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27 janvier 2016

Christiane Taubira démissionne

 

Christiane Taubira quitte l'Elysée, le 20 janvier 2016.

SIPA - Maud Pierron

Après plusieurs couleuvres avalées, la dernière en date sur la déchéance de nationalité, Christiane Taubira démissionne ce mercredi, a annoncé l'Elysée.

L'ex-ministre de la Justice est remplacée par le député PS et président de la Commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas, annonce un communiqué de la présidence.

Le timing de cette annonce n'est pas anodin, puisque la Guyanaise a décidé de mettre fin à ses fonctions au moment où Manuel Valls doit défendre en personne, en commission de l'Assemblée, les propositions sur la déchéance de la nationalité, un texte sur lequel elle n'a cessé de dire son opposition depuis plusieurs semaines.

D'ailleurs, le communiqué de l'Elysée précise que François Hollande et Christiane Taubira «ont convenu de la nécessité de mettre fin à ses fonctions au moment où le débat sur la révision constitutionnelle s'ouvre à l'Assemblée nationale, aujourd'hui (mercredi) en Commission des Lois», a annoncé l'Elysée dans un communiqué envoyé juste avant le Conseil des ministres.

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Commentaires concernant Christiane Taubira :

"Fière. La Justice a gagné en solidité et en vitalité. Comme celles et ceux qui s'y dévouent chaque jour, je la rêve invaincue. ChT"

"Parfois résister c'est rester, parfois résister c'est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l'éthique et au droit. ChT"

"Christiane Taubira «aura mené avec conviction, détermination et talent la réforme de la Justice et joué un rôle majeur dans l'adoption du mariage pour tous», a salué François Hollande"

Source : http://www.franceinter.fr/depeche-christiane-taubira-demissionne

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23 janvier 2016

Les 35 heures bientôt enterrées ?

 

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https://www.google.fr/search?q=images+macron&newwindow=1&hl=fr&site=webhp&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwjn7bznq8DKAhWGdg8KHZ51AIgQsAQIHw&biw=1680&bih=845

C'est ce qu'a laissé entendre vendredi le ministre de l'Economie,

Emmanuel Macron, lors du forum de Davos. Explications.  

Le projet de réforme du temps de travail, qui a été présenté lundi par François Hollande, signe "de facto" la fin des 35 heures, a estimé le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, vendredi lors du forum de Davos.

Mais cela devra se faire "à travers des accords majoritaires " dans les entreprises entre direction et représentants du personnel, a-t-il précisé, cité par LeMonde.fr. "

Si vous pouvez négocier des accords majoritaires au niveau de l'entreprise pour n'avoir presque aucune surcompensation, cela veut dire que vous pouvez créer plus de flexibilité".

Pas de remise en question de la majoration des heures supplémentaires

Mais comment cela fonctionnerait-il ? "Aujourd'hui, la situation est que l'on travaille 35 heures par semaine, et qu'au-delà vous devez verser 25% en plus pour chaque heure (supplémentaire, ndlr).

Vous pouvez négocier jusqu'à 10% au niveau de l'entreprise, mais on doit pouvoir aller plus loin", a-t-il expliqué.

Face aux inquiétudes sur la majoration des heures supplémentaires qui pourrait alors être bouleversée, le cabinet de la ministre du Travail a de son côté confirmé que l’objectif est de donner "un plus grand champ à la négociation d’entreprise.

Mais il n’y a pas de remise en cause du taux minimum de majoration des heures supplémentaires ", précise LeMonde.fr

Publié par La Rédaction

En vidéo sur le même thème : La réforme du temps de travail signe "de facto" la fin des 35 heures selon Macron

Source : http://www.planet.fr/emploi-retraite-les-35-heures-bientot-enterrees.1005798.1401.html

14 décembre 2015

Avortement, droits humains : le FN est un danger pour les femmes. Engageons-nous

 

Le 13 novembre dernier, Marion Maréchal-Le Pen, candidate du FN aux régionales en région Paca, a expliqué qu'elle supprimerait les subvention du Planning familial si elle était élue. Presque un mois plus tard, le FN a battu des records lors du premier tour des élections. Pour Rebecca Amsellem et Alix Heuer, fondatrice des Glorieuses, une newsletter féministe, il faut dire non.

Si nous nous sommes réveillées abasourdies en ce début de semaine, nous ne sommes ni découragées ni vaincues. Une chose est sûre, nous ne ferons pas défaut ni à nos mères ni à nos grands-mères qui se sont battues pour nos droits. 13.000 personnes ont signé notre manifeste "Les Femmes s’engagent contre le Front national".

Nous nous sommes adressées aux femmes car ce sont les premières victimes du parti le plus patriarcal de France. Chez les Glorieuses, une newsletter qui a pour ambition de réinventer l’information sur les femmes, nous sommes en colère. Nous avons peur de voir nos droits mis en danger, de voir une France qui régresse, une France qui exclut, alors qu’aujourd’hui plus que jamais, nous devons nous unir.

Nous souhaitons mettre en lumière la dangerosité que représente le Front national pour le droit des femmes, et surtout que le plus grand nombre en prenne conscience.

Un affront au droit des femmes

Le Front national est le parti qui promet le déremboursement des IVG, sa présidente n’hésite pas à parler d’"avortements de confort" pour qualifier la majorité des IVG en France. Plus récemment, sa nièce a affirmé qu’elle supprimerait les subventions au Planning familial en région Paca si elle était élue.

Elle se justifie en précisant que ce sont des associations politisées, qui véhiculeraient une banalisation de l’avortement. Dans la foulée, la candidate annonce qu’elle ne renouvellerait pas non plus les budgets des associations pour la défense des droits des femmes en cas de victoire. Aymeric Chauprade, député FN au Parlement a, quant à lui, qualifié l’avortement "d’arme de destruction massive contre la démographie européenne".

Au-delà d’être un affront fait à toutes celles et ceux qui se battent et se sont battus pour nos droits, ces propos ne présagent pas un environnement serein pour les femmes, pour leurs corps, pour leurs vies.

"Essayer, c’est l’adopter"

Les propos de Marine Le Pen de dimanche soir résonnent encore. Puisque deux députés frontistes siègent déjà à l’Assemblée nationale, un bilan est possible. Élus depuis 2012, les deux ont toujours voté contre les textes proposant une amélioration des droits des femmes en France : loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, loi sur le harcèlement sexuel, loi santé qui comporte des mesures renforçant le droit d’avorter, résolution réaffirmant l’engagement de la France pour le droit d’avorter…

Marine Le Pen, députée au Parlement européen, s’est opposée à plusieurs textes promouvant l’égalité femmes-hommes comme le rapport Estrela ou le rapport Zuber. Au niveau municipal, on se souvient que Steeve Briois, maire FN d’Hénin-Beaumont, avait expulsé la Ligue des droits de l'homme de son local, quelques jours après son élection.

On se souvient également de Robert Ménard, en août 2015, qui a publié dans son journal municipal l’image d’un homme donnant une fessée à une femme à l’aide d’une botine sous le titre "Fessée judiciaire, visiblement la LDH y prend goût". L’image, extraite du film "Girl Shy", vise à se réjouir de la victoire du maire contre la Ligue des droits de l'homme. Ainsi, un bilan est possible et à tous les niveaux du pouvoir et la ligne politique du Front national envers les femmes a le mérite d’être claire : NON à l’égalité femme-homme, NON aux droits fondamentaux, OUI à la femme au foyer.

Nous n’avons pas la prétention de croire que ce manifeste soit un barrage dimanche aux candidats FN dans les six régions qui lui sont favorables mais nous avons le devoir, en tant que femmes, de faire prendre conscience au plus grand nombre que ce parti représente un danger. Et malgré les apparences, ce danger est d’autant plus fort pour la cause féminine.

Édité et parrainé par Henri Rouillier

Par 
Les Glorieuses

Source : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1458213-avortement-droits-humains-le-fn-est-un-danger-pour-les-femmes-engageons-nous.html

10 décembre 2015

Corée du Nord: Kim Jong-Un évoque la bombe H

 

Le président nord-coréen Kim Jong-Un à Pyongyang début décembre 2015.
Le président nord-coréen Kim Jong-Un à Pyongyang début décembre 2015. - KNS / KCNA / AFP

COREE DU NORD - C'est la première fois que le dictateur nord-coréen fait référence directement à la bombe à hydrogène...

La Corée du Nord a-t-elle mis au point une bombe à hydrogène? C'est ce qu'à laissé entendre son dirigeant Kim Jong-Un, selon des propos rapportés jeudi par l'agence officielle du régime. Cela représenterait, en cas de confirmation, une avancée importante dans son programme d'armements nucléaires du pays communiste.

La Corée du Nord est déjà «un puissant Etat doté de l'arme nucléaire qui est prêt à faire exploser une bombe A et une bombe H afin de défendre sa souveraineté de manière fiable», aurait déclaré Kim Jong-Un récemment lors d'une tournée récente d'inspection dans un site militaire.

Référence plus directe à la bombe H

La Corée du Nord a testé trois fois la bombe atomique, qui utilise la fission nucléaire, en 2006, 2009 et 2013. Ces essais lui ont valu plusieurs volées de sanctions internationales. Une bombe à hydrogène utilise la fusion et produit une explosion beaucoup plus puissante.

La Corée du Nord a laissé entendre par le passé qu'elle possédait des armes «plus fortes, plus puissantes». Cependant, ces nouveaux propos de Kim Jong-Un constituent une référence plus directe à la bombe H.

«Difficile d'imaginer la Corée du Nord en possession d'une bombe H»

Pyongyang est coutumier de déclarations sur ses capacités nucléaires qui ne peuvent être vérifiées. Il affirme en particulier être capable d'atteindre le sol américain, ce que jugent impossible la plupart des spécialistes, du moins pour l'instant. «Il est difficile d'imaginer la Corée du Nord en possession d'une bombe H, estimait jeudi Lee Chun-Geun, de l'Institut de recherche en en politique scientifique et technologique de Séoul. «Il semblerait que le pays en développe une», a-t-il cependant déclaré au journal Korea Times.

En septembre, l'Institut pour la science et la sécurité internationale (ISSI), dont le siège est à Washington, avait mis en garde contre ce qui semblait être une nouvelle «cellule chaude» en construction à Yongbyon, le principal complexe nucléaire de Corée du Nord.

«Nous ne savons pas si la Corée du Nord peut effectivement fabriquer des armes nucléaires incluant du tritium mais nous pensons qu'elle doit encore résoudre des problèmes techniques pour en être capable», avait dit l'Institut. «Résoudre ces difficultés techniques impliquerait probablement d'autres essais nucléaires souterrains».

M.C. avec AFP

Source : http://www.20minutes.fr/monde/1747863-20151210-coree-nord-kim-jong-evoque-bombe-h

13 novembre 2015

COP21 : le caractère "contraignant" de l'accord jette un froid entre Paris et Washington

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le président français François Hollande, à l'Elysée, le 16 janvier 2015. 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry

a fait cette déclaration dans une interview au "Financial Times",

poussant Paris à réagir.

A l'approche de la COP21, Paris et Washington ne sont pas du tout sur la même longueur d'onde. Le motif de ce couac ? Le caractère contraignant ou non de l'accord qui devra être signé à l'issue de la conférence sur le climat. Mercredi 11 novembre, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que ce texte ne devrait pas instaurer de contraintes juridiques forçant les pays à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, contrairement à ce que martèle François Hollande.

Jeudi, le président de la République lui a donc répondu : cet accord sera "contraignant ou il n'y aura pas d'accord", a-t-il lancé depuis Malte. 

Une épineuse question à trancher pour les 195 pays

Cette question de la forme juridique du futur accord et de ses mécanismes de contrôle reste l'un des nombreux points que devront trancher les 195 pays participant à la conférence de Paris (30 novembre-11 décembre). Même s'il est acquis depuis longtemps que les pays ne se verront pas imposer d'objectifs de réduction des gaz à effet de serre.

Or la position des Etats-Unis est claire : cet accord "ne sera certainement pas un traité (...). Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas" pour le protocole de Kyoto de 1997, que les Etats-Unis avaient d'ailleurs refusé de ratifier, a expliqué John Kerry. Washington est le deuxième pollueur mondial après la Chine.

Vers un accord "hybride" ? 

"Je pense que cette formulation [de John Kerry] aurait pu être plus heureuse", a estimé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, futur président de la COP21.

"Il faut que les choses soient bien claires", a-t-il commenté devant des journalistes. "On peut discuter de la forme juridique de l'accord (...) en revanche, il est clair qu'il devra comprendre des dispositions juridiquement contraignantes, comme l'a prévu le mandat de la conférence climatique de Durban" de 2011.

Washington a souvent dit qu'il refuserait tout objectif contraignant en matière de réduction des gaz à effet de serre, mais qu'il accepterait "un accord hybride" prévoyant des contraintes juridiques sur d'autres dispositions. Par exemple sur le suivi des promesses faites par les pays.

Dans tous les cas, il n'y aura pas de régime de sanctions. "La contrainte, ce sera l'obligation de transparence et l'effet de réputation", résumait récemment la négociatrice française Laurence Tubiana.

Par

Source : http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/cop21-le-caractere-contraignant-de-l-accord-divise-paris-et-washington

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10 novembre 2015

Régionales : derrière la parité, les femmes condamnées aux seconds rôles

 

A gauche comme à droite, la plupart des chefs de file pour les régionales sont des hommes. 

Selon le décompte de francetv info,

les femmes sont aussi très peu nombreuses à mener des listes départementales.

Officiellement, les élections régionales des 6 et 13 décembre seront parfaitement paritaires : et pour cause, chaque liste doit être composée alternativement d'un candidat de chaque sexe. Mais derrière cette façade se cache une réalité : les femmes restent condamnées à jouer les seconds rôles. Notre enquête montre qu'elles ne sont que très rarement mises en avant par les appareils politiques.

Les femmes, éternelles numéros deux ?

Pour porter leurs couleurs au niveau régional, la plupart des grands partis ont en effet misé sur des hommes. Selon notre décompte, sur les 132 listes déposées en métropole, lundi 9 novembre, seules 28 sont menées par des femmes (21,2%). Dans le détail, c'est en Bourgogne que l'on retrouve le plus de parité (avec cinq femmes sur dix têtes de liste), tandis que la Corse est en queue de peloton (avec une seule femme sur douze têtes de liste).

Chez les Républicains, seulement deux femmes sont têtes de liste, sur 13 régions métropolitaines. Et la bataille est loin d'être évidente pour ces deux exceptions : Virginie Calmels ne part vraiment pas favorite en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, tandis que l'issue du scrutin est encore incertaine pour Valérie Pécresse en Ile-de-France.

C'est à peine plus au PS et au FN, qui comptent chacun trois candidates. A noter, cependant, que les chefs de file frontistes sont bien placées pour accéder au pouvoir : Marine Le Pen pourrait remporter le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, et une victoire de Marion Maréchal en Provence-Alpes-Côte d'Azur est aujourd'hui envisageable. Selon notre enquête, seul un parti fait figure d'exception : Europe Ecologie-Les Verts, où les femmes sont majoritaires (sept candidates, cinq candidats).

"Il faut des femmes pionnières"

Mais, au-delà de ces têtes d'affiche – vouées à présider l'exécutif en cas de victoire –, les disparités persistent aussi lorsqu'on y regarde de plus près. Parmi les têtes de listes départementales figurent seulement 31,6% de femmes au PS, 27,4% chez les Républicains et à peine 13,7% au FN. "Ce n'est pas une volonté du parti, assure à francetv info Agnès Tarraso, la tête de liste frontiste en Corrèze, la seule du parti en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Ce sont surtout les secrétaires départementaux du FN qui sont têtes de liste. Et, en majorité, ce sont des hommes qui occupent ces postes."

Logique, donc, mais, d'après elle, les femmes sont peut-être aussi "un peu plus frileuses" : "Il faut pouvoir s'affirmer, s'imposer." "Nous sommes nos propres ennemies, abonde Nathalie Lanzi, la tête de liste PS dans les Deux-Sèvres, là aussi la seule dans la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. On se met peu en avant sur des élections. Il faut des femmes pionnières, il faut casser ces codes et avancer."

Une femme aura peu souvent tendance à dire 'je suis capable de conduire une liste'.

Nathalie Lanzi, tête de liste PS dans les Deux-Sèvres à francetv info

"La parité, ce n'est pas une femme derrière un homme"

A l'inverse du FN et du PS, les Républicains ont opté, dans cette grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, pour la parité des têtes de liste départementales : six femmes et six hommes. "La parité, ça ne consiste pas à placer une femme derrière un homme", martelait leur chef de file régionale, Virginie Calmels, au moment de présenter ses troupes en septembre.

"Elle a voulu faire la parité, c'est une bonne idée", salue Sébastien Huyghe, porte-parole national des Républicains. Elle fait pourtant figure d'exception dans son camp : dans le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées voisin, on ne recense aucune femme parmi les têtes de liste de Dominique Reynié. "D'autres candidats ont peut-être moins eu cette velléité, concède Sébastien Huyghe. Les têtes de liste régionales travaillent avec les élus locaux et s'attachent à sélectionner ceux qui pouvaient attirer le plus de voix."

Forcément, on prend des gens qui sont connus.

Ce serait bizarre de mettre une femme si elle ne l'est pas.

Sébastien Huyghe, porte-parole des Républicains à francetv info

La "vraie bataille", celle des exécutifs ?

Pour Christophe Borgel, le spécialiste des élections au Parti socialiste, la "vraie bataille" est ailleurs. "On aurait pu avoir autant de femmes que d'hommes têtes de liste départementales, mais ce n'est pas cela qui est décisif, commente-t-il. Le vrai sujet, c'est de savoir combien de femmes dirigent des exécutifs importants." Et de citer en exemple l'investiture accordée par le PS à l'ancienne secrétaire d'Etat Carole Delga, bien placée en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Il le reconnaît, "le chemin est encore long", mais les femmes seront tout de même aussi nombreuses que les hommes dans les hémicycles des prochains conseils régionaux. Surtout, elles seront aussi nombreuses à assumer des postes de vice-présidentes, mais lesquelles ? Après les dernières départementales, comme le montrait une enquête de francetv info, une grande majorité de femmes était restée cantonnée aux thématiques de l'enfance ou de la famille. Les stéréotypes ont la vie dure.

Par Mathieu Dehlinger

Source : http://www.francetvinfo.fr/elections/regionales/enquete-francetvinfo-sur-132-listes-candidates-aux-elections-regionales-seules-28-sont-menees-par-des-femmes

9 novembre 2015

Bretagne. Un électeur sur deux a plus de 50 ans...

À la veille des élections régionales, moins de 10 % de l'électorat breton est...

PHOTO FRANCOIS DESTOC / LE TELEGRAMME

À la veille des élections régionales,
moins de 10 % de l'électorat breton est constitué de jeunes électeurs de 18 à 24 ans. 

Selon une récente étude de l'Insee, le corps électoral breton était en légère baisse au 1er mars dernier. Les Bretons seront quand même près de 2,4 millions à être appelés à se rendre aux urnes les 6 et 13 décembre prochains, pour les régionales. Qui sont-ils ? Hommes ou femmes prédominants ? Quelle classe d'âge ?

On le sait, comme le démontrent des taux de participation toujours supérieurs à la moyenne nationale lors des différents scrutins, la Bretagne est une région où on remplit plus facilement qu'ailleurs son devoir de citoyen (*). Que nous apprend l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui, le 31 mars dernier, a figé l'évolution du corps électoral breton qui représente 5,4 % des 44,6 millions d'électeurs français ? Tout d'abord, qu'il est en légère baisse : au cours de l'année 2014-2015, 35.000 Bretons se sont inscrits sur les listes électorales tandis que 39.000 électeurs en sortaient.

Électeurs de plus en plus âgés

Parmi ces 35.000 nouveaux inscrits, les primo-inscrits sont largement majoritaires (88,6 %). Et la quasi-totalité d'entre eux (93,5 %) ont été inscrits d'office lorsqu'ils ont atteint l'âge de voter. Les sortants des listes électorales sont des personnes décédées, celles ayant perdu leur droit de vote ou les anciens électeurs radiés à l'initiative des communes (principalement des personnes ayant déménagé sans s'être inscrites ailleurs). Cette diminution de 4.000 citoyens (moins 0,2 %) situe la Bretagne dans la moyenne des autres régions. Par ailleurs, avec un taux d'inscription élevé, le corps électoral breton (2.392.000 électeurs enregistrés au 31 mars dernier) possède une structure par âge proche de celle de la population en âge de voter. Autrement dit, la pyramide des âges des électeurs bretons est comparable à celle de la population. Cette photo du corps électoral renvoie donc l'image d'une région vieillissante : plus de 52 % des électeurs sont âgés d'au moins 50 ans. Inversement, moins de 10 % de l'électorat est constitué de jeunes électeurs de 18 à 24 ans. Et pourtant, le taux d'inscription de cette dernière tranche d'âge sur les listes électorales est l'un des plus élevés (supérieur à 88 %) de France.

Des femmes majoritaires

Second enseignement de ce gros plan réalisé par l'Insee, en Bretagne, comme ailleurs, l'électorat féminin est majoritaire dans l'ensemble du corps électoral (52,2 %), bien que minoritaire jusqu'à 50 ans. Les femmes représentent, notamment, plus des deux tiers des électeurs parmi les personnes âgées de 75 ans ou plus. Ce qui n'est pas réellement une surprise, même si l'espérance de vie des hommes s'est accentuée davantage que celle des femmes dans toutes les régions de France métropolitaines, avec un gain de 1,7 an en Bretagne, comme l'avait relevé une précédente étude de l'Insee.
* En 2012, lors de l'élection présidentielle, la Bretagne détenait le plus fort taux de participation des régions françaises avec 81 % des inscrits ayant voté aux deux tours.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/regionales-2-4-m-d-electeurs-bretons-09-11-2015-10841933.php?xtor=EPR-3-[quotidienne]-20151109-[article]&utm_source=newsletter-quotidienne&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter-quotidienne#mdFGmQFg46BEiHRt.99
8 novembre 2015

Retraite: une hausse ultra light

Retraite: une hausse ultra light
Le 1er octobre 2015, les retraites de base ont été revalorisées de… 0,1%.
Autant dire presque rien.
En cause: une inflation quasi nulle.

Fausse joie. Début novembre 2015, les retraités attentifs pourront constater que leur pension a augmenté d’une poignée de centimes.

La hausse décidée au 1er octobre 2015 est en effet très faible: 0,1 %.

Pour une pension de 1 000€, le gain se résume à 1€!

C’est sans doute pour cette raison que le gouvernement n’a pas communiqué sur le sujet et que l’augmentation a été officialisée par une très discrète circulaire

Pourquoi une hausse si faible?

Parce que la formule de réévaluation de pensions tient compte de l’inflation. La hausse des prix à la consommation passée et prévue mesurée par l’Insee étant proche de zéro, la revalorisation des retraites l’est aussi.

Quelles pensions seront augmentées de 0,1%?

Toutes les retraites de base versées par l’Assurance vieillesse (Cnav ou Carsat) aux salariés, par la MSA aux agriculteurs, par le RSI aux indépendants, ainsi que les pensions versées aux agents retraités de l’État, des collectivités territoriales et hospitalières, aux militaires et aux retraités des régimes spéciaux de la SNCF ou de la RATP.

Attention! Les retraites complémentaires des salariés (Arrco et Agirc) ne sont pas visées par cette augmentation. Et de ce côté, pas de consolation à court terme.

Le nouvel accord conclu le 16 octobre 2015 entre le patronat et trois syndicats prévoit la prolongation jusqu’en 2019 de la sous-indexation des retraites d’un point de moins que l’inflation.

En clair, le gel des pensions complémentaires.

Par

Source : http://www.notretemps.com/retraite/retraite-hausse-ultra-light

17 octobre 2015

Qui a compris cette phrase de Nicolas Sarkozy en meeting ?

 

Enchaîner plusieurs métaphores dans une seule phrase peut s’avérer périlleux. Nicolas Sarkozy en a fait la démonstration en meeting à Limoges ce 14 octobre, comme l’a repéré Le Petit Journal.

L’ancien chef de l’Etat s’est laissé allé à une déclaration pour le moins énigmatique, quoi qu’elle puisse paraître assez profonde dans le feu de l’action. On vous laisse tenter de la décrypter. Indice, elle s’adresse aux électeurs du FN :

“Je voudrais leur dire qu’on a reçu un coup de pied au derrière mais que c’est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur.”

Source : http://www.lesinrocks.com/2015/10/news/qui-a-compris-cette-phrase-de-nicolas-sarkozy-en-meeting/

 

10 octobre 2015

Syrie : grâce à la Russie, Daech est aux portes d'Alep

llustration : le 8 juillet 2015, dans les rues d'Alep, les habitants inspectent les décombres après une attaque des forces de Bachar al-Assad © MaxPPP

Le groupe Etat islamique a pris position vendredi à la lisière d'Alep, deuxième ville de Syrie, grâce à une percée éclair contre les rangs des rebelles déboussolés par les frappes russes qui les visent principalement. L'intervention de la Russie dans le conflit syrien redistribue totalement les cartes sur le plan militaire.

Daech est au plus près d'Alep. Il a pris ses positions vendredi autour de la seconde ville de Syrie. C'est une conséquence directe des frappes russes, qui ont affaiblies les rebelles et permet maintenant au groupe Etat islamique de réaliser une percée rapide et sans précédent.

Vers une nouvelle bataille d'Alep ? 

Pour le moment, le front d'Alep est relativement calme, mais il pourrait bientôt se rallumer. Les signes d'un affrontement prochain sont là. Les djihadistes du groupe Etat islamique ont pris position à la lisière de l'agglomération alépine après avoir chassé des groupes islamistes rivaux. Un général iranien des Gardiens de la révolution vient d'être tué lors d'un bombardement sur un aéroport militaire. 

Pour Pierre Merjaneh, député indépendant de la ville, la bataille d'Alep se profile à l'horizon. "Je crois que l'armée syrienne se prépare à faire quelque chose dans les alentours d'Alep, explique-t-il. Après les frappes aériennes de la Russie, je crois que les rebelles attendent pour leur défense, ils n'ont plus d'initiatives terrestres."

Des cartes totalement redistribuées

Pendant l'hiver 2014, l'armée de Bachar Al-Assad avait lancé une offensive sur les quartiers de la ville tenus par les insurgés. Les rebelles étaient parvenus à repousser l'assaut grâce à une aide logistique en armes et en munitions fournie par la Turquie. Cette fois-ci, la configuration sur le terrain a complètement changé avec la puissance de feu de la Russie désormais mise au service de Bachar Al-Assad.

par Christian Chesnot

Source : http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/syrie-grace-la-russie-daech-se-rapproche-dangereusement-d-alep-737479

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