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31 janvier 2019

Antarctique : la migration du krill inquiète

 

Baleine-6_big

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La nourriture préférée des baleines, pingouins et poissons s'est déplacée de 440 km vers le sud en l'espace de quatre décennies. Un phénomène largement dû au changement climatique et qui pourrait aussi l'aggraver en retour. Explications.

Une migration de 440 km vers le sud

Les chercheurs se sont basés sur des relevés assez complets disponibles depuis 1926, issus des relevés de pêche commerciale. Ils ont pris soin d'éliminer la plupart des biais méthodologiques, comme les variations saisonnières.

Depuis 90 ans, le krill a ainsi migré de 4 degrés de latitude vers le sud, soit 440 km plus bas. Le changement est surtout visible à partir de la fin des années 1980. « La densité de krill s'est réduite et il s'est concentré sur un habitat beaucoup plus restreint autour de la plateforme antarctique », relate Simeon Hill, chercheur à la British Antarctic Survey et l'un des principaux auteurs de l'étude.

Le krill, autrefois abondant dans tout l’océan Austral et la mer de Scotia, s’est concentré dans un espace réduit autour de la calotte antarctique. © British Antarctic Survey

Du krill plus gros et plus âgé

La fin des années 1980 correspond à un retournement positif du phénomène appelé « oscillation antarctique », où la ceinture de forts vents d'ouest qui entoure l'Antarctique se déplace vers le sud, produisant un temps plus chaud, plus nuageux, avec plus de tempêtes et beaucoup moins de glace dans les régions où le krill avait tendance à se rassembler, au sud de l'Australie et dans la mer de Scotia.

Les chercheurs ont aussi observé une augmentation moyenne de 6 mm de la taille du krill, signe d'une population plus âgée. « C'est le résultat d'une diminution du krill juvénile, le développement des larves étant particulièrement affecté par l'absence de glace », explique Simeon Hill.

Or, les modèles climatiques prévoient une hausse de l'oscillation antarctique positive en raison du réchauffement climatique. Si la tendance continue, « la migration vers le sud va au bout du compte être bloquée par la plateforme continentale », constate Simeon Hill. « Les zones froides où se reproduit le krill vont être de plus en plus restreintes. »

L’otarie à fourrure, qui vit sur l’île de Georgie du Sud entre l’Argentine et l’Antarctique, est gravement menacée par la désertion du krill de cette région. © British Antarctic Survey

Des conséquences en cascade sur l’écosystème antarctique

Le krill est la nourriture de base de nombreux animaux marins. « Moins de krill, cela signifie une compétition plus exacerbée pour la nourriture », prévient Simeon Hill.

Selon des précédentes études, les otaries à fourrure et les gorfous dorés (Eudyptes chrysolophus) semblent déjà souffrir du manque de ressource alimentaire. Plus gros, le krill n'est également plus adapté à la nourriture de certaines espèces. Mais les conséquences ne s'arrêtent pas là. Car le krill joue aussi un rôle majeur dans la pompe à carbone océanique : en avalant le phytoplancton présent à la surface, il envoie les déchets riches en carbone vers le fond de l'océan, à plus de 2.000 mètres de profondeur.

Une diminution importante de krill pourrait donc réduire la séquestration océanique du carbone. Enfin, l'impact risque aussi de se faire sentir au niveau économique : le krill fait en effet l'objet d'une intense pêche commerciale, de l'ordre de 250.000 tonnes par an.

Bien que strictement encadrée, cette pêche fait vivre toute une industrie pour l'alimentation animale et humaine. Pour le WWF, qui déjà réagit à cette étude, il est urgent de « placer la conservation de l'espèce au-dessus des intérêts commerciaux ».

  • Depuis les années 1920, le krill a déserté l’océan Austral pour migrer au sud, autour de l’Antarctique.
  • Or, le krill sert de nourriture de base à de nombreuses espèces marines qui risquent donc d’être gravement affectées.
  • Le krill est également à la base de la pompe océanique qui sert à séquestrer le carbone transformé par le phytoplancton.

Auteure : Céline Deluzarche, Journaliste

Source : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/continent-antarctique-antarctique-migration-krill-inquiete-74746/

1) Evy - signature animée Titi

 

ATTENTION - « J’attire l’attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à la seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n’engage que leur auteur. Je ne fais que véhiculer des informations. Merci de votre compréhension ».

 

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28 janvier 2019

Au Mexique, des petits ponts sur les autoroutes pour sauver les animaux sauvages

Ces "passages pour la faune" vont se multiplier au-dessus des autoroutes de l'État de Chihuahua.

Ces "passages pour la faune" vont se multiplier au-dessus des autoroutes de l'État de Chihuahua.
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Une initiative mise en place dans le vaste État de Chihuahua, qui concentre de nombreuses espèces dont plusieurs en voie de disparition.

Pour les protéger le plus possible, la Commission d'écologie du Congrès de Chihuahua, présidée par le député Alejandro Gloria González, a décidé d'agir récemment, rapportent cette semaine nos collègues du HuffPost Mexico.

"Il est nécessaire de générer des stratégies qui marquent un changement substantiel dans la politique que nous avons eue jusqu'à présent. Une alternative viable et éprouvée est la construction de "passages pour la faune", a déclaré le député.

Ces "passages pour la faune" prendront la forme de tunnels ou de ponts sous et au-dessus des autoroutes, permettant aux animaux de les traverser en toute sécurité.

HUFFPOST MEXICO

 Pour Juan Carlos Bravo, directeur de l'ONG Wildlands Network, il s'agit d'un progrès important pour la conservation et la durabilité de la faune.

Auteur : Rédaction du HuffPost

Source : https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/27/au-mexique-des-petits-pont-sur-les-autoroutes-pour-sauver-les-animaux-sauvages_a_23654031/?utm_hp_ref=fr-homepage

1) Evy - signature animée Titi

 

 

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22 janvier 2019

Le câlin, une vraie thérapie !

 

Le câlin, une vraie thérapie
Enlacer et câliner son prochain, son animal de compagnie
ou même un arbre...
Que disent les scientifiques de cette chaleureuse pratique
sur la santé dont on célèbre la journée le 21 janvier?

-=oOo=-

• Câliner son prochain: un super anti-stress!


La Journée internationale du câlin a été lancée en 1986 par un révérend américain ayant constaté beaucoup de déprime chez ses fidèles après les fêtes. Elle compte de plus en plus d'adeptes en France où, comme partout dans le monde, chaque 21 janvier, des free hugs (câlins gratuits) peuvent ainsi être pratiqués dans la rue par de parfaits inconnus sous forme d'une chaleureuse accolade. 


Les bienfaits santé: de nombreuses études scientifiques menées depuis les années 1960 ont démontré que prendre quelqu'un dans ses bras favorise chez lui et chez nous la libération d'hormones du bien-être (endorphines, dopamine) et de l'attachement (ocytocine) qui permettent d'abaisser l'hormone du stress (le cortisol). Par ricochet, l'effet anti-stress du câlin devient une armecontre l'hypertension, la déprime et même les infections virales en stimulant les défenses immunitaires que le stress affaiblit.  

Les bémols: par pudeur, manque de temps, peur du contact physique (surtout avec les personnes âgées qui en ont pourtant le plus besoin), on rechigne à s'enlacer vraiment. Or, selon une étude menée à l'Université de Pittsburg (États-Unis)? pour être efficace, le câlin doit occuper au minimum 8 min/jour, réparti en au moins 4 prises... mais peut être pratiqué en tout bien tout honneur sans modération!


• Câliner un arbre: prudence avec certains...


Née au Japon et très en vogue chez nous depuis peu, la sylvothérapie, alias bain de forêt, consiste avant tout à se promener au milieu des arbres en leur portant toute notre attention et en se concentrant sur nos sensations pour mieux prendre de la distance avec l'effervescence délétère du quotidien sur la santé. Pour en accroître les effets, beaucoup ont inclus dans cette pratique méditative l'enlacement des arbres. 


Les bienfaits santé: les études scientifiques menées au Japon depuis les année 1980 ont prouvé, via des marqueurs biologiques, qu'un bain de forêt de 2h permettait de réduire le stress et d'augmenter les défenses immunitaires durant une semaine. Récemment, un immunologiste a aussi suggéré que cette pratique activerait des cellules NK (natural killer), tueuses de cellules cancéreuses. Une allégation à confirmer.


Les bémols: Pour les spécialistes japonais, il n'est pas nécessaire d'enlacer les arbres pour bénéficier des bienfaits de la sylvothérapie. Et pour nombre de chercheurs français, la pratique peut même être dangereuse. L'écorce des chênes, charmes ou pins peuvent abriter des substances allergiques, voire toxiques, et tout tronc rugueux est un potentiel nid à frelons! Prudence donc avant de câliner un arbre, surtout en manches courtes. 


• Câliner un animal de compagnie: un bonheur pour le coeur!


Caresser un chat, un chien, l'enlacer... Ce petit bonheur qui nous fait spontanément du bien à tous depuis la nuit des temps est devenu une vraie médecine ces dernières décennies: la zoothérapie. Utilisée avec les personnes âgées, autistes, malades d'Alzheimer, la présence et le contact d'un animal sort de l'isolement, stim
ule, aide à guérir. Et simplement à aller bien sans que l'on s'en aperçoive.


Les bienfaits santé: depuis les années 1980, de nombreuses études ont confirmé les vertus du contact avec un animal de compagnie, notamment sur la santé émotionnelle. Le regarder jouer égaie, le caresser apaise. Et l'augmentation d'hormones du bien-être qui en découle chasse le stress, abaisse la fréquence cardiaque et la tension. Notamment les ronronnements des chats dont les fréquences basses, relaxantes, sont ressenties à la fois par le tympan et les terminaisons nerveuses de la peau. 

Les bémols: indépendant, le chat ne se laisse pas câliner dès qu'on le souhaite et sort parfois les griffes de façon imprévisible. Or celles-ci peuvent être porteuses d'une bactérie (bartonella) transmise sous le nom de maladie des griffes du chat, généralement bénigne mais source de fièvre et de douleurs musculaires. Quant aux chiens, selon une récente étude menée par un neuropsychologue canin américain, ils seraient 82% à être stressés par nos câlins...

 

Auteure : Magali Quent - article collecté le 21 janvier 2019

Source : https://www.notretemps.com/sante/le-calin-une-vraie-therapie,

1) Evy - signature animée Titi

 

 

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16 janvier 2019

Qui a découvert l'Australie ?

 

Australie + Tasmanie

 

 

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Pendant des siècles, les hommes ont imaginé l'existence d'un mythique continent austral dans l'hémisphère Sud. Si certains voyageurs comme Magellan ont cru apercevoir cette terre australe inconnue, c'est Abel Tasman qui, le premier, a fait le tour de l'Australie en 1642 et en a dessiné ses côtes.

De même, le géographe Ortelius présente cette terre australe avec des contours qui rappellent l'Antarctique et l'Australie réunis.

On ignore comment les géographes européens ont eu connaissance d'une Terra Australis si tôt car les premiers contacts des Européens avec l'Australie n'ont eu lieu officiellement qu'au siècle suivant. Mais il est possible que d'autres explorateurs y aient débarqué auparavant.

Tasman cartographie les côtes australiennes au XVIIe siècle

En 1606, des négociants de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales débarquent sur le sol australien. Willem Janszoon cartographie environ 320 kilomètres de côtes et baptise ces terres « Nouvelle-Zélande ».

Plus tard, l'Australie sera appelée « Nouvelle Hollande », les navires hollandais s'y rendant régulièrement.

En 1642, Abel Tasman réalise le tour complet de l'Australie et cartographie ses côtes. Il montre ainsi que l'Australie n'est pas reliée au mythique continent austral.

Il découvre aussi l'actuelle Nouvelle-Zélande et la Tasmanie à qui il a laissé son nom.

Au XVIIIe siècle, le navigateur anglais James Cook arrive en Australie. La Grande-Bretagne en fera une colonie. Il faudra attendre 1820 pour qu'une expédition dirigée par Bellingshausen, capitaine de la flotte impériale russe, découvre enfin les terres de l'Antarctique.

Auteure : Isabelle Bernier, Historienne

Source : https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/australie-decouvert-australie-10472/

 

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15 janvier 2019

Juillet 1793 : le procès et l'exécution de Charlotte Corday

 

« L'assassinat de Marat », peinture de Jean-Joseph Weerts, 1880 - source : WikiCommons
« L'assassinat de Marat », peinture de Jean-Joseph Weerts, 1880 - source : WikiCommons
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Le 13 juillet 1793, Charlotte Corday, 24 ans, assassine Marat dans son bain. Expliquant lors de son procès avoir voulu « sauver son pays », elle sera guillotinée quatre jours plus tard, devenant une figure célèbre de la période révolutionnaire.

Charlotte Corday : hier inconnu, ce nom est sur toutes les lèvres en ce 16 juillet 1793. C'est ce jour-là que la jeune femme, de son vrai nom Marie-Anne Charlotte de Corday d'Amont, va être jugée par le tribunal révolutionnaire pour avoir, trois jours auparavant, assassiné à Paris le député montagnard Jean-Paul Marat, directeur du journal républicain L'Ami du peuple

Le Mercure Universel du 19 juillet raconte comment cette femme de 24 ans, issue d'une famille normande noble et sans fortune, est parvenue à se faire introduire chez Marat. Lequel, souffrant, l'a reçue dans sa baignoire, où Corday l'a tué avec un couteau de cuisine.

« Tribunal Criminel extraordinaire du 17 juillet 

Charlotte Corday a comparu aujourd’hui devant le tribunal révolutionnaire [...]. Ladite Corday a tiré de son sein le couteau qu'elle avait acheté le matin au palais de l’Égalité, et aussitôt en a porté un coup à Marat ; lequel coup a pénétré sous la clavicule droite du cou, entre les premières et secondes vraies côtes ; et cela si profondément, que l'index a pu facilement pénétrer de toute sa longueur, à travers le poumon blessé, du quel coup le représentant du peuple est mort presqu'à l'instant. »

 

Auteur : Pierre Ancery

Source : https://www.retronews.fr/justice/echo-de-presse/2019/01/10/l-execution-de-charlotte-corday?utm_source=NLhebdo130119&utm_medium=article-a-la-une&utm_campaign=l-execution-de-charlotte-corday

 

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9 janvier 2019

L'ormeau sauvage, un mets d'exception pour les tables de fête

 

Les ormeaux pêchés doivent être d'au moins 9 cm de diamètre, taille minimum autorisée / © AFP - F. Tanneau

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Dans leur combinaison de plongée, capuche encore sur la tête, les deux pêcheurs débarquent le produit de leur exploration sous-marine sur la plage de Roc'h Hir, à Loguivy-de-la-mer (Côtes d'Armor) : des ormeaux, un mollusque rare, très prisé des gourmets sur les tables de fin d'année.


"Aujourd'hui, c'est une bonne pêche, on a ramené 60 kg", se réjouit Michael Villars, 30 ans, en présentant ces gastéropodes marins ("haliotis tuberculata" de leur nom scientifique) dans leur coquille ovale. D'au moins 9 cm de diamètre, taille minimum autorisée, tous sont munis de leur bague orange. 

Avec son collègue Emmanuel Urvoy, ils vont chaque jour traquer leurs proies accrochées aux rochers, en baie de Paimpol, jusqu'à une dizaine de mètres de profondeur. "On fait trois bouteilles (de plongée) chacun" par sortie, soit environ trois heures trente sous l'eau, précise-t-il. 

"L'ormeau est un brouteur, il a besoin d'algues. En dessous de dix mètres, il n'y a plus d'algues. Donc, il ne descend pas davantage", explique Emmanuel Urvoy. 

Une pêche très règlementée

Depuis 1996, cette pêche, localisée essentiellement sur les côtes nord de la Bretagne, est strictement réglementée, y compris pour les amateurs, et se pratique exclusivement en plongée pour les professionnels. On accorde des licences chaque année par navire et par zone pour s'adapter au mieux à la ressource", avec des quotas maximum par bateau, explique Julien Dubreuil, du comité régional des pêches de Bretagne. En 2018, seules 24 licences ont été délivrées pour un tonnage maximum autorisé de 60 tonnes sur l'ensemble de la saison. 

"C'est une pêche qui reste sportive et se pratique de la mi-septembre à la mi-juin pour permettre la reproduction en été", souligne-t-il. 

Un mets unique. 

Ce qu'apprécient les amateurs dans l'ormeau, c'est sa chair blanche, en fait son muscle, riche en protéines, dont la forme est comparable à un petit steak reposant dans sa coquille nacrée. S'il fait le régal des gastronomes, son principal ennemi est son prix: aux Viviers de Saint-Marc, à Tréveneuc (Côtes d'Armor), approvisionnés directement par des pêcheurs, il se vend à 39,90 euros le kilo en cette fin d'année.

        Énormément de demandes.

        L'ormeau d'élevage est encore plus cher. Vendu sans restriction de taille, donc plus petit, il a, par        définition, nécessité de lourds investissements pour arriver à maturité: 69,90 euros le kilo en promotion dans une grande surface en Bretagne pour les fêtes de fin d'année! Mais les prix s'enflamment aussi pour l'ormeau sauvage.

"Il y a énormément de demandes et peu d'offres", constate Raphaël Lhotellier, l'un des dirigeants des Viviers.

"On est à 45/50 euros à l'arrivée chez les grossistes". Même si ça reste encore marginal, l'ormeau breton s'exporte parfois, en particulier vers l'Asie, Japon et Chine en tête. "Nous avons un client chinois. Il fait de l'ormeau du monde entier et il voulait à sa carte de l'ormeau français", explique Raphaël Lhotellier. Les premières expéditions ont rencontré quelques difficultés mais "on a trouvé un moyen d'optimiser ces envois" qui ne supportent pas d'à peu près, dit-il. "On met quasiment 48 heures entre les Viviers et Hong Kong", explique le professionnel, ce qui nécessite de sélectionner les ormeaux les plus "dynamiques".

Quant aux restaurateurs, "nos plus fidèles abonnés savent très bien qu'il ne faut pas mettre d'ormeaux à leur carte en septembre/octobre ni en fin de printemps (...) C'est un produit très sensible", assure Raphaël Lhotellier. Contrairement à la fin de l'année, au début de l'automne, "il n'a pas encore eu le temps de se reconstituer en graisse. C'est un peu comme une côte de boeuf sans graisse, il manque quelque chose...", confie Raphaël Lhotellier qui compte parmi ses clients de grandes tables étoilées.

Méconnu du grand public, l'ormeau nécessite parfois d'être attendri avant sa consommation. Julien Dubreuil le recommande "à la poêle, découpés en dés et en persillade", après l'avoir attendri en le laissant reposer dans l'eau de mer au réfrigérateur pendant trois jours.

Auteur : AFP - diffusé par France info - FR3 Bretagne

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/lannion/ormeau-sauvage-mets-exception-tables-fete-1597311.html

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8 janvier 2019

L'argot

 

Trois hommes attablés au Lapin agile,

agence Rol, 1909 - source : Gallica-BnF

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Langue orale typiquement populaire, l'argot a suscité dès le XIXe siècle la curiosité des journaux, qui se sont plu à en reproduire les meilleures expressions et à en décortiquer les mécanismes.

« L'argot, c'est le verbe devenu forçat », disait Victor Hugo. Comme l'auteur des Misérables, les journaux français affichent dès le XIXe siècle une véritable fascination pour l'argot, ce langage populaire aux expressions riches et imagées, souvent associé aux criminels, mais dont l'usage dépasse en réalité largement le simple milieu des gouapes, des marlous, des arsouilles et autres fleurs de bagne.

En 1856, le dramaturge Albert Monnier se risque dans Le Figaro à une « excursion dans l'argot ». De cette virée en zone louche, il ramène quelques perles :

  • Une table, c'est une carrante, parce qu'on s'y carre.
  •  
  • Le soleil s'y nomme le luisant, ou le bourguignon.
  •  
  • Une perruque – une réchauffante, ou un gazon.
  •  
  • Une porte – une lourde ; – l'ouvrir, déboucler une lourde.
  •  
  • Une sonnette – une branlante.
  •  
  • Un pantalon – un montant.
  •  
  • Un habit, une pelure, absolument comme pour une pomme qu'on épluche.
  •  
  • S'habiller, c'est se piausser, se mettre une autre peau. Déshabiller quelqu'un de force, c'est le dépiausser. On croirait qu'il s'agit d'un lapin.
  •  
  • La chemise devient une limace.
  •  
  • Le cœur – le palpitant.
  •  
  • L'estomac – la place d'armes, le stom, l'atout.
  •  
  • Le ventre — la bauge (retraite du porc).
  •  
  • La gorge — la rue au pain.
  • Le sang — le raisiné.
  •  
  • Les ongles — les arpions (harpon, croc pour la pêche).
  •  
  • La langue — le chiffon rouge.
  •  
  • La tête, c'est la sorbonne s'il s'agit de penser ; — la tronche s'il est question de la risquer ; — la coloquinte pour désigner une mauvaise tête ; — la boule pour indiquer un homme qui la perd ; — le melon s'il s'agit du chef d'un imbécile, et la trombine s'il faut peindre une trompeuse binette. 

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Auteur : Pierre Ancery

Source : https://www.retronews.fr/societe/echo-de-presse/2018/05/30/largot-vie-et-mort-dune-langue-du-peuple?utm_source=NLhebdo301218&utm_medium=article-a-la-une&utm_campaign=largot-vie-et-mort-dune-langue-du-peuple

 

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5 janvier 2019

D'où vient la tradition de s'embrasser sous le gui le 31 décembre ?

 

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C’est au XVIIIe siècle que les Anglais amènent cette tradition du baiser sous une branche de gui, porteur de bons auspices, et signe d'heureux présage pour franchir le seuil d’une nouvelle année..
Ils ont inventé la « kissing ball», des boules de gui que l’on accroche à une porte, et sous laquelle on s’embrasse.
Auteure :  Maïna Sicard-Cras 
Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/vient-tradition-s-embrasser-gui-1598711.html

Complément d'informations : 
Le gui est un parasite qui vit sur le chêne. Les druides adoraient les bocages de chênes. Les anciens Celtes (associés aux druides) avaient pour habitude de donner du gui en tant que remède aux animaux stériles afin de les rendre fertiles. Sa signification en langue celte est toujours : « la plante qui guérit tout ».
Source : http://vivementnoel.blogspot.com/2014/12/pourquoi-sembrasser-sous-le-gui-noel.html

 

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