
Au XIXe siècle, en ville, les fermiers conduisent leurs troupeaux de vaches, chèvres et ânesses devant la porte de leur client où ils procèdent à la traite. Dans les grandes villes, la vente du lait « au pis » pour les chèvres et les ânesses a persisté jusque dans les années 1910. © Crédit photo : Attelage-Patrimoine.
En 1880, du lait sur pattes au Jardin public de Bordeaux
Promenons-nous dans le passé de Bordeaux à la découverte des histoires qui se cachent derrière les façades de la ville, sous les dalles de ses places et le bitume de ses rues.
Le saviez-vous ? A la fin du XIXe siècle, dans le Triangle d’or, on buvait (presque) le lait au pis de la vache.
En novembre 2019, la première laiterie urbaine et biologique de Bordeaux ouvrait rue des Douves, près du marché des Capucins.
Depuis, la laiterie « Burdigala » confectionne mozzarellas, burratas et autres ricottas, préparés sur place à partir d’un lait bio récolté deux fois par semaine au village charentais de Bors-de-Baignes, à 45 minutes de Bordeaux.
Une aubaine pour les amateurs de produits laitiers frais et une belle initiative écologique et gourmande, même si, au regard de l’Histoire, il ne s’agit tout-à-fait d’une vraie première.
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Auteure : Par Cathy Lafon
Source :
https://www.sudouest.fr/2020/08/04/secrets-d-archives-en-1880-du-lait-sur-pattes-au-jardin-public-de-bordeaux
Publié le 02/08/2020

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Un feuilleton vécu
Ni écrivain ni journaliste reconnu, Jean Rollot n’a que très peu laissé de traces dans les catalogues des bibliothèques. Il appartient à la masse des reporters quasi anonymes qui forment la majorité du corps professionnel des années 1930.
À Paris-Soir, Rollot couvre l’actualité des spectacles, des arts et de la littérature, en plus de faits divers occasionnels. Des procès aux bruits de coulisses en passant par le grand reportage que l’on va évoquer, une certaine polyvalence est exigée de sa part par ses supérieurs.
Rollot rappelle ainsi l’existence d’une pratique courante mais peu valorisée du reportage, qui se trouve susceptible d’activer pourtant les mêmes codes, les mêmes imaginaires que sous la plume des plus célèbres écrivains-reporters de l’entre-deux-guerres. Qu’il s’agisse de Blaise Cendrars, de Joseph Kessel ou de Jean Rollot, les reporters, s’ils ne sont pas d’égales renommées, produisent des enquêtes semblables par certains aspects : le reportage est alors souvent conçu comme un roman-feuilleton « vrai », un récit se disant « vécu » et qui, dans le journal, a au moins autant – sinon davantage – fonction de divertissement que d’information.
Consommé et publié en série, les reportages se succèdent dans Paris-Soir selon une mécanique bien huilée : lorsqu’une enquête se termine, une nouvelle lui succède aussitôt, de manière à ne jamais laisser le lecteur sur sa faim. Ainsi, le « grand reportage » de Jean Rollot à Bordeaux, publié du 17 au 28 janvier 1932, fait suite à une enquête de G.-A. Oubert (autre écrivain-reporter peu connu mais employé à plusieurs reprises par Paris-Soir) sur les Romanichels, dont la conclusion est parue la veille.
Femmes déchargeant des tonneaux près des docks de Bordeaux,
Agence Rol, 1916.
Source : Gallica-BnF
Quartier réservé
Comme Marseille, Bordeaux mérite sa place dans le panorama des « bas-fonds » en sa qualité de ville portuaire. Le titre du reportage met en avant ce statut : le « port d’Amérique, port d’amour » promet lointains et voluptés. Avant même d’ouvrir le journal pour y retrouver le reportage, le lecteur peut rêver sur le titre affiché à la Une, imaginer la vie des matelots.
Jean Rollot fait penser à l’écrivain Francis Carco par la proximité qu’il met en scène avec les marins et bandits bordelais. Il ne leur rend pas visite seulement en reporter, mais se décrit comme un ami qui fréquente les bouges des ports, récolte les propos et la confiance des hommes, leur manifeste une « vraie sympathie ».
Le reportage s’ouvre un soir d’ennui, alors que Rollot flâne à Bordeaux : « Partirais-je pour l’Afrique rouge, les Amériques couleur de l’espérance ? » La ville portuaire retiendra plutôt son attention, grâce à la rencontre impromptue de Georges le Marin, « [grand], gros, écarlate, bien vêtu » et de « ses compagnons », André et Philippe. Avec eux, Rollot découvre l’« atmosphère de passion, voire de vice » de Bordeaux où, « comme dans tous les grands ports, les plaisirs ont leur caractère spécial ».
Le reporter, d’accointance avec les marins, partage leurs virées nocturnes dans le « quartier réservé », aux alentours de « la place Mériadeck ». Dans les « rues où s’accotent les cabarets louches aux maisons discrètes », il se fait le témoin des patrouilles de police et des rafles, se promène au son des « accents de la guitare hawaïenne ou du banjo ».
En compagnie de Georges le Marin, dont il a gagné la confiance, le reporter se voit ouvrir les portes d’un bar fréquenté par les travestis, le « Sabatou », à proximité de la gare Saint-Jean.
Sur les quais de Bordeaux, où est amarré le cargo « L'Europe »,
Agence Rol, 1917.
Source : Gallica-BnF
L’imaginaire de la France criminelle véhiculé par le reportage déborde bien au-delà de Paris. Tandis que Blaise Cendrars met en scène les trafics de Marseille, c’est un journaliste peu renommé de Paris-Soir, Jean Rollot, qui s’intéresse aux quartiers interdits de Bordeaux en 1932.
« [Sabatou, le patron] laissait le service du bar à un blondinet de seize ans, tout au plus, dont la figure enfantine était passée au “fond de teint” et à la poudre.
Pour être bien vu dans la maison, il fallait plaire à ce jeune barman, qui faisait de mauvais cocktails, mais était seul à disposer des bouteilles. C’était l’ami officiel du patron. »
La plongée dans les milieux interlopes homosexuels fait de Jean Rollot un intermédiaire méconnu entre l’imaginaire tracé par Francis Carco en 1914, dans le roman à succès Jésus-la-Caille, et celui de Jean Genet, qui produira quelque dix ans plus tard le sulfureux classique Notre-Dame-des-Fleurs (1943).
À Bordeaux, le Sabatou et ses clients sont violentés par des « voyous […] outragés dans leur conception de la morale naturelle […] qui jurèrent de défendre la vertu ». Mais à celui qui arrive à pénétrer sans heurt dans l’établissement se révèle une vision équivoque et fascinante.
« Les petits messieurs qu’on découvrait là, poudrés, maquillés, répondaient à ces surnoms : La Tosca, Pola Negri, La Louve, Véronique, La Violettera.
Ils chantaient, papotaient dans les coins, buvaient, fumaient, se passaient de main en main de petits paquets de “coco”, poussaient des miaulements de chatte et, parfois, se mettaient à danser entre eux. »
Rollot s’attarde aux talents de danse et de chant des « messieurs », ce en quoi il laisse percer son regard de chroniqueur des spectacles. Disputes, intrigues, légendes et anecdotes sont rapportées, le reporter se faisant le conteur de cette faune et de son animation, d’une « gaieté inlassable et parfaitement sincère », où l’on imite Raquel Meller, étoile du music-hall parisien.
Visions de nuit, visions de jour
En compagnie d’André, son nouveau « guide », Rollot observe la vie nocturne dans les bistrots de la rive gauche du port, en quête de « quelque secret nouveau », d’une « turbulence dramatique »... (pour lire la suite de cet article, cliquez sur le lien " Source" ci-dessous).
Auteure : Mélodie Simard-Houde
Source : https://www.retronews.fr/societe/long-format/2018/10/04/le-bordeaux-sombre-des-annees-1930-entre-romanesque-et-realite

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Moi, Evy votre blogueuse
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Des photos anciennes de Bordeaux et de Cancale
(Gironde et Ille et Vilaine, départements de mes vies).
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Cancale

Bordeaux

Cancale

Bordeaux

Cancale

Bordeaux

Cancale

Bordeaux

Cancale

Bordeaux
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Source : http://cartes-postales.delcampe.fr/page/category/cat%2c713%2cvar%2cFrance-Europe-Cartes-Postales%2clanguage%2cF.html

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© FTV
C'est une institution en plein coeur historique de Bordeaux: Mollat, première librairie indépendante de France, fête cette année ses 120 ans, un succès porté par le souci permanent de "créer l'envie" de lire.
Les chiffres feraient pâlir d'envie n'importe quel libraire: 1,9 million d'ouvrages vendus chaque année, 180.000
références, 310.000 livres en magasin, 190.000 abonnés à la lettre de la librairie, 15.000 fans sur Facebook... La centenaire affiche une santé éclatante.
Classée au premier rang des indépendantes (24,9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014) par la revue professionnelle Livres Hebdo. Car, depuis 1896, date de la reprise par Albert Mollat d'une librairie tenue par son cousin, à quelques encablures du magasin actuel, l'entreprise est restée une
affaire de famille, passant de Jean et Albert à William, Francine et aujourd'hui Denis.
Ce dernier, après des études de médecine, ne se destinait pourtant pas à reprendre l'affaire installée depuis 1928 rue Porte-Dijeaux, à l'emplacement d'une maison où vécut le philosophe Montesquieu (1689-1755). Mais, seul héritier, il finit en 1989 par prendre les rênes de la librairie, qu'il n'a jamais cessé depuis d'agrandir (2.700 m2) et de moderniser.
Fluidité de la circulation des clients parmi la quinzaine de rayons, tous en rez-de-chaussée; valorisation de la vingtaine de vitrines; service dédié aux expéditions: tout est minutieusement calculé. Mais, au final, chez Mollat, ce sont les 55 libraires spécialisés, sur 110 salariés, qui restent au coeur de l'activité.
Incontournable à Bordeaux, la librairie fait même partie du "tour touristique bordelais". "Les Bordelais se la sont appropriée", se réjouit Denis Mollat qui annonce pour l'automne l'ouverture, à proximité, d'un lieu culturel. Un nouveau défi pour un homme qui dit avoir "toujours peur de s'ennuyer".
KJ avec AFP

Un clic pour tout savoir du Grand Théâtre, un autre pour découvrir les autres personnes qui ont aimé le site ©
archives julien rousset
GMT Éditions développe une application qui permet de découvrir les monuments d'une ville à partir d'une simple photo. Bordeaux, Sarlat, Périgueux et Pau sont villes-tests. Et on peut devenir testeur.
Oh, c'est beau, ah, c'est quoi, et je checke... C'est un peu la genèse de ce drôle de nom pour l'appli qui est actuellement en test. Et qui a vocation, selon Pierre Croizet, directeur de GMT Editions, de constituer un vrai réseau d'amoureux du patrimoine.
La société bordelaise GMT éditions, spécialiste de l'e-tourisme, a donc développé une application smartphone, Oh ah check, pour découvrir le patrimoine paysager, monumental ou historique d'un site ou d'une ville d'un simple clic et interagir.
Le projet est porté par l'Association nationale des villes et pays d'art et d'histoire et des villes et Villes à secteurs sauvegardés et protégés (ANVPAH&VSSP), dont le siège est à Bordeaux. GMT avait répondu à un appel à projet de la Région en 2013, et bénéficie donc du soutien des instances régionales.
Quatre villes tests tout l'été
Oh ah check est en béta-test depuis quinze jours et durant tout l'été (sur IOSpour le moment et sur Android au cours de l'été). Et devrait être officiellement lancée en septembre, au moment des Journées européennes du patrimoine. Près de 150 testeurs utilisent actuellement l'application, à la fois pour l'expérimenter et l'enrichir, sur quatre territoires-tests : Bordeaux, Pau, Sarlat et Périgueux. Une trentaine de collectivités sont impliquées, directement ou via des organismes missionnés, ce sont elles qui finaliseront les fiches pour chaque lieu, site, paysage, monument...
Pour l'utilisateur, c'est simple. On visite une ville, on photographie un bâtiment, un petit texte de présentation se déroule. Si on aime, on peut aussi interagir avec d'autres utilisateurs, échanger des infos, des impressions. Et savoir s'il y a d'autres endroits qui méritent visite dans les environs. L'idée est d'entrer le maximum de sites, connus ou moins connus, toujours sous le contrôle des collectivités partenaires. Lesquelles financeront le fonctionnement de Oh ah check, qui restera gratuit dans un premier temps pour l'utilisateur lambda.
Source : http://www.sudouest.fr/2015/07/24/bordeaux-une-appli-pour-les-curieux-du-patrimoine-2078152-1980.php
Un sanglier abattu en plein centre ville de Bordeaux le 23 janvier 2015.
Repéré près de la gare peu avant minuit, le sanglier va traverser plusieurs axes de Bordeaux, poursuivi par la police. Il endommage deux voiture de la BAC et bouscule une piétonne. Il est abattu une heure et demie plus tard, en plein centre ville. Récit de cette incroyable course poursuite.
Peu avant minuit, la police reçoit un appel : on lui signale un sanglier en plein Bordeaux. L'animal a été aperçu près de la gare de Saint-Jean de Bordeaux. Les effectifs de nuit, une dizaine d'hommes le prennent alors en chasse.
Cours de la Marne, cours Aristide Briand. Les policiers finissent par coincer le sanglier dans une ruelle, rue Tastet, fermée par deux voitures de la BAC. Mais l'animal de 80 kilos charge et passe par dessous l'un des véhicules. Il reprend la fuite.
Dans sa course, il bouscule une piétonne, sans gravité. Il finit par se réfugier dans un buisson place de la République.
C'est là qu'il est abattu par un lieutenant de louveterie, seul chasseur habilité par la Préfecture à abattre les animaux en ville.
C'est la première fois qu'un sanglier est ainsi tué dans Bordeaux. Mais depuis plusieurs mois, ces animaux considérés comme nuisibles se rapprochent des zones urbaines et des battues sont régulièrement organisées.
Plus de 50 sangliers ont été tués en quatre mois dans l'agglomération bordelaise.
Par Hélène Chauwin
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Source :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/2015/01/23/un-sanglier-abattu-en-plein-bordeaux-apres-une-course-poursuite-dans-la-ville-638611.html#xtor=EPR-521-%5Bfrance3regions%5D-20150123-%5Binfo-titre1%5D