Le président Macron, qui doit largement sa qualification au 2ème tour de la présidentielle aux seniors, puis aussi sa victoire, au-delà d’un projet nécessaire de réforme structurelle des retraites, joue de l’opposition « retraités versus actifs ».
En témoigne le discours à propos de la hausse de la CSG pour les retraités les plus « aisés » (soit une pension nette égale ou supérieure à 1.289 euros par mois pour les retraités de moins de 65 ans et de 1.394 euros pour ceux de plus de 65 ans …) qui selon le rapport du député En Marche Joël Giraud, ne sera pas du tout compensé par les baisses de taxe d’habitation pour 2,5 millions de retraités, et seulement en partie sur le moyen terme pour 4,5 millions d’entre eux.
Si cette hausse est parfaitement légitime pour les retraités réellement aisés et devrait participer d’une approche de redistribution solidaire, le socle choisi apparaît trop bas et le discours associé assez peu bienveillant. Rappelons surtout que ces décisions s’appuient sur des représentations dépassées des seniors et sur une vision contestable des disparités sociales entre les générations.
Auteur : Serge Guérin, sociologue.
Professeur à l’INSEEC où il dirige le MSc Directeur des établissements de santé.
Co-auteur de « La guerre des générations aura-t-elle lieu ? », Calmann-Lévy. Publie prochainement avec Dominique Boulbès « La Silver économie », La Charte Publisching
Professeur à l’INSEEC où il dirige le MSc Directeur des établissements de santé.
Co-auteur de « La guerre des générations aura-t-elle lieu ? », Calmann-Lévy. Publie prochainement avec Dominique Boulbès « La Silver économie », La Charte Publisching
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