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15 octobre 2015

La Fibromyalgie, c'est l'aluminium, point final !

 

fibromyalgie-aluminium-alternativesante.fr

fibromyalgie-aluminium-alternativesante.fr

La fibromyalgie est en relation directe avec la myofascite à macrophage déclenchée par les adjuvants à l’aluminium des vaccins. Cet axe de recherche n'est pourtant pas exploré par la médecine officielle.  Pas plus que deux nouvelles pistes qui mettent, elles aussi, en cause l'action délétère de certains médicaments comme les benzodiazépines (antidépresseurs) ou une classe extrèmement répandue d'antibiotiques.

Ce trouble douloureux aux multiples aspects n’est pas reconnu par la médecine en tant que maladie – ceci probablement pour deux raisons :

  • Parce que la médecine officielle est incapable de la soigner,
  • Parce que cette même médecine en est souvent l’origine par le biais des vaccinations. Mais elle peut survenir aussi par accumulation au long court d’aluminium alimentaire et même de l’eau du robinet.

Les symptômes possibles

  • douleurs aiguës terribles dans les grosses et petites articulations,
  • douleurs dorsales aiguës ainsi que dans les épaules et le cou,
  • crampes musculaires terribles surtout dans les mollets,
  • perte de sommeil,
  • perte de tonus,
  • baisse de la vue,
  • souvent prise de poids par rétention d’eau (mal mesurée par l'IMC),
  • déprime (on vous classe dans la dépression simple)

Les faux diagnostics

Chacun des spécialistes essaie de ramener les causes des troubles à son propre domaine, à sa propre spécialité, soit par opportunisme, soit par étroitesse de vue. Par exemple, n’écoutez pas certains spécialistes qui rattachent vos problèmes de fibromyalgie à une malocclusion dentaire, car il s’agit d’une intoxication neurologique à l’aluminium.

Au niveau de la médecine conventionnelle, il y a souvent confusion entre la spondylarthrite ankylosante (SPA), la polyarthrite évolutive (PE) et la fibromyalgie.

Dans la SPA, on souffre du dos et des grosses articulations. Une véritable SPA est formellement identifiée par le test HLA B27. Il est évident qu’une alimentation non polluante est indispensable pour que les fermentations intestinales ne détruisent pas la première barrière de défenses. Lorsqu’il n’y a pas de trace radiologique et que le test HLA est négatif, on la classe SPA séronégative. La SPA entraîne généralement une destruction des os du bas du dos assez rapide.

Dans la PE, on souffre des petites et grosses articulations mais pas du dos. Les articulations sont rouges et enflées. Il y a des déformations au contrôle radiologique au bout de 7 à 10 années. À noter que le test de discrimination au HLA B27 n’est pratiquement jamais effectué.

Dans la fibromyalgie, il n’y a pas de rougeurs articulaires, mais il y a gonflement de l’ensemble du corps et le tableau décrit plus haut sans destruction osseuse.
Les processus métaboliques

Rares sont ceux qui savent que l’aluminium piège et se lie avec l’indispensable ferritine.

Le taux de ferritine est toujours très bas chez tous les intoxiqués à l’aluminium. Il y a une chute de fer au niveau du foie, créant la fatigue chronique.

Mais il y a de plus, deux neurotransmetteurs d’une importance capitale qui sont piégés et neutralisés par l’aluminium : la sérotonine et l’acétylcholine.

La baisse de sérotonine se manifeste par une dépression importante, de gros troubles du sommeil, une baisse de sécrétion des endorphines entraînant une augmentation des douleurs, des troubles digestifs importants, des troubles de la mémoire, une mauvaise circulation.

• La baisse de l’acétylcholine entraîne une grande faiblesse musculaire. On n’arrive plus à monter les escaliers ni à lever les bras. Ensuite, on ne peut plus tenir debout.
Il y a en plus un risque d’atteinte grave au foie.

• Enfin, la thyroïde est perturbée par la pénétration de l’aluminium dans ses tissus qui aboutit le plus souvent à une hyperthyroïdie, mais parfois à une hypothyroïdie.

Les traitements

Le protocole classique : corticoïdes, antidépresseurs. L’aluminium est ignoré ! La dépollution encore plus….. Résultat catastrophique. On devient une épave !

Cinq actions sont nécessaires :

  • Soulager les douleurs (au choix ou en association)
    - Lavements au café (voir dans la cure Gerson)
    - 5-http (Griffonia simplicifolia) : Prendre 1 capsule à jeun au lever et au coucher estomac vide.
  • Restaurer les cellules nerveuses, qui sont essentiellement constituées de complexes lipidiques (l'une ou l'autre de ces huiles au choix ou en association) :

Prendre 5 cuil. à soupe par jour.

  • Manger sain. Il faut absolument adopter une alimentation hypotoxique ou, au moins, une alimentation bio pour ne pas ajouter du poison au poison.
  • Retrouver de l'énergie : lire notre article sur l'emploi du D-Ribose dans la fibromyalgie
  • Eliminer l’aluminium

Silice de prêle ou silicium organique

Prendre 3 bouchons par jour.

Nota : j’ai exposé dans un article concernant la maladie d’Alzheimer que suite à des études de laboratoires indépendants, la silice s’avère capable d’absorber et évacuer l’aluminium même celui qui a passé la barrière encéphalique.

L'adjuvant aluminique et la myofasciite

A l’heure actuelle, l’adjuvant le plus fréquemment utilisé en médecine est l’aluminium. Suite à une injection de sels d’aluminium (comme pour la vaccination), des molécules sont libérées du fait de cette agression cellulaire, par exemple l’acide urique. De fortes concentrations d’acide urique sous forme de cristaux d’urate de monosodium sont phagocytées par les cellules résidentes et déstabilisent les fonctions des lysosomes.

Les adjuvants procurent aussi une protection physique contre les antigènes et contribuent à la translocation des antigènes vers les ganglions lymphatiques régionaux. Ceci va permettre en définitive une plus longue exposition du système immunitaire aux antigènes, une production et une activation accrue des cellules B et T, ainsi qu’une réaction plus forte.

Auparavant, on pensait que les adjuvants ne présentaient que peu ou pas de danger particulier. Malheureusement, des études sur des modèles animaux et des humains ont démontré la capacité qu’ont par eux- mêmes certains d’entre eux de déclencher la réponse auto-immune et des maladies dysimmunitaires.

La maladie post-vaccinale la plus étudiée est peut-être le syndrome de myofasciite à macrophages (MMF),  pour lequel un lien de cause à effet a été clairement établi.

La MMF est une maladie du système immunitaire  signalée pour la première fois en France par Gherardi et al (publication dans The Lancet)

Elle est provoquée par un dépôt d’aluminium,  utilisé comme adjuvant dans différents vaccins, ce qui déclenche une maladie musculaire liée au système  immunitaire. La MMF est caractérisée par des signes et des symptômes systémiques, ainsi que des lésions actives localisées sur le site  de l’injection.

Les manifestations systémiques incluent myalgie, arthralgie,  asthénie marquée, faiblesse musculaire, fatigue chronique, fièvre, et dans certains cas l’apparition d’une affection  démyélinisante.Tous ces symptômes sont évidemment très proches de ceux qui caractérisent la fibromyalgie.

On a découvert que la lésion locale de la MMF résultait d’une persistance de l’adjuvant aluminique sur le site de l’injection plusieurs mois, voire jusqu’à 8  à 10 ans après la vaccination

Curieusement, il existe une certaine contradiction entre l’usage à grande échelle de  l’hydroxyde d’aluminium et la rareté de la MMF. Cette incohérence a été résolue par les observations montrant  que la MMF pourrait apparaître principalement chez les sujets génétiquement prédisposés porteurs du gène HLA - DRB1*01.

Cette relation a été décrite pour la première fois chez deux vraies soeurs jumelles diagnostiquées avec  la MMF. De plus, ce même gène a été détecté chez 66% de 9 patients atteints de la MMF, contre 17% des 230  individus - contrôles, ce qui suggère un rapport de 9.8 (95% intervalle de certitude 2.0 - 62.2). Ceci corrobore  l’idée selon laquelle, chez une minorité de patients génétiquement prédisposés, l’aluminium peut provoquer ce  syndrome.

Cette limitation vaut pour la myofascite, mais cela vaut-il pour la fibromyalgie ?

Les Benzodiazépines : une autre piste que vous devriez explorer

Pour le Dr Lallemand, médecin retraité, l’explosion du syndrome de la fibromyalgie a correspondu au départ de l'utilisation massive des benzodiazépines. Qui n’a jamais pris sans le savoir l’une des multiples formes de cette molécule ? Bien sûr, ce ne sont pas des prises sporadiques qui peuvent engendrer la fibromyalgie, et fort heureusement, tout le monde ne gagne pas forcément le « jackpot», mais voyez plutôt la liste redondante des applications courantes des benzodiazépines.

Regardez bien s’il n’y a pas dans la liste ci-dessous, un médicament qui vous soit familier ou habituel. Si c'est le cas, le meilleur conseil que nous puissions vous donner est d'essayer de vous sevrer :

  • Benzodiazépines anxiolytiques
    Vératran ® Séresta ® Xanax ® Alprazolam ® Témesta ® Lorazépam ® Equitam ® Lexomil ® Anyrex ® Bromazépam ® Valium ® Tranxène ® Urbanyl ® Lysanxia ® Nordaz ® 
    Victan ®, Quiétéline ®, Novazam ®, Diazemuls ®.
    Génériques : Bromazepam, Prazepam, Diazepam 
  • Benzodiazépines hypnotiques (appelés somnifères)
    Mogadon ® Noctamide ® Rohypnol ® Normison ® Havlane ® Nuctalon ® Rivotril ® 
  • Hypnotiques apparentés aux benzodiazépines
    Imovane ® Stilnox ® Zolpidem ® Mogadon ® Rohypnol ®, Narcozep ®
  • Benzodiazépines myorelaxants
    Les benzodiazépines myorelaxants sont prescrits lors de contractions survenant dans certaines pathologies rhumatismales. Ces molécules se fixent électivement dans les muscles et les tendons. Myolastan ® Panos ®
    Benzodiazépines anticonvulsivants
    Rivotril ® Valium ® Urbanyl ®

Une dernière hypothèse : les quinolones

Les quinolones sont une classe d’antibiotiques que votre généraliste peut vous prescrire pour une banale infection urinaire. Mais cette prescription - qui parait anodine - peut vous envoyer dans l’enfer de la fibromyalgie.

Une lectrice nous écrit :
« Je suis victime des quinolones. Mon généraliste m'a prescrit du CIFLOX pour une infection urinaire sans mise en garde particulière, et j'ai été empoisonnée par ce médicament ; je me retrouve depuis plusieurs mois (avril 2014) avec un lourd handicap. Je ne peux plus marcher sans douleurs invalidantes dans les talons, j'ai perdu 6 kg, le port de béquilles m'a été nécessaire pendant 6 semaines. J'ai mal dans toutes les articulations, sans compter une importante chute de cheveux, saignements de gencives, insomnies importantes.
J'ai consulté plusieurs spécialistes qui ont reconnu mon empoisonnement au CIFLOX mais ne proposent aucun traitement. Selon eux, il n'existe pas d'antidote. »

Chaque année en France, 17 millions de quinolones sont prescrites, et autour de 24 000 personnes sont touchées par le médicament ; certaines resteront handicapées à vie dans le déni le plus total des autorités sanitaires !

Aux USA, des procès fleurissent alors qu’en France, les victimes commencent seulement à se regrouper pour porter plainte.
L’association des invalides victimes des Quinolones (AIVQ) a été créée par Eric Bourhis pour prévenir les gens de la dangerosité de cette classe d’antibiotiques. Cette association a remplacé une précédente, l’AVQ, qui avait subi de terribles pressions d’intimidation, (menaces et envoi postaux de petits cercueils au président…)

Dans une interview de mai 2014, Eric Bourhis déclarait :
« Depuis 7 ans, mes douleurs ne me lâchent pas, même la nuit, je n’ai plus de force dans les bras et dans les jambes, et je suis devenu allergique au soleil – je ne souhaite cela à personne .
Les expertises sont aux frais des victimes ; les procédures trainent pour décourager les plaignants, à qui l’on répond que la balance bénéfices/ risques des Quinolones est tellement favorable que l’on ne prend pas en compte les quelques risques. (Et tant pis pour celui sur qui çà tombe !…)
A savoir qu’il y a maintenant une seconde génération de Quinolones qui sont les Fluoquinolones, sans compter les génériques qui noient le poisson. »

Liste des antibiotiques concernés :
• Apurone
• Avelox
• Ciflox
• Ciloxadex
• Ciprofloxacine Teva
• Ciprofloxacine Accord
• Ciprofloxacine Actavis
• Ciprofloxacine Aguettant
• Ciprofloxacine Almus
• Ciprofloxacine Alter
• Ciprofloxacine Arrow
• Ciprofloxacine Biogaran
• Ciprofloxacine Dakota Pharm
• Ciprofloxacine Eg
• Ciprofloxacine G Gam
• Ciprofloxacine Gnr
• Ciprofloxacine Irex
• Ciprofloxacine Ivax
• Ciprofloxacine Kabi
• Ciprofloxacine Macopharma
• Ciprofloxacine Mylan
• Ciprofloxacine Mylan Pharma
• Ciprofloxacine Panpharma
• Ciprofloxacine Pfizer
• Ciprofloxacine Qualimed
• Ciprofloxacine Ranbaxy
• Ciprofloxacine Ratiopharm
• Ciprofloxacine Sandoz
• Ciprofloxacine Teva
• Ciprofloxacine Winthrop
• Ciprofloxacine Zydus
• Decalogiflox
• Enoxor
• Izilox
• Izilox 400mg/250ml Perf Iv Fl
• Levofloxacine Accord Health
• Levofloxacine Actavis
• Levofloxacine Almus
• Levofloxacine Arrow
• Levofloxacine Biogaran
• Levofloxacine Bluefish
• Levofloxacine Cristers
• Levofloxacine Eg
• Levofloxacine Evolugen
• Levofloxacine Hospira
• Levofloxacine Isomed
• Levofloxacine Kabi
• Levofloxacine Mylan
• Levofloxacine Phr Lab
• Levofloxacine Ranbaxy
• Levofloxacine Ratiopharm
• Levofloxacine Sandoz
• Levofloxacine Teva
• Levofloxacine Zentiva
• Levofloxacine Zydus
• Logiflox
• Monoflocet
• Moxifloxacine Eg
• Moxifloxacine Sandoz
• Negram
• Negram Forte Adulte
• Norfloxacine Arrow
• Norfloxacine Biogaran
• Norfloxacine Cristers
• Norfloxacine Eg
• Norfloxacine Gnr
• Norfloxacine Irex
• Norfloxacine Mylan
• Norfloxacine Qualimed
• Norfloxacine Ranbaxy
• Norfloxacine Ratiopharm
• Norfloxacine Sandoz
• Norfloxacine Teva
• Norfloxacine Winthrop
• Noroxine
• Ofloxacine Aguettant
• Ofloxacine Almus
• Ofloxacine Arrow
• Ofloxacine Biogaran
• Ofloxacine Eg
• Ofloxacine Evolugen
• Ofloxacine G Gam
• Ofloxacine Ivax
• Ofloxacine Macopharma
• Ofloxacine Mylan
• Ofloxacine Mylan Pharma
• Ofloxacine Pfizer
• Ofloxacine Qualimed
• Ofloxacine Ranbaxy
• Ofloxacine Ratiopharm
• Ofloxacine Rpg
• Ofloxacine Sandoz
• Ofloxacine Teva
• Ofloxacine Winthrop
• Peflacine
• Peflacine Monodose
• Pipram Fort
• Tavanic
• Uniflox

Si vous soupçonnez les quinolones

Trois actions sont nécessaires :

1 - Soulager rapidement les douleurs (au choix ou en association)
- Zappeur MZ6 – 1 séance par jour – Commande de l’appareil : flallemand03@aol.com
ou
- Lavements au café - voir dans la cure Gerson (téléchargeable gratuitement sur le site www.micheldogna.fr).

2 – Eliminer les drogues (en particulier la trace des antibiotiques)
-    Quinton isotonique – 1ampoule matin et soir

3 – Eliminer l’aluminium
-    Silice de prêle – 3 bouchons par jour

Vous êtes concerné(e) par la fibromyalgie ? Lisez nos autres articles sur le sujet et découvrez les autres pistes de traitement naturel de cette affection :

Fibromyalgie et fatigue chronique, esssayez le D-ribose

Fibromyalgie : mais non, vous n'êtes pas folle

 

Références :

Gherardi RK, Coquet M, Cherin P, Authier FJ, Laforet P, Belec L, et al. Macrophagic myofasciitis:  an emerging entity. Groupe d’Etudes et Recherche sur les Maladies Musculaires Acquises et Dysimmunitaires (GERMMAD) de l’AssociationFrancaise contreles Myopathies (AFM). Lancet 1998;352:347e52.

Gherardi RK, Coquet M, Cherin P, Belec L, Moretto P, Dreyfus PA, et al. Macrophagic myofasciitis lesions assess long-term persistence of vaccinederived aluminium hydroxide in muscle. Brain 2001 Sep;124(Pt 9):1821e31.

Exley C, Swarbrick L, Gherardi RK, Authier FJ. A role for the body burden of aluminium in vaccine-associated macrophagic myofasciitis and chronic fatigue syndrome. Med Hypotheses 2009 Feb;72(2):135e9.

 

Attention : Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives. Vous pourrez en trouver un près de chez vous et prendre rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com

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8 octobre 2015

La DMLA et moi : nouvelle campagne d'information sur la maladie

 La DMLA et moi : nouvelle campagne d'information sur la maladie

Le laboratoire Bayer HealthCare et les associations DMLA et Retina France ont lancé cette semaine une nouvelle campagne d’information et de sensibilisation sur la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA). Cette campagne qui s’annonce comme une « véritable immersion dans la vie du malade » vise à aider les patients et leurs proches à mieux comprendre les handicaps liés à la maladie et y apporter des solutions. Détails.

La campagne « La DMLA et Moi » est composée de trois films diffusés sur la chaine YouTube de Bayer HealthCare France et sur d’autres médias digitaux. Ces vidéos mettent en situation des patients atteints par cette pathologie avec leurs proches.
 
Plus concrètement, ces films de sensibilisation invitent le grand public à se connecter à un site Internet dédié (www.ladmlaetmoi.fr) élément central de cette campagne. L’internaute y vit une expérience immersive, à travers les yeux d’une patiente, dénommée Jeanne, en découvrant son quotidien avant, pendant et après le diagnostic, ses réactions face à la DMLA et sa capacité à s’adapter dans la vie de tous les jours.
 
D’autre part, une brochure destinée aux patients et à leurs proches sera diffusée dans les cabinets médicaux des ophtalmologistes. Spécialistes de première ligne auprès des malades, ce sont eux qui annoncent le diagnostic et administrent le traitement ad-hoc aux patients concernés. Des affiches relayeront également la campagne pour toucher un maximum de personnes. Ces documents seront également remis via les associations de patients. Un large plan de communication digitale sur le web est également prévu.
 
Caractérisée par des déformations visuelles qui peuvent aboutir à l’apparition d’une tache noire au centre de la vision (scotome central), la forme humide de la DMLA affecte la vue des patients de plus de 50 ans et impacte leur vie au quotidien. Lorsque l’on perd progressivement sa vision centrale et donc la vision des détails, les tâches quotidiennes deviennent rapidement pénibles à réaliser.
 
La baisse significative des capacités visuelles a un impact non négligeable sur la qualité de vie des patients atteints de DMLA. Selon une étude basée sur l’évaluation de patients, d’aidants, d’ophtalmologistes généralistes et spécialistes de la rétine, il a été mis en avant que la DMLA, à un stade avancé, a un impact plus important sur la qualité de vie que le SIDA, la colite ulcéreuse ou la dialyse.
 
Aujourd’hui, certains patients se retrouvent particulièrement démunis lorsqu’ils apprennent qu’ils sont atteints d’une DMLA. C’est ce que révèle aussi EQUADE, une enquête nationale soulignant le rôle prépondérant de la maladie sur la qualité de vie principalement impactée par la perte d’acuité visuelle et d’autonomie.
 
« La plupart des malades gardent une autonomie pour se déplacer, rester chez eux, mais perdent leur capacité à voir les détails pour la lecture, l’écriture et la conduite » explique le Professeur Eric Souied, Chef du service d’ophtalmologie à l’hôpital intercommunal de Créteil et Professeur à la faculté de médecine Paris XII.
 
Une aide extérieure devient alors indispensable pour l’accomplissement de différentes tâches. Cette aide à la vie quotidienne peut prendre des formes diverses : toilette, soins, démarches administratives, soutien psychologique, déplacements… Dans l’étude EQUADE, plus de la moitié des patients de la population analysée (59,3%) avait recours à une aide ou un service, rémunéré ou non.
 
Pourtant, les services d’aide et d’accompagnement à domicile ne sont pas systématiquement utilisés. « L’enjeu de l’Association Française des Aidants est de faire connaître et de faciliter les démarches pour être aidé. Par exemple, certains soins ne sont pas du ressort de l’aidant, la contribution des professionnels s’avère donc essentielle. Il faut permettre à la relation initiale (filiale, maritale…) de perdurer », selon Florence Leduc, Présidente de l’Association Française des Aidants.

Source : http://www.senioractu.com/La-DMLA-et-moi-nouvelle-campagne-d-information-sur-la-maladie_a18323.html

NDA : Ma mère en souffrait ; ça lui a occasionné un changement radical de vie car elle aimait tricoter, lire, coudre, jouer au Scrable, faire des mots croisés, regarder ses programmes préférés à la télévision... Toutes ces activités lui ont été ravies malgré un état stationnaire de sa DMLA.

C'est pour cette raison que j'en parle sur ce blog car, diagnostiquée suffisamment tôt, elle peut être ralentie, voire stoppée !!!

7 septembre 2015

Douleurs neuropathiques. Un traitement innovant de longue durée

Neurotransmetteurs

© Fotolia

Le Pr Alain Serrie* expose les avantages d’une nouvelle thérapie locale destinée aux résistants aux médicaments.

Quelle est la définition d’une douleur neuropathique périphérique ?

Pr Alain Serrie. Ces douleurs (pour 10 % de la population) concernent le système nerveux situé à la périphérie de l’organisme et non le système nerveux central (celui du cerveau et de la moelle ­épinière). La fonction des nerfs est celle d’un signal d’alarme qui envoie un message douloureux lors d’agressions diverses – traumatismes, zona, etc. En cas d’anomalie de ce processus, certaines substances sont alors sécrétées (histamine, sérotonine), qui irritent les fibres nerveuses conductives. Nous parlons alors d’une “soupe inflammatoire”, qui amplifie une douleur de façon excessive.

Comment s’assure-t-on précisément du diagnostic ?

Après un long interrogatoire et un examen ­clinique, nous utilisons un outil de dépistage très ­efficace, le DN 4 : le patient doit répondre à 10 questions très spécifiques. Quatre “oui” suffisent à ­établir un diagnostic en deux minutes.

Avec ce questionnaire, quels sont les symptômes qui vous alertent ?

Les patients atteints de neuropathie périphérique peuvent ressentir, selon les cas, des fourmillements, des picotements intenses, des décharges électriques, un fond douloureux type brûlure, une sensation de compression avec un engourdissement de la zone concernée. Ces symptômes ont des retentissements importants sur la qualité de vie : fatigue, anxiété, troubles du sommeil et dépression.

Quelles peuvent être les causes de ces douleurs ?

Elles sont nombreuses : les suites d’une opération, d’un AVC, d’une hémiplégie paraplégique, d’un traumatisme dû à un accident, un zona…

Actuellement, quels sont les traitements ?

La première approche, la plus fréquente, consiste à prescrire des antidépresseurs ou des antiépileptiques, à doses modérées. La seconde approche est non pharmacologique, comme la méthode de neurostimulation externe grâce à un petit appareil porté quatre à six heures par jour.

Quels résultats obtient-on avec cette prise en charge conventionnelle ?

Les médicaments ont des effets secondaires qui diffèrent selon les individus, et le port quotidien d’un appareil stimulateur peut se révéler très contraignant. Avec ces approches, l’intensité de la douleur peut diminuer de moitié chez 30 à 40 % des patients.

En quoi consiste la nouvelle méthode appliquée dans les centres antidouleur ?

Il s’agit d’un traitement médicamenteux prescrit en cas d’échec des thérapies classiques, extrait du piment rouge, la capsaïcine. La douleur étant transmise par des neurotransmetteurs, l’application d’un patch imbibé de cette substance libère les fibres nerveuses conductrices enflammées par les sécrétions excessives d’histamine et de sérotonine. En conséquence, la souffrance peut diminuer fortement.

Comment applique-t-on ce patch ?

Le médecin porte des gants spéciaux, et repère d’abord la zone douloureuse avec un marquage sur la peau qu’il recouvre d’un anesthésique local. Une heure après, il peut appliquer le patch. Durant trente minutes pour les atteintes au niveau des pieds, soixante pour les autres parties du corps. Ce traitement nécessite une hospitalisation d’une journée et peut être répété tous les quatre-vingt-dix jours.

Quelle est son efficacité ?

Elle a été évaluée par cinq études qui ont toutes mis en évidence une nette diminution de la douleur durant plusieurs mois et plus ou moins ­importante selon les patients. Dans les meilleurs cas, de 40 %.

En résumé, quels sont les avantages de ce patch ?

Pas de contrainte de prise quotidienne de médicament ou de port d’un appareil. 2. Absence d’effets secondaires. 3. Efficacité sur certaines douleurs rebelles. 4. Confort moral du patient car traité seulement “là où ça fait mal”.

Pr Alain Serrie - Chef du service de médecine de la douleur à l’hôpital Lariboisière

Source : http://www.parismatch.com/Actu/Sante/Douleurs-neuropathiques-Un-traitement-innovant-de-longue-duree-154689

24 août 2015

Mangerons-nous bientôt tous des insectes ?

Mangerons-nous bientôt tous des insectes ?

Crédit photo : Fried insects - Anton Gvozdikov - Fotolia.com

Cela s'appelle l’entomophagie.


Et si le fait de manger des insectes est encore choquant pour la plupart des occidentaux, cette pratique est naturelle dans de nombreuses cultures : environ 80% des pays de la planète sont entomophages, principalement en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Près de 1400 espèces d’insectes sont consommées, principalement les coléoptères, les chenilles, les abeilles, les guêpes et les fourmis, suivis de près par les sauterelles, les criquets et les grillons.
Les insectes sont consommés frits, bouillis, grillés ou sous forme de farines.

Manger des insectes est une pratique ancestrale en Europe puisqu’on en trouve des traces dans l’antiquité. Aristoste faisait l’éloge des nymphes (larve de cigale) en les décrivant comme des mets exquis. La Bible et le Coran mentionnent la consommation d’insectes.

Riches en protéines et pauvres en graisse, les insectes sont considérés comme une réelle alternative alimentaire par l’ONU.

L’idée de manger des insectes peut être incongrue pour les Européens, et pourtant nous en mangeons 500 g par an à notre insu : il s’agit essentiellement de fragments d’insectes dissimulés dans les farines de céréales (le pain et les biscuits), mais on en trouve également des traces dans les soupes et les compotes industrielles.

UN ENJEU DE SAUVEGARDE PLANÉTAIRE


Un récent rapport de l’ONU explique que si l’homme devenait entomophage, on pourrait récupérer 30% des surfaces de la planète consacrées à l’élevage, réduire de 18% nos émissions de gaz à effet de serre et baisser de 33% le coût de l’alimentation.

En effet, l’élevage d’insectes est le plus écologique, et le plus économique de tous les élevages de sources de protéines animales.
Pour 10 kg de nourriture, les éleveurs produisent 1 kg de bœuf, 3 kg de porc, 5 kg de volaille et 9 kg d’insecte ! Les bœufs, porcs et volailles n’utilisent pas la nourriture qu’ils ingèrent uniquement pour faire des réserves et prendre du poids, ils s’en servent également pour maintenir une température corporelle constante. Les insectes n’ont pas ce besoin et n'utilisent la nourriture que pour prendre du poids.

D’ici 2050, nous serons 9 milliards sur Terre et la question de pouvoir nourrir tout le monde se pose réellement. La consommation d’insectes semble être la meilleure des alternatives.

Valeur nutritionnelle des insectes
Deux chercheurs, Rumpold et Schlüter, ont compilé en 2013 les compositions nutritives de 236 espèces d’insectes comestibles.

Les valeurs nutritionnelles des insectes sont très variables selon l'espèce. Et même au sein d’une même espèce, ces valeurs peuvent changer en fonction de l’état de métamorphose de l’insecte (état de larve ou état adulte), en fonction de leur habitat et de leur régime alimentaire.
De plus, le mode de préparation influe directement sur la valeur nutritionnelle : en effet, les insectes frits seront plus riches en lipides et plus caloriques que les insectes bouillis.

Les valeurs nutritionnelles des insectes restent cependant mal connues car très peu d’études sur le sujet ont été faites et beaucoup sont peu fiables.

En 1997, Ramos Elorduy a étudié 79 espèces provenant du monde entier dont il a évalué l’apport calorique. Comme pour la composition en nutriments, la valeur énergétique dépend de l’alimentation de l’animal.

Tableau : exemple de valeur énergétique de quelques espèces d’insectes pour 100g d’insectes frais


Nom de l’insecte

Valeur nutritionnelle pour 100g en Kcal

Sauterelle australienne

499

Fourmi verte

1272

Sauterelle à pâtes rouges

160

Vers de farine (larve)

206

Vers de farine (adulte)

138

Termite (adulte)

535

Fourmi coupe feuille

404

Fourmi à miel

116

Criquet

120

Punaise d’eau géante

165

Sauterelle vietnamienne

89

Vers à soie

94

Sauterelle migratrice

179

Source FAO 2012

Les insectes sont principalement constitués de protéines, d’acides gras, des fibres, de vitamines et d'oligo-éléments.

Les études montrent que les acides aminés (les composants des protéines) sont de qualité satisfaisante pour l’Homme.

Le taux de protéines varie de 13% à 77% selon l’alimentation des insectes : un insecte herbivore sera moins riche en protéines qu’un insecte carnivore.

Tableau comparatif de la teneur en protéines entre les insectes, le poisson et la viande


Animal

Espèces

Teneur en protéines pour 100g

Insectes

Sauterelles (larves)

14 à 18%

 

Sauterelles (adultes)

13 à 28%

 

Chapulines (criquets mexicain) adultes

35 à 48 %

 

Vers à soie

10 à 17%

 

Scarabées (larves)

7 à 36 %

 

Vers de farine (larve)

14 à 25%

 

Criquets (adultes)

8 à 25%

 

Termites (adultes)

13 à 28%

Viandes

Bœuf

19 à 26%

 

Volaille

14 à 30%

Poissons

Maquereau

16 à 28%

 

Homard

17 à 19%

 

Crevette

13 à 27%

Source FAO 2012

Les acides gras présents sont des acides gras poly et mono insaturés. Les insectes contiennent 38% de lipides pour 100 g de masse sèche (c’est-à-dire d’insectes séchés). Très peu d’études ont été faites en ce qui concerne les compositions en matières grasses des insectes. Nous ne sommes pas en mesures de fournir plus d’informations.

Ils sont riches en oligo-éléments tels que le cuivre, le zinc, le manganèse, le fer, le magnésium, le phosphore et le sélénium. Ils sont également riches en vitamines du groupe B (B2, B5, B8 et de la vitamine B9 dans certains cas). Les études se contredisent au sujet de la biodisponibilité de ces composants (désaccord quant au taux d’absorption dans l’organisme).

En ce qui concerne les risques alimentaires liés aux insectes par rapport aux transmissions de maladies et aux risques allergiques, toute la lumière sur la question n’a pas encore été faite.

Pour conclure, bien avant de travailler sur les risques alimentaires liés aux insectes, il faut déjà travailler sur l’aspect psychologique de la consommation volontaire et régulière d'insectes. Les chercheurs et les ingénieurs en marketing travaillent sur le sujet. Affaire à suivre …

Sophie - Diétét...Diététicien

Source : http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/mangerons-nous-bientot-tous-des-insectes

10 août 2015

Le soleil, c'est bon pour la santé !

Le soleil, c'est bon pour la santé !
Crédit photo : happy summer - © Konstantin Yuganov - Fotolia.com
On ne cesse de répéter, à juste titre, à quel point le soleil peut être dangereux pour la santé si on ne prend pas certaines précautions.

Mais le soleil est aussi une immense source de bienfaits pour notre organisme !

Prévention de certains cancers, amélioration du système cardio-vasculaire, consolidation des os, … une exposition raisonnable est bénéfique pour la santé.

Le soleil, c’est la vie. Et bien qu’il puisse être dangereux, il faut savoir tirer profit de sa formidable énergie.

La lumière visible aide à bien dormir et à garder le moral
Ce rayonnement est tout simplement celui qui nous éclaire pendant la journée. Mais au-delà de leur rôle d'énorme ampoule, le soleil et sa lumière visible régulent notre métabolisme.

En effet, la lumière visible pénètre notre organisme par notre œil, passe par le nerf optique et arrive jusqu’au cerveau. Elle augmente ainsi la production de mélatonine, hormone du sommeil, qui intervient dans la régulation de notre métabolisme.

Ainsi, une exposition suffisante à la lumière visible du soleil permet de passer une journée en pleine forme et de bien dormir la nuit.

Il a également été prouvé que cette lumière visible avait des effets bénéfiques sur notre moral.

Les rayons ultraviolets aident à renforcer nos os
Les UV ne sont pas dangereux si on ne s’y expose pas trop longtemps (autrement, ils peuvent être responsables d’une augmentation du risque de cancer de la peau et de la cataracte).

Ils permettent notamment la synthèse de la vitamine D qui fixe le calcium sur nos os. Sans UV, le risque d’ostéoporose serait beaucoup plus grand, nos os ne seraient pas aussi solides et se casseraient donc beaucoup plus facilement.

Les UV guérissent certaines maladies de peau
Certains dermatologues conseillent également les UV pour des maladies cutanées comme le vitiligo et le psoriasis. Demandez conseil à votre médecin ou votre dermatologue.

Et ce n'est pas tout !
Cancers, système cardio-vasculaire, hypertension, ... de récentes recherches ont mis en évidence d’autres bienfaits, encore mal connus, du soleil.

  • Une exposition appropriée au soleil permettrait de diminuer les risques des cancers du sein, du côlon et de la prostate. Malheureusement, les chercheurs ne connaissent pas encore le mécanisme lié à cette diminution de risques.
  • Une étude publiée dans le Journal of Investigative Dermatology fait également part des bienfaits du soleil sur le système cardio-vasculaire. D’après cette étude, une exposition au soleil d’environ 30 minutes diminuerait les risques de maladies cardio-vasculaires en diminuant la pression artérielle. Les UVA seraient à l’origine de ces bienfaits. Ils augmenteraient les niveaux de monoxyde d’azote présents dans notre peau, ce qui aurait pour effet de dilater les vaisseaux sanguins, évitant ainsi une pression artérielle trop élevée et les maladies cardio-vasculaires qui s’en suivent.

Le soleil peut donc être considéré comme l'allié de notre santé, à plus d'un titre.

À nous d'être prudents et de savoir doser notre exposition pour ne pas faire de cet ami naturel un ennemi redoutable ...

Source : http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/le-soleil-c-est-bon-pour-la-sante

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9 août 2015

Souffrance invisible au yeux des autres...

                                                                                                                                                                                                                                      

Fibro'Actions - Bretagne Mickael Bastard
 

"Souffrance invisible au yeux des autres.
Sous un visage sans sourire, certains pensent que l'on fait la tête !!
Dans la vie de tous les jours, au travail, en repos, la nuit, le jour.
Nous autres fibromyalgiques nous souffrons en silence, cette maladie non reconnue par les hautes autorités de santé, abandonnée par le corps médical qui ignore la cause et comment la soigner, on nous bombarde de traitements lourds et inefficaces qui causent plus de mal que de bien et que les médecins et spécialistes s'entêtent à nous donner et nous baladent de confrères en confrères, de spécialistes en spécialistes pour pouvoir se payer leurs vacances et les cotisations de golf, ils se nourrissent de nos espoirs et ignorent nos cries.
Perdu dans l'indifférence des gens, ce cerbère invisible laboure mon dos à coup de griffes et dévore mes muscles, mes bras, mes mains, mes épaules se tendent, mon corps entier n'est que souffrance et s'écartèle jusqu'à des douleurs insupportables, des crampes perpétuelles parcourent mes jambes, ma tête est lourde, mon cou se brise, se lever le matin n'est que combat, jour après jour contre ce corps meurtri, brisé, fatigué.
La majeure partie des nuits n'est que souffrance et errance, seul dans la nuit face à soi même, on hante le salon car son lit douillet s'est transformé en table de torture, la douleur est plus vive que la fatigue et quand pendant de brefs moments de répits on peut enfin dormir, se reposer et oublier ses souffrances, ce sommeil n'est pas réparateur, chaque jour n'est qu'une lutte perpétuelle.
Se faire violence pour se lever,pour prendre sa voiture, rester concentré pour conduire malgré la fatigue et allait travailler, on essaye d'ignorer cette souffrance, on lutte contre la fatigue et la douleur et là au moment où on y s'attend le moins, au milieux de l'après-midi, cette sournoise cerbère vous rejoint et trouble votre vue et votre esprit , le pouls s'accélère, des sueurs glacées parcourent votre dos vos pensées deviennent plus confus,des vertiges vous accompagnent et la dans un dernier combat, épuisé il y a plus moyen de se battre,vos batteries sont vides, obligé de s'arrêter et dormir, fin du premier round.  Le combat reprend chaque jour inexorablement .
Vous poussez vos limites toute la semaine et arrivé à la fin de semaine, le weekend vous êtes qu'un esprit, une conscience emprisonnée dans ce corps vidé de ses forces, vous êtes cloué au lit, plus possible de profiter de ses proches, manger avec des amis, sortir se changer les idées, vivre, partager et sortir est impossible vos forces vous ont quitté,  plus possible de combattre, il faut récupérer un peu pour pouvoir travailler lundi.
Voilà le quotidien de nous autres fibromyalgiques que beaucoup ignorent et pensent que l'on s'écoute et que seul nos proches, très proches, vivent cela au quotidien avec pour les personnes aimantes et dévouées, un combat perpétuel à vos côtés et un courage de chevalier.
Je souhaite beaucoup de courage aux personnes qui souffrent comme moi et ne croyez jamais les personnes qui veulent vous faire croire que "c'est dans votre tête" et que vous prêtez trop d'attention à vos douleurs, ces personnes ignorent tous !!! Il faut le vivre pour savoir.
Et moi encore, j'ai beaucoup de chance, j'ai deux anges qui veillent sur moi et qui m'aident chaque jours à combattre ce fléau dans l'ombre :
ma femme et mon fils.
Et n'écoutez pas les personnes qui disent que votre moitié doit ignorer vos souffrances et ne penser qu'à elle !!! Ces personnes ne connaissent pas le véritable amour .
En amour on ne juge ; pas on est présent quoi qu'il arrive pour le meilleur et pour le pire, on soutient son être cher et affronte les difficultés à deux, main dans la main, ensemble .
Mais c'est vrai que dans ce monde d'égoïsme, de pouvoir et d'indifférence, ces valeurs sont plus que rares, elles sont jalousées critiquées et incomprises et même condamnées ."

Un grand merci à Mickael Bastard pour ses mots qui sont aussi les miens !!!

Source : https://www.facebook.com/groups/fibroactions.bretagne/permalink/1637377549837462/

24 juillet 2015

L'eau et les êtres vivants

Eau nature

Notre corps est capable de stocker des aliments, mais pas l'eau,

c'est pourquoi nous devons veiller à un bon apport quotidien.

Nous ne pouvons par rester plus de trois jours sans boire de l'eau.

Pourquoi avons-nous besoin d'eau ?

Dans le corps humain, l'eau joue plusieurs rôles :

- Elle facilite l'élimination des déchets du métabolisme ;

- Elle permet la régulation de la température ;

- Elle intervient pour éviter les problèmes urinaires, digestifs

(constipation), musculaires, (crampes, etc.).

Représentation

il y a :

- 75 à 80 % d'eau dans le corps d'un nourisson ;

- 65 % d'eau dans celui d'un jeune enfant ;

- 60 % d'eau dans celui d'un adulte ;

- 50 % d'eau dans le corps d'un senior de plus de 70 ans. 

Les besoins

Le minimum d'eau dont nous avons besoin chaque jour est de 2,5 litres.

- 1 litre est apporté par l'alimentation ;

- 1,5 litre est couvert par l'eau de boisson.

Teneur en eau des différents organes du corps humain

- La peau contient 71 % d'eau ;

- Les poumons contiennent 80 % d'eau ;

- Le cerveau contient 85 % d'eau  ;

- Le sang contient 80 % d'eau  ;

- Les muscles contiennent 73 % d'eau.

 Elimination

Chaque jour, notre corps élimine : 

- 1 litre par voie urinaire ;

- 0,5 litre par la transpiration ;

- 0,3 litre par la respiration ;

- 0,2 litre par les selles. 

Adaptation

- Pour une heure de sport, il faut boire 0,5 à 1 litre d'eau, en plus des 1,5 litre quotidien ;

- En cas de fortes chaleurs, si la température dépasse 30°C

il faut augmenter sa consommation d'eau de 200 ml par degré au-dessus de 30°C.

Sourcepublié le 21 Juillet 2015 par alain.suze

http://www.sante-dietetiqueetbienetre.com/tag/sante/

21 juillet 2015

Chercher 7 000 maladies rares : des patients à l'abandon ?

Handicap.fr

Créé en 2011, l'Observatoire des maladies rares est une initiative de Maladies rares info services. Il publie, pour la première fois, les résultats de son enquête réalisée en 2011 auprès de ses usagers atteints par une maladie rare. Une maladie est considérée comme rare lorsqu'elle touche moins d'une personne sur 2 000. En France, plus de 3 millions de personnes en sont atteintes, et plus de 30 millions en Europe. 80% de ces maladies sont d'origine génétique. Elles sont extrêmement diverses : maladies neuromusculaires, métaboliques, infectieuses, auto-immunes, cancers rares... Dans 65 % des cas, elles s'avèrent graves et invalidantes. Cette étude chiffrée inédite, qui porte sur 121 d'entre elles, a pour objet de recueillir des données sur le quotidien des patients en mettant en exergue trois thématiques : l'errance diagnostique, l'accès à l'information et la prise en charge financière des soins, produits et prestations. 54 pages, à disposition sur le site, pour tout savoir...

L'errance diagnostique


• L'errance diagnostique est longue : plus de 3 ans pour la moitié des malades.
• Le nombre de médecins consultés est important en l'absence de diagnostic : la moitié des participants à l'enquête déclare avoir consulté de 2 à 5 médecins en cabinet et autant en milieu hospitalier.
• 46% déclarent que des erreurs ont été faites dans le cadre de la recherche de diagnostic.
• 45% indiquent que leur état de malade n'a pas été reconnu par l'entourage tant que le diagnostic n'était pas été posé.
• Près des 2/3 considèrent que leur état de santé s'est dégradé en l'absence de diagnostic.

L'accès à l'information


• Avant de contacter Maladies rares info services, 1 personne sur 10 n'avait aucune information sur sa maladie et 4 sur 10 quelques bribes seulement.
• Les principales sources d'information sont internet (93%), les médecins hospitaliers (70%) et les médecins en cabinet (42%).
• Internet offre une information accessible, disponible et compréhensible pour les personnes interrogées mais elle n'est pas complète pour 62% d'entre elles.
• 58% estiment que le médecin qui suit la personne malade est à l'écoute mais 57% qu'il ne donne pas d'informations claires.

La prise en charge des soins, produits et prestations


• 47% ont eu des frais qui restent à leur charge.
• 49% ont un « reste à charge » entre 100 et 1 000 € par an, et 14% de plus de 1 000 €.
• Ces principales dépenses sont des remboursements partiels de l'assurance maladie (57%) ou de la complémentaire santé (35%) et des dépassements d'honoraires de professionnels de santé (44%).
• Ces frais concernent des médicaments (44%), des consultations ou frais médicaux (41%) et des frais d'optique (35%).

« Maladies rares info services » à votre écoute

Soutenu par les pouvoirs publics et l'AFM-Téléthon, « Maladies rares info services » répond par téléphone et courrier électronique aux questions des personnes concernées par l'une des 7 000 maladies rares référencées, aussi bien les patients, les familles que les professionnels du secteur sanitaire et social.

Handicap.fr

Source : http://informations.handicap.fr/art-infos-handicap-archives-703-4973.php

Remerciements à : Christophe Donchez‎Fibro'Actions

Christophe Donchez
14 juillet 2015

Don d'organes, "dites-le à vos proches" : ce qui va changer en 2017

Notre société

Souhaitez vous faire don de vos organes après votre mort ? A ce jour, la loi oblige l'équipe médicale à consulter les familles avant un prélèvement. En 2017, les procédures seront simplifiées. Retour en cette journée nationale du don d'organes, sur ce qui va changer avec l'amendement de la loi Touraine.

En 2014, 54.649 personnes vivaient avec un greffon fonctionnel dans leur corps mais 20.331 personnes étaient encore en attente d'une greffe d'organe selon l'Agence de biomédecine. En ce 22 juin, journée nationale du don d'organe, faisons le point sur la procédure actuelle du don d'organe et sur ce qui va changer en 2017 avec le nouvel amendement de la loi Touraine.

La procédure actuelle

79% des Français se disent favorables au don d'organes, pourtant au moins un prélèvement sur trois est aujourd'hui refusé. Selon la loi Cavaillet du 22 décembre 1976, premier cadre législatif français à introduire le consentement présumé et toujours en vigueur aujourd'hui, les organes sont prélevés seulement après le consentement de la famille. Même si le défunt est porteur d'une carte nationale de donneur celle-ci n'a aucune valeur juridique, c'est uniquement un témoignage. C'est pourquoi l'Agence de biomédecine, qui encadre le don d'organe depuis 2005,  ne cesse de rappeler l'importance du dialogue avec les proches. Après vérification du registre des refus, l'équipe médicale doit toujours consulter la famille avant un prélèvement. Souvent en situation de choc, les proches ne sont pas au courant de la volonté du défunt de donner ses organes et, dans 40% des cas par précaution, refusent le prélèvement. La loi précise tout de même que ne pas s'inscrire sur le registre des refus c'est accepter de donner ses organes.

Ce qui changera en 2017

En 2017, cette loi changera et la procédure visera à renforcer la qualité du dialogue avec les familles et à clarifier les modalités d'expression du refus du don d'organe. Un nouvel amendement qui rentrera en vigueur en 2017 a en effet été voté le 14 avril 2015. Cet amendement de la loi Touraine prévoit toujours de consacrer le dialogue avec les familles comme préalablement obligatoire au prélèvement des organes. Il prévoit d'établir, par arrêté, des règles de bonnes pratiques pour que les conditions de ce dialogue soient les mêmes partout en France. Pour clarifier les modalités d'expression du refus, l'amendement compte définir le registre national des refus, tenu par l'Agence de la biomédecine sur lequel se trouve environ 100.000 personnes, comme le moyen principal mais non exclusif d'expression.  D'autres modalités seront ensuite définies après une concertation de l'ensemble des acteurs et un décret du Conseil d'Etat.

Pourquoi un tel changement ?

Les refus sont nombreux et les prélèvements d'organes sont possibles que dans certaines situations très rares. Chaque possibilité est donc très précieuse. Tous les défunts ne peuvent pas donner leurs organes. D'après l'Agence de biomédecine, les organes proviennent généralement "d'une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d'un service de réanimation." Cette situation qui intervient souvent à la suite d'un accident vasculaire cérébral ou d'un traumatisme crânien ne représente que 1% des décès hospitaliers enregistrés en court séjour.

Edité par

A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

Copyright – drubig-photo - fotolia

- See more at: http://www.voixdespatients.fr/a-la-une/don-dorganes-communiquons-davantage/#.VaUZu_nSkSF

A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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A l’occasion de la journée du don d’organes, qui avait lieu hier, il est plus que jamais nécessaire de débattre ouvertement de ce sujet et de faire connaître sa position de son vivant.

Plus de 3 300 personnes sont sauvées chaque année grâce à des dons d’organes. On le sait trop peu, mais un donneur peut « fournir » jusqu’à sept organes et ainsi éviter le décès de quatre personnes. Mais la seule condition pour sauver des vies, c’est d’avoir dit que l’on était d’accord ! L’Agence de la biomédecine organisait donc hier la 15e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’objectif : réduire le nombre de malades qui décèdent chaque année, faute de donneurs. L’an dernier, en France, 5 357 greffes ont pu être réalisées (contre 5 123 en 2013). Mais ce chiffre reste 4 fois moins important que le nombre de patients en attente d’une transplantation (20 311). L’Agence de la biomédecine espère pouvoir réaliser 5 700 greffes en 2016.

Près de 65 % des Français pensent que la carte de donneur d’organes et de tissus suffit. Ce n’est pas le cas ! Ce document permet certes aux professionnels de santé d’engager plus facilement le dialogue, mais les médecins consultent systématiquement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent alors les proches pour savoir quels étaient ses souhaits. Mieux vaut donc avoir abordé en famille ce sujet, car en l’absence de consentement de la part de cette dernière, le prélèvement est impossible. Depuis hier, une application mobile permet aux donneurs d’organes de se prononcer et de communiquer leur engagement.

Contrairement aux idées reçues, même les personnes âgées peuvent donner leurs organes. D’ailleurs, 40 % des donneurs ont plus de 65 ans. On peut prélever des reins et un foie jusqu’à plus de 80 ans. Beaucoup de personnes se demandent également si elles peuvent donner leurs organes, après avoir subi un traitement ou des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, mais il n’y a pas systématiquement de contre-indications.

Une enquête récente de l’Agence de Biomédecine révèle que la majorité des donneurs vivants ne regrettent pas leur décision. La moyenne d’âge de ces donneurs était de
49,8 ans et 65 % étaient des femmes. Après le don, 43 % n’ont eu aucune complication, 49 % ont eu des problèmes postopératoire très légers nécessitant des antidouleurs. 5 % ont eu des complications plus graves et 3 % ont dû être hospitalisés. Néanmoins, au bout d’un an, 96 % d’entre eux conseilleraient à une autre personne de donner un rein et 98 % referaient les mêmes choix, si l’occasion se présentait.

 

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24 juin 2015

Sept idées reçues sur le don d'organes

Sept idées reçues sur le don d'organes

En 2014, plus de 20.000 Français étaient en attente de greffe (Image d'illustration)

Ce 22 juin a lieu la Journée nationale pour inciter au don d'organes, organisée par l'Agence de la biomédecine. L'occasion de revenir sur sept idées reçues, qui peuvent dissuader à tort de donner ses organes.

Que ce soit "oui" ou "non", il faut le dire. Chaque année, plus de 20.000 Français sont en attente d'une greffe, selon l'Agence de la biomédecine, qui incite tout un chacun à parler de son choix à ses proches, à l'occasion de la 15ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes. Le don ne concerne pas que les organes les plus demandés comme le cœur, le foie ou le rein, mais également des tissus, comme la peau ou encore les veines ou les tendons. Si le nombre de patients greffés est en constante augmentation, bon nombre d'idées reçues circulent encore, freinant le don.

"Je ne peux pas donner si je suis trop âgé"

Il n'y a aucune limitation d'âge pour donner ses organes, même après 80 ans ! D'ailleurs, la moyenne d'âge d'un donneur en France est de 57 ans. Et près de la moitié des donneurs ont plus de 65 ans. Les personnes âgées peuvent également recevoir des organes jusqu'à plus de 70 ans.

"Je ne peux pas donner si je suis malade"

Tout comme les personnes âgées, les personnes malades ou sous traitement peuvent être éligibles au don d'organes. C'est en réalité au médecin de juger si les bénéfices de la greffe sont supérieurs aux risques pour le receveur. Par exemple, une personne atteinte d'une hépatite peut donner son foie à un receveur, si le receveur en a le besoin vital. Une fois le foie transplanté et hors de danger, il sera traité pour l'hépatite.

"Le don d'organes concerne seulement les personnes mortes subitement"

Les profils des donneurs sont variés. Ils peuvent effectivement être décédés subitement, comme en cas d'infarctus ou de mort cérébrale suite à un accident vasculaire cérébral et à un traumatisme crânien, mais pas seulement... Le  don d'organes peut également concerner les personnes en fin de vie, en limitation ou arrêt de soins. Pour finir, le donneur peut aussi être vivant, principalement pour le don de rein ou d'un lobe hépatique.

"Je ne peux pas choisir les organes que je donne"

Il est possible de choisir les organes que l'on souhaite donner. Pour cela il suffit d'en discuter avec ses proches, qui en témoigneront en temps voulu au corps médical.

"Si je donne, mon corps pourra être utilisé par la science"

Le don d'organes et le don de corps à la science sont des procédures qui n'ont rien à voir. Donner son corps à des étudiants de médecine est totalement différent d'un don d'organes pour sauver des vies. Pour offrir son corps à la science, il faut s'inscrire dans une faculté de médecine.

"Pour donner, je suis obligé d'avoir une carte de donneur"

La carte de donneur, ou un petit mot dans le portefeuille, peuvent permettre de rassurer le donneur dans sa démarche, mais ne constituent pas une condition sine qua non au don d'organes. Carte ou pas, le médecin s'entretient obligatoirement avec les proches pour prendre une décision. A l'inverse, ne pas avoir de carte ne signifie pas que vous êtes automatiquement exclu du don. Car si vous n'avez pas clairement exprimé votre refus, en vous inscrivant au registre national des refus, vous êtes potentiellement donneur.

"Une fois ma décision prise, je ne peux pas changer d'avis"

Il est possible de modifier son choix à tout moment. Si vous ne souhaitez plus donner, il vous suffit de vous inscrire au registre national des refus. Si vous souhaitez donner, il faut à l'inverse vous désinscrire en envoyant un courrier à ce registre.

Par Léa Galanopoulo

Source : http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/greffes-don-d-organes/sept-idees-recues-sur-le-don-d-organes_16660.html

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