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18 février 2015

Les étudiants qui échouent le plus à la fac sont ceux qui travaillent ?

D'après l'ancien ministre socialiste Benoît Hamon, "les étudiants qui échouent le plus aux diplômes sont ceux qui sont obligés de travailler".

Vrai, mais... 

Plus un étudiant travaille en dehors des bancs de la fac, moins il a de chances de décrocher son diplôme. C'est en tout cas ce que montre une étude publiée par l'Insee sur 1600 étudiants. Alors que le taux de réussite global à l'examen dépassait les 60%, il tombait à moins de 40% pour une partie des étudiants salariés.

Contrat long et plus de 16h hebdomadaires

Sauf que ces étudiants qui échouent ne font pas qu'un simple job. Ils travaillent au moins 16 heures par semaine. Par ailleurs, plus un contrat de travail est long, plus ce travail aura des conséquences sur les résultats aux examens. Un étudiant avec un contrat de plus de six mois perd en moyenne 1,5 point sur ses notes à la fin de l'année. Sauf que très peu d'étudiants font ce genre de travail : 13% de la petite moitié des étudiants qui travaillent.

Les petits jobs ne gênent pas les études

La grande majorité des étudiants salariés ne travaillent qu'à temps partiel et pour une durée limitée : 35% de la population étudiante ayant eu une activité rémunérée sur une année universitaire. Et pour eux, la différence n'est pas significative avec ceux qui n'ont pas besoin de travailler. D'après une étude menée à l'Université du Mans, ils ne perde qu'1% de chance de réussite à l'examen de fin d'année.
par Antoine Krempf
Source :
http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2014-2015/les-etudiants-qui-echouent-le-plus-la-fac-sont-ceux-qui-travaillent-17-02-2015-07-40
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17 février 2015

Les Européens lancent un ultimatum à Athènes

 

Yanis Varoufakis à Bruxelles, lundi.

Encore un échec sur le dossier grec, lundi à Bruxelles. Les ministres européens ont durci leurs positions, et veulent forcer Athènes à accepter avant vendredi l'extension du programme d'aide de la Troïka qui est en cours. « Dans l'histoire de l'UE, rien de bon n'est jamais venu d'un ultimatum », a rétorqué Yanis Varoufakis.

De notre envoyé spécial à Bruxelles –. C'est un deuxième fiasco en l'espace de cinq jours. Les ministres des finances de la zone euro se sont séparés sur un nouveau constat d'échec sur la Grèce, plus retentissant encore que celui de mercredi dernier. Cette fois, le camp d'Alexis Tsipras a qualifié d'« absurde et inacceptable » la proposition avancée par ses partenaires européens dans l'après-midi du lundi 16 février, ce qui a provoqué la fin de la réunion. Il n'y a toujours « pas de terrain d'entente solide », a reconnu le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, en début de soirée.

Le temps presse pour trouver un accord alors que le « plan d'aide » de la Troïka (commission, BCE, FMI) à la Grèce, enclenché en 2012 pour une enveloppe de 130 milliards d'euros, prend fin le 28 février. Les Européens veulent l'« extension » du programme actuel, en y ajoutant des garanties de « flexibilité » pour se montrer conciliants. Mais Athènes ne veut pas en entendre parler, Syriza ayant promis d'en finir avec la Troïka pendant sa campagne électorale. Les Grecs préfèrent négocier dès à présent un « prêt relais » à partir d'un « contrat entre égaux », qui courrait « jusqu'à août », selon le souhait de Yanis Varoufakis, le ministre des finances grec.

Les Européens ont durci leurs positions lundi. Ils ont même fixé un ultimatum à Athènes : le nouvel exécutif grec a jusqu'à vendredi, pour demander officiellement l'extension pour six mois du « programme actuel » d'aide à la Grèce. C'est une condition pour, dans la foulée, ouvrir des négociations de fond pour restructurer la dette. « Il n'y a pas d'alternative à la demande d'extension du programme », a martelé Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, répétant à plusieurs reprises à destination de Syriza, qu'« il faut faire preuve de logique, pas d'idéologie ».

Le ton était presque aussi catégorique pour Christine Lagarde, qui participait elle aussi à cet Eurogroupe : « Ma grande préférence va à l'extension du programme, et je pense que c'est faisable », a jugé la patronne du FMI. « Au sein de l'Eurogroupe, la plupart jugent qu'il revient aux Grecs de faire un geste », a insisté Dijsselbloem, qui n'a pas exclu la tenue d'une nouvelle réunion ce vendredi. En cas d'accord ce jour-là, il resterait une petite semaine aux exécutifs de certains pays, comme l'Allemagne ou la Finlande, pour faire valider, devant leur parlement, ce programme d'aide avant la date-limite du 28. Le calendrier est de plus en plus serré. Les rumeurs sur une dégradation de la situation financière du pays depuis janvier ne cessent de se renforcer.

Pour les Grecs, cette option est une provocation. « Dans l'histoire de l'Union européenne, rien de bon n'est jamais venu d'un ultimatum, a déclaré Varoufakis lors de sa conférence de presse bruxelloise lundi soir. J'espère que toute notion d'ultimatum sera suspendue. » Il s'est toutefois dit confiant pour trouver un accord « dans les 48 heures », ce qui serait compatible avec la tenue d'une énième réunion « de la dernière chance », vendredi prochain à Bruxelles. 

D'après Varoufakis, il existe une tension entre deux principes : d'un côté, la continuité de l'État grec, qui fait que le gouvernement grec doit respecter ses engagements passés, et de l'autre, les règles de la démocratie et du scrutin populaire. « Décréter des ultimatums, donner la priorité à un principe (celui de la continuité de l'État grec – ndlr) par rapport à un autre (celui de la démocratie – ndlr) ne manquerait pas d'avoir des répercussions négatives sur l'ensemble du projet européen », a-t-il menacé.

C'est tout le casse-tête auquel les Européens sont confrontés : peut-on à la fois respecter le scrutin grec du 25 janvier et laisser Syriza appliquer ses promesses électorales, tout en respectant les règles et traités européens, censés garantir le fonctionnement de la monnaie commune ? En clair, la zone euro peut-elle faire preuve de souplesse, pour intégrer des politiques économiques différentes ? Les négociations n'ont véritablement commencé que depuis une semaine à Bruxelles, mais il est, jusqu'à présent, permis d'en douter.

Après tout, la proposition d'une extension du programme de la Troïka, que viennent de faire les Européens, ressemble très fort à celle que les mêmes avaient déjà faite à l'automne dernier à Athènes. Et le gouvernement d'alors, celui du conservateur Antonis Samaras, avait déjà refusé cette extension, soucieux de sortir du programme au plus vite… Quelle est la différence entre les deux offres de Bruxelles, celle de l'automne à Samaras, et celle de lundi à Tsipras ?

Réponse de Pierre Moscovici lors de la conférence de presse : les Européens sont prêts, cette fois, à discuter pour modifier les 30 % de mesures du mémorandum de la Troïka que Varoufakis considère comme « toxiques » – tout en conservant les 70 % restants. « Il y a donc de la place pour faire de la politique », a conclu le commissaire européen, qui se dit soucieux de « trouver un équilibre entre l'inflexion des politiques (…) parce que quand un peuple s'exprime on ne peut pas y être sourd (…) et les principes et engagements qui fondent la communauté de l'euro ».

De son côté, Michel Sapin est sur la même ligne : « Nous avons, me semble-t-il, une voie, qui est une voie raisonnable, une voie qui tient compte du vote du peuple grec, que l'on appelle une extension technique, avec des flexibilités, et donc la possibilité de changer des éléments du programme précédent justement pour tenir compte du vote grec », a commenté le ministre français des finances à la sortie de la réunion.

Lundi soir, Yanis Varoufakis, le ministre des finances grec, ne s'est pas démonté. Il a regretté ce qu'il considère comme un retour en arrière des Européens dans les négociations. En marge d'un conseil européen jeudi dernier à Bruxelles, Alexis Tsipras et Jeroen Dijsselbloem, le patron de l'Eurogroupe, s'étaient entendus pour « explorer un terrain d'entente situé entre le programme actuel et les projets du gouvernement grec », ce qui avait été considéré par Athènes comme une avancée décisive.

Mais si l'on s'en tient à la proposition de communiqué rédigée par la présidence de l'Eurogroupe lundi, que Mediapart a pu lire (photo ci-contre), il est question de faire « un usage optimal des règles existantes de flexibilité au sein de l'actuel programme ». Il est même écrit explicitement : « Les autorités grecques ont exprimé leur intention de demander une extension technique de six mois du programme actuel. » D'où l'agacement des Grecs qui ont claqué la porte des négociations.

Selon la version de Varoufakis, cette affaire est d'autant plus pénible que Pierre Moscovici lui avait présenté, lundi en amont de la réunion, un autre projet d'accord, qui lui paraissait bien plus acceptable, sans qu'il ne dise clairement pourquoi. Mais cette version, toujours selon Varaoufakis, a été remaniée au début de l'Eurogroupe.

Interrogé, une nouvelle fois, par des journalistes soucieux de savoir jusqu'où est prêt à aller Varoufakis, le ministre, ex-universitaire spécialiste de la théorie des jeux, a répondu : « Ce n'est pas du bluff. C'est la seule option que l'on a sur la table. Il n'y a pas plus de plan B qu'un plan A. Donc, aucun bluff de ma part. »

Impossible de savoir comment le feuilleton grec va finir. Lors de sa conférence de presse jeudi soir à Bruxelles, François Hollande y était allé de son analyse, pas franchement réjouissante pour la suite. Il s'exprimait alors que Tsipras venait de participer à son premier sommet bruxellois : « Chaque fois qu'il y a un nouveau membre du conseil, on le regarde, on se demande s'il va changer les règles, les rites. Généralement, il n'y parvient pas, sur les rites. Sur les règles, il peut essayer d'y travailler quand même… À Alexis Tsipras d'engager le dialogue. À lui aussi de comprendre que des règles existent, et qu'elles doivent être respectées. »

Et le chef d'État français de poursuivre : « S'il n'y avait pas de changement lié à une alternance, pourquoi les électeurs continueraient à voter ? L'Europe ne peut pas être une contrainte, une obligation de faire une seule politique. Mais il y a une obligation et la France s'y soumet, parce que c'est la vie commune, parce qu'il faut respecter les règles. »

Par Ludovic Lamant

Source :

http://www.mediapart.fr/journal/international/160215/les-europeens-lancent-un-ultimatum-athenes

16 février 2015

Selon deux études, la religion nuit au statut des femmes

 Selon deux études, la religion nuit au statut des femmes

(Photo : Presse canadienne / Ebrahim Noroozi)

Selon deux études, colligées par la sociologue française Jacqueline Heinen, il y a un lien important entre la religion (toutes confessions confondues) et les problèmes d’inégalités sociales que rencontrent les femmes, et ce partout dans le monde.

Et le plus surprenant, c’est qu’elle souligne que la tendance politique n’est pas déterminante. Des gouvernements progressistes comme des gouvernements conservateurs se font les facilitateurs de la mainmise de la religion sur la société, ce qui participe à la stigmatisation des femmes, à différents niveaux, que ce soit en Arabie saoudite, en Pologne, au Mexique, au Nigéria et aux États-Unis.

Même que le statut officiellement laïque d’un pays n’est garant de rien, comme l’exemple de la Pologne qui a accordé « le statut d’acteur politique et divers privilèges d’ordre économique » à l’Église catholique. Ce qui a mené à l’interdiction de l’avortement, sous un gouvernement de droite, mais « c’est un gouvernement de ‘gauche’ qui, au nom d’une ‘exception culturelle’, passa un compromis avec l’Eglise pour éviter que ne soit remise en cause cette interdiction lors de l’entrée de la Pologne dans l’Union européenne, en 2004. »

Alors qu’ici…

Au-delà des discours qui tentent de réduire à néant le bien-fondé de la critique contre le phénomène religieux au seul nom du respect des individus croyants, les conclusions de Jacqueline Heinen sont sans appel. Le relativisme n’a plus sa place quand il est clair que le pouvoir religieux coordonne à ce point le destin des femmes. Et les Québécoises sont bien placées pour le savoir, alors que voilà pas si longtemps l’Église les maintenait dans leurs cuisines pour faire oeuvre de boniches et d’usines à bébés…

Ce n’est pas parce que maintenant ici les pouvoirs religieux ont moins d’emprise que dans d’autres pays et que la lutte pour l’égalité est plus avancée ici qu’ailleurs qu’il faut pour autant baisser notre garde. D’autant plus que la sociologue pointe le modèle néolibéral comme cause de l’amplification du phénomène, parce qu’il tend à augmenter les inégalités économiques, ce qui n’est pas à risque nul, même ici :

dans tous les pays étudiés, les clivages de classe accentuent ce phénomène : selon leur statut social et économique, les femmes s’avèrent plus ou moins à même de résister à l’imposition des normes sexuées en vigueur.

Des solutions

Pour ce qui est des solutions, par ici, il faut combattre sans relâche l’intrusion de la religion dans toutes les sphères d’activités en lien avec le bien commun, avec l’espace civique, ce que l’idéal de laïcité (ou de neutralité) commande. Donc, entre autres, il faudrait le plus possible expulser la religion des écoles et arrêter de la subventionner, à tous les niveaux. Les lobbys religieux ont bien plus que le pied dans l’embrasure de la porte pour l’empêcher de fermer, il faut les repousser pour la barrer à double tour.

Pour ce qui est de la problématique plus globale, il faut mettre de la pression sur nos élus pour qu’au minimum ils condamnent ouvertement les partenaires économiques internationaux qui contreviennent à la dignité humaine, aux droits et libertés, avec un système politique et légal d’inspiration religieuse. Quoi qu’en dise notre cher premier ministre, l’intégrisme, de quelque degré qu’il soit, ce n’est un choix personnel que pour ceux qui l’imposent et l’illusion d’un choix personnel pour celles qui le subissent.

Il faut le dire et le répéter, le triste sort réservé aux femmes dans le monde grâce à la religion est un crime contre l’humanité.

Par le 11 février, 2015

Source :

http://actualites.sympatico.ca/nouvelles/blogue/etudes-religion-nuit-droits-des-femmes

16 février 2015

Addictions: la jeunesse bretonne pointée du doigt par le ministère de la santé

La Bretagne est l'une des régions où la consommation de drogue, d'alcool et de tabac est la plus élevée chez les jeunes.

On loue souvent la qualité de vie dont nous bénéficions en Bretagne. On évoque aussi, souvent sur le ton de la plaisanterie, le penchant de la région pour la bouteille. L’étude menée par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) pour le compte du ministère de la Santé montre pourtant une amélioration sur ce sujet. Dans ce rapport, ce sont les régions Nord-Pas-de-Calais et Languedoc-Roussillon qui sont citées comme celles où la proportion de buveurs quotidiens est la plus élevée. La Bretagne serait rentrée dans le rang. Mais pas ses jeunes.

Alcool mais pas seulement

Car tout n’est pas rose pour autant dans la région. En effet, la Bretagne est l’une des régions où la consommation régulière d’alcool chez les jeunes de 17 ans est la plus élevée. L’étude considère là ceux qui consomment plus de dix fois par mois.

Même constat pour le tabagisme des jeunes où la région se classe deuxième zone la plus consommatrice, derrière la Basse-Normandie, avec 36% de fumeurs réguliers chez les 17 ans. Chez les jeunes, c’est également en Bretagne que l’on compte le plus fort taux d’expérimentation des «substances illicites hors cannabis».

Le suicide, marque régionale

Conséquence, la Bretagne est l’une des régions où le taux de mortalité par maladie cardio-vasculaire et AVC (accidents vasculaires cérébraux) est le plus élevé.

Enfin, la Bretagne conserve de loin son statut de région où le nombre de suicides est le plus élevé. Ce taux, même s’il est en recul, dépasse de plus de 60 % le taux moyen de la France métropolitaine.

Camille Allain

Source :

http://nousles.com/actualites-ma-ville-pour-rennes/addictions-la-jeunesse-bretonne-pointee-du-doigt-par-le-ministere-de-la-sante.html

 

12 février 2015

Bordeaux remporte le trophée de meilleure destination touristique européenne 2015

© Bordeaux Tourisme
© Bordeaux Tourisme

Après une forte mobilisation sur internet et les réseaux sociaux, les résultats des votes ont été proclamés. La capitale de l'Aquitaine remporte le titre envié "Best European Destination" face à de sérieuses concurrentes. Premières réactions.

Un véritable exploit face à 15 capitales européennes et 5 autres villes européennes majeures. Avec 42 396 votes en ligne en faveur de Bordeaux, soit 17% des votes enregistrés (sur un total de 244 696) Bordeaux décroche la première marche du podium devant Lisbonne (37 621 votes) et Athènes. La

Le palmarès final dévoilé par European Best Destination étant :

  1. BORDEAUX
  2. LISBONNE
  3. ATHENES
  4. LA VALLETTE (MALTE)
  5. RIGA
  6. ZAGREB
  7. LJUBLJANA
  8. INNSBRUCK
  9. MILAN
  10. BRUXELLES

L'an passé Porto avait remporté le titre et avait profité d'une campagne de promotion équivalente à 10 millions d’euros pour promouvoir le tourisme de la ville. Sa fréquentation touristique avait augmenter de 16%. Du coup, Bordeaux peut légitimement espérer poursuivre son attractivité touristique avec les bénéfices de cette opération de communication.

Par Christophe Roux

Source :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/2015/02/11/bordeaux-remporte-le-trophee-de-meilleure-destination-touristique-europeenne-2015-653025.html#xtor=EPR-521-%5Bfrance3regions%5D-20150211-%5Binfo-titre3%5D

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11 février 2015

« M.A.L.I. est un mouvement pacifique de désobéissance civile, un mouvement féministe, laïque et pro-choix »

Ibtissame Betty Lachgar, psychologue clinicienne de formation a co-fondé en 2009 le Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles – MAROC avec Zineb El Rhazoui, aujourd’hui journaliste chez Charlie Hebdo. Pour Jeanne Magazine, elle revient sur son parcours de militante et ses luttes contre l’obscurantisme, l’intégrisme religieux et le patriarcat. Extrait de l’interview publiée dans le numéro de février.

Pouvez-vous revenir sur la création du M.A.L.I, le Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles au Maroc ? Dans quelles circonstances et pourquoi a-t-il été créé ?

M.A.L.I. a été créé en 2009 par Zineb El Rhazoui et moi-même. Zineb, aujourd’hui journaliste chez Charlie Hebdo. Au Maroc, la défense des libertés individuelles est une nécessité. Abus de pouvoir, inquisition socioreligieuse, intolérance, textes de loi abusifs, étouffent nos libertés fondamentales. D’où l’importance de la création du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles. La liberté au Maroc est loin d’être un acquis, sa préservation ou sa reconquête est un combat à mener au quotidien. Ni les institutions étatiques, ni les hommes politiques ne doivent décider à votre place. Nous voulons une société qui respecte la diversité des femmes et des hommes. Pour que cela devienne une réalité, notre voix doit porter suffisamment haut, imposer nos choix individuels et s’opposer aux lois et pratiques liberticides. C’est l’objectif de M.A.L.I. Nous avons besoin de chacun-e pour faire évoluer les mentalités. M.A.L.I. est un mouvement pacifique de désobéissance civile, un mouvement féministe, laïque et pro-choix. Mali est un jeu de mots, « mali »  signifie : qu’ai-je de différent ?

Le 26 septembre dernier, le Maroc a voté contre la résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui intègre les droits LGBT parmi les droits de l’homme. Pouvez-vous nous dire où en est le débat sur l’homosexualité et les droits des homosexuels au Maroc ?

La lutte pour la dépénalisation de l’homosexualité est un combat de longue haleine qui ne fait que commencer. Nous luttons contre l’article 489 qui condamne les rapports sexuels entre personne de même sexe, mais également contre l’article 490 qui condamne les relations sexuelles hors mariage. La liberté sexuelle est, malheureusement, loin d’être une préoccupation des associations marocaines. Le débat autour de la problématique homosexuelle est ouvert mais encore très insuffisant. Il n’existe quasiment pas de campagnes et/ou actions luttant contre l’homophobie. Nous nous retrouvons presque seul-e-s face à ce combat, surtout que nous le menons à visage découvert. De nombreux homosexuels sont encore condamnés à 3 ans de prison. Les conditions d’arrestation, les interrogatoires et les conditions de détention ne se font pas sans violence et se passent dans des circonstances moyenâgeuses. L’homosexualité est encore considérée comme une maladie et un mal absolu. Dans les prisons, les homosexuels se retrouvent souvent par exemple en cour de promenade avec des détenus atteints de maladie contagieuse.

Quel impact a eu l’ouverture du mariage aux homosexuels en France sur la communauté des jeunes LGBT marocains ?

Le débat autour du mariage aux homosexuel-le-s, il est vrai, a permis une plus grande ouverture autour de la question de l’homosexualité au Maroc. Mais il y a également le revers de la médaille, les détracteurs ont hélas pris place au débat avec des propos encore plus virulents et homophobes.

Facebook M.A.L.I.

Source :

http://www.jeanne-magazine.com/le-magazine/2015/02/09/m-l-est-un-mouvement-pacifique-de-desobeissance-civile-un-mouvement-feministe-laique-et-pro-choix_2098/

10 février 2015

Le CHU de Rennes s’organise face à l’épidémie de grippe

photo l’hôpital sud a ouvert une unité supplémentaire de 12 lits, pour faire face à l’afflux de patients aux urgences dans un contexte d épidémie de grippe. © marc ollivier

L’hôpital sud a ouvert une unité supplémentaire de 12 lits, pour faire face à l’afflux de patients aux urgences dans un contexte d épidémie de grippe.© Marc OLLIVIER

L’hôpital sud a ouvert une unité supplémentaire de 12 lits, pour faire face à l’afflux de patients aux urgences. L’épidémie de grippe est toujours en phase ascendante.

L’épidémie continue de se répandre. Au CHU, on s’organise. Les urgences connaissent ces dernières semaines une hausse de fréquentation due, en partie, à l’épidémie grippale et à la fragilisation des personnes âgées.

Pour répondre aux besoins, la communauté médicale et soignante s’est mobilisée pour mettre à disposition des lits d’hospitalisation supplémentaires. « Aux 26 lits supplémentaires dans les unités de médecine déjà dédiées aux hospitalisations, une unité de 12 lits appelée « unité post-accueil provisoire » a été mise en place vendredi dernier sur l’Hôpital sud", déclare-t-on au CHU. Au total, 38 lits supplémentaires ont été installés au sein du CHU.

Ouest-France  

Source :

http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-sante-le-chu-de-rennes-s-organise-face-a-l-epidemie-de-grippe_52674-2713525_actu.Htm

9 février 2015

Nicolas Bedos et les religions - On n'est pas couché 7 février 2015

8 février 2015

Pays-Basque : les paysages maritimes à l'honneur au Musée d'Aquitaine

© FTV

L'exposition, « Itsas Begia. Regard sur le patrimoine maritime basque », propose un retour dans les années 1865 - 1940 sur la côte basque. Le Musée d'Aquitaine a puisé dans ses fonds de photographies anciennes et dans la collection privée de l’atelier Konarzewski.

Ces photos ont été entièrement restaurées et remises en valeur grâce aux techniques de traitement numérique. A l'image : pratiques de pêche, défense contre la mer, développement urbain, progrès techniques, émergence du tourisme. Elles ont toutes été sélectionnées pour leur intérêt patrimonial et documentaire.

L'exposition propose aussi des maquettes de navires de pêche et des demi-coques de chantiers, des cartes et des plans d'archives.

Une exposition autour de 3 thématiques

Ÿ1. La mer tumultueuse : tempêtes, naufrages, sauvetage, protection.
2. ŸEntre mer et terre : une intense activité portuaire, commerce, pêche, tourisme
3. A terre : évolutions urbaines liées aux activités maritimes.

Une exposition itinérante

Après sa présentation au musée d’Aquitaine, l’exposition sera proposée à Saint-Jean de Luz puis plus largement dans tout le pays basque.

C.O - Publié le 07/02/2015 | 11:52, mis à jour le 07/02/2015 | 11:52

Source :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/2015/02/07/pays-basque-les-paysages-maritimes-l-honneur-au-musee-d-aquitaine-650495.html#xtor=EPR-521-%5Bfrance3regions%5D-20150207-%5Binfo-titre1%5D

7 février 2015

Excision : vers une sexualité retrouvée

L’excision concerne environ 125 millions de femmes et de filles dans le monde. Parmi elles, 5% vivraient en Europe. Une terrifiante réalité rappelée par les associations à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les mutilations sexuelles féminines de ce 6 février. Un colloque organisé ces 27 et 28 janvier à Paris a permis de réunir des spécialistes de la prise en charge de ces victimes. Le Dr Béatrice Cuzin, urologue et sexologue à Lyon, s’est tout particulièrement penchée sur les dysfonctions sexuelles des femmes excisées.

Troubles de l’orgasme ou du désir, dyspareunies et plus rarement troubles de l’excitation. Les femmes ayant subi des mutilations souffrent souvent de dysfonctions sexuelles. « Graves et complexes, ces troubles ne sont perceptibles que chez celles qui en parlent », précise le Dr Cuzin. Et le plus souvent, il s’agit de celles qui demandent une reconstruction. En effet, nombreuses sont celles qui gardent leurs problèmes pour elles.

« L’atteinte de la sexualité dépend de la façon dont le femme a été excisée, de l’état du moignon cicatriciel mais aussi la violence autour de la mutilation, de l’âge auquel elles ont été excisées », indique Béatrice Cuzin. Par exemple, une femme qui a par ailleurs subi un mariage forcé, un viol, risque de présenter davantage de dysfonction dans sa sexualité. « Car il existe aussi des femmes excisées qui n’ont pas de troubles du désir ou de l’orgasme », poursuit-elle. Le clitoris n’étant jamais totalement enlevé, « le moignon peut être encore fonctionnel », explique le Dr Cuzin. « Et de nombreux phénomènes adaptatifs permettent une sexualité parfois peu perturbée. »

Des douleurs que le corps garde en mémoire

Reste que « certaines n’arrivent plus à avoir d’orgasme car leur moignon recouvert d’une cicatrice est douloureux ou insensible », souligne Béatrice Cuzin. Une prise en charge globale est donc nécessaire. Pour tenter de les aider, « il s’agit de les interroger pour mieux comprendre ce dont elles souffrent », détaille-t-elle. « Ce qui ne fonctionne pas en terme de réflexes et de blocages. » Parfois ceux-ci sont en partie psychologiques mais pas toujours. « Elles peuvent avoir des douleurs dans le corps, qui garde en mémoire les violences. En matière de sexualité, toute la gestuelle est importante. »

Une fois le bilan réalisé, « si la patiente souffre de douleurs ou d’une baisse de la sensibilité du clitoris on peut envisager une reconstruction ». Toutefois, celle-ci n’est pas une prise en charge sexologique en soi. Parfois la femme ne souffre pas de troubles sexuels mais souhaite « redevenir entière ». Or dans ces cas-là, « si vous vous contentez de tirer le moignon vers l’extérieur et qu’il n’y a pas d’accompagnement, la patiente peut rester avec un clitoris non fonctionnel. »

La sexologie féminine, « parent pauvre de la médecine »

« L’important est d’ouvrir tout le tiroir des prises en charge », souligne le Dr Cuzin. Même médicamenteux. « C’est sans doute là que les molécules que l’on connait bien chez l’homme trouverait leur place aussi chez la femme. Je propose volontiers en post opératoire des cicatrisants et des vasodilatateurs type Viagra®. » En effet, l’érection du clitoris fonctionne comme celle de la verge.

Toutefois, cette prise en charge reste fonction du médecin, car « la prise en charge n’a pas été suffisamment évaluée et étudiée », soupire Béatrice Cuzin. « Il faudrait d’ailleurs qu’elle le soit dans des centres de référence utilisant les mêmes méthodes scientifiques que les autres domaines de la médecine. Pour faire aussi bien que ceux-ci », insiste-t-elle. Pour que « la sexualité féminine cesse d’être le parent pauvre de la médecine. Sans parler des mutilations… »

Source : interview du Dr Béatrice Cuzin, urologue et sexologue à Lyon, 23 janvier 2015

Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

Source :

https://destinationsante.com/excision-vers-une-sexualite-retrouvee.html?utm_medium=email&utm_campaign=Destinationsantecom+06022015&utm_content=Destinationsantecom+06022015+CID_cdefd3fa4e67c40248509b2e39578530&utm_source=Emailing&utm_term=Lire%20la%20suite

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