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14 août 2017

Le genre ? Comment la fiction influence les enfants.

 

Des histoires sans stéréotypes peuvent faire toute la différence. John MorganCC BY-SA

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Pourquoi les petites filles sont-elles attirées par telles couleurs, tels jouets ou telles histoires ? Comment se fait-il qu’elles préfèrent souvent s’habiller en rose et jouer les princesses, tandis que les garçons s’identifient plutôt à Dark Vador, à de farouches guerriers ou à des astronautes ?

En réalité, les histoires que nous leur racontons peuvent faire toute la différence.

Selon certaines études, les histoires ont une influence très importante sur la façon dont les enfants perçoivent les genres et les rôles culturels qui leur sont traditionnellement assignés. Les histoires ne sont pas uniquement un outil d’alphabétisation ; elles charrient des valeurs, des croyances, des attitudes et des normes sociales qui jouent sur la façon dont les enfants perçoivent la réalité.

Au cours de mes propres recherches, j’ai découvert que les enfants apprennent comment se conduire et comment réfléchir à travers les personnages qu’ils rencontrent dans les histoires qu’on leur raconte.

Mais de quelle façon les histoires modèlent-elles la perception des enfants ?

Pourquoi les histoires comptent tellement

Les histoires – qu’elles soient racontées à partir de livres illustrés, de contes (sans support écrit), de danse, d’images ou d’équations mathématiques – sont l’un de nos principaux moyens de communiquer.

Il y a presque 80 ans de cela, Louise Rosenblatt, éminente spécialiste de la littérature, a développé l’idée selon laquelle nous comprenons notre propre fonctionnement à travers la vie des personnages des histoires que nous entendons ou que nous lisons. Selon elle, les histoires aident les lecteurs à comprendre comment pensent les personnages – et comment pensent ceux qui les ont imaginés – mais aussi pourquoi ils se comportent de telle ou telle façon.

De même, les recherches menées par Kathy Short, spécialiste de la littérature jeunesse, montrent que les enfants apprennent à développer leur pensée critique et à socialiser grâce aux histoires.

Les histoires aident les enfants à développer leur empathie et à cultiver leur imagination et leurs capacités à former une pensée divergente – autrement dit, à faire émerger toute une série d’idées ou de solutions à partir des événements racontés dans l’histoire, plutôt que de chercher une réponse unique ou peu imaginative.

L’impact des histoires

Mais à quel âge et de quelle façon les enfants développent-ils leur vision du monde, et comment les histoires influencent-elles cette vision ?

Certaines études démontrent que les enfants ont déjà une opinion quant à certains aspects ayant trait à l’identité (genre, race) avant l’âge de cinq ans.

Le romancier John Berger a produit un travail essentiel, dans lequel il indique que les très jeunes enfants sont capables de reconnaître des structures récurrentes et de décrypter le monde de façon visuelle bien avant de parler, d’écrire ou d’être capables de lire. Les histoires lues ou visionnées peuvent ainsi avoir une énorme influence sur leur façon de penser et de se comporter.

Par exemple, l’étude menée par Vivian Vasquez montre que les enfants aiment jouer ou construire des histoires dans lesquelles ils s’intègrent volontiers. Ainsi, elle démontre comment la petite Hannah mêle la réalité et la fiction dans ses dessins de Rudolph le renne. Hannah ajoute en effet une personne au milieu du dessin, à côté du renne, affublée d’un X au-dessus de la tête.

Les enfants savent mêler réalité et fiction.Margaret AlmonCC BY-NC-ND

Vasquez explique qu’Hannah a été victime de harcèlement à l’école (par des garçons) et qu’elle n’a pas apprécié du tout que Rudolph le renne se fasse insulter et harceler par les autres rennes. Selon la chercheuse, le dessin d’Hannah démontre son désir que les garçons n’embêtent plus Rudolph, et surtout, qu’ils la laissent tranquille, elle.

Au cours de mes propres recherches, j’ai fait des découvertes similaires. J’ai constaté que les enfants intègrent les rôles culturels et genrés des personnages des histoires qu’on leur raconte ou qu’ils lisent.

Ainsi, dans une étude menée sur une période de 6 semaines, des enfants de CE2 lisaient un certain nombre d’histoires et discutaient ensuite des rôles assignés aux personnages masculins et féminins de ces histoires.

Ensuite, les enfants reconstituaient les scènes de l’histoire en jouant les rôles des personnages (par exemple, des héroïnes passives, ou de méchantes belles-sœurs). Plus tard, je leur ai demandé de réécrire ces histoires sous forme de « contes de fée déformés ». Autrement dit, les enfants devaient redéfinir les contours des personnages selon une grille de lecture contemporaine des rôles genrés. Ainsi, les rôles féminins furent réécrits pour montrer que les filles et les femmes travaillaient ou jouaient à l’extérieur, et n’étaient pas cantonnées à la maison.

Enfin, nous avons demandé aux filles de dessiner ce qui selon elles intéressait les garçons, et vice et versa.

Nous avons été surpris de constater que presque tous les enfants avaient dessiné des symboles, des histoires et des décors qui reflétaient une vision traditionnelle des rôles genrés. En effet, les garçons ont représenté les filles en princesses enfermées dans un château cerné de dragons, délivrées par des hommes. Leurs dessins étaient ornés d’arcs-en-ciel, de fleurs et de cœurs. Les filles, de leur côté, ont représenté les garçons en athlètes et en aventuriers, toujours à l’extérieur.

 

Le dessin d’un garçon de huit ans. Author provided

Observons par exemple ce dessin, réalisé par un enfant de 8 ans. Il illustre deux choses : d’abord, le garçon recrée une histoire classique à partir de ses lectures (une princesse qui doit être sauvée par un prince). Ensuite, il « remixe » sa lecture des contes de fée en fonction de son intérêt personnel pour les voyages dans l’espace.

Bien qu’il ait participé à des débats sur le genre, et qu’il sache que les clichés véhiculés par certaines histoires ne devraient pas déterminer les rôles que jouent les hommes et les femmes dans la société (par exemple, les stéréotypes qui veulent que les femmes soient faites pour prendre soin des autres pendant que les hommes gagnent leur vie), son dessin tend à prouver que la lecture d’histoires « classiques » comme celles des contes de fée contribue à sa vision des rôles genrés.

Nos recherches ont été corroborées par le travail de Karen Wohlwend, qui a découvert l’influence importante que jouent les histoires signées Disney sur les jeunes enfants. Elle a en effet prouvé que les très petites filles, sous l’influence de ces histoires, sont promptes à jouer les demoiselles en détresse.

Cependant, les enfants ne sont pas seulement influencés par les histoires des livres. Bien avant de savoir lire, les petits s’appuient sur des images pour « lire » et comprendre les fictions. Hilary Janks a ainsi démontré que les enfants interprètent et intègrent certaines visions du monde à travers leur fréquentation des images – qui ne sont jamais qu’une autre forme de narration.

Des histoires pour changer le monde

Les chercheurs ont également montré que les histoires pouvaient changer la façon dont les enfants voient les pays étrangers. Mais les histoires peuvent aussi influencer la façon dont les enfants se comportent.

Par exemple, Hilary Janks travaille avec les enfants et les enseignants sur la façon dont les images des histoires qui évoquent les réfugiés influencent la façon dont les enfants perçoivent les réfugiés.

Kathy Short étudie quant à elle le rapport des enfants aux histoires qui évoquent les droits de l’homme. Après avoir mené une étude dans une école maternelle de 200 enfants, dont beaucoup sont d’origine étrangère, elle a constaté que ce type d’histoire motive même les très jeunes enfants à devenir acteurs du changement dans leur propre communauté locale et à l’école.

Ces enfants ont été influencés par des histoires d’enfants militants comme Iqbal, qui raconte l’histoire – réelle – d’Iqbal Masih, un enfant pakistanais qui a fait campagne pour les lois contre le travail des enfants (Iqbal a été assassiné à l’âge de 12 ans, victime de son activisme). Quand les enfants lisent ce genre d’histoire, ils apprennent du même coup que le quotidien d’autres enfants de par le monde est fait de violations des droits de l’homme et de misère. Dans cette école, suite à cette lecture, les enfants ont souhaité créer un jardin communautaire pour soutenir une banque alimentaire locale.

Construire des visions du monde interculturelles

Les classes d’aujourd’hui sont le reflet de la diversité de la société. À Atlanta, où j’enseigne et où je vis, il existe un groupement scolaire rassemblant des enfants issus de 65 pays différents, qui parlent pas moins de 75 langues différentes.

Quand les enfants lisent des histoires qui racontent la vie d’autres enfants, ailleurs dans le monde, comme celle d’Iqbal, ils apprennent à élargir leur horizon de pensée et à se connecter mentalement à des contextes différents du leur.

À une époque où – à travers les propos de Donald Trump, entre autres – les enfants sont de plus en plus exposés à des histoires « négatives » qui dénigrent toute une partie de la population, ils ont plus que jamais besoin de lire, de voir et d’entendre des histoires qui contrebalancent et remettent en cause ces théories pleines de stéréotypes.

Auteur : 

, professor of Language and Literacy Education, Georgia State University

Déclaration d’intérêts

Peggy Albers ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son poste universitaire.

Source : http://theconversation.com/comment-la-fiction-influence-les-enfants

 

 

 

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11 août 2017

Et si c’était ça, la clé du bonheur ?

 

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"Cher(e) ami(e) de la Santé, 

C’est une leçon de vie qui restera toujours gravé dans ma mémoire. 

C’était en Tanzanie. Je revenais des gorges d’Olduvai, considérées comme le berceau de l’humanité… car c’est là où tout a commencé pour nous, hominidés ! 

Encore sous le coup de cette charge symbolique, je me dirigeai vers mon deuxième objectif de la journée : la rencontre avec les Massaï. 

Les Massaï sont un des tout derniers peuples au monde à vivre selon les coutumes et traditions de leurs ancêtres – et cela, depuis des milliers d’années ! 

Semi-nomades, ils migrent chaque année au Kenya lorsque la saison sèche frappe la Tanzanie. Ils emmènent alors leurs troupeaux de vaches, chèvres et moutons… et, arrivés à destination, ils reconstruisent entièrement leur village. 

Ce jour-là, j’ai eu la chance d’être accueilli par le fils du chef du village. Il me conduisit dans sa « maison », une sorte d’igloo fait de boue, de bouse de vache et de branchages. 

Et c’est dans cet espace minuscule, au confort plus que rudimentaire, qu’il me fit cette confidence qui me laissa sans voix. 

Lui, le guerrier massaï qui me faisait face, était diplômé de l’Université de Dar es Salam, la capitale économique de Tanzanie ! 

  • Mais, mais… lui-dis-je, n’avez-vous pas eu la tentation de rester en ville ? 

  • Jamais de la vie, me sourit-il avec un enthousiasme et une sincérité désarmante. Je suis beaucoup plus heureux ici ! 

Cet homme avait goûté pendant plusieurs années au confort de la vie moderne… et pourtant, pour rien au monde il n’aurait renoncé à la vie massaï, rythmée par la tradition, les lois de la nature et la cadence des saisons. 

Comment est-ce possible ? Qu’avait-il compris du bonheur qui m’échappait totalement ? 

La réponse, je crois, est que notre vie moderne n’a pas que des bons côtés : elle comporte aussi des pièges cruels et difficiles à déjouer… sauf si l’on nous en donne les clés ! 

Premier piège : l’abondance

Le confort est un bienfait incontestable… mais il ne fait jamais le bonheur. 

Des psychologues l’ont montré de façon frappante en étudiant des gagnants du loto : ces « heureux élus » vivent quelques mois d’euphorie… mais au bout d’un an environ, ils reviennent presque toujours à leur niveau de bonheur d’avant

Ils ont beau avoir une grande maison, une voiture de luxe et un confort matériel incomparable avec leur vie d’avant, ils ne sont pas plus heureux. Pour une raison simple : ils s’y sont habitués

En fait, il nous est très difficile de nous réjouir d’une source de bonheur si elle est là tous les jours. On finit par trouver cela normal et on n’y pense plus. 

On oublie qu’avoir deux jambes pour marcher est une chance énorme… jusqu’au jour où l’on se fracture la cheville. 

Les psychologues appellent cela « l’habituation hédonique » : c’est notre tendance à tenir pour « acquis » tout ce que nous avons. 

Et sur ce point, les sociétés traditionnelles ont un avantage. 

Là-bas, manger à sa faim, boire à sa soif, survivre aux caprices de la nature n’est jamais totalement garanti. Ils en retirent donc un bonheur quotidien plus profond et durable. 

Voici comment l’agriculteur et écrivain Pierre Rabhi parle de la petite communauté algérienne de son enfance : 

« Ici, l’existence s’éprouve d’une manière tangible. La moindre gorgée d’eau, la moindre bouchée de nourriture donne à la vie sur fond de patience toujours renouvelée, une réelle saveur. On est prompt à la satisfaction et à la gratitude dès lors que l’essentiel est assuré, comme si un jour vécu était déjà un privilège, un sursis ». 

Avec l’abondance, au contraire, on risque toujours de ressembler à ces enfants gâtés… qui ne réalisent pas la chance qu’ils ont… et qui n’arrêtent pas d’en réclamer davantage 

Plutôt que de penser à ceux qui n’ont pas leur chance, ils trépignent de ne pas posséder ce que leurs camarades viennent d’avoir. 

Voilà pourquoi la course à l’accumulation des richesses ne conduit jamais au bonheur ! Car il y aura toujours autour de nous quelqu’un de mieux loti, que l’on pourrait jalouser. 

Et c’est une pente d’autant plus dramatique qu’il n’y a rien de plus précieuxdans la vie d’un être humain que d’entretenir des relations saines et profondes avec ses semblables. 

Deuxième piège : la solitude

Tout le monde le sait, intuitivement : le plus grand trésor qu’il nous est donné d’avoir sur cette terre, c’est l’amour et l’affection qui nous lie aux autres. 

Cela a même été prouvé scientifiquement, grâce à l’incroyable « étude de Harvard », commencée en 1938 et encore poursuivie aujourd’hui.  

Depuis 80 ans, des chercheurs examinent minutieusement le parcours de vie de plus de 700 Américains diplômés à la fin des années 1930. Chaque année, ils réalisent avec eux des interviews approfondies et examinent leurs bilans de santé. 

Aujourd'hui, leur conclusion est sans appel : ce qui rend heureux et en bonne santé, ce n’est ni l’argent, ni le succès… mais le fait de nouer des relations étroites, amicales ou amoureuses !

Selon le Dr Waldinger, qui a dirigé les recherches : 

« La conclusion la plus nette que nous pouvons tirer de cette étude de 75 ans est celle-ci : de bonnes relations nous maintiennent heureux et en bonne santéC’est tout. »

Le problème, malheureusement, c’est que la modernité ne nous y aide pas vraiment ! 

Les Massaï, eux, n’ont aucun effort à faire : de leur naissance à leur mort, ils ne sont jamais seuls. Ils jouissent d’interactions permanentes avec les membres de leur village, qui n’est autre qu’une grande famille de 150 personnes environ. 

Dans nos sociétés modernes, au contraire, on peut choisir de passer toute la journée derrière un écran de télévision et d’ordinateur, sans jamais sortir de chez soi… 

Or la solitude n’est pas seulement liée au malheur : elle est aussi la cause directe d’un état de santé dégradé : mort prématurée, déclin cognitif, crise cardiaque.

Et malheureusement, les « amis virtuels » que nous offre la technologie (Facebook…) ne sont pas d’un grand secours. Rien ne remplace le contact face à face, yeux dans les yeux.

Les nouvelles technologies sont décidément à double tranchant. Si vous n’y prenez pas garde, elles peuvent même vous entraîner dans le dernier grand piège de notre temps : 

Troisième piège : la vitesse

Il suffit de passer quelques minutes au cœur d’une grande ville pour en faire l’expérience : bruits, feux rouges, voitures, passants, panneaux publicitaires, vitrines : notre état de conscience est interrompu sans arrêt par un flux ininterrompu de stimulations. 

Et avec les nouvelles technologies, c’est encore pire : sonneries, SMS, emails, tweets… notre esprit est sollicité et interrompu en permanence. 

Le problème est que notre cerveau n’est pas du tout fait pour cela. C’est au contraire le meilleur moyen de le faire dépérir ! 

Car notre bien-être dépend en grande partie de notre capacité à être attentif : c’est lorsque nous sommes réellement présents à ce que nous faisons que nous sommes le plus heureux. 

Or la sur-stimulation de notre temps détraque notre attention et entraîne notre cerveau dans un tourbillon incessant. Il est incapable de fixer son attention… et en ressort lessivé ! 

Mais la bonne nouvelle, c'est que ce piège-là, comme les deux autres, possède son antidote ! 

Ils peuvent tout à fait être déjoués par des solutions simples et faciles à suivre !

Cultivez la simplicité avec ce mantra secret

Et cela commence par un maître mot, la simplicité. 

Cultiver la simplicité, ou la sobriété, c’est aller à l’essentiel. Comme dans une vieille maison, il est important de faire le tri… et se débarrasser du superflu et des distractions. 

C’est renoncer à l’accumulation de biens matériels dont nous n’avons pas besoin. C’est jouir des plaisirs simples de la vie en y étant pleinement présent

Être « simple d’esprit », ce n’est pas être stupide, bien au contraire. 

C’est fuir les complications et les distorsions de la vie moderne pour mieux embrasser une vie sobre, profonde et authentique. 

Ce n’est pas évident, bien sûr. Comme le rappelle le Pr Kabat Zinn : 

« Il est tellement facile de regarder sans voir, d’écouter sans entendre, de manger sans rien goûter, de ne pas sentir le parfum de la terre humide après une averse, et même de toucher les autres sans être conscient des émotions que l’on échange » 

Heureusement, il existe des exercices pratiques qui nous aident à revenir à l’essentiel. 

L’un d’entre eux est le « mantra secret », révélé par le philosophe Matthieu Ricard : 

« Voici le mantra qu’un maître tibétain a recommandé. C’est le mantra le plus secret qu’on puisse imaginer, je me demande même si j’ai la permission de le partager avec vous. 
Le voici : « je n’ai besoin de rien ». 

Répétez-le dix fois de suite. Vous verrez, on se sent si bien ! »

Voilà le premier pas vers le bonheur : réaliser qu’on n’a pas besoin d’avoir « toujours plus » pour être heureux. 

Musclez votre esprit, entraînez le à la sérénité

Mais cela ne suffit pas, évidemment. 

Si on le laisse à lui-même, notre cerveau se compare, jalouse, rumine… et ce ne sont pas les sur-stimulations permanentes du monde moderne qui l’aident à se calmer ! 

Voilà pourquoi il est crucial de muscler notre cerveau dans la durée pour l’habituer au calme et à la satisfaction du moment présent. 

Et pour y réussir, je ne connais pas meilleure pratique que la méditation en pleine conscience

Ne soyez surtout pas intimidé par ce terme de « méditation ». C’est beaucoup plus simple et « terre à terre » qu’on ne le croit : il s’agit uniquement de s’arrêter quelques secondes ou quelques minutes dans sa journée, et de se concentrer sur l’instant présent

Écouter votre cœur battre, sentez votre respiration, faites un « scan corporel » en essayant de ressentir chacun de nos membres (jusqu’à vos doigts de pieds). 

Cela peut être éprouvant, au départ. Car il est très difficile d’empêcher notre esprit de « vagabonder » ! On est en permanence obligé de se rappeler à l’ordre (avec bienveillance) et d’en revenir à la concentration sur le moment présent. 

Mais quelle récompense, lorsque vous faites l’effort ! 

Pas seulement pour ces moments de grâce où vous goûtez soudainement à une autre expérience du monde et de vous-même… 

…mais surtout pour les effets de long terme de cette pratique pour retrouver la sérénité au quotidien. 

Réduction du stress, de l’anxiété, des problèmes cardiaques, des douleurs chroniques, des troubles du sommeil… on ne compte plus les bienfaits de la méditation, prouvés scientifiquement. [8] 

Mantra secret, méditation… ajoutez à cela quelques exercices de gratitude et vous serez comblé : 

Soyez reconnaissant de ce que vous avez

J’ai consacré une lettre complète aux vertus thérapeutiques du sentiment de gratitude, et aux études scientifiques récentes qui en montrent les éclatants bienfaits pour notre santé. 

Mais la gratitude est beaucoup plus qu’un médicament : c’est l’antidote le plus puissant de la modernité… parce qu’elle nous pousse à nous comparer à ceux qui ont moins, plutôt qu’à ceux qui ont plus. 

Et c’est si simple ! Voici comment faire, si vous voulez profiter de ses bienfaits :

Dès le matin, au réveil, prenez quelques secondes pour réaliser la chance que vous avez. 

Vous auriez pu vous réveiller aveugle, sourd ou paralysé… mais non, votre cœur bat tranquillement, vous respirez sans difficulté, vous avez bien vos deux jambes, vos deux bras et une tête bien faite. 

Vous avez la chance d’avoir un toit au-dessus de votre tête. Vous avez l’eau courante, l’électricité à toute heure de la journée, un ordinateur qui vous permet de vous connecter à des informations passionnantes. 

Vous vivez dans un pays libre. Vous avez des yeux pour admirer la beauté de ce qui nous entoure. 

Maintenant, allez un cran plus loin : soyez reconnaissant de tout ceci. Dites merci. Exprimez votre gratitude

Si vous être croyant, c’est facile : il vous suffit de remercier le Créateur. Si vous ne l’êtes pas, vous pouvez vous contenter de remercier « la vie » pour tous ses bienfaits. 

Essayez de réaliser que ce qu’il y a de positif dans votre vie, vous le devez au moins en partie à quelqu’un d’autre : à vos parents qui vous ont donné la vie, et à tous ceux qui l’ont influencé, etc. Remerciez-les en pensée. 

Vous êtes malade, vous souffrez, vous traversez des épreuves ? Faites tout de même l’effort de remercier la vie pour ce qu’elle vous apporte de positif. Des chercheurs ont montré que la gratitude est efficace y compris chez des victimes d’une maladie dégénérescente et incurable. [9]  

Voilà, après ces quelques secondes de gratitude, vous pouvez à présent vous lever et bien commencer la journée. 

Et le soir venu, juste avant de dormir, prenez à nouveau une à deux minutes. 

Cette fois, pensez (ou, mieux encore, notez dans un carnet !) à tout ce qui vous est arrivé de positif dans la journée, et exprimez votre reconnaissance à ceux qui l’ont facilité. 

« Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries », disait joliment Marcel Proust.

Et bien sûr, tout au long de la journée, pensez bien à remercier chaleureusement tous ceux qui vous rendent service. Ne considérez jamais rien comme « donné » – par exemple, n’hésitez pas à remercier votre conjoint d’avoir cuisiné… même s’il le fait depuis 30 ans !! 

La magie de la gratitude est de nous lier plus étroitement aux autres. Elle nous pousse à la bienveillance envers celui qui nous a rendu service… qui se sentira d’autant plus proche de vous qu’il recevra un « merci » ! 

Cultivez la simplicité, la sérénité et la gratitude… et vous verrez que l’amour sera décuplé dans votre cœur et celui de votre entourage. 

Et c’est bien cela, le plus important dans la vie. 

Auteur : Xavier Bazin

 

Source : https://www.sante-corps-esprit.com/bonheur/

 

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4 août 2017

D'où viennent les noms de nos villages?

  

D'où viennent les noms de nos villages?

Arnac-la-Poste, Malpasset, Les Essarts...
Le professeur Roger Brunet nous apporte un éclairage passionnant sur nos ancêtres.
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"Dès que l’homme s’est déplacé, il a nommé les lieux par lesquels il passait, chassait ou cueillait. 
Pour cela, il s’est le plus souvent inspiré des particularités du paysage, analyse Roger Brunet*. Le relief, la végétation et l’habitat donnent un grand nombre d’indications et nous permettent de vérifier les hypothèses des linguistes." Des villes comme Aulnay-sous-Bois, Launay, Vernéjoux, Vernusse doivent leurs noms à la présence d’aulnes (alnus en latin; vern en celte); Chénas, Cassuéjouls, Quesnoy à la proximité de chênes. De même, la racine arn, qui indique la présence d’épineux, a donné Arnac-la-Poste, Arnéguy ou Garnat. Les tribus gauloises ont aussi donné leur nom à des villes comme Paris (les Parisii), Chartres (les Carmutes) ou Amiens, appelé Samarobriva (pont sur la Somme) avant de prendre le nom des Ambiens. Les Romains ont ensuite laissé de nombreuses dénominations dérivant du latin casa (chaumière), comme Cazenave ou Chazeuil.

Pendant des dizaines de millénaires,

Ces lieux avaient été nommés par des gens qui n’écrivaient pas. Et quand les scribes ont transcrit ce qu’ils avaient entendu, ils ont bien souvent modifié leurs noms. Selon Roger Brunet, une douzaine de langues ont servi à désigner nos contrées. "Il est donc très difficile d’en déterminer la véritable origine. Mais tous ces peuples avaient un fonds commun, l’indo-européen, ce qui fait que beaucoup de noms sont voisins en gaulois, en germain et en normand. Si les Grecs ont laissé Nice, Massilia et Leucate, la plupart sont d’origine gauloise, germanique ou latine. Mais le germain est différent en Alsace et en Lorraine. Et il y a le normand de Norvège, le breton qui n’est autre qu’un celte passé par les îles britanniques, le gascon, le basque, le catalan, l’occitan, le corse et même un franco-provençal que les linguistes appellent arpitan." Plus tard, avec le christianisme, 4 000 communes ont pris le nom d’un saint.

Cette vague s’enrichit au Moyen Âge: 

"À cette époque, beaucoup de noms sont liés au défrichement, comme Les Essarts, tandis que d’autres, tels Novale, Neuilly et Alleu, désignent une terre libre. À l’inverse, defens et garennes étaient des terres réservées au seigneur." Dans la même veine, de nombreux lieux ont été associés à des grandes familles nobiliaires, notamment La Bastide d’Armagnac ou Villefranche-de-Rouergue. Si Vauban, l’architecte de Louis XIV, nomme ses places fortes Mont-Louis et Mont-Dauphin en hommage à son roi, Napoléon III nous laisse Ax-les-Thermes et Eugénie-les-Bains.


Le saviez-vous?

- Les patronymes des grandes familles désignent aussi l’environnement de leur lieu d’habitation : Condé vient de confluent, Noailles d’une terre nouvellement défrichée et Bourbon d’un bourbier…
 - Cucugnan, Cucuron, Montcuq viennent tous de l’ancien mot cuq, qui désignait un relief. Dans le cas de Montcuq, il s’agit d’un pléonasme, mont et cuq désignant tous deux une proéminence.
- Les noms de communes les plus anciens désignent essentiellement des montagnes et des rivières. Carqueiranne, Carry-le-Rouet, Carnac, Beg-ar-Garrec dérivent ainsi de l’ancien mot kar, qui signifie la présence de rochers.
Certaines communes aux noms évocateurs ont préféré changer de nom. La Pisse, notamment, a été renommée Pelvoux. Des adjectifs comme le pauvre, le bas, le froid sont parfois remplacés. Beuvry-du-Nord est ainsi devenue Beuvry-la-Forêt et Lurcy-le-Sauvage a opté pour Lurcy-Lévis. Heureusement, Salau, Ustou, Seix, Cocumont, Latronche assument leurs drôles de noms et ont créé une association, le Groupement des communes aux noms burlesques.


*Agrégé de géographie, Roger Brunet est directeur de recherche au CNRS et l’auteur d’une trentaine d’ouvrages. Le dernier, "Trésor du terroir", revient sur l’origine de milliers de noms de villes et villages. Érudit et passionnant.

 

 

Source :  http://www.notretemps.com/loisirs/d-ou-viennent-les-noms-de-nos-villages,

 

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16 juillet 2017

NICE : 14 juillet 2016 - 14 juillet 2017 (sans commentaire)

 

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http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_1280/public/assets/images/000_d78sn.jpg?itok=b0xiFB4-

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https://youtu.be/WDNW6TbzGPQ

Calogero "Feux d'artifice", attentat de Nice. 14/7/2017.

Trop ému pour finir ...

 

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15 juillet 2017

Le détournement des médicaments à base de codéine par les adolescents et jeunes adultes inquiète

 

http://www.francetvinfo.fr/image/750k7grc7-e1ab/908/510/4525051.jpg 

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« Le nombre de cas graves est en augmentation depuis septembre 2015. Depuis janvier, cinq cas d’intoxication ont été répertoriés dont deux décès d’adolescents », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ce mélange est parfois associé à un antihistaminique, pour contrer les effets secondaires de la codéine (nausées, démangeaisons). Des produits en accès libre à la pharmacie, même pour les mineurs, puisque aucun texte n’interdit la vente de médicaments aux moins de 18 ans.

« Repérées pour la première fois en 2013, des demandes suspectes de délivrance de codéinés, des cas d’abus voire de dépendance chez des adolescents et jeunes adultes ont continué de faire l’objet de signalements avec une multiplication de cas à partir de 2015 », souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), mardi 11 juillet. « La question est suffisamment importante pour qu’on décide de rendre publique cette synthèse qui témoigne de la visibilité croissante de ces pratiques », explique-t-on à l’OFDT.

« Extension du phénomène depuis 2013 »

Cette note recense les informations des huit sites locaux du dispositif « Tendances récentes et nouvelles drogues » (Trend), qui vise à rendre compte des phénomènes émergents. « On a pu constatersur le terrain l’extension du phénomène depuis 2013 », explique le médecin de santé publique Agnès Cadet-Taïrou, qui pilote ce dispositif.

Des boîtes de ces médicaments ont par exemple été trouvées dans les poubelles de camping sur la côte Aquitaine en 2015. Et des détournements de la consommation ont été signalés depuis à ParisLyonMarseille et Rennes. Dans les fils de discussion les plus populaires sur Internet, des recettes et échanges de « bons plans » circulent.

Bien connu aux Etats-Unis depuis les années 1990, le purple drank, popularisé par les rappeurs américains qui vantaient sa vertu dans leurs chansons, y constitue un problème de santé publique. Il est devenu à la mode en France grâce aux réseaux sociaux.

Fait marquant, cette vogue touche essentiellement « un public jeune et inséré, lycéens, étudiants, jeunes actifs », explique Agnès Cadet-Taïrou. Loin des rave-parties mais plutôt dans des soirées « entre potes ». Ces mélanges sont souvent associés à de l’alcool, selon l’OFDT, et peuvent aussi devenir une alternative pour ceux qui n’en consomment pas, y compris pour des raisons culturelles. Filles et garçons en sont adeptes.

Pour Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération addiction, « ce phénomène est d’autant plus déconcertant que ce sont des jeunes plutôt insérés, pas forcément en rupture, ce qui devrait nous interroger ».

Certains pharmaciens refusent de vendre aux adolescents

Décontractant, déstressant, désinhibant, les effets de la codéine sont bien connus. « Une impression de légèreté, comme de voler, mais des fois des nausées et la tête qui tourne », décrit une étudiante en dentaire à Bordeaux, citée dans la note de l’OFDT.

Les alertes viennent en continu du terrain, des pharmaciens d’abord, qui pour certains refusent de vendre ces médicaments à des adolescents, parfois des mineurs de 14 ou 15 ans. « L’un vient chercherun sirop contre la toux, l’autre arrive peu de temps après pour demander un antihistaminique, prétextant une allergie », relate un pharmacien marseillais cité dans la note.

« Nous avons averti toutes les pharmacies sur le risque de mésusage grâce au dispositif d’alerte du dossier pharmaceutique », explique Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. Les signalements émanent aussi des consultations jeunes consommateurs (CJC), ces lieux où les adolescents confrontés à des problèmes d’addiction peuvent être pris en charge.

« J’ai deux ou trois cas par mois depuis un ou deux ans dans la CJC, raconte Jean-Pierre Couteron, également consultant dans celle de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Ce n’est pas une déferlante, mais ce n’est pas anecdotique. »

Pétition pour l’interdiction de cette « nouvelle drogue »

Alors que les premiers signalements ont été rapportés au réseau d’addictovigilance de l’ANSM en 2013, l’Agence avait adressé en mars 2016 une mise en garde. Difficile pour autant de savoir combien de jeunes consomment du purple drank. Des études sont en cours à l’OFDT. « Il existe suffisamment de risques pour que l’on informe les familles », insiste Jean-Pierre Couteron.

Une concomitance de signaux qui a conduit le ministère de la santé à se saisir du dossier. Il devrait annoncer prochainement la restriction de l’accès à ces médicaments codéinés, en les vendant uniquement sur ordonnance. Une des deux solutions proposées par la commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM, le 29 juin, l’autre étant l’interdiction de vente aux mineurs, ce qui nécessite un texte de loi.

Moins courants, les médicaments contenant du dextrométhorphane, de la noscapine et de l’éthylmorphine (trois autres dérivés opiacés) pourraient aussi ne plus être vendus sans ordonnance, car eux aussi sont détournés.

La prise de conscience s’est accélérée avec le lancement dune pétition lancée par la mère de Pauline, 16 ans, décédée le 2 mai à la suite d’une overdose de médicaments à base de codéine. Dans cette pétition qui a recueilli plus de 50 000 signatures, elle demande l’interdiction de cette « nouvelle drogue des ados ».

Effets secondaires et risque de surdose

Comme pour toutes les drogues, les jeunes n’ont pas forcément conscience des dangers, et encore moins dans ce cas puisqu’il s’agit de médicaments. « C’est safe, on sait ce qu’on prend », témoigne ainsi un adolescent. Ils sont aussi attirés par leur faible coût et le fait d’éviter les dealers. Ils sont loin d’imaginer les effets secondaires et encore moins le risque de surdose.

Pourtant, une altération du sommeil, des problèmes de transit, des démangeaisons sont souvent rapportés. Plus grave, des passages aux urgences allant jusqu’à l’overdose. De même, l’association codéine et paracétamol peut, à dose élevée, être toxique et endommager le foie.

L’autre risque est d’entraîner une dépendance à ces molécules, connue de plus longue date chez les adultes. Le mésusage des médicaments opioïdes à visée antalgique est en effet un phénomène mondial.

Si une restriction est décidée, « cela devrait freiner le phénomène du purple drank et sûrement limiter les nouveaux expérimentateurs », estime le professeur Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), qui préside la commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM.

La question est toutefois de savoir quelles seront les conséquences pour les patients qui utilisent ces médicaments contre la douleur. « Cela restreindra au paracétamol et à l’ibuprofène les antalgiques disponibles pour la prise en charge en automédication d’une douleur aiguë », résume ce spécialiste. Il pointe aussi « le risque d’automédication dite familiale, à partir des médicaments disponibles dans les armoires à pharmacie ».

 

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies détaille, dans une note publiée mardi, le profil des « consommateurs ».

LE MONDE, par 


Source : http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/07/11/alerte-sur-le-detournement-des-medicaments-a-base-de-codeine-par-les-adolescents-et-jeunes-adultes_5158939_1651302.html

 

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7 juillet 2017

Hébergement des seniors dépendants : le grand écart des tarifs

 

Entre les tarifs parisiens des Ehpad et ceux pratiqués dans les départments ruraux, c’est généralement le grand écart.
http://img.lemde.fr/2017/07/06/0/0/2048/1365/534/0/60/0/b146a18_26707-1yqcuuj.j7r75pnwmi.jpg
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Le prix médian facturé aux résidants des Ehpad s’élève à 1 949 euros par mois.
Avec des disparités importantes
entre les départements, et le type de structure.
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Du simple au double

En effet, si le tarif médian (la moitié des résidants paient moins que ce montant, l’autre moitié plus) est de 1 949 euros par mois, pour un hébergement permanent en chambre seule, il s’établit à 3 154 euros à Paris et dans les Hauts-de-Seine, 2 963 euros dans les Yvelines, ou encore 2 673 euros dans le Val-d’Oise. C’est beaucoup moins dans la Meuse, 1 616 euros par mois, dans les Vosges, 1 642 euros, ou en Vendée, 1 658 euros.
« On observe une corrélation entre le tarif mensuel par département et le prix moyen au mètre carré d’un appartement situé dans ce même département », note la CNSA.
Les départements très urbanisés présentent généralement des tarifs médians supérieurs à ceux des départements ruraux.
http://s2.lemde.fr/image/2017/07/06/534x0/5156902_6_29d0_les-departements-tres-urbanises-presentent_3c57a4be964890a1ec7b0c9daa9a5106.jpg

Attention, ces prix n’incluent pas les aides dont peuvent bénéficier certains résidants, notamment l’ASH (aide sociale à l’hébergement), les aides au logement, l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), et la réduction d’impôt (pour les personnes imposables).

Outre les disparités géographiques, l’analyse des tarifs met en exergue d’importantes disparités entre les trois statuts juridiques d’Ehpad – ils sont soit commerciaux, soit privés à but non lucratif, soit publics. Le tarif médian s’élève à 2 620 euros par mois pour les premiers, 1 964 euros pour les seconds, 1 690 euros pour les troisièmes.

Rappelons que le prix d’un Ehpad comporte trois postes : le tarif hébergement, le tarif dépendance et le forfait soins. Les prix médians fournis ici correspondent à la somme des tarifs hébergement et dépendance, le forfait soins étant directement pris en charge par l’Assurance-maladie.

Notez que le tarif hébergement est la principale composante du reste à charge du résidant et que le tarif dépendance pris en compte ici est le tarif minimal, dit « GIR 5-6 » (le plus commun car appliqué non seulement à ceux qui sont peu ou pas dépendants mais aussi à ceux dont les ressources mensuelles ne dépassent pas 2 440,24 euros).

Davantage de places en zones rurales

L’étude de la CNSA, qui reprend des données de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), dresse également un portrait-robot des Ehpad français et de leurs résidants. Elle souligne que l’offre de places en Ehpad est inégalement répartie sur le territoire, le taux d’équipement étant souvent plus élevé dans les départements ruraux. Pour une moyenne nationale de 98 places pour 1 000 personnes de 75 ans et plus, le taux d’équipement est de 171 sur 1 000 en Lozère, 162 en Ardèche, contre seulement 39 à Paris et à La Réunion.

Les structures publiques représentent 44 % des Ehpad, les commerciales 25 %, les privées non lucratives (associations, congrégations religieuses, réseaux mutualistes) 31 %. On trouve davantage d’établissements publics (64 %) dans l’espace à dominante rurale que dans l’espace à dominante urbaine (37 %).

Les Ehpad publics constituent 54 % des structures créées avant 1991, et 30 % de celles ouvertes depuis. Les établissements commerciaux représentent, eux, 16 % des Ehpad créés avant 1991, contre 38 % de ceux créés depuis.

http://s1.lemde.fr/image/2017/07/06/534x0/5156904_6_f996_les-ehpad-publics-constituent-54-des_d13d47b72b1b263683bef9760f2b5d37.jpg

Environ 600 000 personnes vivent en Ehpad, avec une moyenne d’âge de 84 ans et cinq mois. Cinq résidants sur six bénéficient de l’APA, non soumise à condition de revenus, et plus d’un sur six de l’ASH. Plus d’un sur cinq est touché par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

LE MONDE  par 


En savoir plus sur : http://www.lemonde.fr

 

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2 juillet 2017

Les plages pleines de déchets plastique, les océans aussi

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https://us.123rf.com/450wm/photoraidz/photoraidz1306/photoraidz130600013/20138117-plage-tr-s-pollu-e.jpg?ver=6

Pour dénoncer la pollution des océans par les matières plastique - désormais un sujet d'études scientifiques -, la fondation SurfRider a parcouru durant un an une série de plages bordant l'Atlantique, de la Bretagne à l'Espagne. Le décompte rigoureux des déchets montre que le plastique y représente 30 à 97 % des déchets. Les mégots et les cotons-tiges ont la vedette.

Quatre fois durant l'année 2015, une armée de bénévoles a scrupuleusement comptabilisé les déchets sur cinq zones du littoral atlantique, une en Bretagne et quatre au Pays basque, français et espagnol, répertoriant leur nature et leurs dimensions. Organisée par la fondation SurfRider (et aidée par l'entreprise Suez), mobilisée pour la protection des océans, l'opération a été conduite selon un protocoledéfini par la convention des mers régionales Ospar (pour Oslo-Paris) et détaillant une méthode de suivi d'un même site sur une année.

Le résultat n'est guère surprenant : les cinq zones sont parsemées de déchets de toutes sortes, en majorité en matière plastique, l'exception venant des mégots, des cordages et d'objets en verre. Une pollution méconnue vient faire parler d'elle : les bâtons de cotons-tiges, qui parviennent dans l'océan quand ils sont jetés dans les toilettes et pas dans une poubelle.

La collecte 2015 des bénévoles de l'association SurfRider sur la façade atlantique et quelques chiffres mondiaux sur l'ampleur de cette pollution. © idé

Des déchets provenant de l'activité humaine

La composition des déchets est variable : sur la plage d'Inpernupe, au Pays basque espagnol, seuls 30 % d'entre eux sont constitués de plastique mais cette proportion atteint 94,5 % sur la plage de la Barre, à Anglet (Pays basque français), et 96,6 % sur la plage de Burumendi, en Espagne.

Ce ramassage méthodique n'est pas une analyse scientifique et pourrait faire sourire. C'est avant tout une opération médiatique pour illustrer un problème réel : celui de la pollution des océans par les déchets plastique. Les déchets présents sur les plages proviennent, pour certains, directement de la main d'Homo sapiens insouciants. Le rapport prend d'ailleurs en compte les activités humaines, industrielles et touristiques des zones suivies.

 

La récolte sur la plage de Porsmilin, à Locmaria-Plouzané, en Bretagne. © SurfRider

La récolte sur la plage de Porsmilin, à Locmaria-Plouzané, en Bretagne. © SurfRider 

Trop de plastique jeté dans l'océan

Les autres sont apportés par la mer et deviennent la face visible de cette pollution par le plastique, un matériau qui ne se dégrade que jusqu'à des dimensions micrométriques et est ingéré par de nombreux animaux, des plus gros aux plus petits.

Comme le rappelle le rapport, une étude parue en 2014 dans la revue Plos One estimait la quantité de plastique répartie dans l’océan à près de 270.000 tonnes, sous forme de 5.000 milliards de morceaux de toutes dimensions. Le rapport souligne aussi que notre appétit pour la matière plastique augmente exponentiellement, avec une production passée de 1,5 tonne par an en 1950 à 288 millions de tonnes en 2012. « Une étude menée par Jambecket al., (2015) a démontré qu'en 2010, sur les 275 millions de tonnes de plastique produites, entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes auraient fini leur course dans les océans. » Ce sont bien nos habitudes de consommation qui sont à l'origine de cette pollution et il est tout à fait possible de réduire cet apport incongru.

Jean-Luc Goudet, Journaliste

Source : 

http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-plages-pleines-dechets-plastique-oceans-aussi-62384/

22 juin 2017

Turquie : une jeune femme giflée dans un bus parce qu'elle portait un short en période de ramadan

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http://medias.psychologies.com/storage/images/planete/societe/articles-et-dossiers/comment-peut-on-frapper-une-femme/comment-peut-on-frapper-une-femme/936178-1-fre-FR/Comment-peut-on-frapper-une-femme_imagePanoramique647_286.jpg

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L'homme a été arrêté à Istanbul plusieurs jours après l'incident,

mais il a été libéré !!!


https://www.youtube.com/watch?v=W65GOkyOqFw&feature=youtu.be

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En Turquie, une femme de 21 ans a été violemment agressée, mercredi 14 juin, dans un bus d'Istanbul par un homme qui lui aurait reproché de porter un short pendant le ramadan. La vidéo, diffusée sur la page Facebook d'un site d'information turc, crée la polémique après que l'auteur de l'agression a été libéré le jour de son arrestation, en attente d'une enquête plus approfondie.

Selon le Hürriyet Daily News (en anglais), l'homme qui descendait du bus a demandé à la jeune femme, une étudiante de 21 ans, si elle n'avait pas honte de s'habiller de cette manière, avant de la gifler. Sur les images filmées par une caméra de surveillance, on voit alors la jeune femme se lever pour poursuivre son agresseur, qui la frappe à nouveau.

Melisa Sağlam a porté plainte contre son assaillant. "Je ne cherche pas à discréditer le ramadan, l'islam ou diffamer la religion. Cette personne m'a attaquée, m'a harcelée et m'a frappée. Tout le monde dans le bus a regardé, y compris le conducteur, mais personne n'est intervenu", a-t-elle déclaré, interrogée par le Hürriyet Daily News.

 

avatarfranceinfo - France Télévisions

 

Source : http://www.francetvinfo.fr/monde/turquie/video-turquie-une-jeune-femme-giflee-dans-un-bus-parce-qu-elle-portait-un-short-en-periode-de-ramadan_2247729.html

 

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10 juin 2017

La lutte contre la pollution lumineuse s’organise dans les territoires

 

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Paysage nocturne depuis le refuge de la Glère dans les Hautes-Pyrénées. La pollution lumineuse de Luz-Saint-Sauveur est visible en fond de vallée, et celle des villes avoisinantes se reflète sur les nuages d'altitude. La lumière zodiacale est visible sous forme de halo blanc-bleuté. Samuel Challéat.

Selon l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN), le nombre de points lumineux en France a crû de plus de 90 % en 25 ans. Cet accroissement entraîne une augmentation de la pollution lumineuse, dont les conséquences sont multiples : formation de halos lumineux empêchant l’observation du ciel étoilé, altération de la « ressource obscurité » vitale à de nombreuses espèces animales, ou encore perturbation du rythme circadien de sécrétion de la mélatonine chez l’homme.

La lutte contre la pollution lumineuse est aujourd’hui emblématique des logiques de transition qui travaillent l’aménagement des espaces ruraux et urbains. Protection de la biodiversité, économie d’énergie, préservation de la santé et du bien-être constituent une demande sociale que peuvent difficilement ignorer les pouvoirs publics. La récente saisine du Conseil d’État par trois associations environnementales pour que la loi de 2010 sur la pollution lumineuse soit appliquée en témoigne.

Pourtant, des initiatives locales de lutte contre cette pollution existent. Ces expériences puisent dans des labels internationaux et nationaux émergents, dans des dispositifs institutionnels de protection de l’environnement plus anciens, ou encore dans des bricolages qui donnent une place aux enquêtes de terrain conduites auprès des habitants et usagers de l’éclairage urbain. Petit tour d’horizon.

Au Pic du Midi

Les Réserves internationales de ciel étoilé (RICE) constituent un label international de protection du ciel étoilé, décerné par l’International Dark sky Association.

Cette association nord-américaine de défense du ciel nocturne définit une RICE comme « un espace privé ou public offrant un environnement nocturne et des nuits étoilées d’une qualité exceptionnelle et faisant l’objet d’une protection explicite à titre de patrimoine scientifique, naturel, éducatif et culturel et/ou en raison de sa mission visant à offrir au public la jouissance d’un vaste territoire. »

Google Maps

En France, la RICE du Pic du Midi a été créée le 19 décembre 2013. Pionnière sur le territoire national, elle se situe en région Occitanie, dans le département des Hautes-Pyrénées. Elle regroupe 251 communes urbaines et rurales. La protection du ciel étoilé entourant le Pic du Midi rejoint une valorisation touristique ancienne et bien ancrée territorialement.

C’est dans cette trajectoire de développement que s’inscrivent les acteurs de la labellisation du Pic. En faisant de la nuit étoilée une nouvelle ressource territoriale, ils portent des représentations et intérêts qui obligent à considérer la pollution lumineuse et ses effets dans leurs dimensions scientifiques, culturelles et énergétiques.

Avec la démarche expérimentale de Trame sombre menée par le Parc national des Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, en relation avec la RICE, l’aménagement et le développement des territoires s’ouvrent désormais à la protection de la biodiversité nocturne.

En complément de la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (2015), la Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages (2016) entérine les notions d’environnement et de paysage nocturnes en les inscrivant au Code de l’environnement.

De par leur mission d’innovation, les Parcs naturels régionaux (PNR) sont en première ligne pour mettre en œuvre protection et valorisation de l’environnement et du paysage nocturnes. Ce qui se passe au sein du PNR des Baronnies provençales en est une juste illustration.

Google Maps

Créé en janvier 2015, ce Parc est à cheval sur les régions Rhône-Alpes Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il regroupe 130 communes pour 39 000 habitants et souhaite faire de l’expérience de nature un facteur d’intégration et d’attractivité territoriales. Dans cette perspective, il fait de « l’empaysagement » du territoire une modalité de son projet territorial qui inclut « une politique de préservation du ciel noir contre la pollution lumineuse ».

Autour du PNR des Baronnies, d’autres territoires travaillent également à la protection l’environnement nocturne (Parc national des Écrins, Parc national du Mercantour, PNR du Luberon, des Bauges, etc.). Fédérer ces initiatives permettrait de poser les fondements expérimentaux d’une trame noire au sein de laquelle chaque PNR constituerait un réservoir de biodiversité nocturne.

Dans l’agglomération grenobloise

Dans la lutte contre la pollution lumineuse, les communes jouent également un rôle. 12 000 d’entre elles modulent ou éteignent leur éclairage public durant certaines plages horaires. Parmi elles, 750 appliquent les bonnes pratiques de l’ANPCEN sous le label Villes et villages étoilés. D’autres expérimentent, s’adonnent à des bricolages non labellisés qui s’appuient sur les « territorialités », c’est-à-dire sur la prise en considération de ce que font les usagers de et dans la nuit.

Ainsi, dans leur poursuite d’un « éclairer juste », un nombre croissant de communes élaborent un compromis d’aménagement. Par des enquêtes de terrain auprès des habitants, des questionnaires ou l’organisation de déambulations nocturnes, les élus locaux identifient les besoins et usages des espaces nocturnes pour adapter l’éclairage public.

Ce genre d’expérimentation a par exemple été mise en œuvre en concertation avec la population dans la commune de Crolles, au sein de l’agglomération grenobloise. Sur une période de 10 mois, de février à novembre 2015, les habitants de la ville ont été entendus lors de réunions publiques, au cours desquelles ils ont pu dire leurs craintes, leurs attentes face à l’extinction de l’éclairage public durant certaines tranches horaires (de 01h00 à 05h00). Questionnaires sur l’expérimentation, promenades nocturnes ont été organisés pour connaître les besoins et habitudes de la population.

Cette démarche permet aux habitants de dépasser les fausses représentations – notamment sur la délinquance nocturne – autant qu’elle diffuse des savoirs scientifiques sur la santé et la biodiversité.

S’approprier les politiques territoriales

Ces différentes expériences de lutte contre la pollution lumineuse témoignent d’une progressive prise en compte des questions de transitions énergétique et écologique dans les politiques d’aménagement du territoire.

Inscrites dans les documents de planification territoriale, elles peinent cependant à trouver leurs publics. Confisquées par un urbanisme de conception au détriment d’un urbanisme des usages, confrontée au renouvellement des expériences de nature et limitées par l’incertitude scientifique sur ses conséquences, elles sont un enjeu difficile à socialiser. D’où la nécessité de repenser à la fois les termes de l’analyse et les conditions de l’aménagement de l’espace.

Une piste sérieuse émerge qui rapproche la tradition de recherche sur les socioécosystèmes de celle de géographie sociale sur les territoires. Autrement dit, les sciences expérimentales et les sciences sociales progressent dans le rapprochement de leurs questions et méthode d’analyse.

Mais la difficulté reste le « comment faire », c’est-à-dire l’application de ces analyses dans des politiques d’aménagement territorialement situées. Ici, les méthodes de production de connaissance (les sciences participatives, la recherche action, la recherche engagée) bousculent la portée sociale des savoirs scientifiques et l’expérience praticienne des professionnels de l’aménagement.

Au-delà des questions scientifiques soulevées par la pollution lumineuse, c’est l’enjeu d’une appropriation plus générale des politiques de transition et de protection de la biodiversité qui apparaît. Dans cette perspective, certains territoires vous donnent la possibilité de vivre une expérience sensorielle de la nuit. Alors, cet été, lors de vos excursions, ne boudez pas votre plaisir ! Osez l’observation attentive des paysages nocturnes durant vos bivouacs, les randonnées à la rencontre de la faune nocturne, ou plus simplement les animations proposées par les clubs d’astronomie près de chez vous .

Regarder les vidéos dont liens ci-après

L’éclairage public de Crolles (Ville de Crolles, 2016)https://youtu.be/D-rVzyovio8

Time lapse à l'Observatoire du Pic du Midi (Romain Montaigut, 2014)https://vimeo.com/76724488


Chercheur en géographie de l’environnement, Université Toulouse – Jean Jaurès

Dany Lapostolle est co-auteur de cet article.

 

Source : The Conversation 

 

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8 juin 2017

Troubles du sommeil : les femmes plus concernées

 

© Getty Images
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Vous ne fermez pas l’œil de la nuit alors que votre mari dort toujours comme un loir ? Ne cherchez plus, vous n’êtes pas égalitaires face au sommeil. Selon une étude menée par des chercheurs australiens de la clinique du sommeil de Coolangatta, les femmes seraient davantage touchées par les troubles du sommeil et affectées par leurs conséquences au quotidien.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont suivi, entre 2013 et 2015, 744 patients soignés pour différents problèmes de sommeil. Les participants ont été évalués grâce à plusieurs tests et formulaires, comme l’échelle de somnolence d’Epworth, une série de questions qui permettent d’évaluer le degré de somnolence pendant la journée.

Les données récoltées ont montré que les femmes souffraient davantage de somnolence diurne : 49 % contre 37 % des hommes. « Même si les troubles du sommeil peuvent être génétiques, ils sont souvent d’ordre hormonal », explique le docteur Joëlle Adrien, présidente de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). « Globalement, les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes ».

La gent féminine serait également plus susceptible d’être excessivement fatiguée, de développer des dépressions sévères et d’avoir des difficultés à se concentrer et à mémoriser. Un cercle vicieux, en somme. Et pour ne rien gâcher, ces problèmes s’accroissent avec l’âge. « Les femmes sont beaucoup plus vulnérables à la ménopause, donc plus affectées par les insomnies et autres troubles du sommeil », précise Joëlle Adrien.

Ces nouveaux travaux confirment l’intérêt de mettre en place des traitements plus personnalisés. À quand un médecin spécialiste du sommeil des femmes ?

Par Agathe Mathieu

Source http://www.serengo.net/check-up/troubles-sommeil-femmes-plus-concernees/

 

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