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7 juin 2015

5 blessures émotionnelles d’enfance qui persistent à l’âge adulte

Blessures

Les problèmes rencontrés dans l’enfance

prédisent comment sera notre qualité de vie lorsque nous serons adultes.

En outre, ils peuvent influencer de manière significative la façon dont les enfants d’aujourd’hui agiront demain et par ailleurs ils auront une influence sur notre manière de faire face à l’adversité.

Donc, en quelque sorte, à partir de ces 5 blessures émotionnelles ou expériences douloureuses d’enfance, nous allons former une partie de notre personnalité. Dans les lignes qui suivent, nous allons voir quelles sont nos blessures définies par Lise Bourbeau.

1 - La peur de l’abandon

La solitude est le pire ennemi pour celui qui a vécu un abandon durant son enfance. Il y aura une attention constante à ce manque, par conséquent, celui qui a en a souffert, abandonnera ses partenaires et ses projets de façon précoce, de peur d’être abandonné.

Ce serait quelque chose comme « je pars avant que tu me laisses », « personne ne me soutient, je ne suis pas prêt à supporter cela », « si tu t’en vas, ne reviens pas … ».

Les personnes qui ont souffert d’abandon dans l’enfance, devront travailler leur peur de la solitude et leur peur d’être rejetées.

La blessure causée par l’abandon n’est pas facile à guérir. Ainsi, vous serez conscients que vous avez commencé à guérir lorsque la crainte d’avoir des moments de solitude disparaîtra et un dialogue intérieur positif et plein d’espoir commencera à circuler en vous.

2 - La peur du rejet

C’est une blessure profonde, parce qu’elle implique le rejet de notre être intérieur. Avec le mot intérieur nous nous référons à nos expériences, nos pensées et nos sentiments.

On peut expliquer l’apparition du sentiment de rejet par de nombreux facteurs qui peuvent l’influencer, tels que le rejet des parents, de la famille ou des pairs. Il génère des pensées de rejet, le sentiment de ne pas être désiré et une disqualification de soi-même.

La personne souffrant de cette expérience douloureuse ne se sent pas digne d’affection ou de compréhension et elle s’isole dans son vide intérieur, de peur d’être rejetée.

Il est probable que les personnes qui ont vécu cela dans leur enfance, seront des personnes insaisissables. Donc, nous devons travailler nos peurs intérieures et ces situations qui nous génèrent une panique.

Si tel est votre cas, prenez soin à faire attention à vous, à prendre des risques et à prendre des décisions pour vous-même.

À chaque fois, vous serez un peu moins dérangé que les personnes s’éloignent de vous et lorsqu’elles vous oublieront à un certain moment, vous ne le prendrez plus comme quelque chose de personnel.

3 - L’humiliation

Cette blessure est générée au moment où nous pensons que d’autres nous désapprouvent et nous critiquent. Nous pouvons générer ces problèmes à nos enfants en leur disant qu’ils sont stupides, mauvais ou qu’ils sont lourds, ou bien en racontant leurs problèmes aux autres. Cela détruit l’estime de soi de l’enfant.

Ces personnes auront une personnalité dépendante. De plus, nous pouvons avoir appris à être des « tyrans » et des égoïstes comme un mécanisme de défense et même à humilier les autres, pour nous en servir comme un bouclier protecteur.

Avoir souffert de ce type d’expérience nécessite de travailler notre indépendance, notre liberté, la compréhension de nos besoins et de nos peurs ainsi que nos priorités.

4 - La trahison ou la crainte de faire confiance

Elle apparaît lorsque l’enfant s’est senti trahi par un de ses parents surtout, si celui-ci n’a pas remplit ses promesses.

Cela peut générer une méfiance qui peut être transformée en envie et en d’autres sentiments négatifs, puisqu’on ne se sent pas digne de ce qui a été promis et de ce que les autres ont.

Avoir souffert de ces problèmes dans l’enfance construit des personnes manipulatrices, qui veulent tout contrôler et bien contrôler. Si vous avez subi ces problèmes durant l’enfance, vous êtes susceptibles de sentir la nécessité d’exercer un certain contrôle sur les autres, ce qui est souvent justifié par un fort caractère.

On voit souvent leurs erreurs de ces personnes dans leurs manières d’agir. Il s’agit donc de travailler la patience, la tolérance et le savoir vivre tout comme apprendre à être seul et à déléguer des responsabilités.

5 - L’injustice

Elle résulte d’un environnement dans lequel les principaux protecteurs sont froids et autoritaires. Dans l’enfance, une exigence trop importante qui dépasse les limites génère des sentiments d’impuissance et d’inutilité, à la fois dans l’enfance et à l’âge adulte.

Les conséquences directes sur le comportement de ceux qui en ont souffert seront la rigidité, car ces personnes tentent d’être très importantes et d’acquerir une grande puissance.

De plus, il est probable que cette injustice crée un fanatisme pour l’ordre et le perfectionnisme et une incapacité de prendre des décisions en toute confiance.

Il est nécessaire de travailler la méfiance et la rigidité mentale, pour générer un maximum de flexibilité et permettre d’avoir confiance en les autres.

Maintenant que nous connaissons les cinq blessures de l’âme qui peuvent affecter notre bien-être, notre santé et notre capacité à nous développer en tant que personnes, nous pouvons commencer à mettre en place un processus de guérison. 

Images reproduites avec l’aimable autorisation de natalia_maroz et jrcasas

Source de l’idée: Bourbeau, L. (2003) Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même. OB Stare.

Source : http://nospensees.com/5-blessures-emotionnelles-denfance-persistent-a-lage-adulte/

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30 mai 2015

Une opération mains propres sur la santé économiserait 10 milliards.

Gélules (Rodrigo Senna/Flickr/CC)

Une association anti-corruption (Anticor) et une association de médecins indépendants (le Formindep), ainsi que des élus (groupe écologiste européen) ont déclenché une opération « Mains propres sur la santé » pour reprendre le contrôle des politiques de santé et du médicament afin de « faire économiser 10 milliards d’euros par an » à la sécurité sociale et en terminer avec les « conflits d’intérêts ».

Interview de deux responsables de cette campagne, l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi et Jean-Sébastien Borde, président du Formindep.

Votre appel « Opérations mains propres sur la santé » s’ouvre sur un constat très dur : celui de la « généralisation de la corruption » et du péril démocratique que pose « le lobbying institutionnel des multinationales ». Quelle est la réalité de ces phénomènes dans le monde de la santé en France ?

M. Rivasi : lorsque Médiapart révèle que le président de la commission de la transparence (2003-2014), qui fixe le seuil de remboursement des médicaments, est accusé de toucher du « cash » directement par les laboratoires, comment appeler cela autrement que de la corruption ?

Ces révélations récentes accréditent l’idée que notre système de santé, et ses agences sanitaires, sont aujourd’hui intoxiqués par la corruption et les conflits d’intérêts.

J.S. Borde : ces liaisons dangereuses entre experts, politiques (n’oublions pas le rôle de Cahuzac par exemple) et industrie ont des conséquences graves sur la santé publique : des vies sont brisées par des médicaments qui n’auraient jamais dû être sur le marché ; des décisions sont prises par les autorités sanitaires ou politiques sur la base de données falsifiées, de risques minorés ou sous la pression de l’industrie (chantage à l’emploi)...

La France est le plus gros consommateur de médicaments en Europe, comment expliquer cela comparativement à nos voisins ?

M. Rivasi : chaque année les Français consacrent 2% du PNB à la consommation de médicaments, c’est entre 50% et 100% de plus que nos voisins européens.

En Italie, avec 60 millions d’habitants, le coût des médicaments s’élève en 2013 à 18 milliards d’euros contre 34 milliards pour la France. Soit 70% de plus pour une même espérance de vie des deux côtés des Alpes, cherchez l’erreur.

Il y a un vrai problème de surfacturation des médicaments, par exemple, le Lantus, insuline de Sanofi, est vendu 53 euros en Italie contre 63 en France.

J.S. Borde : il y a aussi une surconsommation qui s’explique par le rôle des médecins qui ont tendance à surprescrire pour « rassurer » les patients, souvent friands de médicaments.

La formation continue des médecins doit être revue : ceux-ci doivent être formés à la pharmacovigilance et à la sobriété en matière de prescription médicamenteuse.

Aussi, les génériques sont deux fois moins prescrits en France qu’en Allemagne, en Angleterre ou aux Pays-Bas, aux profits des molécules, sans plus-value thérapeutiques, vendues par les grands labos.

En 2014, le déficit de la sécurité sociale était de 9,4 milliards d’euros, et significativement en baisse, que proposez-vous pour le résorber définitivement ? Quelles sont les faiblesses actuelles du système à résoudre prioritairement ?

M. Rivasi : en luttant contre la surconsommation et la surfacturation des médicaments par une meilleure prescription, l’assurance maladie pourrait réaliser au moins 10 milliards d’euros d’économies, c’est-à-dire annuler son déficit chronique, et ce sans dommage pour la santé publique, bien au contraire.

J.S. Borde : nos comptes sociaux sont grevés à la fois par le coût de médicaments inutiles, la surprescription guidée par le lobby pharmaceutique et par le coût des effets indésirables aisément évitables.

C’est en faisant toute la lumière, une véritable « opération mains propres », sur la situation du système sanitaire et les dérives de Big Pharma que l’intérêt général ressurgira et que nous redeviendrons maître de notre santé !

Du point de vue politique et médical, quels sont les blocages à une réforme ? Pourquoi vouloir « faire pression sur le ministère de la Santé » comme le stipule votre appel ?

J.S. Borde : le système est aujourd’hui « pharm-amical » et gangrené par les conflits d’intérêts. Aussi, avons-nous interpellé la ministre de la Santé car nous considérons que sa loi de santé fait l’impasse sur le cœur du problème : les intérêts privés qui viennent heurter l’intérêt général.

M. Rivasi : il faut une réforme totale de la filière du médicament, à commencer par un renforcement de notre arsenal législatif pour garantir la transparence. Pour ce faire, il convient d’élargir les missions de contrôle de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique à l’ensemble des agences sanitaires.

Il faut créer d’urgence aussi un pôle d’expertise publique indépendant, de qualité et impartiale, garantissant la transparence du processus d’évaluation avec la publication de tous les résultats d’essais cliniques.

Deuxième levier,

il faut toiletter les instances de régulation du prix et du remboursement du médicament afin de garantir une baisse générale des prix des médicaments.

Cela passe par la fin des autorisations complaisantes de mise sur la marché délivrées par l’Agence européenne du médicament.

Enfin, la logique du brevet doit être revue pour relancer la recherche avec une identification des médicaments présentant un fort intérêt public afin de permettre leur appropriation par l’Etat : la logique sanitaire devant primer sur la logique commerciale.

14 mai 2015

12 mai 2015 – Compte rendu – Entretien Ministère de la Santé

 

 

Mamie zen

!!! Bravo !!!

J’aimerais, tout comme vous, que cette voix soit unique

et surtout, arrêter de hurler chacun de son côté,

car personne n’entend nos cris séparément…

Mais ensemble :

TOUT EST POSSIBLE !

Chapeau à toutes et à tous

et merci mille fois pour votre courage,

d'avoir surmonter votre fatigue et vos douleurs

pour "monter" sur la capitale,

afin qu'on nous "entende"

au plus haut de nos instances nationales,

à l'Elizée !!!

Evy

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12 mai 2015 – Compte rendu – Entretien Ministère de la Santé

rapport1 

12 MAI 2015 – COMPTE RENDU – ENTRETIEN MINISTÈRE DE LA SANTÉ

"Bonjour à tous,

Nous avons donc été reçus par le Dr Bignolas, responsable du service maladie chronique de la direction générale de la santé, ainsi que le Dr Cacqueray (spécialiste de la fin de vie et de la douleur en particulier).

L’entretien a été très enrichissant et nous avons tous eu le sentiment d’être face à des personnes réceptives, souhaitant communiquer et faire avancer les choses. Nous avons pu exprimer et échanger sur les points essentiels, notamment :

  • Reconnaître la fibromyalgie en tant que maladie,

  • l’errance médicale,

  • les problèmes institutionnels que nous rencontrons,

  • les reconnaissances  ALD et invalidité,

  • l’impact de la maladie et du handicap engendré, physique comme social,

  • la détresse morale des malades,

  • l’absence de traitements efficaces, la surmédication paradoxale qui en découle souvent,

  • l’absence ou le manque de formation des professionnels de santé,

  • l’absence de transparence des institutions,

  • etc… tout ce qui vous importe ils sont d’ailleurs parfaitement conscients de l’ensemble de vos préoccupations.

Il en ressort une grande avancée pour nous tous :  depuis 2 ans, une étude de l’INSERM était en cours de gestation, mais faute d’accords de financements, elle était en stand-by. Grâce à votre mobilisation depuis plusieurs mois, les choses se sont nettement accélérées, le financement a été accordé en mars (l’étude est financée pour moitié par le ministère de la santé et pour l’autre par l’Inserm), et elle vient de débuter.

Si on fait un bilan rapide, jusqu’à présent, il n’existe qu’un rapport d’orientation de la HAS nettement insuffisant, et un rapport de l’académie de médecine, rien d’autre.

Dorénavant, l’Inserm va prendre en charge ce dossier et réaliser une vaste étude concernant la fibromyalgie. Pour ceux qui ne le savent pas, l’Inserm est l’institut national de la santé et de la recherche médicale dépendant à la fois du ministère de la santé et du ministère de la recherche.

Pour la première fois en France, la recherche concernant la fibromyalgie va enfin débuter !

Cette étude va être vaste, et explorer  toutes les facettes repérées de la maladie, allant de l’efficacité des traitements médicamenteux et non médicamenteux, de l’évaluation du handicap et de son retentissement social,  son l’étiologie (l’étude des causes possibles de la fibromyalgie),  etc.

Le Dr Bignolas a exprimé son souhait de nous faire participer activement à cette étude, et de nous rencontrer régulièrement pour faire un point sur son avancée et pouvoir échanger sur les différentes problématiques posées. Nous allons nous revoir dans 6 mois pour faire un premier point ensemble, nous pourrons donc communiquer régulièrement sur les avancées de l’étude.

Une formidable avancée, nous avons posé les bases de notre reconnaissance !

Vu l’ampleur de la tâche concernant l’étude de l’Inserm, il est évident que cela ne va pas se faire aussi vite que beaucoup pourraient espérer et il va falloir être un peu patient. Mais patient ne veut pas dire rester les bras croisés et passifs, bien au contraire !

D’ailleurs, nous allons être reçus à la demande de la HAS (Haute Autorité de Santé) courant Juin.

Nous allons également très prochainement interpeller la Direction de la Sécurité Sociale, pour mettre en exergue les incohérences et aberrations nous concernant et échanger sur ces points afin de trouver des solutions.

Nous remercions toutes les personnes qui se mobilisent à nos côtés, selon leurs possibilités et leurs moyens, sans qui tout cela n’aurait pas été possible.

Nous remercions aussi les deux députés présents messieurs Decool et Dolez, ainsi que l’élue de la santé de Miramas, Mme Peyraud. Ils ont décidé de se battre à nos côtés. Il est à prévoir une initiative intéressante de leur part. (nous vous tiendrons informés)."

***

Source :

http://fibromyalgie-12mai.ringconcept.fr

12 mai 2015 - Compte rendu - Entretien Ministère de la Santé

12 MAI 2015 - COMPTE RENDU - ENTRETIEN MINISTÈRE DE LA SANTÉ Bonjour à tous, Nous avons donc été reçus par le Dr Bignolas, responsable du service maladie chronique de la direction générale de la santé, ainsi que le Dr Cacqueray (spécialiste de la fin de vie et de la douleur en partic
13 mai 2015

Fibromyalgie vidéo-photo

Source : https://www.youtube.com/watch?v=YHQGIo01UtE&feature=youtu.be

!!! ATTENTION !!!

J'attire l'attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n'engage que leur auteur. Je n'ai pas la prétention de connaître "la vérité" et ne fais que véhiculer l'information. Merci de votre compréhension.       

30 mars 2015

Douleur à la mâchoire : et si c'était un SADAM ?

Gray309.png

Le syndrome de Costen, plus communément appelé S.A.D.A.M, se manifeste par des douleurs au niveau de la mâchoire, mais pas seulement. Faute d'un diagnostic précoce, la recherche d'une prise en charge efficace ressemble souvent à un parcours du combattant. Zoom sur cette pathologie méconnue.

Aujourd'hui près de 10 % de la population semble être affectée d'un S.A.D.A.M -Syndrome Algo Dysfonctionnel de l'Appareil Manducateur (ou mâchoire)-, en particulier les femmes de 20 à 40 ans. Mais seule une partie des personnes touchées consulte au sujet des symptômes de cette pathologie. Pourtant, des solutions existent, pour le plus grand soulagement des patients.

Le SADAM, conséquence d'un dysfonctionnement articulaire

Au niveau anatomique, les A.T.M, ou articulations temporo-mandibulaires, situées de part et d'autre de la mâchoire, assurent des fonctions déterminantes au niveau de la parole, de la déglutition ou de la mastication. En conséquence, elles sont la clef de voûte de l'occlusion dentaire et donc du bon engrainement des dents du haut sur les dents du bas.

Le dysfonctionnement de ces articulations, quel que soit son origine (articulaire, orthodontique, musculaire, nerveux…), entraîne un déséquilibre qui se répercute progressivement sur l'ensemble des chaînes musculaires et enfin sur la posture du squelette tout entier, provoquant alors l'apparition de symptômes non spécifiques (exemple : pression de la branche montante de la mandibule au niveau de l'os temporal, qui peut entraîner des douleurs de l'oreille et des acouphènes).

Les facteurs favorisant l'apparition d'un SADAM

Le plus souvent, les patients atteints d'un SADAM n'ont pas de pathologie directe de l'ATM : cette dernière dysfonctionne en raison d'une hypercontraction des muscles.

Ces hypercontractions peuvent être dues ou favorisées par :

  • Le stress en lui-même ;
  • L'obstruction nasale chronique, qui va retentir sur la ventilation et, chez l'enfant, la croissance de la mâchoire ;
  • La perte des dents postérieures ou de certaines prémolaires, ce qui va faire reculer la mâchoire ou modifier l'occlusion dentaire ;
  • La crispation des mâchoires ( bruxisme), également le plus souvent lié au stress

SADAM : des symptômes peu spécifiques

Douleurs et/ou craquements de la mâchoire, blocages, mais aussi douleurs aux tempes, aux oreilles, névralgies faciales, cervicalgies, acouphènes, mal de dos, fatigue visuelle ou torticolis qui ne font pas forcément penser à une origine buccale : les personnes victimes d'un SADAM sont souvent dans l'incapacité de situer précisément la zone dont partent tous leurs maux. Dans les cas les plus évolués, les personnes touchées peuvent ressentir des vertiges et rencontrent de réels problèmes d'équilibre.

Les douleurs des tempes et des douleurs que les patients situent au niveau des oreilles semblent cependant être le point commun aux diverses manifestations de ce syndrome.

Une possible errance diagnostique

Mal connu du grand public, les symptômes du syndrome de Costen, souvent provoqués par le stress, sont confondus avec de la spasmophilie. Le SADAM affecte le plus souvent des individus de nature anxieuse et peut d'ailleurs être associé à des crises de fibromyalgie ou de spasmophilie. Conséquence : ses conséquences sont trop souvent traitées comme des symptômes dépressifs, au moyen d' antidépresseurs et d' anxiolytiques, alors qu'il y a surtout un aspect mécanique, lésionnel à corriger.

Les examens complémentaires - panoramique dentaire, voire IRM des ATM - vont permettre de confirmer, ou non, l'existence d'une lésion anatomique constituée (modifications de l'appareil discal et des surfaces articulaires), ce qui va permettre d'affirmer le diagnostic.

Une prise en charge souvent pluridisciplinaire

En raison de ses causes et des anomalies mécaniques consécutives, le traitement du SADAM est souvent pluridisciplinaire : dentiste, médecin généraliste, kinésithérapeute, éventuellement chirurgien, psychologue, psychiatre. Ce traitement repose principalement sur :

  • Le soulagement des symptômes : relaxation (kinésithérapie, éventuellement myorelaxants), lutte contre les douleurs ( antalgiques, anti-inflammatoires), anxiolytiques en cas de composante psychologique associée ;
  • La correction des anomalies articulaires : rétablissement orthodontique d'une occlusion stable, avec en particulier le port d'une gouttière amovible qui va permettre la stabilisation de la mandibule lors de la fermeture, une rééducation des muscles et un recentrage de l'articulation ;
  • La correction des facteurs favorisants : remplacement de dents manquantes, prise en charge d'un stress et/ou d'un bruxisme chronique, correction de troubles éventuels du sommeil ou de la ventilation, traitement de l'obstruction nasale, etc.

La chirurgie peut être un recours dans certains cas, lorsque la mandibule est positionnée trop en arrière (rétrognathie), trop en avant (prognathie) ou déviée d'un côté (latérognathie). Mais par contre la chirurgie de l'ATM elle-même ne semble pas apporter de résultats intéressants (douleurs post-opératoires, fibrose, etc.). La priorité est donc le traitement de l'occlusion, tout en soulageant les symptômes le temps que cette correction soit effective.

Enfin dans certaines formes très douloureuses, rebelles aux antalgiques classiques, la toxine botulique peut être testée sur les muscles de la mâchoire.

En conclusion, en cas d'apparition de troubles musculosquelettiques dans le visage, la mâchoire ou la nuque, il faut en parler rapidement, par exemple à votre dentiste qui pourra déceler un éventuel dysfonctionnement articulaire. Il vous orientera alors vers un stomatologue ou un chirurgien maxillo-facial plus à même de poser un diagnostic précis et surtout d'enclencher une prise en charge efficace, sans attendre l'installation des troubles et la dégradation de l'articulation.

Le rétablissement d'une bonne occlusion dentaire, via notamment le port d'une gouttière, et la correction des facteurs favorisants, en particulier l'obstruction nasale, permettent le plus souvent de corriger ce trouble.

Marine Blondet
Dr Jean-Philippe Rivière

Sources :

"Faut-il  opérer les syndromes algo-dysfonctionnels de l'appareil manducateur (SADAM) ?", R Gola et coll., E-mémoires de l'Académie Nationale de Chirurgie, 2005, 4(3) : 30-41, article téléchargeable en ligne

Source : http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/rhumatismes/articles/14905-sadam-douleur-machoire.htm

 

 

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30 mars 2015

On peut greffer un cœur qui a cessé de battre

 

Pauline Fréour note dans Le Figaro que « des chirurgiens ont « relancé » le cœur d'un donneur mort puis ont pu le transplanter ». La journaliste observe que cette« innovation technologique testée une première fois sur l'homme en Australie il y a quelques mois, et plus récemment au Royaume-Uni, promet d'augmenter sensiblement le nombre de cœurs pouvant être transplantés ».

« Un enjeu d'envergure puisque de nombreux malades décèdent chaque année faute de greffon », rappelle Pauline Fréour, qui note que « le nombre d'organes disponibles pourrait bondir de 25% grâce à cette technique, selon certains experts, qui saluent une grande avancée médicale ».

La journaliste observe que « depuis quelques années, les autorités de plusieurs pays ont autorisé le prélèvement sur des patients décédés d'un arrêt cardiaque. En France, l'Agence de la biomédecine a validé le principe en 2006, mais cela concerne pour l'instant essentiellement le prélèvement de reins et de foie ».

« Le cœur présente la difficulté particulière de ne supporter que très peu de temps l'ischémie, c'est-à-dire l'arrêt de la circulation sanguine qui prive les cellules d'oxygène et entraîne leur nécrose. Au-delà, le cœur risque d'être endommagé », explique Pauline Fréour.

Le Dr Stephen Large, « à la tête de l'équipe britannique revendiquant la première greffe d'un cœur «arrêté» en Europe », indique que « nos expériences réalisées sur l'animal puis sur des cœurs légués à la recherche nous ont convaincus que nous disposions tout de même d'une fenêtre d'une trentaine de minutes ».

Pauline Fréour souligne que « ce court délai impose que le donneur décède d'un arrêt cardio-respiratoire en milieu hospitalier, sous la surveillance du personnel médical. C'est pourquoi les cœurs arrêtés greffés proviennent de malades hospitalisés en état de mort cérébrale, dont les proches décident d'arrêter les traitements actifs faute d'espoir ».

Le Dr Large précise : « Le décès est déclaré 5 minutes après l'arrêt des battements du cœur. À partir de là, le corps est transporté en salle d'opération, où il nous faut environ 6 minutes pour relancer le cœur ».

Pauline Fréour évoque l’incubateur développé par la société américaine Transmedics, « fruit d'un travail d'une douzaine d'années. Les chirurgiens australiens (St Vincent Hospital, Sydney) et britanniques (Papworth Hospital, Cambridge) l'utilisent de façon légèrement différente. Les premiers y placent directement le cœur prélevé pour le perfuser jusqu'à la greffe et vérifier, avant l'implantation, sa capacité à se contracter. ».

« Les Britanniques, eux, perfusent d'abord l'organe sans le retirer de la poitrine du donneur, et vérifient dans les mêmes conditions sa fonctionnalité. L'incubateur Transmedics où il est transvasé par la suite permet de le maintenir battant durant les quelques heures avant la transplantation », poursuit la journaliste.

De son côté, le Pr Jean-Noël Fabiani, chef du service de chirurgie cardiovasculaire à l'hôpital Georges-Pompidou (Paris), parle d’une « formidable opportunité pour élargir le nombre de greffons. Nous réalisons actuellement 400 greffes cardiaques en France chaque année mais, en recourant aux cœurs arrêtés, on pourra espérer dépasser la barre des 500 ».

Pauline Fréour observe néanmoins que « la législation française actuelle ne permet pas la transplantation de cœurs arrêtés », et cite le Pr Olivier Bastien, directeur du prélèvement et de la greffe d'organes et de tissus à l'Agence de la biomédecine, selon qui « le supplément de greffons qui pourrait être obtenu est bien moindre que les 25% annoncés par certains ».

Le Pr Bastien déclare ainsi que « sur le principe, c'est intéressant. […] Mais sur un organe aussi sensible et vital que le cœur, nous restons prudents ».

Le Monde relève également qu’au Royaume-Uni, « un cœur ayant cessé de battre a été transplanté avec succès ».

Le journal indique que « le receveur, un Londonien âgé de 60 ans, semblait bien se remettre de l'intervention, d'après la BBC », puis souligne qu’« en France comme au Royaume-Uni, il y a une forte pénurie de donneurs de cœurs. La moyenne d'attente après inscription sur la liste de greffe est de 4 mois ».

Le Figaro , Le Monde

Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
TSAVO PRESSE

Source : http://www.mediscoop.net/

15 mars 2015

Ce qui arrive à votre corps lorsque vous manquez d’eau

Si on n’arrose pas une plante d’intérieur pendant une longue période, elle devient sèche, perd sa couleur et finit par faner. Les humains ne sont pas différents des plantes. Le corps est constitué de presque 75% d’eau. Il est donc très important de l’hydrater.

Le corps humain est une machine qui a besoin d’eau pour fonctionner. Sans eau, le corps est confronté à des problèmes mineurs et majeurs tels que le prise de poids, la fatigue, l’asthme, le vieillissement prématuré, voire la mort.

Mieux comprendre la déshydratation

Quand le corps est déshydraté, cela signifie que nous avons perdu beaucoup plus d’eau que ce que nous devons consommer.

La perte excessive d’eau dans le corps peut être dangereuse causant parfois de réels problèmes de santé.  La déshydratation est à prendre au sérieux. Il est préférable de l’éviter.

Voici les 11 inconvénients de la déshydratation

1. La fatigue

La plupart des gens regardent les athlètes complètement fatigués à cause de l’effort musculaire. En effet, il y a eu des études qui lient l’épuisement à la déshydratation du corps. Une personne qui ne boit pas suffisamment d’eau, fait travailler davantage son cœur afin qu’il puisse pomper l’oxygène et les nutriments dans le sang.

2. L’irritabilité

Des études récentes de University of Connecticut’s Human Performance Lab ont démontré des liens entre les sautes d’humeur négatives et le manque d’hydratation. Les résultats ont montré que même un niveau de déshydratation faible peut causer une altération de l’humeur.

3. L’hypertension artérielle

Quand la quantité d’eau est faible dans l’organisme, le sang s’épaissit et la circulation sanguine devient plus lente. En plus, cela augmente la résistance et la pression artérielle, et peut provoquer l’AVC et les maladies cardiaques.

4. Le vieillissement

L’eau hydrate les tissus du corps ce qui donne une apparence jeune et beaucoup de vitalité. Il faut noter que la déshydratation est un grand facteur de risque des maladies chroniques liées au vieillissement.

5. Les problèmes de peau

L’eau permet au corps d’éliminer les toxines pour garder la peau saine. Sans eau, la peau est beaucoup plus sensible aux troubles cutanés inesthétiques comme le psoriasis et la dermatite.

6. Les douleurs articulaires

Les articulations sont un système complexe qui est sollicité tout le temps, notamment toutes celles qui supportent des charges quasi-constantes de poids, tels que les genoux. L’eau forme un coussin de cartilage qui soulage la tension des articulations, et prévient la douleur et les raideurs.

7. Les allergies et l’asthme

Lorsque le corps est déshydraté, les mécanismes de défense se retournent contre lui. Normalement, le nez et la gorge gardent l’eau quand on est bien hydraté. C’est pour cela que les personnes souffrant d’allergies et d’asthme ont des difficultés à respirer normalement lorsqu’elles sont déshydratées.

8. Un taux de cholestérol élevé

Un autre mécanisme de défense contre la déshydratation, est le niveau élevé de cholestérol. L’augmentation du taux de cholestérol protège les cellules de la déshydratation.

9. La prise de poids

La déshydratation est souvent confondue avec la faim. Les gens se tournent vers la nourriture alors que leur corps réclame de l’eau. Lorsqu’on est déshydraté, on manque d’énergie et le métabolisme devient plus lent. D’où, la prise de poids.

10. Les problèmes de digestion

Le colon a besoin d’eau pour éviter la constipation. D’autres troubles digestifs tels que la gastrite et l’ulcère sont liés à la faible consommation d’eau et de minéraux.

11. Les troubles liés aux reins et à la vessie

Le manque d’eau entraine l’accumulation des toxines et des bactéries dans le corps. Les reins et la vessie sont deux organes qui sont particulièrement sensibles aux infections. La déshydratation peut aussi causer des lésions rénales aiguës capables d’empêcher complètement les reins de fonctionner.

Et bien sûr, l’une des conséquences les plus graves de la déshydratation est la mort. Lorsque le corps est très déshydraté, le sang coule en quantités insuffisantes dans les organes, augmentant ainsi le risque de mort.

La quantité d’eau à consommer

Il faut boire 8 verres d’eau (2L) par jour. Mais les besoins du corps diffèrent d’une personne à l’autre. La consommation d’eau dépend de votre activité, votre santé, votre masse globale et du climat où vous vivez.

Source :

http://www.santeplusmag.com/ce-qui-arrive-a-votre-corps-lorsque-vous-manquez-deau/

14 mars 2015

Télémédecine, données personnelles : comment les médecins comptent passer à la santé connectée

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La révolution numérique est en marche dans les cabinets médicaux. Le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) dévoile, mardi 3 février, son Livre blanc sur la santé connectée.

Pour le docteur Jacques Lucas, auteur du Livre blanc et vice président du Cnom, il est grand temps que les médecins se mettent à l’heure du numérique. "Notre objectif est d’accompagner le développement des TIC dans le champ de la santé, en y imprimant l’éthique et la déontologie médicales. Nous faisons dans ce nouveau Livre blanc des propositions concrètes pour inciter les médecins à renforcer leur présence professionnelle et humaniste sur le web", indique-t-il dans une interview à Silberblog.

Francetv info fait le point sur la santé connectée, un nouvel eldorado qui n’est pas sans danger.

Faire entrer les objets connectés dans les cabinets

Ce qui existe. Le nombre d’applications mobiles de santé a explosé. Balances, podomètres, tensiomètres connectés, plus de 100 000 applications étaient disponibles en 2013, alors qu’il n’en existait que 6 000 en 2006 selon le Livre blanc sur la santé connectée. La promesse est belle : les concepteurs de ces produits proposent un suivi médical personnalisé et instantané pour rester en bonne santé.

Une vague technologique qui est bienvenue pour la ministre de la Santé Marisol Touraine. "Ces applications et objets ne répondent certes pas à l’ensemble des demandes mais pour certaines personnes, c’est une façon d’être plus attentif à leur mode de vie", a déclaré la ministre lors d’une visite des locaux de l’entreprise Withings le 19 décembre, rapporte le Quotidien du médecin.

Ce que préconise l’Ordre des médecins.  Le vice-président du Cnom souhaite, dans son Livre blanc, que les médecins s’emparent de ces applications mobiles. "Les applications et objets connectés de santé peuvent constituer des outils complémentaires utiles à la prise en charge des patients. Ils peuvent soutenir et renforcer la relation patient-médecin. Les patients se montrent d’ailleurs en attente de conseils en la matière de la part de leurs médecins."

Mais leur utilisation n’est pas sans risque. L’Ordre des médecins préconise un contrôle des applications mobiles de santé pour s’assurer de leur fiabilité. L'auteur donne l’exemple de la société Dmd santé, gérée par un interne en psychiatrie, qui a pour objectif "d’évaluer et de recommander les applications mobiles de santé sur le marché français". Au Royaume-Uni, le National Health Service a lancé, en mars 2013, le portail "Health Apps Library" qui fait le tri entre les bonnes et les mauvaises applications disponibles sur le marché.

Lutter contre les déserts médicaux avec la télémédecine

Ce qui existe. La télémédecine est porteuse d’espoir dans le domaine médical. Elle permettrait de lutter contre les déserts médicaux. Le manque de médecins concerne 2 à 3 millions de personnes. La consultation à distance est l’une des mesures prévues dans le cadre du plan anti-déserts médicaux lancé en décembre 2012 par le gouvernement. Fini le long trajet pour aller chez son généraliste, les patients peuvent directement échanger avec leur médecin traitant par écrans interposés. Les professionnels de santé peuvent aussi communiquer entre eux pour établir des diagnostics à distance grâce aux applications mobiles.

Une petite révolution dans la prise en charge du patient. "En un an, la télémédecine a progressé dans tous nos établissements et dans tous nos territoires. Je pense à l’AVC, qui exige le délai de prise en charge le plus court possible. En Franche-Comté, dans le Nord-Pas-de-Calais ou en Bourgogne, les services d’urgence peuvent désormais prendre en charge leurs patients par télé-expertise et télé-assistance", se réjouissait la ministre de la Santé le 10 février 2014.

Ce que préconise l’Ordre des médecins. L’organisation estime que les expérimentations doivent se poursuivre et être amplifiées. L’utilisation d’applications mobiles dans le cadre de la télémédecine permet de suivre à distance les patients. "L’utilisation des technologies en médecine permet d’effectuer un acte médical à distance. Les objets connectés et applications mobiles peuvent être utilisés dans la télémédecine. Par exemple, on peut aujourd’hui envoyer le son des battements du coeur du stéthoscope à distance", explique le cardiologue Jacques Lucas, auteur du Livre blanc, contacté par francetv info.

L’utilisation des objets connectés permet ausssi une meilleure prise en charge des maladies chroniques selon le docteur Pierre Simon, président de la Société française de télémédecine (SFT-ANTEL) : "La tablette numérique, dans l’étude Domoplaies par exemple, permet aux infirmières à domicile de montrer à un médecin expert, en téléconsultation, l’état de la plaie chronique et de recevoir en temps réel les conseils de soins."

Protéger les données personnelles des patients

Ce qui existe. Les données médicales des patients peuvent désormais circuler à la vitesse du haut-débit. Mais la question de la protection de ces information sensibles se pose. Selon le Livre blanc sur la santé connectée, aucun pays ne s’est doté d’une législation spécifique aux applications mobiles de santé. Ce sont les lois relatives à la protection de la vie privée et les diverses autorités médicales qui encadrent l’utilisation des données médicales des patients. En France, la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a même créé un label qui doit "faciliter l’identification des 'organismes qui garantissent un haut niveau de protection' des données personnelles". L’Union européenne doit aussi proposer une réglementation visant à protéger les données personnelles des individus.

Ce que préconise l’Ordre des médecins. Pour l’auteur du Livre blanc sur la santé connectée, une loi française ne serait pas suffisante pour encadrer l’utilisation des données personnelles. Le docteur Jacques Lucas soutient la création d’une législation européenne à ce sujet, "voire au-delà", pour contrôler des applications qui sont le plus souvent développées à l’étranger. Mais, "un contrôle de toutes les applications disponibles sur le marché paraît illusoire. Le Livre blanc propose que les entreprises déclarent que leur application répond aux normes européennes sur le plan technique et aussi médical."

La Cnil pourrait alors procéder à des contrôles de manière aléatoire avec de possibles sanctions économiques si les règles ne sont pas respectées.  

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23 février 2015

Les différentes couleurs d'urines et leurs significations en dit long sur votre santé !

Définitivement de couleur jaune,  l'urine peut changer de ton. Le jaune peut être plus clair ou plus foncé et parfois comporter des traces de sang. Ces nuances dans la couleur de l'urine sont des indicateurs d'anomalies ou de maladies.

Les origines des couleurs de l'urine:

L'urine est le résultat d'un processus du système urinaire. Elle est sécrétée par les reins et évacuée par l'organisme. L'urine est l'ensemble des déchets du métabolisme, et sa couleur va du jaune translucide à l'ambre à cause du pigment urochrome.

Plus la couleur de l'urine est sombre, et plus l'organisme est déshydraté. Il faut alors boire suffisamment d'eau pour rééquilibrer.

L'hydratation mais aussi les aliments ingérés et les maladies dépeignent sur l'urine. Plus la couleur tend vers le clair et plus la santé est bonne; le jaune clair indique une bonne hydratation. Par ailleurs, une trop grande sécrétion d'urine peut signifier un diabète.

Les couleurs anormales de l'urine:

-Couleur verte ou bleue

Ces couleurs ont pour origine les aliments et les boissons ingurgités. Des produits artificiellement colorés modifieront la couleur de l'urine. Comme par exemple l'asperge, qui modifie la couleur ainsi que l'odeur de l'urine.

-Couleur rose ou rouge

L a betterave, les myrtilles, la rhubarbe ou certains laxatifs peuvent rendre l'urine rougeâtre. Mais sans cela, le rouge dans l'urine serait du sang.

-Couleur sombre

Une urine sombre est le signe d'une maladie rénale, d'une infection urinaire, de calculs rénaux, de problèmes de prostate ou du cancer.

-Couleur orange

La couleur orange peut advenir d'aliments comme les baies ou la betterave mais elle peut également indiquer une déshydratation ou un problème au niveau du foie ou de la bile.

-Urine écumeuse

Lorsque l'organisme est déshydraté, l'urine peut s'en trouver écumeuse en raison de la rapidité de la miction. Mais lorsqu'elle est régulièrement écumeuse, il devient nécessaire de consulter un médecin car elle pourrait signaler une maladie sous-jacente.

Quand faut-il consulter un médecin?

Un changement radical de la couleur de l'urine aura pour origine les aliments consommés dans la journée. Mais si cela persiste, il devient alors nécessaire de consulter un médecin.

Les cas où il est impératif de voir un médecin:

  • Difficulté à contrôler votre urine en raison de fuites urinaires.
  • Une plus grande quantité d'urine que la normale.
  • Difficultés à uriner.
  • Fréquents réveils au cours de la nuit pour uriner.
  • Petites quantités d'urine lors de la miction.
  • Douleur  au moment d'uriner.

Ces signes sont à prendre au sérieux. Ce sont des indicateurs potentiels de maladies graves.

Source :

http://savoir.eddenya-up.com/sante-et-sciences/5244-les-9-differentes-couleurs-d-urines-et-leurs-significations-en-dit-long-sur-votre-sante

10 février 2015

Le CHU de Rennes s’organise face à l’épidémie de grippe

photo l’hôpital sud a ouvert une unité supplémentaire de 12 lits, pour faire face à l’afflux de patients aux urgences dans un contexte d épidémie de grippe. © marc ollivier

L’hôpital sud a ouvert une unité supplémentaire de 12 lits, pour faire face à l’afflux de patients aux urgences dans un contexte d épidémie de grippe.© Marc OLLIVIER

L’hôpital sud a ouvert une unité supplémentaire de 12 lits, pour faire face à l’afflux de patients aux urgences. L’épidémie de grippe est toujours en phase ascendante.

L’épidémie continue de se répandre. Au CHU, on s’organise. Les urgences connaissent ces dernières semaines une hausse de fréquentation due, en partie, à l’épidémie grippale et à la fragilisation des personnes âgées.

Pour répondre aux besoins, la communauté médicale et soignante s’est mobilisée pour mettre à disposition des lits d’hospitalisation supplémentaires. « Aux 26 lits supplémentaires dans les unités de médecine déjà dédiées aux hospitalisations, une unité de 12 lits appelée « unité post-accueil provisoire » a été mise en place vendredi dernier sur l’Hôpital sud", déclare-t-on au CHU. Au total, 38 lits supplémentaires ont été installés au sein du CHU.

Ouest-France  

Source :

http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-sante-le-chu-de-rennes-s-organise-face-a-l-epidemie-de-grippe_52674-2713525_actu.Htm

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