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17 août 2017

Pourquoi la mer Morte est-elle si salée ?

 

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Si la mer Morte est morte, c'est qu'elle renferme un excès de sel fatal à toute forme de vie macroscopique, qu'elle soit animale ou végétale.

Mais quelle est l'origine d'une telle quantité de sel ?

La mer Morte ne contient pas moins de 27,5 % de sel. Un chiffre presque incroyable lorsqu'on le compare au taux de salinité moyen des autres mers et océans de notre planète qui oscille entre 2 et 4 %.

De manière générale, le sel dissout dans les mers et les océans qui recouvrent largement la surface du Globe est issu de l'érosion de la croûte terrestre.

Ce sont les rivières et les fleuves qui les alimentent en sels divers et variés. Concernant la mer Morte — qui n'est en réalité qu'un lac —, on estime que le Jourdain lui apporte quelque 850.000 tonnes de sel par an.

Mais aujourd'hui, on évalue à 90 % au moins, le volume d'eau qui approvisionnait traditionnellement la mer Morte et qui est détourné à des fins d'irrigation. Ajoutez à cela juste ce qu'il faut d'évaporation naturelle et vous ferez baisser le niveau de la mer Morte d'environ un mètre par an.

Vous comprendrez d'où lui vient cette salinité hors du commun !

Le sel présent en grande quantité dans l’eau de la mer Morte permet de flotter plus facilement. © Rottan, Pixabay, CC0 Public Domain

On flotte mieux dans l’eau salée de la mer Morte

Ajouter du sel à de l'eau influe sur sa densité. L'opération a tendance à la faire augmenter. Ainsi, selon le principe énoncé par le célèbre Archimède, un corps humain plongé dans l'eau subit une poussée verticale, dirigée du bas vers le haut, et égale au poids du volume d'eau déplacé par le corps.

Comme l'eau de mer — et d'autant plus celle de la mer Morte dont la masse volumique atteint les 1.240 kg.m-3 — est plus lourde que l'eau douce, nous flottons mieux dans la mer Morte que dans le bassin olympique de la piscine municipale.

Ainsi, une baignade dans la mer Morte se fait-elle un peu... assis sur l'eau. Et on peut y profiter des bienfaits pour la peau que procure la densité importante de sels minéraux qu'elle contient.
Mais autant de sel peut aussi être dangereux pour la santé.
Alors, attention à prendre quelques précautions : ne pas mettre la tête sous l'eau afin d'éviter les brûlures aux yeux, par exemple, et ne pas boire cette eau beaucoup trop salée ni même s'y baigner trop longtemps — une dizaine de minutes suffisent — afin de ne pas provoquer de déséquilibre de la concentration en sels minéraux dans votre corps.
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15 août 2017

Brexit : le coût du divorce et la question de Gibraltar font débat

Les habitants de Gibraltar redoutent le Brexit

Les habitants de Gibraltar redoutent le Brexit Crédits : Sébastien Berriot - Radio France

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Selon le Sunday Telegraph, le Royaume-uni serait prêt à payer à l'Union-européenne 40 milliards d'euros dans le cadre du règlement financier sur le Brexit. Le sujet fait débat en Angleterre, et il y aussi la question de Gilbraltar qui s'invite dans les discussions.

Le coût du Brexit continue de faire débat en Grande-Bretagne, et ce qui a relancé le sujet et mis le feu aux poudres, c'est une information parue en Angleterre dans le Sunday Telegraph. Selon le journal, la Grande-Bretagne est prête à payer la somme de 40 milliards d'euros à l'Union européenne, dans le cadre du règlement financier du Brexit.

Le Sunday Telegraph cite des sources gouvernementales britanniques parlant sous couvert de l'anonymat. C'est la première fois que de façon semi-officielle un montant chiffré est ainsi avancé pour la facture du Brexit. Dans le détail, toujours selon le même journal, les 40 milliards d'euros seraient répartis sur plusieurs années : des paiements annuels de 10 milliards d'euros dont une partie serait réglée après la sortie de l'Union européenne.

Le journal Le Temps de Lausanne rappelle que 40 milliards d'euros, c'est une somme qui est bien inférieure aux 100 milliards évoqués par Bruxelles au moment de l'annonce du Brexit, mais c'est quand même évidemment une somme considérable, une pilule difficile à faire avaler à la population britannique.

C'est sans doute pour cette raison que le 10 Dowming Street cité par The Independant a minimisé l'information du Sunday Telegraph. On explique que Theresa May doit prononcer un discours à la fin de l'été dans lequel elle précisera le détail d'une éventuelle offre financière proposée à Bruxelles.

La somme de 40 milliards d'euros en tout cas a fait bondir de nombreux responsables britanniques, notamment le député conservateur Peter Bone qui s'exprime dans les colonnes du Guardian. Selon lui, "il est peu probable que le parlement vote en faveur d'une somme aussi importante". Et le député tory va plus loin. Il conteste le principe même d'un règlement financier. "L'une des principales raisons dit il pour lesquelles le royaume-uni a décidé de quitter l'Union européenne, c'est d'arrêter d'envoyer des milliards de Livres par an à Bruxelles. Il serait ajoute-t-il totalement bizarre de continuer à donner après la sortie". Selon Peter Bone, le Royaume-uni a déboursé depuis qu'il est membre de l'UE plus de 220 milliards d'euros et le député de conclure : "s'il devait y avoir aujourd'hui un transfert d'argent, il serait de l'Union européenne vers le Royaume-un et non pas dans le sens inverse".

Un point de vu résumé de façon peu diplomatique par le secrétaire au Foreign office cité par le Guardian. Pour Boris Johnson, "l'Europe peut toujours courir".

Sauf que la Grande-Bretagne a encore besoin de l'Union européenne. The Independant explique que si des sources gouvernementales ont lancé ce chiffre de 40 milliards d'euros, ce n'est pas un hasard . C'est une manière de ne pas braquer la commission européenne, dans la perspective des futures négociations commerciales.

Londres ne peut pas se passer d'un accord sur le commerce avec l'Europe et une facture du divorce acceptable par Bruxelles pourrait permettre de faciliter les discussions.

Selon The Economist, un Brexit sans accord commercial serait catastrophique pour le Royaume-uni car il pourrait aboutir à une chute de 40% des échanges commerciaux du pays. Les Britanniques ont donc intérêt à faire des compromis sur cette facture du divorce pour obtenir en échange un accord commercial le plus favorable possible.

A Bruxelles, en tout cas, on met la pression sur le gouvernement britannique. Le journal Le Temps explique qu'avant de démarrer toute discussion sur un accord de libre échange, l'Europe exigera des progrès sur trois points : les droits des citoyens européens résidant en Grande-Bretagne, la question de la frontière entre l'Ulster et l'Irlande et surtout donc le règlement financier du Brexit.

Pour le commissaire européenn au budget qui s'exprime ce matin dans le quotidien allemand Bild, le Brexit va laisser un gouffre de 10 à 12 milliards d'euros dans les caisses de l'UE, et pour lui le Royaume-uni devra continuer de payer au moins jusqu'en 2020.

Le Brexit remet un vieux dossier sur le devant de la scène, c'est celui de Gilbraltar

Gibraltar qui fait depuis des années l'objet d'un bras de fer très virulent entre la Grande-Bretagne et l'Espagne.

Depuis l'annonce du Brexit, le gouvernement espagnol n'a pas caché son intention de profiter de cet évènement pour récupérer le rocher de 6 kilomètres carrés qui est sous domination britannique depuis 1713 et que Madrid considère comme une colonie, dans un secteur hautement stratégique entre Europe et Afrique.

Un dossier épineux qui pourrait venir compliquer sérieusement les négociations sur le Brexit, l'Espagne ayant montré dans un premier temps sa volonté d'inclure le cas de Gibraltar dans les discussions.

Mais Madrid a visiblement décidé d'assouplir quelque peu sa position. Ce matin, dans les colonnes du quotidien espagnol ABC, le ministre des affaires étrangères Alfonso Dastis, assure que l'Espagne ne fera pas de la récupération de Gibraltar une condition dans les négociations sur le Brexit.

Même si la revendication sur la souveraineté du rocher n'est pas pour autant abandonnée. Le chef de la diplomatie rappelle que la proposition espagnole de double nationalité pour les 30 000 habitants de Gibraltar tient toujours. Une co-souveraineté espagnole et britannique qui pour Madrid déboucherait ensuite sur la restitution du territoire à l'Espagne.

Un point de vu que Londres ne partage pas du tout. Le Telegraph explique que le gouvernement britannique s'est engagé, lui, à impliquer Gibraltar de manière totale dans les négociations sur le Brexit, et à défendre les habitants du rocher qui ont toujours affiché leur volonté de rester dans un territoire britannique d'outre-mer.

 

Auteurs : Thomas CluzelSébastien Berriot

 

Source https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/brexit-le-cout-du-divorce-et-la-question-de-gibraltar-font

 

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14 août 2017

Le genre ? Comment la fiction influence les enfants.

 

Des histoires sans stéréotypes peuvent faire toute la différence. John MorganCC BY-SA

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Pourquoi les petites filles sont-elles attirées par telles couleurs, tels jouets ou telles histoires ? Comment se fait-il qu’elles préfèrent souvent s’habiller en rose et jouer les princesses, tandis que les garçons s’identifient plutôt à Dark Vador, à de farouches guerriers ou à des astronautes ?

En réalité, les histoires que nous leur racontons peuvent faire toute la différence.

Selon certaines études, les histoires ont une influence très importante sur la façon dont les enfants perçoivent les genres et les rôles culturels qui leur sont traditionnellement assignés. Les histoires ne sont pas uniquement un outil d’alphabétisation ; elles charrient des valeurs, des croyances, des attitudes et des normes sociales qui jouent sur la façon dont les enfants perçoivent la réalité.

Au cours de mes propres recherches, j’ai découvert que les enfants apprennent comment se conduire et comment réfléchir à travers les personnages qu’ils rencontrent dans les histoires qu’on leur raconte.

Mais de quelle façon les histoires modèlent-elles la perception des enfants ?

Pourquoi les histoires comptent tellement

Les histoires – qu’elles soient racontées à partir de livres illustrés, de contes (sans support écrit), de danse, d’images ou d’équations mathématiques – sont l’un de nos principaux moyens de communiquer.

Il y a presque 80 ans de cela, Louise Rosenblatt, éminente spécialiste de la littérature, a développé l’idée selon laquelle nous comprenons notre propre fonctionnement à travers la vie des personnages des histoires que nous entendons ou que nous lisons. Selon elle, les histoires aident les lecteurs à comprendre comment pensent les personnages – et comment pensent ceux qui les ont imaginés – mais aussi pourquoi ils se comportent de telle ou telle façon.

De même, les recherches menées par Kathy Short, spécialiste de la littérature jeunesse, montrent que les enfants apprennent à développer leur pensée critique et à socialiser grâce aux histoires.

Les histoires aident les enfants à développer leur empathie et à cultiver leur imagination et leurs capacités à former une pensée divergente – autrement dit, à faire émerger toute une série d’idées ou de solutions à partir des événements racontés dans l’histoire, plutôt que de chercher une réponse unique ou peu imaginative.

L’impact des histoires

Mais à quel âge et de quelle façon les enfants développent-ils leur vision du monde, et comment les histoires influencent-elles cette vision ?

Certaines études démontrent que les enfants ont déjà une opinion quant à certains aspects ayant trait à l’identité (genre, race) avant l’âge de cinq ans.

Le romancier John Berger a produit un travail essentiel, dans lequel il indique que les très jeunes enfants sont capables de reconnaître des structures récurrentes et de décrypter le monde de façon visuelle bien avant de parler, d’écrire ou d’être capables de lire. Les histoires lues ou visionnées peuvent ainsi avoir une énorme influence sur leur façon de penser et de se comporter.

Par exemple, l’étude menée par Vivian Vasquez montre que les enfants aiment jouer ou construire des histoires dans lesquelles ils s’intègrent volontiers. Ainsi, elle démontre comment la petite Hannah mêle la réalité et la fiction dans ses dessins de Rudolph le renne. Hannah ajoute en effet une personne au milieu du dessin, à côté du renne, affublée d’un X au-dessus de la tête.

Les enfants savent mêler réalité et fiction.Margaret AlmonCC BY-NC-ND

Vasquez explique qu’Hannah a été victime de harcèlement à l’école (par des garçons) et qu’elle n’a pas apprécié du tout que Rudolph le renne se fasse insulter et harceler par les autres rennes. Selon la chercheuse, le dessin d’Hannah démontre son désir que les garçons n’embêtent plus Rudolph, et surtout, qu’ils la laissent tranquille, elle.

Au cours de mes propres recherches, j’ai fait des découvertes similaires. J’ai constaté que les enfants intègrent les rôles culturels et genrés des personnages des histoires qu’on leur raconte ou qu’ils lisent.

Ainsi, dans une étude menée sur une période de 6 semaines, des enfants de CE2 lisaient un certain nombre d’histoires et discutaient ensuite des rôles assignés aux personnages masculins et féminins de ces histoires.

Ensuite, les enfants reconstituaient les scènes de l’histoire en jouant les rôles des personnages (par exemple, des héroïnes passives, ou de méchantes belles-sœurs). Plus tard, je leur ai demandé de réécrire ces histoires sous forme de « contes de fée déformés ». Autrement dit, les enfants devaient redéfinir les contours des personnages selon une grille de lecture contemporaine des rôles genrés. Ainsi, les rôles féminins furent réécrits pour montrer que les filles et les femmes travaillaient ou jouaient à l’extérieur, et n’étaient pas cantonnées à la maison.

Enfin, nous avons demandé aux filles de dessiner ce qui selon elles intéressait les garçons, et vice et versa.

Nous avons été surpris de constater que presque tous les enfants avaient dessiné des symboles, des histoires et des décors qui reflétaient une vision traditionnelle des rôles genrés. En effet, les garçons ont représenté les filles en princesses enfermées dans un château cerné de dragons, délivrées par des hommes. Leurs dessins étaient ornés d’arcs-en-ciel, de fleurs et de cœurs. Les filles, de leur côté, ont représenté les garçons en athlètes et en aventuriers, toujours à l’extérieur.

 

Le dessin d’un garçon de huit ans. Author provided

Observons par exemple ce dessin, réalisé par un enfant de 8 ans. Il illustre deux choses : d’abord, le garçon recrée une histoire classique à partir de ses lectures (une princesse qui doit être sauvée par un prince). Ensuite, il « remixe » sa lecture des contes de fée en fonction de son intérêt personnel pour les voyages dans l’espace.

Bien qu’il ait participé à des débats sur le genre, et qu’il sache que les clichés véhiculés par certaines histoires ne devraient pas déterminer les rôles que jouent les hommes et les femmes dans la société (par exemple, les stéréotypes qui veulent que les femmes soient faites pour prendre soin des autres pendant que les hommes gagnent leur vie), son dessin tend à prouver que la lecture d’histoires « classiques » comme celles des contes de fée contribue à sa vision des rôles genrés.

Nos recherches ont été corroborées par le travail de Karen Wohlwend, qui a découvert l’influence importante que jouent les histoires signées Disney sur les jeunes enfants. Elle a en effet prouvé que les très petites filles, sous l’influence de ces histoires, sont promptes à jouer les demoiselles en détresse.

Cependant, les enfants ne sont pas seulement influencés par les histoires des livres. Bien avant de savoir lire, les petits s’appuient sur des images pour « lire » et comprendre les fictions. Hilary Janks a ainsi démontré que les enfants interprètent et intègrent certaines visions du monde à travers leur fréquentation des images – qui ne sont jamais qu’une autre forme de narration.

Des histoires pour changer le monde

Les chercheurs ont également montré que les histoires pouvaient changer la façon dont les enfants voient les pays étrangers. Mais les histoires peuvent aussi influencer la façon dont les enfants se comportent.

Par exemple, Hilary Janks travaille avec les enfants et les enseignants sur la façon dont les images des histoires qui évoquent les réfugiés influencent la façon dont les enfants perçoivent les réfugiés.

Kathy Short étudie quant à elle le rapport des enfants aux histoires qui évoquent les droits de l’homme. Après avoir mené une étude dans une école maternelle de 200 enfants, dont beaucoup sont d’origine étrangère, elle a constaté que ce type d’histoire motive même les très jeunes enfants à devenir acteurs du changement dans leur propre communauté locale et à l’école.

Ces enfants ont été influencés par des histoires d’enfants militants comme Iqbal, qui raconte l’histoire – réelle – d’Iqbal Masih, un enfant pakistanais qui a fait campagne pour les lois contre le travail des enfants (Iqbal a été assassiné à l’âge de 12 ans, victime de son activisme). Quand les enfants lisent ce genre d’histoire, ils apprennent du même coup que le quotidien d’autres enfants de par le monde est fait de violations des droits de l’homme et de misère. Dans cette école, suite à cette lecture, les enfants ont souhaité créer un jardin communautaire pour soutenir une banque alimentaire locale.

Construire des visions du monde interculturelles

Les classes d’aujourd’hui sont le reflet de la diversité de la société. À Atlanta, où j’enseigne et où je vis, il existe un groupement scolaire rassemblant des enfants issus de 65 pays différents, qui parlent pas moins de 75 langues différentes.

Quand les enfants lisent des histoires qui racontent la vie d’autres enfants, ailleurs dans le monde, comme celle d’Iqbal, ils apprennent à élargir leur horizon de pensée et à se connecter mentalement à des contextes différents du leur.

À une époque où – à travers les propos de Donald Trump, entre autres – les enfants sont de plus en plus exposés à des histoires « négatives » qui dénigrent toute une partie de la population, ils ont plus que jamais besoin de lire, de voir et d’entendre des histoires qui contrebalancent et remettent en cause ces théories pleines de stéréotypes.

Auteur : 

, professor of Language and Literacy Education, Georgia State University

Déclaration d’intérêts

Peggy Albers ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son poste universitaire.

Source : http://theconversation.com/comment-la-fiction-influence-les-enfants

 

 

 

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13 août 2017

Dendrochronologie ou l'art de lire l'âge des arbres

 

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Dans la plupart des cas, il est aisé de distinguer chaque cerne du précédent. Si l’on est un peu observateur, on réalise aussi en les comptant que les cernes n’ont pas tous la même largeur. On comprend alors que pour un arbre, il y a des années fastes, marquées de larges cernes, et d’autres moins (années de sécheresse par exemple), marquées de cernes étroits.

Dès le XVIe siècle, Léonard de Vinci avait établi une relation entre la largeur des cernes et les variations climatiques, mais depuis plus d’un siècle, la dendrochronologie a fait de ces observations naturalistes une discipline irremplaçable pour l’étude des arbres et de leur environnement.

En fonction du climat

Les espèces d’arbres ne produisent pas toutes des cernes de croissance annuels visibles. Celles qui poussent en milieu tropical – où les variations climatiques saisonnières sont subtiles voire inexistantes – en sont rarement pourvues, leur croissance étant continue.

Sous les climats tempérés et boréaux, en revanche, où la saisonnalité marquée impose des alternances de périodes de croissance et d’arrêt de croissance, les arbres accumulent année après année des cernes qui finiront par créer des séquences de plusieurs décennies, voire même de plusieurs siècles.

L’examen de ces séquences de cernes ne nécessite pas l’abattage de l’arbre, mais seulement l’extraction d’une fine carotte de bois dans le tronc, à l’aide d’une tarière, sans préjudice pour sa santé.

Extraction d’une fine carotte de bois. Author provided

Mesurer, dater, expliquer

Une fois les carottes de bois extraites, le travail du dendrochronologue se divise en trois étapes. La première consiste en la mesure précise de la largeur de chaque cerne. La seconde permet d’attribuer avec certitude une date à sa formation. La troisième concerne la recherche des causes des variations de ces largeurs.

Certaines variations sont propres à un individu, comme celles liées à la disparition soudaine d’un voisin gênant, lors d’un orage, d’un coup de vent ou d’une coupe forestière, qui engendrera une augmentation de la taille des cernes jusqu’à ce que de nouvelles contraintes apparaissent.

D’autres affectent la plupart des arbres d’un peuplement, d’un massif ou d’une région. C’est le cas, par exemple, d’épisodes de gelée tardive ou de sécheresse dont l’intensité et l’ampleur géographique sont variables et qui entraînent une réduction plus ou moins forte de la croissance annuelle de tous les arbres dans la zone concernée.

Exemple de réduction de croissance radiale observée sur une souche de douglas lors d’une succession de sécheresses de 2003 à 2006. La barre verte montre un cerne large avant cette période climatique difficile.

Surprenantes découvertes

Au début des années 1990, notre équipe a pu, grâce aux données dendrochronologiques, mettre en évidence une augmentation progressive de la croissance annuelle des arbres forestiers au cours de l’ère industrielle.

Paradoxalement, cette découverte a été faite à l’occasion de recherchessur des dépérissements forestiers importants qui alertaient les gestionnaires et défiaient la communauté scientifique.

Les variations de la croissance des arbres, mises en regard des données climatiques, ont permis de conclure que les facteurs déclencheurs des dépérissements étaient liés essentiellement à des évènements de sécheresse exceptionnels et pas, comme on le suspectait, à la pollution de l’atmosphère. Au contraire, l’augmentation des températures, de la concentration en CO2 dans l’atmosphère ou des dépôts atmosphériques azotés issus de l’agriculture étaient plutôt des facteurs stimulant la croissance des arbres.

Se préparer aux sécheresses

Aujourd’hui, la réalité des changements globaux s’est précisée et les projections climatiques vers le futur également. Les fortes sécheresses des décennies passées constituaient des évènements rares, induisant systématiquement des épisodes de dépérissement forestier. Elles devraient augmenter en fréquence et en intensité dans les décennies à venir.

Face à l’augmentation prédite des contraintes climatiques et aux risques induits pour la santé et la productivité des forêts, la communauté scientifique est sollicitée par les gestionnaires forestiers qui doivent sans attendre anticiper la capacité des arbres à s’accommoder (ou pas) des nouvelles conditions environnementales et adapter progressivement la forêt.

L’étude des impacts des changements climatiques sur le fonctionnement des arbres n’est cependant pas aisée car le recours à l’expérimentation reste très limité. D’une part, les arbres forestiers sont des organismes de très grande taille, difficiles à placer dans des conditions expérimentales contrôlées. D’autre part, l’évaluation de ces effets est à inscrire dans un temps long, car les impacts d’une perturbation, qu’elle soit due au climat ou à des insectes, peuvent avoir des retentissements très longtemps après l’aléa.

Étudier le passé pour prédire l’avenir

Extraire des carottes des arbres, c’est accéder rétrospectivement à toute l’histoire de leur vie. S’offrent ainsi, en un temps record et à moindre coût, autant d’expérimentations « naturelles » permettant l’étude de la chronologie de croissance de nombreux individus, sur de très longues périodes.

Cette approche nécessite cependant de composer avec d’autres difficultés. La principale est qu’en conditions naturelles, de très nombreux facteurs (sol, climat, peuplement forestier, âge des arbres, dépôts azotés, concentration en CO2 atmosphérique, etc.) agissent conjointement sur les arbres, rendant les interprétations complexes.

De nombreuses questions sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers sont aujourd’hui abordées par la dendrochronologie. La résilience des arbres, c’est-à-dire leur capacité à retrouver un fonctionnement normal après une période de fortes perturbations, est par exemple évaluée en ciblant dans la chronologie des cernes, les périodes de crise, et en étudiant l’évolution de la croissance des années qui suivent.

Carottes de bois issues de chênes pédonculés croissant en forêt de Tronçais dans l’Allier.

Ces études permettent d’identifier quelles sont les caractéristiques des arbres capables de surmonter un évènement stressant, comme les sécheresses estivales de 1976 ou 2003, et quelles sont les conditions de sol ou de sylviculture qui peuvent affecter la réponse des arbres.

D’autres informations précieuses

Les cernes recèlent, en réalité, bien d’autres indications que la seule croissance des arbres. Leur radiographie aux rayons X, pratiquée depuis 50 ans, révèlent des variations de densité du bois qui permettent une meilleure reconstitution des contraintes climatiques et des quantités de carbone fixées dans le bois par la croissance, information nécessaire pour estimer au mieux le rôle des écosystèmes forestiers dans le cycle du carbone.

Radiographies de carottes de pins. Author provided

L’analyse de la composition chimique des cernes peut également apporter des informations très pointues sur le fonctionnement physiologique des arbres, des années après. L’étude de la composition en isotopes stables du carbone du bois peut être, par exemple, reliée au fonctionnement foliaire des arbres. L’analyse isotopique des cernes a ainsi montré que, chez un grand nombre d’espèces, les arbres étaient devenus, au cours du siècle passé, plus efficaces dans l’utilisation de l’eau : pour une même quantité d’eau consommée, leur assimilation de carbone est aujourd’hui supérieure à ce qu’elle était au début de l’ère industrielle. Leur fonctionnement a été modifié vers une meilleure performance par unité de quantité d’eau utilisée.

Cette découverte, comme beaucoup d’autres, aurait été quasiment impossible sans le recours à l’approche dendrochronologique pour dater, quantifier et comparer les changements de fonctionnement des arbres à court, moyen et long terme.

Auteurs : 

Chargé de recherche, unité « Écologie et écophysiologie forestières », INRA

Directrice de recherche, unité « Écologie et écophysiologie forestières », INRA

Ingénieur de recherche, unité « Écologie et écophysiologie forestières », INRA

Déclaration d’intérêts

Les auteurs ne travaillent pas, ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'ont déclaré aucune autre affiliation que leur poste universitaire.

Source : http://theconversation.com/la-dendrochronologie-lart-de-lire-dans-les-cernes-des-arbres

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11 août 2017

Et si c’était ça, la clé du bonheur ?

 

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"Cher(e) ami(e) de la Santé, 

C’est une leçon de vie qui restera toujours gravé dans ma mémoire. 

C’était en Tanzanie. Je revenais des gorges d’Olduvai, considérées comme le berceau de l’humanité… car c’est là où tout a commencé pour nous, hominidés ! 

Encore sous le coup de cette charge symbolique, je me dirigeai vers mon deuxième objectif de la journée : la rencontre avec les Massaï. 

Les Massaï sont un des tout derniers peuples au monde à vivre selon les coutumes et traditions de leurs ancêtres – et cela, depuis des milliers d’années ! 

Semi-nomades, ils migrent chaque année au Kenya lorsque la saison sèche frappe la Tanzanie. Ils emmènent alors leurs troupeaux de vaches, chèvres et moutons… et, arrivés à destination, ils reconstruisent entièrement leur village. 

Ce jour-là, j’ai eu la chance d’être accueilli par le fils du chef du village. Il me conduisit dans sa « maison », une sorte d’igloo fait de boue, de bouse de vache et de branchages. 

Et c’est dans cet espace minuscule, au confort plus que rudimentaire, qu’il me fit cette confidence qui me laissa sans voix. 

Lui, le guerrier massaï qui me faisait face, était diplômé de l’Université de Dar es Salam, la capitale économique de Tanzanie ! 

  • Mais, mais… lui-dis-je, n’avez-vous pas eu la tentation de rester en ville ? 

  • Jamais de la vie, me sourit-il avec un enthousiasme et une sincérité désarmante. Je suis beaucoup plus heureux ici ! 

Cet homme avait goûté pendant plusieurs années au confort de la vie moderne… et pourtant, pour rien au monde il n’aurait renoncé à la vie massaï, rythmée par la tradition, les lois de la nature et la cadence des saisons. 

Comment est-ce possible ? Qu’avait-il compris du bonheur qui m’échappait totalement ? 

La réponse, je crois, est que notre vie moderne n’a pas que des bons côtés : elle comporte aussi des pièges cruels et difficiles à déjouer… sauf si l’on nous en donne les clés ! 

Premier piège : l’abondance

Le confort est un bienfait incontestable… mais il ne fait jamais le bonheur. 

Des psychologues l’ont montré de façon frappante en étudiant des gagnants du loto : ces « heureux élus » vivent quelques mois d’euphorie… mais au bout d’un an environ, ils reviennent presque toujours à leur niveau de bonheur d’avant

Ils ont beau avoir une grande maison, une voiture de luxe et un confort matériel incomparable avec leur vie d’avant, ils ne sont pas plus heureux. Pour une raison simple : ils s’y sont habitués

En fait, il nous est très difficile de nous réjouir d’une source de bonheur si elle est là tous les jours. On finit par trouver cela normal et on n’y pense plus. 

On oublie qu’avoir deux jambes pour marcher est une chance énorme… jusqu’au jour où l’on se fracture la cheville. 

Les psychologues appellent cela « l’habituation hédonique » : c’est notre tendance à tenir pour « acquis » tout ce que nous avons. 

Et sur ce point, les sociétés traditionnelles ont un avantage. 

Là-bas, manger à sa faim, boire à sa soif, survivre aux caprices de la nature n’est jamais totalement garanti. Ils en retirent donc un bonheur quotidien plus profond et durable. 

Voici comment l’agriculteur et écrivain Pierre Rabhi parle de la petite communauté algérienne de son enfance : 

« Ici, l’existence s’éprouve d’une manière tangible. La moindre gorgée d’eau, la moindre bouchée de nourriture donne à la vie sur fond de patience toujours renouvelée, une réelle saveur. On est prompt à la satisfaction et à la gratitude dès lors que l’essentiel est assuré, comme si un jour vécu était déjà un privilège, un sursis ». 

Avec l’abondance, au contraire, on risque toujours de ressembler à ces enfants gâtés… qui ne réalisent pas la chance qu’ils ont… et qui n’arrêtent pas d’en réclamer davantage 

Plutôt que de penser à ceux qui n’ont pas leur chance, ils trépignent de ne pas posséder ce que leurs camarades viennent d’avoir. 

Voilà pourquoi la course à l’accumulation des richesses ne conduit jamais au bonheur ! Car il y aura toujours autour de nous quelqu’un de mieux loti, que l’on pourrait jalouser. 

Et c’est une pente d’autant plus dramatique qu’il n’y a rien de plus précieuxdans la vie d’un être humain que d’entretenir des relations saines et profondes avec ses semblables. 

Deuxième piège : la solitude

Tout le monde le sait, intuitivement : le plus grand trésor qu’il nous est donné d’avoir sur cette terre, c’est l’amour et l’affection qui nous lie aux autres. 

Cela a même été prouvé scientifiquement, grâce à l’incroyable « étude de Harvard », commencée en 1938 et encore poursuivie aujourd’hui.  

Depuis 80 ans, des chercheurs examinent minutieusement le parcours de vie de plus de 700 Américains diplômés à la fin des années 1930. Chaque année, ils réalisent avec eux des interviews approfondies et examinent leurs bilans de santé. 

Aujourd'hui, leur conclusion est sans appel : ce qui rend heureux et en bonne santé, ce n’est ni l’argent, ni le succès… mais le fait de nouer des relations étroites, amicales ou amoureuses !

Selon le Dr Waldinger, qui a dirigé les recherches : 

« La conclusion la plus nette que nous pouvons tirer de cette étude de 75 ans est celle-ci : de bonnes relations nous maintiennent heureux et en bonne santéC’est tout. »

Le problème, malheureusement, c’est que la modernité ne nous y aide pas vraiment ! 

Les Massaï, eux, n’ont aucun effort à faire : de leur naissance à leur mort, ils ne sont jamais seuls. Ils jouissent d’interactions permanentes avec les membres de leur village, qui n’est autre qu’une grande famille de 150 personnes environ. 

Dans nos sociétés modernes, au contraire, on peut choisir de passer toute la journée derrière un écran de télévision et d’ordinateur, sans jamais sortir de chez soi… 

Or la solitude n’est pas seulement liée au malheur : elle est aussi la cause directe d’un état de santé dégradé : mort prématurée, déclin cognitif, crise cardiaque.

Et malheureusement, les « amis virtuels » que nous offre la technologie (Facebook…) ne sont pas d’un grand secours. Rien ne remplace le contact face à face, yeux dans les yeux.

Les nouvelles technologies sont décidément à double tranchant. Si vous n’y prenez pas garde, elles peuvent même vous entraîner dans le dernier grand piège de notre temps : 

Troisième piège : la vitesse

Il suffit de passer quelques minutes au cœur d’une grande ville pour en faire l’expérience : bruits, feux rouges, voitures, passants, panneaux publicitaires, vitrines : notre état de conscience est interrompu sans arrêt par un flux ininterrompu de stimulations. 

Et avec les nouvelles technologies, c’est encore pire : sonneries, SMS, emails, tweets… notre esprit est sollicité et interrompu en permanence. 

Le problème est que notre cerveau n’est pas du tout fait pour cela. C’est au contraire le meilleur moyen de le faire dépérir ! 

Car notre bien-être dépend en grande partie de notre capacité à être attentif : c’est lorsque nous sommes réellement présents à ce que nous faisons que nous sommes le plus heureux. 

Or la sur-stimulation de notre temps détraque notre attention et entraîne notre cerveau dans un tourbillon incessant. Il est incapable de fixer son attention… et en ressort lessivé ! 

Mais la bonne nouvelle, c'est que ce piège-là, comme les deux autres, possède son antidote ! 

Ils peuvent tout à fait être déjoués par des solutions simples et faciles à suivre !

Cultivez la simplicité avec ce mantra secret

Et cela commence par un maître mot, la simplicité. 

Cultiver la simplicité, ou la sobriété, c’est aller à l’essentiel. Comme dans une vieille maison, il est important de faire le tri… et se débarrasser du superflu et des distractions. 

C’est renoncer à l’accumulation de biens matériels dont nous n’avons pas besoin. C’est jouir des plaisirs simples de la vie en y étant pleinement présent

Être « simple d’esprit », ce n’est pas être stupide, bien au contraire. 

C’est fuir les complications et les distorsions de la vie moderne pour mieux embrasser une vie sobre, profonde et authentique. 

Ce n’est pas évident, bien sûr. Comme le rappelle le Pr Kabat Zinn : 

« Il est tellement facile de regarder sans voir, d’écouter sans entendre, de manger sans rien goûter, de ne pas sentir le parfum de la terre humide après une averse, et même de toucher les autres sans être conscient des émotions que l’on échange » 

Heureusement, il existe des exercices pratiques qui nous aident à revenir à l’essentiel. 

L’un d’entre eux est le « mantra secret », révélé par le philosophe Matthieu Ricard : 

« Voici le mantra qu’un maître tibétain a recommandé. C’est le mantra le plus secret qu’on puisse imaginer, je me demande même si j’ai la permission de le partager avec vous. 
Le voici : « je n’ai besoin de rien ». 

Répétez-le dix fois de suite. Vous verrez, on se sent si bien ! »

Voilà le premier pas vers le bonheur : réaliser qu’on n’a pas besoin d’avoir « toujours plus » pour être heureux. 

Musclez votre esprit, entraînez le à la sérénité

Mais cela ne suffit pas, évidemment. 

Si on le laisse à lui-même, notre cerveau se compare, jalouse, rumine… et ce ne sont pas les sur-stimulations permanentes du monde moderne qui l’aident à se calmer ! 

Voilà pourquoi il est crucial de muscler notre cerveau dans la durée pour l’habituer au calme et à la satisfaction du moment présent. 

Et pour y réussir, je ne connais pas meilleure pratique que la méditation en pleine conscience

Ne soyez surtout pas intimidé par ce terme de « méditation ». C’est beaucoup plus simple et « terre à terre » qu’on ne le croit : il s’agit uniquement de s’arrêter quelques secondes ou quelques minutes dans sa journée, et de se concentrer sur l’instant présent

Écouter votre cœur battre, sentez votre respiration, faites un « scan corporel » en essayant de ressentir chacun de nos membres (jusqu’à vos doigts de pieds). 

Cela peut être éprouvant, au départ. Car il est très difficile d’empêcher notre esprit de « vagabonder » ! On est en permanence obligé de se rappeler à l’ordre (avec bienveillance) et d’en revenir à la concentration sur le moment présent. 

Mais quelle récompense, lorsque vous faites l’effort ! 

Pas seulement pour ces moments de grâce où vous goûtez soudainement à une autre expérience du monde et de vous-même… 

…mais surtout pour les effets de long terme de cette pratique pour retrouver la sérénité au quotidien. 

Réduction du stress, de l’anxiété, des problèmes cardiaques, des douleurs chroniques, des troubles du sommeil… on ne compte plus les bienfaits de la méditation, prouvés scientifiquement. [8] 

Mantra secret, méditation… ajoutez à cela quelques exercices de gratitude et vous serez comblé : 

Soyez reconnaissant de ce que vous avez

J’ai consacré une lettre complète aux vertus thérapeutiques du sentiment de gratitude, et aux études scientifiques récentes qui en montrent les éclatants bienfaits pour notre santé. 

Mais la gratitude est beaucoup plus qu’un médicament : c’est l’antidote le plus puissant de la modernité… parce qu’elle nous pousse à nous comparer à ceux qui ont moins, plutôt qu’à ceux qui ont plus. 

Et c’est si simple ! Voici comment faire, si vous voulez profiter de ses bienfaits :

Dès le matin, au réveil, prenez quelques secondes pour réaliser la chance que vous avez. 

Vous auriez pu vous réveiller aveugle, sourd ou paralysé… mais non, votre cœur bat tranquillement, vous respirez sans difficulté, vous avez bien vos deux jambes, vos deux bras et une tête bien faite. 

Vous avez la chance d’avoir un toit au-dessus de votre tête. Vous avez l’eau courante, l’électricité à toute heure de la journée, un ordinateur qui vous permet de vous connecter à des informations passionnantes. 

Vous vivez dans un pays libre. Vous avez des yeux pour admirer la beauté de ce qui nous entoure. 

Maintenant, allez un cran plus loin : soyez reconnaissant de tout ceci. Dites merci. Exprimez votre gratitude

Si vous être croyant, c’est facile : il vous suffit de remercier le Créateur. Si vous ne l’êtes pas, vous pouvez vous contenter de remercier « la vie » pour tous ses bienfaits. 

Essayez de réaliser que ce qu’il y a de positif dans votre vie, vous le devez au moins en partie à quelqu’un d’autre : à vos parents qui vous ont donné la vie, et à tous ceux qui l’ont influencé, etc. Remerciez-les en pensée. 

Vous êtes malade, vous souffrez, vous traversez des épreuves ? Faites tout de même l’effort de remercier la vie pour ce qu’elle vous apporte de positif. Des chercheurs ont montré que la gratitude est efficace y compris chez des victimes d’une maladie dégénérescente et incurable. [9]  

Voilà, après ces quelques secondes de gratitude, vous pouvez à présent vous lever et bien commencer la journée. 

Et le soir venu, juste avant de dormir, prenez à nouveau une à deux minutes. 

Cette fois, pensez (ou, mieux encore, notez dans un carnet !) à tout ce qui vous est arrivé de positif dans la journée, et exprimez votre reconnaissance à ceux qui l’ont facilité. 

« Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries », disait joliment Marcel Proust.

Et bien sûr, tout au long de la journée, pensez bien à remercier chaleureusement tous ceux qui vous rendent service. Ne considérez jamais rien comme « donné » – par exemple, n’hésitez pas à remercier votre conjoint d’avoir cuisiné… même s’il le fait depuis 30 ans !! 

La magie de la gratitude est de nous lier plus étroitement aux autres. Elle nous pousse à la bienveillance envers celui qui nous a rendu service… qui se sentira d’autant plus proche de vous qu’il recevra un « merci » ! 

Cultivez la simplicité, la sérénité et la gratitude… et vous verrez que l’amour sera décuplé dans votre cœur et celui de votre entourage. 

Et c’est bien cela, le plus important dans la vie. 

Auteur : Xavier Bazin

 

Source : https://www.sante-corps-esprit.com/bonheur/

 

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10 août 2017

Pour la reconnaissance de la fibromyalgie (Article émanant de Fibromyalgie.fr)

 

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À l'attention : de Monsieur ou Madame le futur Président de la République

« La fibromyalgie est une perturbation de la modulation des voies de la douleur, système complexe : le cerveau, hypersensible à toutes les stimulations, ne parvient pas à inhiber la douleur, qui se diffuse. » Professeur Serge Perrot.    

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Nous allons au-devant d'une catastrophe humanitaire.

Le 12 mai représente la date anniversaire des malades souffrant de fibromyalgie, une pathologie handicapante, invalidante et excessivement douloureuse, que pourtant la France ne prend toujours pas en considération.

Malgré l’existence de preuves, sa reconnaissance officielle et sa prise en charge réelle en 2017 demeurent inopérantes. Elle dépendrait, en partie, des résultats de l’expertise collective de l’INSERM, attendus pour fin 2018.

Et pendant tout ce temps, les malades souffrent, et la connaissance de la pathologie piétine, faute de recherche fondamentale.

Cette journée représente la journée internationale de lutte contre la fibromyalgie, dont les prémices remontent au début du XIX siècle.

• Cette pathologie est reconnue officiellement comme maladie par l’O.M.S depuis 1992 et figure dans le C.I.M 10 sous le numéro M79.7, et ce depuis 2006.

• En 2009, le Parlement européen a adopté une déclaration afin que ce syndrome soit reconnu comme maladie à part entière.

• Le nombre de personnes atteintes augmente rapidement, les hommes représentant aujourd’hui un diagnostic sur deux, quand ce n’était qu’un sur 13 il y a une dizaine d’années. Des enfants, même très jeunes en souffrent.

• Ces malades n’ont à ce jour aucun espoir de guérison. Le rapport de la commission d’enquête sur la fibromyalgie de 2016 mentionne que : selon la Direction Générale de la Santé, entre 2 % à 5 % de la population française seraient concernés.

La fibromyalgie n’est pas une maladie rare. Pourtant, elle est le parent pauvre de la santé.

Combien de suicides seront encore nécessaires avant une réelle prise en charge ?

Considérant cela, nous demandons :

• la prise en compte de la fibromyalgie en tant que maladie qui peut être invalidante et non plus comme syndrome, permettant ainsi de :

◦ soulager les malades, incompris à ce jour,
◦ donner un cadre à leurs douleurs et fatigues,
◦ reconnaître leurs maux.

• la formation des médecins, véritable enjeu de ces prochaines années, pour l’obtention d’un diagnostic plus rapide par une augmentation de la durée des enseignements, en particulier le chapitre douleur.

• l’élaboration rapide d’un guide commun à l’ensemble des personnels médicaux, sous forme de recommandations de la Haute Autorité de Santé définissant les modalités de prise en charge de la maladie.

• une recherche clinique sur les causes et déterminants du syndrome fibromyalgique, intégrant une cohorte importante de malades.

• un recensement des patients souffrant de fibromyalgie, favorisé par la  codification obligatoire des actes des médecins traitants permettant de les différencier des personnes soignées pour dépression.

• la fin de l’errance médicale actuelle, catastrophique. Six années, en moyenne, avant que ne soit posé le diagnostic de fibromyalgie.

Tous les examens nécessaires doivent être effectués sur une durée très courte et inclure la participation des services de médecine interne.

Les formes mineures doivent être détectées rapidement à ce stade, suivies d’une prise en charge afin de limiter l’aggravation de l’état des patient(e)s.

• l’obtention de l’ALD
De nos jours, le traitement des demandes d’ALD 31 ne respecte absolument pas le principe d’égalité, et crée des disparités géographiques criantes. Il résulte de décisions non coordonnées de médecins-conseils, ou le plus souvent de leur bon vouloir.

• un traitement identique, sur l’ensemble du territoire des demandes formulées auprès des Maisons Départementales des Personnes handicapées.

• une large campagne d’information sur la fibromyalgie doit être menée, dans les plus brefs délais, par les pouvoirs publics afin de :

◦ favoriser une meilleure connaissance de cette pathologie,
◦ limiter l’incompréhension qu’elle suscite encore,
◦ stopper la perte du lien social ou professionnel,  facteurs d’aggravation de l’état des malades.

• un recensement et une prise en charge des médecines dites alternatives : il est urgent de privilégier les méthodes douces qui apportent un soulagement au moins aussi important aux malades.

• l’élaboration de Programmes d'Éducation Thérapeutique, pour améliorer la  prise en charge actuelle.

• l’obtention de crédits supplémentaires accordés aux structures spécialisées dans le traitement de la douleur,  pour doter les Centres Anti Douleur de moyens accrus en personnels et matériels, pour une prise en charge multidisciplinaire satisfaisante.

• Une médecine de prévention  plus performante,

La recherche du maintien dans l’emploi est primordiale dans cette affection. 

La médecine professionnelle doit privilégier reclassements et  adaptations du poste de travail. La généralisation du télétravail doit être recherchée. Ainsi, seraient évitées de difficiles situations financières et sociales.

• la nécessaire inscription de la fibromyalgie sur la liste des pathologies ouvrant droit à un Congé de Longue Maladie, Congé de Longue Durée,

• la prise en charge la plus rapide possible des enfants souffrant de  fibromyalgie,

• l’élaboration par la Haute Autorité de Santé d’un panier de soins complet, pris en charge par l’Assurance Maladie, incluant les thérapies non médicamenteuses.

• le remboursement des frais restant à la charge des malades dans le cadre des cures thermales,

• la possibilité d’avoir accès au cannabis thérapeutique, pour une amélioration de la qualité de vie en l’absence de tout traitement médicamenteux efficace à long terme disponible.

L’Association espère que les  travaux de la Commission d’enquête parlementaire sur la fibromyalgie ne restent pas lettre morte.

Cliquer ici pour lire les propositions

L’association ne peut  attendre que L’INSERM élabore son rapport. Certains malades ont recours au suicide, faute de pouvoir gérer leurs douleurs chroniques, fatigue importante, insomnies, et d’être soulagés. Bien que peu documentée, l’idée de faire cesser cette souffrance quotidienne est pourtant bien présente, très ancrée dans la vie d’une personne fibromyalgique.

L’association fibromyalgies.fr redoute un scandale sanitaire, compte tenu du nombre grandissant de malades et de l’absence de thérapeutique efficiente.

Nous allons vers de graves difficultés, d’autant plus que les jeunes sont de plus en plus atteints par cette pathologie. Quant aux enfants … espérons qu’un traitement puisse être très rapidement mis sur le marché.

Dans l’espoir que la France puisse trouver une solution pour ces millions de patients souffrant de fibromyalgie, je vous prie d’agréer, Monsieur ou Madame le Président de la République, l’expression de la gratitude de tous les malades et l’hommage de mon profond respect.

 

Auteur : fibromyalgies.fr, créé le 23/03/2017 

Sourcehttps://www.mesopinions.com/petition/sante/reconnaissance-fibromyalgie/29188

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Avec l'aimable autorisation du Président de l'association Fibromyalgie.fr,

Monsieur Bruno Delferrière que nous remercions vivement.

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9 août 2017

Vous reprendrez bien un peu de cassis ?

 

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Savez-vous ce qu’il y a de commun entre le raisin, la tomate, la myrtille, l’aronia, la groseille, l’argousier, le cassis, l’églantier, le genévrier, le sureau noir ? 

Tous sont des fruits charnus, qui s’entrouvrent et contiennent des graines et pépins dispersés dans la pulpe. 

Ce sont des baies. 

Pourquoi je vous parle de ça ? 

Parce que les bourgeons de toutes ces baies rajeunissent nos tissus. 

Et après ce que je viens d'écrire sur ce que vous mangez, vous avez peut-être besoin de souffler. 

« On va revenir sur Terre », comme on dit chez moi dans les Ardennes. Et même si cette Terre est un paradis que l’on est en train de saccager, Dame Nature reste pour le moment une vaste pharmacie naturelle. 

La plupart des baies dont je vais vous parler dans mes lettres ont tout bon :

  • Energie 

  • Détente 

  • Détoxication 

  • Anti-douleur 

  • Immunité… 

Ces petits fruits agissent sur tous les fronts pour nous maintenir en bonne santé. Il n’y a rien de mieux !

Le cassis un remède connu depuis Sainte Hildegarde

Le cassis, c’est le Ribes Nigrum en latin. 

Toutes les plantes, fruits, légumes sont désignés par les deux catégories : le genre et l’espèce. Vous avez déjà consommé ce fruit lorsque vous savourez un Kir, cet apéritif composé de vin blanc et de liqueur de cassis, mis au point par le chanoine Kir, ex-maire de Dijon. Quant au kir Royal au champagne, on en reprendrait ! 

Les propriétés médicinales du cassis sont déjà connues de Sainte Hildegarde au XIIe siècle. Ses remarques sont surprenantes et confirment certaines données actuelles (notamment le fait que le cassis est considéré comme un adaptogène). 

Je place ce groseillier à baies noires en tête de cette lettre : sa première action est de stimuler le cortisol, qui correspond à la cortisone, prescrite à toutes les sauces par certains médecins, voire professeurs, surtout quand ils ne savent pas quoi donner ! 

Le cortisol est un puissant anti-inflammatoire et draineur universel capable de nettoyer tout l’organisme. À l’énoncé de cette vertu, vous devinez la litanie de pathologies qu’il peut traiter. 

On recourt essentiellement aux bourgeons frais du cassis. Cette technique thérapeutique s’appelle la gemmothérapie

Les bourgeons de cassis agissent sur tous les paramètres de l'inflammation et surtout de l'inflammation allergique. C'est la stimulation de la glande surrénale qui génère cette cortisone naturelle et explique ces actions anti-inflammatoires et anti-allergiques. 

Le bourgeon cassis a de multiples vertus :

  • Il est indiqué dans le traitement de fond de l'arthrose dont il est le pivot du traitement, il protège mais aussi régénère le cartilage et redonne de l'élasticité aux articulations ; et il nettoie tout le système articulaire des toxines accumulées surtout en cas de terrain goûteux (avec acide urique élevé). 

  • C'est un bourgeon de l'apaisement des situations difficiles. Il convient bien à tous ceux dont l'organisme a été surmené par des affections longues et traînantes. Il permet un retour à l'équilibre et à la paix des tissus. 

  • Beaucoup de malades tireront un grand bénéfice de ces bourgeons, comme les allergiques des voies respiratoires, mais il est aussi indiqué chez les enfants gavés d'antibiotiques pour des rhino-pharyngite répétées, dans tous les états allergiques, rhume des foins, coryza chronique, asthme, emphysème et aux défenses immunitaires effondrées (en association avec Rosa canina, l’églantier, une goutte par kilo de poids et par jour de chaque bourgeon en cures de trois semaines) et tous ceux qui ont subi des traitements par la cortisone de manière prolongée et ravageuse. 

  • C'est aussi un bourgeon pour convalescents car la stimulation des glandes surrénales réveille toutes les fonctions du corps. Le bourgeon de cassis remet le compteur de l'organisme à zéro, pour un nouveau départ. 

Le bourgeon de cassis est aussi adaptogène 

Le mot « adaptogène » a été créé par le professeur russe Brekkman à propos du ginseng. Une plante adaptogène répond à 3 conditions :

  • Il est dénué de tout effet toxique et peut se donner pendant une longue période 

  • Son action n’est pas spécifique : elle augmente la résistance globalede l'organisme (et non pas un organe en particulier) ; 

  • Son action est normalisante. Il harmonise toutes les fonctions. 

Grâce à son action endocrinienne sur l'activité hypophyso-cortico-surrénale, le cassis stimule le métabolisme général, joue un rôle d'immuno-régulateur, exerce une activité anti-dégénérative et possède un effet synergique sur la thérapeutique principale. Il facilite l'action des remèdes qui lui sont associés.

Le bourgeon de cassis et le système nerveux

Il améliore aussi les fonctions cognitives ! 

Pour avoir l'esprit affuté, ce fruit est souverain ! Une étude néo-zélandaise publiée dans le Journal of Functional Foods indique que ses petites baies stimulent l'attention, dopent la mémoire et diminuent la fatigue intellectuelle. 

Ces bienfaits sont dus à leur richesse en polyphénols et en anthocyanes, deux antioxydants majeurs. En effet, ceux-ci inhiberaient l'activité des enzymes monoamines oxydases, une famille responsable du mauvais fonctionnement du cerveau. 

Décidément, il se révèle miraculeux dans nombre d’affections. Serait-ce une panacée ? 

Réputée dans les hypoendocrinies (faiblesses glandulaires), son action sur l'hypophyse explique notamment le fait que le cassis influence la thermorégulation de l'organisme puisqu'il augmente la résistance au froid. 

Grand remède du manque d'ardeur, de la fatigue, il combat aussi la somnolence. Certaines migraines chroniques sont résolues par la prise de bourgeons de cassis. Il permet de lutter contre les fatigues par épuisement surrénalien (« je suis vidé »).

Le bourgeon de cassis et le système rénal

Comme diurétique, il agit dans les insuffisances rénales et présente une activité anti-œdémateuse notamment dans l’œdème de Quincke. 

Le cassis est également recommandé dans les traitements de la prostatite chronique et de la goutte.

Le bourgeon de cassis et les affections cutanées (peau)

Le bourgeon de cassis neutralise l'effet des piqûres d'insectes tant par voie interne qu'externe (quelques gouttes de macérât concentré sur la piqûre). Il agit par voie interne dans les urticaires aiguës et chroniques, l'acné, le psoriasis et les eczémas secs et infectés. 

Le bourgeon de cassis et le système circulatoire 

Bien connu pour son action anti-inflammatoire, le cassis exerce une action phlébotonique, ce qui veut dire qu’il augmente la tonicité des parois veineuses et améliore la circulation du sang.

Le bourgeon de cassis et le système respiratoire

Actif dans les états grippaux, il exerce une action dans les bronchites chroniques et l'emphysème. 

C'est également un remède important de la sphère ORL puisqu'il est donné dans les sinusites, rhino-pharyngites chroniques, les sinusites, l’emphysème et les rhinites allergiques (ex. : rhume des foins).

Le bourgeon de cassis et les articulations

Il est considéré comme anti-rhumatismal de premier ordre en raison de son activité anti-inflammatoire. Il peut remplacer efficacement la cortisone chimique puisqu’il stimule naturellement sa synthèse dans l'organisme. 

Le cassis constitue un merveilleux remède contre les arthroses (gonarthrose, coxarthrose et petites articulations). 

Il améliore la souplesse des ligaments et des tendons et lutte contre l'ostéoporose tout en contribuant à la consolidation des fractures.

Le bourgeon de cassis comme chimio-protecteur

Le cassis permet à l'organisme de lutter contre les effets secondaires de molécules présentant une certaine toxicité, tels les agents anti-mitotiques utilisés en chimiothérapie contre le cancer : citons le Taxol, le Cis-platyl, le Taxotère, l'Adriamycine, la Farmorubicine. 

Le cassis exerce une action de régulation au niveau des organes agressés par ces molécules « toxiques » dont certaines peuvent être piégées dans le sang. On retrouve d'ailleurs cette propriété mentionnée anciennement sous la dénomination « contre-poison». Ces propriétés anti-iatrogènes du cassis au niveau de la chimiothérapie peuvent se manifester pour toute molécule étrangère à l'organisme dont notamment les médicaments de synthèse et leur cortège d'effets secondaires. 

Ce bourgeon intervient directement en améliorant le rendement métabolique d'un certain nombre d'organes, ce qui contribue à améliorer leur résistance à l'agression chimique tout en potentialisant l'action de ces mêmes molécules chimiques. Cet effet chimio-protecteur s'explique entre autres par le tropisme rhéologique du cassis (effets circulatoires). Le cassis est donc indiqué pendant et après un traitement de chimiothérapie. Dans son effet chimio-protecteur, il sera utilement associé à sequoia gigantea (le fameux sequoia géant, capable de vivre plusieurs milliers d’années).

Comment l'utiliser ?

Ribes nigrum: Bourgeon Macérat glycériné 1D 

Prendre 50 gouttes le matin. C'est la période où la sécrétion de cortisol est maximale. On commence la journée et on a besoin d'être boosté pour faire face aux stress qui vont nous assaillir (effet adaptogène). 

Comment le consommer autrement ?


Idéalement frais, sinon surgelé. On trouve aussi des baies de cassis en jus, à boire à raison d'un verre (250 ml), ou sous forme de gélules en optant pour celles dosées à 300 mg. 

Selon l'étude néo-zélandaise, les bienfaits sur nos capacités intellectuelles se font sentir une heure après l'absorption. À privilégier donc avant une réunion ou un examen important. 

Vous avez compris que vous pouvez abuser du cassis : il est délicieux et merveilleux pour votre santé ! 

Et ce n’est pas tout : Dame Nature nous a livré de très nombreuses baies, qui elles aussi vont apporter beaucoup à votre santé. Je vous en parlerai dans une prochaine lettre. 

Portez-vous bien ! 



Auteur : Dr Jean-Pierre Willem 

Sourcehttps://www.lettre-medecin-sante.com/

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8 août 2017

Circuits d’Auvergne : découvrez les volcans et puys d’Auvergne

 

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Profitez des plus beaux circuits d’Auvergne avec Détours en France. Partez à la découverte des volcans et des puys d'Auvergne en voiture ou mieux, à bord de votre camping-car. Délectez-vous d'une montagne à dimension humaine qui offre le plus vif des dépaysements. Avis de randonneurs : ce n'est pas toujours l'altitude qui fait la montagne, et le massif le plus exotique de France n'est peut-être pas celui qui compte les plus hauts sommets. De Bort-les-Orgues à Salers en passant par Clermont-Ferrand, découvrez les circuits d’Auvergne les plus attrayants.

Plan des nombreux circuits d’Auvergne disponibles

 

Circuit d’Auvergne : d’Aurillac à Clermont-Ferrand 

En reliant Clermont-Ferrand à Aurillac par les monts Dôme et Dore ainsi que les monts du Cantal, puis en revenant par le plateau du Cézallier et les lacs, on parcourt tous les sites qui donnent à l’Auvergne sa dimension sauvage et dépaysante : sur les rondeurs de la vieille montagne, les étendues herbeuses ne prennent-elles pas des dimensions de steppes asiatiques ? Au bord des lacs bleu pastel ou gris anthracite, les bouleaux rabougris et les conifères aux troncs torturés, enracinés dans la roche grise, évoquent le Grand Nord scandinave ou canadien. Le vieux Clermont-Ferrand, lui, offre un visage qui n’appartient qu’à lui, avec ses hautes églises de lave noire pointant flèches et clochers au-dessus d’un fouillis de toitures en tuile rousse.

 

Parc naturel régional des volcans d’Auvergne

Parc naturel régional des volcans d’Auvergne 

Vers les Monts Dôme, chaîne de 112 volcans

Avant de se lancer dans l’exploration de cette partie du Massif central, nous avons une autre étape de votre circuit d’Auvergne à vous proposer : Vulcania. Une sorte de parc d’attractions qui vous apprendra tout ce qu’il faut savoir sur la formation des volcans pour apprécier les paysages comme ils le méritent. Vulcania se trouve à 15 kilomètres au nord-ouest de Clermont-Ferrand, à Saint-Ours-les-Roches. On reviendra ensuite vers les Monts Dôme, chaîne de 112 volcans (éteints !) courant sur une trentaine de kilomètres. Depuis le sommet du Puy-de-Dôme, on domine un paysage de cratères et de landes rases, quasi lunaire. Une jolie promenade consiste à descendre son flanc nord par le sentier balisé qui offre la meilleure vue sur les puys de Pariou et de Côme, les plus caractéristiques de tous les volcans de la chaîne. À savoir : les formes arrondies du puy de Dôme viennent de ce que la lave s’est refroidie dès son apparition à l’air libre ; alors que le cratère du puy de Pariou révèle une éruption violente.

 

Le puy de Pariou, l’un des circuits d’Auvergne les plus fréquentés

Le puy de Pariou

Direction le Mont-Dore

Entre le col de la Ventouse et le Mont-Dore, la route D983 multiplie les coups d’œil saisissants avec notamment les très sauvages lacs Servière et de Guéry, et surtout les roches Tuilière et Sanadoire. C’est du col de Guéry qu’on appréciera le mieux les énormes rochers dont le premier se compose d’un faisceau de colonnes prismatiques qui fut la cheminée d’un ancien volcan effondré.

 

Circuit d'Auvergne donnant vue sur le Mont-Dore

Vue sur le Mont-Dore

Autour du Mont-Dore, point de départ pour excursions

Nous poursuivons notre tour des circuits d’Auvergne avec le Mont-Dore. Ce dernier mélange l'ambiance des villes d'eau du XIXesiècle et celle des villages de montagne aux toits d'ardoise épaisse, devenus stations de sports d'hiver avec la mode du ski. Outre ses parcs et ses promenades, il offre un bon point de départ pour deux excursions incontournables : le puy de Sancy et la vallée de Chaudefour. Ses 1 886 mètres font du Sancy le point culminant du Massif central. On y accède par la station du Mont-Dore, un téléphérique dépose quasiment au sommet d’où, par beau temps, la vue porte jusqu’aux Alpes du Dauphiné. Mais pourquoi ne pas y monter à pied depuis le col de la croix-Saint-Robert ? « Faire » ce sommet demande 3 heures d’ascension facile, en suivant les balises du sentier GR4. La vallée de Chaudefour se trouve à 15 kilomètres du Mont-Dore par la D36. Du parking aménagé au bord de la route, un chemin s’enfonce dans une gorge qui conduit au pied du massif du Sancy qui, sous cet angle, montre des reliefs très acérés. Cette balade, quoique facile, demande une demi-journée.

 

Téléphérique menant au puy de Sancy

Prenez le téléphérique pour monter au puy de Sancy

1886 mètres

Ses 1886 mètres font du Sancy le point culminant du Massif central.
On y accède par la station du Mont-Dore, un téléphérique dépose quasiment au sommet d’où, par beau temps, la vue porte jusqu’aux Alpes du Dauphiné.

Circuit d’Auvergne : De la Bourboule à Bort-les-Orgues

7 kilomètres à l’ouest du Mont-Dore, la Bourboule est une autre station thermale typique du XIXsiècle, dont le grand parc est planté de séquoias. C’est d’ici qu’on se met en route vers le sud de l’Auvergne, via le plateau de l’Artense. Plateau granitique, l’Artense présente un relief tourmenté dont les creux sont occupés par des lacs et des tourbières, et les bosses par des pâtures et des bois. Tel est le paysage que l’on traverse en passant par La Tour-d’Auvergne, Bagnols et Bort-les-Orgues. De Bort, on admirera les constructions basaltiques qui lui ont donné son nom, et le barrage sur la Dordogne qui a créé un lac long de 15 kilomètres.

 

Le barrage de Bort-les-Orgues

Le barrage de Bort-les-Orgues

De Bort-les-Orgues à Salers, un des plus beaux villages de France

La D679 sinue jusqu’à Champs-sur-Tarentaine avant d’entrer dans les gorges boisées de la Rhue, où on longe le lac artificiel de Vaussaire. Au bout de celui-ci, guettez la D47 qui conduit à Saint-Amandin. On y trouvera la D678 en direction de Riom-ès-Montagnes, Trizac et Mauriac. On s’arrêtera à Riom pour visiter la Maison de la gentiane, où on apprendra non seulement les secrets de fabrication de l’apéritif amer (la Suze). Puis, après Valette, notre circuit d’Auvergne passe par les orgues basaltiques de Peyre-Grosse, avec de beaux points de vue sur la région de Bort. Passés Trizac puis Moussages, guetter sur la gauche la D22 vers Anglards-de-Salers et Salers. À juste titre classé parmi les «Plus beaux villages de France», Salers dresse ses demeures anciennes en belvédère au-dessus des vallées de l’Aspre, du Rat et de la Maronne. Parce que ce village devint, au tournant des XVe et XVIesiècles, chef-lieu de bailliage des Hautes Montagnes d’Auvergne, juges et officiers de justice s’y installèrent, édifiant les hôtels qui font aujourd’hui son charme. Au bout du village, l’esplanade de Barrouze offre une vue idéale sur les monts du Cantal, avec en premier plan le puy Violent.

 

Vue sur la commune de Salers

Vue sur Salers et ses alentours

Salers, un fromage et une vache magnifiques

Une caractéristique frappante des alpages auvergnats est la beauté – ainsi que la vivacité – des vaches qui y paissent : les salers. Du nom d’un charmant village situé dans l’ouest du Cantal, on les reconnaît de loin à leur robe acajou et à leurs longues cornes en forme de lyre. Fournissant une viande réputée (l’origine Salers signe généralement les bonnes tables), ces vaches fournissent aussi un lait de qualité, utilisé pour tous les fromages du Massif central : cantal, bleu d’Auvergne, saint-nectaire, fourme d’Ambert, et salers.

Les monts du Cantal : départ de l'ascension du Puy Mary

On reprend la route de nos circuits d’Auvergne sur une nouvelle départementale. La D680 vers le col de Neronne nous fait entrer dans ce paysage grandiose, dominant le cirque du Falgoux avant d’atteindre le Pas de Peyrol. À 1 582 mètres d’altitude, c’est
le plus haut col routier de tout le Massif central, et le départ de l’ascension du Puy Mary, point culminant des monts du Cantal avec 1 787 mètres d’altitude. Un sentier facile conduit au sommet : quelle vue ! Il faut prévoir 1 heure et demie pour l’aller-retour. Du Pas de Peyrol, la D17 descend vers la vallée de Mandailles, offrant un joli coup d’œil sur les 1 694 mètres du puy Griou. On longe ainsi la rivière Jordanne dont le lit contiendrait encore, disent certains, des paillettes d’or ! Pour ses vieux quartiers autour de l’église Saint-Géraud, Aurillac mérite une halte avant de revenir vers le Cantal. On suit pour cela la N122 en direction de Murat : s’y succèdent les très beaux villages de Vic-sur-Cère et de Thiézac. Les virages en lacet du col de Cère (1 294 m) annoncent qu’on a retrouvé les sommets. Voici en effet la station de ski de Super-Lioran, où un téléphérique donne accès au Plomb du Cantal (1855 m). Ici encore, le panorama est à couper le souffle.

 

Le puy Mary, l'un des plus beaux circuits d'Auvergne

Panorama sur le puy Mary

Un circuit d'Auvergne de Murat à Clermont-Ferrand

Toujours par la N122, on atteint le pittoresque bourg de Murat, dont les maisons semblent s’accrocher au rocher de Bonnevie, faisant face à l’église de Bredons, de l’autre côté de l’étroite vallée. Et c’est ici qu’on prend le chemin du retour vers Clermont-Ferrand en longeant les confins du plateau du Cézallier. La D3 puis la D16 nous conduisent à Condat, village isolé à un carrefour de vallées boisées, au bord du lac artificiel créé par le barrage hydroélectrique des Essarts. Dominant ce dernier, la forêt de Maubert possède plusieurs arbres remarquables comme le hêtre Pierre et Paul Buffault, qui atteint 44 mètres de hauteur! En route pour Besse-en-Chandesse et Saint-Nectaire, on traverse la région des lacs, tous admirables à divers titres. Méritent ainsi l’arrêt, voire un léger détour : Montcineyre pour son caractère sauvage, Pavin pour la couleur de ses eaux, et Chambon pour son cadre bucolique. Mais il en existe d’autres! De Besse-en-Chandesse, on appréciera les demeures anciennes et les vestiges de rempart ; et à Saint-Nectaire, on dégustera un fromage fermier accompagné d’un de ces petits vins d’Auvergne qui mériteraient d’être mieux connus, comme le chanturgue et le châteaugay. Enfin, aux portes mêmes de Clermont-Ferrand, la montée sur le plateau de Gergovie s’impose. Le panorama sur toute l’Auvergne est tellement extraordinaire qu’il serait dommage de se priver de tous ces circuits d’Auvergne.

 

La place de Jaude à Clermont-Ferrand

Véritable coeur de la ville, la place de Jaude à Clermont-Ferrand est un lieu de rencontre pour de nombreux habitants
Par Dominique Le Brun

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7 août 2017

Euro féminin: Les Pays-Bas remportent «leur» compétition au terme d'une magnifique finale

La joie de l'équipe des Pays-Bas, vainqueur de l'Euro féminin face au Danemark, le 6 août 2017.

La joie de l'équipe des Pays-Bas, vainqueur de l'Euro féminin face au Danemark, le 6 août 2017. — Shutterstock/Shuttersto/SIPA

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Le public néerlandais en rêvait, les «lionnes» Oranje l'ont fait : les Pays-Bas,

pays-hôte de l'Euro-2017 dames, ont remporté le premier Euro de leur histoire en battant le Danemark

4 à 2, dimanche à Enschede, au terme d'une finale aussi spectaculaire que disputée.

Le succès des Néerlandaises, près de 20 ans après le triomphe des garçons lors de l'Euro-1988, est une grande première. Depuis la création de ce championnat d'Europe en 1984, seules les nations nordiques (Suède en 1984, Norvège en 1987 et 1993) et l'Allemagne (la RFA en 1989, puis en 191 et de 1995 à 2013) ont réussi à s'imposer.

Les Oranje, qui avaient déjà battu le Danemark lors de la phase de groupes, ont récidivé au meilleur moment face à la talentueuse nation scandinave devant plus de 28.000 supporters en délire, et toujours avec la même recette : un jeu offensif ambitieux et enthousiaste, digne du «football total» de l'époque Johan Cruyff.

Un match à rebondissements

Si le spectacle a été au rendez-vous, c'est aussi parce que les stars des deux équipes ont su répondre présentes. Sur pénalty, la Danoise Nadia Nadim (7e) ouvrait le score d'entrée en jeu, mais son alter ego néerlandaise Vivianne Miedema répondait dans la foulée (10e). Revenues à 2-2 après un exploit individuel de Pernille Harder (33e), qui répondait au magnifique but de Lieke Martens (28e), les Danoises ont finalement cédé en seconde période.

C'est Sherida Spitse, à l'aide d'une combinaison astucieuse sur coup-franc (51e), qui a redonné l'avantage à son équipe. A partir de là, les Néerlandaises ont continué à pousser pour faire le break. C'est finalement Miedema, impressionnante dans la finition, qui a mis un terme au suspense en alourdissant le score en fin de match (89e).

La fête du foot féminin se termine comme il faut pour les Pays-Bas.

N.C. avec AFP

Source http://www.20minutes.fr/sport/2114019-20170806-euro-feminin-pays-bas-remportent-competition-terme-magnifique-finale

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6 août 2017

Pourquoi entend-on le bruit de la mer dans les coquillages ?

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Coller son oreille à un coquillage. Petits ou grands, nous l'avons tous déjà fait. Pour entendre le bruit de la mer et nous rappeler un peu la douceur des vacances. Mais est-ce vraiment le souvenir de son environnement d'origine que nous restitue le coquillage ?

Comment est-il possible qu'un coquillage garde en mémoire le bruit des vagues sur la jetée ? La réponse est simple. Mais elle risque de décevoir les plus romantiques. Cela n'est tout simplement pas possible. Les sons que nous percevons lorsque nous collons notre oreille à un coquillage ne sont donc pas ceux de la mer.

En réalité, le coquillage - comme d'ailleurs tout objet cylindrique creux et fermé - fait caisse de résonnance. En d'autres termes, il amplifie les sons qui le pénètrent. Ceux qui arrivent à l'ouverture de la cavité se réfléchissent sur les parois plus ou moins lisses et dures du coquillage. Et selon la forme et les dimensions de celui-ci, le son perçu par notre oreille sera différent. Ainsi, sera-t-il plus grave pour une cavité plus importante.

Si l’on croit entendre le bruit de la mer dans les coquillages, c’est parce que nous associons ces objets à nos vacances au bord de l’eau. © KRPhotography, Pixabay, CC0 Public Domain

Les coquillages amplifient le son de la vie.

Quant à l'origine de ce bruit qui se répercute sur les parois du coquillage alors qu'il est collé à notre oreille, elle est attribuée à notre propre circulation sanguine. Et nous l'entendons d'autant mieux que le geste isole quelque peu notre oreille des bruits de l’extérieur. Il suffit par ailleurs d'éloigner ou de rapprocher le coquillage de notre oreille pour provoquer des variations de ce ronronnement régulier.

Et si ce bourdonnement nous rappelle le son de la mer, c'est sans doute par association d'idées. Finalement, c'est le coquillage qui nous ramène à nos vacances. Car remarquez que l'expérience peut aussi bien être vécue en accolant un simple verre à moutarde à votre oreille ou juste votre main. Les personnes souffrant d'acouphènes pulsatiles — dus à une hypertension artérielle, à un souffle au cœur ou à une inflammation de l'oreille — entendent, quant à elles, ces bruits en permanence.

Nathalie Mayer, Journaliste

Source : http://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/physique-entend-on-bruit-mer-coquillages-7647/

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