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24 février 2018

Biographie de Grand Corps Malade

Source: Flickr

 Grand Corps Malade (GCM)

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https://www.youtube.com/watch?v=WXMf8UN1sXI

GRAND CORPS MALADE - Dimanche soir (live)

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Ses parents écoutaient Jacques Brel, Georges Brassens et Barbara. Enfant, devant sa mère bibliothécaire, il chante ou récite des poèmes. Plus tard, il est fan inconditionnel de Renaud, puis de rap français. Le dénominateur commun : les textes et l'amour des mots qu'il cultive très tôt.

Pourtant, Fabien Marsaud, né à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le 31 juillet 1977, se vouait à une toute autre vie que celle qu'on lui connaît aujourd'hui. Sportif, l'adolescent prépare un DEUG sport-études à l'université de Paris X pour devenir professeur de sport et rêve même d'une carrière professionnelle dans le basket-ball. Il joue d'ailleurs avec l'équipe d'Aubervilliers en ligue Nationale 3 au poste d'ailier. Mais le jour de son vingtième anniversaire, alors qu'il est éducateur de colonies de vacances, il fait un plongeon dans la piscine qui lui est fatal. Les médecins lui annoncent qu'il est tétraplégique et qu'il ne marchera plus.

Fabien Marsaud ne s'avoue pas vaincu et parvient, au bout d'une année complète de rééducation, à recouvrer l'usage de ses membres. Pendant sa convalescence, il se met à écrire. Baignant dans la culture hip-hop, il aurait pu finir par faire du rap. Mais en 2003, il découvre le slam, un excercice qui consiste à déclamer, en duel, de la poésie. Sa voie semble trouvée. Il sent qu'une nouvelle vie s'offre à lui et il se met à écumer les petites salles parisiennes pour déclamer ses vers, et opte pour le pseudonyme de Grand Corps Malade.

Accompagné de John Pucc'Chocolat et du collectif 129H, Grand Corps malade parcourt pendant trois ans les scènes ouvertes. Pour des vers déclamés, un verre offert : c'est le principe. Il se fait un nom dans le milieu du slam et gagne ses galons en remportant les premiers grands tournois de France, le « Bouchazoreill' » à la Boule Noire et au Trabendo, le « Slam United » à la Java, trois scènes de l'est parisien ouvertes au genre. Avec ses compères John Pucc'Chocolat et Ami Karim, il anime en 2004, au Café culturel de Saint Denis, des soirées consacrées au slam, les « Slam'Alikoum ». Parce que ce genre est un art collectif et pour le faire partager au plus grand nombre, il crée un spectacle intitulé Le Cercle des poètes sans instru avec d'autres slameurs : Droopy, Techa, les 129H et John, présenté lors de nombreux festivals. Les premières parties s'enchaînent, comme celles d'Elie Semoun ou de Cheb Mami.

En 2005, Grand Corps Malade participe activement au développement du slam en France en structurant ses activités autour de l'association Flow D'Encre, et distille ainsi ses mots dans les écoles, les hôpitaux, les centres sociaux et les MJC. Il transmet ainsi aux jeunes l'envie d'écrire. Bien que le slam soit un art a cappella, Grand Corps Malade fait une entorse à la règle. Il saute en effet sur l'occasion que lui présente un ami compositeur, S Petit Nico, qu'il rencontre dans les scènes slam, de mettre ses textes en musique. En 2005, ils entrent tous deux en studio pour mettre au point un album. Sa rencontre avec Jean Rachid, un comédien humoriste reconverti à la production (et gendre de Charles Aznavour), va accélérer le mouvement. Celui-ci parvient à faire venir les professionnels du disque au studio d'enregistrement. Valéry Zeitoun, directeur artistique du label AZ convaincu par le potentiel commercial de « GCM », lui fait signer un contrat. L'album Midi 20 sort le 27 mars 2006.

En même temps qu'il découvre Grand Corps Malade, le public découvre l'univers du slam. Le parcours personnel de Fabien Marsaud touche les auditeurs autant que sa poésie et ses prouesses en la matière. La réussite de l'album se transforme en un grand succès commercial, et engendre un phénomène dont rendent compte les médias, jusqu'alors rétifs à la scène hip-hop. L'humoriste Edouard Baer lui ouvre les portes de la scène en l'incluant dans son show, Grand Cabaret. Les 15 et 16 mai 2006, le slammeur remplit la Cigale (Paris).Grand Corps Malade connaît l'apothéose avec les deux Victoires de la musique qu'il obtient dans les catégories « Album révélation de l'année » et « Révélation scènique » au printemps 2007. En lice pour le Prix Constantin, avec d'autres représentants de la nouvelle scène hexagonale, il rate de peu la récompense, attribuée à Abd Al Malik, autre slammeur venu du hip-hop. Qu'importe pour Grand Corps Malade qui ne connaissait même pas ce prix avant sa nomination ; ce qui compte pour lui, c'est de continuer à partager ses textes avec le public. C'est chose faite grâce à son tourneur-producteur Jean-Philippe Bouchard, producteur de l'humoriste marseillais Titoff, qui lui fait faire une tournée de 120 dates à travers la France. Pendant ce temps, Midi 20 s'écoule à 500 000 exemplaires, et se classe troisième meilleure vente d'albums sur toute l'année.

Dès lors, le nom de Grand Corps Malade commence à apparaître sur d'autres albums : un hommage à Georges Brassens (Putain de Toi) sur lequel il reprend « Les Trompettes de la renommée », ainsi que deux titres de La Mécanique du Coeur de Dionysos. Dans l'émission La Musicale de Canal+ consacrée à Serge Gainsbourg, il déclame « Melody Nelson ». Plus confidentiellement, on peut l'entendre sur le disque Musique des Lettres de Rouda, avec qui il réalise le duo « Juste une période de ma vie ».

Victime de son succès, Grand Corps Malade est aussi le prétexte de diverses parodies, des Guignols de l'info de Canal+ à Fatal Bazooka de Michaël Youn, et Renaud qui épingle davantage le phénomène que sa personne dans la version live de sa chanson « Les Bobos » (Tournée Rouge Sang, 2008).

Le 31 mars 2008, deux ans après Midi 20, Grand Corps Malade publie son deuxième album, Enfant de la Ville. L'entourage du slammeur-vedette est mis à contribution, de S Petit Nico à John Pucc'Chocolat, mais également les rappeurs Kery James et Oxmo Puccino. Une grande tournée est mise sur pied pour le printemps et l'été, ce qui n'empêchera pas Grand Corps Malade de continuer à donner des cours et des représentations dans des écoles et des maisons de retraite.

Devenu l'emblème français du slam en quelques années, Grand Corps Malade publie son troisième album 3ème Temps le 18 octobre 2010. Le disque enregistré sous la houlette de Dominique Blanc-Francard au Labomatic comprend notamment le duo avec Charles Aznavour « Tu es, donc j'apprends », deux duos avec la chanteuse lyrique Elise Oudin-Gilles (dont la reprise de « Summertime »dans « L'heure d'été ») et le premier single, « Roméo kiffe Juliette ». Après ce nouveau succès (n°3 au top albums) Grand Corps Malade quitte Universal pour rejoindre Believe. En 2012 sort le récit d'une expérience autobiographique, Patients, qu'il transpose au cinéma cinq ans plus tard.

Pour éviter de lasser avec un style par essence limité, Grand Corps Malade fait appel à Ibrahim Maalouf pour son quatrième album. Sorti en octobre 2013, Funambule compte les présences de Sandra Nkaké, Francis Cabrel et Richard Bohringer. Ce dernier est également à l'affiche de l'album suivant, Il Nous Restera Ça, qui réunit sous le verbe du slammeur les noms de Renaud, Charles Aznavour, Hubert-Félix Thiéfaine, Jeanne Cherhal, Ben Mazué, Lino, Luciole, Fred Pellerin et Erik Orsenna. Après la réalisation de Patients, dont il signe la musique, le slammeur se consacre à son sixième album Plan B, dont est extrait le titre homonyme.

Source : https://www.universalmusic.fr/artiste/1222-grand-corps-malade/bio

 

Evy

7

 

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24 février 2018

Rennes fut surnommée la « ville rouge ». Mais pour quelle raison ?

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Autant à Toulouse, l’origine du surnom « ville rose » saute aux yeux (la teinte particulière des bâtiments surprend dès qu’on pénètre la ville), autant à Rennes, l’idée de « ville rouge » est aujourd’hui loin d’être évidente. Pourtant, Rennes a longtemps été dénommée ainsi. Devinerez vous pourquoi ?

Alors à votre avis,

est-ce une histoire de murs en brique rouge, d’une bataille sanglante

ou de champs de coquelicots ?

 

 

Tout comme pour Toulouse,

ce surnom venait bien de la couleur des murs,

et plus précisément de ceux des remparts qui entouraient la ville.

Explications :

Rennes fut d'abord nommée « Condate » par les Gaulois ce qu’on pourrait traduire par « confluent ». Une dénomination logique puisqu’elle fait référence à la jonction entre l'Ille et la Vilaine. Plus tard, du temps de la conquête romaine, Rennes s’est appelée « cité des Redons » car elle était la capitale de ce peuple. C’est finalement au IIIème siècle que la ville Bretonne fut surnommée « ville rouge ».

En effet, en cette période de troubles, les Romains furent contraints d’ériger des rempares pour ceinturer la ville sur un espace réduit de 9 hectares. Pour ce faire, ils construisirent un mur de près de 6 mètres de hauteur en alternant des briques et des moellons sur une base de gros blocs de pierre réguliers. C’est donc à la couleur de la brique que Rennes a tenu son surnom de « ville rouge ».

Aujourd’hui, ce surnom surprend puisque les vestiges de ces remparts ont quasiment disparu, ils s’étendaient pourtant de la porte Mordelaise à la rue Beaumanoir, en passant par la rue Rallier du Baty ou encore par la Place de la Mission. Toutefois, des travaux d’aménagement permettent régulièrement de remettre à jour quelques fondations. Ainsi, vous apercevrez peut-être quelques briques antiques au détour d’une rue, notamment Square Hyacinthe Lorette.

Un pan du mur romain, le long de la rue de la Monnaie. @Wikipedia

 

Source https://rennes.maville.com/

NB : ci-dessous, e lien entier mais que je n'arrive pas à activer !!!

https://rennes.maville.com/actu/actudet.php?idCla=52674&idDoc=3388244&abo=3241231&serv=36&utm_source=alerte&utm_medium=email_interne&utm_campaign=derniere_minute&utm_content=actualite&xtor=EPR-200-[derniere_minute]-20180223-[actualite]-3241231@2

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Evy

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23 février 2018

Commentaire sur mon blog...

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Bonjour à toutes et à tous,

Je remercie chaleureusement mes lectrices et mes lecteurs 

même s'il est vrai qu'en ce moment, je suis beaucoup moins assidue.

Ce matin,

je voulais juste vous expliquer la manière de

"laisser un commentaire"

sur les articles de mon blog.

Ci-dessous, l'image que vous avez pratiquement toujours :


 Blog Evynou35-capture page accueil 190218

 


 

Vous constaterez que dans le pied, il se trouve le mot

Commentaire (0).

C'est en cliquant dessus que vous pourrait laisser votre commentaire.

Certes, ce n'est pas évident,

mais je n'ai pas trouvé d'autres moyens...

Je ne suis qu'une "blogueuse d'occasion"

et il y a beaucoup de "combines" que je ne maîtrise par encore !

Je vous remercie de votre compréhension et de votre indulgence.

Je vous souhaite à toutes et à tous,

un très beau week-end ensoleillé

en tous cas chez nous, c'est le cas,

quoiqu'il fasse frisquet  (0°) !

 

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Evy

 

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21 février 2018

L'esclavage domestique au coin de la rue

 

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http://www.levif.be/medias/3302/1690819.jpg

Il y a quelques mois, un reportage en Libye réalisé par une équipe de la chaîne CNN avait fait grand bruit : on y voyait des clandestins africains vendus aux enchères tels des esclaves des temps modernes. Or, ce qui avait alors été qualifié de « crime contre l'Humanité » par le Président Macron n'arrive pas qu'aux autres, là-bas, de l'autre côté de la Méditerranée.

C'est ce que nous dit Alizée Delpierre (Sciences-Po - USPC) dans son article consacré à la situation parfois dramatique de ces employé(e)(s) de maison et qui échappe presque totalement aux radars de l'administration. L'auteure évoque ainsi le procès qui s'est tenu le mois dernier devant le tribunal de Nanterre, celui d'un employeur qui avait réduit à l'état d'esclave une jeune femme originaire du Mali durant de longues années.

Comment éviter de telles dérives? Alizée Delpierre met en lumière l'inertie de l'inspection du travail, qui s'arrête aux portes des domiciles privés. Pas seulement en raison d'un Code du travail quelque peu ambigu dans ce domaine, mais aussi du fait de la passivité de l'État, que le sujet n'intéresse guère. Or en France, le travail domestique concerne quelque 1,5 million de personnes. Si les abus n'y sont évidemment pas la règle, cela mérite assurément qu'on s'y intéresse.

Lors d'une manifestation à Marseille, en novembre 2017. Anne-Christine Poujoulat/AFP
 

Plus qu’un interdit figé par la loi, l’absence de contrôle de l’Inspection du travail aux domiciles privés est lié aux consignes et priorités fixées par le ministère.

Le 22 janvier dernier s’ouvrait le procès de l’ex–« employeuse » d’une employée de maison, 12 ans après que cette dernière porte plainte pour la situation de servitude domestique subie chez l’accusée.

Originaire du Mali et arrivée en France à l’âge de 13 ans, elle est hébergée dans les Hauts-de-Seine par des amis de sa famille, restée en Afrique, pour lesquels elle effectuait gratuitement les tâches ménagères, sans aller à l’école.

Non rémunérée, sans papiers puisque confisqués par la famille d’accueil, maltraitée et travaillant 18 heures par jour, elle a vécu cinq ans d’exploitation avant de fuir et de porter plainte, et d’attendre, malgré les dénis de son bourreau, que justice soit faite au tribunal de Nanterre.

Alizée Delpierre, Sciences Po – USPC

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SourceThe Conversation 

Thomas Hofnung, Chef de rubrique Politique et Société.

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Pour lire cet article dans son intégralité, cliquez sur le lien ci-dessous :

https://theconversation.com/une-domesticite-qui-mene-a-lesclavage-mais-que-fait-letat-91711?

EVY

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20 février 2018

Scandale à la cour de Louis XIV : l'affaire des poisons

  

La marquise de Brinvilliers a été torturée et a subi le supplice de l’eau pour avouer ses crimes. © Wikimedia Commons, Domaine Public

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L'affaire des poisons secoue le royaume de France, et en particulier la Cour, entre 1679 et 1682.

Plusieurs personnalités sont impliquées dans ce scandale, qui provoque une véritable chasse aux sorcières.

Le danger des poisons est partout au XVIIe siècle.

L'affaire éclate en 1672, lorsqu'on retrouve dans les affaires personnelles de l'officier et aventurier Godin de Sainte-Croix neuf lettres de sa maîtresse, la marquise de Brinvilliers — née Marie-Madeleine Dreux d'Aubray—, accompagnées de plusieurs fioles ayant contenu du poison.

Dans ses lettres, cette dernière reconnaît avoir empoisonné son père et ses deux frères.

Après avoir fui à Londres, Valenciennes et en Hollande, elle rejoint la Belgique.

Réfugiée dans un couvent à Liège, elle est arrêtée le 25 mars 1676, puis exécutée.

Les poisons à la Cour de France

Quelques années plus tard, en 1679, l'affaire des poisons rebondit.

Ayant entendu quelques rumeurs d'empoisonnement, un petit avocat, maître Perrin, se confie à la police.

Une femme est alors arrêtée : Marie Bosse. Elle aurait fourni des poisons à des épouses de parlementaires voulant se débarrasser de leur mari.

En parallèle, elle dénonce une autre empoisonneuse. Des affaires de messes noires et de meurtres d'enfants sont révélées.
Catherine Deshayes, que l'on connaît sous le nom de « La Voisin », est mise en cause. Elle affirme avoir fourni poisons et sortilèges à des personnes de la Cour.
Un tribunal dédié, la Chambre ardente, est alors créé. Madame de Vivonne (la belle-sœur de Madame de Montespan, un temps favorite du roi), la comtesse de Soissons et le maréchal de Luxembourg font notamment partie des personnes impliquées.
La Cour vit au rythme des rumeurs : on raconte notamment que Madame de Montespan aurait fait empoisonner Marie-Angélique de Fontanges, l'une de ses rivales.

Au total, la Chambre ardente auditionna 442 accusés et prononça 36 condamnations à mort. 

Louis XIV ordonna que l'on brûlât les registres le 13 juillet 1709. 

Auteur : La rédaction de Futura

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 Pour poursuivre la lecture de cet article,

je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous : 

 Sourcehttps://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-scandale-cour-louis-xiv-affaire-poisons-5641/

 

EVY,

 

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19 février 2018

On a retrouvé le premier Poilu de Verdun grâce à son ADN

  

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https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/

 

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Le sergent Fournier, premier Poilu de Verdun,

a été identifié grâce à son ADN.

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« Il y a toute une série de petites circonstances miraculeuses » qui ont permis à « cette belle histoire », débutée par un coup de pelleteuse le 6 mai 2015, de connaître un dénouement « extraordinaire », sourit Bruno Frémont, médecin légiste à Verdun.

.../
Vous pouvez lire cet article en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/guerre-14-18/

 

Source Ouest-France

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EVY

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18 février 2018

Les roses équatoriennes à la conquête de la planète

 

 

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Une grande partie des roses de qualité sont aujourd'hui produites en Équateur.


La Saint Valentin est un moment privilégié pour signifier à la personne aimée son importance. Chaque année voit refleurir une valeur sûre de l’expression des sentiments : le bouquet de roses. Rouges de préférence, et de qualité supérieure, si on en a les moyens. Les amoureux ignorent probablement que la plupart de ces roses haut de gamme proviennent d’un seul endroit : l’Équateur, qui est devenu en quelques années l’un des leaders mondiaux de la fleur coupée.

Comment le David équatorien a-t-il fait pour résister à la concurrence du Goliath colombien, bien mieux armé pour pénétrer les marchés du Nord ? Grâce à un modèle économique audacieux et original, mais qui demeure fragile.

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Pour lire la suite de cet article, cliquez sur le lien ci-dessous :

https://theconversation.com/les-roses-equatoriennes-a-la-conquete-de-la-planete

 

Auteur  - Professeur d'économie, Grenoble École de Management (GEM) .

Cet article a été co-écrit avec Maria Mercédès Prado, professeur d’économie à la PUCE, université de Quito.

Déclaration d’intérêts :

Grégory VANEL ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son poste universitaire.

 

EVY

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17 février 2018

Montesquieu - Un écrivain philosophe

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Personnalité essentielle du siècle des Lumières, Montesquieu a marqué le monde intellectuel en tant que philosophe de l’Histoire et figure fondatrice de la science politique. Il a laissé l’image d’un aristocrate impassible, sagace et pondéré, à l’instar des vieux sages Romains qu’il a fait ressurgir dans la culture de son temps. Cette représentation correspond à une certaine réalité, qui est cependant beaucoup plus complexe. Car Montesquieu possède plusieurs facettes, tant il est éclectique et son œuvre bigarrée, à l’exemple de sa vie qui semble si lisse et est pourtant bien plus animée qu’il n’y parait.

Charles-Louis de Secondat, baron de la Brède (il n’héritera le titre de Montesquieu qu’à la mort de son oncle, en 1716) nait dans la propriété familiale en Guyenne, en 1689. Après des études chez les Oratoriens, puis à l’université de droit de Bordeaux dont il sort licencié en 1708, il monte à Paris pour s’initier à la pratique des affaires tout en complétant sa culture littéraire. La mort de son père en 1713 le ramène à La Brède, où il reprend la gestion de ses vignobles qui périclitaient pour en faire une affaire extrêmement rentable, le mettant à l’abri du besoin. Sa fortune augmente encore par son mariage avec une riche héritière protestante, qui lui apporte 100 000 livres de dot et lui donnera trois enfants. Devenu conseiller du Parlement de Bordeaux (1714), Président à mortier (1716) et membre de l’Académie de la ville, il devient un notable incontournable de la région. Outre ses différentes charges, il écrit beaucoup, sur des sujets très divers : économie, religion, histoire, et surtout sur les sciences : écho, éclair, aimant, pesanteur. Il envisage même une Histoire physique de la Terre, qui ne verra jamais le jour

Tout change en 1721. Il publie un roman épistolaire, les Lettres persanes, qui connaît un succès foudroyant. Ce récit de deux orientaux venant en Europe donne une vision décalée et ironique de la société française et rend son auteur célèbre. Sa réputation lui permet d’être introduit dans la haute société parisienne. Délaissant La Brède, il fréquente assidument les salons de la capitale, notamment celui de Madame Lambert qui l’aidera à devenir membre de l’Académie Française en 1727. Il continue d’écrire, notamment le Temple de Gnide qui obtient en 1725 un triomphe. Durant cette période, il côtoie les Grands du royaume, la fine fleur de la littérature et de l’art, et poursuit quelques aventures galantes, sans lendemain. En 1726 il quitte brusquement Paris et cette vie mondaine, suite peut-être à une rupture amoureuse avec une mystérieuse "belle Comtesse".

Libre professionnellement (il a vendu sa charge de Président à mortier), riche (sa fortune est évaluée à 550.000 livres), curieux, à la recherche aussi d’un poste diplomatique (mais le ministère ne donnera pas suite), il se lance dans un grand périple, suivant la tradition aristocratique du "Grand Tour" qui voyait les nobles sillonner l’Europe. Parti à Vienne en avril 1728, cette expédition dure trois ans : il visite la Hongrie, séjourne en Italie, notamment à Rome où il reste six mois, traverse l’Allemagne et les Pays-Bas avant de s’installer à Londres pendant un an et demi. Même s’il se divertit en chemin (théâtre, opéra), c’est avant tout un voyage d’études. Tout l’intéresse, de l’éruption du Vésuve à la franc-maçonnerie à laquelle il sera initié en Angleterre, des fortifications aux visages des gens rencontrés, des paysages à la diplomatie. Il enquête, discute, observe, et note tout, accumulant ainsi un ensemble phénoménal de connaissances.

Son retour en France en mai 1731 inaugure une nouvelle phase de sa vie, studieuse, calme et posée. Retiré à La Brède, il agrandit son domaine, établit ses enfants, et continue d’écrire. Des contes : Arsace et Isménie, Histoire véritable, mais surtout ses réflexions sur le monde, la politique, le pouvoir. Dès 1734, Les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence sont une méditation sur l’Histoire à travers celle de la Rome antique. On y trouve déjà quelques idées force : l’évolution des sociétés dépend de l’interrelation entre plusieurs facteurs concrets, comme la géographie, la culture, la religion, etc. Il est très critiqué, et certains, pastichant le titre de son livre, parlent de la "décadence" de Montesquieu. Mais celui-ci élargit son horizon, appliquant au monde entier les principes décrits dans son ouvrage. Il s’attelle à un travail de quinze ans : cela donne L’Esprit des lois.
De l'Esprit des lois

Publié à Genève en 1748, cette vaste composition mêle sociologie, droit, économie, politique, institutions. Il y analyse les différents types de gouvernements, développe ses théories sur le climat, la séparation des pouvoirs, l’éloge des corps intermédiaires, etc. 

C’est peu dire que l’accueil de l’Esprit des lois fut froid. Certains, comme Voltaire ou Fréron, furent très réservés. Madame Du Deffand alla jusqu’à persifler que ce livre ne faisait que de « l’esprit sur les lois ». Mais les attaques les plus virulentes vinrent de l’Eglise, qui ne pouvait accepter que l’action des hommes soit détachée de la volonté divine. Le livre fut mis à l’Index en 1751, et condamné par la Sorbonne en 1754. Affaibli, devenu presque aveugle, Montesquieu va pourtant se battre : en 1750 il expose une Défense de L’Esprit des lois. Il met également en ordre toutes ses notes, qui seront publiées plus tard sous les titres Mes Pensées et Spicilège, revoit certaines de ses œuvres, rédige pour l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert un article sur le Goût. Il décède le 12 février 1755 à Paris, d’une fièvre maligne, refusant sur son lit de mort des corrections à L’Esprit des lois que lui tendait un jésuite. Seul de tous les gens de lettres Diderot assistera à son enterrement.

Montesquieu est depuis sa mort continuellement étudié, analysé, critiqué, tant son influence a été et est encore immense. Mais son héritage est ambigu. D’un côté, il est totalement inséré dans l’élite sociale et culturelle de son temps. Loin d’être subversif, c’est un grand seigneur, dont le but est la perpétuation du nom, la continuité de la lignée, l’agrandissement de ses terres. Certains l’ont même catalogué comme réactionnaire, expliquant que sa défense des corps intermédiaires ne fait que camoufler une apologie de sa classe sociale et une défense des privilèges nobiliaires. À l’inverse, Montesquieu rompt radicalement avec l’idéologie de son temps en évacuant Dieu, le hasard ou le rôle prédominant des grands hommes dans l’Histoire. Il défend également et systématiquement la liberté, la tolérance, l’universalisme. C’est un précurseur dont se réclameront les philosophes des Lumières qui écriront après lui.

Au-delà du portrait de théoricien qu’a sculpté pour lui la postérité, Montesquieu est également un écrivain. Son œuvre littéraire est abondante, car il n’a cessé toute sa vie de rédiger contes, romans, nouvelles. Les Lettres persanes qui n’étaient considérées pendant deux siècles que comme un brouillon de son chef d’œuvre, un délassement de l’auteur, sont maintenant réévaluées, comme ses écrits plus personnels, Mes Pensées et Spicilège, publiés seulement au XXe siècle et depuis souvent réédités et longuement analysés. On a beaucoup glosé sur son style, assez différent de celui de ses contemporains : phrases simples, logique démonstrative, éliminant le superflu pour aller à l’essentiel : "Pour bien écrire, disait-il, il faut sauter les idées intermédiaires, assez pour n’être pas ennuyeux ; pas trop, de peur de n’être pas entendu". Et toujours un humour sous-jacent, qui transparait dans sa façon de justifier l’originalité et la nouveauté de son écriture : "Un homme qui écrit bien n’écrit pas comme on a écrit, mais comme il écrit, et c’est souvent en parlant mal qu’il parle bien".
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15 février 2018

Orelsan

  

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 Salut les Blogueuses et les Blogueurs, 

Je pousse un coup de gueule contre ce chanteur

(enfin, s'il mérite d'être appelé ainsi).

J'ai inséré plus bas dans le texte, le lien de la vidéo

dans le cas où vous ne connaîtriez pas cet individu.

Et pour vous faire une idée

de ce qu'il est capable "d'écrire et de rapper" sur

La Femme !

 

11295602_1588913748062992_7608870180891740453_n

 

 Mais si vous êtes écoeuré comme je le suis, 

je vous invite à ne pas visionner cette m.... !

Alors c'est vrai qu'en France, et heureusement, 

nous sommes libres de nous exprimer et d'émettre notre opinion 

sans être inquiété (ou presque !!!)

 

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  En furetant sur la toile, j'ai vu une pétition sur Facebook,

qui demande la restitution des "victoires"

que le "chanteur-rappeur" a acquises

lors des dernières Victoires de la musique.

Sans aller jusque là,

(car peut-être que cet homme les mérite

pour les diverses "créations" qu'il a faites ces derniers temps),

mais par principe

et parce que l'on se doit respect les uns, les autres,

JE DIS :

 

Source: Flickr

 

S'il vous plait, 

un peu de respect Monsieur Orelsan.

Les femmes sont assez moquées partout et tout le temps,

pour que vous vous absteniez dans un art populaire,

La chanson française,

 

de jeter de telles injures et de telles ordures

à la face de la gente féminime.

 "Allez répandre votre fiel ailleurs" (pour rester polie).

 Si vous avez envie de vomir ou de pleurer,

c'est le moment de regarder cette vidéo

en cliquant sur le lien ci-dessous ...

 

3

 

https://youtu.be/fSOeeXGMWwg

 

PS : Ci-dessous, lien pour lire les paroles de cette ... (je ne sais même pas comment nommée ce texte infâmant) 

https://www.paroles.net/casseurs-flowters/paroles-01h16-les-putes-et-moi

 

 Letter-E3-1024x1024

 

 

oOo

 

Auteure : Evelyne Bretey

 

28 décembre 2017

Il n'y a pas de « il est trop tard »

 

Résultat de recherche d'images pour "dessins homme chinois"  

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A écouter avec beaucoup d'attention s'il vous plait...

oOo

 

 

Wang Deshun,  le chinois 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=OjoLboTG4F4

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