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1 avril 2015

Landes, pays de la résine

 

Cap Sud-Ouest revient dans Les Landes pour mettre à l'honneur la plus grande forêt cultivée d'Europe : un million d'hectares de pins maritimes. Mais avant les pins, il y avait une vaste étendue humide : la lande. Hélène Bassas revient sur cette histoire.

L'émission commence à l'écomusée de Marquèze qui restitue l'habitat traditionnel landais : l'Airial. Vanessa Doutreleau, responsable scientifique de l'écomusée évoque la métamorphose de ce territoire. Au XIXème siècle, les hommes décident de changer un paysage de lande en immense plantation d'arbres et de faire ainsi basculer une société agropastorale en une société d'économie de marché. L'objet de toutes les spéculations devient alors le pin maritime grâce à la récolte de la résine, la gemme. Jacqueline Lacommère, ancienne résinière, raconte et perpétue les gestes anciens pour récolter cette gemme.

Pour imaginer ce que furent ces landes anciennes, Gilles Granereau de l'ONF fait pénétrer les caméras dans le camp militaire de Captieux. Depuis quelques temps, la réintroduction d'un troupeau de brebis permet de renouer avec le passé.
Les échassiers Landais «Lous Gouyats de l'Adou» font aussi, le temps d'une course, découvrir cette tradition unique et ses évolutions.

Les cercles ouvriers et celui de Labrit qui accueille l'équipe de tournage, le temps d'une soirée, sont aussi une pure émanation landaise. Guy Juzan, ancien président du cercle de Labrit, raconte l'esprit de ces lieux de convivialité.

Aujourd'hui, les pins sont utilisés pour leur bois. A Préchac, Jean-François Labrousse est scieur de père en fils. Il dévoile lors de la visite de son entreprise, les qualités et les utilisations de ce bois.

NB : vidéo disponible selon le lien https://www.youtube.com/watch?v=IkHQufEoCCI

Par Christophe Roux

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/emissions/cap-sud-ouest/actu/landes-le-pays-de-la-resine-samedi-4-avril-16h20

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30 mars 2015

Douleur à la mâchoire : et si c'était un SADAM ?

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Le syndrome de Costen, plus communément appelé S.A.D.A.M, se manifeste par des douleurs au niveau de la mâchoire, mais pas seulement. Faute d'un diagnostic précoce, la recherche d'une prise en charge efficace ressemble souvent à un parcours du combattant. Zoom sur cette pathologie méconnue.

Aujourd'hui près de 10 % de la population semble être affectée d'un S.A.D.A.M -Syndrome Algo Dysfonctionnel de l'Appareil Manducateur (ou mâchoire)-, en particulier les femmes de 20 à 40 ans. Mais seule une partie des personnes touchées consulte au sujet des symptômes de cette pathologie. Pourtant, des solutions existent, pour le plus grand soulagement des patients.

Le SADAM, conséquence d'un dysfonctionnement articulaire

Au niveau anatomique, les A.T.M, ou articulations temporo-mandibulaires, situées de part et d'autre de la mâchoire, assurent des fonctions déterminantes au niveau de la parole, de la déglutition ou de la mastication. En conséquence, elles sont la clef de voûte de l'occlusion dentaire et donc du bon engrainement des dents du haut sur les dents du bas.

Le dysfonctionnement de ces articulations, quel que soit son origine (articulaire, orthodontique, musculaire, nerveux…), entraîne un déséquilibre qui se répercute progressivement sur l'ensemble des chaînes musculaires et enfin sur la posture du squelette tout entier, provoquant alors l'apparition de symptômes non spécifiques (exemple : pression de la branche montante de la mandibule au niveau de l'os temporal, qui peut entraîner des douleurs de l'oreille et des acouphènes).

Les facteurs favorisant l'apparition d'un SADAM

Le plus souvent, les patients atteints d'un SADAM n'ont pas de pathologie directe de l'ATM : cette dernière dysfonctionne en raison d'une hypercontraction des muscles.

Ces hypercontractions peuvent être dues ou favorisées par :

  • Le stress en lui-même ;
  • L'obstruction nasale chronique, qui va retentir sur la ventilation et, chez l'enfant, la croissance de la mâchoire ;
  • La perte des dents postérieures ou de certaines prémolaires, ce qui va faire reculer la mâchoire ou modifier l'occlusion dentaire ;
  • La crispation des mâchoires ( bruxisme), également le plus souvent lié au stress

SADAM : des symptômes peu spécifiques

Douleurs et/ou craquements de la mâchoire, blocages, mais aussi douleurs aux tempes, aux oreilles, névralgies faciales, cervicalgies, acouphènes, mal de dos, fatigue visuelle ou torticolis qui ne font pas forcément penser à une origine buccale : les personnes victimes d'un SADAM sont souvent dans l'incapacité de situer précisément la zone dont partent tous leurs maux. Dans les cas les plus évolués, les personnes touchées peuvent ressentir des vertiges et rencontrent de réels problèmes d'équilibre.

Les douleurs des tempes et des douleurs que les patients situent au niveau des oreilles semblent cependant être le point commun aux diverses manifestations de ce syndrome.

Une possible errance diagnostique

Mal connu du grand public, les symptômes du syndrome de Costen, souvent provoqués par le stress, sont confondus avec de la spasmophilie. Le SADAM affecte le plus souvent des individus de nature anxieuse et peut d'ailleurs être associé à des crises de fibromyalgie ou de spasmophilie. Conséquence : ses conséquences sont trop souvent traitées comme des symptômes dépressifs, au moyen d' antidépresseurs et d' anxiolytiques, alors qu'il y a surtout un aspect mécanique, lésionnel à corriger.

Les examens complémentaires - panoramique dentaire, voire IRM des ATM - vont permettre de confirmer, ou non, l'existence d'une lésion anatomique constituée (modifications de l'appareil discal et des surfaces articulaires), ce qui va permettre d'affirmer le diagnostic.

Une prise en charge souvent pluridisciplinaire

En raison de ses causes et des anomalies mécaniques consécutives, le traitement du SADAM est souvent pluridisciplinaire : dentiste, médecin généraliste, kinésithérapeute, éventuellement chirurgien, psychologue, psychiatre. Ce traitement repose principalement sur :

  • Le soulagement des symptômes : relaxation (kinésithérapie, éventuellement myorelaxants), lutte contre les douleurs ( antalgiques, anti-inflammatoires), anxiolytiques en cas de composante psychologique associée ;
  • La correction des anomalies articulaires : rétablissement orthodontique d'une occlusion stable, avec en particulier le port d'une gouttière amovible qui va permettre la stabilisation de la mandibule lors de la fermeture, une rééducation des muscles et un recentrage de l'articulation ;
  • La correction des facteurs favorisants : remplacement de dents manquantes, prise en charge d'un stress et/ou d'un bruxisme chronique, correction de troubles éventuels du sommeil ou de la ventilation, traitement de l'obstruction nasale, etc.

La chirurgie peut être un recours dans certains cas, lorsque la mandibule est positionnée trop en arrière (rétrognathie), trop en avant (prognathie) ou déviée d'un côté (latérognathie). Mais par contre la chirurgie de l'ATM elle-même ne semble pas apporter de résultats intéressants (douleurs post-opératoires, fibrose, etc.). La priorité est donc le traitement de l'occlusion, tout en soulageant les symptômes le temps que cette correction soit effective.

Enfin dans certaines formes très douloureuses, rebelles aux antalgiques classiques, la toxine botulique peut être testée sur les muscles de la mâchoire.

En conclusion, en cas d'apparition de troubles musculosquelettiques dans le visage, la mâchoire ou la nuque, il faut en parler rapidement, par exemple à votre dentiste qui pourra déceler un éventuel dysfonctionnement articulaire. Il vous orientera alors vers un stomatologue ou un chirurgien maxillo-facial plus à même de poser un diagnostic précis et surtout d'enclencher une prise en charge efficace, sans attendre l'installation des troubles et la dégradation de l'articulation.

Le rétablissement d'une bonne occlusion dentaire, via notamment le port d'une gouttière, et la correction des facteurs favorisants, en particulier l'obstruction nasale, permettent le plus souvent de corriger ce trouble.

Marine Blondet
Dr Jean-Philippe Rivière

Sources :

"Faut-il  opérer les syndromes algo-dysfonctionnels de l'appareil manducateur (SADAM) ?", R Gola et coll., E-mémoires de l'Académie Nationale de Chirurgie, 2005, 4(3) : 30-41, article téléchargeable en ligne

Source : http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/rhumatismes/articles/14905-sadam-douleur-machoire.htm

 

 

30 mars 2015

On peut greffer un cœur qui a cessé de battre

 

Pauline Fréour note dans Le Figaro que « des chirurgiens ont « relancé » le cœur d'un donneur mort puis ont pu le transplanter ». La journaliste observe que cette« innovation technologique testée une première fois sur l'homme en Australie il y a quelques mois, et plus récemment au Royaume-Uni, promet d'augmenter sensiblement le nombre de cœurs pouvant être transplantés ».

« Un enjeu d'envergure puisque de nombreux malades décèdent chaque année faute de greffon », rappelle Pauline Fréour, qui note que « le nombre d'organes disponibles pourrait bondir de 25% grâce à cette technique, selon certains experts, qui saluent une grande avancée médicale ».

La journaliste observe que « depuis quelques années, les autorités de plusieurs pays ont autorisé le prélèvement sur des patients décédés d'un arrêt cardiaque. En France, l'Agence de la biomédecine a validé le principe en 2006, mais cela concerne pour l'instant essentiellement le prélèvement de reins et de foie ».

« Le cœur présente la difficulté particulière de ne supporter que très peu de temps l'ischémie, c'est-à-dire l'arrêt de la circulation sanguine qui prive les cellules d'oxygène et entraîne leur nécrose. Au-delà, le cœur risque d'être endommagé », explique Pauline Fréour.

Le Dr Stephen Large, « à la tête de l'équipe britannique revendiquant la première greffe d'un cœur «arrêté» en Europe », indique que « nos expériences réalisées sur l'animal puis sur des cœurs légués à la recherche nous ont convaincus que nous disposions tout de même d'une fenêtre d'une trentaine de minutes ».

Pauline Fréour souligne que « ce court délai impose que le donneur décède d'un arrêt cardio-respiratoire en milieu hospitalier, sous la surveillance du personnel médical. C'est pourquoi les cœurs arrêtés greffés proviennent de malades hospitalisés en état de mort cérébrale, dont les proches décident d'arrêter les traitements actifs faute d'espoir ».

Le Dr Large précise : « Le décès est déclaré 5 minutes après l'arrêt des battements du cœur. À partir de là, le corps est transporté en salle d'opération, où il nous faut environ 6 minutes pour relancer le cœur ».

Pauline Fréour évoque l’incubateur développé par la société américaine Transmedics, « fruit d'un travail d'une douzaine d'années. Les chirurgiens australiens (St Vincent Hospital, Sydney) et britanniques (Papworth Hospital, Cambridge) l'utilisent de façon légèrement différente. Les premiers y placent directement le cœur prélevé pour le perfuser jusqu'à la greffe et vérifier, avant l'implantation, sa capacité à se contracter. ».

« Les Britanniques, eux, perfusent d'abord l'organe sans le retirer de la poitrine du donneur, et vérifient dans les mêmes conditions sa fonctionnalité. L'incubateur Transmedics où il est transvasé par la suite permet de le maintenir battant durant les quelques heures avant la transplantation », poursuit la journaliste.

De son côté, le Pr Jean-Noël Fabiani, chef du service de chirurgie cardiovasculaire à l'hôpital Georges-Pompidou (Paris), parle d’une « formidable opportunité pour élargir le nombre de greffons. Nous réalisons actuellement 400 greffes cardiaques en France chaque année mais, en recourant aux cœurs arrêtés, on pourra espérer dépasser la barre des 500 ».

Pauline Fréour observe néanmoins que « la législation française actuelle ne permet pas la transplantation de cœurs arrêtés », et cite le Pr Olivier Bastien, directeur du prélèvement et de la greffe d'organes et de tissus à l'Agence de la biomédecine, selon qui « le supplément de greffons qui pourrait être obtenu est bien moindre que les 25% annoncés par certains ».

Le Pr Bastien déclare ainsi que « sur le principe, c'est intéressant. […] Mais sur un organe aussi sensible et vital que le cœur, nous restons prudents ».

Le Monde relève également qu’au Royaume-Uni, « un cœur ayant cessé de battre a été transplanté avec succès ».

Le journal indique que « le receveur, un Londonien âgé de 60 ans, semblait bien se remettre de l'intervention, d'après la BBC », puis souligne qu’« en France comme au Royaume-Uni, il y a une forte pénurie de donneurs de cœurs. La moyenne d'attente après inscription sur la liste de greffe est de 4 mois ».

Le Figaro , Le Monde

Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
TSAVO PRESSE

Source : http://www.mediscoop.net/

29 mars 2015

Colombie : des "igloos" antisismiques construits avec des pneus usagés

Sur les hauteurs de Bogota, se dressent de curieux "igloos". Dotés d'une bonne isolation thermique et résistants aux séismes, ils ne sont pas construits en glace mais avec de vieux pneus abandonnés qui constituent un vrai fléau environnemental.

Pionnière de ce projet en Colombie, Alexandra Posada, une militante écologiste, a organisé la construction de ces bâtiments originaux aux murs arrondis dans la localité de Choachi, à une quarantaine de kilomètres de la capitale.

"On me fait cadeau de ces pneus car c'est un problème gigantesque que s'en débarrasser. Ils mettent des milliers d'années à se décomposer", explique à l'AFP cette femme de 35 ans, qui supervise les travaux, en jeans et coiffée d'un chapeau de cow-boy.

"Utilisés pour la construction, ils deviennent des briques virtuellement éternelles", ajoute-t-elle.

Pour convertir les pneus en blocs compacts d'environ 200 à 300 kilos, on les remplit de terre. Des barres de fer sont également intercalées entre les pneumatiques de diverses tailles, selon qu'ils proviennent de camions ou de voitures.

Cette technique, qui tire profit de la flexibilité du caoutchouc, permet aux habitations, accrochées à flanc de colline dans la cordillère des Andes, de faire face aux secousses telluriques, très fréquentes dans cette région.

Les plafonds de ces maisons sont réalisés en ciment pour les chambres et la cuisine, et avec du bois pour la salle à manger, par souci esthétique. Le toit est recouvert de pneumatiques qui font office de tuiles.

Parfois les pneus entassés dans ces décharges sauvages sont incendiés, causant une source de pollution importante notamment à Bogota, une mégapole de plus de 7 millions d'habitants, souvent noyée dans les nuages de fumée du trafic automobile.

"Après leur vie utile, les pneus sont jetés par les usagers. C'est une question extrêmement grave pour l'espace public, pour l'environnement et le paysage", affirme à l'AFP Franciso Gomez, chargé de ce dossier au sein du ministère de l'Environnement.

En Colombie, les producteurs et les importateurs de pneumatiques n'ont pour obligation que d'en recycler une partie, des résidus équivalant seulement à 35% de l'ensemble de ces matériaux.

En outre, les sociétés locales de nettoyage ne sont pas tenues de collecter dans les rues les pneus, considérés comme des "résidus spéciaux".

"Si l'on songe à la quantité de résidus générés, la gestion de ce problème est très faible", admet M. Gomez.

Les quelque 9.000 pneus utilisés jusqu'à présent pour les murs, les tuiles, les terrasses ou encore les escaliers des "igloos" de Choachi ne sont pas les seuls déchets employés par les architectes.

Dans les chambres, des lucarnes ont été aménagées avec des bouteilles en verre de toutes les couleurs afin de laisser passer la lumière. D'autres bouteilles, remplies de papier ou de terre, ont servi à consolider le socle de la baignoire.

"Ce sont des maisons avec du matériel recyclé, mais qui sont jolies, aérées, avec encore plus de lumière indirecte", souligne Mme Posada.

L'un des ouvriers, William Clavijo, un maçon de 57 ans, confesse que ce chantier d'un genre particulier lui a "appris la valeur des choses". "D'habitude, on les jette. Maintenant, on sait qu'on peut les utiliser", confie-t-il, en recouvrant de sable et de chaux les pneus collectés dans les rues de Bogota.

- 5,3 millions de pneus abandonnés par an -

L'utilisation de pneus usagés est une bénédiction pour l'environnement. Selon des chiffres officiels, les Colombiens jettent chaque année environ 5,3 millions de pneus, soit près de 100.000 tonnes de caoutchouc abandonnées dans la nature.

Source : http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/1440293/colombie_des_igloos_antisismiques_construits_avec_des_pneus_usages.shtml?een=4fe3b4be836450fd8b8349d292a231c8&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_voituresa10000e

28 mars 2015

Changement d'heure : 10 conseils pour bien vivre le passage à l’heure d'été

changement d'heure

Le changement à l’heure d’été c’est moins de sommeil la première nuit et c’est aussi quelques dérèglements dans notre vie quotidienne, dont on aimerait se passer. Voici quelques gestes à adopter pour un changement d’heure zen et reposé.

Dans la nuit de samedi à dimanche, à 2 heures du matin, il faudra ajouter 60 minutes à l’heure dite légale. Il sera donc trois heures. Ce changement soudain a des conséquences sur notre rythme biologique, notamment sur notre sommeil. Delphine Bourdet, sophrologue, nous donne quelques conseils pour passer à l’heure d’hiver sans heurt.

Préparez-vous la veille

Pour vous éviter tout stress inutile le lundi matin, pensez à modifier l’heure sur les appareils électroniques dans la journée de dimanche. Vous pouvez même le faire le samedi soir, une astuce qui permettra à votre organisme de s’habituer au changement d’heure avant même qu’il ne survienne. Côté pratique, dressez la table du petit-déjeuner également le dimanche soir, et préparez les vêtements que vous porterez. Ces petits gestes vous feront gagner un temps précieux le matin. 

Décalez vos heures de sommeil

Même si vous tentez de vous coucher plus tôt, il n'est pas certain que vous arriviez à vous endormir et gagner une heure de sommeil. Si vous avez peur de mal gérer ce cap, tentez d'avancer votre heure de réveil dans les jours qui précédent : à partir de vendredi et samedi et dimanche inclus. Ainsi, le lundi, votre organisme ne devrait pas être dérouté et le réveil se fera à une heure qu'il considère comme habituelle pour lui.

Adoptez un rythme régulier

Les repères, c’est important pour ne pas perturber notre rythme biologique. Veillez à être régulier dans vos horaires, en vous couchant tous les jours à la même heure. Et avant minuit, si possible !

Préparez votre coucher

L’environnement dans lequel vous allez vous endormir doit être sain et calme. Aérez votre chambre quelques minutes avant le coucher, changez les draps régulièrement. Aussi, débarrassez-vous ou fuyez tout appareil qui pourrait vous énerver : télé, ordinateur, jeux vidéo.

Gérez votre fatigue

L'essentiel est de ne pas se focaliser sur les horaires ! Ce changement d'heure est l'occasion de revenir à vos sensations corporelles. Le soir, dès que vous ressentez des signes de fatigue (bâillement, difficultés à se concentrer, les yeux qui piquent ou qui clignent...), allez-vous coucher, même s'il n'est que 21h. Si vous n'arrivez pas à dormir, restez dans votre lit, en positon allongée, sur le dos, les jambes et les bras décroisés. Pratiquez des respirations abdominales profondes, en comptant sur 3 temps à l'inspiration par le nez et en expirant sur 6 temps par la bouche. Faites une dizaine de respirations en prenant bien conscience des mouvements réguliers de votre ventre. Ensuite, essayez de sentir la lourdeur dans vos deux bras et vos deux jambes. Puis laissez venir une sensation agréable de chaleur dans vos deux bras et vos deux jambes toujours. Répétez-vous ensuite " je suis calme, de plus en plus calme". Le sommeil ne devrait pas tarder à arriver.

Dînez léger et tôt

Il est préférable de ne pas manger trop riche et en trop grande quantité le soir pour favoriser l’endormissement. Si vous mangez tôt et léger, la digestion sera facilitée et interférera pas avec votre sommeil.

Evitez les excitants après 16h

On trouve de la caféine dans beaucoup de boissons comme le café, le Coca Cola ou encore le thé. Ils sont vos alliés le matin au réveil, mais laissez-les au placard après 16h pour ne pas perturber votre sommeil.

Non, à la grasse matinée le dimanche

Évitez la grasse matinée le dimanche, vous risquez d’avoir du mal à vous endormir le dimanche soir. Il est également conseillé de s’exposer dès le réveil à la lumière du jour.

Oui, à la sieste !

Au cours de la journée, n'hésitez pas à faire une pause de quelques minutes ou, si vous le pouvez, une micro sieste de 20 minutes. Pour vous détendre, installez-vous dans un endroit calme et pratiquez un "balayage corporel", c'est à dire, ressentez chaque partie de votre corps en train de se détendre : les yeux, la mâchoire, les épaules, le ventre, les jambes...

Régulez vos émotions

Les changements d'heure peuvent avoir un effet sur le moral. N'essayez pas de positiver à tout prix. Prenez le temps de vous poser, de respirer et d'observer vos émotions. Ressentez-vous de la peur, de la tristesse, de la colère ? Où cela se situe-t-il dans votre corps ? Le simple fait de vous écouter, de vous recentrer sur votre respiration, va vous aider à réguler vos émotions. Ensuite, comme en méditation, gardez à l'esprit cette balance émotionnelle : soyez bienveillant avec vous-même, mais aussi ferme. Motivez-vous pour faire du sport, voir des amis... des activités qui comme le soleil, régénèrent.

Remerciements: Delphine Bourdet, sophrologue. 

Annabelle Iglesias
Source : http://www.doctissimo.fr/psychologie/sommeil-et-troubles-du-sommeil/changement-d-heure
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27 mars 2015

John Lennon

Photo de Paty Pereira Lima Lopes.

Oh ! combien je comprends

et partage les paroles de ce très grand homme !!!

25 mars 2015

La Chine championne des produits dangereux

La Chine championne des produits dangereux

La Commission européenne a mis en garde ce 23 mars les consommateurs de l'UE contre les produits importés de Chine car ils représentent 64% des produits dangereux répertoriés en 2014 par son système d'alerte (RAPEX).

2.435 produits, dont un quart sont des jouets, ont fait l'objet d'une alerte dans l'Union européenne en 2014, et 64% de ces produits dangereux ont été fabriqués en Chine.

Un singe vert en peluche "made in China" figurait parmi les produits dangereux présentés sur des étals dressés dans le centre de presse de la Commission européenne. Les deux ventouses servant à l'accrocher peuvent en effet être avalées et tuer par étouffement.

"En tant que mère et depuis peu grand-mère, je suis particulièrement préoccupée par le nombre de jouets dangereux. Si j'ai un conseil à donner, c'est : attention à ce que vous donnez comme jouets à vos enfants", a lancé la commissaire à la justice, responsable des droits des consommateurs, Vera Jourova, lors d'une conférence de presse.

Les dangers recensés par la Commission sont multiples : blessures physiques (26% des cas), intoxications chimiques (25%), étouffements (12%), électrocutions (11%) ou encore étranglements (9%).

Pièges pour enfants

Le mini marché aux horreurs présenté aux journalistes par les services de la Commission présentait une série de pièges pour les enfants, dont le plus sournois est une capsule contenant un détergent pour lave-vaisselle aux couleurs de bonbon acidulé. Pour insister sur la menace, elle était présentée dans une coupelle avec des friandises dont elle était difficile à distinguer. Ce type de capsules est le sujet d'une campagne d'information mondiale. "Tous les producteurs de lessive proposent ce type de produit", ont averti les services de la Commission.

"Je suis surprise par le nombre de produits dangereux provenant de Chine", a reconnu Mme Jourova. "La situation ne s'améliore pas", a-t-elle déploré, soulignant que le nombre produits dangereux fabriqués en Chine signalés en 2014 était équivalent à celui de 2013.

"Nous avons un système d'alerte spécial consacré aux produits fabriqués en Chine. L'objectif est d'éviter que des produits dangereux soient exportés", a dit la commissaire. "Il faut que les autorités chinoises fassent plus en termes de prévention et nous espérons de meilleurs résultats à l'avenir", a-t-elle conclu.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP

Source : http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-la-chine-championne-des-produits-dangereux-15914.asp?1=1

24 mars 2015

La France organisera le Mondial de foot féminin en 2019

L'équipe féminine de France de football avant un match contre les Etats-Unis, à Lorient (Morbihan), le 8 février 2015.

La Fifa l'a annoncé, jeudi. La France était en compétition avec la Corée du Sud.

Les Bleues vont-elles bénéficier de l'effet "à domicile" ? La France organisera le Mondial de foot féminin en 2019, annonce la Fifa (en anglais), jeudi 19 mars. Elle était en compétition avec la Corée du Sud. Après le Mondial 2011 en Allemagne et celui de cette année au Canada, la candidature sud-coréenne espérait bénéficier d'une rotation entre continents. En vain.

"C'est une nouvelle fantastique pour le football féminin en France. Déjà en plein boom, la discipline va pouvoir poursuivre son développement spectaculaire et continuer à attirer de nouvelles licenciées", a réagi Frédéric Thiriez président de la Ligue de football professionnel.

Finale dans le nouveau stade de Lyon

Ce sera la première fois que la France organisera une compétition internationale féminine de football. Encore confidentiel dans l'Hexagone il y a 20 ans, le football chez les femmes a pris récemment une dimension d'excellence, dans la foulée des résultats de l'Olympique Lyonnais (double champion d'Europe en 2011 et 2012) et  de l'équipe de France (4e du Mondial 2011 et des JO-2012, 3e au classement Fifa).

Le dossier français comporte 9 stades, à choisir parmi 11 sites, dont Paris (stade Jean-Bouin). Le match d'ouverture et la finale doivent être disputés dans le nouveau stade de Lyon.

Par

21 mars 2015

José Bové : « Il y a une bataille mortifère à Europe Ecologie »

« La logique de parti a repris le dessus. Le dégoût de la politique, le dégoût des appareils, amènent ce qu'on est en train de voir au niveau électoral, l'abstention et le vote Front national. » Pour José Bové, il faut refonder l’écologie en revenant sur le terrain. Il le fait dans son style, dans la seconde partie d’Objections, en revenant sur son dernier livre, L’Alimentation en otage.

José Bové a participé avec Daniel Cohn-Bendit à la création d’Europe Écologie, en 2009. Un mouvement qui n’était pas un parti, et qui avait l’ambition de rassembler, au nom de la transition énergétique, tous ceux qui travaillent sur le terrain.

Six ans plus tard, il enrage de voir Europe Écologie se diviser : « Il y a une bataille absolument mortifère à Europe Écologie entre ceux qui, derrière Jean-Vincent Placé, veulent coûte que coûte et par opportunisme entrer au gouvernement sans aucun contrat, et de l'autre côté un certain nombre de gens, avec Cécile Duflot, qui sont maintenant prêts à entrer en opposition dans une espèce de front complètement invraisemblable, avec Jean-Luc Mélenchon qui a soutenu les pires positions à l'international et qui insulte Dany en permanence. C'est un gauchisme complètement absurde. L'écologie n'a rien à voir avec ça. Il faut construire à partir du terrain. Il faut refonder l'écologie avec des gens qui viennent des associations, des gens qui viennent des quartiers, des gens qui bougent, des gens qui font des choses, mais sortir de ce jeu politicard. Le dégoût de la politique, le dégoût des appareils amènent à ce qu'on est en train de voir au niveau électoral : l'abstention et le vote Front national. C’est la conséquence logique de la pratique politique en cours depuis des années. »

Le retour à l’écologie concrète, José Bové le pratique en lançant une bataille qui fait penser à sa lutte contre les OGM. Dans son livre L’Alimentation en otage, coécrit avec le journaliste Gilles Luneau, le député européen dénonce l’industrie agroalimentaire, concentrée en un petit nombre de groupes qui détiennent une part énorme de ce que nous mangeons tous les jours. Nestlé représente par exemple deux mille marques (au hasard Buitoni, Perrier, Bolino, Quezac, Herta, Flanby, Nespresso…).

Or, dans cet univers fermé qui fabrique en laboratoire des poules sans plumes pour résister à la chaleur, des poulets à quatre pattes, des porcs sans gras, des jaunes d’œuf sans blanc, des blancs sans jaune, de la viande qui pousse, et de la viande sans viande, une nouvelle tendance apparaît : la “novel food”. Une nourriture artificielle qui fait appel à la nanotechnologie, qui consiste à introduire dans les aliments des particules infiniment petites, les nanoparticules, rigoureusement invisibles à l’œil nu. Certaines d’entre elles, comme le dioxyde de titane, étiqueté E171 et destiné à rendre les produits plus blancs et plus brillants, pourraient être cancérigènes.

D’où l’appel au boycott de José Bové, qui évoque une nouvelle affaire de l’amiante : « J’appelle au boycott de ces produits. Faisons plier les industriels. Qu'ils retirent ces substances. C’est peut-être une bombe à retardement sanitaire. On a des matériaux qui peuvent pénétrer tous les tissus, avec des particules très fines. C’est un cri d'alerte qui a été lancé depuis des années : pourquoi a-t-on mis sur le marché ces nanoparticules, sans mesurer les conséquences sanitaires ? Et dans les usines qui les produisent, quelles sont les conséquences pour les personnes qui y travaillent, et pourquoi l’État, droite et gauche confondues, a-t-il mis des millions et des millions d’euros dans le développement de ces nanoparticules ? »

Par Hubert Huertas et christophe Gueugneau

Source : http://www.mediapart.fr/journal/france/200315/jose-bove-il-y-une-bataille-mortifere-europe-ecologie

16 mars 2015

Homo ou Hétéro, est-ce un choix ?

Homo ou hétéro, est-ce un choix?

France 2 proposera dans la case Infrarouge 
le documentaire Homo ou hétéro, est-ce un choix ? l
e mardi 24 mars 2015 à 22h55. 

Avec ce documentaire, Homo ou hétéro, est-ce un choix ?, Thierry Berrod propose le quatrième volet de sa série sur la sexualité.

Des premières amours aux premières infidélités, Du baiser au bébé, Du bébé au baiser, Polygames mais fidèles, la série s’attache cette fois à connaître l’état des connaissances scientifiques quant aux orientations sexuelles et aux sources de l’homosexualité.

Homo ou hétéro, est-ce un choix?

Il s’avère que l’avancée spectaculaire des recherches sur le génome humain, couplée à de récentes études sur les effets des hormones sur le comportement, bouleverse les idées reçues sur nos comportements sexuels et leur contrôle par notre cerveau.

Avec l’épigénétique, qui est une donnée scientifique nouvelle et fondamentale, la science connaît une véritable rupture dans ses modes de questionnement.

On sait aujourd’hui que les facteurs biologiques, pensés comme étant immuables, sont eux-mêmes influencés par l’environnement comme par l’histoire individuelle.

Une rupture fondamentale : celle qui oppose nature à culture et celle qui oppose l’inné et l’acquis. Cette diversité des conduites sexuelles n’est pas l’apanage des humains.

En effet, quelques 450 espèces animales ont été répertoriées comme étant au moins partiellement bisexuelles. Les femmes seraient bien d’avantage bisexuelles que les hommes, tandis qu’aux Etats-Unis, les homosexuels revendiquent haut et fort leur singularité biologique.

Si ces études scientifiques se développent aux Etats-Unis ou en Europe du nord, elles sont moins courantes en France.

Infrarouge le mardi 24 mars sur France 2

Source :

http://www.lavierose.fr/homo-hetero-est-ce-un-choix/

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