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11 mars 2017

Se soigner avec du venin d’abeille ?

 

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On cite souvent une phrase, attribuée à Einstein, selon laquelle

« si l’abeille disparaissait, l’humanité en aurait pour quatre ans à vivre ».

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Personne ne sait au juste si la phrase vient du fameux savant ! 

En revanche, plus personne ne doute des services rendus par les abeilles à la planète et à l’humanité. 

Leur travail de pollinisation est remarquable C’est elles (avec le vent et d’autres pollinisateurs) qui permettent la reproduction sexuée chez de nombreuses plantes, gage d’une adaptation permanente des espèces, voire d’une biodiversité renouvelée. 

70% des espèces végétales terrestres dépendent des pérégrinations de l’abeille. 

De fleurs en fleurs, elles butinent. Elles récoltent le nectar, le pollen et des résidus végétaux pour fabriquer la propolis. 

Du nectar elles feront du miel pour nourrir la colonie. 

Le pollen sera amélioré et servira de « complément alimentaire » : riche en vitamines et minéraux, il apporte tous les éléments dont la ruche a besoin pour vivre en bonne santé. 

Avec la propolis, les abeilles vont colmater les trous de la ruche et construire les alvéoles où sera déposé le miel. La propolis est également un puissant aseptisant qui sert à embaumer des intrus tués par les abeilles mais trop gros pour être délogés de la ruche : une souris, par exemple. 

Si cette dernière s’aventure dans la ruche, les ouvrières se ruent sur elle. Elles piquent, perdent leur dard, et en meurent. 

Cruel sacrifice de l’individu pour la sauvegarde de la collectivité ! 

Embaumée de propolis, la souris restera là, prisonnière de la ruche comme les pharaons dans leurs pyramides au temps de l’Egypte ancienne... 

Par la pollinisation, nos vieilles dames les abeilles (elles existent depuis 80 millions d’années), assurent à la terre entière et à l’humanité un service considérable. Des économistes se sont même amusés à chiffrer ce service à 14 milliards d’euros. 

En vérité, ces estimations n’ont pas beaucoup de sens. Comment peut-on évaluer la biodiversité, l’apparition continue de nouvelles espèces, la beauté des paysages que ces végétaux façonnent, les nouveaux équilibres et écosystèmes ainsi créés ? Le service rendu est déjà inestimable. 

Et pourtant la générosité – aiguillée par les apiculteurs – des abeilles ne s’arrête pas là. 

Les produits de la ruche sont aussi des produits de santé. Leurs vertus sont multiples et connues depuis des siècles dans de nombreuses médecines traditionnelles. 

On appelle apithérapie, l’art de soigner avec les merveilles de la ruche. Car, comme nous allons le voir, venin, gelée royale, propolis, pollen ou miel sont des remèdes extraordinaires. Leurs mérites sont diversifiés, puissants et variables. Par ailleurs, il existe aussi des contre-indications importantes notamment pour les allergiques. Avant de se lancer dans des cures de produits de la ruche, autant savoir où l’on va. 

Nous avons décidé de vous proposer une conférence sur le thème passionnant « L’apithérapie au quotidien - Vivre mieux et se soigner avec les produits de la ruche » avec Nicolas Cardinault, qui est l’un des experts en France les plus reconnus sur le sujet. 

Nicolas Cardinault a écrit un livre de référence sur le sujet, Soignez-vous avec les produits de la ruche (publié chez Thierry Souccar Editions en 2016). Son ouvrage est passionnant, très complet et parfaitement documenté. La conférence aura lieu le 20 avril 2017 à Paris (Association du quartier ND des Champs - 92 bis boulevard du Montparnasse - 75014 Paris) 

La lettre que je vous propose aujourd’hui s’appuie en grande partie sur son livre que j’ai lu avec délectation et dans lequel vous retrouverez toutes les études scientifiques que je mentionne dans ce texte. 

Le venin qui soigne !

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, une piqûre d’abeille ne peut vous faire que du bien – à moins que vous ne soyez allergique. Le venin ne devient toxique pour l’homme, qu’à partir de 2,8 mg par kg de poids, ce qui correspond à 1400 piqûres d’abeilles. 

Pour autant, se soigner au venin d’abeille n’est pas exactement une thérapie douce ! 

S’agissant d’un produit toxique, il appartient par essence au champ médical et est interdit à la vente en France. 

En revanche, certaines équipes médicales commencent à s’y intéresser sérieusement. C’est le cas par exemple des travaux de la Fondation Michael J. Fox qui finance une étude menée au sein de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière pour mesurer les effets des piqûres d’apivenin sur des patients atteints de la maladie de Parkinson. 

Dans ce type de thérapie, le produit utilisé n’est pas du venin frais mais de l’apivenin. Le plus souvent, il s’agit d’un venin séché et lyophilisé qui se conserve mieux. 

En Corée cette thérapie est couramment et traditionnellement utilisée. 

Notamment : 

  • contre l’arthrose. Sont associées des injections d’apivenin et des séances d’acupuncture. Ce traitement vise à limiter l’inflammation du patient et à soulager sa douleur. 

  • pour réguler l’immunité par ses actions anti-inflammatoire et immuno-régulatrice. 

  • pour accompagner le traitement des maladies neuro-dégénératives (Parkinson et Alzheimer, en freinant les dégâts causés par la maladie sur les neurones.) 

D’autres effets du venin d’abeille ont été démontrés chez la souris comme son activité anti-tumorale pour certains cancers (côlon, poumon, col de l’utérus), antibactérienne ou protectrice du foie. Pour autant, à ce jour, ces travaux n’ont pas donné lieu à la création de protocoles médicaux correspondant. 

Propolis : la gardienne du temple

Les abeilles récoltent sur les bourgeons, les jeunes rameaux et les blessures de certains arbres, un produit qui les protège et dont elles se serviront pour construire leurs alvéoles et colmater les trous de la ruche. C’est la propolis. Antibactérienne, antifongique, antivirale telles sont les propriétés de la plus médicinale des denrées de la ruche. 

Produit puissant, la propolis sert à lutter contre les maladies infectieuses tout en renforçant le système immunitaire grâce à ses propriétés anti-oxydantes qui s’ajoutent aux autres. 

Selon l’origine de la propolis, ses qualités varient. Elle sert à protéger les abeilles des agents pathogènes que celles-ci sont susceptibles de rencontrer. Sans surprise donc, la propolis est utile pour faire face aux microbes locaux. Néanmoins, d’une propolis à l’autre on retrouve des propriétés semblables. Les deux plus connues sont la propolis de peuplier (celle que l’on trouve en Europe) et la propolis de Baccharis, que l’on trouve au Brésil. 

Ainsi la propolis peut être utile : 

  • contre certaines bactéries : staphylocoques, bacilles, proteus, pseudomonas, listeria, salmonelles et autres microbes qui, lors des crises sanitaires font la une des journaux ! 

  • contre les virus : rotavirus, poliovirus, coronavirus ou plus simplement celui de la grippe. Peut-être qu’au lieu de faire vacciner chaque année toutes les personnes âgées contre la grippe sans résultat probant (cf l’affaire de la maison de retraite près de Lyon : 13 personnes âgées meurent de la grippe alors que la moitié sont vaccinés. Il y a eu presque autant de décès chez les sujets vaccinés que chez ceux qui ne l’étaient pas [1]), il serait préférable de leur proposer une cure de propolis de qualité : c’est moins cher, plus naturel et plus efficace ! 

Gelée royale, une solution pour la fertilité !

C’est un des mystères de la ruche et… de l’évolution ! 

Si vous n’êtes pas convaincu que l’alimentation joue un rôle dans l’évolution génétique des êtres vivants, regardez la différence de développement au sein de la ruche entre une reine et une ouvrière. 

Au départ la larve royale est une larve comme les autres. 

Deux choses la distinguent : 

  • son habitat : elle est logée dans une alvéole royale située dans un endroit stratégique et protégé de la ruche, 

  • son alimentation : elle est gorgée de gelée royale matin, midi et soir. 

Et c’est ce régime et lui seul qui lui permet de devenir une reine. 

Résultat : elle devient plus grande que ces congénères et son dard est rétractable ce qui lui permet de piquer autant de fois qu’elle veut sans perdre son dard et donc sans mourir. 

La gelée royale est un « superaliment » gorgé de minéraux, d'oligoéléments, de vitamines, d’enzymes et d’acétylcholine dont les bienfaits pour la santé sont multiples. 

Le premier bienfait intéresse directement les hommes : la gelée royale pourrait avoir un effet sur le nombre, la viabilité et la motilité des spermatozoïdes. C’est en tout ce que disent les études sur les souris mâles ! 

Une chose est sûre : la gelée royale joue sur l’équilibre hormonal et favorise ainsi la fertilité chez les hommes et les femmes. Attention toutefois au revers de la médaille : la stimulation de l’activité hormonale sera calamiteuse en cas de cancer hormono-dépendant ! 

Parmi les autres qualités de la gelée royale, on retrouve des propriétés classiques pour les produits de la ruche : elle est antioxydante, antibactérienne et permet de renforcer l’immunité. 

Ses atouts cependant ne s’arrêtent pas là ! On la dit bonne pour le sommeil, excellente pour les femmes à tous les âges de la vie et utile en cas de diabète. 

Le pollen : un apport d’énergie au quotidien

Le pollen de la ruche est encore un fabuleux « cadeau » des abeilles. C’est un produit à l’action multiple qui permet notamment de pallier les carences nutritionnelles courantes. 

Le pollen apporte de l’énergie, renforce le système immunitaire, permet de lutter contre les bactéries, lutte contre les radicaux libres et l’inflammation. Il limite la prolifération de cellules cancéreuses. 

C’est également un atout contre le vieillissement qui assure une meilleure santé des os et fournit l’enzyme Q10 nécessaire au fonctionnement du métabolisme, qui faiblit avec l’âge. 

Le miel : le sucre des anciens

Le miel est issu, soit du nectar des fleurs, soit du miellat ou sève végétale des arbres. Le premier est le plus courant. Les butineuses récoltent le nectar dans leur jabot où il se transforme grâce aux sécrétions de leurs glandes salivaires. Revenues à la ruche, elles échangent leur butin avec d’autres abeilles puis le dépose dans les alvéoles. La dernière étape est le séchage (ou la déshydratation) qui se fait dans la ruche grâce aux ventileuses. Puis, les alvéoles sont fermées : la marchandise est stockée ! 

Même si les vertus du miel varient selon le type de fleurs butinées, on lui reconnaît généralement un pouvoir : 

  • énergisant et anti anémique, 

  • antioxydant, 

  • d’aide à l’assimilation des nutriments, 

  • émollient 

  • laxatif 

  • protecteur du foie et du cœur 

  • sédatif et hypotensif 

  • antibactérien 

  • fébrifuge (qui fait tomber la fièvre) 

  • antitussif 

  • cicatrisant 

Cette dernière propriété a fait couler beaucoup d’encre en France ces dernières années depuis que le Pr Bernard Descottes du CHU de Limoges a fait rentrer le miel dans ses protocoles de cicatrisation. 

Tous les miels cependant ne se valent pas. Si vous cherchez un miel riche en minéraux et oligo-éléments mieux vaut opter pour un miel liquide et foncé (d’acacia par exemple) que vous aurez pris soin d’aller chercher directement chez votre apiculteur préféré. 

Des produits vivants !

Enfin, il faut noter que tous ces produits de la ruche sont vivants. Cela veut dire qu’ils ne sont pas standardisés. 

Les effets sur la santé sont donc variables. 

Ce sont aussi des produits instables qui peuvent se détériorer très vite s’ils ne sont pas conservés dans de bonnes conditions. 

Leur qualité est également très variable. Produits vivants, ils sont très marqués par les influences de leur environnement. Produits en ville, ils risquent d’être bourrés d’hydrocarbures. Dans les régions de vin, de pesticides... 

Enfin, ce sont des produits souvent puissants (le venin, la gelée royale et la propolis notamment). Il est bon de se renseigner avant de les utiliser, d’en discuter avec un spécialiste et/ou avec votre médecin. 

Afin d’approfondir le sujet, nous vous proposons une conférence “L’apithérapie au quotidien. Vivre mieux et se soigner avec les produits de la ruche” avec Nicolas Cardinault

Ce dernier est docteur en nutrition, directeur scientifique de Pollenergie, membre du conseil scientifique de l’Association Francophone d’Apithérapie (AFA) et membre de la commission d’apithérapie d’Apimondia. 

C’est un passionné d’apithérapie qui connaît le sujet sur le bout des doigts. Amoureux de l’abeille, expert de ses produits et conférencier passionnant, il nous donnera tous les conseils pratiques pour bien l’utiliser dans sa vie de tous les jours. 

N’hésitez donc pas et venez nous rejoindre le 20 avril à Paris (Association du Quartier Notre Dame des Champs - 92 bis boulevard du Montparnasse - 75014 Paris) à 19h30. 

Je réserve ma place pour la conférence !
Augustin de Livois 
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10 mars 2017

Femmes et mystiques

 

9 mars 2017

Le grand gâchis

 

8 mars 2017

8 mars - Journée mondiale de la femme

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https://www.google.fr/search?q=images+femmes&newwindow=1&espv=2&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwi1o5q63cbSAhVMXBoKHQZtDFwQsAQIGw&biw=1366&bih=638#imgrc=via0FNj9WsuJBM:

1. Lucy Stone (1818-1893), abolitionniste et suffragette américaine

en.wikipedia.org / Creative Commons

«Lucy Stone était une militante féministe et une abolitionniste. Elle est la première femme à avoir obtenu un diplôme universitaire dans le Massachusetts, et après l’université, elle aida les mouvements féministe et abolitionniste à faire de grandes avancées. Elle était aussi journaliste et auteure, ainsi qu’une brillante oratrice. En plus, elle portait des pantalons au XIXe siècle.»

Envoyé par gwood98

2. Zénobie, impératrice de l’empire de Palmyre, en Syrie, au IIIe siècle

Zénobie, impératrice de l'empire de Palmyre, en Syrie, au IIIe siècle
en.wikipedia.org / Creative Commons

«La reine Zénobie —COMMENT LES GENS PEUVENT-ILS NE PAS LA CONNAÎTRE?— était la reine de ce qui est aujourd’hui la Syrie. C’était une guerrière, une féministe et une diplomate. Elle parlait au moins quatre langues, elle a écrit un livre rapportant en détails un millier d’années d’histoire asiatique, et elle chassait les ours à la lance en montant à cheval. Elle et son mari, tous les deux en armure, ont mené des armées à travers la Perse et vaincu une invasion goth (pas ceux qui ne portent que du noir, hein). Et elle déchirait tellement que le pape fit l’éloge de sa bravoure. Lorsque son mari fut assassiné, elle arrêta les meurtriers et les offrit en sacrifice au temple de Baal, juste pour montrer qu’elle pouvait le faire.

Mais Zénobie n’en était qu’à ses débuts. Elle s’autoproclama reine de l’Est, envahit l’Égypte, et dirigea un énorme empire. Elle rétablit l’économie, établit des alliances avec l’Arabie, et renvoya l’armée romaine chez elle lorsqu’ils osèrent venir l’emmerder.»

Envoyé par Anne McClintock via Facebook

3. Mary McLeod Bethune (1875-1955), militante pour les droits civiques et éducatrice américaine

Hulton Archive / Getty Images

en.wikipedia.org / Creative Commons

Elle travailla comme une dingue pour enseigner en bonne et due forme, aux noirs comme aux blancs, les accomplissements du peuple noir à une époque où un large pourcentage des citoyens américains pensaient que les noirs étaient biologiquement sous-humains. Elle était pote avec W.E.B. Du Bois, et elle était la seule femme noire présente lors de la création des Nations unies.»

Envoyé par Dawn Sardella-Ayres via Facebook

4. Laskarina Bouboulina (1771-1825), commandante de la marine grecque

commons.wikimedia.org / Creative Commons

«Je suis grecque et j’ai grandi en admirant énormément Laskarina Bouboulina. C’était une riche mère de neuf enfants, deux fois veuve, qui vécut de 1771 à 1825. Après que ses deux maris ont été tués par des pirates algériens, elle hérita de leurs fortunes et les fit fructifier. Plus tard, elle devint la seule femme à rejoindre une organisation clandestine qui préparait les Grecs à se révolter contre l’Empire ottoman.

Elle participa également à la guerre d’indépendance grecque. Elle commanda une flotte de huit navires, dont cinq lui appartenaient. Elle participa à des blocus maritimes dans trois villes. Pendant le massacre de Chios, elle maîtrisa des soldats turcs qui détruisaient l’île et sauva la vie des femmes et des enfants du harem du dirigeant de la ville. Elle finit par être considérée comme étant dangereuse par l’État grec, et elle fut arrêtée et exilée sur son île. Après sa mort, la Russie l’honora du titre d’amirale. Elle est la seule femme à avoir reçu ce titre. La Grèce émit une pièce à son effigie de 1978 à 1997, et nomma plusieurs rues en son honneur.»

Envoyé par Maria Kokora via Facebook

5. Margaret Hamilton (1936-), informaticienne dont le travail nous a emmené sur la Lune

en.wikipedia.org(scientist) / Creative Commons

«Margaret Hamilton était à la tête de l’équipe qui développa le logiciel de vol pour les missions Apollo. Sans son travail, l’homme n’aurait pas mis le pied sur la Lune.»

Envoyé par megant44c30fe88 et Kate Burkhart via Facebook

6. Artémise Ire de Carie (Ve siècle av. J.-C.), reine et commandante navale durant les guerres médiques

en.wikipedia.org / Creative Commons

«Artémise Ire de Carie était une reine célibataire très prospère aux alentours de 400 av. J.-C. Comme si ça ne suffisait pas, elle devint l’un des meilleurs généraux militaires de l’Empire perse, où on la connaissait comme étant très intelligente et stratège. L’empereur envoya même ses enfants pour qu’ils soient élevés auprès d’elle, espérant qu’ils la prendraient en exemple.

(Oui, c’est la femme dans 300, mais elle était TELLEMENT PLUS COOL DANS LA VRAIE VIE.)»

Envoyé par tessjane77

7. Hürrem Sultan (1526-1558), une des femmes les plus influentes de l’histoire de l’Empire ottoman

Hürrem Sultan (1526-1558), une des femmes les plus influentes de l'histoire de l'Empire ottoman
en.wikipedia.org / Creative Commons

«Hürrem Sultan, aussi connue sous le nom de Roxelane, était une esclave ukrainienne qui intégra le harem de Soliman le Magnifique à l’âge de 15 ans. Elle devint politiquement influente, allant jusqu’à pousser Soliman à congédier le reste de son harem, à la libérer, et à l’épouser officiellement. Elle joua un rôle important en politique et fut à l’origine du sultanat des femmes (une période d’environ 130 ans au cours de laquelle les femmes avaient une énorme influence politique sur le sultan ottoman).»

Envoyé par Haylie Roberts via Facebook

8. Noor Inayat Khan (1914-1944), agente secrète indienne-américaine pour le compte du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale

Noor Inayat Khan (1914-1944), agente secrète indienne-américaine pour le compte du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale
commons.wikimedia.org / Creative Commons

«Noor Inayat Khan était une agente secrète britannique au cours de la Seconde Guerre mondiale, et elle travaillait en tant que radiotélégraphiste à Paris, alors sous contrôle nazi. L’espérance de vie moyenne à ce poste était de six semaines, mais elle y resta cinq mois. Elle fut trahie par un pilote français, et interrogée pendant plus d’un mois au camp de concentration de Dachau. Pendant son interrogatoire, elle affronta les nazis si ardemment qu’ils commencèrent à avoir peur d’elle et la qualifièrent de “prisonnière dangereuse”. Pendant tout son temps à Dachau, elle ne livra pas la moindre information aux nazis… On raconte que son dernier mot avant d’être exécutée aurait été “liberté”.»

Envoyé par sophiea4c13044d2 et anniec4a6ed333a

9. Veronica Franco (1546-1591), poétesse et courtisane italienne

Veronica Franco (1546-1591), poétesse et courtisane italienne
en.wikipedia.org / Creative Commons

«Veronica Franco était une courtisane, une poétesse et une éditrice du XVIe siècle. Elle était une femme instruite, fait rare à cette époque, et faisait partie de la classe intellectuelle des courtisanes. Elle publia au moins deux livres de poésie et elle en édita d’autres. Elle faisait partie du cercle littéraire le plus prestigieux de Venise, et elle défendait les femmes et les enfants pauvres. Elle fut jugée pour sorcellerie, mais les charges furent abandonnées. On pense qu’elle aurait eu une liaison avec le roi Henry III de France. Veronica Franco était une femme qui se frayait son propre chemin à une époque où les femmes n’étaient guère plus que des propriétés.»

Envoyé par minerva9544

10. Madge Syers (1881-1917), pionnière britannique dans le domaine du patinage artistique

Madge Syers (1881-1917), pionnière britannique dans le domaine du patinage artistique
en.wikipedia.org / Creative Commons

«Madge Syers était une patineuse artistique britannique qui changea complètement ce sport. En 1902, elle participa au championnat du monde, qui était alors un événement exclusivement masculin. Elle parvint à remporter l’argent. Après les championnats du monde, l’Union internationale de patinage (UIP) vota pour empêcher les femmes de pratiquer ce sport. Malgré cette décision, Madge participa à d’autres compétitions. L’année suivante, elle participa au championnat britannique et décrocha la première place, battant tous les autres participants, dont son mari. Finalement, en 1905, l’UIP céda et permit officiellement aux femmes de participer.»

Envoyé par jmc289

11. La reine Hatchepsout, pharaonne d’Égypte entre 1478 et 1458 av. J.-C.

La reine Hatchepsout, pharaonne d'Égypte entre 1478 et 1458 av. J.-C.
Rob Koopman / en.wikipedia.org(RMO_Leiden).jpg / Creative Commons

«Selon l’égyptologue James Breasted, Hatchepsout fut légitimement l’un des plus grands pharaons ayant régné et “la première grande femme de l’Histoire dont nous ayons connaissance”. Elle organisa des expéditions à l’étranger, développa le commerce, initia une renaissance architecturale en Égypte, accumula beaucoup de richesses, et conduisit à une longue période de paix pour l’Égypte.»

Envoyé par imafreakokay

12. Nettie Stevens (1861-1912), généticienne américaine

commons.wikimedia.org / Creative Commons
 

«Nettie Stevens découvrit que le sexe d’un organisme était déterminé par ses chromosomes X et Y —réfutant les centaines d’années au cours desquelles les hommes avaient accusé les femmes de ne pas leur donner “d’héritier mâle”.»

Envoyé par Ariel Melissa via Facebook

13. La reine Nzinga du Ndongo et du Matamba (1583-1663), qui combattit le colonialisme portugais en Angola

Fotosearch / Getty Images

en.wikipedia.org / Creative Commons

 

«La reine Nzinga d’Angola combattit la colonisation portugaise de son royaume. Pendant une rencontre avec des représentants portugais, ceux-ci cherchèrent à l’humilier. Elle entra dans la salle, et la seule chaise était occupée par l’un des représentants portugais. Ils pensaient qu’elle serait forcée de s’asseoir par terre. Mais elle parcourut la pièce des yeux, puis elle fit signe à l’un de ses serviteurs qui se mit immédiatement à quatre pattes pour lui servir de chaise.»

Envoyé par Meagan Stewart via Facebook

14. Maya Deren (1917-1961), cinéaste américaine révolutionnaire

en.wikipedia.org / Creative Commons

Envoyé par Natalya Lobanova

15. Joséphine Baker (1906-1975), artiste et militante française, née américaine

General Photographic Agency / Getty Images

en.wikipedia.org / Creative Commons

Oh, et il y a une anecdote incroyable sur elle: sa bonne serait entrée dans son boudoir en disant: “Miss Baker, douze hommes sont là pour vous voir.” Joséphine répondit: “Oh, je suis tellement fatiguée. Renvoyez-en un.”»

Hannah Jewell - BuzzFeed Staff, UK

Envoyé par Susan Clare et Vanessa Heine via Facebook

Sourcehttps://www.buzzfeed.com/hannahjewell/15-femmes-ayant-marque-lhistoire-que-tout-le-monde-devrait-c?utm_term=.po3oyvm5a

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6 mars 2017

Contre l’arthrose, faites comme Michel-Ange


Plusieurs portraits du grand maître italien de la Haute Renaissance Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, alias Michel Ange, suggèrent qu’il était atteint d’arthrose aux mains, en particulier la gauche. 

Le Dr Davide Lazzeri, chirurgien à la clinique Villa Salari de Rome, a fouillé les documents d’archive et retrouvé la trace de lettres de Michel Ange, notamment une datant de 1552 à son neveu, où il évoque des douleurs articulaires très vives. 

Il a pourtant peint, sculpté, dessiné, buriné jusqu’à sa son dernier souffle, en 1564.

Son secret ? Le travail, justement.

D’après le Dr Lazzeri, c’est lorsqu’il exerçait que sa douleur était plus supportable. 

Et c’est vrai même si l’on n’est pas Michel Ange : les douleurs de l’arthrose ont tendance à diminuer lorsqu’on fait de l’exercice physique. 

Cela paraît contradictoire, le réflexe étant en général de bouger le moins possible pour diminuer la douleur. 

Mais en réalité, faire du sport provoque une sécrétion d’endorphines, des hormones qui diminuent la sensibilité.

Les endorphines sont des opiacés naturels, autrement dit des substances proches de l’opium, produites par le cerveau, et qui ont un effet similaire à celui de la morphine. 

 

Gabriel Combris


Sourceswww.santenatureinnovation.com

 

 

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4 mars 2017

Sport sur ordonnance : les modalités de prise en charge

Sport sur ordonnance : les modalités de prise en charge
blasbike/epictura

Dès le 1er mars, les médecins pourront prescrire de l'activité adaptée. Mais le décret d'application reste trop flou pour les professionnels concernés.

 C’est un grand pas, pour un pays champion de la consommation médicamenteuse. Le 1e mars, la France va adopter le « sport sur ordonnance ». Les 10 millions de « patients ALD » (affection longue durée), qui souffrent de pathologies lourdes et chroniques, pourront se voir prescrire des séances d’activité physique adaptées à leur maladie. Objectif : améliorer la condition physique de ces patients mais aussi diminuer la dépendance du système de soins à l’allopathie.

Belle initiative, sur le papier, mais elle fait déjà grincer des dents. Car le dispositif n’est pas financé, comme l’a fait valoir Jean-Marc Descotes, co-fondateur de l’association CAMI – Sport et Cancer, qui exprimait ce mercredi son sentiment de frustration dans nos colonnes. « Le décret d’application a donné l’illusion qu’il ferait entrer l’activité physique et sportive (APS) dans le champ de la santé. Mais il n’en a pas donné les moyens », a-t-il ainsi déploré.

"Une réunion de finalisation"

De fait, le décret ne précise pas les modalités de prise en charge nationale du dispositif. Actuellement, la prescription ne peut donner donc lieu à un remboursement. Par ailleurs, le futur système pèche encore par son manque de simplicité, ce qui peut constituer un frein, à la fois pour les prescripteurs, les collectivités et les patients.

Pour répondre à ces difficultés, une réunion de finalisation doit avoir lieu ce lundi soir sous l’égide de la direction générale de la Santé, avec des représentants du ministère de la Santé, du Sport, de l’Enseignement, mais aussi des éducateurs sportifs, des kinésithérapeutes, des associations et fédérations sportives, ainsi que des élus locaux.

L’objectif est double : valider le formulaire de prescription – un point particulièrement important pour faciliter la démarche des prescripteurs – et mettre au point une instruction ministérielle obligeant les Agences Régionales de Santé (ARS) à inscrire dans tous les plans régionaux un « contrat local santé sport » organisé et financé.

"Basculement"

« Lorsque ces deux conditions seront réunies, les modalités de prise en charge vont s’organiser », veut croire Alexandre Feltz, adjoint santé à la mairie de Strasbourg, où le « sport sur ordonnance » est en place depuis plusieurs années.

« Il s’agit d’un basculement du système français vers la prévention, poursuit-il. Ce thème est déjà repris par les candidats à l’élection présidentielle, qui ont un intérêt évident pour les modalités de financement de la logique préventive. Je n’imagine pas que ce dispositif soit, au final, non remboursé ».

Financement multiple

Dans la capitale européenne, les autorités locales ont fait reposer le financement du « sport sur ordonnance » sur des sources multiples. La ville s’est engagée fortement aux côtés de l’ARS, du conseil départemental, du régime local de l’Assurance Maladie, de la Sécurité Sociale et des mutuelles.

Cette multiplicité des sources a permis de garantir la gratuité du dispositif pour la première année de prescription, succédée d’un système de « tarification solidaire » pour les autres années (20 € par an pour les patients qui perçoivent les minima sociaux ; 50 € pour celles qui sont au Smic ; 100 € pour les salaires supérieurs).

A l’échelle nationale, il y a fort à parier que le dispositif trouvera, à l’image de Strasbourg, un financement pluriel. « Il le faudra, car si la Sécurité Sociale se désengage de ce dossier, les offres privées prendront le dessus. C’est déjà le cas, avec les coach individuels et les salles de sport qui commencent à occuper le créneau ». Le risque de sélection par l’argent serait alors élevé, alors que les pathologies incluses dans la liste des ALD révèlent souvent une profonde discrimination sociale…

par Marion Guérin

 

Source http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/20123-Sport-sur-ordonnance-les-modalites-de-prise-en-charge

 

 

3 mars 2017

Patagonie, cap au Sud extrême

Patagonie, cap au Sud extrême
C'est une terre sauvage
aux confins de l'Amérique du Sud.
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Nous avons embarqué pour une croisière entre Pacifique et Atlantique dans les eaux prises par les glaciers baignés de lumières d'une incroyable pureté.
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• Punta Arenas, un parfum d'aventures

À trois heures de vol de Santiago du Chili, Punta Arenas possède un parfum de terre lointaine. Un parfum d'aventures qui plane dans ses rues sous un ciel chargé de gros nuages blancs. Capitale de la région de Magallanes, cette ville portuaire est aussi et surtout la porte d’entrée de l’Antarctique chilien. Ici, le Sud a des accents polaires et, pour contrebalancer le blanc de la neige, les maisons se sont couvertes de toits colorés. 

Débouchant sur les reflets glacés du détroit de 
Magellan, les rues offrent quelques boutiques musées et restaurants où l’on s’engouffre vite pour échapper au vent venu du large. Fondée officielle ment en 1848, là où vivaient des tribus amérindiennes, Punta Arenas fut jusqu’en 1914 et l’ouverture du canal de Panama, le port où transitaient les navires avant de partir à l’assaut du cap Horn. Aujourd’hui, elle est le port d’embarquement des croisiéristes en partance vers les terres corsetées de glace de la Terre de Feu. 

Glacier Pia, titan des fjords

Le meilleur moyen d’explorer la Patagonie et ses milliers d’îles est le bateau, qui glisse entre les fjords tailladant les Andes. À chaque escale, une découverte. Les îlots Tucker et leurs colonies de manchots de Magellan. La baie Ainsworth, dont la forêt subantarctique laisse entrevoir des barrages construits par les castors et où les éléphants de mer aiment venir se reposer...

Au cœur de l’un des bras du canal de Beagle, d’immenses langues de glace viennent courtiser les eaux métalliques. Descendant de la montagne comme la traîne d’une mariée, le glacier Pia impose sa présence de ses éclats blancs et bleutés. Pour s’en approcher, il faut grimper à bord de canots et se glisser entre les glaçons lâchés lors du "vêlage" - lorsque le glacier se rompt et libère des blocs de glace -, puis grimper quelques rochers, observer l’épaisseur de la glace, les crevasses formées par les poussées et écouter le bruit tonitruant des blocs qui se détachent régulièrement. Imposant, fragile et puissant à la fois, le glacier Pia se donne en spectacle dans toute la rudesse de ce coin du globe, comme un préambule à l’avenue des Glaciers qui rythmera la course du bateau sur la route du cap Horn. 

• Cap Horn, le Graal des marins 

Mythique pour ne pas dire mystique. 

Le Cap Horn est de ces lieux qu'un navigateur pointe du doigt sur la carte, des rêves d'aventures plein la tête. 

Tout au sud de la Terre de Feu, il est le cap le plus austral de la planète, fantasmé par les marins et point de passage obligé des navires tirant des bords entre l’Atlantique et le Paci que en évitant le canal de Panama. Point final du continent sud-américain, façonné par le vent et les vagues, le Horn culmine à 425 mètres. En fonction de la météo, le bateau peut ou non s’approcher et permettre à ses passagers de mettre pied à terre. Sur les landes rases battues par les vents, un phare se dresse, comme un signal dans la tourmente sur lequel veille une famille qui accueille le visiteur. Un phare qui vient en écho répondre au monument édifié en 1992 à la mémoire des marins qui périrent ici et dont le symbole reste l’albatros, grâce auquel les navigateurs "volent aujourd’hui sur ses ailes vers l’éternité", selon la poétesse de Valparaiso, Sara Vial. 

Ushuaia, dernière escale avant l'Antarctique 

Un nom qui résonne comme une terre de promesse de dépaysement. Campée en Argentine, en pleine terre de feu, cette ville est la plus australe du Globe. Elle se découvre au petit matin, une fois le bateau amarré, quand il faut sauter à terre et s'engouffrer dans ses rues pentues, semées de maisons colorées aux jardinets envahis de lupins. Sur les quais, baroudeurs et marins au long cours discutent, scrutent le ciel, écoutent le bulletin météo. Tout autour de l’agglomération, les hauts sommets des Andes forment un panorama grandiose, affichant leurs coiffes enneigées avant de plonger dans les eaux sombres. Fascinante, émouvante, Ushuaia donne envie de larguer les amarres sur des airs de n du monde. "El fin del mundo"comme l’ont surnommée les Argentins, possède un supplément d’âme.

Par  

Sourcehttp://www.notretemps.com/loisirs/patagonie-cap-sud-extreme,i134011

 

2 mars 2017

Des scientifiques ont découvert la plus ancienne preuve de vie sur Terre

Au cœur de couches de quartz, des scientifiques ont découvert des microfossiles datant au minimum de 3,77 milliards d'années.

Au cœur de couches de quartz, des scientifiques ont découvert des microfossiles datant au minimum de 3,77 milliards d'années. | Reuters

Une importante découverte a été faite par des scientifiques dans le nord-est du Canada : des micro-organismes fossiles qui dateraient de 3,77 à 4,29 milliards d’années. Selon une étude publiée ce mercredi, il s’agirait de la plus ancienne preuve de vie sur Terre.

Des chercheurs ont annoncé avoir découvert des micro-organismes fossiles qui auraient entre 3,77 et 4,29 milliards d’années, ce qui en ferait la plus ancienne preuve de vie sur Terre, selon une étude publiée mercredi.

Ils ont mis en évidence ces microfossiles dans des couches de quartz du site géologique de la ceinture de Nuvvuagittuq, au nord-est du Québec (Canada). « Grâce à des images laser des échantillons prélevés, nous avons pu identifier des microfossiles, qui sont les plus vieux connus au monde », a déclaré Matthew Dodd, de UCL (University College London), dans une vidéo postée sur le site de la revue Nature.

Une vie précoce

En diamètre ils font la moitié de celui d’un cheveu humain. En longueur, ils mesurent jusqu’à un demi-millimètre, précise-t-il.

« Le plus excitant dans ces découvertes », c’est que la vie ait réussi à démarrer sur Terre de façon précoce - « ce qui soulève d’intéressantes questions » sur ce qui s’est passé sur Mars et ailleurs dans l’Univers, considère Matthew Dodd. « Si la vie est arrivée si vite sur Terre »« a-t-elle pu faire de même sur d’autres planètes ? », s’interroge-t-il.

Une méthode de datage controversée

Ces microfossiles ont été repérés dans la Ceinture de Nuvvuagittuq, un affleurement situé le long des côtes du Québec, qui sont réputées pour abriter la plus vieille roche connue (4,29 mds d’années). « Elle a été datée selon une méthode robuste mais cela reste toutefois controversé », précise Dominic Papineau, lui aussi de University College London (UCL) et principal auteur de l’étude.

« Pour rester conservateurs », les scientifiques ont donné aux microorganismes « un âge minimum de 3,77 mds années », ajoute-t-il.

C’est déjà 300 millions d’années plus ancien que les plus vieux microfossiles connus jusqu’à présent, qui ont été trouvés en Australie et sont âgés de 3,460 mds d’années, souligne Dominic Papineau.
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