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9 décembre 2018

La « Psychologie des foules », ou la peur des « masses » à la fin du XIXe siècle

Le jour de mardi gras, bataille de confettis dans la foule, Agence Rol, février 1912 - source : Gallica-BnF

Le jour de mardi gras, bataille de confettis dans la foule,
Agence Rol, février 1912 
Source : Gallica-BnF
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 En 1895, un ouvrage remarqué et signé Gustave Le Bon alerte sur « l'irrationnalité » de la foule, avec un credo : « Il faut savoir résoudre les problèmes que leur psychologie nous pose, ou se résigner à être dévoré par elle. » 

1895. Dans le climat « fin de siècle » traversé par l'idée de décadence, paraît un ouvrage très remarqué : Psychologie des foulesSigné par Gustave Le Bon, un médecin et sociologue de renom, l'ouvrage alerte sur l’aveuglement et l'irresponsabilité des hommes constitués en foules. Ainsi, écrit Le Bon :

« En foule, les hommes s'égalisent, et, sur des questions générales, le suffrage de quarante académiciens n'est pas meilleur que celui de quarante porteurs d'eau. » 

Si l'ouvrage connaît immédiatement un grand retentissement, c'est que la fin du XIXe siècle a vu se déve­lopper la peur des masses incontrôlées et incontrôlables. 

En France, depuis la Monarchie de juillet, les classes laborieuses sont perçues comme un danger pour l'ordre établi. 

L'ouvrage s'ouvre sur un constat :

« Les foules organisées ont toujours joué un rôle considérable dans la vie des peuples ; mais ce rôle n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui. »

Ainsi, développe le journaliste Hector Pessard dans Le Petit Marseillais : la foule serait désormais une « puissance irrésistible consciente d'elle-même ». 

« Selon [Le Bon], sur les ruines accumulées des croyances religieuses, politiques et sociales sur lesquelles a reposé si longtemps notre civilisation, une force unique s’est dressée, la puissance de la foule, puissance irrésistible, désormais consciente d’elle-même, qui doit balayer tous les organismes qui essaieront de lui résister et dont la marche tempétueuse est d'autant plus redoutable que personne ne sait exactement pas plus qu’elle-même le but où elle tend. 

“La connaissance de la psychologie des foules, dit, M. Gustave Le Bon, est donc aujourd'hui la dernière ressource de l’homme d’Etat qui veut, non pas les gouverner – la chose est devenue bien difficile – mais tout au moins ne pas être trop gouverné par elle.” »

 

Auteure : Marina Bellot 

Source : https://www.retronews.fr/societe/echo-de-presse/2018/12/05/la-psychologie-des-foules?utm_source=NLhebdo091218&utm_medium=article-a-la-une&utm_campaign=la-psychologie-des-foules


Pour lire la suite de cet article, cliquez sur le lien ci-dessus.


 

Signature_noir abeille

 

ATTENTION - « J’attire l’attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à la seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n’engage que leur auteur. Je ne fais que véhiculer des informations. Merci de votre compréhension. » 

 

 

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8 décembre 2018

La féminisation des mots : portée d'une querelle

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On ne sait pas toujours que dans un passé lointain, la langue française s'était montrée, avant qu'on ne la corsète, d'une remarquable souplesse. Le linguiste Bernard Cerquiglini nous raconte comme la langue révèle ainsi l’état des sociétés, et en l'occurrence du statut de la femme...

Cliquez sur le lien ci-après pour accéder au podcast: https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/la-feminisation-des-mots-portee-dune-querelle?xtor=EPR-3.

 

7 décembre 2018

"Sourire rend la vie douce"

 

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Non seulement le sourire prolonge l'espérance de vie, mais de plus il est contagieux...
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Toutes les personnes qui ont le privilège de visiter le Laos et la Birmanie, comme ce fut mon cas récemment, sont frappées par l’omniprésence des sourires. 

Partout, à toute heure du jour ou de la nuit, quels que soient l’âge, le sexe ou les conditions de vie des habitants de ces contrées magnifiques, le contact visuel déclenchera chez eux un sourire.

Par comparaison, en France, dans nos relations, le sourire manque cruellement. Pour les Orientaux, les bienfaits du sourire sont choses connues depuis longtemps. Les maîtres taoïstes avaient observé qu’il était garant de santé, de bien-être et de longévité. 

Ces constatations vieilles de cinq mille ans ont depuis été largement prouvées par la science. La recherche a démontré que le sourire était bien plus qu’un simple atout charme, et qu’il pouvait réduire significativement les effets du stress, améliorer les performances du système immunitaire et prolonger l’espérance de vie. 

En cas de difficultés, de frustrations, sourire active une zone du cerveau associée au bien-être qui envoie des messages biologiques au reste du corps.

Il a même été démontré que s’efforcer de sourire en cas de stress réduisait les tensions internes, le cerveau déclenchant les processus physiologiques issus de cette émotion bénéfique. 

Le sourire est également un outil de communication non verbale extrêmement puissant. Franc et sincère, il a un effet positif quasi instantané sur les autres et il est contagieux.

Lorsqu’on avance en âge et que, par la force des choses, le champ relationnel se rétrécit, sourire est un moyen efficace et plaisant d’établir un contact avec les autres.

Alors, souriez à vos proches, mais aussi à des inconnus, la vie sera plus douce!

Smileys 1

 Auteur :  

Source : https://www.notretemps.com/sante/sourire-rend-vie-douce,

 

1) Evy - signature animée Titi

 

ATTENTION - « J’attire l’attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à la seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n’engage que leur auteur. Je ne fais que véhiculer des informations. Merci de votre compréhension. »

 

 

6 décembre 2018

Le calme et le silence comme clés de la performance en management

Le 30 juin 2018, à Kazan en Russie, la France élimine l’Argentine 4 buts à 3 en 8e de finale de la Coupe du monde de football 2018, après un match épique.

Cette rencontre met en valeur les comportements diamétralement opposés des deux entraîneurs.

D’un côté, Didier Deschamps, calme, intervenant peu, quasi silencieux. De l’autre, Jorge Sampaoli, archétype du manager surexcité, vociférant en permanence des encouragements, des consignes, ou des critiques à ses joueurs.

Et parcourant presque plus de kilomètres dans son rectangle que le moindre de ses footballeurs…

Une observation rapide montre que, durant cette Coupe du monde, les entraîneurs les plus calmes et les plus silencieux ont gagné plus de matchs que les autres, en particulier les plus démonstratifs et les plus volubiles.

Le modèle étant bien sûr Didier Deschamps, qui ne se départ presque jamais de son calme, se lève très peu et donne peu de consignes pendant le match, réservant ses commentaires avant ou après la rencontre, et bien sûr à la mi-temps, dans le vestiaire.

L’attitude de Didier Deschamps tranche avec celle de certains de ses homologues. 
Frank Fine/AFP

La cause et l’effet

Alors le calme et le silence paient-ils ? En clair, les managers calmes et silencieux, obtiennent-ils de meilleurs résultats, au-delà du cas de la dernière Coupe du monde ?

N’en est-il pas de même dans des domaines autres que le sport, en entreprise ou en politique par exemple ? La réponse est oui, comme nous allons le montrer.

La capacité à conserver son sang-froid, la maîtrise des émotions négatives, le non-interventionnisme, et le silence sont des clés de la performance, qui s’appliqueraient à toutes les situations de management ou de leadership.

Commençons néanmoins, une fois n’est pas coutume, par un contrargument ou une limite à un tel postulat. Sont-ce les entraîneurs et les managers calmes et peu loquaces qui obtiennent de meilleurs résultats ? Ou sont-ce les meilleurs résultats qui rendent plus calmes et moins loquaces les entraîneurs ou managers ? Quelle est la cause et quel est effet ?

À ce stade des recherches, on peut simplement supposer que les deux agissent l’un sur l’autre dans les deux sens.

La stabilité émotionnelle améliore les performances

Mais revenons aux preuves montrant que la maîtrise des émotions et de la parole est un atout indéniable dans la conduite des équipes, sportives, politiques, associatives et, bien sûr, productives ou économiques.

Les travaux du psychologue américain Daniel Goleman sur l’intelligence émotionnelle ont montré que la maîtrise des émotions négatives accroissait largement la performance des équipes.

Rappelons ici que les six émotions de base sont la colère, la tristesse, la peur, le dégoût, la jalousie, la surprise et la joie.

D’après Daniel Goleman, « plus une personne est considérée comme un performant exceptionnel, plus l’intelligence émotionnelle explique son efficacité ».

 

Auteur :  - 

Professeur chercheur en marketing et leadership, Montpellier Business School – UGEI

Sourcehttps://theconversation.com/le-calme-et-le-silence-comme-cles-de-la-performance-en-management

Signature_coccinelle rouge

 

 

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