Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
* Evynou 35 *
* Evynou 35 *
Newsletter
Derniers commentaires
15 octobre 2014

Inégalités hommes-femmes : des progrès dans l'éducation, du surplace dans l'emploi

Des écolières pakistanaises assistent à un cours à Mingora, le 9 octobre 2013.

Des écolières pakistanaises assistent à un cours à Mingora, le 9 octobre 2013. (A MAJEED / AFP) Par

Une étude montre que les inégalités hommes-femmes tendent à se réduire. En revanche, sur le terrain économique, la crise a ralenti les évolutions

En dix ans, les inégalités hommes-femmes en matière d'accès à l'éducation se sont réduites malgré des progrès plus lents dans le secteur de l'emploi, indique une étude du Boston Consulting Group (PDF), publiée mercredi 15 octobre, à l'occasion du Women's Forum à Deauville (Calvados).

Au cours des dix dernières années, les petites filles ont été davantage scolarisées en primaire, puisque le taux mondial est passé de 86% à 91% en moyenne. Ainsi, l'"indice de parité" est passé de 95 filles pour 100 garçons scolarisés, à 98 filles scolarisées. En revanche, d'importants progrès restent à faire dans le secondaire. Seuls 78% des enfants entre 12 et 16 ans vont à l'école et les filles y sont un peu moins présentes : 96 filles pour 100 garçons, selon cet indice.

L'égalité hommes-femmes atteinte en 2110 ?

Sur le terrain de l'emploi, la part des femmes dans la population active est passée de 54% en 2000 à 57% en 2012. Elle a toutefois baissé dans trois pays : en Inde (de 36% à 30%), en Chine (de 77% à 70%) et aux Etats-Unis (de 70% à 67%). La crise économique a ralenti les progrès en matière d'inégalités.

Ainsi, la proportion de femmes est plus faible dans les secteurs porteurs et pour lesquels les pays se livrent une compétition forte, comme les nouvelles technologies et l'ingénierie. En revanche, le nombre des femmes entrepreneures a progressé, en passant de 35% en 2004 à 41% en 2011.

"Si on extrapole les courbes sans infléchir les tendances, l'égalité hommes-femmes dans les études scientifiques serait atteinte en 2110 seulement", regrette AgnèsAudier, directrice associée au bureau BCG de Paris.

Source :

http://www.francetvinfo.fr/societe/inegalites-hommes-femmes-des-progres-dans-l-education-du-surplace-dans-l-emploi

Publicité
15 octobre 2014

La fibromyalgie, c'est dans la tête, oui mais... - octobre 2014

 

Une étude cherchant à comparer par IRM fonctionnelle la connectivité de la substance grise périacqueduquale (SGPA) a été conduite parmi 15 volontaires sains et 15 patients souffrant de fibromyalgie.

Chez les volontaires sains la connectivité se fait entre de nombreuses structures cérébrales.

Chez les patients souffrant de fibromyalgie, seules certaines zones spécifiques telles que le cortex cingulaire antérieur (CCA), la cingula et le cervelet sont en activité. Ces zones sont connues pour présenter des signaux modifiés au cours des douleurs chroniques, il s’agit de la matrice neuronale centrale de gestion de la douleur…

Les auteurs ont montré que cette connectivité est diminuée dans ces zones au cours de la fibromyalgie.

Ces conclusions confortent les nombreux autres travaux montrant que le système nerveux central présente des anomalies au cours de la fibromyalgie. La Fibromyalgie c’est bien « dans la tête » mais il s’agit d’un dérèglement de la gestion des voies de la douleur (intriquées avec des anomalies des voies périphériques afférentes et inhibitrices efférentes) et non d’un syndrome psychosomatique.

Différence statistique de la connectivité de la région périacqueduquale

Photo d’illustration : patients avec Fibromyalgie image A, volontaires sains image B.

Ref: Periacqueductal gray connectivity in patients with fibromyalgia. preliminary results. S. Lacesa et al.

IASP 2014, Buenos Aires, 6-11 octobre 2014

Thérapie Magnétique

Une étude cherchant à comparer par IRM fonctionnelle la connectivité de la substance grise périacqueduquale (SGPA) a été conduite parmi 15 volontaires sains et 15 patients souffrant de fibrom...

Thérapie Magnétique

Source :

http://lunaire-iris-des-sens.over-blog.fr/2014/10/la-fibromyalgie-c-est-dans-la-tete-oui-mais-octobre-2014.html

10 septembre 2014

Insomnies : dormir, j'en rêve !

Un Français sur trois se plaint de mal dormir, au moins de façon occasionnelle. Et plus de quatre salariés sur cinq ne trouveraient pas le sommeil à cause du stress au travail. Que faire lorsque le sommeil ne vient plus et malgré la fatigue ? Comment éviter la dépendance aux médicaments ?

Qu'est-ce que les insomnies ?

Un sommeil perturbé n'est pas sans conséquence. Il peut entraîner pendant la journée une somnolence, des troubles de la vigilance, une irritabilité voire même un état dépressif.

La durée de sommeil est variable d'une personne à l'autre, mais la moyenne est de 7 heures et demie par nuit. Nous avons tous une sorte d'horloge biologique qui est censée rythmer le sommeil, elle est réglée par différents signaux comme le lever et le coucher du soleil.

Cette horloge biologique se situe au niveau de l'hypothalamus. Tant qu'il fait jour, l'hypothalamus ordonne la libération de différents neurotransmetteurs qui nous maintiennent éveillé. Dès qu'il fait nuit, les signaux cessent et l'hypothalamus ordonne la production de la mélatonine : l'hormone du sommeil. Cette mélatonine commence à être secrétée vers 21 heures et s'arrête vers 7h30 du matin.

Quand ce rythme circadien est perturbé, des troubles du sommeil peuvent survenir suite à un déséquilibre des neurotransmetteurs. Décalage horaire, anxiété, stress, douleurs, maladies... il est important de déceler la cause de l'insomnie pour trouver la solution.

Les insomniaques : ces personnes qui ne dorment jamais

C'est la grande question que tout le monde se pose : que faire pour trouver le sommeil en cas d'insomnie ?

Isabelle est insomniaque. Et pour trouver le sommeil, elle a recours à de nombreuses astuces et fait preuve de beaucoup de créativité…

Anxiété, stress : les perturbateurs du sommeil

Comment retrouver le sommeil sans médicaments ?

Aujourd'hui, on a encore trop tendance à chercher le sommeil grâce à des médicaments. C'est ce que dénonce un rapport remis en décembre 2006 au ministre de la Santé. Les médecins français ne consacreraient en effet pas assez de temps aux troubles du sommeil, prescrivant quatre fois plus de somnifères et de tranquillisants que leurs confrères allemands ou britanniques.

Or la prise de ces médicaments doit se faire sur une courte durée, au maximum un mois, car elle peut, dans le cas contraire, dérégler le sommeil et induire une dépendance.


Quelques règles simples facilitent aussi le retour ou la pérennité d'un bon sommeil. Il faut respecter son rythme et aller se coucher lorsque vous en ressentez le besoin. Eviter la consommation d'excitants, les repas trop lourds et le sport le soir permet aussi de mieux dormir.

Le recours aux techniques de relaxation est également préconisé pour traiter les insomnies. Parmi ces techniques, il y a le biofeedback. Son avantage : il permet au patient de voir, sur un ordinateur, son niveau d'anxiété, et d'agir concrètement dessus. À l'hôpital La Pitié-Salpêtrière on utilise cette méthode depuis 2005.

 

Les bienfaits de la sophrologie et de la relaxation

Comment se déroule une séance de relaxation ?

En cas d'insomnie, il est inutile de s'énerver. Il faut au contraire se détendre et respirer. Une technique loin d'être facile à maîtriser. Des séances de relaxation et de sophrologie peuvent aider les insomniaques.

Les techniques corporelles sont très efficaces pour soulager les patients souffrant d'insomnies anxieuses.

La sophrologie a pour but d'arriver à un état privilégié, entre veille et sommeil. La personne va pouvoir alors stimuler différentes capacités qu'elle ne soupçonne pas ou qu'elle exploite peu. Elle devient capable de se détendre, de se concentrer, de gérer son stress et ses émotions mais aussi de mieux mémoriser, de positiver et de se dépasser. La sophrologie est également utilisée pour accompagner un sevrage médicamenteux.

La sophrologie se pratique sous forme de séances régulières. Des conseils de respiration et de visualisation sont formulés par le sophrologue. Le corps se détend au son de sa voix. Une fois les tensions éliminées, il est possible d'atteindre des zones de la conscience inaccessibles en temps normal.

 

Quand l'insomnie trouve son utilité

Peintres ou écrivains, nombreux sont les artistes qui travaillent la nuit.

Il est pourtant possible d'apprendre à vivre avec ses insomnies et même d'en tirer parti. En effet, l'insomnie n'est pas forcément vécue comme du temps perdu, synonyme de ruminations moroses.

C'est une idée qui n'est pas facile à accepter lorsque l'on traîne sa fatigue toute la journée, à son travail puis à la maison, où les enfants et les tâches ménagères attendent.


Mais au lieu de se focaliser sur l'absence de sommeil et ses conséquences négatives, certains insomniaques arrivent à se consacrer à des activités plus épanouissantes, l'écriture, par exemple.


Il suffit d'entendre cette citation de Céline pour s'en convaincre : "Si j'avais bien dormi toujours, je n'aurais jamais écrit une ligne".

Par La rédaction d'Allodocteurs.fr

Source :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-insomnies-dormir-j-en-reve

31 août 2014

Chaque année, en France, la maladie de Lyme, qui

Chaque année, en France, la maladie de Lyme, qui se transmet par les piqûres de tiques, touche entre 12.000 et 15.000 personnes, selon l'InVS. L'été étant propice aux balades en forêt, une vigilance particulière s'impose, jusqu'à trente jours après. Comment reconnaître les symptômes de cette maladie qui peuvent parfois passer inaperçus ? Quelles sont les précautions à prendre avant une promenade dans les bois ?

Qu'est-ce que la maladie de Lyme ?

Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme est transmise par les tiques, un parasite, plus précisément un acarien, qui se nourrit du sang de nombreux mammifères, dont celui de l'homme.

Aussi appelée la borréliose de Lyme, son nom vient du comté de Lyme, dans le Connecticut, aux Etats-Unis, endroit où la maladie a été identifiée.

Il n'existe pas de vaccin contre la maladie, et si la prise en charge médicale a progressé depuis 1980, après la découverte de la bactérie, il reste encore beaucoup à apprendre.

Les tiques à l'attaque

C'est dans l'herbe, dans les zones ombragées que les tiques attendent leur proie…

Seule une certaine espèce de tiques, appelée ixodes ricinus, transmet la maladie de Lyme, et ce n'est pas l'espèce classique que l'on trouve sur nos chiens ! Elle se nourrit d'abord sur un animal qui peut être infecté par la bactérie de la maladie de Lyme, la borrelia burgdorferi. Ce sont essentiellement les mammifères des forêts qui sont concernés par cette infection.

Si la tique pique ensuite un homme et reste accrochée à sa peau, il peut être contaminé. Car la tique absorbe du sang et émet de la salive en même temps. En émettant cette salive infectée, elle transmet alors la bactérie et donc la maladie.

De premiers symptômes qui peuvent passer inaperçus

Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes décrivent l'évolution de symptômes de la maladie de Lyme.

Les premières manifestations de la maladie de Lyme peuvent passer inaperçues, ce qui complique le diagnostic et le traitement.

Tout d'abord, la piqûre de tique forme une tache rouge, une éruption rouge, inflammatoire, débutant trois à trente jours après la piqûre, centrée au point de piqûre. C'est ce que l'on appelle un érythème migrant, il est typique de la maladie. A cette phase, un traitement antibiotique de deux ou trois semaines guérit de la maladie.

Si l'érythème est passé inaperçu, d'autres symptômes peuvent apparaître quelques semaines ou mois après la piqûre, et l'on parle alors de phase secondaire. Il s'agit de douleurs dans les articulations, qui sont parfois gonflées (arthrites inflammatoires), ou de signes neurologiques. La maladie de Lyme peut en effet prendre la forme d'une méningite, d'une paralysie du visage ou de problèmes cardiaques

Dans ces cas-là, le diagnostic est plus difficile car ces symptômes ne sont pas spécifiques de la maladie, et l'on ne se souvient pas forcément d'une piqûre de tique. Le traitement par antibiotique doit alors être plus long.

La phase tertiaire est plus contestée car le même genre de symptômes apparaît une ou plusieurs années plus tard. Il est donc très difficile de faire le lien avec une piqûre de tique, ce qui retarde le traitement.

Maladie de Lyme : polémique autour du diagnostic

La borréliose de Lyme démange le monde médical.

La borréliose de Lyme est une maladie transmise par les tiques. Elle toucherait près de 15 000 personnes chaque année en France. Mais selon les associations de patients, le dépistage est insuffisant. Il existe des tests sanguins mais une partie du corps médical les juge trop peu précis.

Or lorsqu'elle n'est pas prise en charge rapidement, la maladie de Lyme peut provoquer des troubles neurologiques et articulaires très invalidants.

Par La rédaction d'Allodocteurs.fr
rédigé le 23 juillet 2009, mis à jour le 29 août 2014

Source :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-maladie-de-lyme-quand-les-tiques-attaquent

30 août 2014

Cholestérol : le vrai/faux des aliments à consommer

3d rendered illustration of arteriosklerosis - stock photo

Oeufs, fromage, viennoiseries… les idées reçues sur ce qu’il faut ou ne faut pas consommer quand on a du cholestérol sont légion. Découvrez les aliments à privilégier ou ceux qu’il vaut mieux éviter pour réduire son taux de cholestérol.

Il faut bannir les oeufs…

Il faut bannir les oeufs…

FAUX - L’idée est répandue qu’ il ne faut plus manger d’oeufs quand on a du cholestérol. L’oeuf n’est pourtant pas aussi calorique qu’on le croit : 60 kcals pour le jaune et 20 kcals pour le blanc. Il possède certes, des lipides saturés en partie responsables des maladies cardio-vasculaires, mais en quantité bien plus faible que dans certains autres aliments. A titre de comparaison, un oeuf dur (environ 50 g) contient 5,3 g de lipides contre 18 pour 50 g de chips.

Le poisson est un allié anti-cholestérol…

Le poisson est un allié anti-cholestérol…

VRAI - Les bienfaits anti-cholestérol du poisson étant reconnus, les nutritionnistes conseillent d’en consommer 2 à 3 fois par semaine.
Riche en Omégas-3, le poisson, et surtout les poissons gras, protège des maladies cardio-vasculaires en faisant baisser le taux de triglycérides dans le sang. Des gélules d’Omégas-3 ou d’huile de poisson peuvent être prises en complément si besoin.

Il ne faut plus manger de fromage…

Il ne faut plus manger de fromage

FAUX - Comme pour les oeufs, tout dépend de la quantité consommée. Dans un régime anti-cholestérol, il est impératif de limiter l’apport en acides gras saturés. Bien que le fromage en contienne également, on peut continuer d’en manger si sa consommation quotidienne ne dépasse pas 40 g par jour pour un homme, et 30 g pour une femme (environ 1/8ème de camembert). Il vaut mieux privilégier les fromages les plus faibles en matières grasses (chèvre, mozzarella, etc…) et éviter ceux à pâte dure car il s’agit des plus riches en graisses.

Il faut miser sur les céréales complètes…

Il faut miser sur les céréales complètes…

VRAI - En cas d’hypercholestérolémie, privilégier les céréales complètes aux céréales raffinées dans le pain, les pâtes et le riz constitue un atout pour lutter contre l'excès de mauvais cholestérol. Riches en fibres solubles, et particulièrement en béta-glucanes, les céréales entières ont vu leurs effets prouvés scientifiquement. Santé Canada, en révèlant les résultats d’une trentaine d’études portant sur les produits d’avoine (son, flocons…), a d’ailleurs mis en évidence l’impact bénéfique des fibres solubles sur le mauvais cholestérol (LDL) et sur le cholestérol total.

Le soja est un allié incontournable contre le cholestérol…

Le soja est un allié incontournable contre le cholestérol…

VRAI - Le soja (ou soya) contient des protéines qui permettent de réduire le taux de lipides dans le sang. Une consommation quotidienne de 25 g minimum de protéines de soja alliée à une alimentation faible en gras fait baisser le taux de mauvais cholestérol (LDL) de manière considérable. A cet égard, la Food and Drug Administration (FDA) autorise depuis 1999 l’utilisation d’un label soulignant ses bienfaits

Il faut dire oui à l’huile d’olive…

Il faut dire oui à l’huile d’olive…

VRAI, mais… - A la base du régime méditerranéen qui vise à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires, l’huile d’olive permet de diminuer le taux de lipides dans le sang grâce à sa teneur en acides gras monoinsaturés et en acides oléiques.
Bien qu’il soit conseillé de la préférer aux beurres ou aux margarines qui contiennent deux fois plus de gras saturés, l’huile d’olive reste une matière grasse : il ne faut donc pas en abuser.

Il faut éviter les viandes rouges…

Il faut éviter les viandes rouges…

VRAI, mais… - On recommande souvent aux personnes ayant un taux de mauvais cholestérol élevé de réduire leur consommation de viande rouge. Ce conseil doit être nuancé : certaines viandes rouges sont plus riches que d’autres en lipides et en cholestérol. Les viandes qui contiennent plus de 10% de matières grasses doivent être évitées. De manière générale, pour faire baisser le taux de mauvais cholestérol (le cholestérol LDL), il faut plutôt miser sur les protéines végétales (soja) que sur les poissons et les viandes.

La pomme est excellente contre le cholestérol…

La pomme est excellente contre le cholestérol…

VRAI - La pomme fait partie des alliés anti-cholestérol en raison de sa forte teneur en pectine et en fibres solubles, qui permettent de réduire l’absorption des graisses et des lipides par l’organisme. Peu calorique (environ 80 calories), la pomme possède en plus des vertus antioxydantes qui contribuent à limiter le risque de maladies cardio-vasculaires. Pour pouvoir observer un tel effet, il faut toutefois en consommer au moins 3 par jour.

Publicité
12 août 2014

Activer la douleur pour mieux la supprimer

Activer la douleur pour mieux la supprimer

Publiée dans la revue Nature Neuroscience, l’étude de Yves de Koninck et Robert Bonin, chercheurs de l’Université de Laval, au Québec, révèle peut être la solution pour les personnes atteintes de douleurs chroniques.

Réveiller la douleur pour ensuite l’effacer : c’est en effet l’approche des chercheurs québécois. Inspirée de travaux sur la mémoire menés il y a une quinzaine d’année, qui avaient alors prouvé que lorsqu’un souvenir était activé, son encodage neurochimique était temporairement déverrouillé, cette nouvelle étude est très encourageante.

L’étude s’est reposée sur l’injection de capsaïcine (molécule du piment fort) dans la patte de 24 souris. D’après Yves De Koninck  « Même si la capsaïcine ne cause aucun dommage physique, elle déclenche le mécanisme de sensibilité à la douleur. ». Les heures qui suivent l’injection ont été marquées par une hypersensibilité des souris. En effet, la pression qu’elles tolèrent sur leur patte avait atteint un tiers de ce qu’elle était précédemment. Trois heures après, les chercheurs ont administré la même dose de capsaïcine aux souris ainsi qu’un produit qui inhibe la synthèse protéique. La sensibilité a alors disparu. En deux heures à peine, la pression tolérée sur la patte est remontée à 70 % de ce qu'elle était au départ.

Selon Yves De Koninck, « lorsque l'inhibiteur protéique est administré sans injection de capsaïcine, l'hypersensibilité subsiste. La seconde injection de capsaïcine semble nécessaire pour rendre instable la sensibilité à la douleur et pour modifier sa consolidation neurochimique. Le défi consiste maintenant à trouver un inhibiteur protéique qui est non toxique et qui cause peu d'effets secondaires chez l'humain », affirme-t-il.

Une approche tout a fait prometteuse donc.

Source :

http://www.entrepatients.net/fr/sante/actualites/892026-douleurs-chroniques-activer-douleur-pour-mieux-supprimer

9 août 2014

Chikungunya et dengue : quels sont les symptômes ?

 

 

Selon les dernières données publiées par l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), du 1er mai au 1er août 2014, 221 cas importés de chikungunya et 60 cas importés de dengue ont été signalés en France métropolitaine, essentiellement dans le Sud-Est de la France. Aucun cas autochtone n'a été recensé. Comment distinguer les différents symptômes pour ces deux virus ?

La période d'incubation pour le chikungunya est de dix jours ; en règle générale, les premiers symptômes du virus apparaissent même dans les cinq jours qui suivent la contamination. Les données sont similaires pour les symptômes de la dengue qui vont se manifester de cinq à huit jours après piqûre du moustique tigre.

Une fois ces délais passés, voici selon les explications du Dr Eric Caumes, spécialiste des maladies liées aux voyages et des maladies d'importation, les premiers signes de la maladie, dans le cas du chikungunya :

  • fièvre élevée (généralement supérieure à 38,5 °C) ;
  • douleurs articulaires invalidantes, car elles sont intenses et parfois associées à un œdème aux extrémités (mains, pieds…) : dans ce cas, le patient peut ressentir des difficultés pour marcher, d'où le mot "chikungunya" qui signifie "homme courbé" ;
  • maux de tête ;
  • éruption cutanée.

A ajouter à cela, pour certains patients, des douleurs musculaires aux extrémités des membres, des troubles digestifs (nausées, vomissements, perte d'appétit), des troubles de la pigmentation, des hémorragies bénignes (notamment chez les enfants, au niveau des gencives). Enfin, la plupart des malades ressentent une fatigue très importante pouvant aussi les alarmer.

En ce qui concerne la dengue, les signes pouvant démontrer une contamination sont les mêmes que pour le chikungunya, sans les douleurs articulaires, mais avec un risque de complications qui est bien plus important. La maladie peut en effet entraîner des hémorragies importantes, pouvant amener à un état de choc cardiovasculaire parfois fatal ; des complications au niveau du foie amenant à des hépatites parfois graves ; des complications au niveau du système nerveux central avec des risque de méningo-encéphalites ; ou encore des complications ophtalmologiques ou cardiaques.



Dans tous les cas, un diagnostic virologique, précis et rapide, est essentiel afin d'assurer une prise en charge adaptée et d'éviter les complications. Il est donc vivement recommandé de consulter son médecin dès reconnaissance de ces symptômes. Antidouleurs et anti-inflammatoires sont le seul traitement existant à ce jour contre ces deux virus.

Selon les chiffres de l'OMS, on estime que 500.000 personnes sont touchées par la dengue chaque année dans le monde, et 2,5% en meurent, alors que les victimes - bien plus rares - du chikungunya sont décédées de façon indirecte, fragilisées par une autre pathologie. 

Source :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-chikungunya-et-dengue-quels-sont-les-symptomes

1 août 2014

Vers la fin du gaspillage dans les grandes surfaces

Chaque année, des millions de tonnes d'aliments sains finissent à la poubelle.   

NDA : "si seulement ça pouvait se généraliser !"

Une soixantaine de députés viennent de déposer une proposition de loi pour obliger les grandes surfaces à faire don de leurs invendus alimentaires aux associations caritatives…

L’initiative existe déjà en Belgique et en Italie et pourrait bientôt s’importer en France. Ce mercredi, une soixantaine de députés de tous bords ont déposé une proposition de loi initiée par Jean-Pierre Decool, député dans le Nord, pour contraindre les grandes surfaces de plus de 1.000 m² à faire don de leurs invendus alimentaires encore consommables aux associations caritatives.

Enrayer un gaspillage à grande échelle

Pour Jean-Pierre Decool, le «phénomène de gaspillage sociétal à grande échelle» doit être enrayé. «Même si aujourd’hui les grandes surfaces font déjà des dons importants, ce n’est pas suffisant, et encore trop d’aliments finissent à la poubelle alors qu’ils sont encore sains et frais», déplore le parlementaire, qui «souhaite mettre en place des mesures coercitives pour pousser les grandes enseignes à donner davantage».

Un avis partagé par Maurice Lony, directeur fédéral des banques alimentaires françaises, où «plus de la moitié des denrées distribuées sont des aliments sauvés qui étaient destinés à être détruits». «Nous sommes satisfaits de cette proposition de loi, qui institutionnalise une pyramide de valorisation alimentaire où le don est au sommet», assure-t-il. Chaque année, les banques alimentaires récupèrent 32.000 tonnes de denrées auprès des grandes surfaces.

Des difficultés d’application à prévoir

La proposition de loi fait consensus, mais des difficultés d’application sont néanmoins à prévoir. «On attend la phase de concertation avec les associations», déclare Maurice Lony. Si le texte prévoit que des agents habilités vérifient que les grandes enseignes respectent cette obligation nouvelle, pas sûr qu’en pratique les effectifs soient suffisants pour assurer un contrôle efficace. Sans parler des questions de logistique. «Nous avons les moyens humains et logistiques de récupérer de grandes quantités de nourriture mais ce n’est pas le cas de toutes les associations», explique Maurice Lony.

Produits frais, surgelés, viande, autant de denrées alimentaires qui nécessitent un respect scrupuleux de la chaîne du froid. «Il faut des camions réfrigérés et des chambres froides, et il faut s’assurer que les produits à dates de consommation courtes soient distribués en quelques heures. Qui va payer pour ça? Tout est dans la mise en œuvre du texte, le diable est dans les détails», estime le directeur fédéral des banques alimentaires. Le réseau national récupère chaque jour des denrées qu’il redistribue auprès de 5.900 associations partenaires qui, seules, n’auraient pas la capacité de gérer de telles quantités.

Comment ça se passe chez les voisins

Le texte français s’inspire du modèle belge, qui contraint les grandes surfaces à donner plus pour jeter moins. En Italie, le législateur a instauré «la loi du bon Samaritain», qui protège les entreprises de la filière alimentaire en limitant leur responsabilité civile et pénale pour les produits qu’elles donnent aux organisations caritatives. Une mesure qui booste les dons mais que Maurice Lony ne souhaite pas voir appliquée dans l’Hexagone. «Cette responsabilité est une garantie de qualité et de sécurité des aliments pour les bénéficiaires de cette aide», estime-t-il.

Mais l’objectif des associations reste «d’augmenter la redistribution des aliments sauvés», assure Maurice Lony. «D’abord parce que le gaspillage n’est pas tolérable quand tant de personnes ne peuvent se nourrir», déclare-t-il. «Surtout dans un contexte de crise morale, économique et financière», renchérit Jean-Pierre Decool. Aussi parce que cela assurerait une plus grande autonomie aux associations caritatives, dont les aides européennes risquent d’être revues à la baisse.

Anissa Boumediene
Source :
31 juillet 2014

Un nouvel éclairage sur l'horloge biologique

Grâce à une lumière artificielle, des chercheurs de l'Inserm sont parvenus à maintenir l'horloge biologique de membres de la station scientifique polaire internationale Concordia. Une prouesse qui pourrait s'avérer utile dans les environnements de travail de faible luminosité.

Citadin, noctambule, couche-tard ou lève-tôt... Notre mode de vie nous laisse parfois peu d'occasions de profiter de la lumière du jour. Nous n'en demeurons pas moins, comme tous les mammifères terrestres, soumis à l'horloge biologique. Egalement appelée "rythme circadien", cette horloge interne située au cœur de notre cerveau régule un certain nombre de fonctions vitales sur une période d'environ 24 heures. Le cycle entre éveil et sommeil, la température corporelle, le rythme cardiaque, ou encore la délivrance d'hormones sont notamment soumis à son tempo.

Pour fonctionner correctement, elle se base sur des signaux extérieurs qui sont autant d'indicateurs lui permettant de se resynchroniser chaque jour. Parmi les "donneurs de temps", on peut citer l'ingestion de nourriture, la température extérieure, et surtout la lumière. Le manque de luminosité peut donc avoir des conséquences délétères sur le sommeil, la vigilance, la mémoire, ou les fonctions cardiovasculaires.

Pour la première fois, des scientifiques de l'Inserm ont pu étudier l'influence de lumières artificielles sur l'horloge biologique dans une situation réelle et extrême. Celle des membres de la station internationale Concordia, située au cœur de l'Antarctique. Une région où le soleil disparaît totalement début mai pour ne réapparaître que vers le 15 août. Durant neuf semaines de cet hiver polaire, les personnels de la station polaire ont été exposés alternativement à une lumière blanche standard ou à une lumière blanche enrichie en longueur d'ondes bleue, mais perçue comme étant blanche par le système visuel.

Période bleue

L'efficacité de cet éclairage "bleu" repose sur l'activation de cellules particulières de la rétine qui contiennent de la mélanopsine, un pigment sensible à la lumière. Ces cellules photoréceptrices sont essentielles à la transmission de l'information lumineuse vers de nombreux centres du cerveau qui sont le siège de fonctions non-visuelles.

Grâce à des prélèvements salivaires hebdomadaires chez les sujets de l'étude, les chercheurs de l'Inserm ont constaté une augmentation de la sécrétion de mélatonine, une hormone essentielle au fonctionnement de l'horloge biologique, en période bleue. Ils ont également observé une augmentation du temps de sommeil, une meilleure réactivité et une plus grande motivation pendant les semaines "bleues". Par ailleurs, alors que le rythme circadien avait tendance à se décaler les semaines "blanches", aucune perturbation de rythme n'a été observée pendant les semaines "bleues". De plus, les effets ne disparaissent pas dans le temps.

Selon Claude Gronfier principal auteur de ce travail publié aujourd'hui dans la revue Plos One, ces résultats pourraient être transformés rapidement en applications pratiques dans des environnements de travail de luminosité faible comme les centrales thermiques et nucléaires ou les bureaux aveugles. Une idée lumineuse qui pourrait permettre de maintenir la santé et la sécurité des personnels.

Par Marie-Noelle Delaby

Source :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-un-nouvel-eclairage-sur-l-horloge-biologique-14039.asp?1=1#xtor=EPR-1000002224

Chronic Artificial Blue-Enriched White Light Is an Effective Countermeasure to Delayed Circadian Phase and Neurobehavioral Decrements, Najjar RP, Wolf L, Taillard J, Schlangen LJM, Salam A, et al. (2014). PLoS ONE 9(7): e102827. doi: 10.1371/journal.pone.0102827

31 juillet 2014

Virus Ebola. L'inquiétude grandit

L'inquiétude face à l'épidémie d'Ebola qui se propage en Afrique de l'Ouest a commencé à gagner le reste du monde, les autorités britanniques s'alarmant, hier, de cette « menace » tandis que Hong Kong annonçait de possibles mesures de quarantaine.

L'organisation Médecins sans frontières a averti que le virus, qui a fait plus de 670 morts en Afrique de l'Ouest depuis le début de l'année, était « hors de contrôle » et qu'il y avait un « réel risque de voir de nouveaux pays touchés ».

Cette épidémie s'est déclarée au début de l'année en Guinée avant de gagner le Liberia puis la Sierra Leone, trois pays voisins qui, au 23 juillet, totalisaient 1.201 cas, dont 672 mortels.

Source :

http://www.letelegramme.fr/monde/virus-ebola-l-inquietude-grandit-31-07-2014

Publicité
<< < 10 11 12 > >>
Publicité