Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

* Evynou 35 *

* Evynou 35 *
Newsletter
Derniers commentaires
9 juillet 2017

Qu'appelle-t-on les guerres puniques ?

Résultat de recherche d'images pour "images guerres puniques"

http://slideplayer.fr/4/1541181/big_thumb.jpg

oOo

Les guerres puniques, au nombre de trois, sont le nom donné aux affrontements sanglants ayant opposé Rome et Carthage pendant plus d'un siècle. De 264 à 146 av. J.-C., ces deux cités florissantes bataillèrent impitoyablement en Méditerranée pour conquérir des territoires toujours plus vastes.

Les guerres puniques débutèrent en 264 av. J.-C., en Sicile, et se terminèrent en 146 av. J.-C. par la chute de Carthage.

Guerres puniques : de la Sicile à la chute de Carthage

  • La première guerre punique débute en 264 av. J.-C. avec l'irruption de soldats romains en Sicile, terre carthaginoise. Malgré de nombreuses déroutes, Rome l'emporte en 241 av. J.-C. et condamne les forces affaiblies de Carthage à quitter l'île.

  • La deuxième guerre punique éclate en 219 av. J.-C. sous l'impulsion des troupes vaincues (les Carthaginois). Envahies d'un désir de revanche, elles conquièrent avec brio des terres espagnoles et gauloises, parfois alliées de Rome, s'attirant les foudres de leur vieille ennemie. Cependant, les Carthaginois essuient un échec cuisant en 202 av. J.-C. lors de la bataille de Zama (non loin de Carthage). Forcés de laisser aux mains romaines leurs possessions ibériques, ils s'en retournent à Carthage.

  • La troisième guerre punique ne dure que trois ans, de 149 à 146 av. J.-C. Les Romains, voyant d'un mauvais œil l'essor économique de leur cité rivale, votent pour son siège, puis rayent Carthage de la carte, avant de la reconstruire à leur image en 29 av. J.-C.
Territoires romain, syracusain et carthaginois en 264 av. J.-C., à la veille de la première guerre punique. © Ursus, Wikipédia, CC by-sa 3.0

Marcus Atilius Regulus, Hannibal et Scipion Émilien

De chaque guerre punique s'extrait un personnage illustre :

  • Lors de la première guerre punique, Marcus Atilius Regulus, consul romain, est fait prisonnier par les soldats carthaginois. Sommé par l'ennemi de négocier la paix à son profit, puis renvoyé à Rome, il choisit de défier l'autorité de ses geôliers et refuse d'exécuter leurs ordres. De retour à Carthage, il sera exécuté.

  • Lors de la deuxième guerre punique, Hannibal, chef carthaginois et fin stratège militaire, se distingue à la fois par ses campagnes victorieuses mais aussi par son recours historique aux éléphants. Réquisitionnés dans le but d'effrayer les troupes rivales, les éléphants d'Hannibal ne survivront cependant pas aux conditions climatiques des montagnes alpines.

  • Lors de la troisième guerre punique, Scipion Émilien, général romain adulé par l'armée, assiège Carthage et vient à bout de son héroïque résistance. Sous ses ordres, Rome détruit la seule cité capable de lui faire de l'ombre et assoit sa suprématie sur le bassin méditerranéen.

À savoir : Gustave Flaubert, romancier français du XIXe siècle, s'est inspiré d'un épisode de la première guerre punique pour écrire Salammbô en 1862.

Par la rédaction de Futura

Source http://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/antiquite-quappelle-t-on-guerres-puniques-5652/

 

Letter-E3-1024x1024

 

oOo

Publicité
7 juillet 2017

Hébergement des seniors dépendants : le grand écart des tarifs

 

Entre les tarifs parisiens des Ehpad et ceux pratiqués dans les départments ruraux, c’est généralement le grand écart.
http://img.lemde.fr/2017/07/06/0/0/2048/1365/534/0/60/0/b146a18_26707-1yqcuuj.j7r75pnwmi.jpg
oOo
Le prix médian facturé aux résidants des Ehpad s’élève à 1 949 euros par mois.
Avec des disparités importantes
entre les départements, et le type de structure.
oOo

Du simple au double

En effet, si le tarif médian (la moitié des résidants paient moins que ce montant, l’autre moitié plus) est de 1 949 euros par mois, pour un hébergement permanent en chambre seule, il s’établit à 3 154 euros à Paris et dans les Hauts-de-Seine, 2 963 euros dans les Yvelines, ou encore 2 673 euros dans le Val-d’Oise. C’est beaucoup moins dans la Meuse, 1 616 euros par mois, dans les Vosges, 1 642 euros, ou en Vendée, 1 658 euros.
« On observe une corrélation entre le tarif mensuel par département et le prix moyen au mètre carré d’un appartement situé dans ce même département », note la CNSA.
Les départements très urbanisés présentent généralement des tarifs médians supérieurs à ceux des départements ruraux.
http://s2.lemde.fr/image/2017/07/06/534x0/5156902_6_29d0_les-departements-tres-urbanises-presentent_3c57a4be964890a1ec7b0c9daa9a5106.jpg

Attention, ces prix n’incluent pas les aides dont peuvent bénéficier certains résidants, notamment l’ASH (aide sociale à l’hébergement), les aides au logement, l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), et la réduction d’impôt (pour les personnes imposables).

Outre les disparités géographiques, l’analyse des tarifs met en exergue d’importantes disparités entre les trois statuts juridiques d’Ehpad – ils sont soit commerciaux, soit privés à but non lucratif, soit publics. Le tarif médian s’élève à 2 620 euros par mois pour les premiers, 1 964 euros pour les seconds, 1 690 euros pour les troisièmes.

Rappelons que le prix d’un Ehpad comporte trois postes : le tarif hébergement, le tarif dépendance et le forfait soins. Les prix médians fournis ici correspondent à la somme des tarifs hébergement et dépendance, le forfait soins étant directement pris en charge par l’Assurance-maladie.

Notez que le tarif hébergement est la principale composante du reste à charge du résidant et que le tarif dépendance pris en compte ici est le tarif minimal, dit « GIR 5-6 » (le plus commun car appliqué non seulement à ceux qui sont peu ou pas dépendants mais aussi à ceux dont les ressources mensuelles ne dépassent pas 2 440,24 euros).

Davantage de places en zones rurales

L’étude de la CNSA, qui reprend des données de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), dresse également un portrait-robot des Ehpad français et de leurs résidants. Elle souligne que l’offre de places en Ehpad est inégalement répartie sur le territoire, le taux d’équipement étant souvent plus élevé dans les départements ruraux. Pour une moyenne nationale de 98 places pour 1 000 personnes de 75 ans et plus, le taux d’équipement est de 171 sur 1 000 en Lozère, 162 en Ardèche, contre seulement 39 à Paris et à La Réunion.

Les structures publiques représentent 44 % des Ehpad, les commerciales 25 %, les privées non lucratives (associations, congrégations religieuses, réseaux mutualistes) 31 %. On trouve davantage d’établissements publics (64 %) dans l’espace à dominante rurale que dans l’espace à dominante urbaine (37 %).

Les Ehpad publics constituent 54 % des structures créées avant 1991, et 30 % de celles ouvertes depuis. Les établissements commerciaux représentent, eux, 16 % des Ehpad créés avant 1991, contre 38 % de ceux créés depuis.

http://s1.lemde.fr/image/2017/07/06/534x0/5156904_6_f996_les-ehpad-publics-constituent-54-des_d13d47b72b1b263683bef9760f2b5d37.jpg

Environ 600 000 personnes vivent en Ehpad, avec une moyenne d’âge de 84 ans et cinq mois. Cinq résidants sur six bénéficient de l’APA, non soumise à condition de revenus, et plus d’un sur six de l’ASH. Plus d’un sur cinq est touché par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

LE MONDE  par 


En savoir plus sur : http://www.lemonde.fr

 

Letter-E3-1024x1024

 

 

 

6 juillet 2017

Pourquoi les vagues de chaleur intenses sont appelées à se répéter

http://static.lexpress.fr/medias_11527/w_2048,h_1146,c_crop,x_0,y_116/w_640,h_360,c_fill,g_north/v1498053203/canicule-un-enfant-prend-le-frais-au-miroir-d-eau-de-nantes-le-20-juin-2017_5902246.jpg

Après quelques jours de fraîcheur, les températures hexagonales sont reparties à la hausse. Un nouveau pic de chaleur qui confirme juin 2017 comme un mois historiquement chaud, à l’image de la récente canicule qui a touché le pays du 18 au 22. Depuis 1947, seule la vague de chaleur de juin 2005 avait été aussi précoce ; et jamais une journée de juin, celle du 21, n’avait été aussi chaude depuis le début des relevés de Météo France.

La température moyenne – établie à partir des températures minimales et maximales relevées dans 30 stations météorologiques représentant tous les climats de l’Hexagone – a en effet culminé à 26,4 °C le 21 juin (19 °C et 33,9 °C respectivement pour les minimales et maximales sur le pays).

Cette vague de chaleur a été ponctuée de nombreux records de température maximale pour le mois de juin : 34,6 °C au Touquet et 38,2 °C à Saint-Maur-des-Fossés le 21, 36,5 °C à Nancy le 22, 40 °C à Monclus (Gard) et 37,3 °C à Cannes le 25. Les minimales ont également battu des records, particulièrement dans les grandes agglomérations en raison du phénomène d’îlot de chaleur urbain, qui limite le refroidissement nocturne et aggrave l’inconfort thermique au cœur des villes. Ainsi, le mercredi 21 juin, le thermomètre n’est pas descendu en dessous de 24,2 °C à Villacoublay dans la proche banlieue parisienne. 

View image on Twitter
Un début d’année très chaud

Au final, à près de 3 °C au-dessus de la moyenne des mois de juin de 1981-2010, juin 2017 aura été le 2e mois de juin le plus chaud depuis 1900, nettement au-dessus de précédents mois de juin remarquables (1976 : 2,2 °C, 2005 : 2,1 °C), mais assez loin de juin 2003 (4,1 °C).

Ces conditions interviennent dans le sillage d’un début d’année très chaud pour la planète : selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), à l’exception de l’année 2016marquée par un puissant phénomène El Nino, jamais les 5 premiers mois d’une année n’avaient été aussi chauds.

Les événements caniculaires ont des impacts dans de nombreux domaines et leur coût économique est extrêmement élevé. Cela amène à faire le point sur leurs changements récents de fréquence et d’intensité, leurs liens avec le contexte du réchauffement planétaire en cours et leur possible évolution future. 


View image on Twitter
Les caprices de la circulation atmosphérique

La configuration particulière de la circulation atmosphérique a joué un rôle clé dans l’événement de la semaine dernière.

Un dôme d’air chaud associé à un anticyclone s’est mis en place sur l’Europe de l’Ouest, et plus largement de l’Afrique du Nord à la France, ce qui a favorisé des conditions caniculaires.

À l’inverse, deux mois plus tôt, des gelées tardives avaient fortement affecté de nombreuses cultures fruitières à travers le pays. Par exemple, une température de -8,8 °C a été observée le 20 avril à Mourmelon (Marne), ce qui représente un nouveau record de froid mensuel pour cette station ouverte en 2004. Un anticyclone, positionné cette fois-ci sur les îles Britanniques avait alors favorisé l’arrivée d’une masse d’air particulièrement froide en provenance de la Scandinavie et des pays baltes.

Ces deux cas mettent en évidence le rôle clé de la circulation atmosphérique dans la génération d’événements météorologiques chauds ou froids remarquables pour un mois donné de l’année.

La perception des changements de fréquence et d’intensité des vagues de chaleur et de froid peut être très différente d’une personne à l’autre, allant par exemple de « Rien de neuf, il a toujours fait chaud ou froid » à « Les vagues de chaleur sont de plus en plus nombreuses et fortes, c’est lié au réchauffement climatique ».

De quels éléments dispose-t-on aujourd’hui pour étayer l’une ou l’autre de ces opinions ?

Des vagues de chaleur plus intenses et fréquentes

Dans une étude parue en 2012, des chercheurs américains ont classé en trois tiers les températures observées en chaque lieu de la planète en moyenne saisonnière (été et hiver) sur la période 1951-1980. Dans le premier tiers, les températures les plus froides, dans le second, les températures proches de la moyenne, et les températures les plus chaudes dans le troisième. Cela signifie qu’en moyenne sur 1951-1980, 33 % des températures sont considérées comme « chaudes », 33 % comme « froides », les autres régions étant « proches des normales ».

Depuis le début du XXIe siècle, cette répartition à fortement évolué : en été de l’hémisphère nord, seules environ 10 et 15 % des températures sont respectivement « froides » et « proches des normales » en conservant la référence de 1951-1980. En revanche, 75 % des régions de l’hémisphère nord connaissent désormais des températures « chaudes » en été ! Depuis 2001, en moyenne de l’ordre de 10 % des régions sont frappées par des conditions « extrêmement chaudes », du type des événements caniculaires de 2003 en Europe de l’Ouest, de 2010 en Russie de l’Ouest, de 2011 au Texas ou de 2012-2013 en Australie.

Même s’ils ont été obtenus en moyenne sur des saisons et non pas sur la base de températures journalières, ces résultats suggèrent une augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur, ce qui est d’ailleurs attendu, dans la mesure où la température moyenne mondiale s’est réchauffée d’environ 0,8 °C depuis le milieu du XXe siècle.

 

Carte des anomalies de températures de surface durant la semaine du 20 au 27 juillet 2010, mettant en évidence la canicule russe. Cet épisode a provoqué une hausse de 50 % de la mortalité à Moscou pour ce mois de juillet (par rapport à la même période en 2009). Associé à la pire sécheresse qu’ait connu le pays depuis 40 ans, il a également entraîné une forte chute de la production agricole et de nombreux incendies de forêt. NASA/Wikipédia

Quelle est l’influence de l’homme ?

La question qui vient naturellement lorsqu’une évolution des vagues de chaleur a été détectée est celle d’un lien éventuel avec les émissions humaines de gaz à effet de serre, d’aérosols (ces particules ou gouttelettes en suspension dans l’atmosphère et dont l’effet total est de contribuer à légèrement refroidir le climat, contrairement aux gaz à effet de serre qui tendent à le réchauffer) ou avec d’autres facteurs naturels influençant les évolutions climatiques (évolution du rayonnement solaire, éruptions volcaniques).

Encore faut-il pour cela connaître comment le climat de la planète réagit à chacun des facteurs pris isolément, sans recours possible à l’observation, car le climat est soumis aux actions combinées et indissociables de ces facteurs.

Parmi d’autres méthodes, l’utilisation des modèles de climat permet de multiplier les expériences. Par exemple, prise en compte ou non des changements de composition de l’atmosphère dus aux activités humaines, ou combinaison de tous les facteurs observés ou estimés agissant sur le climat. Un modèle de climat global est une représentation numérique du système climatique de la planète s’appuyant sur les lois de la physique et couplant notamment l’océan, l’atmosphère, les glaces, les surfaces continentales et le cycle du carbone.

Il a été montré que les situations atmosphériques propices aux canicules sont généralement bien représentées par ces modèles, que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe, ce qui donne du crédit à ce type de méthode. La compilation de nombreux travaux scientifiques utilisant des modèles et des observations a ainsi permis au Giec de conclure dans son rapport de 2013 :

« Il est désormais très probable que l’influence humaine a contribué à des changements observés à l’échelle du globe relatifs à la fréquence et l’intensité des extrêmes journaliers de température depuis le milieu du XXe siècle. »

Activités humaines et grandes canicules récentes

Parmi les vagues de chaleur qui ont frappé l’Europe depuis, celle d’août 2003 a été probablement la plus intense depuis au moins l’année 1500. En particulier, la journée du 5 août a été la plus chaude jamais observée par Météo France (29,4 °C, avec en moyenne sur le pays des minimales et maximales de 21 °C et 37,7 °C respectivement).

Une équipe de recherche anglaise a montré que même si un tel événement aurait probablement pu exister sans réchauffement climatique, les émissions humaines de gaz à effet de serre ont au moins multiplié par deux les chances qu’il se produise. La figure présentée ci-dessous montre à ce propos d’autres résultats relatifs à des canicules récentes.

Dix ans plus tard, des travaux menés par la même équipe indiquent que, compte tenu du réchauffement intervenu depuis dans la région, l’événement de 2003 a non plus une chance de se produire par millénaire environ, mais plutôt une fois par siècle.

Cette figure montre l’augmentation de la probabilité d’occurrence attribuée à l’influence humaine pour quelques événements caniculaires remarquables. Par exemple, la canicule ayant frappé le Texas en 2011 avait 10 fois plus de chances de se produire que si l’action de l’homme n’avait pas conduit à une augmentation des gaz à effet de serre atmosphériques. Figure établie à partir d’une revue de Rupp et al. (2015) et des résultats de Stott et al. (2004).CC BY-NC-ND

Ce à quoi il faut désormais s’attendre

Dans le meilleur des cas, les émissions humaines de gaz à effet de serre seront conformes aux engagements des pays ayant ratifié l’Accord de Paris lors de la COP21 fin 2015.

Cela signifie concrètement que les émissions de gaz à effet de serre continueront à augmenter au moins jusqu’en 2030, mais probablement moins rapidement que si les négociations climatiques avaient échoué. Au-delà, le respect de la cible de réchauffement maximal de 1,5 °C par rapport à la fin du XIXe siècle impliquera probablement des émissions négatives de CO2, c’est-à-dire une captation du CO2 atmosphérique et son stockage à partir du milieu du siècle. D’autres scénarios avec émissions plus intenses de gaz à effet de serre ne sont malheureusement pas à exclure.

Quel que soit le scénario suivi, le réchauffement planétaire se poursuivra probablement pendant au moins plusieurs décennies et s’accompagnera de vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses. Cela signifie que de nombreux records de chaleur tomberont de nouveau. Toutefois, des records de froids seront probablement également battus, mais beaucoup moins souvent, les vagues de froid devenant à la fois de moins en moins fréquentes et généralement moins intenses.

La canicule de juin 2017 et celle de fin août 2016 s’inscrivent pleinement dans ce qui peut être logiquement attendu pour le futur : une saison de canicule commençant de plus en plus tôt et finissant de plus en plus tard, avec des événements souvent plus intenses qu’aujourd’hui. Et sans contrôle des émissions de gaz à effet de serre, l’été caniculaire de 2003 deviendra la norme à la fin du siècle.

 

Climatologue, chercheur au Centre national de recherches météorologiques, Météo France

David Salas y Mélia a reçu des financements dans le cadre de programmes de l’ANR, de l’Institut national des sciences de l’univers et de l’Union européenne.

 

Sourcehttps://theconversation.com/

Letter-E3-1024x1024

 

 

4 juillet 2017

Corée du Nord. Un tir de missile intercontinental inquiétant

 

La Corée du Nord a tiré un nouveau missile balistique ce mardi. L’engin a volé pendant une quarantaine de minutes et a atteint une altitude de 2 800 km, provoquant de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. Inquiétudes encore avivées par le fait que Pyongyang vient de confirmer que la Corée du nord avait réussi le tir d'un missile intercontinental capable d'atteindre n'importe quelle partie du monde.

La tension monte, à mesure que la Corée du Nord multiplie les tirs de missiles de plus en plus puissants. Pyongyang a ainsi procédé à un nouveau tir de missile ce mardi 4 juillet - le jour même de la Fête de l’indépendance américaine, et quelques jours après un premier sommet entre les présidents américain et sud-coréen précisément consacré à la menace nord-coréenne.

Plus inquiétant, le missile nord-coréen a, selon le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga, volé « pendant environ 40 minutes », et atteint une altitude estimée à 2 800 km. Il a, selon l’armée sud-coréenne parcouru « plus de 930 kilomètres ».

Une portée de près de 7 000 km

David Wright, scientifique membre de l’association Union of Concerned Scientists, a estimé que les données disponibles pointaient vers une nette augmentation de la portée des missiles nord-coréens.

Le missile tiré mardi matin a potentiellement effectué une trajectoire « très incurvée » et atteint une altitude de plus de 2 800 km, a-t-il dit.

« Si les informations sont correctes, ce même missile pourrait atteindre une portée maximale d’environ 6 700 km sur une trajectoire standard », a-t-il écrit sur le blog de cette association. 


« Cette portée n’est pas suffisante pour atteindre les 48 États (situés au sud du Canada) ou les plus grandes îles d’Hawaï, mais elle serait suffisante pour atteindre l’Alaska. ».

L’engin pourrait être tombé dans la zone économique exclusive nippone, soit à moins de 400 km des côtes du Japon, a déclaré une porte-parole du ministère japonais de la Défense.

 

Corée du Nord : ses missiles et leur portée.
Corée du Nord : ses missiles et leur portée. | Visactu

« Missile balistique non identifié »

Ce nouveau tir s’inscrit dans une longue série d’essais de missiles en violation de nombreuses résolutions internationales qui, assorties de sanctions, interdisent à Pyongyang de développer ses programmes balistique et nucléaire.

Ce « missile balistique non identifié » a été lancé depuis un site proche de Banghyon, dans une province frontalière de la Chine, a indiqué l’état-major interarmes sud-coréen dans un communiqué. L’engin est tombé en mer Orientale, appellation coréenne de la mer du Japon.

Cette nouvelle provocation a en tout cas provoqué la colère de Donald Trump« La Corée du Nord vient juste de lancer un autre missile. Ce type n’a-t-il rien de mieux à faire de sa vie ? », a interrogé le président américain sur Twitter. « Difficile de croire que la Corée du Sud et le Japon toléreront cela très longtemps. Peut-être que la Chine va faire un geste fort au sujet de la Corée du Nord et mettre fin à cette absurdité une bonne fois pour toutes ! », a-t-il ajouté.

« Une annonce importante »

La Corée du Nord, qui avait indiqué qu'elle allait faire une « annonce importante », vient par ailleurs de confirmer ce mardi matin qu'elle avait réussi le tir d'un missile balsitique intercontinental (ICBM). Et était donc en capacité militaire d'attaquer n'importe quelle partie du monde.

L'essai « historique » d'un missile Hwasong-14 a été supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a annoncé une présentatrice de la télévision publique nord-coréenne dans un bulletin spécial. 

 

Source http://www.ouest-france.fr/monde/coree-du-nord/coree-du-nord-vives-inquietudes-apres-un-tir-de-missile-balistique-5111436?utm_source=of_alerte-generale&utm_medium=email&utm_campaign=of_alerte-generale&utm_content=20170704&vid=787228

Letter-E3-1024x1024

 

 

3 juillet 2017

PESTICIDES : LES FRUITS ET LÉGUMES LES PLUS ET LES MOINS POLLUÉS

 

 Pesticides : les fruits et légumes les plus et les moins pollués

Aujourd'hui, il est difficile de ne pas consommer

des aliments touchés par les pesticides ...

Découvrez dans cet article la liste des fruits et légumes

les plus et les moins pollués.

 

oOo

 

QU'EST-CE QU'UN PESTICIDE ? 

 

« Pesticide » est le terme désignant une substance chimique utilisée pour lutter contre des organismes nuisibles. Ce dernier rassemble :

  • les insecticides : s'attaquent aux insectes ravageurs

  • les fongicides : empêchent les champignons

  • les herbicides : éliminent les mauvaises herbes

  • les parasiticides : luttent contre les vers parasites

 

L'Autorité européenne de sécurité sanitaire est formelle, il y a des pesticides partout.

 

LES FRUITS ET LÉGUMES LES PLUS POLLUÉS

 

D'après l'association Pesticide Action Network PanEurope, qui se base sur les données de l'Autorité européenne de sécurité sanitaire, voici les fruits et légumes les plus pollués par les pesticides :

 

FRUITS

  • les fraises

  • les pêches

  • les pommes

  • les raisins

  • les poires

  • les cerises

 

LÉGUMES

  • les carottes

  • la laitue

  • le chou-fleur

  • le concombre

  • les épinards

  • les pommes de terre

  • le poireau

  • le poivron

  • le céleri

 

LES FRUITS ET LÉGUMES LES MOINS POLLUÉS

 

Selon l'Environmental Working Group, une organisation non gouvernementale de Washington (également basée sur les données de l'Autorité européenne de sécurité sanitaire), voici la liste des fruits et légumes les moins touchés :

 

FRUITS

  • l'avocat
  • le pamplemousse

  • le melon

  • l'ananas

  • la mangue

  • le kiwi

  • la papaye

  • la pastèque

 

LÉGUMES

  • la patate douce

  • l'oignon

  • le maïs doux

  • les asperges

  • les brocolis

 

AVEC OU SANS LA PEAU ?

 

Le rinçage des fruits et légumes réduit mais n'élimine pas totalement les pesticides.

 

Certes, l'épluchage élimine quasiment la totalité des pesticides mais leur enlève aussi un bon nombre de leurs vertus nutritionnelles puisque les vitamines et minéraux sont principalement contenus dans la peau.

 

Pour éliminer le maximum de pesticides, faites tremper quelques minutes vos fruits et légumes dans de l'eau additionnée de bicarbonate de soude, puis rincez.

 

QUELQUES DONNÉES CHIFFRÉES

 

Un rapport, plutôt rassurant, réalisé par l'Autorité européenne de sécurité des aliments concernant les résidus de pesticides dans l'alimentation observés dans l'Union Européenne, déclare que 97,4% des échantillons analysés correspondaient aux limites maximales de résidus de pesticides autorisés dans les produits alimentaires dans l'Union Européenne.

 

Aujourd'hui encore en France, 75 000 tonnes de pesticides sont utilisées par an.
Bien évidemment, ces derniers sont nocifs pour l'environnement mais également pour notre santé.

 

RISQUES POUR LA SANTÉ

 

Voici les répercussions que peuvent avoir les pesticides sur notre santé :

  • irritations de la peau, des yeux et des poumons

  • impact sur le système nerveux

  • effets cancérigènes

  • conséquences sur le système hormonal

  • malformations congénitales


  

Source http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/pesticides-les-fruits-et-legumes-les-plus-et-les-moins-pollues?

 

Letter-E3-1024x1024

 

 

 

 

Publicité
2 juillet 2017

Les plages pleines de déchets plastique, les océans aussi

Plage tr?s pollu?e Banque d'images - 20138117

https://us.123rf.com/450wm/photoraidz/photoraidz1306/photoraidz130600013/20138117-plage-tr-s-pollu-e.jpg?ver=6

Pour dénoncer la pollution des océans par les matières plastique - désormais un sujet d'études scientifiques -, la fondation SurfRider a parcouru durant un an une série de plages bordant l'Atlantique, de la Bretagne à l'Espagne. Le décompte rigoureux des déchets montre que le plastique y représente 30 à 97 % des déchets. Les mégots et les cotons-tiges ont la vedette.

Quatre fois durant l'année 2015, une armée de bénévoles a scrupuleusement comptabilisé les déchets sur cinq zones du littoral atlantique, une en Bretagne et quatre au Pays basque, français et espagnol, répertoriant leur nature et leurs dimensions. Organisée par la fondation SurfRider (et aidée par l'entreprise Suez), mobilisée pour la protection des océans, l'opération a été conduite selon un protocoledéfini par la convention des mers régionales Ospar (pour Oslo-Paris) et détaillant une méthode de suivi d'un même site sur une année.

Le résultat n'est guère surprenant : les cinq zones sont parsemées de déchets de toutes sortes, en majorité en matière plastique, l'exception venant des mégots, des cordages et d'objets en verre. Une pollution méconnue vient faire parler d'elle : les bâtons de cotons-tiges, qui parviennent dans l'océan quand ils sont jetés dans les toilettes et pas dans une poubelle.

La collecte 2015 des bénévoles de l'association SurfRider sur la façade atlantique et quelques chiffres mondiaux sur l'ampleur de cette pollution. © idé

Des déchets provenant de l'activité humaine

La composition des déchets est variable : sur la plage d'Inpernupe, au Pays basque espagnol, seuls 30 % d'entre eux sont constitués de plastique mais cette proportion atteint 94,5 % sur la plage de la Barre, à Anglet (Pays basque français), et 96,6 % sur la plage de Burumendi, en Espagne.

Ce ramassage méthodique n'est pas une analyse scientifique et pourrait faire sourire. C'est avant tout une opération médiatique pour illustrer un problème réel : celui de la pollution des océans par les déchets plastique. Les déchets présents sur les plages proviennent, pour certains, directement de la main d'Homo sapiens insouciants. Le rapport prend d'ailleurs en compte les activités humaines, industrielles et touristiques des zones suivies.

 

La récolte sur la plage de Porsmilin, à Locmaria-Plouzané, en Bretagne. © SurfRider

La récolte sur la plage de Porsmilin, à Locmaria-Plouzané, en Bretagne. © SurfRider 

Trop de plastique jeté dans l'océan

Les autres sont apportés par la mer et deviennent la face visible de cette pollution par le plastique, un matériau qui ne se dégrade que jusqu'à des dimensions micrométriques et est ingéré par de nombreux animaux, des plus gros aux plus petits.

Comme le rappelle le rapport, une étude parue en 2014 dans la revue Plos One estimait la quantité de plastique répartie dans l’océan à près de 270.000 tonnes, sous forme de 5.000 milliards de morceaux de toutes dimensions. Le rapport souligne aussi que notre appétit pour la matière plastique augmente exponentiellement, avec une production passée de 1,5 tonne par an en 1950 à 288 millions de tonnes en 2012. « Une étude menée par Jambecket al., (2015) a démontré qu'en 2010, sur les 275 millions de tonnes de plastique produites, entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes auraient fini leur course dans les océans. » Ce sont bien nos habitudes de consommation qui sont à l'origine de cette pollution et il est tout à fait possible de réduire cet apport incongru.

Jean-Luc Goudet, Journaliste

Source : 

http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-plages-pleines-dechets-plastique-oceans-aussi-62384/

26 juin 2017

Petit prodige du violoncelle !

 

Résultat de recherche d'images pour "images violoncelle"

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/89/Cello_study.jpg/220px-Cello_study.jpg

oOo

Yanis Boudris violoncelliste surdoué.

A 14 ans concert Tchaikovsky "TELLOPEZZO CAPRISIOSO"

 

 https://youtu.be/ePROdNUNVcM

oOo

Source https://www.youtube.com/watch?v=ePROdNUNVcM

 

Letter-E3-1024x1024

 

24 juin 2017

Cet oiseau a battu le record du plus long voyage aérien

96.000 km : le record du vol le plus long a été pulvérisé entre juillet 2015 et mai 2016.

oOo

Le détenteur est une sterne arctique, partie d'Angleterre pour rejoindre la mer de Weddell, en Antarctique. Visitant l'océan Indien à l'aller, elle est revenue par l'Afrique.

Les scientifiques s'amusent parfois à de drôles de jeux : Richard Bevan et Chris Redfern, de l'université de Newcastle (Royaume-Uni), ont équipé l'an dernier 29 sternes arctiques (Sterna paradisaea) de géolocaliseurs, aujourd'hui miniaturisés jusqu'à ne peser que 1,4 g. Mardi, soit un an plus tard, ils ont présenté leurs résultats lors d'une réunion de l'opération Springwatch, soutenue par la chaîne BBC 2 pour une émission du même nom. Les anglophones pourront lire quelques détails sur le communiqué de l'université de Newcastle (d'où ont été reprises les images de cet article) et sur celui de l'émission Springwatch, les deux présentant une courte vidéo.

Les scientifiques ont récupéré 16 géolocaliseurs. Ils ont aussi repéré quatre oiseaux qui en portaient et qui seront peut-être momentanément capturés par l'équipe. Entre l'été 2015 et le printemps 2016, ces sternes sont allées passer l'hiver de l'autre côté de la planète, en Antarctique. Le fait est connu mais on a longtemps ignoré leurs routes et le détail de leurs périples. En 2010, nous relations une grande découverte : avec des géolocaliseurs du même genre, une équipe internationale avait obtenu le tracé des navigations aériennes des sternes, étonnamment variées, depuis les côtes du nord du Canada.

Les oiseaux ainsi suivis avaient filé vers le sud, traversé l'Atlantique pour suivre ensuite les côtes africaines. Toutefois, certains, au niveau du Cap-Vert, avaient préféré repartir « en face », comme disent les marins, et poursuivre leur route en longeant les côtes de l'Amérique du Sud. D'autres, parmi ceux qui avaient opté pour l'Afrique, se lançaient dans un improbable crochet par l'océan Indien. Et tout ce petit monde s'était retrouvé en Antarctique, dans la fraîcheur relative de l'été polaire. Lorsque survint l'automne austral, vers le mois de mai, ce fut le cap retour vers le Canada. La planète Terre, pour cet oiseau de 100 grammes, est plutôt petite...

Carnet de voyage d'une sterne arctique

Le record homologué de l'époque avait été établi à 71.000 km, battant de 4.000 km le précédent détenteur, le Puffin fuligineux (Puffinus griseus). Lors d'un suivi réalisé en 2013, sur des oiseaux partis des Pays-Bas, la sterne avait battu son propre record, avec 90.000 km. Dans cette nouvelle étude, la performance est encore améliorée. L'héroïne du jour a parcouru 96.000 km entre les îles Farne, un petit archipel tout près des côtes anglaises, et... les îles Farne.

Son périple fait partie des voyages déjà observés en 2010 : les côtes africaines jusqu'au Cap, l'étrange bifurcation par l'océan Indien, la plongée avec une route plein sud, jusqu'à l'Antarctique, puis un cabotage jusqu'à la mer de Weddell, lieu de villégiature. Pour le retour, notre sterne arctique a fait plus court, remontant directement vers l'Afrique du Sud. Record absolu pour un oiseau migrateur. Chapeau bas.

Voici le détail du voyage :

  • 25 juillet 2015 : décollage des îles Farne (Angleterre) ;
  • 25 août 2015 : arrivée à la pointe de l'Afrique du Sud, repos sur place ;
  • 7 octobre 2015 : arrivée au-dessus de l'océan Indien ; séjour de près d'un mois par 35° sud et 72° est ;
  • 31 octobre 2015 : départ pour l'Antarctique, route plein sud ;
  • 3 novembre 2015 : arrivée sur la côte antarctique, par 61° sud et 70° est (soit une dérive de 2° - en fait 1,8 - sur sa route sud de près de 2.900 km, les pilotes d'avions apprécieront), deux petites semaines de repos ;
  • 15 novembre 2015 : balade le long de la côte de l'Antarctique ;
  • 3 février 2016 : arrivée sur la mer de Weddell, début des vraies vacances (huit semaines) ;
  • 23 mars 2016 : c'est le moment de penser au retour, au revoir l'Antarctique ;
  • 4 avril 2016 : arrivée en Afrique du Sud et route vers le nord, à vue, en suivant les côtes africaines.
  • 4 mai 2016 : retour sur les îles Farne.

Jean-Luc Goudet, Journaliste

Source : http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/oiseaux-cet-oiseau-battu-record-plus-long-voyage-aerien-63085/

 

Letter-E3-1024x1024

 

23 juin 2017

Top 10 des douleurs les plus intenses

 

https://amelioretasante.com/wp-content/uploads/2015/01/Comment-soigner-les-douleurs-articulaires-500x333.jpg
oOo

Brûlantes, insupportables, intolérables...

voici les pires douleurs qu'il est possible de ressentir. Aïe !

L'université de McGill (Etats-Unis) a établi une échelle des douleurs en recoupant des questionnaires soumis à des malades. Voici donc le classement des douleurs les plus intenses ; elles sont ici classées de la plus tolérable à la plus insupportable.

10. Névralgie du trijumeau

Cette maladie appelée aussi « tic douloureux » se caractérise par des crises brutales et inattendues d'intenses douleurs sur la moitié du visage entre la paupière et la lèvre supérieure qui provoquent des contractions involontaires. Cela est souvent dû à une compression d'une partie du nerftrijumeau qui part de l'arrière du crâne pour innerver le visage.

9. Migraine

Les crises migraineuses sont dues à une inflammation des vaisseaux sanguins de la dure-mère provoquée par un dysfonctionnement du système nerveux central. Cette maladie héréditaire se caractérise par des douleurs intenses dans la moitié du crâne, des vomissements, une hypersensibilité à la lumière...

Une crise migraineuse peut durer jusqu'à trois jours... © Sasha Wolff, CC 2.0

8. Colique néphrétique

L'obstruction d'un canal d'excrétion urinaire par un calcul rénal provoque le gonflement du rein et des douleurs unilatérales très intenses et brutales qui partent des lombaires et rayonnent vers l'aine. Aucune position ne soulage, ce qui fait dire en faculté de médecine : « colique néphrétique, patient frénétique ».

7. Fibromyalgie

Cette maladie entraîne des douleurs diffuses tant au niveau articulaire que musculaire. Comme aucune lésion ou inflammation ne sont détectables, les médecins ont mis longtemps à reconnaître la réalité de la fibromyalgiepourtant très incapacitante. Ses causes sont encore mal connues.  

6. Polyarthrite rhumatoïde

Le système immunitaire du malade s'attaque à la membrane des articulations qui, en réponse, gonfle et fabrique des enzymes inflammatoires provoquant de vives douleurs qui sont encore ravivées par le contact (celui d'un vêtement suffit...). L'inflammation continue finit par endommager tendons, cartilages et os...

5. Maladie de Crohn

Cette inflammation, probablement auto-immune, du tube digestif entraine des crises de douleurs aiguës semblables à une crise d'appendicite qui ne pourrait être traitée. Les causes semblent être génétiques et environnementales.

4. Amputation d’un doigt

Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputationsans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».

3. Accouchement

Un premier accouchement est souvent décrit comme une expérience non seulement douloureuse, mais également très longue (parfois plus de 6 h) avec des douleurs dues aux contractions brutales du muscle utérin puis par l'extension du périnée au moment du passage de la tête du bébé.

2. Piqure de Paraponera

Cette fourmi vivant en Amazonie délivre par son dard un venin neurotoxique extrêmement douloureux. Une sensation d’intense brûlure irradie dans tout le membre touché et provoque des contractions involontaires des muscles pendant plusieurs heures.

La piqure de Paraponera est considérée comme la plus douloureuse du règne animal. © Didier Descouens, CC sa 4.0

1. Syndrome douloureux régional complexe (SDRC)

Ce syndrome se déclare le plus souvent après une lésion (fracture, opération bénigne) qui lèse un nerf et entraînerait son dysfonctionnement. Le malade ressent alors des douleurs cuisantes avec une hypersensibilité, des œdèmes... Une crise peut durer plusieurs mois et il n'existe pas de traitement du SDRC...

 

Par Antoine Besse, Futura

 

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/medecine-top-10-douleurs-plus-intenses-7251/

22 juin 2017

Turquie : une jeune femme giflée dans un bus parce qu'elle portait un short en période de ramadan

Résultat de recherche d'images pour "dessins femme giflée"

http://medias.psychologies.com/storage/images/planete/societe/articles-et-dossiers/comment-peut-on-frapper-une-femme/comment-peut-on-frapper-une-femme/936178-1-fre-FR/Comment-peut-on-frapper-une-femme_imagePanoramique647_286.jpg

oOo

 

L'homme a été arrêté à Istanbul plusieurs jours après l'incident,

mais il a été libéré !!!


https://www.youtube.com/watch?v=W65GOkyOqFw&feature=youtu.be

oOo

En Turquie, une femme de 21 ans a été violemment agressée, mercredi 14 juin, dans un bus d'Istanbul par un homme qui lui aurait reproché de porter un short pendant le ramadan. La vidéo, diffusée sur la page Facebook d'un site d'information turc, crée la polémique après que l'auteur de l'agression a été libéré le jour de son arrestation, en attente d'une enquête plus approfondie.

Selon le Hürriyet Daily News (en anglais), l'homme qui descendait du bus a demandé à la jeune femme, une étudiante de 21 ans, si elle n'avait pas honte de s'habiller de cette manière, avant de la gifler. Sur les images filmées par une caméra de surveillance, on voit alors la jeune femme se lever pour poursuivre son agresseur, qui la frappe à nouveau.

Melisa Sağlam a porté plainte contre son assaillant. "Je ne cherche pas à discréditer le ramadan, l'islam ou diffamer la religion. Cette personne m'a attaquée, m'a harcelée et m'a frappée. Tout le monde dans le bus a regardé, y compris le conducteur, mais personne n'est intervenu", a-t-elle déclaré, interrogée par le Hürriyet Daily News.

 

avatarfranceinfo - France Télévisions

 

Source : http://www.francetvinfo.fr/monde/turquie/video-turquie-une-jeune-femme-giflee-dans-un-bus-parce-qu-elle-portait-un-short-en-periode-de-ramadan_2247729.html

 

Letter-E3-1024x1024

 

 

Publicité
Publicité