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* Evynou 35 *
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14 janvier 2017

Santé connectée: Trois applications qui facilitent la vie des patients

Illustration de l'application e-fitback de l'entreprise Nouveal.
Illustration de l'application e-fitback de l'entreprise Nouveal. - Nouveal
Rhume, opération ou cancer, «20 Minutes» a sélectionné trois applications en vogue et utiles pour bien des patients...
La santé est un domaine où les innovations se bousculent au portillon. Beaucoup d’applications ont fleuri ces dernières années pour aider à prendre rendez-vous chez généralistes et spécialistes. Dans cette révolution de la santé connectée, pas facile de repérer les outils réellement utiles. Nos smartphones étant tout de même limités (et vite remplis), mieux vaut faire le tri. 20 Minutes a sélectionné trois applications qui aident les patients quel qu’ils soient.

Doctolib, Mondocteur… Comment ces plateformes changent la relation entre patient et soignant?

Pour éviter les consultations inutiles : Citizen Doc

Comment est votre transit ? Voilà le genre de question intime à laquelle vous pouvez discrètement répondre sur cette application Citizen Doc. Qui permet de faire le tri entre petit bobo et vraie maladie. Destiné au grand public, cet outil propose un questionnaire sur votre état et vos symptômes… pour ensuite délivrer des conseils alimentaires, de posture et des médicaments. L’occasion d’éviter des jours d’attente quand on a une simple constipation. Mais aucune ordonnance n’est délivrée, seuls les médicaments de confort en vente libre et donc non remboursés sont conseillés.

Illustration de l'application Citizen Doc
Illustration de l'application Citizen Doc - Citizen Doc

 « Le but, c’est d’éviter les consultations inutiles chez le généraliste et aux urgences », résume Arthur André, président de Citizen Doc et médecin neurochirurgien. Qui tente de rassurer : ce service de pré-diagnostic de poche n’est pas là pour remplacer un médecin. « Si les symptômes nous semblent inquiétants, une alerte sous forme de "le doc est inquiet, il vaut mieux consulter" est reçue par l’internaute. » Si cette application a été lancée il y a un an et demi et a proposé 80.000 diagnostics, à partir de fin janvier, l’application déterminera quel spécialiste vous devriez aller voir (si besoin).

Rhume: Quand faut-il consulter son médecin pour un coup de froid?

Pour plus de sociabilité à l’hôpital : My Hospi Friends

Vous êtes fan d’aviation et de série ? Cela tombe bien, un autre patient du service oncologie aussi ! Cette application sort du médical pour proposer un réseau social aux patients pendant leur hospitalisation… et casser un peu routine et isolement. « J’ai eu un accident de voiture en 2011 et j’ai passé six mois à m’ennuyer dans ma chambre d’hôpital », raconte Julien Artu, cofondateur et président de My Hospi Friends. Le problème, c’est que Facebook vous met en relation avec des amis, Twitter commente l’actualité, LinkedIn aide à chercher du boulot, mais quand vous êtes bloqué à l’hôpital ce n’est pas très utile ! »

C’est pourquoi il a l’idée de créer un réseau social pour les patients, pas en fonction de leur pathologie, mais de leurs passions. « Une amie est hospitalisée à Gustave Roussy pour un cancer, raconte le cofondateur. C’est plus sympa de discuter mode et gastronomie avec d’autres patients et de s’échanger des conseils sur les bonnes boutiques de perruques ! »

Avec un engagement : les données récoltées ne seront pas revendues à l’avenir à des entreprises pharmaceutiques. Et le service, gratuit pour l’utilisateur (environ 10.000), mais payant par l’hôpital, fait petit à petit son apparition dans les services. Le 15 janvier, un cinquantième hôpital s’inscrira sur la liste : la Fondation ophtalmologique Adolphe de Rotschild, à Paris 19e.

Pour un suivi connecté post opératoire : e-fitback

Une petite poussée de fièvre après une opération et c’est la panique. e-fitback, un site et une application, vise à simplifier l’avant et l’après opération. Si au début, les deux cofondateurs ciblaient uniquement les personnes qui sortent de chirurgie, un an après son lancement, e-fitback peut être utilisé par des personnes suivies en psychiatrie, pour des problèmes cardiaques, pour un cancer…

Premier avantage : faciliter les démarches administratives. « Au lieu de perdre du temps à remplir de la paperasse à l’hôpital pour la préparation de l’opération, les documents de consentement, vous pouvez tout anticiper chez vous », résume Alexandre Falzon, co-fondateur. De même, le patient peut faire une visite virtuelle de l’hôpital, demander un service (la télévision, un taxi) et savoir comment se préparer (douche à la bétadine, quel médicament prendre la veille…).

Mais c’est surtout un suivi numérique précieux qui est proposé. « Pendant les cinq jours après l’opération, le patient répond à des questionnaires en fonction de sa pathologie et du type d’intervention », reprend le cofondateur. Ainsi, grâce à des algorithmes, une alerte prévient le soignant en cas de souci, qui rappelle le patient.

Une surcharge de travail pour les soignants ? « Au contraire, assure Alexandre Falzon. Normalement, ils perdent du temps à faire l’appel du lendemain parfois inutile. Là, ils n’ont rien à surveiller mais une alerte apparaît sur leur tableau de bord si un de leurs patients a besoin d’être rappelé ». Objectif ? Encourager la prise en charge en ambulatoire, c’est-à-dire réduire et même supprimer les hospitalisations. « Souvent, les patients sont pressés de rentrer chez eux, mais en même temps ils sont inquiets », reprend le cofondateur. Et ambulatoire rime avec économies pour la Sécurité sociale. Ce qui n’a pas échappé à Marisol Touraine : fin décembre, les créateurs ont été reçus au ministère de la Santé pour « voir de quelle manière on peut rapprocher l’hôpital de la ville. Notamment en connectant notre application et le futur Dossier Médical Partagé. »

Oihana Gabriel

Sourcehttp://www.20minutes.fr/sante/1991115-20170109-sante-connectee-trois-applications-facilitent-vie-patients

 

 

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10 janvier 2017

De la grêle et de la neige attendues dans la nuit de jeudi à vendredi

A Rennes notamment, seulement certaines rues se sont étonnamment retrouvées sous un manteau blanc.

Météo France annonce des chutes de neige dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’Ouest et sur une grande partie de la France.

Attention aussi aux chutes de grêle sur les côtes de la Manche.

De forts risques de neige sont annoncés pour la fin de semaine dans une grande partie de la France notamment en Bretagne et en Normandie. Dans la nuit de jeudi à vendredi en effet, il faudra être prudent, les flocons sont prévus entre 1 h et 7 h du matin.

Côté températures, elles varieront entre 0 et 6 degrés.

L’autre appel alerte à la prudence concerne les habitants des côtes de la Manche, en Bretagne et Normandie, où il y a de forts risques de grêle. 

Les prévisions de Météo France dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les prévisions de Météo France dans la nuit de jeudi à vendredi. | Capture d'écran Météo France.

Dans la matinée de vendredi, la neige et la grêle devraient laisser place à la pluie, excepté dans une grande partie est de la France.

26 décembre 2016

Attention, cerveaux en formation des enfants


Shutterstock

Et si nous éduquions nos enfants en nous aidant des dernières découvertes sur le cerveau ? Quand les neurosciences se penchent sur les « jeunes cerveaux » – et par extension, sur leur devenir à l’âge adulte – elles nous aident à comprendre comment s’échafaudent nos capacités cognitives et nous fournissent de précieux outils pour l’éducation et l’interaction avec les tout-petits, les enfants et les adolescents qui nous entourent.

Développement de la créativité, stimulation de la mémoire, apprentissages de la vie sociale et des comportements genrés : cette sélection d’articles vous embarque au cœur de l’intelligence et de la psychologie des jeunes humains.

La recherche prouve que lorsque les adultes jouent à « faire semblant » avec les enfants, ils les aident à développer leur imagination.

Sonia Zannad, Rédactrice

Source : https://theconversation.com/fr/?utm_medium=email&utm_campaign=Des%20nouvelles%20de%20The%20Conversation%20pour%2026%20dcembre%202016%20-%206356&utm_content=Des%20nouvelles%20de%20The%20Conversation%20pour%2026%20dcembre%202016%20-%206356+CID_e03db959cb2b212b371f22e10edee6d5&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Lexpertise%20universitaire%20lexigence%20journalistique

 

21 décembre 2016

Message de votre blogueuse :

PETITS COEURS

http://papillonvolant.centerblog.net/rub-GIFS-PETITS-COEURS-3.html?ii=1

oOo

Bonjour à toutes et à tous,  

images (1)6 - Copie

En cette période de fêtes de fin d'année,

bonhomme-de-neige

Je vais quelque peu m'absenter.

Je ne serai pas aussi régulière 

dans la tenue de mon blog

et vous remercie de votre compréhension.

 

houx

A mes chers Abonnés et Lecteurs, 

(et aux occasionnels, bien sûr !)

images (1)7 - Copie

J'adresse tous mes voeux

De bonheur, de succès et de bonne santé. 

Que l'année 2017 (et les suivantes...)

Vous apporte tout ce dont vous souhaitez

Pour vous et pour tous les vôtres !

Joyeuses fêtes !

Sa

Evynou 35

http://www.evynou35.com/

7

 

 

 

20 décembre 2016

Champagne : les quatre « mythes » fondateurs d’une icône mondiale

Champagne ! Yi Wang / FlickrCC BY-SA

Qu’est-ce qui a fait d’un simple vin, cultivé dans une région viticole plutôt médiocre, l’une des icônes les plus célèbres et les plus féériques d’aujourd’hui ? Comment le champagne a-t-il, contre toute attente, atteint un tel prestige pour devenir le symbole festif par excellence dans le monde entier ? Aucune fête, anniversaire, mariage, contrat d’affaires, événement sportif ou exposition artistique ne saurait être parfaits sans champagne. Si ses mystérieuses bulles ne suffisent pas à tout expliquer, comment le champagne est-il devenu l’emblème de la fête ?

Poussé par la curiosité, j’ai entrepris d’examiner les 250 années de marketing avant-gardiste du champagne et ce qu’elles nous révèlent sur l’image en constante évolution du champagne et son rôle dans la culture de la consommation. J’ai découvert que la renommée impérissable du champagne est née de quatre temps de mythification. Ils ont façonné son identité nationale et les archétypes qui accompagnent sa consommation à l’époque moderne. Cette fabuleuse histoire d’image de marque nous offre une leçon de marketing. Elle permet de comprendre le pouvoir de la mythification collective en matière de connexion et de reconnexion des marques au tissu culturel de la société.

Paysage de Champagne depuis Hauvilliers. Dan Dickinson/FlickrCC BY
Le mythe de l’origine

À l’origine, la Champagne était plus connue pour son commerce de la laine que pour ses vins. Région viticole la plus septentrionale, son terroir n’était pas considéré comme adapté à la production de bons vins. La production était souvent offerte comme cadeau promotionnel aux acheteurs de laine.

Ce sont les moines bénédictins qui ont commencé à améliorer la qualité des vins régionaux pour les vendre. Ils avaient besoin de fonds pour leurs monastères. Mais, contrairement à ce que l’on prétend souvent, ils n’ont pas « inventé » le champagne. Ce n’est que bien plus tard que Pierre « Dom » Pérignon (1635–1713), qui dirigeait un monastère à Reims, fut inscrit dans le « mythe de l’origine ». Une stratégie promotionnelle élaborée pour souligner les notions de patrimoine, d’authenticité et de racines attachées au champagne et faire face à un marché toujours plus concurrentiel.

Mais alors, qui a inventé le champagne ? Et bien… personne. Les bulles se forment naturellement dans certaines circonstances. Le champagne a réellement pris son essor quand les producteurs de laine, recevant de plus en plus de commandes de champagne de la part de leurs clients, y ont vu une opportunité de sortir de l’industrie de la laine, la production de champagne leur semblant une activité plus rentable et prometteuse. Le mythe attribuant l’invention de l’élixir magique aux saints hommes est demeuré.

Les coupes, symboles de luxe. Eric BC Lim/FlickrCC BY
Le mythe de l’opulence

Le second mythe forgé autour du champagne est celui de l’opulence. Le fait que le champagne soit singulièrement identifié et commercialisé comme un produit de luxe peut être attribué à… un heureux hasard. Il remonte aussi loin que l’année 496 après J.-C., quand le roi des Francs, Clovis, fut baptisé chrétien à Reims, berceau du champagne. Dès lors, la tradition voulut que les rois français se fassent couronner dans la ville. Par la suite, chaque couronnement donna lieu à de somptueux festins au cours desquels les invités s’enivraient du vin local, le champagne. Cette tradition marque l’origine du champagne comme boisson de fête, dégustée principalement par une minorité de privilégiés.

Cette identité du champagne fut encore exacerbée lorsque le monarque le plus opulent de tous, à savoir Louis XIV, le roi Soleil, goûta pour la première fois au champagne dans la magnifique cathédrale de Reims, à l’âge de 16 ans. Ce fut Louis qui associa le champagne à ses autres obsessions : la mode, le prestige et le luxe.

L’industrie connut encore une nouvelle impulsion grâce au décret de Louis XV, autorisant pour la première fois le transport du champagne – et uniquement du champagne –, dans des bouteilles en verre au lieu de fûts en bois. Pour les producteurs, cela fit toute la différence car le bois laissant échapper le gaz, le vin s’éventait. En outre, cette nouvelle loi contribua à l’élaboration soigneusement pensée du conditionnement du champagne – l’un des tout premiers cas de marketing moderne. Sa promotion par des célébrités fut immédiatement monnaie courante. Les étiquettes affichaient des superstars telles que Marie-Antoinette, Jeanne d’Arc, des officiers de l’armée victorieux, des nobles, des artistes et autres personnalités. Les vendeurs de champagne ont très vite compris l’intérêt de ces techniques de construction d’image pour renforcer la notoriété de leurs marques et attiser les désirs d’une base de clientèle croissante et toujours plus fortunée.

Vignobles près de Reims. Roger Nelson/FlickrCC BY-SA
Le mythe de la nation

Avec la Révolution française de 1789, le couperet tomba, mettant fin à l’association du champagne avec les monarques et les aristocrates. Pourtant c’est la révolution qui lança le troisième, et peut-être le plus puissant, cycle de mythification en liant intimement le champagne à « l’âme » et aux vertus de la nouvelle République française.

À cette époque, le champagne s’était acquis une renommée suffisante pour devenir un symbole national de premier plan, une réussite collective digne de respect. Non seulement « le champagne est l’image brillante de notre nation », selon la célèbre citation de Voltaire, mais il en est venu à être considéré comme « l’expression la plus glorieuse » de la civilisation française.

Sous l’Empire la destinée glorieuse du champagne s’accomplit véritablement. Napoléon s’en servit quand il voulut établir une nouvelle société bourgeoise, industrieuse et loyale. Jean-Rémy Moët établissait Moët aux États-Unis, développant une nouvelle clientèle dont le président George Washington en personne. Et lorsque l’armée russe mit Napoléon en déroute et atteignit la ville de Reims, l’entreprenante Madame « Veuve » Clicquot ouvrit ses caves de champagne aux vainqueurs dans l’espoir que cela l’aiderait à conquérir marché russe.

Ces stratégies portèrent leurs fruits. Après la chute de l’Empire et à l’aube de la première révolution industrielle, le champagne connut un véritable âge d’or. Grâce à l’accès plus rapide aux différents marchés et à des réseaux ferroviaires efficaces, le champagne pouvait être transporté plus loin, en plus grande quantité et vers plus d’endroits que jamais auparavant. De nouveaux équipements permirent une production plus efficace et rendirent le champagne plus attrayant, tant d’un point de vue gustatif qu’esthétique. Le champagne s’imposa rapidement comme un symbole de la France aux yeux du monde. Cette période fut marquée par l’augmentation des contrefaçons. Mais l’Appellation d’Origine Contrôlée internationale n’était pas accordé au champagne avant les années 1930. Cette reconnaissance marqua l’aboutissement de plusieurs siècles d’efforts marketing de la part de la communauté de Champagne.

Champagne Mercier publicité 1900. G.GaritanCC BY-SA
Le mythe de la modernité

Dès le début des années 1900, le champagne fut mis en avant par les publicitaires à travers le prisme de la modernité. Durant la Belle Époque, les publicités pour le champagne mettaient en scène les merveilles modernes auxquelles aspiraient les classes moyennes en expansion, voitures, montgolfières, bateaux à vapeur, avions…

Ce n’est pas un hasard si le champagne était servi à bord du Titanic ou s’il fut dégusté à l’Exposition universelle de Paris en 1889, lors de laquelle la Tour Eiffel fut dévoilée aux yeux du monde. Le champagne devint omniprésent pour baptiser les navires et nouer des relations d’affaires. Il fit l’objet du tout premier film publicitaire au monde. Le champagne devenait un symbole de modernité à une époque où la France essayait d’oublier les horreurs de la Première Guerre mondiale et aspirait à se tourner vers un âge nouveau, plein de promesses.

Lorsque la concurrence arriva sous la forme du Prosecco italien ou du Cava espagnol, les publicitaires du champagne s’adaptèrent, s’appuyant sur la mythologie, l’histoire et le patrimoine du champagne pour en faire un produit de prestige unique. Moët créa le mythe évoqué précédemment autour de Dom Pérignon pour promouvoir sa marque premium.


Champagne et star : le cas Jay Z.

Aux temps modernes, c’est avec James Bond, Audrey Hepburn ou, plus récemment, Beyoncé et son mari Jay Z, que nous adhérons aux mythes et à l’histoire entourant le champagne, preuve ultime de l’acuité contemporaine du champagne et de l’écho qu’il continue de trouver en tant qu’icône sur le marché mondial. Par le biais d’une mythification collective, le champagne a su non seulement tirer parti de tendances culturelles et sociales favorables, mais également gérer d’intenses contradictions culturelles, continuant ainsi à faire scintiller notre imaginaire.

, professeur associé en marketing, EM Lyon

Sourcehttps://theconversation.com/champagne-les-quatre-mythes-fondateurs-dune-icone-mondiale

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19 décembre 2016

Marre du rose !!!

Le rayon jouets, un rayon genré. Mike Mozart/Flickr

Pour promouvoir l’égalité hommes-femmes dans nos sociétés, il convient d’examiner de plus près le rayon jouets, qui perpétue un conservatisme anachronique :

En 2016, les filles semblent toujours cantonnées aux joujoux roses et aux rôles domestiques et/ou glamour, tandis que les garçons sont d’emblée incités à sauver le monde à grand renfort de super-héros.

Gabrielle Richard, sociologue du genre à l’Université Paris-Est Créteil, a répertorié quelques-unes des initiatives contemporaines qui visent à faire bouger les lignes et les couleurs, pour qu’enfin l’industrie du jouet, les parents et les éducateurs prennent conscience que toutes les petites filles et tous les petits garçons ont besoin d’imaginer leur destin librement, sans sacrifier aux stéréotypes de genre.

Bonne lecture !

Sonia Zannad, rédactrice

 

Comment les jouets (dé)construisent le genre de nos enfants

Gabrielle Richard, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)

La période des cadeaux de Noël est l’occasion de se pencher sur les impositions de normes de genre aux enfants, et ce, dès leurs premiers jouets.

"Rose pour les filles, bleu pour les garçons. Quel consommateur n’a-t-il pas été confronté à cette inévitable réalité dans les rayons jouets ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 89 % des jouets dits « de fille » sont de couleur rose. C’est du moins ce que nous apprennent les résultats d’une recherche menée par l’Institution of Engineering and Technology (IET) et publiée début décembre.

L’enquête, conduite sur les sites Internet des 10 plus grands magasins de jouets du Royaume-Uni et sur les principaux moteurs de recherche (Google, Bing), nous apprend que les jeux axés sur la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques sont trois fois plus susceptibles d’être mis en marché de manière à cibler les garçons. L’IET déplore ce constat, relevant un lien par trop direct avec la faible proportion de femmes dans les métiers correspondant.

Ce n’est pas la première fois que la question des jouets genrés fait surface avant Noël. En décembre 2015, les magasins U publient leur catalogue de Noël et lancent la campagne publicitaire Noël sans préjugés, laquelle comprend une vidéo diffusée en ligne et sur les chaînes télévisées françaises à heure de grande écoute.

https://youtu.be/GEIQJqPgjLY

Elle met en scène des enfants qui expliquent à la caméra comment ils savent qu’un jouet est pour une fille ou pour un garçon. « Les jeux de garçon c’est le foot, et les jeux de filles, c’est la dînette », explique l’un des enfants. « Un château, il est rose, alors c’est pour les filles », d’expliquer un autre. Les enfants se voient ensuite ouvrir les portes d’une immense salle de jeux avec une diversité de jouets. Les enfants ont tôt fait de s’emparer des jouets qui leur plaisent, qu’ils soient ou non traditionnellement considérés comme appropriés pour leur sexe. Le message ? « Il n’existe pas de jouets pour filles ou pour garçons, mais des jouets tout simplement ».

Le maintien des stéréotypes

« L’ennui avec les jouets genrés, c’est qu’ils maintiennent chacun et chacune dans des cases pleines de stéréotypes », explique en entretien téléphonique Éléonore Stevenin-Morguet, porte-parole d’Osez le féminisme ! « Cela dessert particulièrement les filles. Dans la section rose des catalogues, on les invite à jouer trois types de rôles : la ménagère, la mère et la jolie. Les garçons, eux, se voient réservés la plupart des jeux cultivant l’imagination ».

Le problème est, dans les faits, double. D’une part, il concerne la manière dont les jouets sont catégorisés. La majorité d’entre eux ne sont censés s’adresser qu’aux filles ou aux garçons. Cela est évident par la manière dont ils sont conçus (leur couleur, ce qu’ils mettent en scène) et mis en marché (section du magasin ou rubrique du site Internet où on le trouve, quel enfant y joue dans les publicités, etc.).

Les jouets « de filles », par ailleurs souvent plus coûteux, suggèrent qu’on attend des filles qu’elles soignent la sphère domestique (jeux d’imitation, de ménage, de dînette), les enfants (poupées en tous genre), ainsi que leur apparence physique (robes de princesses, jeux de maquillage/coiffure, bijoux et autres apparats). Les garçons héritent plutôt des jeux d’aventure, de construction et d’exploration, ainsi que de la tâche de sauver le monde (superhéros, policiers, pompiers). Bref, il ne s’agit pas exactement d’une répartition équitable, les opportunités ludiques offertes étant à la fois plus nombreuses et plus valorisantes pour les garçons.

Les jouets genrés exacerbent donc les différences entre filles et garçons en se faisant porteurs de messages liés à ce que les enfants devraient aimer en fonction de leur sexe. Ils posent également problème parce qu’ils prescrivent ce que filles et garçons ne devraient pas aimer. Ils suggèrent que certains comportements ne sont pas attendus d’eux, qu’ils n’y performeront pas, voire qu’ils devraient s’en tenir à distance. Qu’une fillette n’aura peut-être pas les habiletés nécessaires pour construire le vaisseau spatial Lego. Qu’un garçon ne trouvera probablement pas sa place à la cuisine, ou n’aura pas l’instinct pour s’occuper d’un bébé, fut-il en plastique.

D’aucun diront que rien n’empêche les enfants qui le désirent de s’aventurer dans les sections réservées aux jouets du sexe dit « opposé ». Or, si l’incursion est possible, elle n’est viable que pour les filles – et encore, à condition qu’elle soit ponctuelle et qu’elle ne remette pas en question l’existence même de ces catégories genrées. Les garçons, eux, sont fortement découragés d’explorer du côté féminin.

Les jouets mettent en place un système genré

Le véritable danger de ces jouets genrés, c’est qu’ils alimentent une prophétie autoréalisatrice, c’est-à-dire qu’ils contribuent à faire advenir ce qu’ils créent. Maïté est théoriquement libre de collectionner les cartes Pokémon, mais sera déçue si les cadeaux offerts par sa chaîne de restauration rapide favorite prévoient pour elle une pouliche plutôt que l’option Pokémon réservée aux garçons. Si Thomas veut jouer à la dînette, mais que ses parents ne trouvent que des dînettes de couleur rose, il est peu probable qu’ils désirent la lui acheter. Bref, l’offre de jouets est à bien des égards en décalage avec ce avec quoi les enfants pourraient souhaiter s’amuser.

Les jouets n’ont toutefois pas toujours été aussi stéréotypés. L’exacerbation du sexisme dans l’industrie du jouet, documentée depuis les années 1980, doit être considérée avec les évolutions démographiques et sociétales qui lui ont été simultanées.

Avec les avancées du mouvement féministe, les années 1970 ont donné lieu à une réduction marquée des efforts de mise en marché ciblés sur le genre – et représentant les filles dans des domaines desquelles elles pouvaient souhaiter s’extirper. Dans l’édition 1975 du catalogue des magasins Sears, moins de 2 % des jouets sont explicitement présentés comme s’adressant aux garçons ou aux filles. Or, les années 1980 et 1990, avec la montée du marketing des produits dérivés du cinéma et l’essor d’un capitalisme de masse, auraient contribué à la reprise d’une commercialisation genrée accrue.

Haro sur le jouet sexiste !

Des voix associatives s’élèvent aussi pour contester l’omniprésence des stéréotypes de genre dans les jeux et jouets offerts aux enfants. Particulièrement mobilisée sur ces questions, l’association Let Toys Be Toys au Royaume-Uni travaille depuis 2012 à éradiquer l’imposition de catégories genrées par les détaillants de jouets et à remettre l’enfant et ses choix au centre de la discussion. Pour ce faire, elle épaule les particuliers qui désirent faire savoir à leur marchand de jouets qu’ils n’approuvent pas leur sélection de jouets ou la manière dont ils sont disposés en magasin. Elle recommande des petites entreprises ou des jouets destinés à un public mixte, et couronne les initiatives les plus inclusives.

La campagne Pinkstinks, avec ses antennes au Royaume-Uni et en Allemagne, s’attèle depuis 2012 à démanteler ce qu’ils appellent la « rosification » (pinkification) des filles. Ils considèrent que la marchandisation actuelle des jouets affecte particulièrement les filles, qui voient leurs options et leurs représentations considérablement limitées. En Australie, Play Unlimited est l’instigatrice de la campagne No Gender December, qui exhorte les consommateurs à s’engager à éviter les stéréotypes de genre lors de leurs achats de fin d’année. L’initiative existe depuis 2014, mais fait chaque année les frais d’une campagne de salissage. On lui reproche notamment de suggérer aux parents d’acheter une poupée Barbie aux garçons.

En France, l’hiver dernier, des militantes d’Osez le féminisme et des Chiennes de garde ont distribué des tracts dans les principaux magasins de jouets parisiens, dans le cadre de la campagne Marre du rose.

Ces campagnes remportent des succès. En 2013, les succursales de Toys “R” Us au Royaume-Uni et en Australie ont accepté de revoir leur classification des jouets après avoir été directement interpellés à ce sujet par Let Toys Be Toys et par Play Unlimited. Ceci dit, ces campagnes ont peut-être surtout le mérite d’amener la discussion sur la place publique. Car au-delà de ces campagnes organisées, ce sont probablement les initiatives des parents qui sont les plus susceptibles d’influencer la prise de décision des fournisseurs et, ultimement, la manière dont les enfants s’approprient les jouets disponibles. C’est suite au tweet d’une cliente mère de famille que la chaîne de magasins Target a accepté à l’été 2015 de se départir de ses divisions genrées. 

12 décembre 2016

TALONS HAUTS : QUELS RISQUES POUR LA SANTÉ

Talons hauts : quels risques pour la santé ?
Symboles de féminité pour beaucoup,
les talons hauts ne sont pas sans risques pour la santé.
-o-

Par "talons hauts", il faut entendre "talons de + de 8 cm".

Les conséquences sont d'autant plus lourdes que les talons sont hauts.

Impact des talons haut sur les pieds

Jane Tadman, qui travaille au Collège de podologie de Londres, a mené des études sur ce sujet et explique que "porter des talons hauts raccourcit le tendon d'Achille, ce qui cause une restriction des mouvements de la hancheet pousse les orteils contre le fond de la chaussure, ce qui peut donner des crampes et les déformer".

Les orteils sont constamment pliés et doivent supporter une pression d'autant plus forte que les talons sont hauts.

Par exemple :

  • avec des talons de 5 cm, la pression s'accentue de 57%
  • avec des talons de 7 cm, la pression s'accentue de 76%

Il a été démontré que le port de talons hauts peut être à l'origine :

  • d'ongles incarnés 
  • d'hallux valgus 
  • de la maladie de Haglund 
  • de métatarsalgie (douleurs de l'avant-pied, semblables à des brûlures, qui se manifestent lors de la marche, à l'appui ou en position debout prolongée)
  • d'arthropathie dégénérative
  • d'un raccourcissement du mollet, qui peut rendre très douloureuse, voire impossible, la marche pieds nus (notamment pour les femmes âgées ayant porté des talons hauts toute leur vie).

Impact des talons hauts sur les genoux

Dès 1990, des chercheurs américains ont mené une étude sur une vingtaine de femmes : en les chaussant alternativement avec des baskets et des talons hauts et en mesurant les pressions s'exerçant sur leurs genoux quand elles marchaient, ils ont constaté que les pressions étaient 20% supérieures quand elles portaient des talons.
Plus le talon est haut, plus le genou est plié quand le pied se pose au sol, ce qui explique une pression plus forte sur l'articulation, qui provoque une usure prématurée du genou entraînant de l'arthrose.

Impact des talons hauts sur le dos

Marcher avec des talons hauts revient à marcher sur la pointe des pieds : cela crée donc un déséquilibre que la femme compense en se cambrant, c'est-à-dire en creusant les lombaires et en faisant ressortir les fesses.
Sur la durée, cette position "non anatomique" peut entraîner des douleurs(lombalgies), des contractures, voire des déformations.

Précautions à respecter

  • ne jamais porter de talons hauts de façon régulière avant la fin de la croissance
  • la hauteur de talons idéale est de 3 à 5 cm
  • les talons de + de 10 cm ne doivent être portés que de façon très occasionnelle (1 à 2 fois par mois maximum)
  • si vous ne pouvez pas vous passer des talons hauts, pensez à faire chaque jour des étirements au niveu des mollets.

Crédit photo : Woman wearing black leather pants and red high heel shoes in old town - Kaspars Grinvalds - Shutterstock.com

  

Source http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/talons-hauts-quels-risques-pour-la-sante?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Vulgaris_Newsletter_2016_12_12&utm_medium=email

 

11 décembre 2016

Ferrero

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http://images.google.fr/imgres?

Cessez de tirer profit de l'exploitation de millions d'enfants dans les plantations de cacao

9 décembre 2016

Lascaux : la grotte vous révèle ses secrets à partir du 15 décembre

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Avec l'ouverture du  Centre International de l’Art Pariétal, découvrez Lascaux comme vous ne l'avez jamais imaginé. Une immersion rendue possible grâce à la qualité des fac-similés de la grotte et à une utilisation adaptée des nouvelles technologies.

Place à la contemplation pour un voyage sensoriel au plus près de nos ancêtres qui, il y a plus de 20 000 ans, laissèrent à Montignac cet émouvant témoignage de leur humanité.

Porté par le Département de la Dordogne, la Région Nouvelle-Aquitaine, l’Europe, et l’État, le Centre International de l’Art Pariétal ouvrira ses portes le 15 décembre prochain à Montignac-sur-Vézère en Dordogne. 

Une visite en immersion appuyée par une scénographie 2.0

Située en Dordogne, à Montignac, au cœur du Périgord Noir, la grotte de Lascaux, découverte le 12 septembre 1940 et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979 est un des chefs d’œuvre de l’art pariétal.

Un site unique au monde

Site touristique majeur, reconnu internationalement, la grotte de Lascaux se décline, depuis la fermeture de la grotte originelle en 1963, en un fac-similé (Lascaux 2) qui a accueilli plus de 10 millions de visiteurs depuis son ouverture 1983 et une exposition itinérante qui parcourt le monde depuis 2012.
Le nouveau Centre international de l’art pariétal installé sur la commune de Montignac-sur-Vézère en Dordogne au pied de la colline de Lascaux a pour vocation de mettre en valeur et d’expliquer la richesse des représentations peintes et gravées situées dans la grotte de Lascaux.

Une reproduction de l'intégralité des parties accessibles de la grotte

Combinant une haute exigence scientifique et une véritable volonté d’accessibilité pour tous les publics, le site invitera les visiteurs à contempler et ressentir l’émotion authentique de la grotte originale, à apprendre à observer celle-ci, à la questionner et à réfléchir au contexte environnemental et culturel dans lequel elle a été réalisée.

Élément majeur du site, le fac-similé reproduit l’intégralité des parties accessibles de la grotte de Lascaux avec les techniques et le savoir-faire de l’Atelier des fac-similés du Périgord (AFSP). Afin de laisser place à la contemplation et d’offrir une visite immersive, l’atmosphère de la grotte originale a été recréée (température, humidité, éclairage, sons…).

A la sortie du fac-similé, différents dispositifs scénographiques sont présentés et proposent au visiteur une expérience de visite s’appuyant sur les dernières technologies de l’image et du virtuel pour favoriser l’appropriation de l’art pariétal et de la civilisation de l’homme de Cro-Magnon.

De la découverte de la Grotte à l'ouverture du Centre international de l’Art pariétal

1940. Le 12 septembre, quatre adolescents découvrent la grotte de Lascaux près de Montignac

1963. Le ministre André Malraux fait fermer le site pour le préserver.

1979. Lascaux est inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité.

1983. Lascaux 2, le premier fac-similé, ouvre après plus de 10 ans de travaux.

2012. Début de la tournée mondiale de Lascaux, l'Exposition internationale, avec des fac-similés en voile de pierre. L'exposition est au Japon jusqu'en septembre.

2016. Ouverture du Centre international de l’Art pariétal

Source https://www.laregion-alpc.fr/toutes-actualites/lascaux-grotte-vous-revele-ses-secrets-partir-15-decembre.html?utm_campaign=Lettre%20dinformation%20de%20la%20Rgion%20Nouvelle-Aquitaine%2009122016&utm_content=Lettre%20dinformation%20de%20la%20Rgion%20Nouvelle-Aquitaine%2009122016%20CID_befe5a156f2cbc6a02817440153c6d8a&utm_medium=email&utm_source=Emailing%20Nouvelle%20Aquitaine&utm_term=En%20savoir%20plus

 

25 novembre 2016

Les Français vivent plus vieux, mais pas toujours mieux que le reste des Européens

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L’OCDE et la Commission européenne publient un rapport dressant un panorama de la santé en Europe. La France consacre peu d’argent à la prévention, et les comportements des jeunes s’en ressentent.

Les Français vivent plus longtemps que la moyenne de la population européenne, et cela malgré de faibles dépenses publiques en matière de prévention et davantage de comportements à risque chez les jeunes. C’est ce que révèle le «Panorama de la santé 2016», un rapport conjointement publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Commission européenne.

● Deux ans d’espérance de vie de plus

Les Français vivent en moyenne plus longtemps que les habitants des autres pays européens. Un enfant né en France en 2014 a une espérance de vie qui s’élève à 82,8 ans, contre 80,9 ans en moyenne dans les pays de l’Union Européenne (UE).

Dans l’UE, la part de la population âgée de plus de 65 ans a augmenté, passant de moins de 10% en 1960 à près de 20% en 2015. Elle devrait atteindre près de 30% d’ici 2060, d’après le rapport de l’OCDE et de la Commission européenne. En France en 2016, les plus de 65 ans représentaient 18,8% de la population, selon les chiffres de l’Insee. L’Institut estime qu’en 2060, en France métropolitaine, ils compteront pour 25,7% de la population.

Pourtant cet allongement de la durée de vie ne s’accompagne pas forcément d’une bonne santé. Environ 50 millions de personnes dans l’UE souffrent de maladies chroniques et plus d’un demi-million de personnes en âge de travailler en meurent chaque année.

● Les jeunes fument plus et bougent moins

Les jeunes Français fument plus et bougent moins que leurs homologues européens. Chez les adolescents de 15 ans, la consommation de tabac a diminué depuis les années 2000. Mais 19% sont toujours des fumeurs réguliers, contre 14% en moyenne dans l’UE.

Le sport n’est pas non plus leur point fort et les adolescents français arrivent d’ailleurs bon avant-derniers sur le podium de la pratique sportive. Seuls 6% des filles et 14% des garçons ont une activité physique «modérée à forte» (au moins une heure par jour, avec augmentation du rythme cardiaque), alors que la moyenne de l’UE se situe à 10% et 20% respectivement.

Alors que la France est jusqu’à présent bien placée en matière d’obésité et de surpoids, ce manque d’activité physique des jeunes est inquiétant pour l’avenir, estime selon l’AFP Francesca Colombo, chef de la division santé de l’OCDE, car «ce sont des habitudes qui sont difficiles à changer». Or le manque d’activité sportive constitue, avec le tabagisme, un important facteur de risques pour les maladies chroniques telles que les cancers et les affections cardiovasculaires.

 

 

● La prévention moins bien financée

Les dépenses de santé représentaient en France 11% du PIB en 2015, ce qui plaçait le pays au troisième rang après l’Allemagne et la Suède.

Mais la France pèche dans le domaine de la prévention, en n’y consacrant que 1,9% de ses dépenses de santé, contre 3% en moyenne dans l’UE. Les champions de la prévention en Europe sont le Royaume-Uni et l’Italie avec 4,1% des dépenses de santé.

 Le nombre de médecins n’augmente plus

Le nombre de médecins par habitant a augmenté dans presque tous les pays de l’UE depuis 2000, sauf en France où il est resté stable. Pour 1000 habitants, la France compte 3,3 médecins en moyenne. Mais une inégalité considérable entre les zones urbaines et rurales est observée. En zone urbaine, on comptait 4,5 médecins pour 1.000 habitants en 2015, contre 1,4 en zones rurales.

Par  :  

Source : http://sante.lefigaro.fr/article/les-francais-vivent-plus-vieux-mais-pas-toujours-mieux-que-le-reste-des-europeens

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