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25 juin 2019

NÉPAL : la santé au rebut

 

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https://www.afriqueinvisu.org/IMG/jpg/dsc_02_5287_copie.jpg

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NÉPAL : LA SANTÉ AU REBUT

Au Népal, depuis le tremblement de terre d’avril 2015 dont les stigmates sont encore visibles, la vallée de Katmandou connaît un exode rural massif et fait face à de graves problèmes environnementaux liés à l’accumulation de déchets solides. En l’absence de gestion publique de ces déchets, le tri est assuré par un large réseau de travailleurs informels pauvres, exposés à des risques majeurs pour leur santé et dont le statut n’est pas reconnu.

Chaque jour, bien avant que le soleil ne se lève, juchée à côté du chauffeur d’un camion benne de la municipalité, Manju fait le trajet du centre-ville jusqu’à Sisdole, la grande décharge de la vallée de Katmandou. Ouverte il y a près de quatorze ans à titre provisoire, celle-ci devait permettre le stockage des quelque 700 tonnes de déchets produits par jour en attendant l’ouverture d’un site d’enfouissement. Aujourd’hui, non seulement cette décharge existe encore, mais une deuxième est en projet.

RISQUER SA SANTÉ POUR GAGNER SA VIE

C’est dans cette décharge que Manju trouve chaque jour les moyens de faire vivre ses deux filles. À Sisdole, la majeure partie des travailleurs sont des femmes. Jusqu’à huit heures d’affilée, au milieu des camions et des pelleteuses dont les chauffeurs sont payés au rendement, elles risquent leur vie pour extraire, à mains nues, le plastique parmi les déchets organiques et autres éclats de verre. « Cela fait quinze ou seize ans que je fais ce travail. Les déchets, pour moi, c’est mon travail alors que pour les autres, c’est repoussant », raconte-t-elle, fataliste.

« On se coupe avec du verre tranchant, on se pique avec les aiguilles usagées… »

Manju fait partie des 15 000 collecteurs de déchets pour qui plastiques, cartons et papiers extraits des monceaux d’ordures pour être revalorisés constituent l’unique moyen de subsistance. Au Népal, après l’urgence du tremblement de terre et la phase de reconstruction, les équipes de Médecins du Monde sont restées sur le terrain et interviennent désormais pour améliorer l’accès aux soins de ces travailleurs informels.

« Les maladies de peau, les problèmes respiratoires et les blessures graves font partie du quotidien, comme le risque d’infection à l’hépatite B ou C et au VIH. »

Comme le précise le Docteur Guillaume Fauvel, coordinateur du programme, « le problème est que tous les types de déchets sont mélangés. Les déchets organiques sources de proliférations bactériennes s’entremêlent avec les déchets toxiques issus des résidus électroniques ou des produits chimiques et des déchets médicaux qui peuvent blesser les personnes et générer de potentielles contaminations ». Ainsi, alors que les études menées auprès des populations ont montré que chaque année deux tiers des travailleurs se blessent, la moitié n’est pas vaccinée contre le tétanos1. « On se coupe avec du verre tranchant, on se pique avec les aiguilles usagées... Ça ne me révolte pas tant à cause de la douleur mais parce que cela m’empêche de retourner au travail pour quelque jours », s’indigne Manju.

Les maladies de peau, les problèmes respiratoires et les blessures graves font partie du quotidien, comme le risque d’infection à l’hépatite B ou C et au VIH.

Auteur : Medecins du Monde.

Source : https://www.medecinsdumonde.org/

 

Signature - Evy bleugif

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"J’attire l’attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à la seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n’engage que leur auteur. Je ne fais que véhiculer des informations. Merci de votre compréhension."

 

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21 juin 2019

Picasso : une peinture qui dénonce les horreurs de la guerre !

 

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"Guernica" de Picasso (1937)

"Non, la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements,

c’est un instrument de guerre offensif et défensif contre l’ennemi."

 

Guernica, 1937
Guernica, 1937 Crédits : Pablo Picasso / Archives Snark - AFP
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Une semaine après le bombardement de la ville basque espagnole de Guernica par l'Allemagne nazie le 26 avril 1937, Pablo Picasso a la rage au cœur.

Il s'empare d'un crayon et esquisse sur un petit bloc de papier bleu un taureau, un cheval, et une femme, inspirés des trois premières photos du drame qui étaient publiées dans le journal Ce soir, dirigé par Louis Aragon.

Ces dessins, il les convertira en une gigantesque peinture cubiste, réalisée dans son atelier sous les toits de Paris. Un tableau destiné à l'Exposition universelle de 1937 et intitulé Guernica.

Auteure : Hélène Combis

Source : https://www.franceculture.fr/peinture/six-peintres-qui-ont-denonce-les-horreurs-de-la-guerre

 

Signature_coccinelle rouge

 

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19 juin 2019

Vers une consigne pour les emballages

 

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Le gouvernement donne ce mercredi le coup d’envoi de cette action qui devra contribuer à l’objectif de «100 % de plastique recyclé» d’ici à 2025.

Le grand retour de la consigne? Et des enfants ramenant gaiement les bouteilles à l’épicerie la plus proche? Dominant dans les années 1960, le circuit de la consigne s’est éteint dans les années 1980, détrôné par la déferlante du plastique.

Depuis, ce sont les poubelles jaunes qui sont chargées de recueillir cette matière devenue l’ennemi public numéro un. Avec une efficacité relative. En France, le taux de collecte des bouteilles en plastique s’élève à 58 %

Quand l’Europe fixe un objectif de 90 % à atteindre d’ici à 2029. Les citoyens français manquent encore de réflexes en matière de tri, notamment à Paris et à Marseille. Alors que les Bretons et les Alsaciens font figure de bons élèves.

«Il s’agit d’un projet industriel qui va bousculer le système, qui, actuellement, ronronne»

Brune Poirson

La mise en place d’une consigne sur les emballages, destinée au recyclage, pourrait-elle bousculer ces mauvaises habitudes? C’est le pari du gouvernement qui s’est engagé au «100 % de plastique recyclé» d’ici à 2025.

Brune Poirson, la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique, donne le coup d’envoi de cette action, lors d’un déplacement en Allemagne, dans un centre commercial qui a instauré cette consigne, et à Strasbourg, où elle installera un comité de pilotage chargé de définir les modalités de mise en œuvre.

Car cette petite révolution annoncée pose de nombreuses questions. Quels objets seront concernés? Où seront installées les machines de déconsignation? Quels seront les montants? Qui gérera la masse monétaire en attente de la déconsignation?

«Il s’agit d’un projet industriel qui va bousculer le système, qui, actuellement, ronronne», explique-t-on au cabinet de Brune Poirson. Les premières conclusions seront rendues avant l’examen du projet de loi «antigaspillage pour une économie circulaire», prévu a priori à la rentrée.

L’entreprise de recyclage Citeo, créée en 1992 - à la suite de l’obligation fixée aux sociétés françaises de pourvoir à l’élimination des déchets qu’ils produisent -, a anticipé la chose depuis plusieurs mois, en allant se documenter en Suède, aux Pays-Bas et en Lituanie, où la consigne de recyclage s’est développée.

«Le taux de retour est de 90 à 95 %», rapporte Citeo, qui juge le levier «efficace». «Mais nous ne pouvons faire cela seul», poursuit l’entreprise, qui a lancé le 6 juin une concertation avec les acteurs du système, des industriels aux associations de consommateurs, en passant par les distributeurs et les collectivités qui gèrent les déchets.

Des brasseurs alsaciens perpétuent la tradition

La consigne se limitera-t-elle au plastique ou concernera-t-elle aussi le verre? «Un sujet en débat», explique-t-on au cabinet de Brune Poirson, où l’on fait valoir que, tous emballages confondus, 85 % du verre est recyclé, contre 26 % pour le plastique.

À Strasbourg, l’association Zero Déchet, créée en 2016, regrette que le verre, cette matière revenue en grâce auprès des consommateurs, soit ainsi écarté du projet.

En Alsace, la tradition de consignes pour bouteilles en verre a survécu, perpétuée par les brasseurs locaux, Carola, Meteor et Lisbeth.

«Il faut valoriser ces pratiques, développer ces consignes de réemploi, et ne pas se limiter aux consignes de recyclage du plastique», martèle Simon Baumert, cofondateur de l’association Zero Déchet.

 

Auteure : Caroline Beyer - Figaro magazine

Evy - signature animée Titi

 

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