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* Evynou 35 *
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23 novembre 2014

« Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime! »

miroir et illusion

Corps à Coeur est un lieu où les messages du corps sont écoutés et pris en compte. Le corps n’est pas juste un « instrument » ou un « véhicule », je le considère comme un temple ( le temple de l’âme) et aussi comme  » le film de votre vie ».

Toutes les émotions que vous refoulez à l’intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps.

Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple LA PEUR, L’ANGOISSE  donnent des palpitations cardiaques, des vertiges, sueurs, tremblements ou mains moites.

  • LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.
  • LA COLÈRE retenue ou LA RANCUNE : une crise de foie.
  • LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE  peut provoquer des infections urinaires à répétition.
  • QUELQUE CHOSE QU’ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d’oreilles.,
  • QUELQUE CHOSE QU’ON N’A PAS OSÉ DIRE, QU’ON A RAVALÉ une angine, des maux de gorge.
  • UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE SOUMETTRE, des problèmes de genoux.
  • PEUR DE L’AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D’ARGENT, des douleurs lombaires.
  • INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et nuque raide.
  • CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d’épaules.
  • TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d’épaules, sensation d’un fardeau.
  • SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU’UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE…douleurs dentaires, aphtes, abcès.
  • PEUR DE L’AVENIR, DIFFICULTÉS A ALLER DE L’AVANT, OU BESOIN DE « LEVER LE PIED »: douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.

La colonne vertébrale est aussi un merveilleux terrain d’investigation de toutes nos émotions refoulées ( voir l’illustration ci dessous )

decodage dos                                        

Illustration tirée du livre de R.Fiammetti : les cartes du langage émotionnel du corps

Bien sûr, il ne faut pas généraliser, l’origine d’une douleur peut être tout simplement  mécanique, un faux mouvement ou un coup de froid….mais si vous ne trouvez pas d’explications contextuelles, alors essayez d’entrer « en contact » avec ce qui se joue au plus profond de vous.

Pour ma part, j’utilise régulièrement l’ouvrage de Jacques Martel :  Le grand dictionnaire des malaises et des maladies  pour mettre des mots sur les maux…cet ouvrage est une sorte de guide pour comprendre  » ce qui se joue » que je pourrais avoir tendance à refouler, ou à ne pas vouloir « regarder »…

En voici quelques extraits :

Maladies du foie : le foie représente les choix,  la colère, les changements et l’adaptation.
On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas à s’adapter à des changements, professionnels ou familiaux.

  • Difficultés d’ajustement à une situation.
  • Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.
  • Colère refoulée.
  • Personnes sujettes aux maladies du foie : les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.

Maladies de la vésicule biliaire :
La vésicule biliaire est en rapport avec l’extérieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage.
Se battre. Esprit de conquête.

  • Se faire de la bile, s’inquiéter, s’angoisser.
  • Sentiment d’injustice. Colère, rancune.
  • Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une personne autoritaire.
  • Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement retenu.
  • Se retenir de passer à l’action. Difficultés à faire un choix, de peur de se tromper.

LA GLANDE THYROÏDE

  • Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu.
  • Sentiment d’être trop lent par rapport à ce qu’on attend de nous.
  • Impuissance, sentiment d’être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse.
  • Être bloqué dans la parole ou dans l’action, être empêché d’agir.
  • Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir écouté. Difficultés à s’affirmer.
  • Une déception ou une injustice n’a pas été « avalée » et est restée en travers de la gorge.

LES HERNIES

En règle générale  : de la détresse implose à l’intérieur et demande à être libérée.

  • Désir de rompre ou de quitter une situation où on se sent coincé, mais où l’on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement du matériel.
  • Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacité à réaliser certaines choses qu’on voudrait.
  • Frustration de travailler dur, se sentir poussé à aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une manière excessive, qui en demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.

Mais en plus, le lieu où siège l’hernie indique son message émotionnel de manière plus précise et complémentaire : 

Hernie inguinale : (dans l’aine) : difficulté à exprimer sa créativité, secret que l’on renferme et qui nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable, mais avec laquelle on se sent engagé ou qu’on est obligé de côtoyer. On aimerait sortir, s’extirper de cette situation.
Hernie ombilicale : nostalgie du ventre de la mère où tout était facile et où se sentait totalement en sécurité. Refus de la vie.
Hernie discale : conflit intérieur, trop de responsabilité, sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu’on attend de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le soutien.
Besoin d’être appuyé, soutenu, mais difficulté ou impossibilité de demander de l’aide.
Hernie hiatale : se sentir bloqué dans l’expression de ses sentiments, de son ressenti.
Refouler ses émotions.
Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie  mais la contrôler.

LES GENOUX

Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de plier, de se « mettre à genoux » (de se soumettre) de céder, fierté, ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec cette situation.

  • Difficultés à accepter les remarques ou les critiques des autres.
  • Problèmes avec l’autorité, la hiérarchie, problèmes d’ego, d’orgueil.
  • Devoir s’incliner pour avoir la paix.
  • Ambition réfrénée ou contrariée par une cause extérieure,
  • Entêtement, humiliation.
  • Culpabilité d’avoir raison.
  • Colère d’être trop influençable.

Les maladies LA PEAU, eczéma, acné, psoriasis
Les maladies de peau ont très souvent, à l’origine, un conflit de séparation mal géré, une séparation mal vécue, soit par la mère, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication.
Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation de soi vis-à-vis de l’entourage. Porter trop d’attention à ce que les autres peuvent penser de nous.

Eczéma :

  • anxiété, peur de l’avenir,
  • difficultés à s’exprimer.
  • Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre une contrariété.
  • Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher.

Chez les enfants, l’eczéma peut résulter d’un sevrage trop rapide ou d’une difficulté de la mère à accepter que son enfant ne soit plus « en elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilité non exprimée, mais que l’enfant ressent et somatise ainsi.
Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. Insécurité.

Acné :  manière indirecte de repousser les autres, par peur d’être découvert, de montrer ce qu’on est réellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas être aimé tel que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne nous approchent pas.

  • Refus de sa propre image, de sa personnalité ou de sa nouvelle apparence.
  • Honte des transformations corporelles.
  • Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au parent du même sexe.

Psoriasis : personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problème d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.

  • Besoin de se sentir parfait pour être aimé.
  • Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation.
  • Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau.
  • Se protéger d’un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.

LES BRAS : Il y a de nombreuses causes émotionnelles liées aux douleurs et aux problèmes de bras.

Les bras sont le prolongement du coeur et sont liés à l’action de FAIRE et de RECEVOIR, ainsi que l’autorité, le pouvoir.
Les douleurs aux bras peuvent être liées à de la difficulté à aimer ce que je dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur elle et à s’apitoyer sur ses souffrances.

  • Se croire obligé de s’occuper de quelqu’un.
  • Ne pas se sentir à la hauteur lorsqu’on est le « bras droit » de quelqu’un.
  • Difficulté à prendre les autres dans ses bras, à  leur montrer de l’affection.
  • Je m’empêche de faire des choses pour moi-même, parce que je me souviens des  jugements négatifs et des interdictions durant mon enfance, ce qui m’avait blessé.
  • Je ne me permets pas de prendre ou je regrette d’avoir pris quelque chose, ou je pense que j’ai obtenu quelque chose que je ne méritais pas.
  • Ou quelque chose me revient de droit , que je n’ai pas pris, je ressens de la colère.
  • Se rapporte au fait d’avoir été jugé par ses parents.
  • Vouloir emprisonner quelqu’un dans ses bras pour l’avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir l’aimer et le protéger (un enfant, par exemple…).
  • Vivre une situation d’échec, devoir baisser les bras.

les douleurs des ÉPAULES

LES ÉPAULES : c’est ce qui PORTE. Les épaules portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.
Le fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet pas, ou qu’on n’ose pas…
On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.

  • Douleurs possibles aussi quand on nous empêche d’agir, ou que l’on on nous impose des choses.
  • Lorsqu’on vit une situation dont ont ne veut plus, on désire passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.
  • On manque d’appui, on manque de moyens. On ne se sent pas aidé.
  • Une personne chère ou l’un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problèmes pour l’en libérer.
  • Colère retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne même pas le droit de prendre un temps de pause.
  • Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominé sans oser réagir.
  • On vit de l’insécurité affective (douleur épaule gauche) ou de l’insécurité matérielle (douleur épaule droite).

Épaules rigides et bloquées : blocage de la circulation de l’énergie du coeur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et reçoit (le bras gauche).
Ce blocage d’énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu (capsulite, bursite).
L’énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de FAIRE, de réaliser ses désirs.
On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes, surtout à gauche). parfois envers soi-même.
On paralyse ses épaules pour s’empêcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l’autre.
Difficulté ou impossibilité à lever le bras : conflit profond avec sa famille, difficulté à voler de ses propres ailes.

Essayez de modifier, clarifier ou de lâcher-prise par rapport à la situation qui vous perturbe. « Le mal a dit » = votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous signaler que quelque chose perturbe l’harmonie en vous, d’attirer votre attention sur quelque chose à changer dans votre vie.

Reconnaissez et acceptez ces émotions, si vous les éprouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti.

Une fois les émotions négatives reconnues, acceptées et évacuées, le corps peut cesser de vous envoyer ce message de « mal a dit. »

(livres de Lise Bourbeau, Jacques Martel, Claudia Rainville et Philippe Dransart et article de Celine Zen en soi Alvarez diffusé sur FB en 2012.)

Source :

https://corpsetcoeur.wordpress.com/2014/08/25/la-maladie-le-mal-a-dit-la-relation-entre-les-emotions-et-les-maladies/?blogsub=confirming#blog_subscription-3

 

*** UN GRAND MERCI A MON AMIE ***

*** MARTINE ***

*** QUI M'ENVOIE REGULIEREMENT DES ARTICLES ***

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18 novembre 2014

Anomalies cérébrales chez les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique

Doctor examines the patient tomogram

Photo Fotolia

WASHINGTON - Des personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique (SFC) présentent des anomalies cérébrales, selon une étude publiée mercredi dans la revue médicale américaine Radiology, réalisée avec différentes techniques de scanners.

Ce syndrome, également appelé encéphalomyélite myalgique, se caractérise notamment par une fatigue persistante et inexpliquée qui perdure pendant des mois, voire des années, malgré le repos.

Considérée comme une maladie neurologique, elle apparaît souvent de façon soudaine, entraînant une détérioration rapide et importante de la santé. Plus d'un million d'adultes et d'enfants en sont affectés aux États-Unis, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Pour cette nouvelle étude, les chercheurs ont effectué des imageries par résonance magnétique (IRM) sur quinze patients, hommes et femmes, atteints de ce syndrome et sur un groupe témoin de quatorze personnes des deux sexes et du même âge en bonne santé.

Ils ont utilisé trois différentes techniques d'IRM pour obtenir une analyse volumétrique permettant de mesurer la taille des différents compartiments du cerveau, pour observer la substance blanche du cerveau composée de fibres nerveuses transportant des messages entre les neurones et une autre pour mesurer le flot sanguin cérébral.

La comparaison des différents résultats a révélé que les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont un volume légèrement plus faible de substance blanche. Ils ont aussi une diffusion anormale de molécules d'eau dans une partie de la substance blanche de l'hémisphère cérébral droit.

Enfin, les chercheurs ont constaté chez les sujets souffrant de ce syndrome des anomalies dans deux parties du cerveau qui relient le lobe frontal et le lobe temporal.

«Plus ces deux parties du cerveau sont anormales, à savoir plus épaisses dans leur apparence, plus les symptômes sont sévères», souligne le Dr Michael Zeineh, professeur adjoint de radiologie à la faculté de médecine de Stanford en Californie.

Ces résultats permettent d'envisager la possibilité d'avoir un biomarqueur du syndrome de fatigue chronique qui pourrait aider à le diagnostiquer, estime-t-il.

Bien que cette recherche ne porte que sur quinze malades, les techniques d'imagerie sont prometteuses comme outil de diagnostic afin d'identifier les personnes souffrant de cette pathologie, jugent les chercheurs, précisant être parvenus à un taux de détection de 80%.

Outre l'outil diagnostic, des IRM pourraient aussi identifier les mécanismes du cerveau où la maladie affecte le système nerveux central, selon les auteurs.

L'hypothèse d'une cause virale est de plus en plus retenue car une infection est souvent identifiée comme facteur de déclenchement couplée à un dysfonctionnement du système immunitaire.

Les symptômes ne se limitent pas à une grande fatigue mais comprennent aussi des douleurs articulaires et musculaires, des migraines, un gonflement des glandes lymphatiques, des problèmes gastro-intestinaux et une tension artérielle anormale.

AFP

Source :

http://www.journaldemontreal.com/2014/10/29/anomalies-cerebrales-chez-les-personnes-souffrant-du-syndrome-de-fatigue-chronique

!!! Un grand merci à mon amie, Martine qui m'a communiqué ce lien !!!

17 novembre 2014

Un meilleur respect des prescriptions médicales permettrait d’économiser 9 milliards d’euros !

Selon une étude d'IMS Health, il suffirait que les patients suivis pour six pathologies chroniques suivent plus régulièrement leur traitement pour parvenir à ce résultat.

Un meilleur respect des prescriptions médicales par les patients dans six pathologies chroniques permettrait de réaliser au moins 9 milliards d’euros d’économies en une année, selon une étude du cabinet spécialisé en santé IMS Health. Les six pathologies comportent toutes un risque à terme de complications graves et représentent environ le quart des dépenses de médicaments en France.

En tête de ces maladies figure l’hypertension artérielle, un facteur de risque important dans de nombreuses maladies cardiovasculaires. Selon l’étude réalisée pendant 12 mois auprès de 6.400 pharmacies (soit un peu plus du quart des pharmacies françaises), 60 patients sur 100 ne suivent pas leur traitement correctement, s’exposant ainsi à un risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Un patient est considéré comme observant (c’est-à-dire respectant sa prescription médicale) s’il suit son traitement à 80% ou plus dans la durée et en terme de doses. Selon les résultats de l’étude, l’observance des traitements atteint seulement 13% dans le traitement de fond de l’asthme, 36% dans celui de l’insuffisance cardiaque et 37% dans celui du diabète de type 2 – le plus courant. Elle s’élève à 44% dans le traitement de l’excès de cholestérol et à 52% dans celui de l’ostéoporose, une maladie qui conduit à la fragilisation osseuse chez les personnes âgées.

« Estimation prudente »

En se limitant à une seule complication par pathologie, généralement la plus fréquente, IMS Health a évalué le surcoût généré par la non observance à 9,3 milliards d’euros par an pour les six pathologies étudiées. « Il s’agit d’une estimation prudente qui ne tient compte que des coût médicaux directs et n’inclut ni la rééducation, ni les arrêts de travail », selon Stéphane Sclison, le directeur de la stratégie d’IMS Health.

Pour la seule hypertension artérielle, le surcoût engendré par les AVC est évalué à 4,4 milliards d’euros sur un an. Pour arriver à ce chiffre, les auteurs de l’étude se sont basés sur un surrisque d’AVC chez les non observants évalué à 4% par la littérature scientifique.

Interrogé par l’AFP, M. Sclison a précisé que l’observance constatée était basée uniquement sur les prescriptions honorées par les pharmaciens. Elle ne tient pas compte des médicaments achetés mais non consommés par les patients.

Surcoût de 3 milliards d’euros

Quant aux économies qui pourraient être réalisées, elles doivent être comparées au surcoût engendré par une meilleure observance du traitement (de l’ordre de 3 milliards d’euros pour un taux d’observance de 80%).

Dans une étude publiée en 2012, IMS Health avait déjà estimé qu’un meilleur usage du médicament à l’échelle mondiale permettrait des économies de 500 milliards de dollars (400 milliards d’euros), dont 269 milliards de dollars directement liés à la non observance des traitements.

Source :

http://www.gazette-sante-social.fr/14969/un-meilleur-respect-des-prescriptions-medicales-permettrait-deconomiser-9-milliards-deuros?utm_source=newsletter-gss&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-17-11-2014

13 novembre 2014

Le karaoké pour lutter contre l'anxiété en psychiatrie

http://ipadmusiced.files.wordpress.com/2011/07/karaoke.jpg


La pratique du karaoké a amélioré le niveau d'anxiété et la participation au traitement chez des patients hospitalisés en psychiatrie.

«Il y a dans la musique quelque chose d'ineffable et d'intime. (…) Elle nous montre tous les mouvements de notre être, même les plus cachés, désormais délivrés de la réalité et de ses tourments.» Ainsi parlait le philosophe Arthur Schopenhauer.

Vieille comme le monde, la musique fait du bien à nos émotions et nous apporte du plaisir. La neuro-imagerie a montré qu'elle pousse notre cerveau à secréter de la dopamine, un neuromédiateur du plaisir libéré lors des expériences positives. Et l'on sait que les circuits cérébraux de la récompense sont activés lorsque que l'on écoute une musique que l'on aime.

De la musique? on a montré qu'elle stimulait le développement cognitif des enfants. Qu'elle aidait les personnes victimes de lésions cérébrales et de troubles neuro-développementaux ou neuro-dégénératifs à récupérer certaines fonctions. Qu'elle permettait aux adultes qui la pratiquent de mieux lutter contre le vieillissement cognitif et contre l'hypertension. Elle permettrait même aux médecins d'être plus performants lorsqu'ils opèrent…

Moins de médicaments, plus de parole

Désormais c'est… le karaoké qui est à l'honneur, dans une petite étude dirigée par Kelly Southard, du Behavioral Health Hospital (Greensboro, États-Unis). Certes, ce divertissement qui consiste à chanter sur une bande-son met rarement à l'honneur le genre de musique qu'affectionnait Schopenhauer. Mais le karaoké, plus à la mode au Japon que dans les pays occidentaux, semble bien avoir des vertus selon le travail présenté par l'équipe de Kelly Southard au congrès de l'Association américaine des infirmiers psychiatriques (APNA), qui a valu à ses auteurs le premier prix de recherche délivré par l'APNA.

L'étude a été menée auprès de 61 patients âgés de 36 ans en moyenne. Une petite moitié des participants (31) étaient dépressifs, 17 bipolaires et 13 alcooliques. Avant et après avoir suivi une séance de karaoké, le niveau de leur anxiété et la qualité de leur sommeil étaient évalués. Les auteurs de l'étude ont aussi étudié leur participation aux groupes de parole, ainsi que la quantité utilisée de médicaments disponibles à la demande, que les patients ne prennent que s'ils en ressentent le besoin.

Faible coût

La pratique du karaoké, disent les auteurs, n'a pas modifié la qualité du sommeil des patients. Mais elle a réduit de manière significative leur niveau d'anxiété, plus de 24 % d'entre eux ont davantage participé aux groupes de parole et un tiers a réclamé moins de médicaments. Tout cela «peut influer positivement sur leur traitement», concluent les auteurs, et la pratique du karaoké «pourrait contribuer à diminuer la durée de leur séjour».

Les résultats de cette étude, conviennent les auteurs, nécessitent d'être confirmés. Aucun groupe contrôle n'a été constitué pour cette étude, qui aurait permis de comparer les résultats à ceux obtenus auprès des patients n'ayant pas bénéficié du karaoké; par ailleurs, l'effet placebo, dont on sait qu'il peut être très puissant dans les pathologies psychiatriques, n'a pas été pris en compte.

Néanmoins, la facilité de mise en place et le faible coût que représente un karaoké plaident en faveur de cette activité. «Nous l'avons mise en place dans notre unité pour les enfants et les adolescents. Les patients ont hâte d'y participer», a précisé Kelly Southard dans l'édition internationale de Medscape.

Par figaro iconSoline Roy - le 11/11/2014
Source :
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/11/11/23038-karaoke-pour-lutter-contre-lanxiete-psychiatrie
12 novembre 2014

Douleur. Bientôt sous contrôle ?

Elle touche 30% des Français de façon chronique.

Elle peut être légère ou intolérable, persistante ou passagère, localisée ou étendue. Mais dans tous les cas, elle empoisonne la vie quotidienne.

La douleur et les recherches qui visent à mieux la comprendre et la prendre en charge sont au cœur du nouveau dossier du magazine Science&Santé.

Alors que près d’un tiers des français souffrent de douleurs chroniques et que 50% des douleurs neuropathiques (liées à des lésions du système nerveux) ne sont pas correctement soulagées, la recherche biomédicale a du pain sur la planche !

Mieux comprendre les mécanismes de la douleur et ceux des médicaments déjà disponibles, identifier des facteurs de risque de chronicisation de la douleur, développer des stratégies de prises en charge non médicamenteuses… Les approches visant à découvrir comment mieux contrôler la douleur sont nombreuses et variées. 

Pour vous les faire découvrir, Science&Santé est parti à la rencontre de ceux qui luttent contre ce fléau et recherchent les traitements de demain.

Des voies prometteuses qui sont autant d’espoirs pour ceux qui souffrent jour après jour.

Pour lire le dossier complet,cliquez sur le lien ci-dessous :

Téléchargez le dossier "Douleur. Bientôt sous contrôle ?"

Source :

http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/douleur.-bientot-sous-controle

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8 novembre 2014

Mince alors !

Oubliées salades estivales, fruits croquants et légumes alléchants... Avec l'arrivée des frimas, on opte facilement pour des plars plus calories friendly. Tous les conseils pour lutter contre l'excès de poids.

Miser sur la soupe

C'est le plat gagnant de l'hiver. Non seulement la soupe permet de bien démarrer un déjeuner ou un dîner, de «caler» l'estomac sans le plomber, de boire (si on a tendance à ne pas le faire assez, c'est parfait!), de faire le plein de légumes et d'éviter de se jeter sur le reste du repas. A noter: mieux vaut éviter les soupes en brique, vendues en grande distribution. Le bon choix: les recettes maison ou, si on n'a pas le temps ni l'envie de cuisiner, les soupes «fraîches» ou congelées, en faisant toutefois attention à ce que le pourcentage de glucides soit supérieur ou égal à 6% et que celui de lipides soit supérieur ou égal à 3%.

Grignoter futé

Ennemi n°1 de la minceur: le grignotage intempestif. Pour le contrer, on conserve toujours au frais concombre, carottes (à découper en bâtonnets) et tomates cerises, à savourer avec des sauces allégées, type fromage blanc 0%. Envie d'un peu plus de fantaisie? Côté salé, on peut tout à fait changer nos habitudes avec des chips de légume, des cubes de saumon ou de thon cru, ou de petites verrines de soupe de concombre.

Et si l'envie de grignoter se fait plutôt sentir vers l'heure du goûter, vous pouvez toujours vous préparer un en-cas «safe»: un fromage blanc allégé, accompagné d'une cuillère à café de miel, de fruits rouges et d'amandes par exemple.

Retrouver un ventre plat

Pour éviter les ventres gonflés dont on se passerait volontiers, mieux vaut éviter boissons gazeuses, salades et fruit juteux ; les sucres de ces derniers ayant une fâcheuse tendance à fermenter dans l'estomac et irriter la flore intestinale. Pour éviter cet inconfort digestif, on évite donc les salades de roquette ou l'aubergine et on mise plutôt sur des légumes cuits, accompagnés d'œufs ou de thon. A éviter également: le trop plein de fibres. Les intestins, trop sollicités, faisant aussitôt gonfler. Enfin pour retrouver un ventre plat, le must, c'est le charbon végétal qui aide à réduire les gaz intestinaux en les absorbant ainsi que les bactéries qui les produisent.

Se peser, une fois par semaine

Une fois par semaine, le même jour et à la même heure, c'est le tempo idéal pour 1) éviter de virer control freak et de se peser chaque jour, voire même matin et soir et 2) contrôler son poids. En effet, ce laps de temps permet de vérifier si le poids reste stable et, si jamais il a un peu augmenté, de rectifier vite et bien le tir. Car se contenter du test «jean fétiche» n'est pas l'idéal à proprement parler: une fois que l'on ne rentre plus dedans, ce sont 3 ou 4 kilos qui se sont déjà confortablement installés. Et ça, c'est bien plus dur à déloger…

Brûler les graisses…

En misant sur les plantes adaptées. En ligne de mire? Le maté, brûleur de graisse par excellence, ainsi que le nopal (un cactus aussi connu sous le nom de figuier de Barbarie), à associer au chitosan végétal pour agir comme capteur de graisses. Mais également l'ananas qui non seulement lutte contre l'excès de poids mais est également en lutte contre la cellulite. Son secret: sa tige qui contient de la bromélaïne, un mélange d'enzymes qui accélère la digestion des protéines ; ce qui permet d'évacuer plus facilement les dépôts graisseux. Autre alternative possible: associer l'ananas à la reine des prés et à la feuillé de maté. A noter: pour éliminer en profondeur les réserves de graisse et renforcer la perte de poids, on peut tout à fait mixer ces derniers à des draineurs comme la feuille d'orthosiphon, le thé vert ou la piloselle.

Par figaro iconFigaro Partner

Source :

http://sante.lefigaro.fr/dossier/phytotherapie/mince-alors

8 novembre 2014

L’oxycodone, quand le médicament devient drogue

L’OxyContin, médicament à base d’oxycodone, est deux fois plus puissant que la morphine. ©Cannabis Infos

Antalgique très puissant, l’oxycodone est prescrit pendant 28 jours maximum dans un cadre très strict : l’apaisement des douleurs intenses, notamment chez les malades atteints d’un cancer. Connue pour ses effets proches de l’héroine, cette substance est aussi très recherchée sur le marché de la drogue. Face au risque de pharmacodépendance accru pour les consommateurs, l’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) sonne l’alarme.

Comme la morphine, elle est prescrite pour apaiser les douleurs. Et comme la morphine, elle possède des propriétés addictogènes dès lors que sa consommation est excessive et/ou inadaptée. De qui s’agit-il ? De l’oxycodone, médicament disponible en France depuis 2002.

Des bénéfices particuliers

« L’usage des médicaments contenant de l’oxycodone est réservé en seconde intention aux traitements des douleurs sévères d’origine cancéreuses », rappelle l’ANSM. Avec l’amélioration de la prise en charge de la douleur en France, l’usage de spécialités à base d’oxycodone a donc augmenté entre 2008 et 2013.

Dommages collatéraux, l’oxycodone est plus facilement accessible et le risque de mésusage décuplé. En plus d’apaiser les souffrances, l’oxycodone – lorsqu’elle est mâchée ou écrasée, puis injectée ou inhalée  - produit en effet les mêmes sensations que l’héroine. Raison pour laquelle les usagers de drogue y ont souvent recours en substitutif. Et l’impact sur l’organisme est loin d’être anodin. Le risque d’accoutumance est tel que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe cet opioïde parmi les stupéfiants les plus dangereux. C’est-à-dire le niveau III des antalgiques, classe médicamenteuse qui comprend la morphine et ses dérivés destinées aux traitements des douleurs intenses.

Et des risques avérés

Une consommation inadaptée d’oxycodone décuple le risque de troubles digestifs, de détresse respiratoire, d’hypotension et augmente la fréquence des épisodes de confusion (pertes de mémoire, difficultés à s’organiser, à se repérer dans le temps et dans l’espace).

Enfin, sur le long terme l’usage d’oxycodone perturbe le fonctionnement hormonal et fragilise le système immunitaire. La délivrance de cette molécule contre une maladie chronique non cancéreuse doit donc « être évaluée avec précision afin de ne pas utiliser de médicament inefficace (…) qui pourrait provoquer des effets délétères, voire entraîner le patient vers un état de dépendance physique et/ou psychique », prévient l’ANSM.

Source :

https://destinationsante.com/loxycodone-quand-le-medicament-devient-drogue

7 novembre 2014

Cannabis thérapeutique, la législation en Europe

Cannabis: Carte d'Europe

L’Europe est encore largement divisée sur la règlementation concernant le cannabis. Mais, avec la mise sur le marché de cannabinoïdes synthétisés, l’enjeu médical a fait bouger les lignes.

Cependant, en l’absence d’harmonisation entre les pays et de véritable volonté politique, les transports illégaux entre pays, l’autoproduction plus ou moins tolérée et les situations ubuesques sont encore de mise.

Comme en Belgique ou en République Tchèque, où l’usage de cannabis à visée thérapeutique est autorisé en principe mais où aucun patient n’a encore obtenu d’ordonnance pour se fournir en médicaments.

Source :

http://future.arte.tv/fr/sujet/cannabis-iii

7 novembre 2014

Causes de la fibromyalgie


Une des raisons pour laquelle la fibromyalgie est peu connue et surtout mal comprise, c’est que l’on ne connaît pas les causes de la maladie. De plus, les douleurs éprouvées par le malade ne trouvent pas d’explication quant à leur provenance. En effet, les médecins n’arrivent pas à mettre à jour une inflammation du muscle douloureux. Ils ne voient pas non plus de lésion à l’endroit douloureux.

Pourtant, certaines hypothèses sont évoquées comme causes de la fibromyalgie. Il est d’ailleurs possible que c’est l’association de plusieurs facteurs qui, en définitive, déclenche la maladie. Les hypothèses les plus étudiées sont les suivantes:

- les facteurs génétiques

- un seuil de la douleur diminué

- un déficit en neurotransmetteurs

- le manque de sommeil

- les chocs physiques et émotionnels

- la présence d’agents anti-infectieux

Les facteurs génétiques

Il semblerait que les cas de fibromyalgie apparaissent plus fréquemment dans des familles où il y a déjà des personnes fibromyalgiques. La piste génétique doit donc être étudiée. Cependant, les études actuelles ne peuvent pas encore démontrer le gène ou le groupe de gènes responsables de la fibromyalgie.

Seuil de la douleur diminué

Les personnes fibromyalgiques sont plus sensibles et ressentent la douleur plus rapidement, plus fortement. Il faudrait rechercher les facteurs faisant diminuer la seuil de la douleur, comme par exemple un dysfonctionnement dans la transmission nerveuse.

Déficit en neurotransmetteurs

Les neurotransmetteurs déficitaires seraient essentiellement la sérotonine, le glutamate. Cela pourrait expliquer les complications dépressives des personnes atteintes de fibromyalgie.

Le manque de sommeil

Le manque de sommeil est non seulement un symptôme de la maladie, mais il pourrait également représenter une cause de la maladie.

Les chocs physiques et émotionnels

Il semblerait que les chocs physiques violents comme le coup du lapin, lors d’un accident de voiture, soient arrivés chez les personnes souffrant actuellement de fibromyalgie.

Les chocs émotionnels ne sont pas de reste. On pense que les personnes ayant subi des chocs importants, comme les agressions, notamment sexuelles, les violences, développent plus facilement la fibromyalgie.

Les agents infectieux

On recenserait chez un dixième des malades fibromyalgiques, une maladie infectieuse ayant apparu avant la fibromyalgie. Les maladies infectieuses que l’on suspecte être des facteurs déclenchant la fibromyalgie seraient entre autres, les hépatites B et C, ainsi que la maladie de Lyme ou encore le VIH.

Personnes à risque fibromyalgie

La fibromyalgie n’a pas de causes clairement définies. Cependant certaines personnes seraient plus à même de développer la maladie. Les personnes à risque sont les suivantes:

- les personnes dont un membre de la famille souffre de fibromyalgie

- les personnes dont un membre de la famille souffre de dépression

- les personnes souffrant de troubles du sommeil

- les personnes ayant subi un choc physique, comme un accident de voiture, par exemple

- les personnes ayant subi un ou des chocs émotionnels important(s) dans leur vie, comme les agressions, les viols, les violences

- les personnes ayant souffert de maladies infectieuses comme l’hépatite B ou l’hépatite C, la maladie de Lyme (attention aux piqures de tiques), ainsi que les personnes ayant contracté le virus du SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise)

- les femmes (jeunes ou d'âge moyen en particulier)

- les personnes souffrant de maladies rhumatismales comme la polyarthrite ou le lupus

Les femmes

Il semblerait que les personnes fibromyalgiques soient essentiellement des femmes. Autrefois décriée comme maladie de femmes hystériques, une raison plus scientifique semble mieux expliquer la maladie chez ces dernières. Il se pourrait que les hormones sexuelles entrent en jeu dans le déclenchement de la maladie. Ainsi, les hommes, dotés de taux de testostérone plus élevés, seraient mieux protégés de la maladie. La testostérone jouant un rôle protecteur en gardant le seuil de la douleur à un niveau plus élevé que chez les femmes. Ainsi, pour 10 femmes, seul 1 homme était fibromyalgique. Les statistiques ont cependant augmenté, désormais, c’est 1 homme pour 8 femmes.

Les personnes touchées par la maladie ont entre 30 et 60 ans. Cependant, quelques rares cas ont été observés chez des enfants.

Dans les populations occidentales, la prévalence de la maladie est de plus ou moins 4%.

Source :

http://www.creapharma.ch/fibromyalgie-causes.htm

30 octobre 2014

A Lyon, la douleur se met en scène !

 

aie-plus-jamais-ca

Pour célébrer ses 10 ans d’existence, la Fondation APICIL propose, le 6 novembre une pièce de théâtre-forum, gratuite, sur le thème de la douleur. Cette soirée est ouverte à tous ceux qui souhaitent parler de leur souffrance, ou de celle de leurs proches, avec des professionnels de santé, par le biais d’un moyen divertissant. Original.

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la douleur parrainée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une enquête réalisée auprès d’un échantillon de 2 000 personnes a révélé que 92% des Français ont souffert d’une douleur persistante ou de courte durée durant les douze derniers mois. Pire, parmi eux, 52% ont avoué souffrir encore au moment de l’enquête. Au « palmarès » de ces douleurs récurrentes, le mal de dos (67%) et le mal de tête (62%) dont les origines demeurent diverses: mauvaise posture, stress, maladie ou accident. Autre chiffre significatif, parmi les personnes ayant déclaré souffrir lors de l’enquête, 68 % ressentent ces douleurs depuis plus d’un an. Cette proportion augmente avec l’âge, puisque ce taux atteint 79 % chez la population la plus âgée de cette enquête (50-60 ans).

La douleur n’est pas une fatalité !

Pour soulager la douleur, les besoins sont nombreux et variés. Parfois surprenants aussi. La pièce « Aïe ! plus jamais ça », qui sera donnée le 6 novembre prochain à Lyon, à l’initiative de la fondation APICIL, est ainsiune manière différente et ludique de parler de la douleur, en se penchant sur les idées reçues, le vécu des patients, des proches et des soignants face à la douleur chronique… Cette opération gratuite, ouverte à tous, vise à sensibiliser le grand public et tordre le coup à certaines idées reçues : la douleur n’est pas une fatalité !

Jouée par les comédiens de la compagnie Tenfor, la pièce aborde le sujet universel de la douleur, qui touche 14 millions de personnes en France, par le biais de personnages mythologiques. Thésée, après avoir battu le minotaure, souffre de douleurs. Son ami Minos ne comprend pas qu’il se plaigne tout le temps. Ariane, elle, l’écoute…

Une pièce ludique et interactive

La compagnie théâtrale Tenfor et l’Association Douleurs Sans Frontière ont créé la pièce à partir d’interviews de patients et de l’expérience de professionnels de la prise en charge de la douleur.

La pièce est interactive, le public sera sollicité : il pourra participer aux différentes scènes, expliquer son ressenti et commenter. Certains pourront monter sur scène pour rejouer une partie de la pièce, en donnant des conseils…

La représentation sera également suivie d’un débat avec le docteur Vivianne Belleoud, médecin spécialiste de la douleur à l’hôpital St-Joseph St-Luc.

Depuis 2004, la Fondation APICIL accompagne et finance des projets d’intérêt général dans le domaine de la lutte contre la douleur. Elle répond aux besoins des chercheurs, des équipes médicales et des associations en France qui ont des idées mais pas les moyens de les réaliser.

Infos utiles :

Représentation à l’IFAG Jeudi 6 novembre 2014
Campus René Cassin 47, rue sergent Michel Berthet Lyon 9 (Métro D et bus : arrêt gorge de loup)
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Inscriptions obligatoires sur : www.fondation-apicil.org
Accueil à partir de 18h00 / Représentation à 18h30 précises.

http://www.ra-sante.com/
Source :
http://unelouvecombat.canalblog.com/archives/2014/10/26/
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