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21 février 2018

L'esclavage domestique au coin de la rue

 

Résultat de recherche d'images pour "images esclaves modernes"

http://www.levif.be/medias/3302/1690819.jpg

Il y a quelques mois, un reportage en Libye réalisé par une équipe de la chaîne CNN avait fait grand bruit : on y voyait des clandestins africains vendus aux enchères tels des esclaves des temps modernes. Or, ce qui avait alors été qualifié de « crime contre l'Humanité » par le Président Macron n'arrive pas qu'aux autres, là-bas, de l'autre côté de la Méditerranée.

C'est ce que nous dit Alizée Delpierre (Sciences-Po - USPC) dans son article consacré à la situation parfois dramatique de ces employé(e)(s) de maison et qui échappe presque totalement aux radars de l'administration. L'auteure évoque ainsi le procès qui s'est tenu le mois dernier devant le tribunal de Nanterre, celui d'un employeur qui avait réduit à l'état d'esclave une jeune femme originaire du Mali durant de longues années.

Comment éviter de telles dérives? Alizée Delpierre met en lumière l'inertie de l'inspection du travail, qui s'arrête aux portes des domiciles privés. Pas seulement en raison d'un Code du travail quelque peu ambigu dans ce domaine, mais aussi du fait de la passivité de l'État, que le sujet n'intéresse guère. Or en France, le travail domestique concerne quelque 1,5 million de personnes. Si les abus n'y sont évidemment pas la règle, cela mérite assurément qu'on s'y intéresse.

Lors d'une manifestation à Marseille, en novembre 2017. Anne-Christine Poujoulat/AFP
 

Plus qu’un interdit figé par la loi, l’absence de contrôle de l’Inspection du travail aux domiciles privés est lié aux consignes et priorités fixées par le ministère.

Le 22 janvier dernier s’ouvrait le procès de l’ex–« employeuse » d’une employée de maison, 12 ans après que cette dernière porte plainte pour la situation de servitude domestique subie chez l’accusée.

Originaire du Mali et arrivée en France à l’âge de 13 ans, elle est hébergée dans les Hauts-de-Seine par des amis de sa famille, restée en Afrique, pour lesquels elle effectuait gratuitement les tâches ménagères, sans aller à l’école.

Non rémunérée, sans papiers puisque confisqués par la famille d’accueil, maltraitée et travaillant 18 heures par jour, elle a vécu cinq ans d’exploitation avant de fuir et de porter plainte, et d’attendre, malgré les dénis de son bourreau, que justice soit faite au tribunal de Nanterre.

Alizée Delpierre, Sciences Po – USPC

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SourceThe Conversation 

Thomas Hofnung, Chef de rubrique Politique et Société.

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Pour lire cet article dans son intégralité, cliquez sur le lien ci-dessous :

https://theconversation.com/une-domesticite-qui-mene-a-lesclavage-mais-que-fait-letat-91711?

EVY

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