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5 septembre 2014

5 septembre 1791, naissance d'un texte fondateur du féminisme

Olympe de Gouges
©une-autre-histoire.org

Une chronique pour découvrir ou redécouvrir les petites et grandes dates de l'histoire à la lumière de l'actualité. Aujourd'hui, Sandrine Chesnel évoque la mémoire de l'une des 1ères féministes françaises.

Le fait du jour

En ce 5 septembre 1791, l’écrivaine Olympe de Gouges s'attelle à l’écriture de sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. 

Quelques jours plus tôt, l’assemblée a adopté une constitution qui ignore complètement la moitié féminine de la population française: s’en est trop pour la révolutionnaire Madame de Gouges, qui réclame notamment pour les femmes le droit de vote, et le droit d’être élue. 

Dans sa déclaration, elle écrit : "La femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune".

Une formule tristement prophétique puisque cette pionnière de la politique au féminin finira deux ans plus tard guillotinée.

Il faudra attendre plus de 150 ans après cet premier manifeste féministe pour que les femmes françaises obtiennent le droit de vote, en 1944, et plus de deux siècles pour qu’une femme dirige le ministère de l’éducation, un des derniers bastions masculins du pouvoir. 

Un bastion tombé la semaine dernière avec la nomination de Najat Vallaud Belkacem à la tête du ministère de l’Education nationale.

Source :

http://www.franceinfo.fr/emission/l-ephemeride/2014-2015/5-septembre-1791-naissance-d-un-texte-fondateur-du-feminisme

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2 août 2014

Il y a 100 ans, le 1er août 1914 à 16h, la France entrait dans la Grande Guerre

7 juillet 2014

Droit de vote : histoire d’un faux départ

 



Alors que l’on fête les 70 ans du droit de vote des femmes, on oublie que, dès 1914, on leur a demandé si elles voulaient glisser un bulletin dans l’urne. Eh bien, oui, elles étaient déjà pour !

« Oui ou non, mesdames, voulez-vous voter ? » Ainsi commence, en forme de manifeste, l’article du 9 mars 1914 de Gustave Téry dans Le Journal, l’un des grands quotidiens français d’avant-guerre. Le journaliste, bravache, conclut : « Les Françaises ne tiennent pas à voter. Si c’est vrai, il n’y a qu’un moyenEvy de le savoir, c’est de le leur demander. Voilà pourquoi, mesdames, Le Journal vous le demande. » L’appel aux urnes des citoyennes est lancé à l’occasion des législatives. « Le Journal engage toutes les femmes qui désirent voter à le manifester. » À Paris, ces dames participent au référendum le 26 avril 1914, dans des bureaux de vote improvisés, et un scrutin par correspondance est organisé pendant une semaine ; il suffit de renvoyer un bulletin au Journal.

 C’est un plébiscite : 505 972 oui, contre 114 non. « Les 500 000 d’avant-garde », selon la journaliste et féministe Séverine. « C’est un très grand succès sur lequel les suffragistes auraient pu surfer. Malheureusement, en 1914, d’autres événements interviennent, commente Anne-Sarah Bouglé-Moalic, auteure du Vote des Françaises (éd. Presses universitaires de France). C’était parti pour être un point de départ ; d’ailleurs, la suite de l’histoire le prouve. » En 1919, la Chambre des députés s’exprime en faveur du droit de vote des femmes, mais le Sénat s’y oppose. « C’est pour ça qu’on s’est retrouvé en retard par rapport aux autres pays », explique la chercheuse. Car il faudra attendre 1944 pour que les femmes aient enfin le droit de glisser un bulletin dans l’urne. Trente ans après avoir été un demi-million à en glisser un autre dans une enveloppe destinée à un quotidien et sur lequel il était inscrit « Je désire voter ».

Publié le 09 Avril 2014
Auteur : Cécile Andrzejewski | Photo : Maurice-Louis Branger/Roger-Viollet – Bibliothèque Marg uerite Durand/Roger-Viollet

Mis en ligne par Evy, le 07 juillet 2014.

Source :

http://www.causette.fr/actu-causette/lire-article/article-845/droit-de-vote-histoire-da-un-faux-da-part.html

7 juin 2014

Irlande. Découverte de 800 cadavres de nouveau-nés dans un couvent

 

L'Irlande est secouée par la découverte d'une fosse commune renfermant les squelettes de quelque 800 nouveau-nés près d'un ancien couvent catholique du comté de Galway.

La fosse commune a été découverte sur les anciennes fondations d'un refuge pour mères célibataires administré par les sœurs du couvent du Bon-Secours grâce aux recherches d'une historienne locale.

Époque sombre

Catherine Corless a expliqué que les registres publics qu'elle a consultés montraient que près de 800 enfants étaient morts dans ce foyer entre 1925 et 1961, date de sa fermeture.

« Ces révélations sont profondément troublantes et elles constituent le souvenir choquant d'une époque sombre en Irlande lorsque nos enfants n'étaient pas chéris comme ils auraient dû l'être », a déclaré Charlie Flanagan, ministre irlandais de l'Enfance.

L'église catholique dans le viseur

L'Eglise catholique a administré de nombreux établissements à caractère social en Irlande au cours du XXe siècle, y compris des foyers pour mères célibataires où plusieurs dizaines de milliers de femmes enceintes non mariées, parfois victimes de viol, furent envoyées pour accoucher.

Les mères célibataires et leurs enfants étaient souvent considérés avec mépris par la société catholique conservatrice irlandaise qui voyait dans leur situation la conséquence d'un comportement immoral.

Lieux d'abus

L'Eglise catholique avait instauré des « blanchisseries Madeleine » (Magdalene Laundries) qui étaient des couvents ou des institutions dans lesquelles ces femmes jugées comme « perdues » étaient censées subir une rééducation.

Ces institutions oeuvraient également comme services d'adoption et étaient les lieux d'abus notamment concernant letravail des enfants.

Actes effroyables

Des membres de l'opposition et du gouvernement irlandais ont indiqué qu'une enquête devait être ouverte sur cette macabre découverte.

L'archevêque de Dublin, monseigneur Diarmuid Martin, a déclaré au journal Irish Examiner qu'il fallait travailler à donner une image précise des événements qui se sont produits dans ces couvents.

« Comment pouvons-nous montrer que l'Irlande est devenue une société adulte si nous ne sommes pas capables de qualifier ces actes effroyables du passé pour ce qu'ils sont ? Il s'agit d'une négligence volontaire et délibérée à l'égard des enfants qui étaient les plus vulnérables », a dit Ciaran Cannon, secrétaire d'Etat à l'Education.

 

Source :

http://www.ouest-france.fr/irlande-decouverte-de-800-cadavres-de-nouveau-nes-dans-un-couvent-2598219?utm_source=of_alerte-generale&utm_medium=email&utm_campaign=of_alerte-generale&utm_content=20140605&vid=042035060061059051097116014036040046060041125055041063

7 juin 2014

Un petit air pincé !!!

Obama-Poutine, l'image qui fait parler

 

Je ne pouvais pas ne pas mettre en ligne cette photo !

Source :

http://www.ouest-france.fr/70e-d-day-suivez-lanniversaire-du-debarquement-allie-en-direct-2595668?utm_source=of_newsletter-generale&utm_medium=email&utm_campaign=of_newsletter-generale&utm_content=20140607&vid=042035060061059051097116014036040046060041125055041063

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4 juin 2014

25 ans de Tiananmen

25 ans de Tiananmen: les soldats chinois

A l'occasion du 25ème anniversaire du massacre de la place de Tiananmen, un document américain déclassifié affirme que les soldats chinois riaient en tirant sur la foule de manifestants. 

Un document américain qui détaille la répression lors des manifestations de Tiananmen en 1989 a été déclassifié ce mardi.

Des soldats déployés depuis certaines provinces chinoises riaient en tirant au hasard sur la foule des manifestants pro-démocratie en 1989 sur la place Tiananmen. C'est que révèle un document américain déclassifié mardi à l'occasion du 25e anniversaire de la sanglante répression

Ce document a été rendu public par les Archives de sécurité nationale, à l'université George Washington, qui a obtenu sa déclassification grâce à une décision de justice. 

Il met en lumière la confusion et le chaos qui régnaient alors en Chine quand les autorités ont sévèrement réprimé le mouvement de protestation étudiant dans la nuit du 3 au 4 juin 1989

La réalité de la répression

Ce rapport militaire secret cite une source anonyme qui avait une vue sur la place Tiananmen depuis sa chambre d'hôtel. Cette personne avait fait état d'une répression "brutale", avec l'intention d'infliger aux manifestants d'importantes pertes. 

Les soldats de la 27e Armée, qui ne parlaient pas le dialecte de Pékin, "rigolaient et tiraient au hasard sur n'importe quel rassemblement de personnes qu'ils croisaient", raconte cette source. 

Le document souligne qu'à l'époque, les informations étaient sommaires et parfois complètement fausses. Ainsi, le lendemain de la répression, un télégramme d'une agence américaine de renseignement, citant une source gouvernementale étrangère apparemment proche de la Chine, avait rapporté la mort du dirigeant chinois Deng Xiaoping. En réalité celui-ci est décédé huit ans plus tard, en 1997. 

Les soldats chinois avaient tué plusieurs centaines de manifestants non armés lors de la répression de ces manifestations. Selon certaines sources, il y aurait eu plus de 1000 morts. 

Ces dernières semaines, le régime communiste a employé les grands moyens pour empêcher toute allusion au Printemps de Pékin, censurant sévèrement internet, intimidant la presse étrangère et menant une campagne d'arrestations des voix dissidentes. 

Par , publié le 04/06/2014
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Source :
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/25-ans-de-tiananmen-les-soldats-chinois-rigolaient-et-tiraient-au-hasard_1548554.html?xtor=EPR-181-[20140604091842_23_nl_lexpress_quotidienne_6644_000O6G]-20140604-
[______________________25_ans_de_Tiananmen__les_soldats_chinois_rigolaient_et_tiraient_au_hasard
___________________001MA5A]-[RB2D106H0014UKDR]-20140604072300
2 juin 2014

70ème anniversaire du débarquement le 06 juin 1944.

POUR NE PAS OUBLIER ...

Le 6 juin la plage de Ouistreham accueille le monde

Vendredi prochain, dix-neuf chefs d’État et un millier de vétérans fouleront la plage calvadosienne (Sword Beach). On y célébrera le 70e anniversaire du Jour J.

Dix-neuf chefs d’État

Tous les dix ans, les commémorations du 6-Juin placent la Normandie au centre du monde. Vendredi, dix-neuf chefs d’État ou de gouvernement sont attendus pour ce 70e anniversaire. Six têtes couronnées participeront aux cérémonies.

Au premier rang desquelles la reine Elizabeth II, une habituée de ces anniversaires décennaux. Elle ne sera pas seule. Le prince Charles, Kate et William seront aussi aux côtés des vétérans britanniques.

Déjà présent en 2009 pour le 65e, Barack Obama est de retour en Normandie. Invitée pour la première fois en 2004, l’Allemagne sera représentée par sa chancelière, Angela Merkel. Déjà présent il y a dix ans, le Russe, Vladimir Poutine sera encore en Normandie cette année. Croisera-t-il le nouveau président de l’Ukraine, invité de dernière minute de ce 70e ?

Près de 1 800 vétérans

Selon le ministre de l’Intérieur, jeudi, près de 1 800 vétérans, dont une centaine d’anciens combattants français,  sont attendus pour ces commémorations. Un moment tout à fait particulier. Le 70e anniversaire sera certainement la dernière commémoration décennale à laquelle ils pourront participer. La majeure partie des vétérans ont dépassé les 90 ans. Parmi les vétérans étrangers, la moitié doit venir de Grande-Bretagne et un quart des États-Unis.

Plus de vingt cérémonies

Du 5 au 7 juin, une vingtaine de cérémonies officielles sont organisées en Basse-Normandie, principalement dans le Calvados et la Manche. Pour la journée du 6 juin, tous les chefs d’État se retrouveront à 14 h 15 à la cérémonie internationale à Ouistreham, devant 9 000 invités et un milliard de téléspectateurs

François Hollande aura commencé dès 9 h par une cérémonie nationale d’hommage aux victimes civiles au Mémorial de Caen. Le président de la République participera aussi à deux cérémonies bi-nationales, franco-américaine et franco-polonaise. Le Premier ministre, Manuel Valls, représentera la France aux cérémonies franco-britannique et franco-canadienne.

Sécurité : 12 000 hommes

Pour accueillir dix-neuf chefs d’État et plus de 200 000 visiteurs, la mobilisation des forces de l’ordre est à la hauteur. Bernard Cazeneuve annonce 12 000 hommes mobilisés dont plus de 5 000 gendarmes, 2 000 policiers et 800 pompiers.

Les unités d’élite de la gendarmerie et de la police, GIGN et Raid seront sur le terrain. L’armée fait également partie du dispositif. La Marine sera présente avec des embarcations allant du patrouilleur au jet-ski. Le dispositif santé pour accueillir aux mieux les vétérans figure aussi au rang des priorités. Un exemple de la mobilisation : les élèves infirmiers de Basse-Normandie ont tous été recrutés pour accompagner les vétérans.

 

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