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30 mai 2016

Gironde : You le phoque est de retour

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http://www.dailymotion.com/video/x4d1akx_gironde-you-le-phoque-est-de-retour_news

  • Un petit revenant sur les plages de Gironde. Capturé en juillet 2015, puis relâché en Bretagne, You le phoque serait de retour dans la région.
  • Selon "La dépêche du Bassin", le mammifère aurait été aperçu à plusieurs reprises ces derniers jours, au pied de la dune du Pilat, sur la plage du Petit Nice. Une information confirmée par des techniciens de l'Observatoire Pelagis de La Rochelle qui ont pu l'identifier grâce à son pelage.
  • "Le retour du phoque You a été confirmé. Il semble se tenir à l'entrée du bassin d'Arcachon depuis le 25 mai dernier".
  • Un baigneur et un promeneur avaient d'ailleurs croisé son chemin en début de semaine. En 2015, l'animal s'était fait remarquer pour son comportement amical avec les surfeurs et les baigneurs.
  • Mais la morsure de l'un d'entre eux avait obligé les autorités à prendre des dispositions. "N'oublions pas que c'est un animal sauvage. Les phoques se mordent entre eux pour jouer, mais ils ont un cuir très épais et les êtres humains n'ont que de la peau", explique le centre Pelagis.
  • You avait finalement été capturé, avant d'être relâché par le centre océanographique de Brest en octobre dernier.

Source : par 6MEDIAS 6MEDIAS

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27 mai 2016

Géothermie Bouillante : Quand la chaleur de la Terre produit de l'électricité

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https://youtu.be/mYSSuTvYSdA

La géothermie, une formidable révolution énergétique

L’énergie géothermique fait partie des plus anciennes domptées par l’Homme et c'est aussi l'une des plus efficaces. Elle est utilisée à grande échelle en Islande, où la majeure partie de l’électricité consommée provient de son exploitation. National Geographic Channel nous en parle dans la série Inventer le futur, dont voici un extrait. Le prochain épisode sera diffusé ce soir, vendredi 19 février 2016, à 21 h 30.

Sur cette île de l’hémisphère nord, des scientifiques ont percé la roche jusqu’à atteindre dumagma, permettant de générer de la vapeur d’eau à plus de 400 °C, un record. Cette vapeur, une fois récupérée est l’idéal pour se chauffer dans un pays où il fait en moyenne entre 0 et 5 °C, tout en étant une source d'électricité à bas coût.

Par Jonathan SARE, Futura-Sciences

Source du texte http://www.futura-sciences.com/videos/d/geothermie-formidable-revolution-energetique-3539/

25 mai 2016

Plantes à tisanes: bien les cultiver et profiter de leurs bienfaits

https://www.google.fr/

Camomille, verveine, bleuet, sauge...
ces plantes font de délicieuses tisanes avec leurs fleurs et leurs feuilles.
A chaque plante ses vertus et son mode de culture.
Suivez nos conseils pour profiter de leurs bienfaits.
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• Sécher et conserver les plantes à tisanes

Les fleurs en début d’épanouissement et les feuilles avant que la plante ne fleurisse concentrent leurs principes actifs. Récoltez-les en fin de matinée par temps sec et ensoleillé. Séchez-les en bottes suspendues, la tête en bas, dans un local chaud, sec et aéré. Après deux semaines, stockez les feuilles ou les fleurs dans une boîte hermétique à l’abri de la lumière.

• La camomille romaine: amère et apaisante

Comment la cultiver: plantez cette vivace au printemps, dans un sol léger et bien drainé, au soleil.

La récolte: entre juin et août, coupez les tiges de 30cm avec leurs fleurs en pompons. Faire sécher les bottes la tête en bas.

Son goût: une forte amertume.

Ses bienfaits: apaisante et dépurative, elle calme les spasmes, les névralgies et lutte contre l’insomnie.

• Le bleuet: léger et drainant

Comment le cultiver: en avril-mai, semez cette annuelle à la volée dans une terre ameublie. Arrosez une fois, puis laissez faire la nature.

La récolte: de juin à septembre, coupez les fleurs bleues bien épanouies. Faire sécher aussitôt sur une claie au grenier.

Son goût: léger et sucré, il rappelle le miel.

Ses bienfaits: diurétique, il aide au drainage, à la circulation et soulage les rhumatismes.

• Le souci des jardins: épicé et tonifiant

Comment le cultiver: semez cette annuelle, en pleine terre ou sur le balcon, dès le mois d’avril. Supprimez les plants en surnombre. Le souci ne craint pas les sols pauvres et secs.

La récolte: entre juin et octobre, coupez les fleurs selon vos besoins ou pour les faire sécher à plat avant de les effeuiller.

Son goût: épicé avec une douce odeur.

Ses bienfaits: il renforce les défenses immunitaires 
et favorise la circulation.

• La capucine: puissante et stimulante 

Comment la cultiverentre fin avril et fin mai, semez les grosses graines par trois en pleine terre ou dans une jardinière, Vous pouvez aussi acheter des plants, après la fin des gelées, à espacer de 30cm, au soleil ou à mi-ombre.

La récolte: cueillez les fleurs jaunes, rouges ou orangées au fur et à mesure de vos besoins entre juin et octobre.

Son goût: puissant, piquant et épicé.

Ses bienfaits: diurétique, antiseptique et stimulante, elle soulage aussi la toux.

• La mélisse officinale: délicate et apaisante

Comment la cultiver: achetez un plant en godet en avril et plantez-le en sol frais au soleil ou à mi-ombre. La touffe de cette plante vivace, à feuilles vertes ou panachées, de 80cm de haut se divise aisément au printemps.

La récolte: les feuilles cueillies avant la floraison ont plus d’odeur et de saveur.

Son goût: un délicat parfum citronné.

Ses bienfaits: apaisante et antispasmodique, elle préserve la qualité du sommeil

• La verveine citronnelle: fruitée et relaxante

Comment la cultiver: plantez ce petit arbuste frileux en pot sur une terrasse plein sud ou dans un coin abrité du jardin. Arrosez avec modération.

La récolte: coupez les feuilles fraîches selon vos besoins. Vous pouvez aussi faire sécher les tiges, en juillet, dans un local sec et aéré.

Son goût: très agréable, fruité et fortement citronné.

Ses bienfaits: relaxante et digestive, elle équilibre le système nerveux et la qualité du sommeil.

• La sauge officinale: pour les digestions lentes

Comment la cultiver: cette vivace au feuillage persistant adore le soleil et pousse facilement en pleine terre comme en pot. La terre doit être légère, fertile et très bien drainée. Achetez une plante en godet ou procurez-vous des boutures entre mi-avril et mi-juin.

La récolte: utilisez les feuilles en toutes saisons ou séchez-les à l’ombre pour les conserver.

Son goût: amer et fort avec un arôme camphré.

Ses bienfaits: tonique et antispasmodique, elle est recommandée pour les digestions lentes.

• La menthe bergamote: tonique et analgésique

Comment la cultivercette vivace rustique et vite envahissante se plante dans une terre fraîche. On peut l’élever en pot, en plein soleil, dans un riche terreau à arroser souvent. Elle fleurit en été dans les tons rose lilacé.

La récolte: de mai à octobre, récoltez les feuilles au sommet des tiges. Elles sèchent vite en moins d’une semaine.

Son goût: un parfum poivré avec une note d’agrume sans menthol.

Ses bienfaits: antidouleur, antiseptique, digestive et stimulante.

Par  

Source : http://www.notretemps.com/famille/jardinage/plantes-a-tisanes-conseils-cultiver,i27655

21 mai 2016

Le cou de la girafe enfin expliqué par la génétique

La girafe est le plus haut des animaux terrestres.

© sivanadar, Shutterstock

La comparaison des génomes de la girafe et de son proche cousin, l’okapi, a permis d’identifier des gènes qui expliquent l’exceptionnelle anatomie de la girafe. Car avoir de longues jambes et un long cou impose aussi des contraintes aux systèmes cardiovasculaire et musculo-squelettique.

L’origine du long cou et des longues jambes de la girafe intrigue l’humanité depuis bien longtemps. Il a même été l’objet de conflits entre les théories de Lamarck et de Darwin. Mais cette anatomie particulière est aussi un véritable défi pour le système cardiovasculaire avec un cœur qui doit envoyer du sang au cerveau, situé 2 m plus haut, ou des vaisseaux qui doivent s’adapter à un changement rapide de pression si la girafe baisse la tête pour boire. Ce sont aussi des contraintes pour le système musculo-squelettique, qui doit supporter la masse d’un corps allongé à la verticale, et pour le système nerveux, qui doit relayer l’information rapidement partout.

Ici, des chercheurs ont séquencé les génomes de la girafe Masaï et de l’okapi, son proche cousin, lui aussi de la famille des Giraffidae, et les ont comparés avec d'autres mammifères. La recherche, menée par Douglas Cavener de la Penn State University et Morris Agaba du Nelson Mandela Afrikans Institute of Science and Technology (Tanzanie) est parue dans Nature Communications.

Il y avait une grande proximité des séquences de la girafe et de l’okapi, comme l’explique Douglas Cavener sur CBSNews : « Les séquences génétiques de l'okapi sont très semblables à celles de la girafe parce que l’okapi et la girafe ont divergé d'un ancêtre commun il y a seulement 11 à 12 millions d'années - relativement récemment sur une échelle de temps de l'évolution. » Mais l’okapi n’a ni le long cou, ni les longues jambes de la girafe.

Grâce à ces comparaisons, les chercheurs ont sélectionné 70 gènes de la girafe qui suggéraient une adaptation évolutive, comme des modifications de séquences protéiques qui pouvaient changer la fonction de la protéine. Plus de la moitié de ces 70 séquences codaient pour des protéines qui contrôlent le développement du squelette, du système cardiovasculaire ou nerveux.

L’okapi rappelle un peu le zèbre par ses rayures, mais c’est le plus proche parent de la girafe. © Bildagentur Zoonar GmbH, Shutterstock
L’okapi rappelle un peu le zèbre par ses rayures, mais c’est le plus proche parent de la girafe.

© Bildagentur Zoonar GmbH, Shutterstock

Des gènes impliqués dans le développement du système cardiovasculaire

Parmi les 70 gènes identifiés, FGFRL1 a particulièrement intéressé les chercheurs car il est essentiel au développement normal du squelette et du système cardiovasculaire, chez les humains et les souris. Trois gènes homéotiques ont aussi été identifiés : HOXB3, CDX4 et NOTO. Comme certains contrôlent à la fois le développement du squelette et du système cardiovasculaire, la stature et le système cardiovasculaire ont probablement évolué en parallèle grâce à des modifications touchant un petit nombre de gènes. Les solutions trouvées par la girafe pour adapter sa physiologie à sa taille pourraient être utiles au traitement de maladies cardiovasculaires ou aux problèmes d’hypertension chez les humains.

Des gènes du métabolisme mitochondrial et du transport des acides gras volatils ont également divergé chez la girafe ; ils pourraient être liés à son régime alimentaire particulier qui comprend des plantes toxiques.

Cette recherche fondamentale a aussi comme objectif de sensibiliser le public aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur les girafes : « Nous espérons que la publication du génome de la girafe et des indices sur sa biologie unique attirera l'attention sur cette espèce au vu de la récente baisse brutale des populations de girafes. » 

En effet, depuis 2000, les populations de girafes ont diminué de 40 % en raison du braconnage et de la perte d'habitat : « À ce taux de déclin, le nombre de girafes dans la nature va tomber en dessous de 10.000 d'ici la fin de ce siècle. » 

Il existe neuf sous-espèces de girafes, dont deux quasiment éteintes.

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-cou-girafe-enfin-explique-genetique-62840/

20 mai 2016

Éolien en mer : le déploiement débute en France

 

Le parc éolien de Sheringham Shoal, en mer du Nord, au large de Norfolk, en Angleterre, totalise 316,8 MW. © NHD-Info, CC by-sa 2.0
Le parc éolien de Sheringham Shoal, en mer du Nord, au large de Norfolk, en Angleterre, totalise 316,8 MW.
© NHD-Info, CC by-sa 2.0
Les trois premiers projets de parcs éoliens en mer vont commencer à se déployer, en Manche et dans l'océan Atlantique. Le Français EMF et le Canadien Enbridge viennent de signer un accord industriel pour la construction et le pilotage. La ressource emble importante en France et a déjà commencé à être exploitée en Europe, notamment en Allemagne, au Danemark et au Royaume-Uni.
En mer, le vent, qu’aucun relief ne ralentit, souffle plus fort qu’à terre, plus régulièrement et de manière moins turbulente. Selon France Énergies Marines, une même éolienne produit jusqu’à deux fois plus de puissance quand elle est installée loin de la côte. De plus, au large, les espaces disponibles sont plus vastes et l’impact visuel est moindre. Cette logique a conduit à imaginer desparcs éoliens implantés plus ou moins loin des côtes – « offshore » ou « farshore » –, soit sur des fondations posées sur le fond (à moins de 50 m actuellement), soit sur des barges flottantes (une technique naissante).

Le chemin est cependant long entre l’idée et la réalisation car l’océan est un milieu difficile pour les constructions humaines. Le coût d’installation est donc nettement plus élevé qu’à terre. De plus, l’impact sur l’environnement n’est pas nul, surtout près des côtes, où les riverains n’apprécient pas forcément l’apparition d’une forêt de pylônes barrant leur horizon.

Ce potentiel a commencé à être exploité en Europe, où il semble élevé, notamment en France. Selon Wind Europe (ex-EWEA), la puissance totale installée en Europe était de 11.027,3 MW en décembre 2015. L’effort a été considérable cette année-là, particulièrement au Royaume-Uni, aboutissant à 3.230 éoliennes, réparties sur 84 parcs. La puissance moyenne de ces éoliennes était alors de 4,2 MW, soit 13 % de plus que l’année précédente. Les pales ont donc tendance à s’allonger…

D'année en année, les éoliennes offshore se font de plus en plus grandes. © France Énergies Marines


D'année en année, les éoliennes offshore se font de plus en plus grandes.

© France Énergies Marines

Trois parcs en construction

L’énergie produite atteindrait 40,6 TWh par an (« lors d’une année aux vents normaux », préciseWind Europe), soit 1,5 % de la consommation d’électricité européenne. On remarque là le meilleur rendement de l’éolien offshore, dont le « facteur de charge » serait donc de 43 %. Ce paramètre est le rapport entre l’énergie produite sur une période donnée et l’énergie théorique maximale. Ainsi, sur une année, une éolienne de 1 MW pourrait produire 8.760 MWh car il y a 8.760 heures dans une année. Mais il y a les jours avec des vents faibles, nuls ou trop forts, sans oublier les pannes et les arrêts pour maintenance. Si elle n’en produit que 2.000, son facteur de charge est de 23 % (2.000/8.760). Les 11 TWh installés correspondent en effet, au maximum, à 96 TWh par an. En comparaison, les éoliennes françaises ont un facteur de charge d’environ 23 % (source :RTE, 2013).

En France, aucun parc n’existe actuellement alors que le potentiel estimé est de 80.000 MW. Mais les projets se précisent enfin, avec quatre prévus en Manche et sur la façade atlantique. Trois sur quatre ont été attribué en 2011 à EMF (Éolien Maritime France), filiale de EDF Énergies nouvelles. Cette semaine, l’entreprise vient d’annoncer un partenariat à parts égales avec le Canadien Enbridge. « Le démarrage progressif de leur construction est prévu à partir de 2017 » promet le communiqué de presse de EDF. Les trois sites vont donc sortir de terre, ou plutôt de mer :

  • Éoliennes offshore des Hautes Falaises, 498 MW, au large de Fécamp, dans la Manche ;
  • Parc du Banc de Guérande, 480 MW, au large de Saint-Nazaire, océan Atlantique ;
  • Éoliennes offshore du Calvados, 450 MW, au large de Courseulles-sur-Mer, dans la Manche.

D’autres sites viendront s’y ajouter, à commencer par le projet de la baie de Saint-Brieuc (496 MW), par l’entreprise Ailes Marines SAS. D’après Antoine Cahuzac, directeur exécutif d’EDF chargé des énergies renouvelables et directeur général d’EDF EN, interrogé par Le Monde, l’investissement pour les trois parcs à venir est de six milliards d’euros. À l’avenir, les parcs éoliens pourraient s’éloigner des côtes, quand sera bien maîtrisée la technique des éoliennes flottantes. Les marins devront s’habituer…

Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/energie-renouvelable-eolien-mer-deploiement-debute-france-62765/#

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15 mai 2016

Barrière de corail

 

https://www.youtube.com/watch?v=aE4QHfUlfsU


Une barrière de corail, comme la Grande Barrière de corail, par exemple, se forme en trois étapes.

Le polype du corail fabrique un squelette calcaire

Le polype du corail est un animal mou, dont la bouche est entourée de tentacules pour attraper de la nourriture. Une fois fixé sur son support, le polype construit un squelette dur en calcaire.

Le corail vit en symbiose avec une algue microscopique appelée zooxanthelle qui lui donne sa coloration : il existe par exemple du corail rouge. L’algue apporte de l’oxygène et des nutrimentsau corail qui en retour la protège et lui fournit des nutriments.

Formation du récif corallien : la mort du polype

Les polypes forment des colonies qui comptent des milliers voire des millions d'individus reliés les uns aux autres. Lorsque le polype meurt, son squelette reste.

Agglutinés, ces squelettes constituent alors la base pour la construction du récif corallien. Au fil des années, les coraux construisent de nouveaux squelettes solides qui s’accumulent les uns sur les autres.

Les coraux forment une barrière au large des côtes

Les récifs barrières délimitent un espace, avec une mer intérieure (le lagon), qui est située entre la barrière de corail et la côte. Deux récifs barrières parallèles peuvent aussi former un récif double barrière.

Le récif corallien fait barrage aux vagues et peut protéger les côtes des cyclones. Si la barrière comporte des coraux vivants en surface, elle s’appuie sur des squelettes d’animaux morts en profondeur.

La Grande Barrière de corail, au large de l’Australie, est le plus grand récif corallien au monde.

© Tomas Sykora, Shutterstock

Source http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/qr/d/ocean-formation-barriere-corail-trois-etapes-6594/

 

12 mai 2016

Le melon petit-gris de Rennes n’est pas mort

 

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Petit Gris de Rennes, an heirloom french pocket melon. It is amazing, and I have ten plants  cc @rareseeds

La variété a quasiment disparu, au profit du Charentais…

Vous n’en verrez jamais sur les étals des supermarchés. Peut-être même ne l’avez-vous jamais goûté. Produit phare de la région rennaise, le melon petit-gris a aujourd’hui presque disparu de nos assiettes. Très fragile,le fruit a été abandonné par les maraîchers rennais, au profit du melon charentais, plus résistant. « Dans les années 60, nous étions 250 producteurs dans le département. Et tout le monde faisait du petit-gris », se souvient Yves Bocel, maraîcher de Pacé. Les producteurs s’étaient ensuite tournés vers le Charentais ou les tomates, qui demandent moins d’entretien.

Une variété jamais améliorée

Aujourd’hui, seuls son fils et son neveu ont fait le choix de poursuivre la culture de cette fragile espèce, dont la peau ne dépasse parfois pas le millimètre. « La variété n’a jamais été modifiée ni améliorée. C’est un melon qui ne supporte pas le transport, ni les changements de température. Il n’est pas adapté à la consommation d’aujourd’hui. Il nous demande aussi beaucoup de travail au quotidien », explique Eric Bocel, l’un des derniers maraîchers à produire le petit-gris.

Si le réputé producteur de légumes de Pacé continue de bichonner le petit-gris, c’est surtout pour faire plaisir à ses clients, qui l’attendent chaque année. « Au marché des Lices, il y a des personnes qui ne viennent nous voir qu’à ce moment », assure Eric Bocel. « Et nos enfants ne mangent que celui-là », ajoute sa femme Dominique. Réputé pour sa chair très fruitée, le melon a aussi fait son retour dans les assiettes des restaurateurs rennais, de plus en plus nombreux à le travailler. « Son goût est exquis », dit le célèbre chef Olivier Roellinger, qui le sert avec des huîtres tièdes et du vinaigre de porto.

« Il n’aime pas être manipulé »

Selon la météo, il faudra attendre la fin juin voire le mois de juillet pour voir le melon petit gris faire son discret retour sur les étals du marché des Lices. « On préfère même le garder derrière nous et le sortir sur demande, tant il n’aime pas être manipulé », sourit Eric Bocel. Un petit caprice de star.

C.A.

Source http://www.20minutes.fr/rennes/1843719-20160512-melon-petit-gris-rennes-mort

10 mai 2016

Pétition pour sauver les abeilles

 

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http://images.google.fr

Nous sommes à deux doigts de sauver les abeilles ! 

Plus de 340 000 membres de SumOfUs et de la Fondation Nicolas Hulot ont signé la pétition demandant aux Sénateurs de mettre fin au massacre des abeilles en interdisant les pesticides néonicotinoïdes. 

Après une adoption par l’Assemblée nationale en mars, le projet de loi biodiversité - qui prévoit une interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles - doit désormais passer une nouvelle épreuve : le vote du Sénat à partir de DEMAIN, mardi 10 mai.

Au moment-même où vous lisez cet email, l’industrie phytosanitaire redouble d’efforts afin de faire pression sur les Sénateurs et faire barrage à l’interdiction des néonicotinoïdes.

Il ne nous reste plus que quelques heures pour faire pencher la balance en notre faveur ! 

Mobilisons un maximum de citoyens en partageant massivement notre pétition. 

FacebookCliquez ici afin de partager cette campagne avec vos ami(e)s sur Facebook. : https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?u=https%3A//d.shpg.org/192970262f%3Fsource%3Dfb

Source https://act.sumofus.org/go/347656?t=7&akid=19246.11043928.czdrEJ

9 mai 2016

La Grande Barrière de corail de plus en plus menacée

 

Représentant moins de 0,1 % de la surface des océans, les récifs coralliens comme celui de la Grande Barrière de corail australienne abritent environ un quart des espèces marines. L’acidification des océans menace de les mettre en péril d’ici 2050. © Pete Niesen, Shutterstock.com

© Pete Niesen, Shutterstock.com


La Grande Barrière de corail australienne, le plus grand récif corallien du monde, est plus menacée qu’on ne le pensait, à cause de l’acidification des océans provoquée par la hausse du taux de gaz carbonique (CO2).

Représentant moins de 0,1 % de la surface des océans, les récifs coralliens comme celui de la Grande Barrière de corail australienne abritent environ un quart des espèces marines. L’acidification des océans menace de les mettre en péril d’ici 2050.

La diminution de la quantité d’aragonite, un minéral utilisé par les coraux pour former leur squelette, va probablement s’accélérer avec l’absorption par les océans du gaz carbonique (CO2) issu de la combustion d’énergies fossiles par l’Homme, selon une étude publiée dansNature Communications.

L’équilibre chimique des océans en est perturbé, avec une baisse de leur pH (paramètre permettant de définir si un milieu est acide) et de leur concentration en aragonite, une forme cristalline ducarbonate de calcium. Sans cette espèce minérale, les coraux, ne pouvant reconstituer leur squelette, se désintégreront avec le temps.

Une équipe de scientifiques australiens et saoudiens a créé un nouveau modèle pour mesurer le taux d’aragonite sur plus de 3.000 récifs de la Grande Barrière de corail australienne car, en effet, le mesurer sur place sur chaque récif est une tâche impossible (la Grande Barrière mesure 2.300 kilomètres).

Récif corallien de l’atoll de Palmyra, au centre de l’océan Pacifique. Ces milieux très sensibles au réchauffement climatique abritent une grande biodiversité marine. © Jim Maragos, U.S. Fish and Wildlife Service
Récif corallien de l’atoll de Palmyra, au centre de l’océan Pacifique. Ces milieux très sensibles au réchauffement climatique abritent une grande biodiversité marine.

© Jim Maragos, U.S. Fish and Wildlife Service

Les deux tiers des récifs restants pourraient disparaître avant 2050

Selon les chercheurs, la diminution de l’aragonite « va probablement être plus importante sur la Grande Barrière que prévu actuellement [par le Giec, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climatNDLR] ». Cela suggère que, même si les émissions de CO2 sont réduites de manière importante, comme les pays s’y sont engagés, il est peut-être déjà trop tard pour empêcher une réduction de la surface couverte par les coraux et des pertes au niveau de « labiodiversité de cet écosystème ». L’acidité des océans a augmenté de 26 % par rapport à l’ère préindustrielle. Les chercheurs ont constaté des différences notables selon les zones, avec un risque accru pour les récifs situés à l’intérieur et dans la partie sud de la Grande Barrière.

Selon l’ONG environnementale WWF, près d’un tiers des récifs coralliens du monde sont déjà perdus et ceux qui restent pourraient disparaître d’ici le milieu du siècle. Ces écosystèmesuniques représentent moins de 0,1 % de la surface des océans mais abritent environ un quart des espèces marines, y compris des poissons essentiels pour l’Homme.

AFP PARIS

Source http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/ocean-grande-barriere-corail-plus-plus-menacee-61766/

7 mai 2016

La Bretagne, terre d’accueil privilégiée de requins géants

 

Le requin pèlerin ne manque que du plancton. Il est inoffensif pour l'homme.
Le requin pèlerin ne manque que du plancton. Il est inoffensif pour l'homme. - ARDEA / MARY EVANS / SIPA
Une association lance une campagne de recensement…

Ils peuvent mesurer jusqu’à douze mètres, font partie des plus grands requins du monde et se baladent parfois au large de la Bretagne. En mai et juin, les requins pèlerins aiment souvent se rapprocher des côtes pour faire le plein de plancton, sous les yeux de quelques chanceux. Autant vous rassurer tout de suite, l’espèce la plus commune au large des côtes françaises est inoffensive pour l’homme, puisqu’elle ne se nourrit que de micro-algues. « Au pire on risque un coup de queue s’il a peur et prend la fuite », résume le scientifique Eric Stéphan.

« Il est difficile de les repérer »

Avec son équipe, le chargé de mission à l’Apecs,l’association pour l’étude et la conservation des sélaciens observe chaque année les migrations des requins et des raies au large des côtes bretonnes. Fondée à Brest en 1997, la structure disposera cette année d’un hébergement à Plobannalec-Lesconil qui devrait lui permettre de surveiller les populations nageant aux abords des Glénan. « On repère les requins pèlerins grâce à leur aileron, quand ils viennent trouver du plancton en surface. Mais ce sont des poissons, donc contrairement aux baleines et dauphins, rien ne les oblige à remonter. Il est parfois difficile de les repérer », poursuit Eric Stéphan.

https://www.youtube.com/watch?v=LqlJ1-YTFGo

L’année 2015 avait par exemple été une année quasi blanche pour l’association, qui avait eu du mal à localiser les grands requins. Avec l’arrivée de printemps, l’Apecs espère pouvoir poser des balises GPS sur les animaux, afin de suivre leur parcours et de mieux connaître « C’est une espèce vulnérable qui a été très touchée par la chasse et la pêche. Aujourd’hui, il est interdit de les tuer, mais les populations se renouvellent doucement. Nous avons besoin de mieux les connaître pour mieux les protéger », détaille le chargé de mission de l’Apecs.

Les témoins attendus

Pour se faire aider dans sa mission de repérage, l’association lance un appel à la population. Toute personne, plongeur, plaisancier pêcheur ou simple promeneur est ainsi invité à contacter l’Apecs par téléphone 06 77 59 69 83.

L'équipe d'Apecs au large des Glénan pour tenter d'identifier des requins pèlerins.

L'équipe d'Apecs au large des Glénan pour tenter d'identifier des requins pèlerins. - L. Beauverger / APECS

A noter que le requin pèlerin n’est pas le seul à habiter près des côtes bretonnes. La petite roussette, l’émissole tachetée, le requin taupe ou encore le requin peau bleue apprécient également le littoral atlantique. Les scientifiques ignorent cependant leur population.

C.A.

Sourcehttp://www.20minutes.fr/rennes/1839799-20160507-bretagne-terre-accueil-privilegiee-requins-geants

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