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29 mars 2018

Le Machu Picchu et son histoire

 

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Situé au Pérou, dans les Andes, à 2.430 mètres d'altitude, le Machu Picchu semble littéralement émerger de la forêt tropicale. Ce site spectaculaire, édifié sur une crête rocheuse entourée de précipices abrupts, s'étend sur près de 13 km². Il a été classé au patrimoine mondial de l'humanité en 1983. Découvrez son histoire.

Situé entre les Andes péruviennes et le bassin de l'Amazonie, ce sanctuaire est le plus important patrimoine matériel laissé par la civilisation inca, et l'une des plus exceptionnelles réalisations architecturales et artistiques au monde. De nombreux mystères liés au Machu Picchu sont irrésolus, comme les connaissances des Incas en matière d'astronomie.

Le site du Machu Picchu se compose : 

  • d'une zone urbaine constituée de quelque 200 constructions, où l'on trouve encore les habitations réservées à la noblesse et les édifices religieux (temple du soleil, mausolée de l'Inca...) ;
  • d'une zone rurale avec ses cultures en terrasses et ses canaux d'irrigation.
Le Machu Picchu, une mystérieuse cité inca

Après plusieurs dizaines d'années de grand dynamisme sur le site du Machu Picchu, la vallée devint l'un des derniers refuges des Incas face aux conquistadors espagnols. L'assassinat de l'empereur Atahualpa par l'Espagnol Pizzaron marqua la fin de la civilisation inca.

Les colonisateurs espagnols étaient plus intéressés par l'or que par la remarquable œuvre architecturale réalisée sur le site du Machu Picchu. Le site a également été protégé par sa situation géographique et son accessibilité très compliquée. Il a ainsi sombré dans l'oubli pendant plus de trois siècles jusqu'à sa redécouverte par l'Américain Hiram Bingham, par hasard, le 24 juillet 1911 alors qu'il cherchait la ville de Vitco, dernier refuge des Incas.

Aujourd'hui, le Machu Picchu surprend le visiteur par sa préservation dans son superbe écrin montagneux et la remarquable qualité technique de ses constructions, dont les pierres, parfaitement polies qui tiennent sans aucun mortier.

On ignore encore comment les Incas, qui ne connaissaient ni la roue ni les animaux de trait, ont pu transporter et tailler avec autant de perfection ces énormes blocs de pierre.

Par la rédaction de Futura

Source : https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-machu-picchu-son-histoire-5291/

 

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20 février 2018

Scandale à la cour de Louis XIV : l'affaire des poisons

  

La marquise de Brinvilliers a été torturée et a subi le supplice de l’eau pour avouer ses crimes. © Wikimedia Commons, Domaine Public

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L'affaire des poisons secoue le royaume de France, et en particulier la Cour, entre 1679 et 1682.

Plusieurs personnalités sont impliquées dans ce scandale, qui provoque une véritable chasse aux sorcières.

Le danger des poisons est partout au XVIIe siècle.

L'affaire éclate en 1672, lorsqu'on retrouve dans les affaires personnelles de l'officier et aventurier Godin de Sainte-Croix neuf lettres de sa maîtresse, la marquise de Brinvilliers — née Marie-Madeleine Dreux d'Aubray—, accompagnées de plusieurs fioles ayant contenu du poison.

Dans ses lettres, cette dernière reconnaît avoir empoisonné son père et ses deux frères.

Après avoir fui à Londres, Valenciennes et en Hollande, elle rejoint la Belgique.

Réfugiée dans un couvent à Liège, elle est arrêtée le 25 mars 1676, puis exécutée.

Les poisons à la Cour de France

Quelques années plus tard, en 1679, l'affaire des poisons rebondit.

Ayant entendu quelques rumeurs d'empoisonnement, un petit avocat, maître Perrin, se confie à la police.

Une femme est alors arrêtée : Marie Bosse. Elle aurait fourni des poisons à des épouses de parlementaires voulant se débarrasser de leur mari.

En parallèle, elle dénonce une autre empoisonneuse. Des affaires de messes noires et de meurtres d'enfants sont révélées.
Catherine Deshayes, que l'on connaît sous le nom de « La Voisin », est mise en cause. Elle affirme avoir fourni poisons et sortilèges à des personnes de la Cour.
Un tribunal dédié, la Chambre ardente, est alors créé. Madame de Vivonne (la belle-sœur de Madame de Montespan, un temps favorite du roi), la comtesse de Soissons et le maréchal de Luxembourg font notamment partie des personnes impliquées.
La Cour vit au rythme des rumeurs : on raconte notamment que Madame de Montespan aurait fait empoisonner Marie-Angélique de Fontanges, l'une de ses rivales.

Au total, la Chambre ardente auditionna 442 accusés et prononça 36 condamnations à mort. 

Louis XIV ordonna que l'on brûlât les registres le 13 juillet 1709. 

Auteur : La rédaction de Futura

 .../....

 Pour poursuivre la lecture de cet article,

je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous : 

 Sourcehttps://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-scandale-cour-louis-xiv-affaire-poisons-5641/

 

EVY,

 

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19 février 2018

On a retrouvé le premier Poilu de Verdun grâce à son ADN

  

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https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/

 

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Le sergent Fournier, premier Poilu de Verdun,

a été identifié grâce à son ADN.

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« Il y a toute une série de petites circonstances miraculeuses » qui ont permis à « cette belle histoire », débutée par un coup de pelleteuse le 6 mai 2015, de connaître un dénouement « extraordinaire », sourit Bruno Frémont, médecin légiste à Verdun.

.../
Vous pouvez lire cet article en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/guerre-14-18/

 

Source Ouest-France

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EVY

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23 novembre 2017

La loi salique : les femmes évincées de la succession au trône

 

Histoire et Secrets - découvrir l'histoire de France et du monde

http://www.histoire-et-secrets.com/skins/skn5_guppy2015/img/topboxes.jpg

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L'expression du "miracle Capétien" renvoie au fait que tous les rois de France ont eu au moins un fils pour leur succéder. 

Cependant, à sa mort en 1316, Louis X ne laisse qu’une fille, Jeanne de France (née en 1311), et son épouse, Clémence de Hongrie, est enceinte de deux mois. Il est alors convenu que le frère cadet du roi défunt, Philippe de Poitiers, exercera la Régence jusqu’à l’accouchement de la reine. C’est un fils qui naît en novembre, Jean Ier dit "le Posthume".
Hélas, l’enfant meurt au bout de cinq jours.
La logique voudrait donc que ce soit la petite Jeanne de France qui hérite de la couronne. Seulement, Jeanne est encore une enfant et le comte de Poitiers est plus apte à gouverner un royaume en difficultés.
Ajoutons à cela le fait qu'un soupçon de bâtardise pèse sur Jeanne, sa mère Marguerite de Bourgogne, ayant été reconnue coupable d'adultère.
L’habilité de Philippe de Poitiers paie en dépit d’Eudes de Bourgogne, oncle maternel de Jeanne, qui réclame le trône pour sa nièce. Après une série d’accords, il est convenu en mars 1318 qu’Eudes renonce au nom de Jeanne a la succession de son père.
Afin de justifier cet acte, on prétexte le fait qu’il est impossible de transmettre le trône à une femme : d’une part, en cas de mariage avec un prince étranger, le royaume de France constituerait une dot que la reine apporterait à son époux.  Seulement voilà, la couronne n’appartient pas à celui qui la porte mais au royaume. Le roi ne peut la transmettre à qui bon lui semble.
La couronne de France appartient au royaume et les français ne seraient être  gouvernés par un étranger. D’autre part, le statut de la femme en général joue beaucoup : celle-ci est toujours sous tutelle ; d’abord sous celle de son père, puis sous celle de son époux.
Comment, en partant de là, expliquer qu’une femme peut avoir un pouvoir plus élevé que celui des hommes ?
Néanmoins, l’accord de mars 1318 démontre indirectement que la petite Jeanne pouvait revendiquer ce statut de reine et la couronne de son défunt père : elle a doit signer - par l’intermédiaire de son oncle- une renonciation.
Ce point démontre qu’il aurait été tout à  fait légitime qu’elle succède à Jean Ier.
 

La couronne de Louis XV (musée du Louvre)
A partir de cette date, il est décidé que le trône de France ne peut pas échoir à une femme. La couronne revient alors au comte de Poitiers, devenu Philippe V. A sa mort en 1322, le roi ne laisse que des filles.
Conformément à la loi salique, la couronne passe à son frère cadet, le comte de la Marche, qui devient Charles IV. Lorsqu’il meurt en 1328, il ne laisse lui aussi que des filles.
Charles IV était le dernier fils de Philippe IV. La branche directe des Capétiens par voie masculine s’éteint avec lui. Le plus proche parent du roi défunt est son neveu, Edouard III roi d’Angleterre.
Cependant, sa candidature au trône de France est rejetée. D'abord  il est roi d’un pays étranger et ne connaît rien de la France. Mais surtout,  il descend de Philippe IV par sa mère, Isabelle, sœur des derniers rois de France. Si la couronne de France ne peut aller à une femme, une femme peut-elle transmettre cette même couronne ?
Afin de ne pas tomber sous la tutelle de l’Angleterre, les grands Seigneurs répondent négativement. Ainsi, pour des raisons politiques, Edouard III,  qui est pourtant le plus proche parent du dernier capétien, est écarté du trône.
C’est le parent le plus proche de Charles IV par voie masculine, Philippe de Valois (petit-fils de Philippe III), qui acquiert la couronne de France sous le nom de Philippe VI.
Bien que dans d’autres pays d’Europe (à l'exemple de l'Angleterre) la couronne revienne à la fille aînée du souverain en l'absence d'héritier mâle, ce ne sera jamais  le cas en France.
Cependant,  si une reine ne peut transmettre la couronne, elle peut faire la transition entre deux rois lors de la Régence, lorsque son fils est trop jeune pour régner.
D’où le caractère complexe de la situation de reine qui peut avoir le pouvoir mais gouvernant toujours au nom d’un roi (et non au nom d'elle même), qui une fois majeur, reprendra sans difficultés les rennes du pouvoir.
Une reine l'est uniquement  parce qu’elle est l’épouse d’un roi.
Elle est à la fois souveraine et sujette, ce qui limite ses actions au sein du gouvernement.
Bien que reine, elle reste soumise au roi son époux qui limite ou non son influence à la cour et dans sa politique.
Ouf !!!

 

 

 

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15 novembre 2017

« LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ » : Comment la devise française est née.

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CES TROIS MOTS APPARAISSENT POUR LA PREMIÈRE FOIS
SUR UN DOCUMENT OFFICIEL LE 27 FÉVRIER 1848, À L'ISSUE DE LA RÉVOLUTION.
Estampe de C. Maurice ; 1848 - source Gallica BnF
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Si la formule est plus ancienne, les trois mots :

"Liberté, égalité, fraternité" 

apparaissent côte à côte pour la première fois en tête d'un document "officiel" le dimanche 27 février 1848.

Ce jour-là, Le Moniteur universel, organe du gouvernement français, publie un communiqué du gouvernement provisoire, formé suite à la révolution qui a eu lieu à Paris du 22 au 25 février et a abouti à la proclamation de la Deuxième République, où figure la devise.

 

"Citoyens,

La royauté, sous quelque forme qu'elle soit, est abolie. […] La République est proclamée. Le peuple est uni. […] Conservons ce vieux drapeau républicain dont les trois couleurs ont fait avec nos pères le tour du monde. Montrons que ce symbole de liberté, d'égalité, de fraternité, est en même temps le symbole de l'ordre, et de l'ordre le plus réel, le plus durable, puisque la justice en est la base et le peuple entier l'instrument."

 

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http://lou-coudoulet.e-monsite.com/medias/images/drapeau-francais.jpg

Paris (bleu et rouge) et Roi (blanc au centre - Paris encerclant la royauté)

 

Dans cette proclamation, où figurent aussi un certain nombre de mesures que le gouvernement provisoire entend présenter à l'Assemblée (abolition de la peine de mort, suffrage universel masculin...), la devise nationale est en effet directement reliée aux couleurs du drapeau de la France :

 

"Le Gouvernement provisoire déclare que le drapeau national est le drapeau tricolore, dont les couleurs seront rétablies dans l'ordre qu’avait adopté la République française ; sur ce drapeau sont écrits ces mots : République française, Liberté, Égalité, Fraternité, trois mots qui expliquent le sens le plus étendu des doctrines démocratiques, dont ce drapeau est le symbole, en même temps que ses couleurs en continuent les traditions."

 

C'est Louis Blanc, membre du gouvernement, qui a décidé de l'adoption de la formule.

Lors de la rédaction de la Constitution, le 4 novembre 1848, elle sera définie comme un principe de la République.

La liberté et l'égalité avaient été posées comme principe dans l'article 1er de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ("Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits").

En 1793, la Commune de Paris inscrivit sur les édifices publics de la ville la formule "La République une et indivisible – Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort".

Telle quelle, la devise nationale n'apparaîtra que le 14 juillet 1880 sur le fronton de toutes les institutions publiques.

 

Auteur : Pierre Ancery

Source : https://www.retronews.fr/actualite/liberte-egalite-fraternite-comment-la-devise-de-la-france-est-nee

 

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13 novembre 2017

EN 1883, LE PRÉFET EUGÈNE POUBELLE IMPOSE LE RAMASSAGE DES ORDURES À PARIS

 

Les boites à ordures de la rue Emile Zola à Paris, 1913 ; source Gallica BnF

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EN 1883, LE PRÉFET EUGÈNE POUBELLE IMPOSE LE RAMASSAGE DES ORDURES À PARIS.

L'IDÉE SE HEURTE À L'HOSTILITÉ DE LA POPULATION, ET LE MÉTIER DE CHIFFONNIER, MENACÉ, DEVIENT L'EMBLÈME DE CE MÉCONTENTEMENT.

Le 24 novembre 1883, le tout nouveau préfet de la Seine, Eugène Poubelle, signe un arrêté qui oblige les propriétaires parisiens à fournir à chacun de leurs locataires un récipient muni d'un couvercle pour accueillir les déchets ménagers.

Parallèlement, le ramassage des ordures est mis en place.

Le préfet a même prévu la collecte sélective : trois boîtes sont obligatoires, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons, et une pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres.

C'est une date-clé dans l'histoire de l'hygiène publique.

Pourtant, à l'époque, l'arrêté Poubelle se heurte à une vaste levée de boucliers de la part de la population parisienne...

Les chiffonniers, en particulier, sont menacés de perdre leur gagne-pain – et ils sont quelque 40 000 à Paris.

 

https://youtu.be/oSYZeHc8azs

 Toute une partie de la presse se montre hostile. Henri Rochefort, dans un violent éditorial intitulé "40.000 affamés" paru en une de La Lanterne du 23 janvier 1884, s'insurge :

"L’ordure qu’il est urgent d’envoyer avant toutes les autres au dépotoir, c’est l’arrêté Poubelle. On y joindrait même son auteur, que nous n’y verrions aucun inconvénient. […] M. Poubelle nous paraît disposer avec une étrange désinvolture de ce qui appartient à tout autre qu’à lui. Ces détritus sont à nous, qui les avons payés quand on nous les a présentés sous forme de victuailles, d’étoffes ou de papier. Il nous plaisait de les abandonner aux chiffonniers ; mais s’il ne nous convient pas d’en faire profiter un entrepreneur désigné par le préfet, notre droit est absolu."

La Croix du 7 février 1884 publie la lettre d'une chiffonnière désespérée par l'arrêté du préfet :

"Je suis chiffonnière, j'ai soixante-dix ans, et je travaille depuis soixante ans, je suis presque aveugle, et mes pauvres os ne me soutiennent quasiment plus. Je meurs de misère : que faire ? Avant l'arrêté Poubelle, je trouvais à peu près de quoi vivre : maintenant, plus rien, rien. Voudriez-vous bien faire savoir à M. Poubelle qu'il me rendrait service en me faisant abattre : c'est le complément nécessaire à sa mesure. Mes remerciements sincères.

 Veuve Maurice,

Rue Lesage, n° 6"

      Le Petit Caporal du 20 janvier 1883 fait quant à lui paraître un "Chant des Chiffonniers" qui s'en prend nommément à Poubelle :

"Encore un nouvel arrêt

De notre étonnant préfet

C'est une gaffe nouvelle

De Poubelle

De Poubelle

 […]

 Faisant un' affair' d’État

De l'enlèvement des tas

Il renverse notre écuelle

Ce Poubelle

Ce Poubelle

Il nous la f... belle !"

L'arrêté suscite aussi la colère des propriétaires, qui payent de nouvelles charges, et des concierges, obligées d'accomplir des tâches supplémentaires.

L'essentiel des décisions du préfet sera pourtant appliqué, et l'exemple de Paris sera peu à peu suivi en province.

Le mot "poubelle", devenu nom commun, entrera en 1890 dans le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle.

 

Souce : https://www.retronews.fr/actualite/le-tres-impopulaire-arrete-poubelle

 

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5 août 2017

Rome : de quand date le Colisée ?

 

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Emblème impérial de la ville éternelle, le Colisée domine le centre de Rome depuis bientôt 2.000 ans. Théâtre des célèbres et cruels combats de gladiateurs, l'édifice reste surtout l'un des joyaux de l'architecture romaine. Il est aujourd'hui un passage obligé pour les millions de touristes qui affluent dans la capitale italienne.

Le Colisée est un monument incontournable pour tous les visiteurs de la Rome antique. Le monument, théâtre durant des siècles de spectacles grandioses et souvent sanglants, est devenu l'un des emblèmes de la ville éternelle.

Quelle est l’origine du Colisée à Rome ?

Pendant des siècles, les combats de gladiateurs et les exécutions se déroulaient dans des théâtres en bois, montés et défaits rapidement selon les occasions. C'est Vespasien, en 70 de notre ère, qui décide de construire un amphithéâtre en pierre, bien plus majestueux, afin d'offrir au peuple romain des spectacles inédits et ainsi asseoir sa gloire.

L'édifice prend d'abord le nom d'amphithéâtre Flavien, du nom de la dynastie de l'empereur. Le monument devient le Colisée, en référence à la statue gigantesque, « le Colosse de Néron » installé près de l'amphithéâtre. Le Colisée fut achevé en 80, sous le règne de Titus, nouvel empereur et fils de Vespasien. Son frère cadet, Domitien, agrémenta l'édifice d'une sorte de sous-sol abritant la machinerie ainsi que les protagonistes (animaux et combattants) des spectacles sanglants.

Histoire du Colisée de Rome jusqu’à aujourd’hui ?

Utilisé jusqu'au VIe siècle, le Colisée a été victime du poids des années et est aujourd'hui partiellement en ruine. Il reste néanmoins le meilleur témoin de la puissance de la Rome antique, ainsi qu'un site touristique ultra populaire. Le monument est également un lieu de grande importance pour l'Église catholique, qui y organise encore des processions.

Depuis le 7 juillet 2007, le Colisée fait partie des sept nouvelles merveilles du monde.

 

Par la rédaction de Futura

 

Source : http://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/antiquite-rome-date-colisee-5247/

 

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9 juillet 2017

Qu'appelle-t-on les guerres puniques ?

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Les guerres puniques, au nombre de trois, sont le nom donné aux affrontements sanglants ayant opposé Rome et Carthage pendant plus d'un siècle. De 264 à 146 av. J.-C., ces deux cités florissantes bataillèrent impitoyablement en Méditerranée pour conquérir des territoires toujours plus vastes.

Les guerres puniques débutèrent en 264 av. J.-C., en Sicile, et se terminèrent en 146 av. J.-C. par la chute de Carthage.

Guerres puniques : de la Sicile à la chute de Carthage

  • La première guerre punique débute en 264 av. J.-C. avec l'irruption de soldats romains en Sicile, terre carthaginoise. Malgré de nombreuses déroutes, Rome l'emporte en 241 av. J.-C. et condamne les forces affaiblies de Carthage à quitter l'île.

  • La deuxième guerre punique éclate en 219 av. J.-C. sous l'impulsion des troupes vaincues (les Carthaginois). Envahies d'un désir de revanche, elles conquièrent avec brio des terres espagnoles et gauloises, parfois alliées de Rome, s'attirant les foudres de leur vieille ennemie. Cependant, les Carthaginois essuient un échec cuisant en 202 av. J.-C. lors de la bataille de Zama (non loin de Carthage). Forcés de laisser aux mains romaines leurs possessions ibériques, ils s'en retournent à Carthage.

  • La troisième guerre punique ne dure que trois ans, de 149 à 146 av. J.-C. Les Romains, voyant d'un mauvais œil l'essor économique de leur cité rivale, votent pour son siège, puis rayent Carthage de la carte, avant de la reconstruire à leur image en 29 av. J.-C.
Territoires romain, syracusain et carthaginois en 264 av. J.-C., à la veille de la première guerre punique. © Ursus, Wikipédia, CC by-sa 3.0

Marcus Atilius Regulus, Hannibal et Scipion Émilien

De chaque guerre punique s'extrait un personnage illustre :

  • Lors de la première guerre punique, Marcus Atilius Regulus, consul romain, est fait prisonnier par les soldats carthaginois. Sommé par l'ennemi de négocier la paix à son profit, puis renvoyé à Rome, il choisit de défier l'autorité de ses geôliers et refuse d'exécuter leurs ordres. De retour à Carthage, il sera exécuté.

  • Lors de la deuxième guerre punique, Hannibal, chef carthaginois et fin stratège militaire, se distingue à la fois par ses campagnes victorieuses mais aussi par son recours historique aux éléphants. Réquisitionnés dans le but d'effrayer les troupes rivales, les éléphants d'Hannibal ne survivront cependant pas aux conditions climatiques des montagnes alpines.

  • Lors de la troisième guerre punique, Scipion Émilien, général romain adulé par l'armée, assiège Carthage et vient à bout de son héroïque résistance. Sous ses ordres, Rome détruit la seule cité capable de lui faire de l'ombre et assoit sa suprématie sur le bassin méditerranéen.

À savoir : Gustave Flaubert, romancier français du XIXe siècle, s'est inspiré d'un épisode de la première guerre punique pour écrire Salammbô en 1862.

Par la rédaction de Futura

Source http://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/antiquite-quappelle-t-on-guerres-puniques-5652/

 

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27 mai 2017

Mémorial du débarquement de Provence

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Pour accéder au site consacré à la mémoire du débarquement de Provence, il faut d'abord prendre la vertigineuse route menant au sommet du Faron, ou le téléphérique, nouvelle génération, qui mènent à l'un des plus beaux panoramas offerts sur la rade de Toulon.

De la terrasse de la Tour Beaumont, édifiée en 1845 et autrefois dédiée à la surveillance de la ville de Toulon, l'horizon s'étend de Porquerolles au bec de la Ciotat, embrassant aussi les monts Caume, du Gros Cerveau, ou du Baou des 4 Ouros.

Le Mémorial du débarquement de Provence qui avait été inauguré par le général de Gaulle, le 15 août 1964, vient d'être complètement rénové et repensé. Ce lieu de mémoire très réussi  détaille les opérations qui se sont déroulées sur les côtes de Provence suite au débarquement allié d'août 1944.

 Deux parties composent le Mémorial :

La première est consacrée à l'évocation historique. Dans des salles d'expositions, photographies, maquettes, armes et uniformes, rappellent le déroulement du débarquement et ses différents épisodes. Dans une salle audiovisuelle, un diorama animé, de 15 m de développement, représente la côte provençale, d'Anthéor à Marseille, et fait revivre dans leurs grandes lignes toutes les opérations, depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu'à la libération de Marseille. Un film, composé d'images prises lors du débarquement, est projeté sur un écran de cinéma. 

La seconde partie concerne davantage le souvenir. Elle permet au visiteur d'évoquer la mémoire de ceux qui, à tous les échelons, ont contribué à la réussite de l'entreprise : chefs de gouvernement, soldats alliés, résistants... Beaucoup d'objets personnels apportent à cette exposition une touche émotionnelle. A l'extérieur des bâtiments se situent un canon antichar, un canon antiaérien, ainsi qu'un tank Sherman amené là à titre symbolique. Sur le muret qui longe la montée vers le mémorial, plusieurs plaques ont été apposées à la mémoire de combattants. Plus loin, vers le fort de la Croix-Faron, une stèle a été élevée en souvenir du commandant de la batterie de la Croix-Faron, tué au combat en mai 1940.

Sources

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24 mai 2017

Mort de Néron (Néron, l'un des plus célèbres empereurs romains)

 

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Avec sa mère, la redoutable Agrippine, Néron fut au cœur de nombreuses intrigues politiques. Quant à son règne (de 54 à 68 ap. J.-C.), il fut notamment marqué par l'incendie de Rome et la persécution des chrétiens. Découvrez l'histoire fascinante de l'un des plus célèbres empereurs romains.

La ruine du trésor romain provoque des révoltes dans l'Empire. Les importantes dépenses liées au style de vie de Néron et à l'incendie de Rome mettent fin à sa politique de faibles taxes. Abandonnant sa popularité, Néron lève d'importants impôts, au grand déplaisir des gouverneurs des provinces de l'Empire. Ceux-ci veulent sa mort. Néron se suicide en 68 ap. J.-C.

La chute de Néron s'amorce quand la riche province de Lugdunum, en Gaule, se soulève contre Néron. Son gouverneur, Vindex, appelle à l'aide le gouverneur de Tarragone, Galba.

Portrait de Néron, mort en 68 ap. J.-C. Œuvre romaine en marbre datant du Ier siècle ap. J.-C. © Jastrow, DP

Vindex et Galba se soulèvent contre Néron

Les forces néroniennes marchent sur Ludgunum et exécutent Vindex, mais Galba continue la lutte et gagne en popularité : tous les opposants de Néron proclament Galba nouvel Empereur.

Quand les troupes d'élite de l'Empereur, la célèbre « garde prétorienne », se rangent du côté de Galba, il ne reste plus beaucoup de choix pour Néron. L'Empereur pense d'abord rallier une province orientale de l'Empire et lever une armée contre Galba, mais le peuple de Rome se soulève et son palais est déserté.

Cette pièce de monnaie frappée par les partisans du rebelle Vindex le représente comme le « sauveur de l'humanité ». © DR

Suicide de Néron

Néron s'enfuit alors chez un affranchi qui lui est resté fidèle à l'heure où le Sénat le déclare « ennemi public » et le condamne à mort. Plutôt que de se livrer, Néron s'enfonce un glaive dans la gorge (68 ap. J.-C.). Avant de se suicider, il répète plusieurs fois la phrase « Qualis artifex pereo »« Quel artiste meurt avec moi ! », une citation restée célèbre.

La terrible réputation de Néron est remise en cause de nos jours par les historiens. En effet, les sources viennent principalement de ses ennemis, qu'ils soient d'autres politiciens romains ou des chrétiens documentant les persécutions. L'étendue exacte de ses crimes ou de sa popularité posent question et son règne se trouve à un carrefour de l'histoire : quand le puissant Empire romain voit l'arrivée des chrétiens dans l'échiquier politique. 

La rédaction de Futura

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/histoire-neron-plus-celebres-empereurs-romains-1313/page/5/

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