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20 novembre 2015

COP 21 : à El Hierro, les énergies renouvelables font leurs preuves

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Une meilleure utilisation des énergies renouvelables figure au menu de la COP 21. Localement, des expériences ont déjà eu lieu, avec de bons succès. Territoires isolés, les îles sont de bons terrains pour trouver des alternatives au fioul, arrivant par bateau et donc au prix de revient élevé. Alain Gioda, historien du climat à l'UMR Hydrosciences de Montpellier à l'IRD (Institut de recherche et développement), nous parle de l'île El Hierro, dans les Canaries, qui travaille depuis des décennies à une autonomie en énergie. Cette aventure scientifico-politique est également racontée (entre autres actualités) sur son blog : Climat'O.

À l'ouest de l'archipel des Canaries, par un peu moins de 28° de latitude nord, l'île d'El Hierro est soufflée par les alizés et le brouillard y est fréquent. C'est donc l'énergie éolienne qui a été choisie, complétée par l'hydraulique, pour remplacer l'utilisation d'une centrale thermique à fioul pour produire l'électricité. © Alain Gioda, IRD

À l'ouest de l'archipel des Canaries, par un peu moins de 28° de latitude nord, l'île d'El Hierro est soufflée par les alizés et le brouillard y est fréquent. C'est donc l'énergie éolienne qui a été choisie, complétée par l'hydraulique, pour remplacer l'utilisation d'une centrale thermique à fioul pour produire l'électricité. © Alain Gioda, IRD

Les îles peuvent-elles être des laboratoires pour la transition énergétique ?

Alain Gioda : On peut dire qu’une île, c’est un monde en miniature. Mais il est vrai qu’elles sont des endroits à part. Il y passe moins de flux, il y a peu d’échanges. Ce sont des points froids de l’humanité. En revanche, oui, elles peuvent être des laboratoires. Les enjeux de la COP 21 sont d’abord politiques, mais sur les îles, le réchauffement, c’est la réalité ! On peut prendre l’exemple du Groenland, la plus grande des îles (si l’on considère l’Australie comme un continent). La fonte des glaciers et l'extension moindre de la banquise, c’est une réalité aujourd’hui. Pour l’archipel des Kiribati, des atolls de la Micronésie, dans l’océan Pacifique, la hausse du niveau de la mer a déjà des conséquences socio-économiques. C’est le cas aussi en Bretagne, sur l’île de Sein, qui ne dépasse les flots que de deux mètres en moyenne.

L’expérience d’El Hierro peut-elle être un exemple ?

Les gens qui agissent ainsi sont déjà de l’autre côté du miroir. C’est le côté de ceux qui trouvent des solutions… La COP 21 ne peut pas être un succès total mais cela peut montrer qu’on peut faire mieux. Pour avancer, il faut afficher un rêve, pour catalyser les énergies, frapper les imaginations. À El Hierro, les « 100 % d’énergies renouvelables », c’est un objectif pour mettre la barre très haut. Il y a toujours des réticences. L’expérience montre qu’il y en a de deux formes face à ce genre de projets. Certains se méfient des sciences de l’ingénieur. Ils n’aiment pas les machines. D’autres, à l’inverse, pensent que les technologies sauront tout résoudre. Ceux-là parlent parfois de « l’écologie de la chèvre ou de la bougie ». Entre ces deux groupes, il y a un large espace que je propose d'occuper.

Pour que cela marche, il faut que les gens s’approprient leur territoire. C’est ce qui se passe à Samsø, une île du Danemark [où l’électricité provient en totalité d’énergies renouvelables, NDLR]. En Allemagne, la commune de Schönau, en Forêt Noire, produit elle-même son électricité. Il faut voir sur l'Internet en accès libre le film L’esprit de Schönau… Ce n’est qu'une fois cette appropriation faite que des techniciens peuvent apporter des solutions. À El Hierro, on est un peu entre les deux. Le projet n’est pas né de la base. C’est au départ un projet technologique d'un élu. Mais les gens se le sont approprié en portant presque toujours les tenants du projet au pouvoir par les élections depuis plus de 30 années.

Sur l'île d'El Hierro, les cinq éoliennes de 64 m fournissent une puissance totale de 11,5 MW. Le surplus d'énergie est utilisé pour une usine de dessalement mais aussi pour actionner une pompe qui monte l'eau du réservoir inférieur vers le bassin supérieur. Durant les périodes sans vent, on laisse l'eau s'écouler vers le bas et des turbines produisent de l'électricité. Le complément est fourni par une centrale thermique. La proportion de ces trois sources est ajustée en permanence. © Idé
Sur l'île d'El Hierro, les cinq éoliennes de 64 m fournissent une puissance totale de 11,5 MW. Le surplus d'énergie est utilisé pour une usine de dessalement mais aussi pour actionner une pompe qui monte l'eau du réservoir inférieur vers le bassin supérieur. Durant les périodes sans vent, on laisse l'eau s'écouler vers le bas et des turbines produisent de l'électricité. Le complément est fourni par une centrale thermique. La proportion de ces trois sources est ajustée en permanence. © Idé

Il y a la question du prix : l’énergie produite par ces énergies renouvelables est plus chère. Les populations des îles, ou d’ailleurs, doivent-elles accepter de payer plus ?

Bien au contraire, l’énergie des îles est souvent produite par du fioul ou du charbon. Il s’avère que ce mode de production revient plus cher que les énergies renouvelables (entre 2 et 5 fois plus). Mais en Europe, le surcoût est partagé par tous les consommateurs du pays. En France, c’est la CSPE (Contribution au service public de l’électricité). Sur l’île de Sein, par exemple, le coût de revient de la production d’électricité avec du fioul est d’environ 50 centimes hors taxes le kWh. EDF le vend à 5 centimes aux consommateurs (pour la partie production de la facture), et perçoit donc 45 centimes de CSPE par kWh. L’éolien est aujourd’hui produit autour de 9 centimes, le solaire 25 centimes et l’hydrolien 30 centimes. Aux Canaries, une taxe semblable est en place, avec le même résultat.

Cette situation n’incite pas les acteurs en place à investir dans les énergies renouvelables. Le système d’aides est ainsi biaisé et favorise en fait l’installation de centrales thermiques ou de générateurs. Dans les îles tropicales, la demande d’énergie augmente avec la croissance de la climatisation, même quand elle n’est pas vraiment nécessaire avec le régime dominant des alizés… Mais dans les cas que je viens de citer, Samsø, Schönau et El Hierro, sans oublier Eigg en Écosse, etc., ils l’ont fait.

Quelles sont les clés du déblocage ?

Sur les îles comme ailleurs, la motivation peut venir d’un gros pépin ou pire de la succession de gros pépins : les deux chocs pétroliers des années 1970, les accidents nucléaires de Tchernobyl puis de Fukushima, les tempêtes plus fréquentes qui ont ravagé l’île de Sein et incité à devenir plus autonome. L’indépendance énergétique par rapport aux pays producteurs de pétrole et d'uranium est aussi une motivation à l’échelle d’une nation. La production locale d’énergie, c’est une indépendance plus grande, un risque moindre de conflits armés et une opportunité extraordinaire de développement d’un territoire. La santé publique est aussi une forte motivation, quand la pollution de l'air devient trop forte par exemple.

En fait, tout est déjà prêt pour une vraie transition énergétique. Il ne manque qu’un engagement humain et une volonté politique face aux lobbies quelquefois surpuissants. C’est aussi une affaire de génération. À part les adeptes du « no future », les jeunes sont partants. Il est intéressant que la COP 21 ait aussi un volet artistique, avec des jeunes artistes engagés comme l’Argentin Tomás Saraceno.

Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/developpement-durable-cop-21-el-hierro-energies-renouvelables-font-leurs-preuves

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17 novembre 2015

Comment le savon lave-t-il ?

Le savon lave grâce aux propriétés hydro-lipophiles et hydro-lipophobes et lipophobes des molécules qui le constituent. © Amélien Bayle, Flickr, CC by-nc 2.0

Le savon lave grâce aux propriétés hydro-lipophiles et hydro-lipophobes et lipophobes des molécules qui le constituent. © Amélien Bayle, Flickr, CC by-nc 2.0
 
C’est grâce à sa structure, d’une part hydrophile et lipophobe et d’autre part hydrophobe et lipophile, que le savon peut laver et éliminer les taches de matières grasses.
Composition chimique du savon
 
Si on le regarde de très près, on s’aperçoit que le savon est constitué de molécules toutes en longueur.
À l’une de leurs extrémités, on trouve un groupement carboxylate (COO-). La structure de ce groupement est ronde et constitue ce que l’on peut appeler la « tête » de la molécule de savon. Elle est hydrophile et lipophobe.
 
À l’autre extrémité, on trouve une chaîne hydrocarbonée (R) qui constitue la « queue » de la molécule. Celle-ci est hydrophobe et lipophile.
La structure du savon, faite pour laver
 
Les vertus du savon, qu'il s'agisse de savon de Marseille ou de produit vaisselle, sont le résultat de la structure particulière de ses molécules. Mélangées à l’eau, celles-ci forment de petites boules, de telle sorte que leurs « queues » se retrouvent au centre, protégées par les « têtes » hydrophiles. Si le mélange est mis en présence de corps gras, les extrémités lipophiles des molécules de savon capturent et enferment les particules de graisse. Ensemble, elles forment un complexe nommé « micelle (*)».
 
Les parties hydrophiles des molécules de savon fragilisent les liaisons entre les taches et le support, ce qui fait que les taches s'en décrochent. Au cours du processus, les particules de graisse sont, en quelque sorte, devenues hydrophiles et elles peuvent donc être emportées par l’eau au cours du rinçage.

Par Nathalie Mayer, Futura-Sciences
(*) Qu'est-ce qu'une eau micellaire ?

L’eau micellaire est une eau nettoyante composée de micelles, c’est-à-dire de petites particules de tensioactifs.

Ces petites particules se forment par le contact entre deux phases incompatibles (une goutte d’huile dans de l’eau ou inversement).

Ces particules de tensioactifs emprisonnent les impuretés présentes à la surface de l’épiderme (sébum, pollution, traces de maquillage…). Les eaux micellaires permettent ainsi de démaquiller et nettoyer parfaitement le visage et les yeux, tout en douceur.
15 novembre 2015

Les frelons géants chinois prolifèrent… et tuent des dizaines d’humains

 

Le frelon géant est cinq fois plus grand qu'une abeille, l'une de ses proies. Son dard atteint 6 mm de long. © netman, Flickr, cc by nc nd 2.0

Le frelon géant est cinq fois plus grand qu'une abeille, l'une de ses proies. Son dard atteint 6 mm de long. © netman, Flickr, cc by nc nd 2.0

Les frelons géants Vespa mandarinia ne s’en prennent pas qu’aux abeilles. Dans le nord-ouest de la Chine, ils ont piqué 1.640 personnes depuis le début de l’été, entraînant des centaines d’hospitalisations et 42 décès. La raison de cette invasion aggravée par une agressivité accrue des insectes n’a pas encore été identifiée, mais plusieurs hypothèses ont été avancées.

Les frelons Vespa mandarinia impressionnent tant ils sont grands : jusqu’à 5 cm de long pour 7,6 cm d’envergure. Ils commencent à poser problème car ces « frelons géants » prolifèrent actuellement dans le nord-ouest de la Chine, principalement dans la province de Shaanxi et s’en prennent régulièrement à la population. Entre le début du mois de juillet et ce jeudi 3 octobre, 1.640 personnes ont été piquées avec divers degrés de gravité. Selon l’agence de presse Chine nouvelle (Xinhua), qui cite des chiffres de la commission nationale de la Santé et du Planning familial, 206 personnes étaient toujours hospitalisées la semaine dernière, tandis que 42 autres ont succombé.

Les causes de cette invasion ne sont pas encore bien comprises, mais plusieurs hypothèses ont été avancées. Pour certains, la végétation s’est développée plus que d’ordinaire dans la région concernée, offrant ainsi un plus grand habitat aux frelons. Pour d’autres, les insectes proliféreraient suite à la baisse du nombre de leurs prédateurs (araignées et oiseaux), en raison de divers changements écologiques. Enfin, dernière théorie, il y aurait plus de piqûres car la population humaine augmente en permanence, ce qui accroît les risques d'une mauvaise rencontre.

Avec ses 5 cm de long, le frelon géant Vespa mandarinia est le plus grand des insectes sociaux.

Avec ses cinq centimètres de long, le frelon géant Vespa mandarinia est le plus grand des insectes sociaux. © t-mizo, Flickr, cc by 2.0

Une agressivité accrue en période de reproduction

D’autres paramètres pourraient également expliquer l’agressivité exacerbée de ces insectes prédateurs qui chassent parfois en groupe. Ainsi, au niveau de l'une des villes les plus touchées, Ankang, il a fait très chaud durant deux mois sans interruption, de quoi augmenter l’activité des frelons. Par ailleurs, l’automne correspond à la période de reproduction de Vespa mandarinia. Or, plus la saison avance et plus les insectes deviennent irritables. Une fois la reine fécondée, leur nid entre alors petit à petit en dormance, ce qui signifie que beaucoup d’ouvrières se retrouvent progressivement sans activité.

Il est conseillé à la population de ne pas s’approcher des nids, mais cela ne suffit pas toujours. Selon l’agence de presse, un groupe de frelons s’en serait pris à une école en septembre dernier dans le sud de la Chine. Trente personnes ont été piquées, dont une à plusieurs reprises qui a dû être hospitalisée. Dans ce cas de figure, il est en effet important d’extraire au plus vite, par exemple par dialyse, les protéines exogènes qui circulent alors en quantité dans le sang. Le risque encouru est une défaillance rénale potentiellement mortelle. Que dire si la personne est allergique.

Les nids devraient atteindre leur état de dormance d’ici le début du mois de décembre. Le nombre d’attaques devrait donc progressivement diminuer jusque-là. De quoi rassurer la population.

Quentin Mauguit, Futura-Sciences

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-frelons-geants-chinois-proliferent-tuent-dizaines-humains-49454/

13 novembre 2015

COP21 : le caractère "contraignant" de l'accord jette un froid entre Paris et Washington

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le président français François Hollande, à l'Elysée, le 16 janvier 2015. 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry

a fait cette déclaration dans une interview au "Financial Times",

poussant Paris à réagir.

A l'approche de la COP21, Paris et Washington ne sont pas du tout sur la même longueur d'onde. Le motif de ce couac ? Le caractère contraignant ou non de l'accord qui devra être signé à l'issue de la conférence sur le climat. Mercredi 11 novembre, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que ce texte ne devrait pas instaurer de contraintes juridiques forçant les pays à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, contrairement à ce que martèle François Hollande.

Jeudi, le président de la République lui a donc répondu : cet accord sera "contraignant ou il n'y aura pas d'accord", a-t-il lancé depuis Malte. 

Une épineuse question à trancher pour les 195 pays

Cette question de la forme juridique du futur accord et de ses mécanismes de contrôle reste l'un des nombreux points que devront trancher les 195 pays participant à la conférence de Paris (30 novembre-11 décembre). Même s'il est acquis depuis longtemps que les pays ne se verront pas imposer d'objectifs de réduction des gaz à effet de serre.

Or la position des Etats-Unis est claire : cet accord "ne sera certainement pas un traité (...). Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas" pour le protocole de Kyoto de 1997, que les Etats-Unis avaient d'ailleurs refusé de ratifier, a expliqué John Kerry. Washington est le deuxième pollueur mondial après la Chine.

Vers un accord "hybride" ? 

"Je pense que cette formulation [de John Kerry] aurait pu être plus heureuse", a estimé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, futur président de la COP21.

"Il faut que les choses soient bien claires", a-t-il commenté devant des journalistes. "On peut discuter de la forme juridique de l'accord (...) en revanche, il est clair qu'il devra comprendre des dispositions juridiquement contraignantes, comme l'a prévu le mandat de la conférence climatique de Durban" de 2011.

Washington a souvent dit qu'il refuserait tout objectif contraignant en matière de réduction des gaz à effet de serre, mais qu'il accepterait "un accord hybride" prévoyant des contraintes juridiques sur d'autres dispositions. Par exemple sur le suivi des promesses faites par les pays.

Dans tous les cas, il n'y aura pas de régime de sanctions. "La contrainte, ce sera l'obligation de transparence et l'effet de réputation", résumait récemment la négociatrice française Laurence Tubiana.

Par

Source : http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/cop21-le-caractere-contraignant-de-l-accord-divise-paris-et-washington

10 novembre 2015

Régionales : derrière la parité, les femmes condamnées aux seconds rôles

 

A gauche comme à droite, la plupart des chefs de file pour les régionales sont des hommes. 

Selon le décompte de francetv info,

les femmes sont aussi très peu nombreuses à mener des listes départementales.

Officiellement, les élections régionales des 6 et 13 décembre seront parfaitement paritaires : et pour cause, chaque liste doit être composée alternativement d'un candidat de chaque sexe. Mais derrière cette façade se cache une réalité : les femmes restent condamnées à jouer les seconds rôles. Notre enquête montre qu'elles ne sont que très rarement mises en avant par les appareils politiques.

Les femmes, éternelles numéros deux ?

Pour porter leurs couleurs au niveau régional, la plupart des grands partis ont en effet misé sur des hommes. Selon notre décompte, sur les 132 listes déposées en métropole, lundi 9 novembre, seules 28 sont menées par des femmes (21,2%). Dans le détail, c'est en Bourgogne que l'on retrouve le plus de parité (avec cinq femmes sur dix têtes de liste), tandis que la Corse est en queue de peloton (avec une seule femme sur douze têtes de liste).

Chez les Républicains, seulement deux femmes sont têtes de liste, sur 13 régions métropolitaines. Et la bataille est loin d'être évidente pour ces deux exceptions : Virginie Calmels ne part vraiment pas favorite en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, tandis que l'issue du scrutin est encore incertaine pour Valérie Pécresse en Ile-de-France.

C'est à peine plus au PS et au FN, qui comptent chacun trois candidates. A noter, cependant, que les chefs de file frontistes sont bien placées pour accéder au pouvoir : Marine Le Pen pourrait remporter le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, et une victoire de Marion Maréchal en Provence-Alpes-Côte d'Azur est aujourd'hui envisageable. Selon notre enquête, seul un parti fait figure d'exception : Europe Ecologie-Les Verts, où les femmes sont majoritaires (sept candidates, cinq candidats).

"Il faut des femmes pionnières"

Mais, au-delà de ces têtes d'affiche – vouées à présider l'exécutif en cas de victoire –, les disparités persistent aussi lorsqu'on y regarde de plus près. Parmi les têtes de listes départementales figurent seulement 31,6% de femmes au PS, 27,4% chez les Républicains et à peine 13,7% au FN. "Ce n'est pas une volonté du parti, assure à francetv info Agnès Tarraso, la tête de liste frontiste en Corrèze, la seule du parti en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Ce sont surtout les secrétaires départementaux du FN qui sont têtes de liste. Et, en majorité, ce sont des hommes qui occupent ces postes."

Logique, donc, mais, d'après elle, les femmes sont peut-être aussi "un peu plus frileuses" : "Il faut pouvoir s'affirmer, s'imposer." "Nous sommes nos propres ennemies, abonde Nathalie Lanzi, la tête de liste PS dans les Deux-Sèvres, là aussi la seule dans la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. On se met peu en avant sur des élections. Il faut des femmes pionnières, il faut casser ces codes et avancer."

Une femme aura peu souvent tendance à dire 'je suis capable de conduire une liste'.

Nathalie Lanzi, tête de liste PS dans les Deux-Sèvres à francetv info

"La parité, ce n'est pas une femme derrière un homme"

A l'inverse du FN et du PS, les Républicains ont opté, dans cette grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, pour la parité des têtes de liste départementales : six femmes et six hommes. "La parité, ça ne consiste pas à placer une femme derrière un homme", martelait leur chef de file régionale, Virginie Calmels, au moment de présenter ses troupes en septembre.

"Elle a voulu faire la parité, c'est une bonne idée", salue Sébastien Huyghe, porte-parole national des Républicains. Elle fait pourtant figure d'exception dans son camp : dans le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées voisin, on ne recense aucune femme parmi les têtes de liste de Dominique Reynié. "D'autres candidats ont peut-être moins eu cette velléité, concède Sébastien Huyghe. Les têtes de liste régionales travaillent avec les élus locaux et s'attachent à sélectionner ceux qui pouvaient attirer le plus de voix."

Forcément, on prend des gens qui sont connus.

Ce serait bizarre de mettre une femme si elle ne l'est pas.

Sébastien Huyghe, porte-parole des Républicains à francetv info

La "vraie bataille", celle des exécutifs ?

Pour Christophe Borgel, le spécialiste des élections au Parti socialiste, la "vraie bataille" est ailleurs. "On aurait pu avoir autant de femmes que d'hommes têtes de liste départementales, mais ce n'est pas cela qui est décisif, commente-t-il. Le vrai sujet, c'est de savoir combien de femmes dirigent des exécutifs importants." Et de citer en exemple l'investiture accordée par le PS à l'ancienne secrétaire d'Etat Carole Delga, bien placée en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Il le reconnaît, "le chemin est encore long", mais les femmes seront tout de même aussi nombreuses que les hommes dans les hémicycles des prochains conseils régionaux. Surtout, elles seront aussi nombreuses à assumer des postes de vice-présidentes, mais lesquelles ? Après les dernières départementales, comme le montrait une enquête de francetv info, une grande majorité de femmes était restée cantonnée aux thématiques de l'enfance ou de la famille. Les stéréotypes ont la vie dure.

Par Mathieu Dehlinger

Source : http://www.francetvinfo.fr/elections/regionales/enquete-francetvinfo-sur-132-listes-candidates-aux-elections-regionales-seules-28-sont-menees-par-des-femmes

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9 novembre 2015

Bretagne. Un électeur sur deux a plus de 50 ans...

À la veille des élections régionales, moins de 10 % de l'électorat breton est...

PHOTO FRANCOIS DESTOC / LE TELEGRAMME

À la veille des élections régionales,
moins de 10 % de l'électorat breton est constitué de jeunes électeurs de 18 à 24 ans. 

Selon une récente étude de l'Insee, le corps électoral breton était en légère baisse au 1er mars dernier. Les Bretons seront quand même près de 2,4 millions à être appelés à se rendre aux urnes les 6 et 13 décembre prochains, pour les régionales. Qui sont-ils ? Hommes ou femmes prédominants ? Quelle classe d'âge ?

On le sait, comme le démontrent des taux de participation toujours supérieurs à la moyenne nationale lors des différents scrutins, la Bretagne est une région où on remplit plus facilement qu'ailleurs son devoir de citoyen (*). Que nous apprend l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui, le 31 mars dernier, a figé l'évolution du corps électoral breton qui représente 5,4 % des 44,6 millions d'électeurs français ? Tout d'abord, qu'il est en légère baisse : au cours de l'année 2014-2015, 35.000 Bretons se sont inscrits sur les listes électorales tandis que 39.000 électeurs en sortaient.

Électeurs de plus en plus âgés

Parmi ces 35.000 nouveaux inscrits, les primo-inscrits sont largement majoritaires (88,6 %). Et la quasi-totalité d'entre eux (93,5 %) ont été inscrits d'office lorsqu'ils ont atteint l'âge de voter. Les sortants des listes électorales sont des personnes décédées, celles ayant perdu leur droit de vote ou les anciens électeurs radiés à l'initiative des communes (principalement des personnes ayant déménagé sans s'être inscrites ailleurs). Cette diminution de 4.000 citoyens (moins 0,2 %) situe la Bretagne dans la moyenne des autres régions. Par ailleurs, avec un taux d'inscription élevé, le corps électoral breton (2.392.000 électeurs enregistrés au 31 mars dernier) possède une structure par âge proche de celle de la population en âge de voter. Autrement dit, la pyramide des âges des électeurs bretons est comparable à celle de la population. Cette photo du corps électoral renvoie donc l'image d'une région vieillissante : plus de 52 % des électeurs sont âgés d'au moins 50 ans. Inversement, moins de 10 % de l'électorat est constitué de jeunes électeurs de 18 à 24 ans. Et pourtant, le taux d'inscription de cette dernière tranche d'âge sur les listes électorales est l'un des plus élevés (supérieur à 88 %) de France.

Des femmes majoritaires

Second enseignement de ce gros plan réalisé par l'Insee, en Bretagne, comme ailleurs, l'électorat féminin est majoritaire dans l'ensemble du corps électoral (52,2 %), bien que minoritaire jusqu'à 50 ans. Les femmes représentent, notamment, plus des deux tiers des électeurs parmi les personnes âgées de 75 ans ou plus. Ce qui n'est pas réellement une surprise, même si l'espérance de vie des hommes s'est accentuée davantage que celle des femmes dans toutes les régions de France métropolitaines, avec un gain de 1,7 an en Bretagne, comme l'avait relevé une précédente étude de l'Insee.
* En 2012, lors de l'élection présidentielle, la Bretagne détenait le plus fort taux de participation des régions françaises avec 81 % des inscrits ayant voté aux deux tours.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/regionales-2-4-m-d-electeurs-bretons-09-11-2015-10841933.php?xtor=EPR-3-[quotidienne]-20151109-[article]&utm_source=newsletter-quotidienne&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter-quotidienne#mdFGmQFg46BEiHRt.99
8 novembre 2015

Retraite: une hausse ultra light

Retraite: une hausse ultra light
Le 1er octobre 2015, les retraites de base ont été revalorisées de… 0,1%.
Autant dire presque rien.
En cause: une inflation quasi nulle.

Fausse joie. Début novembre 2015, les retraités attentifs pourront constater que leur pension a augmenté d’une poignée de centimes.

La hausse décidée au 1er octobre 2015 est en effet très faible: 0,1 %.

Pour une pension de 1 000€, le gain se résume à 1€!

C’est sans doute pour cette raison que le gouvernement n’a pas communiqué sur le sujet et que l’augmentation a été officialisée par une très discrète circulaire

Pourquoi une hausse si faible?

Parce que la formule de réévaluation de pensions tient compte de l’inflation. La hausse des prix à la consommation passée et prévue mesurée par l’Insee étant proche de zéro, la revalorisation des retraites l’est aussi.

Quelles pensions seront augmentées de 0,1%?

Toutes les retraites de base versées par l’Assurance vieillesse (Cnav ou Carsat) aux salariés, par la MSA aux agriculteurs, par le RSI aux indépendants, ainsi que les pensions versées aux agents retraités de l’État, des collectivités territoriales et hospitalières, aux militaires et aux retraités des régimes spéciaux de la SNCF ou de la RATP.

Attention! Les retraites complémentaires des salariés (Arrco et Agirc) ne sont pas visées par cette augmentation. Et de ce côté, pas de consolation à court terme.

Le nouvel accord conclu le 16 octobre 2015 entre le patronat et trois syndicats prévoit la prolongation jusqu’en 2019 de la sous-indexation des retraites d’un point de moins que l’inflation.

En clair, le gel des pensions complémentaires.

Par

Source : http://www.notretemps.com/retraite/retraite-hausse-ultra-light

6 novembre 2015

Bretagne. L'éclairage public en veilleuse

Pour réaliser des économies, plusieurs villes bretonnes réduisent l'amplitude...
 PHOTO CLAUDE PRIGENT / LE TELEGRAMME.

Pour réaliser des économies, plusieurs villes bretonnes réduisent l'amplitude horaire du fonctionnement de l'éclairage public, comme ici à Saint-Martin-des-Champs.

Le soir, les municipalités bretonnes plongent de plus en plus tôt leurs rues dans le noir. Une initiative destinée à diminuer la facture énergétique et à protéger l'environnement. La pollution lumineuse est aussi réduite. Et là, c'est plutôt une bonne nouvelle pour les insectes !

Saint-Brieuc, Lorient, Saint-Pol-de-Léon (29)... Cette année, plusieurs municipalités ont décidé de réduire l'amplitude horaire du fonctionnement de l'éclairage public. Pour faire face à la baisse des aides de l'État, les mairies sont ainsi contraintes de réduire la toile.

L'éclairage public en veilleuse....

Je suis pour !
ça m'inquiète !
Pas d'avis
© Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/bretagne/eclairage-on-debranche-plus-tot-05-11-2015-10837710.php?xtor=EPR-3-[quotidienne]-20151105-[article]&utm_source=newsletter-quotidienne&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter-quotidienne#OUE5KAiFpOJsZH05.99
5 novembre 2015

Le curcuma, l’épice qui va ensoleiller votre vie !

Le curcuma, l’épice qui va ensoleiller votre vie !

Riz, poissons et viandes en sauce, vinaigrettes ou même gâteaux… Faisant le plaisir des chefs aux quatre coins du monde, cette épice couleur soleil illumine les plats et rehausse les goûts, mais être un régal pour les yeux et les papilles n’est pas son seul sésame !

Des siècles de tradition ont fait du curcuma, un remède incroyablement efficace pour préserver le système digestif.

Depuis plus de 4000 ans maintenant, ses vertus bénéfiques en font un ingrédient de choix pour réduire l’acidité gastrique et atténuer la sévérité des maladies inflammatoires de l’intestin. Mais ce n’est pas tout !

Au fil du temps, les scientifiques se sont penchés sur les bienfaits de cette plante prodigieuse venue des Indes, et ont pu identifier le curcuma, comme l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant à ce jour, pour combattre l’inflammation et améliorer la mobilité des personnes, notamment en cas de douleurs rhumatismales !

Regroupant l’ensemble des maladies qui altèrent le système locomoteur, les rhumatismes sont le fardeau de quelques 13 Millions de personnes en France.

Souffrance, contraintes de pression lors des mouvements, perte de mobilité, de flexibilité et de souplesse articulaire… Les douleurs rhumatismales, qu’elles soient aiguës ou chroniques, peuvent maintenant trouver une réponse apaisante, une amélioration durable et un soulagement significatif par le biais du Curcuma !  

Comparable aux anti-inflammatoires classiques tels que l’ibuprofène ou le voltarène, le curcuma est particulièrement convoité pour les bienfaits qu’il prodigue sur l’inflammation sans en subir les inconvénients liés aux effets secondaires des médicaments usuels ou à l’accoutumance qu’ils provoquent.

C’est la substance active du curcuma, appelée curcuminoïde, et plus particulièrement son curcuminoïde principal, la curcumine, qui joue un rôle particulièrement intéressant contre les processus inflammatoires. 

Pigment du curcuma, la curcumine fait de ce végétal, un atout précieux contre l’inflammation articulaire. On l’extrait des racines souterraines de la plante, appelées rhizomes, elle est séchée et réduite à l’état de poudre, puis elle est ensuite recueillie pour en concentrer tous les actifs et prodiguer les meilleurs bienfaits.

Les chercheurs ont pu identifier les différentes propriétés et actions de la curcumine pour endiguer la mécanique inflammatoire.

Comment s’y prend-elle ? La curcumine inhibe le fonctionnement des enzymes mises en cause dans la production de molécules inflammatoires, appelées « prostaglandines I2 et E2 ». En empêchant ces molécules néfastes de fabriquer et de libérer les molécules inflammatoires, la curcumine limite ainsi l’agression des articulations et la destruction du cartilage.

Particulièrement efficace contre les douleurs articulaires rhumatismales et maux de dos, ses propriétés antioxydants remarquables, font aussi du Curcuma, un puissant protecteur contre la destruction osseuse… Et ce n’est qu’un début !

Au centre de toutes les attentions, cette épice du bonheur déjà reconnue pour bon nombre de ses bienfaits, promet de belles découvertes pour l’avenir et de grands projets pour les scientifiques !

Références scientifiques :

Patrick L. Gastroesophageal reflux disease (GERD): a review of conventional and alternative treatments. Altern Med Rev. 2011 Jun;16(2):116-33. Review.

Holt PR, Katz S, Kirshoff R. Curcumin therapy in inflammatory bowel disease: a pilot study. Dig Dis Sci. 2005 Nov;50(11):2191-3.

Kuptniratsaikul V, Thanakhumtorn S, Chinswangwatanakul P, Wattanamongkonsil L, Thamlikitkul V. Efficacy and safety of Curcuma domestica extracts in patients with knee osteoarthritis. J Altern Complement Med. 2009 Aug;15(8):891-7. doi: 0.1089/acm.2008.0186.

Chandran B, Goel A. A Randomized, Pilot Study to Assess the Efficacy and Safety of Curcumin in Patients with Active Rheumatoid Arthritis. Phytother Res. 2012 Mar 9.

Tan X, Poulose EM, Raveendran VV, Zhu BT, Stechschulte DJ, Dileepan KN. Regulation of the expression of cyclooxygenases and production of prostaglandin I2 and E2 in human coronary artery endothelial cells by curcumin. J Physiol Pharmacol. 2011 Feb; 62(1):21-8.
Publié le Mardi 15 Septembre 2015 dans la rubrique Nutrition | Lu 1753 fois
3 novembre 2015

Une faille géante s'est ouverte dans le Wyoming

 

Une faille s'est ouverte dans le Wyoming.

Une faille s'est ouverte dans le Wyoming. - SNS OUTFITTERS

La balafre s’étend sur près de 700 mètres de long sur 50 mètres de large.

Ce phénomène naturel qui se produit dans le Wyoming, dans l’Ouest américain,

a passionné les internautes pendant ce week-end d’Halloween.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=gyUX0gJ5egM

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