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2 septembre 2016

La vaisselle en plastique interdite à partir de 2020

La vaisselle en plastique interdite à partir de 2020
Deerphoto/epictura - Loi sur la transition énergétique
Le décret sur l’interdiction de la vaisselle en plastique est paru.
Les gobelets, assiettes et couverts devront être conçus à partir de matériaux biosourcés.
L’organisation des pique-niques va en prendre un coup. A compter de 2020, les gobelets, couverts et assiettes jetables en plastique n’auront plus droit de cité en France. Un décret paru ce jeudi au Journal Officiel précise les contours de cette mesure adoptée en juillet 2015 dans le cadre de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte.

Les aficionados des déjeuners sur l’herbe pourraient le regretter, mais en réalité, il s’agit là d’un mal pour un bien. La mesure a vocation à limiter la prolifération des substances polluantes dans l’environnement. Elle s’applique également aux gobelets distribués dans les entreprises pour boire de l’eau ou du café.

Toxiques

Chaque année en France, 4,73 milliards de gobelets en plastique sont jetés : seuls 1 % font l’objet d’un recyclage. Si la toxicité pour l’environnement est avérée, l’impact sur la santé, lui, reste plus flou. Des inquiétudes pèsent sur les boissons chaudes consommées dans ces gobelets. De fait, selon des travaux, la chaleur de la boisson libère les toxines de ces contenants, notamment les perturbateurs endocriniens utilisés pour leur fabrication.

La vaisselle en plastique sera donc remplacée par des matériaux biosourcés, définis comme « toute matière d'origine biologique à l'exclusion des matières intégrées dans des formations géologiques ou fossilisées ». La teneur en matériaux biosourcés devra s’élever à 50 % en 2020 et 60 % en 2025.

Cette interdiction s'adresse aux « personnes physiques ou morales livrant, utilisant, distribuant ou mettant à disposition pour la première fois sur le marché intérieur, à titre onéreux ou gratuit, pour les besoins de leur activité économique, des gobelets, verres ou assiettes jetables en matière plastique », précise encore le décret.

par Ambre Amias

Source http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/17319-La-vaisselle-en-plastique-interdite-a-partir-de-2020

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31 août 2016

Pourquoi les autoroutes sont gratuites en Bretagne ?

 

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http://geobreizh.bzh/geobreizh/images/cartes/carte-bretagne-routes-2011-fr.jpg

Carte du réseau breton (routes, autoroutes, TGV, ports…) par GeoBreizh

La Bretagne dispose de nombreuses légendes, et une des plus tenaces, que ce soit hors de Bretagne et même en Bretagne, consiste à croire qu’en Bretagne les autoroutes sont gratuites et qu’il n’y a donc pas de péage.

Objet de fierté pour certains Bretons qui pensent qu’il s’agit d’un héritage de la duchesse Anne de Bretagne, objet de jalousie pour certains touristes qui sont persuadé qu’il s’agit d’autoroutes bretonnes gratuites puisque c’est la route qu’ils utilisent pour venir en vacances, la réalité est pourtant beaucoup plus simple.

Il n’y a pas d’autoroute en Bretagne

Et oui, en Bretagne il n’y a pas d’autoroute. Le réseau routier que l’on appelle en Bretagne la quatre voies n’est pas une autoroute mais un ensemble de routes nationales. C’est donc pour cela qu’on ne paye pas les routes en Bretagne, de la même manière que partout en France on ne paye pas pour emprunter une route nationale, départementale, etc

Pas de privilège, pas de concession historique faite aux Bretons, mais juste une erreur répandue de croire que les nationales bretonnes sont des autoroutes comme il s’agit pour beaucoup de Français de la route des vacances prolongeant les autoroutes traversant la France.

Et pour ceux qui sont persuadé que d’avoir des nationales de si bonne qualité est un privilège, rappelons que les Bretons payent ces routes tous les ans au travers de leurs impôts puisque l’entretien est à la charge du Conseil Régional.

Pouquoi les autoroutes bretonnes sont limitées à 110 km/h ?

Autoroutes bretonnes limitées à 110k/h car gratuites ?

Les autoroutes bretonnes limitées à 110k/h car elles sont gratuites ?

Encore une fois parce qu’il ne s’agit pas d’autoroutes. Le code de la route s’applique de la même manière en Bretagne. Une route hors agglomération (nationale, départementale…) est limitée à 90km/h dans le cas général, et à 110 km/h si les voies de circulations sont séparées par un terre plein central.

La confusion vient du fait qu’hors de Bretagne, les nationales sont le plus souvent des routes à une voie (par sens de circulation), et sans terre plein central au milieu. L’absence d’autoroutes en Bretagne, et la présence de routes nationales à 2 fois 2 voies séparées par terre plein central, voilà le cocktail qui poussent beaucoup de gens à croire que les autoroutes bretonnes sont gratuites mais limitées à 110km/h.

Les différentes légendes sur la gratuité des autoroutes bretonnes

Les autoroutes bretonnes gratuites grâce à Anne de Bretagne ?

Elles sont nombreuses, la plus connue étant celle d’Anne de Bretagne. Lors de son mariage forcé avec le roi de France pour unir la Bretagne et la France au 16ème siècle, Anne de Bretagne avait rédigé un contrat de mariage, et ce contrat de mariage aurait stipulé que les Bretons étaient libre de circuler sur leurs terres sans devoir payer quoi que ce soit à la France. Cette clause n’existe pas, et quand bien même elle aurait existé, il serait curieux que le gouvernement français actuel continue de l’appliquer, pour rappel plusieurs des vraies clauses du contrat de mariage d’Anne de Bretagne permettaient à la Bretagne de demeurer un territoire autonome de la France, avec ses impôts, son administration et son armée.

Une autre légende voudrait que Charles de Gaulle aurait accordé aux Bretons la gratuité des voies rapides, là encore difficile d’y croire étant donné qu’il n’y avait à l’époque aucune voie rapide en Bretagne. La légende a cependant une origine qui l’explique. Le réseau routier breton est le fruit d’une réflexion démarrée en 1960 par le CELIB (Comité d’Etudes et de Liaison des Intérêts Bretons). Il s’agissait d’un lobby breton qui avait entre autre buts de désenclaver la Bretagne. Ce plan routier du CELIB a été validé en 1969 par le Général de Gaule et le plan ne comprenait que des voies rapides nationales (donc gratuites) et aucune autoroute, d’où la confusion fréquente de croire que le Général de Gaulle a accordé aux Bretons de ne pas payer de péages sur leurs autoroutes.

Pourquoi ces nationales ne sont pas transformées en autoroutes ?

Et pourquoi donc ? Les Bretons ont payé la construction de ces routes au travers du financement des collectivités locales d’une part, et de leurs impôts à l’état d’autre part. De plus, les Bretons continuent de payer au travers de leurs impôts la construction de nouveaux tronçons, ainsi que l’entretien et la réfection du réseau routier breton, au nom de quoi une société privée se verrait offrir gratuitement ce réseau pour en plus en faire payer l’entretien à chaque passage quotidien.

Il faut bien comprendre que les 4 voies bretonnes ne sont pas des autoroutes pour le tourisme, il s’agit avant tout de routes qu’empruntent quotidiennement des centaines de milliers de Bretons pour aller au travail. Elles ne sont d’ailleurs pas conformes aux normes autoroutières.

Soyons précis, des petits tronçons d’autoroutes existent en Bretagne

Pourquoi les autoroutes sont gratuites en Bretagne ?

 

 

Il s’agit de l’autoroute A84 qui permet d’aller en Normandie depuis Rennes, et qui traverse la moitié de l’île-et-vilaine (60Km en Bretagne). Cette autoroute est gratuite. Ha ha, la voilà cette fameuse autoroute gratuite ! Mais cette autoroute est gratuite car aucune nationale ne permet de faire le même trajet gratuitement.

Par usage, une autoroute est gratuite lorsqu’il n’y a aucun itinéraire parallèle ne permettant de faire le même trajet gratuitement sur une route nationale.  Mais il s’agit uniquement d’un usage, et non pas d’une loi contrairement à ce qu’on dit si souvent (voir par exemple l’A63).

Il existe également des autoroutes payantes en Bretagne, qui se terminent (ou démarrent selon le sens) avec un péage à Nantes. Il s’agit des autoroutes A 11 et A83

Toutes les autoroutes sont gratuites en principe

Vous l’ignoriez ? Et oui, pour clore cet article une petite info insolite. En principe les autoroutes sont toutes gratuites d’après l’article 4 de la loi n° 55-435 du 18 avril 1955, car il s’agit du domaine public (et non pas privé comme on a tendance à le croire). Mais la loi permet également que l’état laisse le soin à une société privée de gérer l’entretien (ou la construction) des autoroutes, cette société dispose alors des péages pour se rembourser.

A l’heure actuelle en France, 23% des autoroutes sont gratuites, ce qui représente plus de 2500Km d’autoroute (dont seulement 60km en Bretagne).

Maintenant que vous êtes au courant, partagez cet article afin de mettre fin aux légendes urbaines circulant au sujet des autoroutes bretonnes ! 

Symboles bretons

 

Source http://www.culture-bretagne.net/pourquoi-autoroutes-gratuites-bretagne/

30 août 2016

Les Mamans calmes - Florence Foresti

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http://static.ladepeche.fr/content/media/image/large/2015/03/13/201503131450-full.jpg

Sourcehttps://www.youtube.com/watch?v=FfFeaFUOCKc

29 août 2016

RELIER LES GÉNÉRATIONS… À VÉLO !

An Lalemant Photography

Des balades à vélo pour renforcer le lien entre les générations. Le concept parait simple, mais il a dû être importé du Danemark avant de commencer à faire des émules en France. Une manière efficace de montrer à nos anciens qu’on les aime.

« C’est un mouvement international et citoyen », explique Ditte Jakobsen. La Danoise précise : « Nous souhaitons renouer le lien avec les personnes âgées, notamment celles qui sont en maison de retraite. On fait des promenades avec elles, à l’aide d’un triporteur qu’un bénévole conduit. » Ce mouvement, il s’appelle À VÉLO SANS ÂGE.  Sous le nom de Cycling Without Age (sa traduction anglaise), l’initiative est née au Danemark, en 2012. « J’ai lu un article sur le sujet dans un magazine danois, et j’ai eu l’idée de l’importer en France », ajoute la jeune femme. L’association a donc vu le jour au printemps 2015 en France, après un an de préparation.

Un vrai coup de cœur

Très enthousiaste, Ditte Jakobsen a eu un vrai coup de cœur pour ces promenades à vélo. « J’aurais adoré avoir l’opportunité de le faire avec mon arrière-grand-mère. Maintenant, je vis à Capbreton, dans les Landes. En plus d’avoir du beau temps, notre petit village a un beau réseau de pistes cyclables, et des personnes âgées, comme partout, rit-elle. D’autant plus que les gens y sont assez sportifs ! »

Si l’idée peut sembler assez basique, elle n’en est pas moins inspirante. Ouverte à tous, il est nécessaire de demander une licence permettant de pouvoir se lancer dans l’aventure sous le nom de l’association et bénéficier de son nom, du matériel, du logo et du savoir-faire. Par ailleurs, l’association est toujours à la recherche de bénévoles dans les quatre coins de la France. Il est possible de 

Une initiative qui roule

Depuis les Landes, le projet a déjà fait des émules dans les petites villes. Des antennes existent à Lannion (Côtes-d’Armor), dans le Finistère mais aussi en Loire-Atlantique. Mais attention, l’expansion n’est pas terminée. « Ce sont surtout des particuliers qui aiment l’idée et qui ont envie de se lancer », estime Ditte Jakobsen, avant d’ajouter : « Je suis en contact avec Mulhouse, différentes communes autour de Paris, quelques-unes, à côté de Strasbourg… L’envie touche vraiment toute la France. »

D’ailleurs, les particuliers ne sont pas les seuls à s’y intéresser. « Côté politique, certains nous ont aussi approchés, mais je ne peux pas vraiment en parler », confie la jeune femme. «  Le problème avec les élus, c’est qu’ils ont souvent un autre type de projet en tête. Ils voudraient des vélos taxis, alors que, pour nous, ce sont des promenades. C’est un projet social et intergénérationnel, pour renforcer les liens. »

Si vous doutez encore des vertus de la promenade, Á VÉLO SANS ÂGE vous l’assure sur son site internet : « Rien ne vaut le témoignage de la joie des personnes âgées. Les pilotes et le personnel infirmier à domicile interagissent sur et autour du triporteur, et les passagers reviennent de leur premier tour avec le sourire, le vent dans les cheveux, les joues roses et plein d’histoires. » Envie de recréer du lien : à vos vélos, roulez !

https://youtu.be/hyxbbrZpy0s

www.avelosanage.fr

Source http://www.up-inspirer.fr/28811-relier-les-generations-a-velo

28 août 2016

Avoir et être (chanson d'Yves Duteil)

 

Avoir et Être

Loin des vieux livres de grammaire,

Écoutez comment un beau soir,

Ma mère m'enseigna les mystères

Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,

Il est deux verbes originaux

Avoir et Être étaient deux frères

Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,

On pouvait les croire jumeaux,

Tant leur histoire est singulière.

Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être

Être voulait toujours l'avoir.

À ne vouloir ni dieu ni maître,

Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque

Et faisait un grand numéro,

Alors qu'Être, toujours en manque

Souffrait beaucoup dans son ego.
  
Pendant qu'Être apprenait à lire

Et faisait ses humanités,

De son côté sans rien lui dire

Avoir apprenait à compter.
  
Et il amassait des fortunes

En avoirs, en liquidités,

Pendant qu'Être, un peu dans la lune

S'était laissé déposséder.
 
Avoir était ostentatoire

Lorsqu'il se montrait généreux,

Être en revanche, et c'est notoire,

Est bien souvent présomptueux.
  
Avoir voyage en classe affaires.

Il met tous ses titres à l'abri.

Alors qu'Être est plus débonnaire,

Il ne gardera rien pour lui.
  
Sa richesse est tout intérieure,

Ce sont les choses de l'esprit…

Le verbe Être est tout en pudeur

Et sa noblesse est à ce prix.
 
Un jour à force de chimères

Pour parvenir à un accord,

Entre verbes ça peut se faire,

Ils conjuguèrent leurs efforts.
  
Et pour ne pas perdre la face

Au milieu des mots rassemblés,

Ils se sont répartis les tâches

Pour enfin se réconcilier.
  
Le verbe Avoir a besoin d'Être

Parce qu'être, c'est exister.

Le verbe Être a besoin d'avoirs

Pour enrichir ses bons côtés.
  
Et de palabres interminables

En arguties alambiquées,

Nos deux frères inséparables

Ont pu être et avoir été.

Source : texte d'une chanson  d'Yves Duteil ( sur l'album " (Fr)agile")....www.lespasseurs.com 

 

https://www.youtube.com/watch?v=SbRuS46bUxI

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27 août 2016

Top 15 des mots mal prononcés qu’on ne peut décemment plus laisser passer

areoport(1)
Crédits photo (creative commons) : zigazou76

Écorcher notre belle langue, c'est rigolo quand on a décidé de parler comme un Deschiens.

Le reste du temps, c'est douloureux. Et parce que le monde est injuste, certains mots sont plus souvent persécutés que d'autres, trop de "R", ou pas assez...

Ces mots sont maudits et paient chaque jour leur relative complexité. Hommage aux victimes de la barbarie et du barbarisme.

  1. infRactus 
    Parce que c'est dangereux, on aurait presque envie de laisser succomber le malheureux qui nous dit "j'ai mal au bras, je crois que c'est l'infractus"... Alors on adopte le geste qui sauve, et on met le "R" après le "A"…
  2. aRborigène :
    Parce que ça ruine toute crédibilité en société. Alors certes, la nature, les arbres, tout ça … mais non! Une fois qu'on a prononcé ARborigène, on peut quitter la table et partir loin... en Australie ? Oui plutôt, oui.
  3. aRéoport 
    Pour celui-ci, la seule exception est l’ « Aréoport de Nice », uniquement s’il est suivi de « 2 minutes d’arrêt », dans tous les autres cas, le R sera entre le "E" et le "O". Point barre.
  4. peuLze 
    C’est un mot anglais d’accord … mais quand même ! On n'est pas obligé de démontrer qu'on a arrêté l'école en CE 1, ou qu'on a déjà 90 ans - laissons le doute planer...
  5. réNuMération 
    Parce qu'en temps de crise, il y a des fautes qui ne se font pas ... Personne n'a jamais été augmenté en demandant une hausse de réNuMération, c'est prouvé.
  6. antidiluvien
    Parce que les gens qui sont contre tout ce qui est diluvien sont trop intolérants.
  7. hynoPtiser
    Parce que trop de consonnes peuvent vous mettre dans un état second.
  8. un homme frustRe
    Parce qu'il faut savoir choisir entre "fruste" et "rustre".
  9. dilemNe
    Parce que le vrai dilemme, c'est entre "mnémotechnique" et "mémotechnique".
  10. Génicologue
    Parce que tous les gynécologues n'ont pas le QI d'Einstein.
  11. intrAsèque
    Parce que même si "un train sec", c'est bizarre, il faut l'accepter.
  12. ObnIbulé
    Pas que ça nous obni.. euh obnu... mais bon enfin merde faut faire gaffe quoi !
  13. RéBiditoire 
    Parce que ça commence vraiment à l'être là...
  14. InFERmière
    Même si c'est vachement mieux pour à gueuler "Où dont qu'elle est l'InFERmière, MERDE!!"
  15. piNza
    Celui-ci est moins usité mais je on l'entend déjà. Pas dans une pizzeria haut de gamme... Pas de "piNza 4 fromages" ni de "Margarita" si on veut être servi avec respect.

En y'en a sûrement d'autres ...

Top écrit par Raf

Source : Expérience tristement personnelle

Lienhttp://www.scoop.it/t/en-francais/


26 août 2016

"Faire du burkini un symbole de la liberté des femmes est une aberration"

 

Marks & Spencer, créent des lignes de vêtements destinés à leurs clients musulmans © Marks and Spencer

Marks & Spencer, créent des lignes de vêtements destinés à leurs clients musulmans

© Marks and Spencer

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Je n'ai pas pour habitude de m'impliquer dans les sujets polémiques. Bien souvent, les personnes qui y prennent part sont pétries de certitudes. Or, je pense que c'est précisément en bousculant nos propres certitudes que le dialogue peut s'avérer fructueux. Aujourd'hui pourtant, je suis gênée de lire ou d'entendre, çà et là, que le burkini serait un vêtement comme les autres, et que les femmes qui le portent manifestent, ce faisant, leur liberté à disposer de leur corps.

Je ne nie pas qu'en France, la majorité des (rares) femmes à porter ce vêtement le font de leur propre chef. Pour autant, que des femmes s'imaginent faire acte de liberté en enfermant leur corps dans un carcan me semble être une aberration. Et si lehidjab, lorsqu'il est porté par tradition culturelle ou spirituelle, ne me pose strictement aucun problème, il m'est impossible de me ranger du côté de celles qui font le choix d'aller se baigner

enburkini. Comment peut-on sérieusement défendre le fait de porter une tenue dont le nom s'inspire de celui qui est synonyme, sous d'autres latitudes, de l'enfermement et de l'oppression la plus totale des femmes (avec le cortège d'interdictions en tous genres qui leur sont faites : impossibilité d'accéder à l'éducation, aux soins médicaux, à l'espace public, etc.) ? Ici, l'indécence n'est pas de montrer son corps, mais de présenter ce vêtement comme un symbole de la liberté des femmes.

Une certaine conception de la féminité

Jamais on ne me fera croire que le fait de s'enfermer dans une burka ou tout autre produit dérivé est un progrès pour la condition féminine. Jamais, non plus, on ne me fera croire que celles qui le revêtent manifestent ainsi leur religiosité. Le burkini ne fait pas la musulmane, et la piété ne se mesure pas à l'aune des vêtements que l'on porte, mais bien des actes que nous accomplissons.

Certains spécialistes, notamment Olivier Roy, soulignent que le burkini, créé en 2004 par une Australienne d'origine libanaise, n'a rien d'islamiste, et qu'en aucun cas les fondamentalistes ne cautionneraient une telle tenue. C'est un fait qu'aux yeux de ces obscurantistes, les femmes n'ont rien à faire à la plage, ni même dans les rues. Elles doivent être cloitrées chez elles. Néanmoins, il ne me paraît pas anodin que cette tenue soit née à un moment où une conception rigoriste de l'islam s'est répandue dans le monde entier, à grands coups de pétrodollars. Je ne crois pas que les femmes qui se baignent en burkini soient des islamistes, loin s'en faut. Cependant, en faisant le choix d'arborer cette tenue pour le moins ostentatoire, elles manifestent une conception de leur féminité qui fait écho à la vision des fondamentalistes : le corps de la femme est obscène et doit être entièrement dissimulé. Aussi le burkini m'apparaît-il comme une sorte de tentative, pour celles qui le revêtent, de concilier l'inconciliable : l'injonction qu'elles reçoivent de manière plus ou moins inconsciente d'être pudiques, tout en profitant des plaisirs de l'été (lesquels doivent être singulièrement limités par le caractère envahissant du vêtement).

Si le Coran invite les femmes, à de rares reprises d'ailleurs, à « dissimuler leurs atours », il n'est jamais question, dans le texte sacré, d'une tenue aussi excessive, l'islam se présentant comme la religion du juste milieu. Et si l'invitation à la pudeur est éminemment respectable, elle s'inscrit dans un cadre précis. Dans la sourate 33, le verset 55 indique que les femmes ne sont pas tenues de se voiler en permanence. Pour résumer, elles doivent l'être en présence d'hommes qui ne font pas partie de leur famille. De ce fait, certaines initiatives récentes, comme celle de privatiser une piscine près de Marseille afin de la réserver aux femmes en burkini, apparaissent dénuées de sens, puisque les femmes n'ont pas à se dissimuler entre elles. On se trouve donc là dans une conception de la religion qui relève bien plus de l'ostentation que de la piété. Or, « le vêtement de la piété, dit le Coran (sourate 7, 26), celui-là est le meilleur ». Certes, les symboles, les rites, sont importants, et peuvent être signifiants. Néanmoins, ils ne sauraient l’emporter sur la dimension intérieure que toute spiritualité doit s’attacher à cultiver. En d’autres termes, on ne saurait réduire la religion à un signe, et il vaut bien mieux privilégier l’être, plutôt que le paraître.

Un choix de société

Encore une fois, il ne s'agit pas pour moi d'entretenir une polémique stérile, d'autant que ce vêtement ne concerne qu'une infime minorité des musulmanes. Mais si le débat qui a suivi les arrêtés anti-burkini est sans aucun doute disproportionné, il n'est pas illégitime de se questionner sur le bien-fondé de certaines pratiques. Le fait de se vêtir de telle ou telle manière n'a rien d'anodin : il manifeste un choix de société. Vouloir dissimuler le corps des femmes, c'est vouloir les dissimuler tout court.

D'aucuns fustigent « l'état de crispation » de la société française quant aux signes religieux. Mais cette crispation n'est-elle pas inévitable, compte-tenu des atrocités qui se sont produites ? Dans ce contexte, il convient de rechercher l'apaisement. Et si l'impudeur qui s'affiche bien souvent dans notre société est sans aucun doute malsaine, il ne faudrait pas passer d'un extrême à l'autre. Nous savons tous que les excès de zèle n'ont jamais rien produit de bon. Je ne suis pas sûre, pour autant, qu'il faille légiférer ou même interdire. Trop souvent, on obtient le résultat inverse de celui qui était recherché. Il est toujours préférable de convaincre, plutôt que de contraindre. Convaincre les femmes qu'elles n'ont pas à se soumettre au diktat de mentalités patriarcales qui leur font croire que leur corps, objet de tentation, doit être dissimulé sous une épaisse carapace."

par Virginie Larousse 

Sourcehttp://www.lemondedesreligions.fr/une/faire-du-burkini-un-symbole-de-la-liberte-des-femmes-est-une-aberration-23-08-2016-5686_115.php

25 août 2016

Sinead O'Connor Nothing Compares 2 U (Prince)

24 août 2016

Record absolu de chaleur en juillet 2016

23 août 2016

Cimetière du Père Lachaise, 1909.

Brouillard cimetière Photo gratuit

http://fr.freepik.com/photos-libre/brouillard-cimetire_341698.htm

Lors des obsèques du cofondateur des Grands magasins du Louvre, la foule siffle le cortège. 
Pourtant, des années auparavant alors qu’Alfred Chauchard imagine son enterrement, il est loin de penser que son cercueil sera ainsi hué !

Ce millionnaire avait préparé ses propres funérailles en grande pompe.
Il voulait être enterré avec une veste ornée de perles précieuses, après une longue procession comportant cinq chars remplis de fleurs.

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

Jean-François Millet, L’Angélus, 1857-1859, huile sur toile, 55.5 × 66 cm, legs Chauchard, Musée d’Orsay, Paris

En outre, ce passionné d’art souhaitait que ses amis encadrent le cortège. Chacun porterait un de ses tableaux favoris, le célèbre Angelusde Millet en tête ! 

Le collectionneur possède en effet plus d’une centaine d’œuvres originales de peintres fameux, Millet ou Delacroix.

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

Grands Magasins du Louvre, vers 1890

L’ouverture du testament met à mal ce projet. Aux Grands magasins du Louvre, ses employés se réjouissaient, pensant être les héritiers du millionnaire.
Il n’en est rien : leur ancien patron se montre très radin avec eux, préférant léguer sa colossale fortune à un ancien ministre !

 

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

Funérailles d'Alfred Chauchard, 10 juin 1909, carte postale

Quant à la collection de tableaux, elle est donnée au musée du Louvre. A l’époque, ce sont effectivement de généreux mécènes comme Chauchard qui enrichissent le musée…

Furieux et s’estimant lésés, les salariés suivent le convoi funéraire dans une ambiance tendue. Quant aux Parisiens, agacés par cette débauche de luxe, ils se mettent à huer le cercueil… 
Pourtant, sans Chauchard, il serait difficile d’admirer ces tableaux, aujourd'hui au musée d'Orsay !

Sourcewww.artips.fr

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