerger. La température corporelle baisse, l'activité cérébrale diminue et la respiration se ralentit...

Le sommeil paradoxal

La phase du sommeil paradoxal est de loin la plus fascinante ! Contrairement aux précédentes, elle se caractérise par une relance très importante de l'activité cérébrale. Alors que nous sommes bien installés dans notre sommeil, c'est à ce moment que les rêves se bousculent dans notre tête. Le pouls et la respiration sont alors irréguliers. Le sommeil paradoxal représente en moyenne 20 % de notre temps total de sommeil.

D'après certains chercheurs, la méditation permettrait d'accéder à un état comparable à une des phases du sommeil sans rêve. © Ninja SS, Shutterstock

Les phases de sommeil sans rêve : vers une nouvelle dénomination ?

La recherche sur le sommeil s'est souvent focalisée sur le sommeil paradoxal, mais la partie du sommeil sans rêve intéresse aussi beaucoup les chercheurs. Dans un article paru dans Trends in Cognitive Science, les auteurs proposent de décomposer cette phase de sommeil sans rêve en plusieurs états. Pour eux, lors du sommeil, l'individu fait l'expérience de plusieurs états conscients, y compris dans le sommeil profond.

En effet, des travaux suggèrent que la conscience ne disparaît pas totalement quand elle entre dans un sommeil profond. Pour Evan Thompson, professeur de philosophie à l'université de Colombie-Britannique, il manque des preuves pour soutenir l'idée que le sommeil sans rêve est un état inconscient.

Les auteurs proposent donc une taxonomie avec trois catégories de sommeil sans rêve :

  • un état de pensée dans le sommeil (« sleep thinking »), avec des images, mais sans avoir l'impression d'être immergé dans ces images, à la différence des rêves,
  • un état avec des perceptions et des sensations corporelles (par exemple, l'individu peut entendre le son d'une alarme),
  • un état appelé « selfless », similaire à des états conscients, qui serait aussi rencontré dans certaines expériences de méditation. Les personnes qui ont une bonne capacité de méditation pourraient donc plus facilement expérimenter cet état.

Cette nouvelle division des états du sommeil sans rêve pourrait aider la recherche sur la mémoire, ainsi que le traitement et la compréhension des troubles de sommeil comme le somnambulisme ou l'insomnie.

Sources : institut national du SommeilLivescience

http://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/sommeil-sont-phases-sommeil-721/

 

Publicité
26 septembre 2016

Doit-on arrêter de manger de la viande ?

 


Directeur du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille, le Dr Jean-Michel Lecerf publie La viande : un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? Dans cet ouvrage, il veut remettre de la raison au cœur d’un sujet parfois controversé.
Entretien.

Qu’avez-vous voulu démontrer avec ce livre ?

J’ai voulu apporter un éclairage global, complexe et scientifique sur un aliment qui suscite passions et controverses. En dédramatisant le sujet et en replaçant la viande au sein de sa culture et de son histoire. Je suis contrarié de voir qu’aujourd’hui l’alimentation est instrumentalisée, alors qu’elle est un fait important qui devrait nous réjouir plutôt que nous fâcher.

 

Jean-Michel Lecerf. (Photo : Sam Bellet)

Depuis combien de temps la consommation de viande fait-elle l’objet de contestation ?

L’alimentation a toujours fait l’objet de polémiques. La pomme de terre et la tomate ont mis des années à s’implanter dans nos assiettes après leur arrivée d’Amérique ! On criait au feu ! [Il a fallu plusieurs siècles pour que ces deux aliments fassent partie du régime alimentaire de tous les Français, NdlR] Les débats sur la viande datent de plusieurs dizaines d’années. Les raisons sont diverses, le rapport à l’animal en est une. Il est semblable à nous, avec les muscles – à la différence des légumes – et devient donc plus proche de nous, en même temps qu’il devient plus lointain car il n’est plus élevé à nos côtés.

Sommes-nous fondamentalement des mangeurs de viande ?

L’homme est fondamentalement omnivore, c’est-à-dire mangeur de tout ! Ce qui inclut la possibilité de manger de la viande, mais bien d’autres choses. Des populations ont toujours été végétariennes, donc, on peut être plus ou moins carnivore. C’est ce que je défends dans le livre : l’omnivorisme plutôt que la viande. En manger moins, pourquoi pas. Ne plus en manger du tout, pourquoi pas. On peut être en bonne santé en mangeant de la viande comme en mauvaise santé en la supprimant complètement de son alimentation et vice-versa. Mais si on exclut la viande de son alimentation, il faut le faire pour de bonnes raisons, sans être télécommandé par personne. Car la viande est légitime. 

(Photo : Ouest-France)

Qu’est-ce qu’elle nous apporte ?

D’abord du plaisir, de la culture, de l’histoire, ce qui n’est pas négligeable. Ensuite, bien évidemment, des nutriments : protéines, fer, zinc, acides gras. Ce sont des éléments indispensables pour notre corps, mais qui ne sont pas propres à la viande. Donc, la viande est utile, mais pas indispensable.

Par quoi peut-on la remplacer ?

On peut aller chercher les nutriments ailleurs, des aliments ont les mêmes vertus, mais pas forcément toutes d’un coup. Poissons, œufs, produits laitiers, lentilles apportent quelques-uns de ces nutriments. Mais on trouve plus facilement le fer dans la viande.

On présente parfois la viande comme dangereuse. L’an dernier, une étude mettant en avant la corrélation entre cancer du colon et consommation de viande rouge était à la une des médias…

Il y a des gens qui mangent trop de viande : au-delà de 500 grammes par semaine de viande rouge (bœuf, porc, veau), crue ou cuite, c’est trop. Manger de la viande avec modération, en la modulant avec des légumes, en faisant attention au mode de cuisson, n’est pas dangereux pour la santé. Quant aux études, attention à bien les lire. Sur celle en question, il aurait fallu retranscrire dans les médias : la consommation excessive de viande rouge (supérieure à 100 grammes par jour en poids cuit) ou de charcuterie (supérieure à 50 g par jour) est associée à une petite augmentation (plus de 15 à 20 %) de risque du cancer du côlon.

Donc, la consommation idéale est de…

La recommandation officielle est de ne pas dépasser 500 grammes de viande rouge par semaine. Mais ça peut être moins. À titre personnel, j’en mange une à deux fois par semaine, parfois moins. Mon conseil est de deux fois par semaine. Mais je le répète, il faut raisonner globalement : la viande ne peut pas tout résumer. 

(Photo : Jean-Michel Niester/ouest-France

 Vous évoquez le rôle de la cuisson. Alors, exit le grillé et les bons barbecues d’été ?

Griller, poêler ou rôtir induit la formation d’amines hétérocycliques, ce sont des molécules cancérogènes. Manger du steak grillé deux fois par jour n’est pas bon. On peut encore poêler ou griller mais il ne faut pas que ce soit systématique. Il faut varier et privilégier le bouilli avec du bourguignon, du pot-au-feu, du petit salé, de la langue au court-bouillon, de la blanquette de veau… La cuisson au barbecue apporte encore d’autres molécules cancérogènes. Mais il ne faut pas s’interdire un barbecue une fois par mois l’été, accompagné de légumes. L’alimentation, ce sont aussi des moments de partage et de plaisir.

Vous consacrez un chapitre au bien-être de l’animal…

Il ne faut pas le négliger, on doit être respectueux. Les mauvais traitements sont des exceptions, la plupart des professionnels de l’élevage adorent leurs animaux. Mais manger de la viande est une chose ni choquante ni coupable ni criminelle, si l’on est attentif au bien-être de l’animal – en veillant à ce qu’il ne devienne pas plus important que le nôtre. Nous ne sommes pas un animal comme les autres, mais nous devons faire attention à la nature et notamment ses aspects environnementaux. À ce titre, produire de la viande avec des pâturages plutôt que dans une logique d’élevage intensif relève du bon sens.

Recueilli par NICOLAS MONTARD

Source http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/832/reader/reader.html?t=1474562084382

21 septembre 2016

Cinq conseils nutrition totalement dépassés

 

En matière de santé et d’alimentation, les médecins ne tiennent plus du tout le même discours qu’il y a quelques années. Mais sur les surgelés, le sel, les œufs ou le lait entier, certains mythes ont la vie dure. Voici cinq principes complètement dépassés, qu’on a pourtant longtemps pris pour des vérités.

Nos connaissances évoluent en matière de nutrition. David Chan, professeur adjoint de médecine à Stanford (Californie, États-Unis), est l’auteur d’une étude dans laquelle il revient sur nombre de recommandations en matière d’alimentation et de santé, qui ont longtemps été considérées comme des vérités. En fait, à la lumière des recherches médicales les plus récentes, certaines s’avèrent complètement fausses ou inexactes.

Il ne faut pas donner de lait entier aux enfants

 

(Photo : Thierry Creux/Ouest-France)

On a tendance à croire que le lait demi-écrémé est préférable au lait entier pour la santé, en particulier chez les enfants. En réalité, les études montrent que les consommateurs de lait entier (qui contient environ 36 g de matières grasses par litre) seraient moins finalement sujets aux risques de diabète et d’obésité. En particulier les plus jeunes. L’explication ? Les enfants seraient moins susceptibles de prendre du poids avec du lait plus riche, car les « bonnes graisses » du lait favorisent la satiété.

Les compléments vitaminés sont bons pour la santé

(Photo : Fotolia)

La prise de multivitamines n’améliore pas la santé. Aux États-Unis, l’industrie des compléments vitaminés représente 30 milliards de dollars par an. Le groupe Cochrane, organisation indépendante à but non-lucratif qui publie des critiques médicales, a enquêté sur ce marché et a conclu que la prise de vitamines n’augmentait pas la durée de vie. Au contraire, de fortes doses de vitamines A et E sont susceptibles d’augmenter le risque de décès. Il faut aussi se défaire de l’idée (fausse) que prendre des vitamines peut aider à compenser une mauvaise alimentation.

Il faut proscrire le sel de son alimentation

 

(Photo : Fotolia)

Il est bien évidemment à consommer avec modération, mais le sel est un élément essentiel pour notre corps, il ne faut pas le bannir de son alimentation. Ces dernières années, des régimes totalement sans sel étaient préconisés chez certains patients, mais David Chan et de nombreux autres médecins se sont rendu compte que ce type de régime pouvait être dangereux, notamment pour les reins. Il n’y a donc pas lieu de diaboliser le sel, il faut simplement ne pas en abuser.

Légumes et fruits surgelés ne valent pas les produits frais

 

(Photo : DR)

Encore une idée fausse. La quantité de vitamines et de minéraux contenus dans les légumes surgelés est semblable, voire supérieure, à celle des légumes et fruits frais. En effet, laisser les vitamines à l’air libre trop longtemps peut à terme les fragiliser. N’hésitez donc pas à surgeler vos fruits et légumes plutôt que de les laisser un peu trop longtemps dans une corbeille ou un bac.

Les œufs font augmenter le cholestérol.

(Photo : Fotolia)

Là aussi, c’était une erreur d’appréciation. Le cholestérol que l’on trouve dans les œufs n’est pas le facteur principal de l’augmentation du cholestérol dans notre corps. Le professeur David Chan indique qu’aucune différence significative n’a été observée sur ce plan, entre une alimentation avec deux œufs par jour pendant une semaine et avec deux œufs seulement dans la semaine. L’œuf, au contraire, présente plusieurs avantages : il est rassasiant, possède des protéines de bonne qualité, du fer, de la vitamine A et D.

Ouest-France, toute l’actualité locale et internationalel'édition du soir - NUTRITION

 

16 juin 2016

Le plaisir de bâiller en sept questions

Afficher l'image d'origine

Le bâillement n'est pas une simple ouverture de la bouche, mais un mouvement d'étirement musculaire généralisé des muscles respiratoires (diaphragme, intercostaux, scalènes), des muscles de la face et du cou. Pourquoi bâille-t-on ? Est-ce un plaisir, un réflexe ? Les réponses dans ce dossier. 

Le bâillement se déroule en trois phases, suivies d'une sensation de bien-être et de détente : une longue inspiration, une acmé, une expiration rapide, parfois accompagnée d'une stimulation desglandes lacrymales et associée ou non à des étirements. Sa fonction n'est qu'incomplètement élucidée. 

Sans améliorer l'oxygénation cérébrale, comme cela fut répété pendant des siècles, le bâillement apparaît comme une stimulation de notre vigilance ; il joue un rôle dans la communication non verbale, en particulier chez les primates, chez qui il est testostérone-dépendant.

Le fait de bâiller peut procurer du plaisir. Ici, autoportrait par Joseph Ducreux (1783). © DP
Le fait de bâiller peut procurer du plaisir. Ici, autoportrait par Joseph Ducreux (1783). © DP

Le déroulement du bâillement fait intervenir de nombreux neurotransmetteurs ; la dopaminejoue un rôle central, en activant la production d'oxytocine par le noyau paraventriculaire de l'hypothalamus

Grâce à une échographie 3D à laquelle on a ajouté une dimension temporelle, des scientifiques ont distingué des bâillements chez des fœtus. En déterminant la fréquence en fonction de l’âge, ils espèrent détecter des défauts de développement. © Avec la courtoisie de Wolfgang Moroder. 

L'oxytocine active la sécrétion cholinergique de l'hippocampe et l'acétylcholine déclenche le bâillement par effet sur les récepteurs muscariniques des muscles du larynx, du visage et de la mâchoire impliqués dans son déroulement.

OlivierWALUSINSKI Médecin 

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-plaisir-bailler-sept-questions-571/

5 juin 2016

Voici les marques d’eau en bouteilles qui possèdent des polluants :

Afficher l'image d'origine

http://images.google.fr

Traces d’herbicides, de fongicides et même de médicaments : nos analyses, réalisées grâce à des outils très pointus, ont mis en évidence des polluants dans l’eau du robinet, mais aussi – chose qui semblait impensable – dans certaines eaux en bouteille…

L’eau que nous buvons aujourd’hui, au robinet ou en bouteille, est de bonne qualité. Mais si nous ne faisons rien, cela risque de ne pas durer. C’est l’enseignement du dossier que 60 Millions de consommateurs publie, en partenariat avec la fondation Danielle-Mitterrand France Libertés.

Grâce à des outils permettant de traquer les molécules à un niveau de très grande finesse, nous avons recherché 85 polluants d’origine humaine : pesticides, médicaments, ou encore perturbateurs endocriniens (*). Environnement contaminé

Parmi les polluants les plus fréquemment retrouvés figure l’atrazine. Pourtant interdit depuis 2001, ce désherbant soluble dans l’eau est très persistant dans l’environnement.

Côté résidus de médicaments, c’est une spécialité anticancer que nous avons le plus souvent retrouvée.

Dans tous les cas, il ne s’agit que de traces qui ne remettent pas en cause la potabilité de l’eau. Mais elles révèlent à quel point notre environnement peut être contaminé.

Concernant l’eau du robinet, huit prélèvements sur les dix que nous avons effectués contiennent au moins un des polluants recherchés. Plus troublant encore : l’eau en bouteille n’est pas épargnée par la pollution. Sur 47 échantillons analysés, 10 présentent des traces de pesticides ou de médicaments.

Ainsi, 10 % des échantillons d’eau en bouteille analysés contiennent des traces de tamoxifène, une hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein.

Agir avant qu’il ne soit trop tard

Ces résultats sont contestés par les embouteilleurs. Notre laboratoire a donc renouvelé ses analyses et complété les méthodes utilisées. Même s’il demeure impossible, à ce niveau d’analyse, d’écarter totalement l’éventualité d’une contamination extérieure, les secondes analyses ont confirmé les premiers résultats.

Comment des résidus de pesticides ou de médicaments peuvent-ils se retrouver dans des eaux aussi protégées que les eaux minérales ? Cette question, il vaut mieux la poser maintenant avant qu’il ne soit trop tard… C’est une des raisons pour lesquelles 60 Millions de consommateurs et France Libertés demandent, dans un manifeste pour l’eau potable, la tenue d’assises de l’eau, réunissant tous les acteurs concernés.

La transparence avance à petits pas

Depuis deux ans, 60 Millions de consommateurs et la fondation Danielle-Mitterrand France Libertés se sont associés pour mener l’« Opération transparence » sur le dossier de l’eau potable en France. Cette opération nous a déjà conduits à décortiquer le prix de l’eau du robinet et à publier la carte inédite des communes bénéficiant de dérogations pour distribuer une eau non conforme.

Voici la liste des 85 molécules que nous avons recherchées :

Phtalates : Diméthylphtalate (DMP), Di octylphtalate (DOP), Di 2-éthylhexylphtalate (DEHP),  Butylbenzylphtalate (BBP), Di butylphtalate (DBP), Di isobutylphtalate (DIBP), Diéthylphtalate (DEP).

Médicaments : Tamoxifene, Diclofenac, Tramadol, Ceftriaxone, Ciprofloxacin, Clarithromycin, Ofloxacine, Piperacillin, Pristinamycin IIA, Sulfamethoxazole, Trimethoprime, Sertraline, Prednisolone, Ketoprofen, Buflomedil, Cyamemazine, Furosemide, Bezafibrate, Atenolol, Losartan, Naftidrofuryl, Pravastatin, Carbamazepine, Oxazepam, Fluoxetine, Diosmin, Propanolol, Epoxycarbamazepine, Erythromycine, Fenofibric acid.

Perturbateurs endocriniens (dont hormones utilisées dans un cadre médical) : Bisphenol A, Prednisone, Biochanine_A, Coumestrol, Daidzeine, Formononetine, Ethylhexyl diphenyl phosphate, Tributyl_phosphate, Triphenyl_phosphate, Tripropyl_phosphate, Tris(2-butoxyethyl)phosphate, Tris(2-chloroethyl)phosphate, Tris(2-chloroisopropyl)phosphate, Tris(2-ethylhexyl)_phosphate, Tris(dibromopropyl)phosphate, Progesterone, Testosterone, Levonorgestrel, Norethindrone.

Pesticides : 2,4-D, 2,4-MCPA, Ametryne, Atrazine, Bentazone, Carbofuran, Chlortoluron, Cyanazine, Desethyl-terbuthylazine, Diflufenicanil, Dinoseb, Diuron, Hydroxyatrazine, Imidacloprid, Isoproturon, Linuron, MCPP, Metazachlore, Methabenzthiazuron, Metobromuron, Metolachlore, Metoxuron, Monolinuron, Oxadixyl, Piperonyl_butoxide, Prometon, Propazine, Sebuthylazine, Sebuthylazine-desethyl, Secbumeton, Simazine, Tebutame, Terbuthylazine, Terbutryne.

Hépar – Source Hépar : Buflomédil (médicament, vasodilatateur)

Mont Roucous – Source Mont Roucous :Tamoxifène (hormone de synthèse utilisée pour lutter contre le cancer du sein)

Saint Amand – Source du Clos de l’abbaye : Tamoxifène et Naftidrofuryl (médicament, vasodilatateur)

Eau en bouteilles: Vittel – Grande source : Hydroxyatrazine (pesticide)

Volvic – Source Clairvic : Atrazine (pesticide)

Carrefour discount – Source Céline Cristaline : Tamoxifène

Cora – Source Saint-Pierre : Atrazine

Cristaline – Source Louise : Oxadixyl (pesticide)

La Salvetat – Source La Salvetat : Tamoxifène

St-Yorre – Source Royale : Tamoxifène

Parmi les eaux en bouteille sans aucune trace de polluant, on retrouve les eaux minérales Evian, Contrex, Courmayer, Thonon, Montcalm, Wattwiller, les eaux minérales des marques Auchan, Carrefour, Leclerc et Leader Price, et les eaux minérales gazeuses Perrier, Badoit, San Pellegrino ou Quezac. 23 eaux de source en bouteille n’avaient également aucune trace de substance toxique.

Source : inconnue ???

Transmis parSophie Le Chantoux

29 février 2016

La résistance des bactéries aux antibiotiques, une menace grandissante

Les antibiotiques possèdent la propriété de tuer ou de limiter la propagation des bactéries. Or, certaines ne réagissent plus aux traitements. Dans cet épisode, Patrice Courvalin explique les trois grands mécanismes du processus de résistance.

© Institut Pasteur

Durant son intervention, Patrice Courvalin aborde notamment la corrélation entre l'utilisation desantibiotiques et la dissémination de la résistance, sur laquelle il est possible d'agir. Enfin, il rappelle les axes d'action de l'Institut Pasteur, au niveau de la génétique et de la résistance.

Fondation privée reconnue d’utilité publique, créée en 1887 par Louis Pasteur, l’Institut Pasteur est aujourd’hui un centre de recherche biomédicale de renommée internationale, au cœur d’un réseau regroupant 32 instituts présents sur les cinq continents. Pour mener sa mission dédiée à la prévention et à la lutte contre les maladies, en France et dans le monde, l’Institut Pasteur développe ses activités dans quatre domaines : recherche scientifique et médicale, santé publique et veille sanitaire, enseignement, valorisation économique et transfert technologique.

Depuis 2010, Sup’Biotech est partenaire de l'Institut Pasteur et produit une série de vidéos visant à améliorer la connaissance des enjeux scientifiques de l'Institut Pasteur ainsi que les activités de ses chercheurs. Ces formats courts exposent de façon simple et accessible les sujets étudiés dans les laboratoires de l’Institut Pasteur. Pour Sup’Biotech, à l’initiative du projet, c’est un moyen de soutenir la recherche en contribuant à la communication du célèbre établissement tout en améliorant la culture scientifique de ses étudiants.

N.B. : le choix de la publicité diffusée avant la vidéo étant aléatoire, il n'y a aucun lien commercial ou d'une autre nature entre le contenu de la vidéo, les annonceurs et la publicité.

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/videos/d/resistance-bacteries-antibiotiques-menace-grandissante-3540/

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité