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31 octobre 2018

Ces médicaments qui causent une attaque de panique

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https://previews.123rf.com/images/marinabh/marinabh1708/

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L’attaque de panique, une situation particulièrement angoissante, peut constituer l’effet indésirable de certains médicaments. Or, ce risque est rarement mentionné dans la notice.

Le terme « attaque de panique » désigne l’apparition brutale et / ou imprévisible d’une peur ou d’un malaise intense, qui s’aggrave rapidement. L’attaque peut durer de quelques minutes jusqu’à une heure, avec une sensation de malheur ou de mort imminente, et parfois d’autres symptômes (neuropsychiques, digestifs, cardiaques…). La crainte d’une nouvelle attaque est une réelle source d’angoisse.

La revue médicale Prescrire fait état d’une analyse des notifications d’attaques de panique associées à des médicaments, et transmises à un centre régional de pharmacovigilance français. Elles ont été imputées à diverses classes de médicaments, en particulier des psychotropes, mais pas seulement : anti-infectieux (méfloquine…), antirétroviraux, antibiotiques (macrolides et fluoroquinolones), anti-acnéiques (isotrétinoïne…) et corticoïdes.

La base européenne de pharmacovigilance a enregistré une série de médicaments exposant à des troubles proches des symptômes de l’anxiété, qui peuvent précipiter une attaque de panique, poursuit Prescrire. Par exemple des médicaments qui augmentent la fréquence cardiaque, tels que le salbutamol, la pseudoéphédrine, le méthylphénidate, le bupropion (bupropione) ou les dérivés nitrés.

« Les attaques de panique sont rarement mentionnées dans les notices des médicaments concernés. Face à ces attaques, évoquer la possibilité d’une cause médicamenteuse permet parfois de régler le problème en arrêtant le médicament. Ou, quand les attaques de panique sont liées à l’arrêt brutal d’un tranquillisant tel qu’une benzodiazépine, en procédant à un arrêt progressif ». Tout ceci en stricte concertation avec son médecin, bien entendu.

 

Auteure : Passion Sant? - https://www.passionsante.be/index.cfm

Source : https://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=27081&utm_source=passionsante&utm_medium=email&utm_campaign=tip&utm_content=email_tip_news_27081&utm_term=title

 

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ATTENTION - « J’attire l’attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à la seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n’engage que leur auteur. Je ne fais que véhiculer des informations. Merci de votre compréhension. »

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30 octobre 2018

La Terre a perdu 60% de ses animaux sauvages en 44 ans

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Mammifères, oiseaux, poissons… sous la pression de l’homme, la Terre a vu ses populations de vertébrés sauvages décliner de 60% entre 1970 et 2014, annonce le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un bilan plus alarmant à chaque édition.

“Préserver la nature ce n’est pas juste protéger les tigres, pandas, baleines, que nous chérissons”, souligne le directeur du WWF, Marco Lambertini. “C’est bien plus vaste: il ne peut y avoir de futur sain et prospère pour les hommes sur une planète au climat déstabilisé, aux océans épuisés, au sol dégradé et aux forêts vidées, une planète dépouillée de sa biodiversité”.

Le déclin de la faune concerne tout le globe, avec des régions particulièrement affectées, comme les Tropiques, selon le 12e rapport “Planète vivante”, publié mardi avec la Société zoologique de Londres et basé sur le suivi de 16.700 populations (4.000 espèces).

Le 10e rapport faisait état de -52% entre 1970 et 2010. Rien ne semble freiner l’effondrement des effectifs, à -60% désormais.

La zone Caraïbe/Amérique du sud affiche un bilan “effrayant”: -89% en 44 ans. Amérique du nord + Groënland s’en sortent un peu mieux, avec une faune à -23%. La vaste zone Europe, Afrique du nord et Moyen-Orient est à -31%.

Au Brésil, qui vient d’élire un président dont le programme n’évoque ni la déforestation ni le réchauffement, la forêt amazonienne rétrécit toujours plus, comme la savane du Cerrado, au profit du soja et de l’élevage bovin.

Mondialement, seuls 25% des sols sont exempts de l’empreinte de l’homme; en 2050 ce ne sera plus que 10%, selon les scientifiques de l’IPBES (le “Giec de la biodiversité”).

S’ajoutent à cela surpêche, braconnage, pollutions, espèces invasives, maladies, dérèglement climatique…

“NOTRE CHANCE”

“La disparition du capital naturel est un problème éthique, elle a aussi des conséquences sur notre développement, nos emplois, et on commence à le voir”, souligne le DG du WWF France Pascal Canfin.

 

Effondrement des populations de vertébrés


(credit photo AFP) Effondrement des populations de vertébrés

“On pêche moins qu’il y a 20 ans car le stock diminue. Le rendement de certaines cultures commence à baisser; en France celui du blé stagne depuis les années 2000,” dit-il: “Nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis”.

Les “services rendus par la nature” (eau, pollinisation, stabilité des sols, etc) ont été estimés par des économistes à 125.000 milliards de dollars annuels, soit une fois et demi le PIB mondial.

Chaque année, le “jour du dépassement” avance, ce jour à partir duquel le monde a consommé toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an. En 2018 c’était le 1er août.

Et pourtant “l’avenir des espèces semble ne pas retenir suffisamment l’attention des dirigeants”, s’alarme le WWF pour qui il faut “relever le niveau d’alerte”, provoquer un vaste mouvement comme ce fut le cas pour le climat. “Que tout le monde comprenne que le statu quo n’est pas une option”.

Un combat d’autant plus gratifiant que les efforts peuvent payer vite, comme l’a montré le retour du tigre au Népal, du thon rouge de l’Atlantique ou du saumon de la Loire…

Cette année-là les Etats seront appelés à renforcer leurs engagements pour réduire les gaz à effet de serre, et aussi à s’accorder pour protéger la nature lors d’une conférence spéciale à Pékin — avec pour objectif “zéro perte nette de biodiversité en 2030”, souhaite le WWF.

“Nous devons passer urgemment à une société neutre en CO2, renverser la perte de nature – via la finance verte, les énergies propres, une autre production agroalimentaire – restaurer suffisamment de sols et d’océan”, liste Marco Lambertini. “Peu de personnes ont eu la chance de participer à de vraies transformations historiques. C’est notre chance”.

Auteur : Afp avec Minutenews.fr 

Source :  https://www.minutenews.fr/actualite/la-terre-a-perdu-60-de-ses-animaux-sauvages-en-44-ans-437286.html?utm_source=WM&utm_medium=cpc

 

 

Signature_coccinelle rouge

 

 

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29 octobre 2018

Citation de Mathieu Kassovitz,acteur et réalisateur

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Cette semaine la citation nous vient de Mathieu Kassovitz, l'acteur et réalisateur, invité de La Grande Table, incarne un agent dans la série Le Bureau des légendes : 
"Je pense que l'avenir est au métissage. De manière arithmétique, c'est simple, les gens se mélangent de plus en plus. Et la culture, elle est importante pour comprendre d'où on vient, mais pas pour comprendre qui on est. On n'est pas forcément le résultat de sa culture. On est le résultat de la culture des autres aussi."
Auteure : Olivia Gesbert France Culture
Contact : franceculture@newsletter.franceculture.fr

Signature - Evy bleugif

 

 

 

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28 octobre 2018

Brésil, Turquie, Philippines, Etats-Unis, Europe… (populisme, nationalisme)

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Brésil, Turquie, Philippines, Etats-Unis, Europe… Les démocraties voient des leaders nationalistes et populistes accéder au pouvoir ou monter dangereusement dans les sondages. Un phénomène nourri par la défiance envers les élites et la xénophobie.



Comme les civilisations, les démocraties sont mortelles. Moribondes ? Certes non : les régimes démocratiques n’ont jamais été aussi nombreux sur la planète et beaucoup d’entre eux sont très solides. Nous ne sommes pas dans les années 30. Mais un mal nouveau les guette, un mal plus insidieux, plus pernicieux, un mal qui vient de l’intérieur et qui ronge la culture démocratique. La mappemonde que nous publions en montre l’extension : dans de nombreux pays, le national-populisme ne cesse de gagner du terrain. Point de dictature ouverte. Mais une conquête progressive qui, au nom de la nation, écorne l’Etat de droit, abaisse le débat public, érode les libertés, contraint les minorités, attaque le droit des femmes et désigne presque partout l’étranger comme bouc émissaire.

«Liberté, égalité, fraternité», dit la République française. «Identité, sécurité, intolérance», répondent les nationalistes. Des méthodes légales, un appel à la souveraineté populaire, peu de violence physique : le fascisme n’est pas aux portes. Mais partout les mêmes thèmes, les mêmes simplismes, les mêmes slogans agressifs et sommaires dominent. Il y a les «démocratures», comme la Turquie, passée sous la coupe du sultan Erdogan. Il y a surtout la victoire de partis réactionnaires coulés dans le moule constitutionnel, au pouvoir en Italie, en Hongrie, aux Etats-Unis ou aux Philippines. Et bientôt, il faut le craindre, au Brésil. Il y a enfin, un peu partout, ces partis xénophobes, homophobes, déclinistes, climatosceptiques pour la plupart, expéditifs en matière de sécurité, rétrogrades en matière de mœurs, qui remplissent les urnes et vident les têtes au profit d’affects sommaires, de mobilisations simplistes, une sorte de marée brunâtre qui s’infiltre au sein de régimes jusque-là officiellement dédiés au progrès et à la liberté.

Epidémie

Une sociologie paresseuse incrimine la crise économique, les inégalités, les fractures sociales. Elles jouent leur rôle, reléguant une grande partie des classes populaires dans une misère relative et un enfermement urbain ou campagnard qui nourrissent un sentiment d’abandon, offrant un terrain fertile aux démagogues. La version libérale de la mondialisation menace les acquis, creuse les différences de revenus, mine les protections, brouille les repères, bouche l’avenir des plus défavorisés. Le libéralisme sans frein, fourrier du nationalisme.

Mais l’épidémie ne se limite pas aux pays pauvres ou inégalitaires. La Suisse, Etat riche et équilibré, a elle aussi son parti intolérant, tout comme les nations scandinaves et les Pays-Bas, qui ont fait tant d’efforts en faveur de la protection sociale et de l’intégration. La crise économique plante un décor. Elle n’explique pas la pièce. Ce sont les facteurs culturels, sociétaux, qui font la vraie différence. «On est chez nous !» Partout, le slogan résume l’humeur des peuples. C’est bien ce qui rend la tâche des démocrates, des progressistes ou de la gauche si difficile, eux qui sont voués à la tolérance et à l’ouverture. Que répondre à ceux qui ont le sentiment de ne plus s’appartenir ? Que ce sont des racistes ? Un peu court. De même le prêche en faveur du «vivre-ensemble», juste à tous égards mais aussi irénique quand les quartiers populaires se transforment en ghettos, que les communautés s’épient et parfois s’affrontent, que les cités concentrent tous les maux et que les villages vivent dans l’angoisse du délaissement.

Bouc émissaire

Dans ces conditions, l’identité et la nation deviennent le seul patrimoine de ceux qui n’en ont pas, tandis que le refuge identitaire rassure symétriquement les minorités laissées hors les murs. L’immigration devient naturellement, au sein de la population, le bouc émissaire de tous les ressentiments. Souvent elle explique la percée subite de tel ou tel parti de la fermeture. En Allemagne, en Suède, au Danemark, tous pays généreux et ouverts, elle a suscité une réaction politique ravageuse. En Italie, l’humiliation d’un pays laissé par l’Europe seul face à la vague migratoire de 2015, a propulsé la Ligue, jusque-là confinée au régionalisme du Nord, en tête des votes populaires.

L’insécurité joue aussi son rôle. C’est l’impuissance de la démocratie philippine à contrer l’emprise des gangs qui explique la victoire de Rodrigo Duterte, qui les combat désormais avec des méthodes de gangster. C’est elle aussi qui a gonflé le score de Jair Bolsonaro, ce militaire nostalgique de la dictature en passe de conquérir dimanche le pouvoir au Brésil. Le rejet des élites, enfin, réunit la plupart des votes populistes. Elites corrompues, comme au Brésil ; élites retirées sur l’Aventin de leur prospérité, comme dans tant de pays, vivant dans un monde ouvert, protégé par la barrière des prix de l’immobilier dans les grandes capitales ; élites impuissantes, surtout, dont les promesses de redressement font long feu, dont le libéralisme économique et culturel crée incompréhension et colère, tant elles sont coupées du reste de la population.

Quand la démocratie classique, conservatrice ou social-démocrate, ne parvient pas à soigner les maux de la société, cette dernière se tourne vers un régime plus musclé, plus intolérant, plus fermé, qui invoque le déclin pour nourrir un discours national agressif et l’immigration pour élever de nouveau murs et frontières. Sur ce point, la leçon des années 30 est toujours opérante. Faute d’avoir jugulé la crise économique, rendu un avenir à la nation, maintenu l’ordre civique, surmonté les fractures culturelles et sociales, les démocraties d’Europe (l’Italie, l’Allemagne, la Hongrie, la Pologne, l’Espagne ou la France) ont succombé l’une après l’autre sous les coups des fascismes. Pour avoir rendu l’espoir aux classes populaires, donné une perspective à la nation, réuni avec habileté une coalition politique autour de son projet, Roosevelt a vaincu les leaders populistes de son temps, Lindbergh, Huey Long ou le père Coughlin, alors même que la crise de 1929 fut plus violente aux Etats-Unis qu’en Europe.

Danger

La maison brûle et on regarde ailleurs. Vrai pour le climat, l’aphorisme vaut aussi pour la démocratie. Le danger est réel, palpable, immédiat. Les ingrédients du national-populisme sont présents, sous nos yeux. Les remèdes ? Ils sont faciles à énoncer. C’est la mise en œuvre qui manque. Une politique de l’immigration humaine, tournée vers l’accueil et l’ouverture, mais une ouverture organisée, aux règles stables et claires. Un refus républicain - tolérant mais ferme - de la dérive communautaire, qui est l’antichambre de l’affrontement. Une politique économique tournée vers la protection et la promotion des classes populaires, quitte à jeter aux orties le carcan délétère de l’orthodoxie. Des réformes sociales qui ne soient pas synonymes de sacrifices, demandés toujours aux mêmes, mais qui restaurent de manière tangible l’idée de progrès. Un projet pour la nation, qui lui rende sa vraie identité, fondée sur la justice et la liberté, à l’opposé des enfermements ethniques. Un comportement des élites, enfin, qui les sorte de leur tour d’ivoire et les réconcilie avec le reste de la population, par une compréhension des épreuves qu’impose la mondialisation aux peuples, par une attitude de respect et non de commisération lointaine. Cette condition est cruciale : sans elle, le dégagisme sévira encore, au bénéfice des ennemis de la liberté. Il faut une prise de conscience urgente. De toute évidence, nous en sommes loin…

 

Auteur : Laurent Joffrin, journaliste à Libération
Source : https://www.liberation.fr/france/2018/10/26/les-droites-radicales-fondent-sur-le-globe

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27 octobre 2018

Bœuf, Balles, Bible et Brésil... élections

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Après le premier tour de l’élection présidentielle au Brésil, tout laisse supposer que Jair Bolsonaro, représentant de l’extrême droite, pourrait prendre la tête de la huitième puissance économique mondiale. Le candidat, porté par près de 50 millions d’électeurs (46 % des voix), est un adepte des déclarations à la Trump qui se dit fier de ses préjugés. Cet ancien militaire est un adorateur de la dictature (qui a dirigé le pays de 1964 à 1985), dont il dit que la seule erreur a été de torturer au lieu de tuer, sans oublier toutefois de préciser que la torture est une pratique légitime. Il s’oppose fermement au mariage entre personnes du même sexe, multiplie les attaques racistes, homophobes et misogynes. Il soutient la peine de mort, combat l’immigration et lutte contre l’avortement.

Ainsi, nombreux sont ceux qui s’inquiètent de sa probable arrivée au pouvoir. Mais derrière l’arbre gesticulant se cache une bien plus sombre forêt.

L’alliance des militaires, des évangélistes et des grands propriétaires terriens

L’ascension de Jair Bolsonaro jusqu’aux portes du Planalto, siège de la présidence, n’est en fait que la mise en lumière d’un mouvement de fond qui ne subit pas les vicissitudes de l’élection présidentielle. Le candidat Bolsonaro, qui a déjà changé huit fois de parti au cours de sa carrière politique, est en revanche un fidèle représentant du réseau conservateur BBB, pour « bœuf, balles et Bible ». Il est dénommé ainsi car il regroupe les parlementaires soutenant les intérêts de l’agrobusiness, des militaires ou partisans de la légalisation du port d’armes, et du mouvement religieux des puissantes églises évangélistes.

Des intérêts qui se chiffrent en milliards. Le Brésil pointe aujourd’hui au cinquième rang des plus grands producteurs agricoles au niveau mondial. L’agriculture, locomotive actuelle d’une économie nationale à la peine, constitue le premier poste d’exportation du pays et pèse pour environ 5 % dans le PIB national.

Voilà qui confère aux propriétaires terriens un énorme pouvoir. Un pouvoir détenu entre les mains de quelques-uns seulement (la moitié de l’espace rural brésilien est occupé par seulement 2 % des propriétés !) au mépris de l’intérêt général. Ces cinquante dernières années, les besoins de terres pour l’élevage intensif de bovin notamment, a conduit à la destruction de près de 780 000 km2 de forêt amazonienne, soit près d’une fois et demi la France métropolitaine.

Les agriculteurs brésiliens ont par ailleurs triste réputation en matière d’utilisation de pesticides. Selon une étude de l’Institut National du Cancer, chaque brésilien consommerait 7,3 litres de produits toxiques tous les ans....

Auteur :  Frédéric Prévot, Professor of Strategy and International Business, Kedge Business School

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Si vous souhaitez lire la suite de cet article, cliquez sur le lien ci-dessous :

Source : https://theconversation.com/boeuf-balles-et-bible-

ces-puissants-reseaux-qui-portent-le-candidat-bolsonaro-au-bresil

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26 octobre 2018

Comment envoyer un gros dossier de photos par mail ?


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Quelle que soit votre messagerie (La Poste, Yahoo, Gmail…), l’envoi d’une pièce jointe trop volumineuse pose souvent un problème.

Généralement les fichiers dépassant 25 Mo, ceux contenant une quinzaine d’images au format HD par exemple, sont bloqués.

Les plateformes gratuites comme WeTransfer ou Smash permettent de contourner ce problème.

Il suffit de se rendre sur ces sites, de rentrer votre mail et celui des destinataires, puis d’ajouter la pièce jointe que vous aurez préalablement compressée.

Pour cela, clic droit (Mac et PC) sur le dossier photo en question puis « Compresser ».

Un lien de téléchargement sera alors envoyé à vos contacts et vous serez avertie par e-mail lorsqu’ils cliqueront dessus.

Tout le monde pourra alors profiter pleinement de vos plus beaux clichés de l’été.

 

Auteur : Fouad Bencheman

Source : https://www.serengo.net/internet-malin/envoyer-gros-dossier-photos-par-mail/

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24 octobre 2018

Quels sont les cinq types d'énergies renouvelables ?

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L’énergie solaire photovoltaïque ou thermique

On appelle énergie solaire, l'énergie que l'on peut tirer du rayonnement du Soleil.

Il faut distinguer l'énergie solaire photovoltaïque de l'énergie solaire thermique. L'énergie solaire photovoltaïque correspond à l'électricité produite par des cellules dites photovoltaïques. Ces cellules reçoivent la lumière du Soleil et sont capables d'en transformer une partie en électricité. La modularité compte pour l'un de leurs avantages. En effet, des panneaux photovoltaïques peuvent être utilisés aussi bien à des fins domestiques qu'à la production d'énergie à grande échelle.

Dans un système à énergie solaire thermique ou thermodynamique, le rayonnement solaire est employé pour chauffer un fluide. De l'eau, par exemple, comme dans certains chauffe-eau domestiques. Lorsqu'un système de concentration — un jeu de miroirs — y est ajouté, le Soleil peut chauffer le fluide jusqu'à quelque 1.000 °C et la technologie devient exploitable, par exemple, pour la génération d'électricité.

L'inconvénient de l'énergie solaire est qu'il s'agit d'une énergie intermittente. Elle ne peut — aujourd'hui en tout cas — être exploitée que lorsque le Soleil brille.

Les éoliennes peuvent être installées au large. © A-Different-Perspective, Pixabay, CC0 Creative Commons

L’air à l’origine de l’énergie éolienne 

Les ancêtres des éoliennes sont les moulins à vent. Les éoliennes produisent de l'énergie — de l'électricité par exemple, lorsqu'elles sont couplées à un générateur — à partir du déplacement des masses d’air. Elles exploitent l'énergie cinétique du vent.

Les éoliennes peuvent être installées sur la terre ferme. On parle alors d'éoliennes onshores. Ce sont techniquement les plus simples à imaginer. Même si les espaces qui peuvent leur être réservés pourraient rapidement venir à manquer. Et les plus efficaces pourraient être des éoliennes installées en mer que l'on qualifie d'éoliennes offshore.

Tout comme l'énergie solaire, l'énergie éolienne est une énergie intermittente. Les éoliennes ne produisent que lorsque le vent souffle. En revanche, contrairement aux panneaux solaires, il peut être difficile d'installer une éolienne dans son jardin. La technologie est plutôt réservée aux grandes installations.

Les barrages permettent de produire de l’électricité à partir de la force de l’eau. © HOerwin56, Pixabay, CC0 Creative Commons

L’énergie hydraulique grâce aux courants marins

Le terme d'énergie hydraulique désigne l'énergie qui peut être obtenue par exploitation de l'eau. Une catégorie d'énergies moins soumise aux conditions météorologiques, mais qui reste réservée à une production d'envergure. Dans les énergies hydrauliques, on trouve :

  • Les barrages qui libèrent de grandes quantités d'eau sur des turbines afin de produire de l'électricité.
  • L'énergie marémotrice qui joue sur l'énergie potentielle des marées, une énergie liée aux différences de niveaux d'eau et aux courants que celles-ci induisent.
  • L'énergie hydrolienne qui exploite les courants marins.
  • L'énergie houlomotrice qui compte sur l'énergie cinétique des vagues et de la houle.
  • L'énergie thermique qui peut être tirée — de manière prudente pour éviter notamment toute perturbation des flux naturels des mers — de la différence de température entre les eaux profondes et les eaux de surface.
  • L'énergie osmotique qui produit de l'électrique grâce à la différence de pression que génère la différence de salinité entre l'eau de mer et l'eau douce.
Depuis la nuit des temps, l’Homme exploite l’énergie du bois pour se chauffer. © Stones, Pixabay, CC0 Creative Commons

L’énergie biomasse issue des matières organiques

La biomasse peut devenir une source de chaleur, d'électricité ou de carburant. Plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre pour en tirer son énergie : la combustion, la gazéification, la pyrolyse ou encore la méthanisation par exemple.

L'énergie biomasse peut être produite de manière locale. Mais il faut veiller, dans certains cas, à ce qu'elle n'entre pas en concurrence avec la chaîne alimentaire.

L'énergie biomasse comprend :

  • La source ancestrale qu'est le bois. Il peut produire de la chaleur, de l'électricité ou des biocarburants (hydrolyse de la cellulose en glucose puis fermentation en éthanol).
  • Les biocarburants, liquides ou gazeux, issus de la transformation de végétaux comme le colza ou la betterave (1ère génération), issus de matières cellulosiques (2e génération) ou issus de microorganismes comme des microalgues (3e génération).

Il est à noter que la biomasse ne peut être considérée comme une source d'énergie renouvelable que si sa régénération est supérieure à sa consommation.

Les installations géothermiques exploitent la chaleur de la Terre. © nocidar, Fotolia

Puiser l’énergie du sol, la géothermie

La géothermie est une énergie renouvelable provenant de l'extraction de l'énergie contenue dans le sol. Cette chaleur résulte essentiellement de la désintégration radioactive des atomes fissiles contenus dans les roches. Elle peut être utilisée pour le chauffage, mais aussi pour la production d'électricité. Il s'agit de l'une des seules énergies ne dépendant pas des conditions atmosphériques.

En revanche, elle dépend de la profondeur à laquelle elle est puisée. La géothermie profonde — quelque 2.500 mètres pour 150 à 250 °C — permet de produire de l'électricité. La géothermie moyenne — dans les gisements d'eau notamment de 30 à 150 °C — alimente les réseaux de chaleur urbains. La géothermie à très basse énergie — entre 10 et 100 mètres de profondeur et inférieure à 30 °C — est celle exploitée par les pompes à chaleur.

Notons toutefois que pour que l'énergie géothermique demeure durable, le rythme auquel est puisée cette chaleur ne doit pas dépasser la vitesse à laquelle celle-ci voyage à l'intérieur de la Terre.

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20 octobre 2018

L’autoroute A10 rénovée avec du bitume 100 % recyclé.

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2013-09-23-panneau_chantier

 

La société Eurovia Grands Travaux vient de mettre au point une technologie écologique permettant la rénovation de chaussées à partir de bitume 100 % recyclé. Un procédé innovant qui limite grandement l’impact environnemental des travaux routiers et qui a déjà permis de rénover une portion d’un kilomètre de l’autoroute A10. Explications.

UNE GRANDE PREMIÈRE MONDIALE

Jusqu’à récemment, on ne pouvait utiliser guère plus de 60 % d’enrobés recyclés pour façonner de nouveaux revêtements routiers. Mais grâce à la technologie innovante mise au point par la société Eurovia Grands Travaux, il est désormais possible de recycler 100 % des anciennes chaussées pour en faire de nouvelles, offrant des propriétés et performances équivalentes aux équipements neufs. En Gironde, une portion d’un kilomètre de l’autoroute A10 a ainsi pu être rénovée grâce à ce procédé écologique basé sur le principe de l’économie circulaire.

Bien que cette technique de recyclage à chaud ait vu le jour au milieu des années 80, le taux d’enrobés recyclés tournait plutôt aux alentours de 50 % ces dernières années. Il s’agit donc d’une première mondiale qui démontre également que ce procédé permettant d’obtenir du bitume 100 % recyclable est efficace et pourra être mis en place dans le futur sur les axes routiers les plus fréquentés d’Europe.


Voir l'image sur Twitter
Eurovia@Eurovia_Group
, en collaboration avec @VINCI Autoroutes,
vient de dévoiler la première « route 100% recyclée » au monde
250 À 400 TONNES D’ENROBÉS RECYCLÉS PAR HEURE

Pour mettre au point ce procédé écologique, Eurovia Grands Travaux s’est associée à Marini-Ermont, spécialisée dans les usines d’enrobés mobiles. Comme l’a précisé Jean-Pierre Parisi, directeur général d’Eurovia : « On a conclu un partenariat pour concevoir et fabriquer une usine qui soit capable de fabriquer des enrobés avec 100 % d’agrégats recyclés et avec une cadence qui soit compatible avec les normes de mise en œuvre sur le chantier ».

Capable de produire entre 250 et 400 tonnes d’enrobés recyclés par heure, l’usine mobile installée le temps des travaux sur l’A10 a définitivement démontré son efficacité. Ce processus écologique innovant pourrait contribuer à réduire drastiquement l’impact environnemental des travaux routiers en limitant grandement les moyens de transport et trajets nécessaires à l’acheminement des enrobés sur les chantiers.

1) Evy - signature animée Titi

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19 octobre 2018

Aux États-Unis, le temps des femmes

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La candidate amérindienne Deb Haaland
qui postule à un siège au Congrès,
ici en campagne le 1er octobre, à Albuquerque (Nouveau-Mexique).
Mark Ralston/AFP
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En 1992, les femmes ont occupé le devant de l’actualité électorale aux États-Unis : 47 d’entre elles faisaient alors leur entrée au Congrès, soit plus que durant toute la décennie précédente ! Le titre « d’année de la femme » qui a été donné à cette année-là rappelle depuis cet exploit.

En réalité, il y avait déjà eu une « année de la femme », en 1984 : elles étaient tellement nombreuses à s’être rendues rendues aux urnes pour faire entendre leur voix qu’on comptait 6 millions de votantes de plus que de votants. Du jamais vu depuis que le droit de vote leur avait été accordé, en 1920 !

Mais 1992 fut aussi été une année particulière : les femmes réagissaient à un combat très dur, lors de la nomination du juge Clarence Thomas à la Cour suprême. Celle-ci avait été imposée par un Congrès composé quasi exclusivement d’hommes, alors qu’une jeune femme, Anita Hill, l’accusait de harcèlement sexuel. Cet événement avait profondément choqué les Américaines qui s’étaient alors mobilisées en masse lors des élections qui avaient suivi.

Demain, bien plus qu’hier

Le parallèle avec notre époque n’est que trop flagrant et l’affaire Kavanaugh suffirait à elle-seule à s’interroger sur l’attitude des femmes dans le scrutin à venir, celui des Mid-terms (le 6 novembre prochain). Toutefois, en 2018, la crise est encore plus profonde : le mouvement #MeToo vient tout juste de fêter sa première bougie, alors qu’une première condamnation symbolique vient d’être prononcée : le « papa de l’Amérique », Bill Cosby, dort désormais en prison.

Par ailleurs, l’instruction se poursuit dans l’affaire Harvey Weinstein, dont le procès sera le point d’orgue de cette lutte pour que soit entendue et reconnue la parole d’une femme qui se dit victime d’un homme, même s’il est très puissant.

Bien entendu, c’est aussi et surtout à la tête de l’État, le locataire de la Maison Blanche, qui révulse toutes ces femmes. Nombre d’entre elles ne décolèrent pas depuis son élection.

De la résistance à la réaction

Elles le font savoir sur tous les tons, elles ont multiplié les mouvements de protestation, les manifestations de rue, les actes de « résistance ». Il s’agit d’un mouvement spontané auquel une grande majorité d’entre elles se sont associées, au nom de valeurs qu’elles veulent défendre et pour lutter contre ce qu’elles estiment être des attaques inacceptables – qu’il s’agisse de questions de genre, de race, de sexisme, de l’avortement, etc.

Peinture murale dans une rue d’Abulquerque. 
Mark Ralston/AFP

Le mouvement #MeToo a porté la colère, l’a amplifiée et l’a structurée. Le juge Kavanaugh a été précipité au milieu de cette lutte presque par hasard. Car, s’il a concentré sur son nom tous les griefs et toutes les colères, l’action qui sous-tend l’ensemble est bien plus profonde : on a pu s’en rendre compte lors des primaires qui, aux États-Unis précèdent toutes les élections.

Très vite, on a pu constater que des milliers de femmes s’étaient présentées sur les différents postes électifs à travers tout le pays et à tous les niveaux.

Plus étonnant encore, tout au long du processus électoral, qui a débuté en mars, le vote féminin est devenu de plus en plus important en nombre et en proportion, si on le compare à celui des hommes. Ce vote a renforcé l’impression première qu’il se passait effectivement quelque chose d’inhabituel : les femmes sont sorties en tête dans beaucoup de scrutins lors de ces primaires, puis en ont remporté de plus en plus, et ont fini par les dominer quasiment tous.

L’année de tous les records

À quelques jours du scrutin de mi-mandat, une chose est déjà sûre : on est dans un temps particulier qui s’inscrit dans la logique de ces trois années symboliques pour les Américaines : 1920, 1984 et 1992. L’année 2018 sera, à son tour, une année de la femme, et ce, quel que soit le résultat : la participation aux primaires a explosé dans certains États, jusqu’à doubler, voire tripler par rapport à celle habituellement constatée pour ce type d’élection.

Par ailleurs, le nombre de candidates a atteint un niveau record, avec des milliers de femmes qui se sont engagées. Le précédent record de 167 femmes candidates à la Chambre des représentants a été largement battu : elles sont 234 cette année. Pour le sénat, c’est la même chose, avec 23 candidates au lieu de 21, un nouveau record également. Il y aura également 15 femmes candidates au poste de gouverneur – un nombre jamais atteint à ce jour – sur un total de 36 postes à conquérir.

Avec quelques limites

Toutefois, lorsqu’on examine plus attentivement ces candidatures, on peut être un peu déçu : la plupart des femmes qui sont présentées aux suffrages le sont sur des postes non-éligibles. La bonne performance lors des primaires est donc un peu refroidie, car cela n’aura pas forcément servi à les amener jusqu’à la victoire finale.

C’est flagrant au niveau des gouverneures : Andria Tupola n’a aucune chance à Hawaii, pas plus que Paulette Jordan en Idaho, Mary Throne dans le Wyoming, Lupe Valdez au Texas, Molly Kelly dans le New Hampshire. De même, sept des 23 candidates au Sénat n’ont visiblement aucune chance d’être élues, à l’instar de Jenny Wilson qui est opposée à Mitt Romney dans l’Utah.

Stacey Abrams en campagne, le 22 mai dernier, pour le poste de gouverneure de Géorgie. 
Jessica McGowan/AFP

Mais on peut faire une autre lecture de ces combats électoraux : toutes ces femmes sont toutes arrivées au sommet, en figurant sur le bulletin de vote, et leur destin dépend désormais des électeurs. Car rien n’est impossible, dans aucun État, et des candidatures jugées totalement improbables voici à peine quelques mois nourrissent désormais de réels espoirs : Stacey Abrams en Georgie et Laura Kelly au Kansas sont en passe de devenir gouverneures dans des États très républicains, alors qu’elles sont démocrates et femmes.

Au niveau du Sénat, on va assister à des combats entièrement féminins, comme dans l’État de Washington (entre Maria Cantwell et Susan Hutchison), mais aussi dans le Minnesota (entre Tina Smith et Karin Housley), dans le Wisconsin (entre Tammy Baldwin et Leak Vukmir), dans l’État de New York (entre Kirsten Gillibrand et Chele Farley), dans le Nebraska (entre Deb Fisher et Jane Raybould) ou dans l’Arizona, (entre Kyrsten Sinema et Martha McSally). Autant de postes que les hommes ne pourront pas gagner en 2018.

Néanmoins, la déception sera forcément grande : s’il y a 13 sénatrices sortantes cette année, les femmes ne peuvent compter que sur l’élection de 11 à 13 d’entre elles au final. Au mieux, elles maintiendront donc leur nombre ! On ne changera donc pas encore cette fois-ci l’image d’une commission judiciaire sénatoriale très masculine comme on a pu le constater lors des auditions dans l’affaire Kavanaugh, qui a tant choqué la majorité des Américaines.

Pas très loin du sommet

Si on scrute les étages situés en dessous du Sénat ou des postes de gouverneurs, on mesure qu’il s’est réellement passé quelque chose : c’est là que s’est faite la vraie différence, à la Chambre des représentants ou dans des élections plus locales.

En plus de record de candidates, flagrant au Parti démocrate – avec 183 prétendantes contre seulement 51 au Parti républicain –, il faut souligner que 133 des candidates sont des personnes de couleur et, plus étonnant encore, 158 sont totalement novices en politique !

Au Parti démocrate, près de 40 % des candidats sont donc des candidates – du jamais vu. La Chambre des représentants, qui compte actuellement 84 élues (22 % du total), devrait donc changer de visage.

Dans les assemblées des États, 87 des 99 congrès locaux seront renouvelés, soit 6070 sièges à pouvoir. Les femmes sont en première ligne pour prendre toute leur place dans ces différentes assemblées, et la poussée sera forte : 3 260 femmes sont candidates dans les 46 États sousmis au vote. Là encore, le précédent record (2 649 candidates), qui date de 2016, est battu.

Les petites nouvelles qui deviennent grandes

S’il semble désormais évident que les femmes vont progresser très largement dans les congrès des États, les chances des femmes dans ce scrutin législatif au niveau fédéral sont également très élevées : sur les 125 sièges qui peuvent basculer d’un parti à l’autre (sur un total de 435), elles sont 65 candidates à pouvoir espérer devenir députée (Représentante). Cinq d’entre elles sont même certaines de siéger puisqu’elles n’ont aucune opposition !

Les primaires ont révélé plusieurs surprises, permettant à certaines d’entre elles d’émerger sur la scène nationale : Alexandria Ocasio-Corteza battu Joseph Crowley un ponte du Parti républicain, alors qu’elle était totalement inconnue jusque-là et soutenue par Bernie Sanders, le plus révolutionnaire des papys de la politique aux États-Unis. Aujourd’hui, les cadres du parti ne jurent plus que par elle et Barack Obama vient de lui apporter son soutien. 

Alexandria Ocasio-Cortez On The Future Of The Democratic Party | The View 

 Ayanna Pressley a réalisé le même exploit dans le Massachusetts 

en battant une autre star républicaine, Mike Capuano, qui était réélu haut la main depuis vingt ans.

D’autres profils ont également émergé : deux démocrates vétérans de l’armée (Amy Mcgrath et MJ Hegar), qui insistent sur leur patriotisme dans des États très républicains, pourraient ravir le poste de députée. En Idaho, au Nouveau-Mexique ou au Kansas, ce sont des Amérindiennes qui occupent désormais le devant de la scène : Paulette Jordan, Debra Haaland et Sharice Davis comptent bien faire la différence.

Les minorités sont d’ailleurs très bien représentées parmi les candidates. Certaines sont déjà très médiatisées, comme les hispaniques Michèle Lijan Grisham et Lupe Valdes, ou encore Jayana Hayes et Stacey Abrams, qui portent les espoirs de la communauté afro-américaine.

Parmi les profils les plus étonnants, on distingue ceux de Rashida Tlaib, dans le Michigan (certaine d’être élue puisqu’elle ne fait face à aucune opposition), et de Ilhan Oma, dans le 5e district du Minnesota : ces deux femmes sont musulmanes et vont faire l’Histoire en entrant au congrès. Une première, d’autant plus étonnante que le président des États-Unis s’appelle Donald Trump.

Enfin, Lupe Valdez « cumule » puisqu’elle se présente comme femme et comme hispanique, mais également comme gay. Mais son profil atypique en deviendrait presque terne en comparaison de la candidate choisie par le Parti démocrate du Vermont : Christine Hallquist est transgenre. Personne ne croit réellement en sa chance de victoire, mais elle est déjà entrée dans l’histoire de ses élections.

Il se passe donc quelque chose de nouveau #IciAussi en 2018.

Auteur : , Maître de conférences politique et société américaines et chercheur associé à l'institut Iris., Université Paris 2 Panthéon-Assas

Source : https://theconversation.com/aux-etats-unis-le-temps-des-femmes-104355

1) Evy - signature animée Titi

 

 

ATTENTION - « J’attire l’attention de mes lecteurs sur le fait que tous les articles, textes et autres encarts qui sont mis en ligne sur mon blog, le sont à la seule fin de vous informer. Le contenu de ces articles n’engage que leur auteur. Je ne fais que véhiculer des informations. Merci de votre compréhension. »

 

16 octobre 2018

Le Bordeaux sombre des années 1930, entre romanesque et réalité.

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Un feuilleton vécu

Ni écrivain ni journaliste reconnu, Jean Rollot n’a que très peu laissé de traces dans les catalogues des bibliothèques. Il appartient à la masse des reporters quasi anonymes qui forment la majorité du corps professionnel des années 1930.

À Paris-Soir, Rollot couvre l’actualité des spectaclesdes arts et de la littérature, en plus de faits divers occasionnels. Des procès aux bruits de coulisses en passant par le grand reportage que l’on va évoquer, une certaine polyvalence est exigée de sa part par ses supérieurs.

Rollot rappelle ainsi l’existence d’une pratique courante mais peu valorisée du reportage, qui se trouve susceptible d’activer pourtant les mêmes codes, les mêmes imaginaires que sous la plume des plus célèbres écrivains-reporters de l’entre-deux-guerres. Qu’il s’agisse de Blaise Cendrars, de Joseph Kessel ou de Jean Rollot, les reporters, s’ils ne sont pas d’égales renommées, produisent des enquêtes semblables par certains aspects : le reportage est alors souvent conçu comme un roman-feuilleton « vrai », un récit se disant « vécu » et qui, dans le journal, a au moins autant – sinon davantage – fonction de divertissement que d’information.

Consommé et publié en série, les reportages se succèdent dans Paris-Soir selon une mécanique bien huilée : lorsqu’une enquête se termine, une nouvelle lui succède aussitôt, de manière à ne jamais laisser le lecteur sur sa faim. Ainsi, le « grand reportage » de Jean Rollot à Bordeaux, publié du 17 au 28 janvier 1932, fait suite à une enquête de G.-A. Oubert (autre écrivain-reporter peu connu mais employé à plusieurs reprises par Paris-Soir) sur les Romanichels, dont la conclusion est parue la veille.

Femmes déchargeant des tonneaux près des docks de Bordeaux, Agence Rol, 1916 - source : Gallica-BnF
Femmes déchargeant des tonneaux près des docks de Bordeaux,
Agence Rol, 1916.
Source : Gallica-BnF
Quartier réservé

Comme Marseille, Bordeaux mérite sa place dans le panorama des « bas-fonds » en sa qualité de ville portuaire. Le titre du reportage met en avant ce statut : le « port d’Amérique, port d’amour » promet lointains et voluptés. Avant même d’ouvrir le journal pour y retrouver le reportage, le lecteur peut rêver sur le titre affiché à la Une, imaginer la vie des matelots.

Jean Rollot fait penser à l’écrivain Francis Carco par la proximité qu’il met en scène avec les marins et bandits bordelais. Il ne leur rend pas visite seulement en reporter, mais se décrit comme un ami qui fréquente les bouges des ports, récolte les propos et la confiance des hommes, leur manifeste une « vraie sympathie ».

Le reportage s’ouvre un soir d’ennui, alors que Rollot flâne à Bordeaux : « Partirais-je pour l’Afrique rouge, les Amériques couleur de l’espérance ? » La ville portuaire retiendra plutôt son attention, grâce à la rencontre impromptue de Georges le Marin, « [grand], gros, écarlate, bien vêtu » et de « ses compagnons », André et Philippe. Avec eux, Rollot découvre l’« atmosphère de passion, voire de vice » de Bordeaux où, « comme dans tous les grands ports, les plaisirs ont leur caractère spécial ».

Le reporter, d’accointance avec les marins, partage leurs virées nocturnes dans le « quartier réservé », aux alentours de « la place Mériadeck ». Dans les « rues où s’accotent les cabarets louches aux maisons discrètes », il se fait le témoin des patrouilles de police et des rafles, se promène au son des « accents de la guitare hawaïenne ou du banjo ».

En compagnie de Georges le Marin, dont il a gagné la confiance, le reporter se voit ouvrir les portes d’un bar fréquenté par les travestis, le « Sabatou », à proximité de la gare Saint-Jean.

Sur les quais de Bordeaux, où est amarré le cargo « L'Europe », Agence Rol, 1917 - source : Gallica-BnF
Sur les quais de Bordeaux, où est amarré le cargo « L'Europe »,
Agence Rol, 1917.
Source : Gallica-BnF

L’imaginaire de la France criminelle véhiculé par le reportage déborde bien au-delà de Paris. Tandis que Blaise Cendrars met en scène les trafics de Marseille, c’est un journaliste peu renommé de Paris-Soir, Jean Rollot, qui s’intéresse aux quartiers interdits de Bordeaux en 1932.

« [Sabatou, le patron] laissait le service du bar à un blondinet de seize ans, tout au plus, dont la figure enfantine était passée au “fond de teint” et à la poudre.

Pour être bien vu dans la maison, il fallait plaire à ce jeune barman, qui faisait de mauvais cocktails, mais était seul à disposer des bouteilles. C’était l’ami officiel du patron. »

La plongée dans les milieux interlopes homosexuels fait de Jean Rollot un intermédiaire méconnu entre l’imaginaire tracé par Francis Carco en 1914, dans le roman à succès Jésus-la-Caille, et celui de Jean Genet, qui produira quelque dix ans plus tard le sulfureux classique Notre-Dame-des-Fleurs (1943).

À Bordeaux, le Sabatou et ses clients sont violentés par des « voyous […] outragés dans leur conception de la morale naturelle […] qui jurèrent de défendre la vertu ». Mais à celui qui arrive à pénétrer sans heurt dans l’établissement se révèle une vision équivoque et fascinante.

« Les petits messieurs qu’on découvrait là, poudrés, maquillés, répondaient à ces surnoms : La Tosca, Pola Negri, La Louve, Véronique, La Violettera.

Ils chantaient, papotaient dans les coins, buvaient, fumaient, se passaient de main en main de petits paquets de “coco”, poussaient des miaulements de chatte et, parfois, se mettaient à danser entre eux. »

Rollot s’attarde aux talents de danse et de chant des « messieurs », ce en quoi il laisse percer son regard de chroniqueur des spectacles. Disputes, intrigues, légendes et anecdotes sont rapportées, le reporter se faisant le conteur de cette faune et de son animation, d’une « gaieté inlassable et parfaitement sincère », où l’on imite Raquel Meller, étoile du music-hall parisien.

Visions de nuit, visions de jour

En compagnie d’André, son nouveau « guide », Rollot observe la vie nocturne dans les bistrots de la rive gauche du port, en quête de « quelque secret nouveau », d’une « turbulence dramatique »... (pour lire la suite de cet article, cliquez sur le lien " Source" ci-dessous).

Auteure : Mélodie Simard-Houde

Source :  https://www.retronews.fr/societe/long-format/2018/10/04/le-bordeaux-sombre-des-annees-1930-entre-romanesque-et-realite

1) Evy - signature animée Titi

 

 

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