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* Evynou 35 *

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2 mars 2015

Des milliers de manifestants à Moscou après l'assassinat de Boris Nemtsov

70 000 manifestants – 16 000 selon la police russe – ont participé dimanche 1er mars dans l'après-midi à la marche en mémoire de Boris Nemtsov, assassiné dans la nuit de vendredi à samedi. « Une ligne rouge a été franchie », disent les opposants à Vladimir Poutine, tandis que les officiels dénoncent un meurtre organisé pour déstabiliser la Russie.

Des dizaines de milliers de manifestants – 70 000 selon les organisateurs, 16 000 selon la police – ont manifesté dimanche 1er mars dans le centre de Moscou en hommage à Boris Nemtsov, assassiné dans la nuit de vendredi à samedi. Ce rassemblement dépasse largement le nombre de manifestants habituels de l'opposition et rappelle les grandes manifestations organisées en 2011 et 2012 contre Vladimir Poutine. Une partie des manifestants ne pouvait toujours pas participer à la marche en milieu d'après-midi, les sorties du métro au point de rassemblement étant quasiment bloquées par une foule compacte, a constaté une journaliste de l'AFP.

A l'origine, une marche était prévue dimanche pour contester la politique de Vladimir Poutine notamment en Ukraine. Après l'assassinat de Boris Nemtsov, un des principaux opposants de Vladimir Poutine, les organisateurs ont décidé de transformer la manifestation en marche silencieuse en mémoire du responsable politique assasssiné. « La marche dans le district de Marino que nous avions programmée – une marche positive avec drapeaux et ballons – ne convient plus avec ce moment tragique et la dimension de la personne de Nemtsov, tout comme à l’ampleur de la ligne rouge que nous avons franchie et dont nous n’avons pas encore conscience », explique Leonid Volkov, un des organisateurs, au Guardian.

« Si les opinions politiques sont traitées de cette façon, alors le pays n’a pas d’avenir », dit de son côté Sergei Mitrokhin, membre du parti libéral Yabloko.

Boris Nemtsov était conscient des dangers qu’il encourait. Selon la journaliste du New York Times, Yevgenia Albats, il voulait publier ses recherches sur Vladimir Poutine et l’implication russe dans le conflit ukrainien, dans un pamphlet intitulé Poutine et la guerre. « Il avait peur d’être tué », dit la journaliste. « Il essayait de se convaincre lui-même, et moi aussi, qu’ils ne le toucheraient pas parce qu’il avait été membre du gouvernement russe, vice-président, et qu’ils ne voudraient pas créer un précédent. Parce que, disait-il, le pouvoir changera à nouveau de main et ceux qui ont servi Poutine ne voudraient pas créer ce précédent. »

La police de Moscou poursuit son enquête. Plusieurs scénarios à ce stade sont toujours envisagés par les enquêteurs. Boris Nemtsov pourrait être « une victime sacrificielle » pour déstabiliser la Russie, avoir été assassiné par des extrémistes islamiques, ou dans le cadre du conflit ukrainien ou dans le cadre d’une affaire personnelle. Vladimir Poutine a annoncé qu’il superviserait en personne l’enquête. Mais les amis de l’homme politique assassiné redoutent que les véritables responsables de ce meurtre ne soient jamais traduits devant la justice.

Dès samedi, Vladimir Poutine a parlé de « provocation » après le meurtre de Boris Nemtsov. Cette version officielle se répand dans toutes les analystes. Gorbatchev voit aussi dans cet assassinat une tentative pour « déstabiliser le pays ». De son côté, un politologue proche du pouvoir, Sergei Markov, écrit : « Il n’y a pas de doute que le meurtre de Boris Nemtsov a été organisé par des agences hors de la Russie qui essaient d’organiser un Maïdan (place centrale de Kiev d’où est partie la révolution ukrainienne - ndlr) russe. Les ennemis de Poutine ont tué un des opposants les plus critiques de Poutine pour en rejeter le blâme sur lui », dit-il.

Par La rédaction de Mediapart

Source :

http://www.mediapart.fr/journal/international/010315/des-milliers-de-manifestants-moscou-apres-lassassinat-de-boris-nemtsov

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1 mars 2015

A la rencontre des indiens Mapuches du Chili en lutte pour récuperer leurs terres

(Plume citoyenne) Johanna et Antoine, deux jeunes Finistériens, sont partis pour une aventure de 5 mois en Amérique du Sud. A travers leur périple au Chili, en Argentine, au Paraguay, en Bolivie, et au Pérou, ils vont à la rencontre des habitants, de leurs modes de vie et des problématiques locales, liées notamment au développement durable. ils partagent leurs expériences sur leur blog et via des médias tels que Eco-bretons. Ils ont pu passer quelques jours en compagnie des Mapuches, ces amerindiens hors du commun. Ils nous decrivent ici un peu l'histoire de leur lutte et de leur organisation

En prenant contact avec l’association Ingalan Bro An Alre avant notre départ, nous ne connaissions que peu de chose sur l’existence des indiens Mapuches.

Accompagnés de Gurvan Nicol, co-président d’Ingalan Bro An Alre, et de Patricio Rivera-Millapan, observateur international des droits des peuples originels pour les Nations-Unies, nous avons pu rencontrer quelques unes de ces communautés amérindiennes du Sud du Chili et de l’Argentine.

La lutte des indiens Mapuches pour récupérer leurs terres

Les violences policières semblent courantes au Chili et sont régulièrement dénoncées par les associations de défense des droits humains. Parmi les populations visées, outre les étudiants dont les manifestations sont durement réprimées, les peuples originels subissent le recours a la force par la police.

Les Mapuches, littéralement « Peuple de la terre » en mapudungun (langue mapuche), réputés pour leur vaillance, ainsi que pour l’amour de leurs terres, forment aujourd’hui encore la communauté la plus importante du Chili. Leur territoire est divise en deux, entre la partie chilienne où ils seraient plus d’un million et argentine avec quelques 200 milles Mapuches.

La route ne s’est finalement pas faite mais un nouveau projet menace la communauté : la construction d’un barrage électrique en amont de la rivière passant sur leurs terres.

Aujourd’hui, c’est une femme révoltée qui veut faire de son cas (loin d’être isolé) un témoignage politique. Elle parle avec force et conviction et se battra toute sa vie pour défendre les droits de son peuple.

Nous avons rencontré d’autres mapuches lourdement condamnés, comme Emilio Berkhof, parfois même sans preuves tangibles.

L’organisation des communautés

Il y a plus de 360 communautés Mapuches qui s’autogèrent entièrement !  C’est à la fois leur force et leur faiblesse. Cette organisation a notamment surpris les conquistadors espagnols habitués à couper la tête du chef-unique pour gagner la guerre. Les mapuches n’ont pas un grand chef mais près de 360. Mais leurs divisions et leur éloignement géographique leur porte aussi préjudice.

Au sein d’une communauté il y a tout de même des rôles définis :

  • Le Longko est le chef de la communauté formée de plusieurs familles. Il ou elle est désigné(e) par filiation. Il est en charge des tâches administratives et de la bonne organisation au sein de la communauté.
  • Le Werkén est l’homme de confiance et messager personnel du Longko, qui facilite les relations et les alliances entre les familles de la communauté. C’est en général lui qui gère la communication extérieur.
  • Le Machi est le guérisseur traditionnel et le chef spirituelle garant du savoir de la communauté.  Il joue un rôle significatif dans la culture Mapuche. Les femmes sont plus généralement machis que les hommes.
Le drapeau Mapuche, symbole de la lutte d’un peuple

Le drapeau Mapuche a été dessiné au tout début des années 1990, impulsé notamment par Longko Juana Calfunao (que nous avons eu la chance de rencontrer) et avec la participation de plus de 350 Mapuches.

De haut en bas, on retrouve les couleurs bleu (pour le ciel), vert (pour la terre, littéralement le terme Mapuche désigne le « peuple de la terre ») et rouge (pour dénoncer les arrestations et les assassinats). Au centre, le ñimin, est l’instrument spirituel des Mapuches.

Ce drapeau, qui flotte fièrement dans certaines campagnes chiliennes, dénonce la lutte d’un peuple pour la reconnaissance de leurs terres et de sa culture, et rappelle aussi qu’il préfère mourir debout que vivre à genoux.

Durant toutes les manifestations (pour la terre, pour l’eau, pour demander une assemblée constituante, etc.) aucun drapeau chilien ne flotte au dessus de la foule. Seuls les drapeaux Mapuches ou d’autres communautés sont de rigueur, ou encore le drapeau chilien avec l’étoile vers le bas en signe de protestation.

Au Chili, les Mapuches sont les seuls à avoir résisté aux Incas, puis aux conquistadores espagnols. Mais leur histoire est loin d’être un long fleuve tranquille. Après avoir luttés pendant de nombreuses années contre les envahisseurs européens, l’arrivée au pouvoir du président Allende ne leur laissera que peu de répit. La dictature de Pinochet sonne bientôt la reprise des répressions et des agressions que subissent les Mapuches. En 2009, le Chili signe l’article 169 de l’Organisation Internationale du Travail, avec pour obligation de consulter les peuples originels avant tout projet sur leurs terres. Malheureusement, cette signature ne semble pas déboucher sur des mesures concrètes, et aucune concertation n’a lieu avec les populations concernées.

Leur vaste territoire est régulièrement grignoté par des firmes minières, forestières, pétrolières et des grands projets d’infrastructure. Outre leurs terres, c’est aussi des écosystèmes entiers, pourtant ressources du Chili, qui sont mis à mal. Ici, comme bien trop souvent, la course à la croissance prime sur l’environnement et le social.

Ce qui frappe, en rencontrant des Mapuches, c’est leur détermination, leur proximité avec la nature et leur volonté de vivre en paix. Ceci reflète l’incohérence avec l’image que les médias renvoient de ce peuple et que nombre de chiliens ont fini par prendre pour vrai. Les Mapuches sont en effet décrits comme des terroristes qui n’hésiteraient pas à mettre le feu à des forets, agresseraient civils et force de l’ordre, etc.

Juana, une vie à lutter pour sa terre

Longko Juana Calfunao de la communauté Juan Paillalaf est un personnage emblématique de la lutte Mapuche. Il y a une dizaine d’années, lors d’une manifestation contre un projet de route qui menaçait les terres de cette communauté, Juana et toute sa famille, y compris sa mère de 71 ans et plusieurs jeunes enfants, sont arrêtés sans ménagement. Juana, alors enceinte, perd son bébé compte tenu des nombreux coups qu’elle reçoit. Les carabineros (police chilienne) détruisent tout dans leur maison, aspergeant de javel la nourriture, déchirants les rideaux et les vêtements… ils ont tout perdus !

Traduit en justice, Juana est accusé de rébellion contre les forces de l’ordre. Excédée lors du procès elle en vient aux mains contre le juge qui lui inflige 4 ans et demi de prison.

Par Antoine et Johanna

Source :

http://www.eco-bretons.info/ecoclub/biodiversite/agriculture/rencontre-indiens-mapuches-chili-en-lutte-pour-r%C3%A9cuperer-leurs-terr

 

28 février 2015

Les Enfoirés - Toute la vie (Audio + paroles)

C'est tellement vrai ! il n'y a rien de choquant dans cette chanson et ce n'est certainement pas anti-jeune... c'est leur tour. Nous assumons nos erreurs mais c'est facile de coller sur le dos des anciens ! Rien n'est jamais acquis, il faut se battre tous les matins de sa vie. Bravo Goldman, j'adore !

Source :

http://youtu.be/gjrCLcRkfbc

 

28 février 2015

Les Enfoirés. Jean-Jacques Goldman répond à la polémique

Jean-Jacques Goldman défend la chanson des Enfoirés qui fait polémique.

Jean-Jacques Goldman, auteur de la chanson des Enfoiréstaxée d'« anti-jeunes » sur la toile, a défendu vendredi son texte.

« Le fait que la jeunesse nous demande des comptes me semble la moindre des choses », explique Jean-Jacques Goldman dans une lettre ouverte diffusée par les Enfoirés.

« C'est une chanson dans laquelle des adolescents reprochent aux générations qui les ont précédés l'état du monde qu'ils leur laissent : pollution, chômage, violence, dette, misère… », souligne-t-il.

« Les Enfoirés jouent le rôle des adultes qui leur répondent comme trop souvent en se dédouanant et avec mauvaise foi, mais en espérant qu'ils feront mieux », ajoute celui qui organise chaque année le spectacle des Enfoirés visant à recueillir des fonds pour les « Restos du Cœur ».

« Hymne anti-jeunes », « cacophonie indécente », « chanson malaise »  : la nouvelle chanson des « Restos du Cœur », « Toute la vie », qui montre deux générations s'opposer autour de thèmes sociaux, a suscité l'émoi et la colère d'internautes.

Le clip montre un groupe de jeunes faisant face aux Enfoirés et qui leur lance « vous aviez tout : liberté, plein-emploi. Nous c'est chômage, violence et sida ». Les chanteurs des Restos du Cœur leur répondent en chœur « tout ce qu'on a, il a fallu le gagner, à vous de jouer, mais faudrait vous bouger ».

Source :

http://www.ouest-france.fr/les-enfoires-jean-jacques-goldman-repond-la-polemique-3216492?utm_source=of_newsletter-generale&utm_medium=email&utm_campaign=of_newsletter-generale&utm_content=20150228&vid=042035060061059051097116014036040046060041125055041063

27 février 2015

Le problème en Europe, c’est l’Allemagne de Merkel

Maintenant nous entrons dans une bataille de propagande contre la Grèce de Tsipras. Une troupe composite de droitiers écumant de rage, de gauchistes toujours prompts à excommunier qui ne se plie pas à leur mantras abstraites, et d’ancien gauchistes pour qui l’échec des autres doit justifier leur propre mutation libéralo-libertaire, se coalisent pour chanter sur tous les tons la « capitulation de Tsipras ». Que dis-je : « la première capitulation » comme titre « Médiapart ». Car bien-sûr, il y en aura d’autres ! C’est acquis d’avance ! Il est temps de se démoraliser promptement ! Il est juste de rentrer à la maison, de ranger les banderoles pour en faire des mouchoirs, d’éteindre les lampions et de se couvrir la tête de cendres froides. Jean Michel Aphatie a immédiatement posé le diagnostic : Tsipras a promis n’importe quoi, et maintenant, comme tous les autres, il doit « s’incliner devant les réalités ». Les réalités c’est la politique des intérêts allemands avec lesquels nous sommes appelés à collaborer dans notre propre intérêt ! Cette vision de la réalité n’est pas conforme aux faits. Elle est seulement une pièce dans le jeu de nos ennemis. Le but de notre lutte est la victoire. La partie se joue dans un délai qui n’est pas de huit jours. Deux rythmes sont à concilier. D’abord celui de l’opinion grecque parce qu’il engage la survie du gouvernement de Syriza. Ensuite celui des élections en Europe dans les pays où la brèche peut s’élargir : Espagne, Irlande et nous, aux régionales françaises de fin 2015. Imagine-t-on cette séquence ouverte par l'effondrement d’un pays qui est censé commencer notre cycle en Europe ?

L’Allemagne a joué un rôle hideux en créant une crise avec la Grèce. L’atrabilaire Schäuble a été si odieux avec les Grecs que le ministre Varafoukis a été mis dans l’impossibilité de traiter directement avec ce fanatique dominateur et insultant. La baudruche sociale-démocrate, Sigmar Gabriel, vice chancelier de Merkel, s’il vous plait, a confirmé que seule la capitulation serait acceptée par le gouvernement de droite et du PS d’Allemagne. Du coup « El País », le quotidien espagnol proche du PSOE titre fièrement « l’Allemagne impose sa loi ». Célébrer l’Allemagne avec ces mots, c'est politiquement correct ! Sans oublier la presse allemande qui adresse à la une des « danke ! Herr Schäuble », « merci, monsieur Schäuble » avec des trémolos dans la voix comme seuls les larbins « éthiques et indépendants » savent le faire quand il s’agit d’argent. Que tout cela soit la démonstration de ce que j’affirme sur l’arrogance du parti allemand en Europe est évidemment indifférent aux rédacteurs enthousiastes de ces coups de mentons. Le parti Merkel n’a pas besoin de se soucier des formes. Leurs petits amis français regardent ailleurs. Il veille, le parti bisounours pro-n’importe quoi du moment, que cela porte le tampon « Europe » et « économie de marché » ! Critiquer l’Allemagne est considéré ici comme du racisme selon Cohn-Bendit et ses répétiteurs de la meute des libéralo-libertaires. Qu’un Allemand défende l’Allemagne est toujours sympathique, n’est-ce pas, Jean-Patou ? Qu’un Français défende son pays et les peuples qui souffrent, à commencer par les douze millions d’Allemands pauvres c’est du chauvinisme, n’est-ce pas Marie-Syphilde ? On connaît. Parce qu’on a déjà connu.

Rassemblement de soutien au peuple grec devant l’ambassade d’Allemagne en France, le mercredi 25 février 2015
Rassemblement de soutien au peuple grec
devant l’ambassade d’Allemagne en France,
le mercredi 25 février 2015

Donc, pour l’essentiel il s’agit d’une bataille de communication et de propagande dont l’enjeu est la capacité de contagion de la rupture grecque ! Une bataille. Le but des eurocrates politiques et médiatiques, une fois passé le temps de la rage et de l’injure, passé leur déception de ne pas avoir vu l’extrême droite être au niveau qui permet le chantage au vote utile de tous les moutons affolés, c’est d’isoler la Grèce de Tsipras. L’isoler diplomatiquement et l’isoler dans le peuple en déconsidérant l’alternative Tsipras pour dissuader les autres pions du domino. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le numéro du gros quotidien espagnol « El País » qui encense la « victoire » de l’Allemagne sur la Grèce soit également largement consacré à une série de calomnies et d’insinuations fielleuses contre Podemos, sur la même une. Avec reprise sur deux pages entières à l’intérieur, dont un ténébreux titre sur « la face occulte de Pablo Iglésias ». Quoique beaucoup plus vendu que « Le Monde », qui se confidentialise, « el Pais » est bien son homologue en Espagne. Evidemment, Podemos étant un danger électoral plus élevé que nous et « El Pais » n’ayant pas d’extrême droite à valoriser comme son homologue français, le « bashing » de Podemos occupe une place beaucoup plus large que le dénigrement du Front de Gauche dans le journal de Plantu et des publi-reportages lepénistes.

Voyons plutôt à présent où nous en sommes réellement. Une assemblée d’organisateurs de la fraude fiscale en Europe, hier encore présidée par un homme qui en avait fait une spécialité dans son pays, Monsieur Junker, se réjouit du plan grec et se sent « notamment encouragée par l'engagement fort à combattre l'évasion fiscale et la corruption ». Ha ! Ha ! À ces mots, on devine la comédie qui se joue. Ce qu’ils ont dû céder, ils veulent donner l’impression de l’organiser. L’idée est d’humilier la Grèce et de présenter son gouvernement comme traître à son peuple. Que le traité d’armistice ne soit pas à notre goût, cela va de soi. Pour autant, faut-il aboyer avec la meute et nous transformer en procureurs ? Faut-il ne tenir pour rien qu’en pleine Europe de l’austérité et dans un pays martyr une liste de « réformes progressistes » soit maintenue ? Car outre la lutte contre l'évasion fiscale et contre la corruption, la liste de réformes comprend, selon un aperçu fourni par le gouvernement grec, une série de mesures en faveur des plus démunis, conformément au programme électoral de Syriza. Il s’agit notamment de la fourniture d'électricité gratuite à des familles dans le besoin, d'accès gratuit aux services de soins, de distribution de coupons d'aide alimentaire et de transport pour les plus dépouillés. Sans oublier les quatre mois de gagnés pour préparer le round suivant !

Aucun des aboyeurs contre Tsipras n’ayant dénoncé la manœuvre de la Banque centrale européenne pour étrangler la Grèce en la privant de liquidités, aucun ne pouvait donc rendre compte du fait que toute la négociation s’est faite sous la contrainte. Avec un délai. Le gouvernement grec ne pouvait « tenir » que jusqu’à ce mardi, compte tenu du niveau des retraits de fonds opérés par les Grecs à l’annonce de la manœuvre de la banque centrale pour les spolier de leurs avoirs. Mon précédent post explique comment fonctionne cette mécanique. Gagner du temps sans renoncer à rien, c’était l’objectif. Il a mobilisé tous les amis du gouvernement grec actuel par tous les moyens dont chacun disposait. C’était aussi le sens du rapport de force qu’essaient de construire nos manifestations de soutien dans les rues. Désigner le gouvernement allemand comme responsable de l’étranglement de la Grèce est non seulement conforme à la réalité mais nécessaire pour la préparation idéologique des étapes suivantes de notre lutte. Voyons lesquelles.

rassemblement ambassade allemagne 3
Rassemblement de soutien au peuple grec
devant l’ambassade d’Allemagne en France,
le mercredi 25 février 2015

Commençons par la Grèce. Tsipras ne doit pas perdre le soutien populaire. Il doit l’élargir. Syriza a gagné avec 36 % des voix. Une large majorité continue à croire aux « bienfaits de l’Europe » ou aux menaces de la propagande libérale sur le sujet. Il est impossible d’infliger un effondrement du système bancaire moins d’un mois après avoir gagné une élection. Nous, Français, nous le savons, qui avons subi quatre dévaluations, un contrôle des changes et un emprunt forcé dans les premiers mois du gouvernement du Programme Commun à partir de 1981. Il faut que le peuple grec comprenne dans sa profondeur la responsabilité de l’Allemagne, la responsabilité du gouvernement Merkel pour expulser la Grèce de la zone euro pour que, dans le cas ou tout ceci finirait par avoir lieu, l’actuelle majorité ne se voie pas imputer la responsabilité des aspects désagréables qui en résulteraient. Le bras de fer, les négociations à rebondissements, sont un élément de la pédagogie de masse d’un pouvoir populaire. Il doit devenir clair pour tous que le problème de l’Europe, c’est l’Allemagne qui le concentre. Evidemment, le jeu de l’adversaire est de proclamer une défaite quand les mesures de violences n’ont pas eu raison du courage des Grecs.

Voyons la ligne de brèche en Europe. Imagine-t-on ce que seraient des élections en Espagne, Irlande, chez nous et ailleurs si le bilan du changement en Grèce était l’effondrement en un mois ! Je n’en dis pas davantage. Mon intention est seulement de faire comprendre qu’une partie comme celle-là ne se joue pas sur le mode gentillet d’une alternance à la papa. Le continent européen entre en ébullition ! La guerre gronde à la frontière de l’est en Ukraine, dans les mains d’irresponsables provocateurs néo-nazis et d’agents Nord-Américains. Les pays récemment annexés par l’union européenne ou ceux qui entrent dans la catégorie des candidats à l’entrée dans l’Union connaissent tous de violentes secousses sociales qui remettent en cause tous les équilibres et petits calculs. Plus de 50 000 personnes du micro prétendu État croupion du Kosovo quittent leur pays pour aller essayer de travailler en Allemagne, sur la base d’une simple rumeur de visa facile. On voit que rien ne tient par soi-même des constructions absurdes de cette « Europe » qui protège. Quand plus de la moitié des immigrations en Europe viennent des pays européens eux-mêmes, le chaos s’avance. Quand, dans une vision étroitement marchande de type post-colonial, le gouvernement allemand pense compenser le vieillissement accéléré de la population par des vagues géantes de migration, il joue avec le feu qui est déjà allumé dans un pays dont les remugles ethnicistes sont en pleine résurrection.  

Dans ce contexte européen, le gouvernement de Tsipras obtient une victoire. Cela parce que le rapport de force lui était totalement défavorable. Alexis Tsipras est Premier ministre depuis moins d’un mois. Il a dû mener cette négociation en même temps que l’installation de son nouveau gouvernement et avec un pays au bord de l’asphyxie financière. Il était seul à la table de négociations, sans alliés, avec seulement quelques États jouant un rôle de médiateurs. Il dirige un pays d’à peine 11 millions d’habitants sur les 334 millions d’habitants de la zone euro. La Grèce représente à peine 2% de la production annuelle européenne. Que tous les docteurs en sciences révolutionnaires méditent ce que veut dire un rapport de force national !

Le gouvernement grec a négocié avec le pistolet sur la tempe. L’accord est intervenu 8 jours avant la fin du plan de « sauvetage » actuel, alors que l’Union européenne et le FMI doivent verser 7,2 milliards d’euros. Surtout, la Grèce avait sous la gorge le couteau de la BCE. On sait que depuis le 4 février, la BCE a coupé le canal essentiel de refinancement des banques grecques. Elle ne renouvelle l’autre canal de refinancement que par périodes de 15 jours selon la méthode d’un chantage permanent. Dans ce contexte, les retraits aux guichets des banques grecques s’envolaient ces derniers jours. Certaines sources indiquent que le gouvernement grec aurait été obligé de limiter les montants retirés dès ce mardi, voire que certaines banques n’auraient pas pu ouvrir. Dans ce contexte, combien de gouvernements auraient passés par-dessus bord tous leurs engagements ? Pas Tsipras.

rassemblement ambassade allemagne 2
Rassemblement de soutien au peuple grec
devant l’ambassade d’Allemagne en France,
le mercredi 25 février 2015

L’accord prévoit le prolongement du financement européen pour 4 mois, jusqu’à fin juin. Cela inclut le versement de 7,2 milliards d’euros : 1,6 milliard d’euros de la part du Fonds européen de stabilité financière, 1,6 milliards d’euros de la BCE qui reversera les intérêts perçus sur la dette grecque, et 3,6 milliards d’euros du FMI. Le gouvernement grec a aussi obtenu une prolongation du fonds destinés à la stabilisation du système bancaire. Certes, il n’a pas obtenu de pouvoir récupérer les 11 milliards d’euros concernés pour le budget grec. Mais l’Allemand Schäuble n’a pas obtenu non plus que ce fonds soit dissout et que les 18 autres pays récupèrent cet argent comme il le réclamait.

Le gouvernement grec a obtenu plusieurs choses. Tout d’abord, donc, un financement pour 4 mois qui lui permettra de rembourser 1,4 milliards d’euros au FMI en mars et de faire face aux rentrées fiscales jusqu’ici moins importantes que prévues par le précédent gouvernement. Ce versement ainsi que le temps gagné vont permettre au gouvernement de commencer à appliquer son programme. Ce prolongement n’est pas une fin en soi comme l’exigeait l’Allemagne puisque le communiqué de l’Eurogroupe indique clairement que « cette extension comblera également le temps nécessaire pour les discussions sur un éventuel accord de suivi entre l'Eurogroupe, les institutions et la Grèce ». À mes yeux, la perspective d’une période de transition est une nette victoire des Grecs.

Tsipras a obtenu plus que cela. Il a obtenu de ne pas augmenter la TVA, ni durcir les conditions de départ à la retraite, ni baisser les pensions de retraites comme l’exigeait la Troïka et comme le prévoyait l’ancien gouvernement de droite. Il a également obtenu une levée partielle de la tutelle sur son pays. L’accord prévoit en effet que c’est le gouvernement grec qui proposera désormais des réformes et que « les institutions », c’est-à-dire la BCE, le FMI, la Commission européenne et les autres États de la zone euro devront les accepter, en partie dès ce mardi 24 février, en partie d’ici fin avril. Comme l’a dit le ministre Varoufakis, la Grèce cesse d’être un élève soumis à la Troïka pour proposer « son propre script ». C’est ainsi que le gouvernement grec a fait savoir que les réformes du droit du travail relevaient de la « souveraineté nationale ». Il a donc maintenu sa promesse de rétablir les conventions collectives protégeant les salariés.

Le gouvernement grec s’engage en contrepartie à payer ses créanciers ? Rien d’autre que ce que Tsipras avait dit dans sa campagne électorale. Le gouvernement grec s’est aussi engagé à ne pas prendre de mesures unilatérales ayant « un impact négatif sur les objectifs budgétaires, la reprise économique, la stabilité financière ». Le gouvernement Tsipras a toujours dit qu’il ne souhaitait pas remettre en cause l’équilibre budgétaire ni procéder par des annonces unilatérales. Il est décisif pour lui de montrer que s’il a été contraint à des annonces unilatérales ces derniers jours, c’est en réponse à l’agression unilatérale de la Banque centrale européenne le 4 février et à l’arrogance du ministre allemand tout au long de la négociation. La liste des « réformes » qu’a proposée le gouvernement grec a été adoptée. Si elle avait été rejetée, le ministre Varoufakis a déjà fait savoir qu’il considérerait l’accord de vendredi comme « nul et non avenu ». Cette liste de réformes que propose le gouvernement prouve sa détermination. Il entend utiliser les quatre mois qui viennent pour commencer à appliquer son programme. L’essentiel, on l’a dit, a habilement porté sur la lutte contre la corruption et la fraude fiscale. Que pouvaient objecter les eurocrates qui sont ici sur leur point faible ! Et il y a aussi une réforme fiscale pour « que les impôts soient réparties de manière plus juste socialement ». On voit bien ici que le simple mot de « réforme » ne veut rien dire. Qu’y a-t-il de commun entre exiger une hausse de la TVA, impôt injuste, et lutter contre la fraude fiscale des oligarques grecs ? Rien sinon le mot « réforme » et, éventuellement, la recette fiscale qu’on peut en attendre. Il est d’ailleurs stupéfiant de voir que le communiqué de l’Eurogroupe reconnaît qu’en la matière, « les priorités politiques grecques peuvent contribuer à un renforcement et une meilleure mise en œuvre de l'arrangement actuel ». La zone euro découvre ainsi que Syriza est mieux armé pour lutter contre la corruption que les partis corrompus qui dirigeaient la Grèce jusqu’ici ! C’est sans doute l’hommage du vice à la vertu.

Voila où nous en sommes. Si Schäuble refuse les réformes grecques, il portera la responsabilité de la rupture. Il en va de même pour le Bundestag, le Parlement allemand, qui doit se prononcer sur l’accord, comme les Parlements néerlandais, estonien et finlandais. Si tout se passe sans encombre, la bataille va se poursuivre. Celle visant bien sûr à « préciser et valider » la liste des réformes pour valider les versements d’ici fin avril. Mais surtout, la discussion de fond d’ici fin juin sur la renégociation de la dette grecque. Comme l’a dit Tsipras, la Grèce tourne le dos à l’austérité mais des difficultés restent à venir. La bataille se poursuit. Elle sera rude. Les menaces et le chantage risquent de reprendre au fur et à mesure qu’on se rapprochera de la fin juin. Tsipras a donc 4 mois pour faire grandir la capacité du peuple grec à tenir le choc et pour trouver des alliés, y compris hors de l’Union européenne. Pour notre part, nous avons 4 mois pour faire grandir la solidarité avec le peuple et le gouvernement grecs.

Je conclus ce chapitre par un extrait du discours de Tsipras du samedi 21 février. J’estime que sa parole a davantage d’importance et de crédibilité que celle d’une poignée de commentateurs intéressés à sa défaite. Le gouvernement grec n’a pas l’intention de céder. Le discours d’Alexis Tsipras, samedi 21, le dit clairement. Je vous en livre quelques extraits pour que vous notiez la tonalité combative et la place de la bataille pour la souveraineté dans son combat. « Nous avons franchi une étape décisive, laissant l’austérité, le mémorandum et la Troïka derrière nous. Une étape décisive qui autorisera le changement dans la zone euro. [Vendredi] n’était pas la fin des négociations. Nous allons entrer dans une nouvelle étape, plus substantielle, dans nos négociations jusqu’à atteindre un accord final pour la transition des politiques catastrophiques du mémorandum vers des politiques centrées sur le développement, l’emploi et la cohésion sociale. Certes, nous allons faire face à des défis. Mais le gouvernement grec s’est engagé à aborder les négociations qui auront lieu entre maintenant et juin avec encore plus de détermination. Nous nous engageons à la restauration de notre souveraineté nationale et populaire. Ensemble, avec le soutien du peuple grec, qui sera le juge ultime de nos actions. Comme partisan et participant actif, le peuple grec nous aidera dans nos efforts pour parvenir à un changement politique. Notre lutte commune continue. »

Merci Alexis !

Source :

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/02/25/le-probleme-en-europe-cest-lallemagne-de-merkel/

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26 février 2015

Hétérosexuels et homosexuels : histoire d’une lente évolution vers l’égalité

 

Jusqu’en 1990, l’homosexualité était considérée comme une maladie mentale par l’Organisation mondiale de la santé.

Histoire d’une lente évolution vers l’égalité.



Cet article est la reprise de notre fiche pédagogique consacrée à l’homosexualité, extraite de la pochette « Inégalités sociales et discriminations ». Vous pouvez consulter les autres fiches sur notre site www.jeunes.inegalites.fr.

Le droit d’être homosexuel

En 1990, l’homosexualité est supprimée de la liste des maladies mentales de la Classification internationale des maladies publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais, encore aujourd’hui, 78 pays sur 194 condamnent les relations homosexuelles par de la prison, des travaux forcés ou encore par la torture, selon le rapport 2014 de SOS Homophobie. Dans onze pays, l’homosexualité est passible de la peine de mort.

A l’inverse, de nombreux pays ont adopté des textes de loi qui protègent des discriminations en raison de l’orientation sexuelle. Vingt pays ont légalisé le mariage des couples homosexuels.

Date de légalisation du mariage homosexuel par pays
  Année
Pays-Bas 2000
Belgique 2003
Canada 2005
Espagne 2005
Afrique du Sud 2006
Norvège 2009
Suède 2009
Argentine 2010
Islande 2010
Portugal 2010
Mexique* 2011
Danemark 2012
Brésil 2013
Etats-Unis** 2013
France 2013
Luxembourg 2013
Nouvelle-Zélande 2013
Royaume-Uni*** 2014
Uruguay 2014
* Reconnu dans 5 Etats. ** Reconnu dans 37 Etats. *** Dans 3 Etats : Pays de Galles, Ecosse et Angleterre.
 
Être homosexuel, c’est quoi ?

Etre homosexuel, c’est avoir des relations amoureuses, sexuelles, etc. avec des personnes du même sexe que le sien. Etre hétérosexuel, c’est avoir des relations amoureuses, sexuelles, etc. avec des personnes de l’autre sexe. Avoir un très bon ami pour les garçons et une très bonne amie pour les filles ne signifie pas nécessairement qu’on est homo.

On dit qu’une personne est bisexuelle quand elle est attirée et a des relations avec des personnes deux sexes. Si la plupart des personnes découvrent leur homosexualité ou bisexualité pendant l’adolescence ou l’enfance, ce n’est pas le cas de tout le monde : certaines personnes le découvrent tardivement dans leur vie.

Combien d’homosexuels en France ?

Environ 4 % des hommes et des femmes déclarent avoir eu une expérience homosexuelle au cours de leur vie. Par contre, seuls 0,5 % des femmes et 1,1 % des hommes de 18 à 69 ans se définissent vraiment comme homosexuel(le)s [1]. En réalité, ils sont sans doute plus nombreux, mais ce n’est pas facile de déclarer son homosexualité, même de façon anonyme.

L’homosexualité est mieux acceptée

Toutes les enquêtes le montrent : le fait que deux personnes de même sexe s’aiment et vivent ensemble est de mieux en mieux accepté. En 2008, 19 % des Français n’acceptaient pas l’homosexualité, contre 49 % en 1981, selon la dernière enquête Valeurs [2]. Mais cela fait tout de même toujours près d’un Français sur cinq. Ceux qui l’acceptent le moins sont plutôt des personnes plus âgées, qui n’ont pas eu l’habitude de parler du sujet, qui ne connaissent pas de personnes homosexuelles.

Acceptez-vous l'homosexualité ?
  1981 1990 1999 2008
Oui 5 % 7 % 15 % 20 %
Non 49 % 38 % 21 % 19 %
 
Source : Enquête Valeurs 1981-2008

L’homophobie au jour le jour

L’homophobie désigne les manifestations de mépris, de rejet et de haine envers des personnes, des pratiques ou des représentations homosexuelles ou supposées l’être. Est homophobe toute organisation ou individu rejetant l’homosexualité et les homosexuels et ne leur reconnaissant pas les mêmes droits qu’aux hétérosexuel-le-s, selon la définition de SOS Homophobie.

Le logement
Certains propriétaires refusent de louer leur appartement à des couples homosexuels. Cette discrimination est punie de trois ans d’emprisonnement et d’une amende qui peut aller jusqu’à 45 000 euros. Mais le besoin ou l’envie de trouver un logement l’emporte bien souvent sur les poursuites judiciaires à engager. Les homosexuels sont alors obligés de cacher la vérité et de vivre dans le secret.

La famille
Les homosexuels sont également confrontés à des conflits avec leur famille ou avec leur voisinage (respectivement 6 et 4 % en 2013). 20 % sont victimes de rejet et d’ignorance de la part de leurs proches et 28 % d’insultes lorsqu’ils révèlent leur orientation sexuelle, selon SOS Homophobie. Affirmer son homosexualité devient plus difficile encore quand ceux qui sont censés être le plus proche de vous la rejettent.

Dans le sport
Des supporters aux entraîneurs en passant par les sportifs eux-mêmes, les insultes homophobes qui revêtent bien souvent un caractère sexiste courent les stades et les vestiaires. Notamment parce que la performance est associée à la virilité. Plus généralement, dans l’univers du sport, on considère que les homosexuels sont ceux qui pratiquent un sport plutôt « réservé » en général à l’autre sexe (danseur pour un homme ou boxeuse pour une femme, par exemple).

Au travail
L’homosexualité, si elle est connue, peut freiner l’accès à certains emplois, à des postes de direction, ou à des secteurs où il y a beaucoup d’hommes, comme la police, le bâtiment, etc. Ceux qui ne rentrent pas dans les cases « métiers, sports et qualités de garçons », comme la brutalité, la virilité ou « métiers, sports et qualités de filles », comme la douceur, la grâce, peuvent se sentir en décalage par rapport à ce que la société attend d’eux.

Les normes changent

Depuis 2003, la loi française punit par des amendes et des peines d’emprisonnement, les agressions et les insultes à caractère homophobe. Pourtant, les discriminations persistent. Il y a encore des violences physiques contre les homosexuels. Mais ce qui revient le plus, ce sont les mauvaises blagues, les allusions, les remarques par exemple sur la tenue vestimentaire, les comportements. 39 % des gens qui ont appelé SOS Homophobie en 2013 témoignent d’insultes. 22 % de menaces, 11 % témoignent de discriminations, et 6 % d’agressions physiques. La plupart ont lieu sur Internet, dans l’espace public, au sein de la famille et de l’entourage proche, ainsi qu’au travail. Attention il s’agit de témoignages reçus par téléphone ou par mail. Ceux-ci donnent une indication, mais ne constituent pas un recensement exhaustif des cas de discriminations homophobes. Ils mettent en avant le climat d’homophobie sociale alors que la loi sur le mariage pour tous est encore difficilement acceptée par une partie de la population, mais aussi une meilleure sensibilisation du public.

Influencée par l’histoire liée à la religion, la norme dans notre société, est toujours l’hétérosexualité. On considère que la sexualité sert avant tout à procréer, c’est-à-dire à avoir des enfants pour que l’espèce humaine continue d’exister. L’union de deux personnes du même sexe, ne permettant pas d’avoir des enfants, est encore trop souvent mal perçue.

Mais les choses évoluent. Quelques exemples montrent que les mentalités changent, mais surtout dans les pays développés. En janvier 2012, le grand rabbin d’Amsterdam n’a plus eu le droit d’exercer ses fonctions parce qu’il a décrit l’homosexualité comme une maladie. En 2011, des imams en Afrique du Sud et à Washington, ont fait leur « coming-out ». Le diocèse de Nice a également nommé un prêtre spécialement pour accompagner les chrétiens homosexuels. Enfin, le mariage homosexuel a été légalisé en France en 2013.

Illustrations réalisées par Damien Roudeau et Guillaume Reynard.

Notes

[1Voir l’enquête « Contexte de la sexualité en France », Inserm, Ined, Ors, données 2006

[2Les enquêtes sur les valeurs des Français sont réalisées par l’Association pour la recherche sur les systèmes de valeurs (Arval), qui regroupe une quinzaine d’enseignants et de chercheurs en sociologie et science politique, appartenant à des universités et des laboratoires de recherche situés en différents points du territoire métropolitain (Grenoble, Paris, Bordeaux...).

© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

Source :

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=espacejeune_sommaire

23 février 2015

Les différentes couleurs d'urines et leurs significations en dit long sur votre santé !

Définitivement de couleur jaune,  l'urine peut changer de ton. Le jaune peut être plus clair ou plus foncé et parfois comporter des traces de sang. Ces nuances dans la couleur de l'urine sont des indicateurs d'anomalies ou de maladies.

Les origines des couleurs de l'urine:

L'urine est le résultat d'un processus du système urinaire. Elle est sécrétée par les reins et évacuée par l'organisme. L'urine est l'ensemble des déchets du métabolisme, et sa couleur va du jaune translucide à l'ambre à cause du pigment urochrome.

Plus la couleur de l'urine est sombre, et plus l'organisme est déshydraté. Il faut alors boire suffisamment d'eau pour rééquilibrer.

L'hydratation mais aussi les aliments ingérés et les maladies dépeignent sur l'urine. Plus la couleur tend vers le clair et plus la santé est bonne; le jaune clair indique une bonne hydratation. Par ailleurs, une trop grande sécrétion d'urine peut signifier un diabète.

Les couleurs anormales de l'urine:

-Couleur verte ou bleue

Ces couleurs ont pour origine les aliments et les boissons ingurgités. Des produits artificiellement colorés modifieront la couleur de l'urine. Comme par exemple l'asperge, qui modifie la couleur ainsi que l'odeur de l'urine.

-Couleur rose ou rouge

L a betterave, les myrtilles, la rhubarbe ou certains laxatifs peuvent rendre l'urine rougeâtre. Mais sans cela, le rouge dans l'urine serait du sang.

-Couleur sombre

Une urine sombre est le signe d'une maladie rénale, d'une infection urinaire, de calculs rénaux, de problèmes de prostate ou du cancer.

-Couleur orange

La couleur orange peut advenir d'aliments comme les baies ou la betterave mais elle peut également indiquer une déshydratation ou un problème au niveau du foie ou de la bile.

-Urine écumeuse

Lorsque l'organisme est déshydraté, l'urine peut s'en trouver écumeuse en raison de la rapidité de la miction. Mais lorsqu'elle est régulièrement écumeuse, il devient nécessaire de consulter un médecin car elle pourrait signaler une maladie sous-jacente.

Quand faut-il consulter un médecin?

Un changement radical de la couleur de l'urine aura pour origine les aliments consommés dans la journée. Mais si cela persiste, il devient alors nécessaire de consulter un médecin.

Les cas où il est impératif de voir un médecin:

  • Difficulté à contrôler votre urine en raison de fuites urinaires.
  • Une plus grande quantité d'urine que la normale.
  • Difficultés à uriner.
  • Fréquents réveils au cours de la nuit pour uriner.
  • Petites quantités d'urine lors de la miction.
  • Douleur  au moment d'uriner.

Ces signes sont à prendre au sérieux. Ce sont des indicateurs potentiels de maladies graves.

Source :

http://savoir.eddenya-up.com/sante-et-sciences/5244-les-9-differentes-couleurs-d-urines-et-leurs-significations-en-dit-long-sur-votre-sante

23 février 2015

Parti socialiste. Tirs à boulets rouges sur les frondeurs

Le Foll, Le Roux et Le Guen s'en sont pris avec virulence aux frondeurs ce dimanche soir

Stéphane Le Foll, Bruno Le Roux ou Jean-Marie Le Guen, ces 3 ténors socialistes, s'en sont pris ce dimanche soir aux frondeurs qui ont contraint le gouvernement au 49.3.

Manque de loyauté, respect des règles, explications lors du Congrès du PS en juin; Les frondeurs qui ont contraint le gouvernement au 49.3 cette semaine en ont pris pour leur grade ce dimanche soir. Les oreillesde Benoît Hamon ont dû siffler.

Pas dans le jeu parlementaire

C'est tout d'abord Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, qui a reproché dimanche aux députés socialistes frondeurs de ne pas être « rentrés dans le jeu parlementaire » lors du débat sur la loi Macron. 

« Depuis des années, depuis d'ailleurs que François Hollande a été élu et qu'il y a une nouvelle majorité, il y a des gens qui se sont affranchis des règles collectives et qui votent systématiquement contre tous les textes importants », a affirmé le ministre sur iTELE. « Est-ce que ça pose problème? Sincèrement oui », a-t-il reconnu.

Que la gauche radicale soit à la hauteur de la situation

Et le ministre de poursuivre de façon très sévère contre ces frondeurs qu'il est estime être « dans le déni de la réalité, qui est totalement tournée vers ses règlements de comptes internes, où le sectarisme l'emporte sur d'autres considérations », a-t-il poursuivi.

« Je trouve ça très triste au regard de la situation particulièrement grave dans laquelle nous sommes aujourd'hui: la montée de l'extrême droite (...) une crise économique, un chômage qui durent » « Je pense qu'il est temps qu'une certaine gauche, une certaine gauche radicale soit à la hauteur de la situation, tout en gardant ses critiques », a-t-il dit.

Un Congrès du PS qui s'annonce sportif

C'est ensuite le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll qui a affirmé qu'il y aurait « des explications à avoir » en juin au Congrès du Parti Socialiste, après l'appel à voter non à la loi Macron par Benoît Hamon. 

Benoît Hamon, ex-ministre de l'Education et l'un des porte-voix de l'aile gauche du PS, « a dit qu'il allait voter contre », a rappelé M. Le Foll sur BFMTV. « Par rapport à cela, il y aura sûrement dans le cadre du Congrès des explications à avoir ». A la question de savoir si les députés concernés devaient perdre leur investiture en 2017, M. Le Foll a répondu que « c'est le parti socialiste qui en décidera ».

« On va essayer de travailler à faire en sorte qu'il y ait des règles qui soient quand même rappelées parce qu'on ne peut pas rester comme s'il ne s'était rien passé », a-t-il commenté au sujet des députés socialistes frondeurs, dont plusieurs avaient annoncé leur intention de voter contre le texte. Il risque d'y avoir de l'ambiance lors e ce Congrès.

Et Stéphane Le Foll d'ajouter: « C'est de la responsabilité du parti socialiste, c'est aussi lié à la responsabilité du président du groupe (Bruno Le Roux) et du groupe socialiste pour savoir quelles conséquences en tirer. Quand on est élu et qu'on souhaite une étiquette (...) il y a derrière une solidarité à avoir »

Bruno Le Roux n'esty d'ailleurs pas en reste dans ce tir groupé contre les frondeurs. Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a estimé dimanche que le bureau national (BN) du parti socialiste mardi « doit être l'occasion d'avoir des règles claires. Nos statuts, ceux du PS ou ceux du groupe socialiste à l'Assemblée, sont très clairs. Personne n'est obligé ni d'adhérer à un parti, ni à groupe », a déclaré Bruno Le Roux lors de l'émission Tous politiques France Inter/Le Parisien/France 3. 

Loyauté

« Quand on y appartient c'est pour en accepter les règles », a-t-il dit, dénonçant « des députés qui souvent préfèrent faire l'actualité immédiate plutôt que de réfléchir à moyen terme dans la façon dont ils travaillent ». « Je veux qu'il y ait de la liberté et de la loyauté », a ajouté le patron des députés socialistes. « Les députés qui n'étaient pas d'accord avec des passages du texte ont pu à tout moment faire valoir leur point de vue, à tout moment, ils n'ont jamais été empêchés, jamais été bridés », a-t-il dit. « La loyauté, c'est qu'une fois qu'on a exprimé et qu'on a eu des réponses à ces désaccords, on soutient le gouvernement », a affirmé M. Le Roux.

Source :

http://www.ouest-france.fr/parti-socialiste-tirs-boulets-rouges-sur-les-frondeurs-3205743?utm_source=of_newsletter-generale&utm_medium=email&utm_campaign=of_newsletter-generale&utm_content=20150223&vid=042035060061059051097116014036040046060041125055041063

21 février 2015

"Le Dernier Loup" de Jean-Jacques Annaud


Le dernier film du célèbre réalisateur, adaptation d'un best-seller chinois, raconte l'histoire tendre entre un jeune étudiant chinois et un loup.

Le dernier film du réalisateur Jean-Jacques Annaud, "Le Dernier Loup" va sortir en France. C'est un voyage époustouflant à travers les steppes mongoles. Une aventure humaine et animale au pays des loups en pleine révolution culturelle chinoise. "Ce qui m'emballe, ce sont les films où il y a de la nature, de l'espace, mais aussi de l'action et de l'émotion", explique le cinéaste, fasciné par la civilisation mongole. "C'est une histoire tendre entre un jeune étudiant chinois et un loup", ajoute-t-il.

Adaptation d'un best-seller chinois

Le film est l'adaptation d'un best-seller vendu à plusieurs millions d'exemplaires en Chine, le plus vendu depuis le petit livre rouge de Mao. "Le film a été tourné à 100 % en Mongolie et à 98,5 %, ce sont des vrais loups", assure Jean-Jacques Annaud. 35 loups figurent dans le film. "Il nous a fallu trois générations. La meute la plus âgée, les adultes, féroces; des ados; et des petits. Tous les loups naissent en mars ou avril. Les loups se sont préparés pendant trois ans, comme les acteurs. Mais on ne dompte pas un loup, c'est un animal inquiet et complexe", détaille le réalisateur. En Chine, le film réalise près d'un million d'entrées par jour.

(France 2)

20 février 2015

Vagues géantes, littoral en alerte : comprendre les grandes marées en trois questions

Des fortes vagues sur la plage de Postolonnec (Finistère), le 8 octobre 2014.

Un coefficient maximum de 118 est prévu sur le littoral atlantique, vendredi 20 et samedi 21 février.

La mer remonte plus vite qu'"un homme qui court". C'est ainsi que le Service hydrologique et océanique de la Marine (Shom) décrit le phénomène des grandes marées. Des vagues spectaculaires devraient submerger les côtes françaises dès jeudi 19 février, et jusqu'au dimanche 22 février. Un coefficient maximum de 118 est attendu par les prévisionnistes. Ces grandes marées sont une sorte de répétition générale avant la "marée du siècle" prévue le 21 mars prochain. 

Les grandes marées, c'est quoi ?

Un coefficient de marée, exprimé en centièmes, est compris entre 20 et 120. Cela permet de donner une indication de la différence de hauteur d'eau entre la pleine et la basse mer. Cet écart est aussi appelé le marnage. En clair, plus le coefficient est élevé, plus le marnage est important. Ce sont, dans ce cas, les grandes marées. Les coefficients supérieurs à 110 restent rares : moins de 2% de l'ensemble des marées, selon le Shom. En 2014, le coefficient le plus important est monté à 115. 

Le 21 mars prochain sera la première grande marée du siècle, avec un coefficient de marée de 119. La dernière a eu lieu en 1997. Néanmoins, selon le Shom, l'appellation "marée du siècle " est un peu abusive, car le phénomène intervient tous les 18 ans environ.

Dans la baie du Mont Saint-Michel (Manche), le marnage devrait atteindre, le 21 mars, 14-15 mètres, soit un immeuble de plus de quatre étages. Mais avant cette marée du siècle, de forts coefficients de marée allant jusqu'à 118 sont attendus dès vendredi 20 février. 

Le Mont-Saint-Michel (Manche) est redevenu une île pendant les grandes marées du 23 août 2013.

Le Mont-Saint-Michel (Manche) est redevenu une île pendant les grandes marées du 23 août 2013. ( MAXPPP)

Est-ce que c'est dangereux ? 

De forts coefficients de marées conjugués à un phénomène de dépression météorologique aggravent l'effet des vagues. Les digues sont alors fragilisées, elles peuvent même rompre. Lors de la tempête Xynthia, le 28 février 2010, le coefficient de marée élevé a contribué à amplifier les inondations qui ont causé la mort de 29 personnes, englouties dans la submersion de leur lotissement à La Faute-sur-Mer (Vendée). Il n'était pourtant que de 102, rappelle Le Figaro. En février 2014, de très fortes vagues ont aussi provoqué des dégâts spectaculaires dans le Finistère, notamment sur l'île de Sein, la clinique de Roscoff et la thalasso de Douarnenez.

En cette fin de semaine, Météo France annonce plutôt un phénomène dépressionnaire de faible ampleur. Les conséquences sur les côtes ne devraient donc pas être trop importantes. Toutefois, le risque de submersion marine lors de la pleine mer existe bien, comme le montre cette carte de La Chaîne Météo.

Toutefois, de nombreuses communes du littoral se préparent à affronter cette grande marée. Un barrage gonflable a été installé à Boyardville, sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime). 35 boudins gonflables assurent 700 mètres de protection. C'est le barrage le plus long jamais installé en France.

A Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée), la commune a réalisé des travaux pour faire face aux gros coefficients. "On a mis des digues : des enrochements pour protéger les maisons, et des renforcements de dune. On a aussi retiré les rochers qui dépassent de la dune, on a fait une ligne droite pour rendre solidaire la dune et renforcer cette défense naturelle contre la mer", explique à France Bleu Loire Océan, le maire, Laurent Boudelier.

Les dunes de la côté vendéenne de la Tranche-sur-Mer à Saint-Hilaire-de-Riez ont particulièrement souffert durant les tempêtes de janvier 2014. 

Les dunes de la côté vendéenne de la Tranche-sur-Mer à Saint-Hilaire-de-Riez ont particulièrement souffert durant les tempêtes de janvier 2014.  ( MAXPPP)

Peut-on profiter du spectacle ?

Les grandes marées sont aussi le rendez-vous des amoureux de la pêche à pied. Moules, couteaux, lavagnons sont recherchés de manière assidue. Mais France 3 Picardie rappelle que la pêche à pied est réglementée, pour les amateurs comme les professionnels. Chaque préfecture de département émet des recommandations spécifiques selon les zones.  Et puis, attention à ne pas se faire surprendre par la montée très rapide de  la mer.

Des pêcheurs à pied lors des grandes marées à Gâvres (Morbihan), le 12 août 2014.

Des pêcheurs à pied lors des grandes marées à Gâvres (Morbihan), le 12 août 2014. ( MAXPPP)

La ville de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) se prépare, certes aux vagues, mais aussi à un afflux de touristes dès le week-end. "Nous avons reçu beaucoup de demandes depuis la fin de l’année dernière. Et cela s’est accentué dès que l’on a commencé à parler de la marée du siècle", confie à Ouest France Laurence Bozzuffi, directrice de l'office de tourisme. 

Les grandes marées à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), le 2 février 2014.

Les grandes marées à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), le 2 février 2014. ( MAXPPP)

Les photographes amateurs et professionnels sont nombreux à saisir les fureurs de la mer. Mais la prudence est de mise. Les vagues peuvent être de véritables lames qui vous emportent, avertit France 3 Bretagne. C'est ainsi qu'un vidéaste amateur s'est fait faucher à Saint-Malo, le 5 mars 2014, relaie Ouest FranceL'homme s'en est heureusement sorti.

Source :

http://www.francetvinfo.fr/meteo/grandes-marees/vagues-geantes-littoral-en-alerte-comprendre-les-grandes-marees-en-trois-questions_828659.html#xtor=EPR-2-%5Bnewsletterquotidienne%5D-20150220-%5Blestitres-colgauche/titre1%5D

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