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25 septembre 2018

Pourquoi Nemo a trois bandes blanches : l’énigme enfin résolue !

 

Le papa de « Nemo » le plus connu des poissons à trois bandes. Disney Pixar

Les poissons coralliens sont connus pour leur grande diversité de couleurs et de motifs plus étonnants les uns que les autres. On peut citer par exemple le poisson-papillon à bec à bandes jaunes et blanches Paracanthurus hepatus (Chelmon rostratus) qui possède un œil noir sur son corps ou bien le poisson baliste-Picasso dont le nom est lié à ses couleurs vives et aux dessins qu’il possède sur ses flancs.

Myriade de couleurs chez les poissons coralliens. À gauche le poisson à bec, et à droite le poisson baliste-Picasso. J. E. RandallAuthor provided

Parmi ces poissons coralliens, on retrouve aussi le fameux Nemo : poisson-clown star du film d’animation des studios Pixar « le monde de Némo ». Ce petit poisson-clown qui vit en symbiose avec l’anémone de mer est très reconnaissable grâce à son corps orange vif parcouru de larges bandes blanches.

Comment expliquer la myriade de couleurs et motifs arborés par les poissons coralliens ? Comment se forment ces motifs ? Quel est le rôle de ces couleurs ? Notre équipe de chercheurs de l’Observatoire de Banyuls-sur-Mer (France) et de l’Université de Liège (Belgique) ont décidé de s’intéresser à ces questions en étudiant le poisson-clown et ses cousins.

Némo, alias Amphiprion ocellaris, appartient au groupe des poissons-clowns qui compte une trentaine d’espèces. Leur patron de coloration est caractérisé par une robe jaune, orange, brun ou noir avec des bandes blanches verticales composées de cellules réfléchissant la lumière appelées iridophores.

En plus d’autres caractères morphologiques, les espèces de poissons-clowns se distinguent par leur nombre de bandes blanches et la couleur de leur robe. Ainsi, certaines espèces n’ont aucune bande blanche verticale, comme Amphiprion ephippium ; d’autres n’en possèdent qu’une, comme Amphiprion frenatus ; ou alors ils en arborent deux comme Amphiprion sebae ; ou trois comme chez Amphiprion ocellaris, le fameux Némo. Nous avons donc voulu comprendre d’où venait cette diversité de patron de coloration chez les poissons-clowns. Qu’est-ce qui peut expliquer cette différence de nombre de bandes entre ces espèces ?

Quatres espèces de poissons-clowns illustrant les quatre patrons de colorations existants chez les poissons-clowns. De haut en bas- de gauche à droite : Amphiprion ephippium, Amphiprion frenatus, Amphiprion bicinctus et Amphiprion ocellaris. J. E. RandallCC BY

Comptons les bandes

Pour comprendre le mécanisme menant à la diversité des patrons de pigmentation, chaque poisson a été groupé selon son nombre de bandes verticales. Des analyses intégrant l’histoire évolutive des poissons-clowns ont révélé que leur ancêtre commun possédait 3 bandes blanches, et qu’au cours de leur diversification, des lignées de poissons-clowns ont perdu successivement la bande de la queue, puis celle du corps et enfin celle de la tête donnant ainsi quatre combinaisons : trois bandes (tête, corps et queue), deux bandes (tête et corps), une bande (tête seule) ou aucune bande. Il y a donc une diversité visiblement contrainte. Il semble que les mécanismes biologiques ne permettent pas d’avoir par exemple une espèce qui aurait une bande sur la queue et une sur la tête.

Une perte des bandes au cours de l’évolution

Pour comprendre ce mécanisme, nous nous sommes intéressés au développement de deux espèces ayant deux patrons de coloration différents à l’âge adulte : A. ocellaris qui présente trois bandes et A. frenatusqui n’a qu’une bande sur la tête.

Les bandes chez A. ocellaris apparaissaient dans un ordre bien défini au cours de sa transformation de larve à jeune adulte : d’abord celle de la tête, puis celle du corps et enfin celle de la queue. C’est-à-dire dans l’ordre inverse de celui de la disparition observée au cours de l’évolution !

Seconde observation très étonnante : A. frenatus présente le même développement que A. ocellaris à l’état larvaire, il y a l’apparition successive de trois bandes blanches de la tête à la queue alors que les individus adultes n’en possèdent qu’une ! Ces bandes surnuméraires sont ensuite perdues dans un ordre également séquentiel identique à celui de l’évolution (de la queue vers la tête).

Ces résultats suggèrent ainsi que la perte chronologique des bandes au cours de l’évolution a été contrainte par la séquence d’apparition des bandes au cours du développement et qu’il y a un lien très profond entre phylogenèse (histoire évolutive) et ontogenèse (développement de l’individu). Cela conduit à l’hypothèse que la formation des bandes est contrôlée par un mécanisme génétique très précis et dépendant de la polarité antéro-postérieure du poisson. Ces mécanismes restent encore à découvrir.

Finalement, à quoi servent ces bandes ?

Pour répondre à cette question, nous avons comparé la diversité des patrons de bandes blanches rencontrée chez des communautés naturelles de poissons-clowns avec la diversité observée chez des communautés où la diversité des patrons de bandes blanches serait distribuée totalement au hasard.

Grâce à ces simulations, nous avons pu montrer que la probabilité d’avoir des espèces de poissons-clowns avec le même nombre de bandes dans la même région était très rare.

Plusieurs facteurs écologiques peuvent influer cette distribution non aléatoire et il est très probable que le nombre de bandes blanches joue un rôle de signal permettant aux espèces de se reconnaître mutuellement. Cette reconnaissance est primordiale dans l’organisation sociale de ces poissons vivant dans des anémones et où peuvent se côtoyer plusieurs espèces. Cette reconnaissance permet également bien évidemment au papa de Némo de le retrouver à l’autre bout de l’océan !

Auteurs : 

Déclaration d’intérêts

Pauline Salis a reçu des financements de CNRS, et Sorbonne Université

Bruno Frédérich a reçu des financements du Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) et de la Politique Scientifique Fédérale (Belspo) de Belgique. Il est membre du Laboratoire de Morphologie Fonctionnelle et Evolutive à l'Université de Liège (Belgique) (https://www.morfonct.uliege.be/cms/c_3353261/fr/morfonct-portail).

Vincent Laudet ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son poste universitaire.

Source : https://theconversation.com/pourquoi-nemo-a-trois-bandes-blanches-lenigme-enfin-resolue-102941?

1) Evy - signature animée Titi

 

 

ATTENTION - « J’attire l’attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à la seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n’engage que leur auteur. Je ne fais que véhiculer des informations. Merci de votre compréhension. »

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11 septembre 2018

Les mésanges savent autant se contrôler que les chimpanzés

 

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La capacité à se contrôler est traditionnellement associée à des capacités cognitives plutôt avancées. Pourtant une étude de chercheurs suédois montre aujourd'hui que les mésanges charbonnières sont capables de faire preuve d'une étonnante maîtrise de soi.

Pour en arriver à cette conclusion, les biologistes ont soumis les mésanges à des tests simples de mise en œuvre. Ils ont placé de la nourriture à l'intérieur de cylindres transparents et ouverts aux extrémités. Les mésanges qui ont picoré le cylindre pour accéder à la nourriture ont échoué au test. Celles qui se sont déplacées vers l'une des ouvertures ont réussi.

La mésange et le chimpanzé ont un point commun : ils savent maîtriser leurs impulsions. © Thomas Lersch, Wikipedia, CC by-2.5

Pas de lien avec la taille du cerveau ?

Au final, 80 % des mésanges ont su faire preuve d'un certain contrôle et ne pas céder au comportement impulsif de picorer le cylindre. Un chiffre qui dépasse celui de la plupart des animaux déjà testés ainsi et qui place les mésanges charbonnières presque sur un pied d'égalité avec les chimpanzés. 

« C'est incroyable compte tenu du fait que le cerveau d'une mésange correspond à seulement 0,1 % de celui d'un chimpanzé », précise Anders Brodin, professeur à l'université de Lund.

Cette étude fait suite à celle réalisée par la même équipe il y a quelques années. Elle avait conclu que les mésanges charbonnières sont capables d'observer d'autres oiseaux à distance. Objectif, mémoriser où ceux-ci cachent leurs provisions de nourriture afin de mieux pouvoir les leur voler.

Auteure : Nathalie Mayer, Journaliste

Source : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/animaux-mesanges-savent-autant-controler-chimpanzes-72258/

Evy - signature animée Titi

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4 septembre 2018

Laissez la vie sauve aux araignées de la maison

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Parole d’entomologiste !

Il sera probablement dur de vous convaincre, mais laissez-moi essayer : ne tuez pas la prochaine araignée que vous croiserez chez vous. Pourquoi pas ? Car les araignées sont une partie importante de la nature ainsi que de l’écosystème domestique.

Des araignées vivent chez vous

Les gens aiment penser que leur logement est sûr et isolé du monde extérieur. Pourtant, de nombreux types d’araignées peuvent y être retrouvés. Certaines sont accidentellement piégées, alors que d’autres ne sont que des visiteuses temporaires. Quelques espèces s’épanouissent même à l’intérieur, y passant leur vie avec plaisir, et se reproduisant.

Ces arachnides sont généralement discrets, et presque toutes les araignées que vous rencontrez ne sont ni agressives ni dangereuses. Elles peuvent même offrir leurs services, en dévorant des parasites – et certaines mangent même d’autres araignées.

Une Malmignatte des maisons achève une proie attrapée dans sa toile. 
Matt Bertone, CC BY-ND

Mes collègues et moi avons mené une enquête dans 50 maisons de Caroline du Nord pour inventorier quels arthropodes vivent sous nos toits. Chaque foyer visité abritait des araignées : en particulier la Malmignatte des maisons et les pholques.

Un pholque, parfois appelé papa longues jambes (à ne pas confondre avec les faucheurs). 
Matt Bertone, CC BY-ND

Ces deux espèces construisent des toiles, où elles guettent, à l’affût d’une proie à attraper. Les pholques laissent quelques fois leurs toiles pour chasser d’autres araignées qui s’aventurent sur leur territoire, imitant une proie afin de capturer leurs cousins pour le dîner.

Les araignées sont utiles !

Bien qu’elles soient des prédateurs généralistes, susceptibles de manger quiconque croisera leur chemin, les araignées attrapent régulièrement des organismes nuisibles, voire des insectes porteurs de maladies – comme les moustiques. Certaines espèces africaines d’araignées sauteuses préfèrent même manger des moustiques remplis de sang.

Tuer une araignée ne coûtera donc pas seulement la vie de l’arachnide, mais supprimera un chasseur important de votre foyer.

Il est normal de craindre les araignées. Elles ont beaucoup trop de pattes et sont presque toutes venimeuses – même si la majorité des espèces ont un venin trop faible pour poser problème aux humains, dans l’hypothèse où leurs crocs arriveraient à traverser votre peau. Les entomologistes eux-mêmes peuvent céder à l’arachnophobie. Quelques arachnologues ont surpassé leur peur en observant et en travaillant avec ces créatures fascinantes. S’ils peuvent le faire, vous aussi !

"Doctor Spider" - Dr Fiona Cross

L’histoire d’une arachnologue terrifiée toute sa vie par les araignées, mais devenue finalement fascinée par ces créatures à huit pattes.

(Aotearoa Science Agency/YouTube, 2018).

Les araignées n’en ont pas après vous et préfèrent plutôt éviter les humains ; nous sommes beaucoup plus dangereuses pour elles qu’inversement. Leurs morsures sont très rares. Bien qu’il existe quelques espèces ayant une importance médicale, comme la veuve noire et la recluse brune, leurs morsures sont exceptionnelles et provoquent rarement de sérieux problèmes.

Si vous ne pouvez vraiment pas supporter cette araignée vivant dans votre maison, votre appartement, votre garage, ou ailleurs, au lieu de l’écraser, essayer plutôt de la capturer et de la relâcher à l’extérieur. Elle trouvera un autre lieu à visiter, et les deux camps seront plus heureux de ce dénouement.

Mais si vous arrivez à le supporter, ce n’est pas grave d’avoir des araignées chez vous. En fait, c’est même normal. Et honnêtement, même si vous ne les voyez pas, elles seront toujours là. Privilégiez donc une approche tolérante envers la prochaine araignée dont vous croiserez le chemin.

Auteur :  Matt Bertone - Extension Associate in Entomology, North Carolina State University (https://theconversation.com/profiles/matt-bertone-471762)

Source : https://theconversation.com/parole-dentomologiste-laissez-la-vie-sauve-aux-araignees-de-la-maison

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3 septembre 2018

Le toucan

 

Les toucans de Guyane sont des oiseaux colorés au bec proéminent. Ici, un toucan d'Amérique tropicale. © Fintanobrien, DP

Les toucans possèdent un bec d'une grande taille mais à quoi leur sert-il ? Découvrez-le au cours de ce voyage en Guyane, à la rencontre de ces oiseaux hors norme.

Le bec des toucans leur sert surtout à atteindre les fruits situés aux extrémités fragiles et fines des branches, qui ne supporteraient pas leur poids.

Les toucans ne sont pas que frugivores. Ils s'alimentent aussi d'œufs, d'oisillons et de lézards. La couleur vive du bec des toucans, ajoutée à la proéminence de celui-ci, dissuade les parents des nichées convoitées d'attaquer. Il se pourrait aussi que le bec de cet oiseau ait une fonction sociale chez ces animaux qui vivent parfois en groupe. En Guyane, les toucans sont appelés « gros becs ».

Cette énorme et volumineuse structure est en fait très légère. Il arrive même qu'elle se casse. Si elle n'est pas lourde, elle crée en revanche des contraintes aérodynamiques importantes lorsque l'oiseau vole. Le vol des toucans est caractéristique, sinusoïdal, fait de phases ascendantes et descendantes.

Habitat : où vit le toucan ?

Les toucans ne vivent que dans les régions chaudes d'Amérique du Sud, du Mexique jusqu'au nord de l'Argentine.

À cause de leur bec, de leurs couleurs et de leur taille (souvent respectable), bref, de leur beauté, les toucans font partie des oiseaux les plus populaires de toute l'Amérique. Pourtant, les ornithologues (scientifiques qui étudient les oiseaux) connaissent encore bien mal leur vie.

Description du toucan

Pour commencer, on ne connaît pas précisément le nombre d'espèces de toucans : il en existe environ une quarantaine, entre 35 et 42 selon les scientifiques. Ce travail de recensement est assez complexe car certaines espèces se ressemblent beaucoup.

Les toucans ont été classés en 3 groupes :

  • les toucanets, de petite taille ;
  • les araçaris, de taille moyenne ou petite et aux couleurs dominantes vert, jaune et rouge ;
  • les toucans, de grande taille et au plumage largement marqué de noir.

Nourriture : que mange le toucan ? Fruits, insectes, œufs et oisillons

Les toucans sont des oiseaux frugivores (ils mangent principalement des fruits).

Cependant, ils mangent aussi, à l'occasion, des insectes ou des oisillons et parfois des œufs en allant piller le nid des autres. Les jeunes toucans, en particulier, ont besoin d'un complément à leur régime pour faciliter leur croissance, les fruits n'étant pas suffisants.

Reproduction des toucans : des oiseaux cavernicoles

Les toucans se reproduisent dans des cavités d'arbre : ils sont dits « cavernicoles ». Ils utilisent à cet effet d'anciens nids de pics ou des trous dus par exemple à la chute d'une branche. Les araçaris utilisent toute l'année ces cavités pour passer la nuit.

Les bébés toucans dans des œufs blancs

Comme toutes les espèces cavernicoles, les toucans pondent des œufs blancs :

  • d'une part, ces œufs n'ont pas besoin d'être camouflés à l'aide de couleurs différentes, comme le font certains autres oiseaux ;
  • d'autre part, le blanc les rend plus visibles pour les deux parents qui les couvent ; c'est quand même plus stimulant pour le père ou la mère de voir ses œufs !

De 2 à 4 œufs sont pondus puis couvés pendant un peu plus de deux semaines. Quand les oisillons naissent, ils sont tout nus et aveugles. Il leur faudra souvent près de 7 semaines avant de quitter le nid, alors que deux semaines suffisent à un jeune bleuet (tangara évêque) pour s'envoler.

Prédateurs des toucans : singes, serpents et aigles ornés

Les toucans ont peu de prédateurs lorsqu'ils sont adultes. Les singes ou certains serpents peuvent cependant piller leurs nids.

Le spizaète orné, un aigle puissant, reste toujours une menace, même pour les adultes, car il peut les capturer grâce à ses attaques foudroyantes.

Les toucans en danger

L'Homme est en fait le plus grand danger : il détruit la forêt, lieu de vie des toucans, et il les chasse parfois sans aucune retenue. D'ailleurs, à cause de l'Homme, les toucans ont déjà disparu de certaines zones. Cela a été constaté au Brésil, en Guyane ; les toucans sont devenus rares sur la côte.

Il est difficile de protéger les toucans en créant de petites réserves naturelles car ces oiseaux ont l'habitude d'effectuer régulièrement de véritables migrations, à la recherche de nourriture.

Auteur : Paul Siffert

Source : https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/animaux-toucans-guyane-droles-oiseaux-433/

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27 juin 2018

L’ancêtre des baleines

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https://i2.wp.com/www.minutenews.fr/

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L’ancêtre des baleines ressemblait à un hybride entre le cochon d’Inde et l’antilope.

Ce petit animal à l’aspect disgracieux pourrait bien être le lointain ancêtre terrien des monstres marins que sont les grands cétacés !

Nommé Indohyus, celui-ci présente une apparence étrange, à mi-chemin entre le cochon d’Inde et l’antilope.

LE CHAINON MANQUANT

Les scientifiques savaient déjà que l’ancêtre des baleines était un animal terrien, doté de quatre pattes, qui a un jour opté pour la vie sous-marine.

Plusieurs espèces de cétacés ancestrales ont d’ailleurs été découvertes et permettent de comprendre aux scientifiques la façon dont ces immenses créatures ont évolué.

Mais il leur manquait le chaînon manquant, c’est à dire l’espèce à travers laquelle la transition entre la vie terrestre et sous-marine a eu lieu. 

D’après le professeur Johannes Therwissen, issu de l’université de l’Ohio, ce chainon pourrait bien être… l’indohyus, un petit animal d’une dizaine de kilogrammes, ayant vécu il y a près de 50 millions d’années en Inde.

A mi-chemin entre l’antilope et le rongeur, il vivait au bord de l’eau et était adapté à la fois à la vie terrestre et au milieu aquatique.

En effet, ses os très denses le rendaient particulièrement habile dans l’eau. On retrouve d’ailleurs cette caractéristique chez plusieurs autres espèces de mammifères semi-aquatiques comme le phoque ou l’hippopotame.

UNE ÉVOLUTION MOUVEMENTÉE

Malgré une apparence qui le distingue clairement des baleines, les scientifiques ont découvert plusieurs spécificités chez l’indohyus que l’on ne retrouve que chez les cétacés.

En effet, son oreille interne présente une structure quasiment identique, ses dents également ainsi que le placement de ses yeux.

Il n’y a qu’une seule différence de taille entre les deux espèces : le régime alimentaire. En effet, l’indohyus était herbivore, ce qui n’est pas le cas des cétacés.

Les cétacés seraient ainsi devenus carnivores après avoir définitivement rejoint la mer. Mais il faut manier cette hypothèse avec précaution, car la preuve indubitable d’une filiation entre les deux espèces reste encore à trouver.
L’indohyus a toutefois de bonnes chances d’être le point de transition dans l’évolution mouvementée des cétacés.
 

Evy - signature animée Titi

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20 juin 2018

Les cinq espèces de rhinocéros

  Photo de Rhinocéros

http://data.photos-animaux.com/photos/648/6471/1280-3-647015.jpg

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Le rhinocéros est un mammifère ongulé herbivore de grande taille vivant en Asie ou en Afrique. Sa peau est épaisse (environ 6 cm), nue, sauf chez le rhinocéros de Sumatra. Les membres du rhinocéros se terminent par trois doigts munis d'un sabot.

La gestation dure plus d'un an (15 mois) et après sa naissance le petit reste environ deux ans avec sa mère.

Les rhinocéros ont été exterminés par l'Homme car leur corne est utilisée pour des usages thérapeutiques. En raison de la longue durée de l'accouplement, des vertus aphrodisiaques ont été attribuées à la corne de rhinocéros.

Les cinq espèces de rhinocéros

Il existe cinq espèces de rhinocéros (trois en Asie et deux en Afrique), toutes sont menacées.

En Asie, les espèces du genre Rhinoceros (Rhinoceros unicornis ou rhinocéros indien, et rhinocéros de Java) n'ont qu'une corne, alors que le rhinocéros de Sumatra en possède deux. Les rhinocéros de Java et de Sumatra sont en danger critique d'extinction.

En Afrique se trouvent le rhinocéros noir (Diceros bicornis) et le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) qui sont tous les deux bicornes. Le rhinocéros blanc d'Afrique est celui qui est le moins menacé, contrairement au rhinocéros noir en danger critique d'extinction.

 

Auteure :  Marie-Céline Ray, Journaliste (Futura planète)

 Source : https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/mammifere-rhinoceros-15971/

Evy - signature animée Titi

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22 mai 2018

Les solutions écolos anti-taupe

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Une taupe dans le jardin, c'est le signe d'une terre vivante. 
Mais quand les monticules se multiplient, il faut agir vite.
Les plantes répulsives

Contre les taupes, les jardiniers ont l’habitude de planter une euphorbe lathyris, mais sans grand succèsMieux vaut installer dans vos massifs des bulbes d’ail d’ornement ou de fritillaire impériale au puissant parfum. Le purin de sureau noir est nauséabond. Versé directement dans le trou d’aération de la taupinière, il aurait aussi son petit effet. Pour le préparer, faites macérer 100g de feuilles dans 1 litre d’eau, pendant cinq jours. 

Le piège en tube

Attraper les taupes sans recourir à ces terribles pinces ou ces cartouches tueuses, c’est possible. Voici un système astucieux: un simple tube PVC avec deux clapets antiretour où la taupe restera prisonnière. Pour cela, repérez la galerie en sondant le sol autour de la taupinière avec une tige métallique. Retirez la terre au-dessus, placez le tube de 6cm de diamètre avant de combler. Marquez l’emplacement avec un bâton. Relevez le piège après douze heures maximum et relâchez la taupe vivante dans la nature. Dans les grandes surfaces de bricolage et jardineries, comptez 4€ par tube. 

Les boulettes à l'huile 

Imprégnées d’extraits naturels de plantes dont l’huile d’ail, elles sont sans danger pour vos animaux domestiques.

Pour chasser les taupes, enterrez une à une les boules à 10cm de profondeur. Chacune couvrant un mètre carré de terrain. Comptez 18€ le paquet de 100 boules. Efficace aussi sur les mulots pendant quatre mois!  

Les boulettes à vent

La taupe est très sensible aux bruits notamment ceux des passages répétés de la tondeuse. Mettez en place un système simple et gratuit. Fichez en terre un tuteur pour y glisser par le goulot une bouteille en plastique. Ouvrez à l’aide de ciseaux une fenêtre dans la bouteille afin que le vent s’y engouffre. Le sifflement suffira à éloigner la taupe. 

Les fausses bonnes idées: noyer les galeries ou uriner sur la taupinière est inefficace. Enfoncer des tiges épineuses dans la galerie est cruel. Enfin, infiltrer dans le terrier de la naphtaline ou du pétrole pollue l'environnement. 

 

Source : https://www.notretemps.com/famille/jardinage/solutions-anti-taupes-ecologiques

 

 

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21 mai 2018

Malaisie: Six éléphants pygmées retrouvés morts à Bornéo

 

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Les éléphants pourraient avoir été empoisonnés accidentellement en consommant des engrais répandus dans des plantations de palmiers à huile...

Six éléphants pygmées, une sous-espèce de l'éléphant d'Asie menacée, ont été retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile ces dernières semaines sur l'île de Bornéo en Malaisie, ont annoncé lundi des responsables locaux.

Les éléphants peut-être empoisonnés par de l'engrais

Les carcasses des pachydermes âgés de 1 à 37 ans ont été découvertes entre le mois d'avril et le 20 mai dans différents endroits de l'Etat régional Sabah à Bornéo, a déclaré Augustine Tuuga, le directeur du Département local des espèces sauvages. «Nous effectuons des tests sur les organes internes» des animaux, a-t-il ajouté, précisant que ceux-ci ne portaient aucune trace de blessure par balle.

Les éléphants pourraient avoir été empoisonnés accidentellement en consommant des engrais répandus dans des plantations de palmiers à huile, a-t-il encore dit. Selon le quotidien The Star citant des défenseurs de la nature, les pachydermes pourraient avoir bu dans des points d'eau empoisonnés.

Une espèce menacée

L'an passé, trois éléphants pygmées avaient été tués par des braconniers. En 2013, 14 de ces éléphants avaient été découverts morts au Sabah, probablement empoisonnés. Ils seraient encore environ 2.000 au total dans la nature.

Cette espèce est menacée par la réduction de son habitat naturel due à la déforestation et au braconnage pour les défenses qui se vendent cher au marché noir.

Les éléphants pygmées vivent principalement au Sabah et atteignent une taille maximale de 2,5 mètres, soit quelques dizaines de centimètres de moins que les éléphants d'Asie. Connus pour l'allure juvénile de leur visage, leurs grandes oreilles et leur longue queue, ils ont été reconnus comme une espèce distincte en 2003, après des tests ADN.

Auteur : A.B. avec AFP

Source : https://www.20minutes.fr/monde/2274435-20180521-malaisie-six-elephants-pygmees-retrouves-morts-borneo

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14 mai 2018

L'ormeau, la truffe des mers

 

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http://www.letelegramme.fr/ar/imgproxy.php

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L'ormeau est un mollusque à la chair fine, délicate et savoureuse. Très recherché, il fait le délice des gourmets.

Quelles sont ses valeurs nutritionnelles et comment le déguster ?

L'ormeau est particulièrement apprécié dans la cuisine asiatique, mais on en trouve un peu partout dans le monde : en Australie, aux Etats-Unis, au Mexique, en Asie donc, en Bretagne et en Normandie. L'espèce européenne la plus connue est l'Haliatis tuberculata.

Dans son habitat naturel, l'ormeau se fait de plus en plus rare, et des sites d'élevage sont organisés en eau de mer ou en bassin. C'est notamment le cas en Bretagne.


Les valeurs nutritionnelles 


Surnommé « truffe des mers » ou « oreille des mers », l'ormeau pèse environ 40 g pour une longueur de 6 à 8 cm. Il apporte quelque 90 kcal pour 100 g de chair. Il est riche en phosphore, en sodium, en magnésium, en calcium, ainsi qu'en vitamines E et K.


Comment le déguster ? 


Il peut se consommer cru à l'instar d'un carpaccio d'huîtres ou cuit et chaud, sauté avec des légumes ou servi avec de la mangue caramélisée. Mais la préparation la plus courante reste la persillade.

L'ormeau est détaché de son pied et tranché en fines lamelles, préparées crues avec de l'échalote finement hachée et du persil, à moins que vous ne préfériez le servir avec un beurre blanc et des salicornes.

 

Auteure : Barbara Simon 

Source : https://www.passionsante.be

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25 avril 2018

Une libellule traverse l’océan pour trouver l’amour

 

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Pantala flavescens peut parcourir 6.000 km pour trouver l'âme sœur. Cette libellule répandue dans le monde traverserait même l'océan Indien.

C'est le résultat d'une analyse génétique qui a comparé des populations qui sont pourtant géographiquement éloignées.

Plutôt située dans la zone intertropicale, P. flavescens se trouve aussi dans de nombreuses zones tempérées : le nord-est des États-Unis, le sud du Canada, le nord-est de la Chine.

Dans un article paru dans PLOS One, des chercheurs de l'université Rutgers ont donc voulu étudier les variations génétiques de cette libellule dans le monde, en utilisant des populations d'Amérique du nord, du sud et d'Asie.

Pour cela, ils ont amplifié par PCR l'ADN d'un gène mitochondrial : CO1, codant pour une cytochrome oxydase.

L'analyse génétique a montré que ces populations éloignées étaient très similaires du point de vue génétique : la libellule est donc capable de traverser les continents.

Des populations du Texas, de l'est du Canada, du Japon, de la Corée, l'Inde et l'Amérique du sud avaient les mêmes profils génétiques.

« Si le Pantala d'Amérique du Nord était seulement élevé avec le Pantala nord-américain et le japonais uniquement avec le japonais, nous verrions des résultats génétiques qui diffèrent les uns des autres », a expliqué Jessica Ware, un des auteurs de cette recherche. « Nous ne voyons pas cela. Ceci suggère le mélange des gènes à travers de vastes étendues géographiques. »

Pantala flavescens serait la libellule la plus répandue dans le monde. © Achim Raschka, Wikipedia, CC by-sa 3.0

Une migration multigénérationnelle d’un continent à un autre

La migration de P. flavescens a aussi comme particularité de traverser les océans : l'insecte vole sur plus de 3.500 km au-dessus de l'océan Indien. Si la traversée des mers et des océans est courante chez des tortues de mer, des baleines, elle est beaucoup plus rare pour un insecte terrestre. La dispersion de la libellule pourrait aussi être en partie passive, utilisant les vents.

Chez les insectes, le papillon monarque est lui aussi célèbre pour ses grandes migrations : il parcourt environ 4.000 km de son habitat d'hiver au Mexique vers les États-Unis et le Canada où il passe l'été. Ces voyages se font sur plusieurs générations. La migration des Pantala est bien plus longue ; il s'agit même d'une « mission suicide » dans laquelle le retour de l'individu n'est pas possible. Elle se fait elle aussi sur plusieurs générations. Mis bout à bout, les trajets des Pantala sur plusieurs générations totaliseraient plus de 18.000 km avec des parcours individuels de 6.000 km, notamment entre le nord de l'Inde et l'est de l'Afrique, nécessitant la traversée d'un océan.

La stratégie de P. flavescens peut paraître particulièrement risquée. Mais, pendant son long voyage, la libellule tire profit de la météo et des pluies saisonnières. Elle utilise des mares temporaires comme habitat dans lesquelles elle se reproduit. Les larves ont un développement rapide en 38 à 65 jours ce qui leur permet de se développer avant que la mare ne s'assèche. Les nouveaux adultes continuent alors la migration.

D'ailleurs ne dit-on pas que l'amour donne des ailes ?

 

Marie-Céline Ray, journaliste

Source https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-science-decalee-libellule-traverse-ocean-trouver-amour-61886/#

 

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