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12 juin 2015

François Hollande inaugure dimanche, à Bordeaux, Vinexpo, plus grand salon mondial des vins et spiritueux

© Toshifumi Katimura / AFP

Le président de la République, François Hollande, donnera le coup d'envoi dimanche à Bordeaux de Vinexpo, salon professionnel de référence des vins et spiritueux où se croisent vendeurs, acheteurs et prescripteurs du monde entier.

C'est une première pour Vinexpo qui célèbre sa 18e édition et se déroule depuis 2006 en alternance entre Bordeaux et Hong Kong. Les organisateurs estiment que la "participation exceptionnelle du président de la République marque
le soutien de l'État à la filière des vins et spiritueux".

Pour la première fois depuis le début de son quinquennat, en 2012, M. Hollande évoquera ce secteur économique majeur pour la France, deuxième poste d'exportation (7,6 milliards d'euros en 2013) derrière l'aéronautique,

"Ce sera le moment pour lui de prendre le pouls de la profession qui représente de nombreux emplois (ndlr : 500.000 emplois directs) dans un marché en croissance" de 3,5% en 2018 selon l'étude du cabinet britannique IWSR, commandée par Vinexpo souligne Guillaume Deglise, directeur-général de Vinexpo :


"On lui propose une photo de la filière et c'est une reconnaissance pour nous qu'il ait accepté notre invitation", 


Lors de cette plateforme d'affaires où sont dévoilées les tendances et les évolutions du marché des vins et spiritueux à l'échelle internationale, quelque 2.350 exposants originaires de 42 pays exposeront leurs produits et savoir-faire aux 45.000 importateurs, grossistes, acheteurs ou détaillants en provenance de 120 pays.

La France, premier producteur mondial de vin en 2014 avec 523 millions de caisses de 12 bouteilles produites chaque année, occupera 63% de la surface des stands afin de promouvoir les produits de ses 17 régions de production, de la Provence à l'Alsace, en passant par Bordeaux, la Champagne, la Bourgogne, les Côtes-du-Rhône, le Languedoc-Roussillon ou la Loire. Exposants historiques, l'Italie et l'Espagne, qui représentent avec la France plus de 50% de la production mondiale, seront également des acteurs majeurs du salon aux côtés du Portugal, du Chili, de l'Argentine, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de l'Afrique du Sud, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande.

"Nous sommes dans un moment de transition avec des marchés mûrs en baisse, comme en France avec des changement de mode de consommation et des différences générationnelles. Il est important pour la filière d'identifier les marchés qui vont tirer les exportations de la France, hormis la Chine qui a un taux de croissance fort et les USA, 1er marché mondial et invités d'honneur cette année à Bordeaux", a ajouté Guillaume Deglise.

Conférences, dégustations et soirées de prestige 

Ainsi, plusieurs conférences majeures sont attendues : une sur le marché américain, 1er marché mondial en volume et en valeur, où la consommation de vin a atteint 312,5 millions de caisses de 9 litres en 2014. Vinexpo s'attardera également sur le marché africain, avec un grand producteur, l'Afrique du Sud, et un grand importateur, le Nigéria, où la croissance économique de certains pays laisse présager un marché en devenir. Une autre, intitulée "2025: Chine ou USA" essaiera de déterminer lequel sera dans 10 ans le marché leader.

Mais Vinexpo c'est aussi de nombreuses dégustations (rosés, vins effervescents, blancs doux, vins géorgiens, portos, les bordeaux 2014, etc.), des soirées de prestige dans les châteaux bordelais ou lors de soirées "networking".

Pour la première fois à Vinexpo, le magazine spécialisé anglo-américain Decanter va dévoiler les lauréats de ses prestigieux "World wine awards". Et, le tout nouveau magazine de luxe de Hong-Kong, Le Pan, avec une édition en chinois et une autre en anglais, sera lancé le 15 juin à Vinexpo et simultanément en kiosques dans 34 autres métropoles dans le monde (New York, Londres, Paris, etc.).

La société Vinexpo, basée à Bordeaux, est spécialisée dans l'organisation de salons internationaux de vins et spiritueux qui se sont tenus dans le passé aux États-Unis ou plus récemment au Japon.

Avec Vinexpo, mais également avec le Vinitech-Sifel, salon mondial des équipements et services de la filière viti-vinicole, et plus encore avec l'ouverture, fin 2016, de la Cité des civilisations du vin, Bordeaux s'impose comme le centre de référence mondial viticole.

Hélène Chauwin avec l'AFP

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/2015/06/12/francois-hollande-inaugure-dimanche-bordeaux-vinexpo-plus-grand-salon-mondial-des-vins-et-spiritueux

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11 juin 2015

Expliquez-nous... le seuil de pauvreté

10 juin 2015

Créativité et psychose ont-elles les mêmes racines génétiques ?

Créativité et psychose ont-elles les mêmes racines génétiques ?

Autoportrait de Vincent Van Gogh - Photo crédit : Musée d'Orsay/RMN Grand-Palais/Patrice Schmidt 

Vincent Van Gogh, Ernest Hemingway, Frédéric Chopin… De nombreux artistes célèbres ont souffert de troubles psychiques comme la bipolarité ou la schizophrénie. De là à émettre l'hypothèse d'un lien génétique entre psychose et créativité il n'y a qu'un pas, qu'ont franchi des chercheurs britanniques.

Aristote pensait qu'il n'y avait "pas de génie sans un brin de folie". Et un certain nombre d'artistes sont connus pour avoir été victimes de troubles psychiatriques, à l'instar de Vincent Van Gogh qui souffrait de bipolarité. L'idée d'un lien entre créativité et psychose refait aujourd'hui surface avec une étude britannique publiée le 8 juin dans la revue Nature Neuroscience.

Les auteurs affirment ainsi que la fibre artistique et certaines maladies mentales, comme la schizophrénie et la bipolarité, auraient au moins partiellement des racines génétiques communes. Ils ont étudié le génome de plus de 86.000 Islandais. Ceux membres des sociétés nationales artistiques de danseurs, d'acteurs, de musiciens ou d'écrivains étaient considérés comme créatifs. Les employés de bureau, les agriculteurs, les vendeurs ou les travailleurs manuels ne faisaient quant à eux pas partie de cette catégorie. Les chercheurs ont ensuite croisé leurs génomes avec différentes variations génétiques qui sembleraient liées à la schizophrénie et la bipolarité.

Résultat : statistiquement, le code génétique des artistes se trouverait à mi-chemin entre celui des personnes psychotiques et celui des personnes "normales". Leurs conclusions paraissent claires : "les gens créatifs peuvent avoir une prédisposition génétique à penser différemment, ce qui, lorsqu'elle est combinée avec d'autres facteurs biologiques ou environnementaux néfastes, pourrait conduire à une maladie mentale", expliquent-ils. Pourtant, d'autres scientifiques sont plus sceptiques, comme le Pr David Cultler, généticien à Atlanta, interrogé par l'AFP, qui note que "les résultats sont robustes (statistiquement ndlr) mais très limités".

Comment définir la créativité ?

Si l'idée qu'un lien existe entre trouble mentaux et sens artistique paraît facile à accepter, cette étude possède bon nombre de points à éclaircir. Pour commencer, comment définir la notion de créativité ? Etre membre d'une société artistique ne signifie pas forcément que l'on est créatif. Et dans quelle mesure un employé de banque ne peut-il pas lui aussi être créatif ? Comme explication, les chercheurs proposent une définition floue, considérant les personnes créatives comme "des personnes capables d'avoir une approche novatrice utilisant des processus mentaux différents des modes de pensée ou d'expression dominants".

D'autre part, la part génétique de la bipolarité et de la schizophrénie reste encore compliquée à prouver (1). Les auteurs admettent d'ailleurs que les mécanismes biologiques sous-jacents de ces maladies sont toujours peu connus. Dans ces deux maladies une multitude de gènes peuvent intervenir. Et ces variations sont "probablement impliquées dans toutes sortes de fonctions neurologiques et cognitives, et pas uniquement dans celles liées aux capacités artistiques", précise David Cultler. Ce qui est indéniable c'est qu'il n'existe en aucun cas un seul gène de la bipolarité, de la schizophrénie, ni de la créativité. Que ce soit les racines de la créativité ou celles des psychoses, elles mêlent intimement part génétique et expériences de la vie.

Les auteurs de l'étude semblent donc tirer des extrapolations rapides. Néanmoins ces hypothèses peuvent former un point de départ pour de futures investigations afin de trouver, peut-être des similitudes entre la manière de penser des personnes créatives et celle des personnes souffrant de troubles psychiques.

Par Léa Galanopoulo

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(1) Pour la bipolarité par exemple, la recherche se concentre pour l'instant sur plusieurs gènes comme ceux codant pour la tyrosine hydroxylase, la monoamine oxydase A ou encore des gènes impliqués dans la neurotransmission sérotoninergique (5HTT, TPH).

Source : Polygenic risk scores for schizophrenia and bipolar disorder predict creativity. R. Power et al. Nature Neuroscience, juin 2015. doi:10.1038/nn.4040

Ma source : http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/recherche/creativite-et-psychose-ont-elles-les-memes-racines-genetiques_16546.html

9 juin 2015

Vers une baisse du niveau de vie des retraités

Vers une baisse du niveau de vie des retraités

Le niveau de vie des retraités devrait baisser à long terme par rapport au reste de la population, selon des projections du Conseil d’orientation des retraites. Explications.  

Alors que la pension moyenne des retraités devrait diminuer à partir de cette année par rapport au revenu d’activité moyen, leur niveau de vie baissera par conséquent à long terme par rapport au reste de la population, selon des projections du Conseil d’orientation des retraites (Cor).

Pour en arriver à ce constat, le rapport de l’organisme, dévoilé lundi par Les Echos, s’est appuyé sur cinq scenarii économiques optimistes (croissante forte, faible chômage…) et pessimistes (croissante faible, chômage en hausse).

Une baisse entre 2013 et 2060

Et quel que soit le scénario envisagé, "la pension moyenne relative des retraités diminuerait (...) entre 2013 et 2060", après une longue période de hausse régulière liée au remplacement des anciennes générations de retraités par des nouveaux retraités aux pensions moyennes plus élevées, précise l’AFP.

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La faute reviendrait en particulier à "l'indexation selon l'inflation des droits acquis en cours de carrière et des pensions liquidées", qui creuse chaque année un peu plus "les écarts entre les pensions et les revenus d'activité".
8 juin 2015

Expertes.eu, un site pour renforcer la présence des femmes dans les médias

"Pour faire progresser la société, il faut s'attaquer à la manière dont on la montre dans les médias" estime Caroline De Haas © MaxPPP

80% des experts vus et entendus dans les médias sont des hommes. Lancé ce lundi en partenariat avec France Télévisions et Radio France, le site expertes.eu recense un millier d'expertes françaises. L'annuaire vise à donner plus de visibilité aux femmes.

Elles sont chercheuses, chefs d'entreprise, présidentes d'associations... Le site expertes.eu recense un millier de femmes expertes dans leur domaine de l'économie à la science en passant par le sport. Ces femmes, on pourrait les entendre davantage dans les colloques, sur les plateaux de télévision, dans les émissions de radio... Depuis quelques années, un guide papier était édité, en partenariat avec le magazine Elle. Ce site expertes.eu prend la relève en version numérique. L'idée est la même : inciter les journalistes, les programmateurs d'émisisons à faire davantage appel à l'expertise des femmes en France.

Des femmes essentiellement témoins, cantonnées à la santé et à l'éducation

Aujourd’hui, les femmes représentent à peine 20% des experts interrogés dans les médias. "Il y a un sacré décalage entre notre société et l’image renvoyée par les médias" explique Caroline de Haas, créatrice de ce site, il y a aussi un décalage sur la manière dont on fait parler les hommes et les femmes". Les femmes sont souvent interrogées en tant que témoins, ou cantonnées à des disciplines considérées comme féminines, comme la santé ou l’éducation.

Quelles sont les raisons d’un tel décalage ? Selon Caroline de Haas, "les journalistes sont dans l’urgence, et ils appellent les gens qu’il ont l’habitude d’inviter. Et puis, il y a l’autocensure. Souvent, quand les journalistes les appellent, les expertes répondent qu’elles ne sont pas les mieux placées pour répondre… Elles manquent de confiance. Nous, on va donc leur proposer des formations pour contourner ce problème".

Une loi non contraignante

Depuis plusieurs années, le CSA bataille pour améliorer la visibilité des femmes. A sa demande, une loi oblige désormais les chaînes et les radios à comptabiliser chaque année la présence des femmes à l'antenne, histoire de surveiller l'évolution des choses et d'inciter les médias à réfléchir systématiquement en terme de parité. "Si ça ne marche pas, il faudra réfléchir à un système plus coercitif" affirme Caroline de Haas, qui y voit une vraie question de société. "Comment on peut espérer faire progresser l’égalité dans la société si on ne s’attaque pas à la manière dont on montre la société dans les médias ?"

Source : http://www.franceinfo.fr/emission/info-medias/2014-2015/infos-medias-du-08-06-2015-08-06-2015-07-25

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7 juin 2015

5 blessures émotionnelles d’enfance qui persistent à l’âge adulte

Blessures

Les problèmes rencontrés dans l’enfance

prédisent comment sera notre qualité de vie lorsque nous serons adultes.

En outre, ils peuvent influencer de manière significative la façon dont les enfants d’aujourd’hui agiront demain et par ailleurs ils auront une influence sur notre manière de faire face à l’adversité.

Donc, en quelque sorte, à partir de ces 5 blessures émotionnelles ou expériences douloureuses d’enfance, nous allons former une partie de notre personnalité. Dans les lignes qui suivent, nous allons voir quelles sont nos blessures définies par Lise Bourbeau.

1 - La peur de l’abandon

La solitude est le pire ennemi pour celui qui a vécu un abandon durant son enfance. Il y aura une attention constante à ce manque, par conséquent, celui qui a en a souffert, abandonnera ses partenaires et ses projets de façon précoce, de peur d’être abandonné.

Ce serait quelque chose comme « je pars avant que tu me laisses », « personne ne me soutient, je ne suis pas prêt à supporter cela », « si tu t’en vas, ne reviens pas … ».

Les personnes qui ont souffert d’abandon dans l’enfance, devront travailler leur peur de la solitude et leur peur d’être rejetées.

La blessure causée par l’abandon n’est pas facile à guérir. Ainsi, vous serez conscients que vous avez commencé à guérir lorsque la crainte d’avoir des moments de solitude disparaîtra et un dialogue intérieur positif et plein d’espoir commencera à circuler en vous.

2 - La peur du rejet

C’est une blessure profonde, parce qu’elle implique le rejet de notre être intérieur. Avec le mot intérieur nous nous référons à nos expériences, nos pensées et nos sentiments.

On peut expliquer l’apparition du sentiment de rejet par de nombreux facteurs qui peuvent l’influencer, tels que le rejet des parents, de la famille ou des pairs. Il génère des pensées de rejet, le sentiment de ne pas être désiré et une disqualification de soi-même.

La personne souffrant de cette expérience douloureuse ne se sent pas digne d’affection ou de compréhension et elle s’isole dans son vide intérieur, de peur d’être rejetée.

Il est probable que les personnes qui ont vécu cela dans leur enfance, seront des personnes insaisissables. Donc, nous devons travailler nos peurs intérieures et ces situations qui nous génèrent une panique.

Si tel est votre cas, prenez soin à faire attention à vous, à prendre des risques et à prendre des décisions pour vous-même.

À chaque fois, vous serez un peu moins dérangé que les personnes s’éloignent de vous et lorsqu’elles vous oublieront à un certain moment, vous ne le prendrez plus comme quelque chose de personnel.

3 - L’humiliation

Cette blessure est générée au moment où nous pensons que d’autres nous désapprouvent et nous critiquent. Nous pouvons générer ces problèmes à nos enfants en leur disant qu’ils sont stupides, mauvais ou qu’ils sont lourds, ou bien en racontant leurs problèmes aux autres. Cela détruit l’estime de soi de l’enfant.

Ces personnes auront une personnalité dépendante. De plus, nous pouvons avoir appris à être des « tyrans » et des égoïstes comme un mécanisme de défense et même à humilier les autres, pour nous en servir comme un bouclier protecteur.

Avoir souffert de ce type d’expérience nécessite de travailler notre indépendance, notre liberté, la compréhension de nos besoins et de nos peurs ainsi que nos priorités.

4 - La trahison ou la crainte de faire confiance

Elle apparaît lorsque l’enfant s’est senti trahi par un de ses parents surtout, si celui-ci n’a pas remplit ses promesses.

Cela peut générer une méfiance qui peut être transformée en envie et en d’autres sentiments négatifs, puisqu’on ne se sent pas digne de ce qui a été promis et de ce que les autres ont.

Avoir souffert de ces problèmes dans l’enfance construit des personnes manipulatrices, qui veulent tout contrôler et bien contrôler. Si vous avez subi ces problèmes durant l’enfance, vous êtes susceptibles de sentir la nécessité d’exercer un certain contrôle sur les autres, ce qui est souvent justifié par un fort caractère.

On voit souvent leurs erreurs de ces personnes dans leurs manières d’agir. Il s’agit donc de travailler la patience, la tolérance et le savoir vivre tout comme apprendre à être seul et à déléguer des responsabilités.

5 - L’injustice

Elle résulte d’un environnement dans lequel les principaux protecteurs sont froids et autoritaires. Dans l’enfance, une exigence trop importante qui dépasse les limites génère des sentiments d’impuissance et d’inutilité, à la fois dans l’enfance et à l’âge adulte.

Les conséquences directes sur le comportement de ceux qui en ont souffert seront la rigidité, car ces personnes tentent d’être très importantes et d’acquerir une grande puissance.

De plus, il est probable que cette injustice crée un fanatisme pour l’ordre et le perfectionnisme et une incapacité de prendre des décisions en toute confiance.

Il est nécessaire de travailler la méfiance et la rigidité mentale, pour générer un maximum de flexibilité et permettre d’avoir confiance en les autres.

Maintenant que nous connaissons les cinq blessures de l’âme qui peuvent affecter notre bien-être, notre santé et notre capacité à nous développer en tant que personnes, nous pouvons commencer à mettre en place un processus de guérison. 

Images reproduites avec l’aimable autorisation de natalia_maroz et jrcasas

Source de l’idée: Bourbeau, L. (2003) Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même. OB Stare.

Source : http://nospensees.com/5-blessures-emotionnelles-denfance-persistent-a-lage-adulte/

5 juin 2015

Ces millions de mètres carrés possédés par l’Etat qui restent vides

Ces millions de mètres carrés possédés par l’Etat qui restent vides

Dans le livre "A qui appartient la France ?",

deux journalistes reviennent sur le patrimoine immobilier de l’Etat qui reste vacant.

Des chiffres surprenants.  

 

Le livre "A qui appartient la France ?", co-écrit par les journalistes Denis Boulard et Fabien Piliu, paru jeudi, révèle que l’Etat et ses administrations posséderaient 11,1 millions de mètres carrés de logements et bureaux vides, comme le rapporte mercredi Metronews.fr, qui a pu lire l’ouvrage avant sa sortie.

"Pour déterminer ce chiffre stupéfiant, les journalistes Denis Boulard et Fabien Piliu ont eu accès à un logiciel de l'administration baptisé Chorus, dédié précisément à l'inventaire de l'immobilier de l'Etat. Ces plus de 11 millions de m² dépassent de trois à quatre fois

Bureaux, logements de fonction, casernes... 

Ce patrimoine immobilier serait ainsi composé de bureaux, logements de fonction inutilisés mais aussi de casernes. Le ministère de la Défense "totalise à lui seul près du tiers des surfaces inoccupées sur le territoire français", précise Metronews.

L'ensemble de ces biens vacants représenterait pas moins de 15% du patrimoine immobilier de l’Etat, selon les deux journalistes. Des chiffres qui surprennent, lorsque l’on sait que près de 3,5 millions de Français seraient mal-logés, selon le rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre publié en février dernier. Parmi eux, 141 500 personnes seraient sans domicile fixe.

Certains de ces biens commencent tout de même à être vendus, mais pas encore suffisamment pour le moment. Ces ventes génèrent "près de 500 millions d'euros de recettes annuelles destinées à renflouer les comptes publics".
2 juin 2015

Les abeilles font leur miel en ville

miel et abeilles

Il y a le miel des champs et maintenant le miel des villes. En effet, aussi paradoxale que cela puisse paraître, un grand nombre d’abeilles ont fui les campagnes pour se réfugier dans les villes où elles se portent comme un charme.
miel et abeilles
La monoculture, donc la diminution de la biodiversité, l’usage intensif des pesticides et autres produits phytosanitaires ont, soit disséminé de nombreuses colonies d’abeilles, soit poussé les abeilles à trouver refuge dans des zones qu’elles considèrent comme plus saines et sécuritaires où elles peuvent butiner à leur aise.

Union Nationale des Apiculteurs
miel et abeilles
Déjà en 2005, l’UNAP (Union Nationale des Apiculteurs) a pris conscience de ce phénomène grave. Quelques ruches ont été introduites sur les toits de grands édifices, comme au sommet de l’opéra de Paris, à Lille, à Marseille. L’expérience s’étant avérée plus que concluante, elle se poursuit aujourd’hui. On ne compte pas moins de 300 ruches à Paris dans les jardins du Luxembourg, à Nantes, Besançon, Lyon, de nombreux autres centres urbains introduisent des ruches à leur environnement.

La biodiversité des fleurs, indispensable aux abeilles
miel et abeillesmiel et abeilles

La diversité des fleurs, (un choix de pollens important, plus de 200) que l’on retrouve dans les parcs, sur les terrasses, est une aubaine pour les abeilles qui trouvent de moins en moins de biodiversité dans les campagnes, car à cause des pesticides les « mauvaises herbes » riches en pollen n’existent plus. Les hommes prennent peu à peu conscience (il était temps) de l’importance de ces petites travailleuses ailées indispensables au bon équilibre de l’environnement.


miel et abeillesmiel et abeilles

Les abeilles se portent beaucoup mieux en ville et leur taux de mortalité est très faible. Elles bénéficient généralement d’un environnement climatique favorable, une sorte de microclimat, d’une période de floraison plus grande grâce à la diversité florale présente toute l’année.
miel et abeilles
Le miel produit par les abeilles des villes est d’une qualité excellente. On pourrait se poser la question, et la pollution ?
miel et abeilles

miel et abeilles

De nombreuses analyses ont été réalisées et ô surprise aucune trace de plomb, ni de mercure, ou autres polluants. Décidément nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec ces petites travailleuses ailées qui, précise Henri Clément président de l’union de l’apiculture française, « butinent des fleurs qui ont souvent la tête en bas ; celles-ci ne servent pas de réceptacle à la pollution, à la différence des tulipes qui ne sont pas butinées ». Une ruche parisienne peut produire jusqu’à 60 kg de miel soit quatre fois plus qu’une ruche installée en campagne.

Écologie et protection de l’écosystème urbain
miel et abeilles
miel et abeilles

L’écologie et la protection de l’environnement ont le vent en poupe. Les jardiniers des espaces verts sont de plus en plus sensibilisés à l’environnement et l’utilisation d’engrais chimiques, de pesticides est totalement banni. La ville de Paris vient de se doter d’une charte destinée à protéger l’écosystème urbain visant à préserver la biodiversité : la certification ISO 14001 encadre les activités des jardiniers de la ville ».
miel et abeilles
En région parisienne, l’association "Savoir-faire et découvertes", spécialisée dans les stages écolo, propose depuis peu une initiation sur deux jours à la production de miel en ville.


miel et abeilles

« Cette activité bénéficie de l’engouement pour les questions environnementales et nécessite peu de moyens », explique Cédric Chenevière qui assure cette formation à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).
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Régie par le Code rural, la pratique de l’apiculture urbaine n’impose que deux grandes règles : pas de ruche à moins de 25 mètres d’un hôpital ou d’une école et une haie protectrice de 2 mètres de haut à proximité, sauf si la ruche est elle-même installée à plus de 2 mètres de hauteur.
miel et abeilles
Espérons qu’à long terme toutes ces initiatives porteront leurs fruits et que nos petites abeilles pourront continuer leur travail de butineuses, pollinisatrices et productrices de miel.

L’abeille, sentinelle de l’environnement
miel et abeilles
Près de 80 kg de miel ont été recueillis à l’occasion de la 1ère récolte de miel des abeilles installées en juin dernier à l’Hôtel de Région à Nantes. En effet, 320 à 400 000 abeilles venant d’Ouessant avaient pris leurs quartiers au cœur de la ville de Nantes dans 8 ruches installées sur les toits terrasses du Conseil régional. Les Pays de la Loire sont ainsi devenus la 4e région à soutenir le programme national "L’abeille, sentinelle de l’environnement", avec une particularité : l’implication de 3 lycées des Pays de la Loire, le Lycée agricole Jules Rieffel (CFA) de Saint-Herblain, le Lycée Kastler Guitton de la Roche-sur-Yon, et le Lycée Clémenceau de Nantes qui accueillent également des ruches.
alimentation santé : miel
Jackie Thouny

Source : http://www.energie-sante.net/bn/?p=416

1 juin 2015

Lucy, la petite australopithèque, avait un voisin

Reproduction du squelette de Lucy au musée national d'Ethiopie, à Addis-Abeba, le 3 décembre 2014

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Des chercheurs ont découvert en Ethiopie les restes fossiles d'une nouvelle espèce d'hominidé datant de 3,3 à 3,5 millions d'années, qui vivait à la même époque et au même endroit que Lucy, la célèbre australopithèque, apportant la preuve que plusieurs sortes de pré-humains cohabitaient déjà.

"Un nouveau parent rejoint 'Lucy' dans l'arbre familial humain", estime le musée d'histoire naturelle de Cleveland (Etats-Unis), dont l'un des scientifiques, Yohannes Haile-Selassie, est à l'origine de cette découverte.

L'étude publiée mercredi dans la revue Nature bat un peu plus en brèche l'hypothèse, ancienne et désormais très contestée, que Lucy serait "la mère de l'Humanité" et notre ancêtre direct.

Principal auteur de l'étude, Yohannes Haile-Selassie a analysé des mâchoires supérieures et inférieures ainsi que des dents isolées retrouvées en 2011 à 35 kilomètres de l'endroit où vivait l'espèce Australopithecus afarensis, à laquelle appartenait Lucy. Les fouilles se sont déroulées dans l'Afar, région désertique située à l'est de l'Ethiopie et considérée comme l'un des berceaux de l'Humanité.

La nouvelle espèce a été baptisée "Australopithecus deyiremeda". En langue Afar, deyi signifie "proche" et "remeda" veut dire "parent".

Elle diffère de l'espèce de Lucy par la forme et la taille de ses dents et par l'architecture robuste de ses mâchoires inférieures.

Ce voisin "est une nouvelle confirmation qu'Australopithecus afarensis n'est pas la seule espèce potentiellement ancêtre de l'homme qui vivait dans la région éthiopienne de l'Afar durant le Pliostène moyen", relève Yohannes Haile-Selassie.

Lucy, dont le squelette est complet à plus de 40% avec 52 ossements, a été découverte en 1974 par une équipe comprenant Donald Johanson, Maurice Taieb et Yves Coppens. Vieille de 3,2 millions d'années, mesurant 1,10 mètre, elle était bipède mais aussi grimpeuse.

Son espèce, Australopithecus afarensis, vivait entre 2,9 millions et 3,8 millions d'années, sur une période plus étendue que Australopithecus deyiremeda.

Le Français Yves Coppens fait valoir depuis de nombreuses années que Lucy a été "présentée à tort comme la mère de l'Humanité".

Alors que pendant longtemps, les paléontologues ont pensé qu'il n'y avait eu qu'une seule espèce de pré-humain pour la période allant de 3 à 4 millions d'années, plusieurs découvertes, au Tchad et au Kenya, ont remis en cause cette thèse.

Pour sa part, Yohannes Haile-Selassie s'attend à ce que certains de ses collègues "se montrent sceptiques" à l'égard de la nouvelle espèce Australopithecus deyiremeda.

"Mais je pense qu'il est temps que nous regardions ce moment de l'évolution humaine avec un esprit ouvert et que nous examinions avec soin les fossiles disponibles plutôt que de les rejeter quand ils ne correspondent pas à nos hypothèses", ajoute-t-il.

Source : http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/1450998/lucy_la_petite_australopitheque_avait_un_voisin.shtml?een=4fe3b4be836450fd8b8349d292a231c8&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml287_antennesrelaisp

31 mai 2015

Une grande majorité de singes refuse toujours de croire que l’Homme descend d’eux

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États-Unis – Selon un sondage réalisé auprès de plusieurs centaines de singes en captivité, nombre d’entre eux refusent d’admettre que l’Homme descend du singe. Près de 70% d’entre eux affirment que cette idée ne repose sur aucune base scientifique et rejettent en bloc une possible proximité génétique entre les deux espèces. Reportage.

C’est le résultat de plusieurs années d’apprentissage de langage des signes qui a permis aux scientifiques de recueillir ce précieux témoignage. « Quand on leur explique la chose scientifique, ils refusent d’y croire. Ils disent que c’est impossible, que ça n’a aucun sens » raconte Madeleine Hatkins, une jeune bénévole qui s’occupe d’un refuge pour singes dans le Montana. Les soigneurs ont ainsi expliqué aux singes, grâce au langage des signes, que l’Homme descendait d’eux par un ancêtre commun, il y a de cela plusieurs millions d’années. « Depuis qu’on leur a annoncé la nouvelle, certains sont dubitatifs, ils demandent à voir des preuves. Certains sont même déçus, en colère d’apprendre une telle chose, comme si on leur avait raconté une scène clé de leur série fétiche » ajoute Madeleine.

Des singes qui campent sur leur position, et qui réaffirment leur idée. « Homme blanc pas singe, pas possible » ne cesse de répéter Wikita, une jeune femelle chimpanzé de 6 ans qui semble sous le choc. « Wikita penser Grand Gorille créer monde » dit-elle dans des signes qui trahissent une certaine nervosité. Car selon les chercheurs, cette information remet beaucoup de choses en question pour les grands singes. « Sciences dire beaucoup choses. Penser que homme blanc descendre de singe est choquant » ajoute un autre singe qui demande à ce qu’on respecte ses idées.

Mais pour l’équipe des scientifiques, les singes seraient simplement vexés. « Ils ont raté le coche de l’évolution, c’est tout. On essaie juste de leur faire comprendre leur rang et où ils se placent par rapport à nous. ». Ce qui donne parfois des dialogues savoureux. Ainsi, après avoir appris que l’Homme et le singe étaient des cousins proches, un des singes a demandé si les cousins du soigneur vivaient aussi dans une cage.

La Rédaction

Source : http://www.legorafi.fr/2014/04/24/une-grande-majorite-de-singes-refuse-toujours-de-croire-que-lhomme-descend-deux/

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