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10 décembre 2016

Le doberman

Doberman avec les oreilles naturelles, pendantes (à la différence du doberman visible sur la photo plus au-dessus qui, lui, a les oreilles taillées). © Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Doberman avec les oreilles naturelles, pendantes (à la différence du doberman visible sur la photo plus au-dessus qui, lui, a les oreilles taillées). © Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Le doberman est un chien de garde originaire d'Allemagne. Il doit son nom à Frédéric Louis Dobermann qui a créé cette race dans l'État de Thuringe alors qu'il cherchait à obtenir un chien pour assurer sa protection, car il devait transporter des sommes d'argent importantes pour son travail.

Le doberman : taille, poids, poil et durée de vie

Le doberman est un chien de taille moyenne, mesurant de 68 cm à 72 cm pour le mâle (pesant entre 40 kg et 45 kg), et de 63 cm à 68 cm pour la femelle (pour 32 kg à 35 kg).

Ses yeux sont sombres et ses oreilles pendantes. Son poil est court et ras. Le pelage est noir ou marron, avec des marques de couleur feu ou rouille. Particulièrement musclé et athlétique, il possède une large poitrine. Ce chien vit une douzaine d'années.
Doberman avec les oreilles naturelles, pendantes (à la différence du doberman visible sur la photo plus au-dessus qui, lui, a les oreilles taillées). © Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 

Caractère du doberman

Le doberman est un chien intelligent, ayant un instinct de protection, ce qui en fait un bon chien de garde pour défendre une propriété des intrusions. Souvent perçu comme agressif et dangereux, c'est pourtant un animal aimable avec les enfants et proche de ses maîtres. Le doberman a besoin de se dépenser ; s'il vit en appartement, ses maîtres doivent veiller à lui faire faire des activités sportives.

Utilisation du doberman par l’Homme

Le doberman a été utilisé par l'armée allemande pendant la première guerre mondiale. L'armée allemande comptait en effet 6.000 chiens au début de la Grande Guerre.

Le doberman est un chien sportif qui peut pratiquer : 

  • le canicross : sur une distance de 9 km maximum, le compétiteur court avec son chien attaché avec un harnais ;
  • le cani-VTT : le chien est attaché au VTT du compétiteur par un harnais.

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/planete/definitions/chien-doberman-16053/

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9 décembre 2016

Lascaux : la grotte vous révèle ses secrets à partir du 15 décembre

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http://images.google.fr/imgres?

Avec l'ouverture du  Centre International de l’Art Pariétal, découvrez Lascaux comme vous ne l'avez jamais imaginé. Une immersion rendue possible grâce à la qualité des fac-similés de la grotte et à une utilisation adaptée des nouvelles technologies.

Place à la contemplation pour un voyage sensoriel au plus près de nos ancêtres qui, il y a plus de 20 000 ans, laissèrent à Montignac cet émouvant témoignage de leur humanité.

Porté par le Département de la Dordogne, la Région Nouvelle-Aquitaine, l’Europe, et l’État, le Centre International de l’Art Pariétal ouvrira ses portes le 15 décembre prochain à Montignac-sur-Vézère en Dordogne. 

Une visite en immersion appuyée par une scénographie 2.0

Située en Dordogne, à Montignac, au cœur du Périgord Noir, la grotte de Lascaux, découverte le 12 septembre 1940 et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979 est un des chefs d’œuvre de l’art pariétal.

Un site unique au monde

Site touristique majeur, reconnu internationalement, la grotte de Lascaux se décline, depuis la fermeture de la grotte originelle en 1963, en un fac-similé (Lascaux 2) qui a accueilli plus de 10 millions de visiteurs depuis son ouverture 1983 et une exposition itinérante qui parcourt le monde depuis 2012.
Le nouveau Centre international de l’art pariétal installé sur la commune de Montignac-sur-Vézère en Dordogne au pied de la colline de Lascaux a pour vocation de mettre en valeur et d’expliquer la richesse des représentations peintes et gravées situées dans la grotte de Lascaux.

Une reproduction de l'intégralité des parties accessibles de la grotte

Combinant une haute exigence scientifique et une véritable volonté d’accessibilité pour tous les publics, le site invitera les visiteurs à contempler et ressentir l’émotion authentique de la grotte originale, à apprendre à observer celle-ci, à la questionner et à réfléchir au contexte environnemental et culturel dans lequel elle a été réalisée.

Élément majeur du site, le fac-similé reproduit l’intégralité des parties accessibles de la grotte de Lascaux avec les techniques et le savoir-faire de l’Atelier des fac-similés du Périgord (AFSP). Afin de laisser place à la contemplation et d’offrir une visite immersive, l’atmosphère de la grotte originale a été recréée (température, humidité, éclairage, sons…).

A la sortie du fac-similé, différents dispositifs scénographiques sont présentés et proposent au visiteur une expérience de visite s’appuyant sur les dernières technologies de l’image et du virtuel pour favoriser l’appropriation de l’art pariétal et de la civilisation de l’homme de Cro-Magnon.

De la découverte de la Grotte à l'ouverture du Centre international de l’Art pariétal

1940. Le 12 septembre, quatre adolescents découvrent la grotte de Lascaux près de Montignac

1963. Le ministre André Malraux fait fermer le site pour le préserver.

1979. Lascaux est inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité.

1983. Lascaux 2, le premier fac-similé, ouvre après plus de 10 ans de travaux.

2012. Début de la tournée mondiale de Lascaux, l'Exposition internationale, avec des fac-similés en voile de pierre. L'exposition est au Japon jusqu'en septembre.

2016. Ouverture du Centre international de l’Art pariétal

Source https://www.laregion-alpc.fr/toutes-actualites/lascaux-grotte-vous-revele-ses-secrets-partir-15-decembre.html?utm_campaign=Lettre%20dinformation%20de%20la%20Rgion%20Nouvelle-Aquitaine%2009122016&utm_content=Lettre%20dinformation%20de%20la%20Rgion%20Nouvelle-Aquitaine%2009122016%20CID_befe5a156f2cbc6a02817440153c6d8a&utm_medium=email&utm_source=Emailing%20Nouvelle%20Aquitaine&utm_term=En%20savoir%20plus

 

2 décembre 2016

Les animaux sont drôles quand ils dorment

1 décembre 2016

Avant la Crise de l'oxygène, des bactéries vivaient très bien grâce au soufre

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Certaines bactéries se nourrissent de soufre et il s'agit peut-être d'un vestige de l'apparition de la vie au niveau de sources hydrothermales. Les plus anciennes formes fossiles de ces bactéries ont été découvertes en Afrique du Sud. Elles existeraient depuis au moins 2,5 milliards d'années environ.

On ne sait pas quand la vie est apparue sur Terre ni comment, peut-être pendant l'Hadéen, il y a plus de 4 milliards d'années, à moins que ce soit pendant l'Archéen, la période de l'histoire de notre Planète qui s'étend il y a entre 4 et 2,5 milliards d'années. Certains pensent que la vie est née au niveau des sources hydrothermales sous forme d'organismes extrêmophiles utilisant la chimiosynthèse basée sur le soufre. D'autres pensent que de tels organismes, que l'on peut observer aujourd'hui, sont en fait le produit tardif de l'évolution. Il est donc potentiellement intéressant de savoir quand sont apparues les formes vivantes capables d'utiliser le soufre.

De nos jours, on connait par exemple depuis un certain temps déjà les bactéries sulfureuses pourpres et vertes. Elles effectuent de la photosynthèse mais elles ne produisent pas d'oxygène lorsqu'elles oxydent le sulfure d'hydrogène (H2S) en soufre élémentaire (S). Mais en 1999, des chercheurs ont fait la découverte de Thiomargarita namibiensis (ce qui signifie étymologiquement « la perle de soufre de Namibie »), une bactérie géante vivant en populations denses dans certains sédiments des côtes namibiennes, au niveau du plateau continental. Elle prolifère dans un milieu à la fois riche en nutriments mais pauvre en oxygène et abondant en sulfures.

Un exemple de fossile d'une bactérie sulfureuse de l'Archéen observé au microscope. Sa forme sphérique a été déformée par les contraintes mécaniques dans la roche au cours des milliards d'années. © Andrew Czaja

Les plus anciens fossiles de formes de vie en eaux profondes

Un groupe de  géologues vient d'annoncer dans un article paru dans Geology qu'il avait découvert dans des sédiments déposés dans des conditions similaires, sans lumière, des fossiles de bactéries ressemblant à Thiomargarita namibiensis. Ils ont été dénichés dans les couches de la formation Gamohaan faisant partie du craton Kaapvaal, en Afrique du Sud. Ces bactéries, qui se seraient développées dans des sédiments autour du supercontinent Vaalbara, ont vécu pendant le néoarchéen et la datation des roches qui les contiennent fournit comme âge, 2,52 milliards d'années.

À cette époque, des cyanobactéries productrices de stromatolites existaient depuis au moins 200 millions d'années. On a des raisons de penser qu'elles existaient déjà il y a plus de 3 milliards d'années, qu'elles effectuaient de la photosynthèse et qu'elles produisaient de l'oxygène. Si tel est bien le cas, cet oxygène aurait commencé à s'accumuler dans les océans. Ce qui est sûr cependant, c'est que l'atmosphère ne commence à contenir de l'oxygène que depuis 2,4 à 2,2 milliards d'années, lorsque les océans seraient devenus saturés. C'est ce que l'on appelle la Crise de l'oxygène ou la Grande oxydation, notamment parce que la vie a dû s'adapter à la présence nettement plus importante de l'oxygène, qui peut être un poison pour certaines formes vivantes, et aussi parce qu'on constate la formation de gisements de fer par précipitation dans les océans, précipitation que l'on peut interpréter comme étant due à une brusque augmentation de la quantité d'oxygène dans les océans.

En tout état de cause, les fossiles trouvés en Afrique du Sud apparaissent non seulement comme les plus anciennes traces de bactéries sulfureuses mais aussi comme les plus anciennes traces de formes de vie capables de vivre en eaux profondes, en l'absence de lumière. Ils devraient nous aider à mieux comprendre ce qui s'est passé dans la biosphère, l'atmosphère et les océans durant l'Archéen.

Laurent Sacco, Futura-Sciences

Source : http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/paleontologie-avant-crise-oxygene-bacteries-vivaient-tres-bien-grace-soufre-65378/

 

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