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* Evynou 35 *

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5 novembre 2016

Mariés depuis 74 ans, ils décèdent le même jour

La mort ne les aura pas séparés.
Aux États-Unis, deux retraités texans se sont éteints à seulement quelques heures d’intervalle. Leurs proches se souviennent, avec émotion, de ce couple resté amoureux, jusqu’au bout.

Après 74 ans de vie commune, la mort n’a pas réussi à les séparer. Au Texas, (États-Unis), Leonard Cherry et sa femme Hazel, respectivement âgés de 95 et 93 ans, sont décédés, le même jour, le 27 octobre dernier, à seulement quelques heures d’intervalle.

Toujours ensemble, du lycée à la retraite

Marié en 1942 dans la petite ville de Muldoon dans l’État du Texas, le couple de retraités s’était rencontré au lycée. Ils ne se sont plus jamais quittés. Leur fils unique, Craig Cherry, un ancien avocat de 72 ans, a confié à la chaîne d’informations en continu CNN que l’amour de ses grands-parents était le plus fort qu’il ait jamais connu. « Ces deux-là souriaient tout le temps. Ils étaient profondément amoureux. »

Ancien militaire et pilote de bombardier B24 durant la Seconde Guerre mondiale au sein de l’US Air Force, l’armée de l’air américaine, Leonard Cherry devient mécanicien automobile une fois le conflit terminé. Après avoir ouvert son propre garage avec sa femme, le retraité n’hésite pas à vendre son affaire afin de se rapprocher de leur fils et leurs petits-enfants.

Décédés à 10 heures d’écart

Placé dans un centre de soins palliatifs, quelques jours avant sa mort, en raison d’une sévère dégradation de son état de santé, Leonard Cherry est décédé à 13 h de l’après midi.

« Je suis soulagé que mon père ne souffre plus. Je suis heureux que ma mère soit à ses côtés et qu’elle ne soit pas obligée de vivre seule, sans lui », a déclaré leur fils à la télévision américaine.

Bien qu’en apparente bonne santé, Hazel Cherry s’est éteinte quelques heures plus tard, à 23 h, selon les médias locaux.

Source :  http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/868/reader/reader.html?t=1478192994398

 

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31 octobre 2016

Comment fonctionne l'effet de serre ?

30 octobre 2016

Aretha Franklin (You Make Me Feel Like) A Natural Woman

 Aretha Franklin

Kennedy Center Honors 2015

Source : https://www.youtube.com/watch?v=XHsnZT7Z2yQ

 

28 octobre 2016

Carnet de marche à Royan

Afficher l'image d'origine

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.tourisme.fr/images/otf_offices/1050/plage-pontaillac-royan-004-m-chaigneau.jpg&imgrefurl=http://www.tourisme.fr/1050/office-de-tourisme-royan.htm&h=548&w=1280&tbnid=d608KiXr3WOyDM:&tbnh=121&tbnw=283&docid=KUc3ZecM6VcReM&usg=__gdORTWBdHjo1nrUrkHEdaRlWTMA=&sa=X&ved=0ahUKEwiEhrj-lP3PAhUBtxQKHZ7pCTgQ9QEIKjAF

L'auteur, Olivier Bleys, nous propose de découvrir notre nouvelle Région au rythme du marcheur. Une cadence qui permet de s'arrêter, de découvrir nos territoires autrement, de s'étonner : ici l'architecture d'un lieu, là les habitudes des habitants... Armé de sa plume, de son appareil photo, de sa caméra et de son enregistreur, il est nos yeux et nos oreilles.

Voici quelques années, invité au Brésil pour une tournée de conférences, j’ai découvert Brasilia. Capitale du pays, siège des administrations fédérales, Brasilia est aussi un projet architectural d’une grande cohérence : la ville a été bâtie au milieu du désert, en mille jours seulement, selon un plan qui rappelle un oiseau aux ailes déployées.

En laçant mes chaussures pour marcher dans Royan, je songe à cette métropole lointaine que j’ai parcourue naguère à pied, vidant régulièrement ma bouteille d’eau car il y fait très sec. À première vue, les deux villes partagent peu de choses : l’une manque de pluie, l’autre borde l’océan ; l’une côtoie le tropique du Capricorne, l’autre habite l’hémisphère nord ; l’une enfin déploie une architecture pompeuse et officielle signée Oscar Niemeyer, quand l’autre est renommée pour le charme intime de ses villas.

D’où vient, alors, que l’office du tourisme royannais ait intitulé l’un de ses circuits « le souffle du Brésil » ? Les trois lignes décrivant l’itinéraire sur leur page Internet donnent peu d’indices. « Laissez-vous surprendre », propose Royan-tourisme. Chiche !

S’il fallait un seul motif à ma marche du jour, ce serait d’éclaircir l’énigme brésilienne de Royan. J’ai piqué des repères sur ma carte numérique, monuments, points de vue, sites remarquables qu’il s’agira de relier à pied, tels ces points numérotés dans les magazines de mon enfance.

(... suite)

NB : pour lire la suite de ce passionnant récit, cliquer sur le lien ci-dessous. 

Sourcehttps://www.laregion-alpc.fr/toutes-actualites/carnet-marche-royan.html?utm_medium=email&utm_campaign=Lettre%20dinformation%20de%20la%20Rgion%20Nouvelle-Aquitaine%2028102016&utm_content=Lettre%20dinformation%20de%20la%20Rgion%20Nouvelle-Aquitaine%2028102016+CID_9940c0e07ec94066506c8f6cd48aa07e&utm_source=Emailing%20Nouvelle%20Aquitaine&utm_term=Voir%20le%20reportage

 

27 octobre 2016

Un voilier pour ramasser les déchets en mer, le projet d'Yvan Bourgnon

Pas besoin d'aller bien loin pour constater l'ampleur de la pollution en mer. En novembre 2015, à Marseille, pneus, bouteilles s'entassent dans la Méditerranée. © BORIS HORVAT / AFP 

© BORIS HORVAT / AFP Pas besoin d'aller bien loin pour constater l'ampleur de la pollution en mer. En novembre 2015, à Marseille, pneus, bouteilles s'entassent dans la Méditerranée.


8 millions de tonnes de plastique polluent les océans, chaque année. A chacune de ses traversées, le skipper Yvan Bourgnon constate l'ampleur des dégâts. Il a donc décidé de lancer un projet baptisé "Sea Cleaners". L'idée ? Un voilier géant muni de herses collecterait les déchets en mer. 

Son récent tour du monde en catamaran de sport a confirmé l'inquiétude du navigateur Yvan Bourgnon. Pendant 200 jours, il trouve de tout, des crayons, des jouets, des bouteilles. Certaines fois, il doit même s'arrêter pour dégager des objets coincés sous son bateau. 

L'état des mers et océans empire. Les déchets y sont nombreux. 8 millions de tonnes de plastique y sont déversées, par an. Les 50 prochaines années ne s'annoncent pas sous les meilleurs auspices. Selon lui, des initiatives existent déjà pour le littoral mais très peu finalement pour la mer. 

UN VOILIER, COLLECTEUR DE DÉCHETS

L'idée d'Yvan Bourgnon ? Construire un voilier géant, à quatre coques et deux mâts baptisé le Manta. A l'arrière se trouverait une herse, laquelle permettrait de ramasser les déchets, jusqu'à 1m50 de profondeur. Autonome pendant deux mois, ses cuves pourraient stocker 300 mètres cube de plastiques triés et compressés. Le skipper a pensé à tout, afin que le voilier puisse passer partout, modifier sa vitesse selon les situations. Sa composition même respecte l'environnement avec par exemple l'utilisation de panneaux solaires. Douze personnes composeraient l'équipage. Yvan Bourgnon espère lancer une première campagne de ramassage en 2021.

 

https://youtu.be/9odp14Mz6C4

 Par Emilie Colin

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26 octobre 2016

La contraception, une affaire de femmes ?

 

 La contraception, une affaire de femmes ?


Jusqu'à un certain âge, ces conversations marquent le début d'une histoire sérieuse dans les relations hétérosexuelles : on fait des dépistages MST, on arrête les préservatifs et... elle s'occupe du reste. La contraception n'est pas une affaire de femmes, c'est une affaire de couples. 

41% des femmes prennent aujourd'hui la pilule. C'est le moyen de contraception le plus répandu en France (alors qu'au Canada c'est... la stérilisation temporaire masculine). 
Erigée en symbole de l'acquisition de l'indépendance sexuelle des françaises, la pilule est un réflexe.
Pourtant les alternatives sont nombreuses ! On fait le point.

Le point sur la pilule 

Une étude danoise menée pendant 13 ans sur plus d'un million de femmes âgées de 15 à 34 ans lève les doutes.

Pour un tiers des femmes qui la prennent, la pilule est responsable de nausées, de maux de tête, d'une baisse du désir sexuel et de sautes d'humeur pouvant même aller jusqu'à des états dépressifs. 

Ces effets secondaires, connus dès les années 70, ont été ignorés du fait d'une conception biaisée de la contraception.

La pilule ne peut convenir à tout le monde et ce "réflexe pilule" devrait laisser sa place à des choix plus informés sur ce qui convient à chacune.

Les Glorieuses

NB : pour lire la suite suivre le lien ci-dessous.

Sourcehttp://lesglorieuses.fr/contraception/

 

26 octobre 2016

Absence de la blogueuse

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Et oui, j'ai abandonné mon blog une bonne quinzaine de jours.

Mais j'ai des circonstances atténuantes puisque j'étais dans mon cher Sud-Ouest.

En effet, la première semaine, j'ai rendu service à des amies en gardant leur établissement hôtelier

pendant leur vacances bien méritées. 

La deuxième semaine, j'ai rendu visite à mes amies bordelaises,

Et ce fût un peu compliqué à gérer !!!

Donc, me voilà de retour.

Et je me remets au travail,

Enfin !

Mille excuses pour ceux et celles qui visitent régulièrement mon blog, 

Ce dont je les remercie infiniment. 

Belle journée à tous 

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30 septembre 2016

Le lac de Guerlédan, victime d’une sécheresse préoccupante dans les Côtes d’Armor

Les rives du lac de Guerlédan sont peu praticables à cause de la sécheresse © F3

© F3 Les rives du lac de Guerlédan sont peu praticables à cause de la sécheresse

La sécheresse en cette mi-septembre s'accentue, notamment dans les côtes d'Armor. Un arrêté de vigilance sécheresse a d'ailleurs été pris par le préfet le 26 aout dernier.  Conséquence : le lac de Guerlédan est à son plus bas niveau en cette période, depuis plus de 10 ans.

C’est le constat amer que fait le directeur de la base nautique du lac. La compétition de stand-up parle est prévue à la fin de mois. Un relais en équipe qui a du tout simplement être annulé pour des raisons de sécurité.

« Le lac a perdu près de 4 mètres, on perd 7 à 8 centimètres par jour » déplore Eric Ribaut, « les compétiteurs en stand-up paddle ne peuvent pas "beacher", ils ne peuvent pas atterrir sur la plage ».

Outre les activités nautiques qui sont impactées, le rendement du barrage est aussi très réduit. Les turbines ne fonctionnent que 8h par jour et produisent 20 fois moins d'électricité qu'en temps normal.

Du jamais vu depuis 2003 pour ce lac qui constitue également la plus importante réserve d'eau potable pour le Morbihan.

Des arrêtés sécheresse pourraient être pris dès le 28 septembre, pour sécuriser l'approvisionnement en eau potable des mois à venir.
Accueil Par Stéphane Grammont
26 septembre 2016

Doit-on arrêter de manger de la viande ?

 


Directeur du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille, le Dr Jean-Michel Lecerf publie La viande : un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? Dans cet ouvrage, il veut remettre de la raison au cœur d’un sujet parfois controversé.
Entretien.

Qu’avez-vous voulu démontrer avec ce livre ?

J’ai voulu apporter un éclairage global, complexe et scientifique sur un aliment qui suscite passions et controverses. En dédramatisant le sujet et en replaçant la viande au sein de sa culture et de son histoire. Je suis contrarié de voir qu’aujourd’hui l’alimentation est instrumentalisée, alors qu’elle est un fait important qui devrait nous réjouir plutôt que nous fâcher.

 

Jean-Michel Lecerf. (Photo : Sam Bellet)

Depuis combien de temps la consommation de viande fait-elle l’objet de contestation ?

L’alimentation a toujours fait l’objet de polémiques. La pomme de terre et la tomate ont mis des années à s’implanter dans nos assiettes après leur arrivée d’Amérique ! On criait au feu ! [Il a fallu plusieurs siècles pour que ces deux aliments fassent partie du régime alimentaire de tous les Français, NdlR] Les débats sur la viande datent de plusieurs dizaines d’années. Les raisons sont diverses, le rapport à l’animal en est une. Il est semblable à nous, avec les muscles – à la différence des légumes – et devient donc plus proche de nous, en même temps qu’il devient plus lointain car il n’est plus élevé à nos côtés.

Sommes-nous fondamentalement des mangeurs de viande ?

L’homme est fondamentalement omnivore, c’est-à-dire mangeur de tout ! Ce qui inclut la possibilité de manger de la viande, mais bien d’autres choses. Des populations ont toujours été végétariennes, donc, on peut être plus ou moins carnivore. C’est ce que je défends dans le livre : l’omnivorisme plutôt que la viande. En manger moins, pourquoi pas. Ne plus en manger du tout, pourquoi pas. On peut être en bonne santé en mangeant de la viande comme en mauvaise santé en la supprimant complètement de son alimentation et vice-versa. Mais si on exclut la viande de son alimentation, il faut le faire pour de bonnes raisons, sans être télécommandé par personne. Car la viande est légitime. 

(Photo : Ouest-France)

Qu’est-ce qu’elle nous apporte ?

D’abord du plaisir, de la culture, de l’histoire, ce qui n’est pas négligeable. Ensuite, bien évidemment, des nutriments : protéines, fer, zinc, acides gras. Ce sont des éléments indispensables pour notre corps, mais qui ne sont pas propres à la viande. Donc, la viande est utile, mais pas indispensable.

Par quoi peut-on la remplacer ?

On peut aller chercher les nutriments ailleurs, des aliments ont les mêmes vertus, mais pas forcément toutes d’un coup. Poissons, œufs, produits laitiers, lentilles apportent quelques-uns de ces nutriments. Mais on trouve plus facilement le fer dans la viande.

On présente parfois la viande comme dangereuse. L’an dernier, une étude mettant en avant la corrélation entre cancer du colon et consommation de viande rouge était à la une des médias…

Il y a des gens qui mangent trop de viande : au-delà de 500 grammes par semaine de viande rouge (bœuf, porc, veau), crue ou cuite, c’est trop. Manger de la viande avec modération, en la modulant avec des légumes, en faisant attention au mode de cuisson, n’est pas dangereux pour la santé. Quant aux études, attention à bien les lire. Sur celle en question, il aurait fallu retranscrire dans les médias : la consommation excessive de viande rouge (supérieure à 100 grammes par jour en poids cuit) ou de charcuterie (supérieure à 50 g par jour) est associée à une petite augmentation (plus de 15 à 20 %) de risque du cancer du côlon.

Donc, la consommation idéale est de…

La recommandation officielle est de ne pas dépasser 500 grammes de viande rouge par semaine. Mais ça peut être moins. À titre personnel, j’en mange une à deux fois par semaine, parfois moins. Mon conseil est de deux fois par semaine. Mais je le répète, il faut raisonner globalement : la viande ne peut pas tout résumer. 

(Photo : Jean-Michel Niester/ouest-France

 Vous évoquez le rôle de la cuisson. Alors, exit le grillé et les bons barbecues d’été ?

Griller, poêler ou rôtir induit la formation d’amines hétérocycliques, ce sont des molécules cancérogènes. Manger du steak grillé deux fois par jour n’est pas bon. On peut encore poêler ou griller mais il ne faut pas que ce soit systématique. Il faut varier et privilégier le bouilli avec du bourguignon, du pot-au-feu, du petit salé, de la langue au court-bouillon, de la blanquette de veau… La cuisson au barbecue apporte encore d’autres molécules cancérogènes. Mais il ne faut pas s’interdire un barbecue une fois par mois l’été, accompagné de légumes. L’alimentation, ce sont aussi des moments de partage et de plaisir.

Vous consacrez un chapitre au bien-être de l’animal…

Il ne faut pas le négliger, on doit être respectueux. Les mauvais traitements sont des exceptions, la plupart des professionnels de l’élevage adorent leurs animaux. Mais manger de la viande est une chose ni choquante ni coupable ni criminelle, si l’on est attentif au bien-être de l’animal – en veillant à ce qu’il ne devienne pas plus important que le nôtre. Nous ne sommes pas un animal comme les autres, mais nous devons faire attention à la nature et notamment ses aspects environnementaux. À ce titre, produire de la viande avec des pâturages plutôt que dans une logique d’élevage intensif relève du bon sens.

Recueilli par NICOLAS MONTARD

Source http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/832/reader/reader.html?t=1474562084382

21 septembre 2016

Cinq conseils nutrition totalement dépassés

 

En matière de santé et d’alimentation, les médecins ne tiennent plus du tout le même discours qu’il y a quelques années. Mais sur les surgelés, le sel, les œufs ou le lait entier, certains mythes ont la vie dure. Voici cinq principes complètement dépassés, qu’on a pourtant longtemps pris pour des vérités.

Nos connaissances évoluent en matière de nutrition. David Chan, professeur adjoint de médecine à Stanford (Californie, États-Unis), est l’auteur d’une étude dans laquelle il revient sur nombre de recommandations en matière d’alimentation et de santé, qui ont longtemps été considérées comme des vérités. En fait, à la lumière des recherches médicales les plus récentes, certaines s’avèrent complètement fausses ou inexactes.

Il ne faut pas donner de lait entier aux enfants

 

(Photo : Thierry Creux/Ouest-France)

On a tendance à croire que le lait demi-écrémé est préférable au lait entier pour la santé, en particulier chez les enfants. En réalité, les études montrent que les consommateurs de lait entier (qui contient environ 36 g de matières grasses par litre) seraient moins finalement sujets aux risques de diabète et d’obésité. En particulier les plus jeunes. L’explication ? Les enfants seraient moins susceptibles de prendre du poids avec du lait plus riche, car les « bonnes graisses » du lait favorisent la satiété.

Les compléments vitaminés sont bons pour la santé

(Photo : Fotolia)

La prise de multivitamines n’améliore pas la santé. Aux États-Unis, l’industrie des compléments vitaminés représente 30 milliards de dollars par an. Le groupe Cochrane, organisation indépendante à but non-lucratif qui publie des critiques médicales, a enquêté sur ce marché et a conclu que la prise de vitamines n’augmentait pas la durée de vie. Au contraire, de fortes doses de vitamines A et E sont susceptibles d’augmenter le risque de décès. Il faut aussi se défaire de l’idée (fausse) que prendre des vitamines peut aider à compenser une mauvaise alimentation.

Il faut proscrire le sel de son alimentation

 

(Photo : Fotolia)

Il est bien évidemment à consommer avec modération, mais le sel est un élément essentiel pour notre corps, il ne faut pas le bannir de son alimentation. Ces dernières années, des régimes totalement sans sel étaient préconisés chez certains patients, mais David Chan et de nombreux autres médecins se sont rendu compte que ce type de régime pouvait être dangereux, notamment pour les reins. Il n’y a donc pas lieu de diaboliser le sel, il faut simplement ne pas en abuser.

Légumes et fruits surgelés ne valent pas les produits frais

 

(Photo : DR)

Encore une idée fausse. La quantité de vitamines et de minéraux contenus dans les légumes surgelés est semblable, voire supérieure, à celle des légumes et fruits frais. En effet, laisser les vitamines à l’air libre trop longtemps peut à terme les fragiliser. N’hésitez donc pas à surgeler vos fruits et légumes plutôt que de les laisser un peu trop longtemps dans une corbeille ou un bac.

Les œufs font augmenter le cholestérol.

(Photo : Fotolia)

Là aussi, c’était une erreur d’appréciation. Le cholestérol que l’on trouve dans les œufs n’est pas le facteur principal de l’augmentation du cholestérol dans notre corps. Le professeur David Chan indique qu’aucune différence significative n’a été observée sur ce plan, entre une alimentation avec deux œufs par jour pendant une semaine et avec deux œufs seulement dans la semaine. L’œuf, au contraire, présente plusieurs avantages : il est rassasiant, possède des protéines de bonne qualité, du fer, de la vitamine A et D.

Ouest-France, toute l’actualité locale et internationalel'édition du soir - NUTRITION

 

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