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23 juillet 2018

Une orange par jour pour lutter contre la DMLA

iStock / Gettyimages
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La DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) est la cause la plus fréquente de malvoyance après 50 ans. En France, elle touche plus d’un quart des plus de 75 ans. L’affection atteint la macula, cette petite zone qui occupe 2 à 3 % de la rétine. Elle a une fonction capitale puisqu’elle transmet 90 % de l’information visuelle traitée par le cerveau et assure la perception des détails et des couleurs.

Si on ne peut pas la guérir, on pourrait la prévenir par la consommation d’aliments riches en flavonoïdes, comme l’orange. C’est ce que suggère une nouvelle étude*. Des chercheurs australiens ont suivi 2 000 personnes âgées de plus de 50 ans) pendant quinze ans. Ils ont montré que celles qui consommaient une orange par jour réduisaient leur risque de dégénérescence maculaire de plus de 60 % quinze ans après. Et des bénéfices sur la santé visuelle étaient constatés dès une orange par semaine même.

D’autres aliments sont riches en flavonoïdes, ces puissants antioxydants amis de nos yeux : le thé, les pommes ou encore le vin rouge. Mais l’orange matinale, avec son apport en énergie (grâce à la vitamine C qu’elle contient) et à ses fibres (à condition de la consommer entière, sans la presser) reste le must ! Un geste santé à adopter dès 50 ans pour préserver son capital jeunesse…

* publiée dans l’American Journal of clinical Nutrition.

Auteure : Par Diane Mottez


 

Ananas, litchi, mangue… les vertus nutritionnelles des fruits exotiques

iStock / Getty Images

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À l’exception de quelques-uns comme l’ananas, la mangue, le litchi… les fruits exotiques demeurent mal connus. Et lorsqu’ils ornent les étals des primeurs en hiver avec leurs couleurs flamboyantes et leur forme parfois étrange, on les reluque sans forcément oser les glisser dans notre panier. Dommage, car ils ont souvent une saveur inégalée. Sans compter qu’ils nous fournissent généreusement en vitamines, minéraux et antioxydants. Et si on cédait enfin aux fruits de la tentation ?

 

L’ananas, facilitateur du transit

Christophe Colomb découvre en 1493 en Guadeloupe celui que les Amérindiens appellent « nana nana » (parfum des parfums). Il pousse au sol, au centre d’une plante tropicale de la famille des broméliacées, et séduit tous les palais avec son goût doux et sucré.

Pourquoi y goûter ? Son intérêt réside dans ses fibres insolubles (1,5 g/100 g) qui facilitent le transit et luttent contre la constipation occasionnelle, au même titre que le pomelo (autre fruit de l’hiver). Il contient en outre une enzyme, la broméline, qui facilite la digestion des protéines et freine les inflammations en cas de douleurs articulaires.
Comment le consommer ? Frais, coupé en dés pour profiter de ses fibres et réguler le transit dès le matin.

Le fruit de la passion, super-protecteur

Introduite en Europe vers 1630, la grenadille pourpre, autrement nommée maracuja ou fruit de la passion, cache sous sa peau épaisse une pulpe acidulée très aromatique.
Pourquoi y goûter ? À titre préventif, on recommande aux personnes à risque de cancer de la prostate ou de troubles cardiovasculaires ce super-fruit antioxydant, riche en anthocyanines et lycopène. Ces substances freineraient le développement des cellules cancéreuses et préviendraient l’athérosclérose (dégénérescence des artères), cause dominante de la majorité des affections cardiovasculaire (phlébite, embolie pulmonaire…).
Comment le consommer ? Frais. Choisissez-le avec une coque fripée et bosselée (signe de maturité), prélevez chair et graines à la petite cuillère pour faire le plein d’antioxydants tout au long de la journée.

La grenade, pépite anti-âge

Fruit du paradis (Adam et Ève l’auraient croquée plutôt que la pomme), elle sert depuis des millénaires, notamment en Asie centrale et occidentale, au Proche-Orient et au Moyen-Orient, à lutter contre les troubles gastro-intestinaux et parasitaires.
Pourquoi y goûter ? Ses puissants antioxydants (des polyphénols) luttent contre le vieillissement cellulaire et l’inflammation, et leur effet est renforcé par sa teneur en vitamine C (20 mg/100 g de graines).
Comment la consommer ? En jus au petit déj’ ou au goûter car, d’ordinaire, on mange trop peu de ses graines riches et de sa membrane blanche qui concentrent pourtant beaucoup d’antioxydants. La bonne dose : 25 cl de pur jus (équivalent de 2 à 3 grenades) pour absorber environ 500 mg de polyphénols.

Le kumquat, ultra-vitaminé

L’orange d’or (kum-quat en cantonnais) est le plus petit agrume au monde. Il nous arrive en général d’Israël et des États-Unis, sa production française (Corse, Provence) restant marginale.
Pourquoi y goûter ? Tout petit, il n’en demeure pas moins riche en antioxydants – vitamine C et carotènes – qui, en nous protégeant des radicaux libres, ralentissent la dégradation de nos cellules.
Comment le consommer ? Entier, croqué tel quel avec la peau : en effet, même si elle rend sa saveur un peu amère, elle contient autant de nutriments que sa chair acidulée.

Le litchi, ami des femmes

Cultivé en Chine depuis deux millénaires, il était considéré comme un mets raffiné que l’on offrait aux empereurs. Traditionnellement associé aux fêtes de fin d’année – période qui correspond à sa pleine saison à La Réunion ou à Madagascar –, il séduit les gourmets avec son goût mêlant ceux de la rose et du raisin muscat.
Pourquoi y goûter ? Il contient du sélénium, un oligoélément au fort pouvoir antioxydant, qui soutient le fonctionnement du système immunitaire et de la glande thyroïde. Quant à sa vitamine B9, elle stimule la production de collagène, responsable en particulier de l’élasticité de la peau. De plus, c’est un fruit moyennement énergétique (70 kcal/100 g), donc compatible avec un régime peu sucré.
Comment le consommer ? Frais et dès le matin pour profiter de sa richesse en vitamine C (70 mg/100 g).

La mangue, protectrice des yeux

Deuxième fruit le plus consommé dans le monde après la banane, elle se décline en une multitude de variétés (plus d’un millier rien qu’en Inde). Son poids peut d’ailleurs varier du simple au double, tout comme sa taille, mais à maturité (quand le fruit est très souple, voire un peu blet), elle révèle toujours une pulpe fondante et sucrée à la saveur exquise.
Pourquoi y goûter ? Une demi-mangue, soit environ 120 g de chair, renferme les deux tiers de l’apport quotidien recommandé en vitamine C et la totalité de celui recommandé en provitamine A qui, en plus de stimuler les fonctions du système immunitaire, renforce la qualité de la vision et aiderait à prévenir la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Comment la consommer ? Fraîche, à n’importe quel moment de la journée. Sa chair se prête aussi agréablement aux recettes de smoothies mais, une fois mixées, ses fibres anti-constipation perdent de leur efficacité.

Le mangoustan, mine d’antioxydants

Originaire d’Indonésie, cette drôle de baie arrondie pesant entre 50 et 150 g s’entoure d’une épaisse écorce amère virant du brun au violet à maturité. À l’intérieur se niche une chair blanche nacrée désaltérante, aux arômes de pêche, d’ananas et de fraise.
Pourquoi y goûter ? Il est l’un des fruits les plus riches en antioxydants naturels : il contient plus de 40 xanthones (antioxydants puissants) différentes qui limitent les effets néfastes des radicaux libres sur la dégénérescence de nos cellules. Ces composés permettraient en outre de stimuler le fonctionnement des systèmes digestif, cardiovasculaire et respiratoire.
Comment le consommer ? Les études scientifiques montrent toutes que la meilleure efficacité du fruit est obtenue quand il est bu en jus (magasins bio). Du fait de sa forte concentration en antioxydants, 30 ml/jour suffisent en cure d’un mois.

La papaye, ultra-légère

Il existe dans le monde une cinquantaine de variétés de papayes mais la plupart ne se mangent pas. Celles que l’on trouve chez nos primeurs proviennent du Mexique. Elles renferment une chair douceâtre, gorgée d’un jus très désaltérant.
Pourquoi y goûter ? Peu sucrée et peu énergétique avec ses 45 kcal/100 g, elle renferme 87 % d’eau : une vraie alliée en période de régime ! Mais elle compte aussi plus de vitamine C anti-infectieuse et antifatigue que les agrumes, et de nombreux minéraux et oligoéléments reminéralisants : calcium, fer, phosphore, potassium…
Comment la consommer ? Comme elle a un parfum discret, mieux vaut la mixer dans un smoothie avec d’autres fruits.

Merci à Nicolas Oger, ingénieur agroalimentaire, spécialiste des extraits végétaux et auteur de « 20 super fruits pour votre bien-être »,  aux éditions Presses du Châtelet.

Auteure : Nadège Cartier

Paru dans : Check-up

Source : https://www.serengo.net/check-up/une-orange-par-jour-pour-lutter-contre-la-dmla/

Evy - signature animée Titi

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