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28 septembre 2017

Séisme de magnitude 3,9 à Rennes !

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Un séisme de 3,9 sur l'échelle de Richter a eu lieu la nuit dernière au sud de Rennes. © Visactu

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La terre a tremblé cette nuit au sud de Rennes

Un tremblement de terre a été ressenti dans la nuit de mercredi à jeudi vers 3 h 45 au sud de Rennes.

Selon le site du Réseau national de surveillance sismique qui enregistre automatiquement les secousses de la Terre, il s’agit d’un séisme de magnitude 3,9, dont l’épicentre était situé à 15 km de Vern-sur-Seiche et 5 km de Janzé.

Les vibrations ont également été ressenties à Rennes et aux alentours.

«J’étais dans mon lit quand d’un seul coup, j’ai entendu un bruit, comme un grondement et la terre s’est mise à vibrer », raconte cette habitante de Vern-sur-Seiche, commune située à une dizaine de kilomètres au sud de Rennes. « J’ai poussé un cri d’exclamation et j’ai regardé l’heure : il était 3 h 43. Ça n’a duré que quelques instants, mais la sensation était vraiment effrayante ».

Les petits tweets qui rassurent

Cette mère de famille a eu bien du mal à se rendormir ensuite, tout comme cette autre témoin, une habitante du quartier de la Poterie à Rennes qui a, elle aussi, ressenti la secousse dans la nuit. 

« Avec les séismes que l’on voit un peu partout à travers le monde, on se pose des questions quand d’un seul coup, la Terre se met à vibrer. Moi, j’habite au 3e étage alors j’ai préféré me lever et partir plus tôt au travail ».

Et elle n’est pas la seule à témoigner.

Le centre départemental de secours d’Ille-et-Vilaine a reçu une dizaine d'appels dans la nuit.

Sur Twitter, les internautes ont posté une avalanche de petits tweets cette nuit comme pour se rassurer qu’ils n’avaient pas rêvé :

  • "C’était pas un tremblement de terre ça #Rennes ? C’était petit mais c’était chelou." Auteur : MV
  • "Je viens de ressentir un tremblement de terre sur #Rennes #Chantepie y a 2 minutes" Auteur : VP
  • "Pile je me réveille en pleine nuit, pile y a un petit tremblement de terre, j'étais la "je rêve encore ?!" #rennes. Auteur : C.
  • "ptdr merci Twitter je croyais être folle mais non y'a bien eu un tremblement de terre mdr". Auteur : PEP
3,9 sur l'échelle de Richter

Le séisme a été enregistré par le Réseau national de surveillance sismique qui publie automatiquement les secousses sur son site Internet. Les premières informations diffusées (et qui ont été validées tôt ce jeudi matin par un analyste) font état d’un tremblement de terre de magnitude 3,9 sur l’échelle de Richter. L’épicentre était localisé à 15 km de Vern-sur-Seiche et 5 km de Janzé.

Des données confirmées par ailleurs par le site de la Direction des applications militaires du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). 

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Source : http://www.rennes.maville.com/actu/

 

Evy - signature animée Titi

 

 

 

 

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27 septembre 2017

"Tu fais quoi dans la vie ?" - Ce texte populaire livre une réponse puissante

 

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Il est triste de limiter la vie à notre métier ou notre niveau social. Ce texte populaire répond avec désinvolture au fameux "tu fais quoi dans la vie ?".

Se définir par son travail est en réalité tellement restrictif. Cela signifie-t-il qu’avant d’entrer sur le marché de l'emploi, nous n’étions personne ? Et qu’après la retraite, ou dans une situation de chômage, de maladie ou de handicap, nous n’existons plus ?

Une réflexion partagée par Psychanalyse Jungienne dans ce texte dont on ne connaît plus l’origine mais qui, pourtant est devenu très populaire.

Regardez :

"Et toi, tu fais quoi dans la vie ?"

Qui ne s’est pas entendu poser cette question ? Lors de la rencontre avec une nouvelle personne, dans un dîner, lors de retrouvailles avec des copains d’enfance, ou encore en discutant avec un voisin.
« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? »
J’ai invariablement envie de répondre : « Moi ? oh dans la vie, je me promène, je m’éclate, j’apprends des choses, je lis, j’admire la nature, je communique avec des gens, je m’émerveille, je profite, JE VIS, quoi ! ».
Pourtant je sais bien que la question véritable est « quel est le métier que tu exerces ? », comme si notre profession était toute notre vie, comme si notre activité professionnelle était le premier, voire le seul critère pour nous définir.
Alors oui, je sais, la plupart des gens passent la plupart de leur temps AU TRAVAIL, mais je ne suis pas « juste » mon activité professionnelle. Et surtout, je n’aime pas les étiquettes. Je n’aime pas être mise dans une case selon que je suis secrétaire, ingénieur, femme de ménage, chef d’entreprise ou avocate.
D’autant moins que, derrière cette question apparemment innocente « qu’est-ce que tu fais dans la vie », il y a souvent un besoin de se comparer, de savoir ce que vaut l’autre par rapport à soi.
"Il est assez stérile d’étiqueter les gens et de les presser dans des catégories." (Carl Gustav Jung).
Vous n’êtes pas ce à quoi vous ressemblez physiquement, vous n’êtes pas ce que vous faites, vous n’êtes pas ce que vous possédez, vous n’êtes pas ce que les autres pensent de vous… Arrêtons de mettre les gens dans des cases, de coller des étiquettes selon que vous êtes maigre, grosse, blonde, handicapée, femme de ménage, cadre supérieur, issue d’une famille bourgeoise, de nationalité étrangère etc.
Vous êtes bien plus qu’un corps physique, une couleur de cheveux, une nationalité ou un métier. Vous êtes, avant tout, un être spirituel qui vit une expérience humaine, avec des idées, avec des rêves, des sentiments.
Vous êtes VOUS.
Soyez pleinement ce VOUS sans vous laisser enfermer dans des cases, et sans étiqueter les personnes que vous rencontrez. Sinon, vous passez à côté de leur essence, de leurs qualités.
Et sinon… euh… qu’est-ce que vous faites, vous, dans la vie ?
–  bah je fais de mon mieux ! »
Auteure :  Raphaëlle Dormieu
Source : https://positivr.fr/tu-fais-quoi-dans-la-vie-question-recit/

Evy - signature animée Titi

 

26 septembre 2017

Vaccins: des accusations peu solides contre l’aluminium

 

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Entre 2014 et 2016, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a financé un projet de recherche visant à explorer les effets potentiels des adjuvants à base d’aluminium dans les vaccins. Ces composés, ajoutés aux vaccins dans le but de déclencher une réaction immunitaire, sont suspectés depuis 1998 d’être neurotoxiques. Dans son édition du vendredi 22 septembre, Le Parisien a révélé un «rapport sérieux et inédit, bouclé en mars mais jamais rendu public (par l’ANSM)». Selon le quotidien, ce rapport «pointe des risques à cause de l’aluminium dans les vaccins.» 

En réalité, ce «rapport» est un avis rendu en juin 2017 par le conseil scientifique de l’Agence au sujet des études réalisées dans le cadre de ce projet. Contactée par Le Figaro, l’Agence sanitaire a rappelé que «les avis du conseil scientifique sont consultatifs et à destination de la direction générale de l’ANSM. Ils ne sont pas publiés sur le site de l’Agence». Quelques heures plus tard, les documents ont finalement été mis en ligne par l’ANSM, qui assure dans un communiqué : «les vaccins contenant de l’aluminium sont sûrs». Que nous apprennent les documents rendus publics?

Les 9 membres du Conseil scientifique ainsi que 3 experts extérieurs indépendants ont examiné les résultats de quatre études menées sous la direction du Pr Romain Gherardi, chef du service de pathologies neuromusculaires à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil. Parmi ces études, trois consistaient à évaluer la persistance et la toxicité de l’adjuvant aluminique chez des souris. Les chercheurs ont injecté différentes doses d’aluminium à des rongeurs par voie intramusculaire, mode d’injection privilégié de la grande majorité des vaccins inactivés.

Ils ont alors constaté que seules les doses les plus faibles (200 microgrammes par kilo) avaient des effets neurotoxiques (augmentation de la quantité d’aluminium dans le cerveau, diminution de la locomotion). Autre résultat: le déplacement tardif de l’aluminium du muscle vers d’autres organes. En effet, 9 mois après l’avoir injecté, les chercheurs ont découvert que l’aluminium se trouvait dans les ganglions et la rate des rongeurs.

Des doses 12 fois supérieures à celles injectées chez l’homme

La lecture de l’avis du comité scientifique nous apprend que les résultats de ces études ont été aprement débattus et qu’ils sont loin de faire l’unanimité parmi les experts. Certains ont d’ailleurs relevé des biais méthodologiques, telle que l’utilisation d’un nombre insuffisant de souris (5 par groupes soit 40 au total). Un choix justifié par la volonté de «ne pas sacrifier un trop grand nombre d’animaux», selon l’équipe du Pr Gherardi. Autre point soulevé: l’utilisation d’espèces de souris différentes d’une étude à l’autre alors que «le fond génétique d’une espèce peut déterminer des cinétiques extrêmement différentes».

L’un des experts rappelle la difficulté à extrapoler des résultats obtenus chez la souris, en notant que «les différences entre les modèles murins et la pathologie humaine rendent hasardeuse la transposition de l’un à l’autre lorsque les résultats ne sont pas démontrés de façon indiscutable (...)». Enfin, l’un des experts soutient que: «le complexe injecté aux souris ne présente pas les mêmes propriétés pharmacocinétiques que celles de l’aluminium vaccinal». En effet, les chercheurs ont associé aux particules d’aluminium des nanodiamants fluorescents qui permettent de suivre leur trajectoire dans l’organisme.

Les grandes quantités de sel d’aluminium injectées aux souris sont aussi surprenantes. En effet, les rongeurs ont reçu une dose minimale de 200 microgrammes d’adjuvant aluminique par kilo. Or, à titre de comparaison, un adulte qui se fait vacciner contre l’hépatite B (vaccin Engerix) reçoit 8,3 microgrammes d’aluminium par kilo. Les souris ont donc reçu des quantités d’aluminium au moins 24 fois supérieures à celles injectées à un adulte qui reçoit une dose de vaccin contre le virus de l’hépatite B.

Pas de signal de sécurité

«Ce sont des recherches très fondamentales et isolées qui, si elles soulèvent des interrogations et invitent à continuer, ne remettent absolument pas en cause le rapport bénéfice-risque de l’usage des adjuvants aluminiques, explique au Figaro le directeur de l’ANSM Dominique Martin. Cela fait 90 ans que l’on vaccine avec ces adjuvants et il n’y a pas de signal de sécurité. Ni en France, ni en Europe, ni nulle part dans le monde».

Toutefois, selon l’un des experts consulté sur ce dossier par l’Agence, ces résultats «accroissent la plausibilité biologique d’un lien possible entre l’administration d’adjuvant aluminique et la survenue de complications postvaccinales chez certains individus». «Il est souhaitable de continuer à faire des recherches, souligne Dominique Martin. Par contre, ça ne relève pas des compétences de l’ANSM, qui n’a pas les moyens de supporter des recherches plus élargies». Le directeur de l’Agence du médicament «appelle la puissance publique à prendre ses responsabilités en la matière.»

«Aucun lien de causalité n’a pu être établi»

Ces dernières années, plusieurs rapports ont conclu à l’absence de preuve de nocivité des adjuvants aluminiques. C’est le cas d’un document de l’Académie de médecin publié en 2012, et d’un rapport du Haut Conseil de la Santé Publique daté de 2013. Celui-ci reconnaissait bien un lien entre la vaccination et la présence de lésions contenant de l’aluminium dans les muscles mais avait souligné qu’«aucune étude (...) ne permet d’affirmer le lien de causalité entre les signes cliniques rapportés et la présence de granulomes contenant de l’aluminium». En mars 2016, l’Académie nationale de pharmacie publiait à son tour un rapport, dans lequel elle concluait également à l’absence de lien de causalité entre les adujvants aluminiques et la survenue de symptômes.

Pourquoi de l’aluminium dans les vaccins?

Dès lors qu’un vaccin contient un pathogène (virus ou bactérie) tué ou atténué, un adjuvant est ajouté afin de déclencher une réaction immunitaire suffisamment importante. Il s’agit en général de sels d’aluminium sur lesquels les antigènes vaccinaux (des fragments de virus ou de bactérie contre lesquels on veut protéger l’individu) viennent se fixer. L’adjuvant couplé aux antigènes forme des agrégats au niveau du site d’injection, ce qui attire l’attention des cellules phagocytaires qui ne manquent alors pas d’alerter l’ensemble du système immunitaire. Les adjuvants aluminiques sont utilisés depuis 1926. En France, on compte 30 vaccins avec adjuvant, soit environ 10 millions de doses par an.

Auteure :Cécile Thibert,le Figaro Santé 

Pour voir la vidéo, rendez vous sur le site : http://sante.lefigaro.fr/

Evy - signature animée Titi

 

 

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25 septembre 2017

« Mother ! » de Darren Aronofsky : le sacrifice de la femme objet

  

Un poster qui donne le ton. Paramount

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Si l’art est l’une des plus prodigieuses inventions de l’espèce humaine, lui permettant d’aborder des horizons que d’autres espèces animales ignorent, il peut également signer le commencement de sa chute. Avec Mother !, Darren Aronofsky ouvre son film à bien des interprétations, mais celle qui présente l’art comme vecteur d’exploitation de l’humanité et potentiel extincteur de l’espèce ressort jusque dans ses dernières scènes.

Un couple, incarné par Jennifer Lawrence et Javier Bardem, mène une existence en apparence paisible dans un vaste pavillon perdu au milieu de nulle part. Elle rénove l’habitation, visiblement victime d’un incendie, tandis que lui, écrivain, tente de vaincre son angoisse de la page blanche. Il est distant, elle est inquiète. Surgit un couple, interprété par Michelle Pfeiffer et Ed Harris, plus âgé et sans aucune gêne. L’Enfer peut commencer. 

 

MOTHER ! - Bande-Annonce Officielle (VOST) [au cinéma le 13 septembre 2017]

Déposséder la femme de son corps

Les premiers invités importuns du couple de protagonistes leur renvoient une image d’eux-mêmes plus âgée et surtout plus usée par la vie : il est gravement malade, elle est aigrie. Le personnage de Michelle Pfeiffer, qui s’invite parce que son époux est déjà sur place, se fait alors l’avatar d’une société sexiste désireuse de donner des leçons de vie aux femmes par la voix de l’une d’entre elles. Selon ce personnage, la jeune femme devrait faire plus attention à elle, afin d’être plus agréable à regarder. Elle devrait aussi faire un enfant, parce qu’il serait peut-être temps, à son âge.

L’amoncellement de piques renvoie clairement aux comportements auxquels doivent depuis toujours faire face les femmes. Et Mother ! joue la carte de la dégringolade lorsqu’un bataillon entier de fanatiques du personnage de Bardem pénètre violemment dans le sanctuaire de celui incarné par Lawrence, cette maison qu’elle voulait transformer « en paradis », et le saccage en la maltraitant, un anonyme la harcelant sexuellement avant de lui dire littéralement de partir de chez elle parce qu’elle n’y a pas sa place.

La charge est lourde : la future Mère du titre endure rapidement une escalade de violence qu’elle subit à défaut de combattre parce qu’elle est seule, parce qu’ils sont trop nombreux, parce qu’Il ne l’aide pas, aveuglé par l’amour que lui porte cette foule métaphorisant la société moderne, hétéroclite mais finalement gouvernée par un système de pensée archaïque : nous avons le droit de le faire, parce que nous pouvons le faire.

Le personnage de Bardem est épris de la fascination que son épouse éprouve à son égard, de sa dévotion, de ce qu’elle fait pour lui. Il ne la respecte pas en tant que femme, il s’aime simplement en regardant son reflet dans ses yeux fatigués. « Tu ne m’aimes pas. Tu aimes l’amour que j’ai pour toi. », dit Jennifer Lawrence, incarnant ici une femme devenue objet, en un sens, parce qu’elle n’est qu’un banal miroir dans lequel se mire son artiste d’époux, mais aussi parce qu’elle occupe la fonction de muse : son corps est devenu une matrice artistique.

 

Un accouchement dans la douleur, comme celui de l’œuvre de son époux.
Sa souffrance à Elle est physique, réelle, concrète. C’est pourtant Lui qui sera encensé par les foules. Allociné

Au nom de l’Art

Enceinte, Elle attend avec impatience la venue au monde de sa progéniture tandis que Lui parvient à trouver l’inspiration et écrit rapidement un best-seller érigé en quelques jours au rang de chef-d’œuvre. L’enfant est arraché à sa mère par son propre père, offert aux fanatiques qui le brisent, qui l’éviscèrent, qui le mangent : ceci est le corps de ma muse, mangez-en tous. Ceci est le sang de ma muse, buvez-en tous. L’acte sacrificiel est christique, sectaire, satanique. L’époux ne montre aucune émotion : il offre l’enfant que sa femme a eu tant de mal à mettre au monde à ses admirateurs pour qu’ils en jouissent, eux qui le respectent tant mais méprisent celle qui lui a inspiré son « chef-d’œuvre » dont le spectateur ne lira pas un seul mot.

Une fois de plus la muse est un objet sans intérêt sitôt qu’elle est perçue comme un humain, comme une femme, plutôt que comme une œuvre, à l’instar des supermodels dont la fonction première est celle de cintre vivant. Au nom de l’Art, la vie d’un nouveau-né lui est arrachée et celle de sa mère détruite. Ce qui est beau nécessite un sacrifice et les victimes n’ont droit à aucune considération, aucun droit de parole et encore moins d’objection. Triste affaire, que la réalité a déjà illustrée.

Innocence, un écho contemporain

Le film de Darren Aronofsky peut être mis en parallèle d’une autre œuvre, littéraire cette fois-ci : Innocence, roman autobiographique d’Eva Ionesco, racontant non seulement comment l’auteure a cherché son père des années durant mais également comment sa mère, Irina, la manipulait, enfant, afin de la faire poser pour ses photos érotico-macabres et porno-soft, de l’âge de 4 à 12 ans. Au nom de l’Art, l’enfant fut privée de son corps et de sa féminité qui appartenaient non seulement à sa mère, l’utilisant comme un objet photographique, mais également aux collectionneurs de clichés pédopornographiques et aux artistes qui gravitaient autour de sa médéesque génitrice afin de profiter à leur tour de la petite Eva, comme Alain Robbe-Grillet ou André Pieyre de Mandiargues.

« Du porno, du porno-soft, du sous-Hamilton de merde.

Je n’arrivais pas à savoir ce que je faisais,

il aurait pu m’arriver n’importe quoi, nue en pleine nature. »

 

                                My little princess, bande annonce (2011)

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Le conditionnement psychologique, la manipulation sentimentale, la mise au fer de l’innocence pour faire passer toutes les atrocités sont les maîtres mots de l’ouvrage lorsqu’il est question des marottes d’Irina Ionesco. Cette histoire vraie d’une enfance volée et de l’objectification du corps d’une petite fille sonne véritablement comme un écho à la métaphore du film d’Aronofosky : l’Art peut détruire des vies et le personnage de Javier Bardem, pourtant bien moins machiavélique que celui dépeint par Eva Ionesco, est prêt au sacrifice.

Tuer son enfant, le livrer véritablement en pâture à ses admirateurs pour se sentir grandi, c’est ce que faisait la photographe avec sa fille en la « prêtant » à ses amis artistes afin de se créer un réseau dans le milieu. La connexion entre les deux œuvres est évidente, autour de cette thématique de « l’objet féminin » et chacune est tour à tour frontale ou métaphorique. Dans son portrait paru en septembre 2017 de la revue Transfuge, Eva Ionesco résume en quelques mots la perversité maligne de la société artistique à laquelle elle était exposée durant son enfance.

« Ma mère me disait, on n’a pas besoin des hommes,

alors même que tout ce qu’on faisait était pour plaire aux hommes. »

Mother ! gravit les échelons de l’horreur ultime avant de retomber, présentant alors ce déluge de violence comme un passage normal, toléré et finalement nécessaire de la société misogyne. En définitive, la boucle temporelle qu’il engendre remet les compteurs à zéro et l’histoire peut recommencer, avec une autre femme qu’il dévorera sans doute aussi. Si le personnage de Javier Bardem est un dieu possédant le pouvoir de tout réparer grâce à son cristal, c’est aussi et surtout parce que celui de Jennifer Lawrence a créé cette pierre précieuse avec ses propres entrailles, son propre cœur. L’imagerie est forte : la femme confie la Vie à l’homme qui s’en sert finalement pour créer l’Apocalypse à force d’orgueil.

Auteur :   - Doctorant en études culturelles, Université de Lorraine

Déclaration d’intérêts : Guillaume Labrude ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son poste universitaire

Source : https://theconversation.com/mother-de-darren-aronofsky-le-sacrifice-de-la-femme-objet

Evy - signature animée Titi

24 septembre 2017

Étonnant : il y avait des feux de forêts à l'ère glaciaire

 

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Les incendies de forêts attendent l'été et la sécheresse, ce qui paraît logique.

Pourtant une étude sur les feux de végétation et la composition des boisements au cours des 20.000 dernières années a trouvé des preuves d'incendies à 2.240 m d'altitude, pendant une époque glaciaire.

Les incendies de végétation se propagent lorsque du combustible est disponible et que le climat est sec. Il est contre-intuitif d'imaginer de tels incendies en zones périglaciaires, subpolaires ou montagnardes.

C'est pourtant ce que des sédiments lacustres de haute montagne ont révélé. Des incendies, certes rares, mais bien attestés par des charbons de bois, y compris durant des époques glaciaires et postglaciaires.

Des incendies ont pu avoir lieu sur le site du massif du Queyras (Alpes occidentales) car des arbres y ont survécu en pleine époque glaciaire, comme en atteste la présence de macrorestes (feuilles et graines).

Ce site a hébergé un refuge glaciaire de pins cembro et de mélèzes en isolement, telle une île au milieu d'un océan de glace. Ces arbres en situation de refuge durant le dernier maximum glaciaire pourraient être à l'origine des lignées génétiques de pins cembro et de mélèzes qui occupent aujourd'hui les vallées internes des Alpes occidentales.

Un refuge glaciaire d’arbres sujet aux incendies dans les Alpes

En outre, le régime de feu a changé simultanément avec le changement de dominance de couvert d'arbre.

Au début de l'Holocène (vers 10.700 ans) le climat devient plus chaud et plus humide : le pin cembro qui dominait en période glaciaire (froide, sèche), à faible fréquence de feu, a été remplacé par le mélèze, associé à des incendies plus fréquents.

Cette étude internationale, conduite par Christopher Carcaillet, directeur d'études EPHE au Laboratoire d'écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés (CNRS/Université Lyon 1/ENTPE) et Olivier Blarquez (université de Montréal), est parue en ligne dans la revue New Phytologist.

Elle montre qu'un climat périglaciaire ne présume pas de l'absence d'incendies. Des arbres (ici le pin cembro) sont nécessaires aux incendies en haute montagne, et si le climat régule la fréquence des feux, ces derniers, en retour, contrôlent la diversité des arbres.

Cette étude fait écho aux récents incendies dans les toundras de l'Arctique, qui sont de plus en plus envahies par les arbres, avec des conséquences importantes sur le cycle du carbone, ce qui interpelle la communauté scientifique.

Les changements de couvert boisé en haute montagne sous l'effet du réchauffement climatique, et surtout de la déprise agricole, risquent d'accentuer la propagation des feux dans les prochaines années.

Les tornades de feu, un phénomène rare et impressionnant  
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Des pompiers aux prises avec un grand incendie de forêt en Californie du Sud, aux États-Unis, voient se former autour d’eux des tourbillons enflammés.

Ces tornades miniatures se créent par la chaleur qui engendre des mouvements d’air et sont soutenues par des vents violents.

Elles soulèvent des débris végétaux en feu et ravagent les alentours. 

 

Auteur : CNRS

 

Source : http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/nature-etonnant-il-y-avait-feux-forets-ere-glaciaire-68635/

 

Evy - signature animée Titi

 

 

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19 septembre 2017

Road N Troll - Nantes Digital Week 2017

 

Road n'Troll 

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Nantes Digital Week 2017

 

                   

Source : https://www.youtube.com/watch?v=8OzMBe2bpoU&feature=em-uploademail

Evy - signature animée Titi

 

 

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18 septembre 2017

Lutte contre le commerce de l’ivoire

 

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  ASSEMBLÉE NATIONALE

JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

DÉBATS PARLEMENTAIRES

Année 2017. – no 36 A.N. (Q) ISSN 0242-6757 Mardi 12 septembre 2017

SITE OFFICIEL DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

www.assemblee-nationale.fr

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 15e Législature

QUESTIONS remises à la présidence de l’Assemblée nationale

RÉPONSES des ministres aux questions écrites

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 TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE

Animaux

Lutte contre le commerce de l’ivoire 967. − 12 septembre 2017. − M. Antoine Herth attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les effets négatifs du commerce de l’ivoire dans l’Union européenne. En effet, en moyenne, 20 000 éléphants sont illégalement tués chaque année en Afrique. Leurs effectifs n’ont jamais été aussi bas : ils ont chuté de plus d’un tiers entre 2007 et 2014. Or le commerce légal de l’ivoire dans l’Union européenne favorise précisément ce déclin en servant de couverture pour le commerce illicite. Bien que certains États européens, au premier rang desquels la France, aient déjà commencé à introduire des restrictions intérieures, il semble aujourd’hui indispensable que l’Union européenne elle-même mette en place une interdiction totale et contraignante de toutes les exportations et ventes intérieures d’ivoire sur son territoire. D’autres pays clé, comme les États-Unis et la Chine, ont eux aussi adopté des mesures énergiques pour fermer leur marché de l’ivoire. Aussi, et alors que doit se tenir au mois de novembre 2017 un Conseil européen « environnement », il souhaiterait connaître les initiatives que le Gouvernement compte prendre sur ce sujet.

 

Source : http://questions.assemblee-nationale.fr/static/15/questions/jo/jo_anq_201736.pdf

Evy - signature animée Titi

 

 

17 septembre 2017

8 îles du Pacifique déjà englouties à cause du réchauffement climatique

 

Dans l'ouest du Pacifique, où la montée des eaux est plus rapide qu'ailleurs, huit petites îles ont été englouties ces dernières années.

Elles s'ajoutent aux cinq autres identifiées comme déjà disparues.

Cela donne un aperçu de ce qui va advenir aux territoires situés aux plus basses altitudes dans le monde au cours du XXIe siècle.

  • La montée des eaux atteint 12 mm par an dans l’ouest du Pacifique.
  • Au moins huit petites îles ont été englouties.
  • Les îles du Pacifique vont être les plus frappées par les effets du changement climatique.

En 2016, des recherches avaient révélé que cinq des îles Salomon avaient disparu dans le Pacifique au cours de la deuxième moitié du XXe siècle.

Patrick Nunn, de l'université de la Sunshine Coast, en Australie, s'est rendu en Micronésie, sur l'île de Pohnpei, pour mener à son tour une enquête.

Il y a rassemblé des témoignages des habitants et consulté minutieusement les images satellite, à la recherche d'îles submergées.

Il en a recensé huit (mais, selon lui, il y en a probablement d'autres).

Il s'agit de Kepidau en Pehleng et Nahlapenlohd, ainsi que de six autres, d'environ 100 m2 chacune, dans les archipels de Laiap, Nahtik et Ros.

Elles ont vraisemblablement été englouties entre 2007 et 2014.

 

Certaines îles du Pacifique résistent mieux grâce aux mangroves

À l'origine de leur disparition, il y a, bien sûr, la montée des eaux provoquée par le changement climatique en cours.

Dans le monde, celle-ci est actuellement de 3 mm par an en moyenne — les prévisions les plus optimistes du Giec tablent sur 40 cm d'ici 2100 et 126 cm pour les plus pessimistes, si rien n'est fait — mais, dans le Pacifique ouest, principalement en raison d'un cycle naturel des alizés accumulant plus l'eau dans cette région, l'élévation y est plus importante et rapide qu'ailleurs : 12 mm par an depuis les années 1990. 

Tempêtes et typhons ont achevé de les rayer de la carte...

Pour le chercheur, ces changements en Micronésie sont un aperçu de ce qui va arriver à d'autres territoires à faible altitude au cours du XXIe siècle.

Car cette menace est devenue très sérieuse pour plusieurs îles peuplées, comme les îles Carteret, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ou Kiribati (110.000 habitants) et Tuvalu (12.000 habitants). 

« Ce sont les premiers endroits sur Terre à connaître des taux vraiment importants d'élévation du niveau de la mer [...] et ils donnent une excellente idée de ce qui peut arriver, commente Simon Albert, de l'université du Queensland, qui a signé l'étude de 2016. Mais nous constatons qu'il existe une grande diversité de réponses, et toutes les îles ne vont pas s'éroder ».

En effet, le point positif constaté par chacun des deux chercheurs est que plusieurs îles de faible altitude résistent bien à l'érosion, notamment celles entourées de mangroves et, pour dans certains cas, celles qui sont protégées des vents, des grandes vagues ou lorsque les sédiments sont piégés par les barrières de corail

« Les mangroves agissent comme un tampon en absorbant l'énergie des vagues et en piégeant les sédiments. »

 

Xavier Demeersman, Journaliste

 


Source : http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ocean-pacifique-8-iles-pacifique-deja-englouties-cause-rechauffement-climatique-68510/

 

Evy - signature animée Titi

 

 

16 septembre 2017

Savez-vous vraiment ce qu'il y a dans une figue ? (Ça ne va pas plaire aux végétariens)

 

GETTY CREATIVE - ELLY SCHUURMAN
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Savez-vous vraiment ce qu'il y a dans une figue?

Apprendre que les artichauts sont des fleurs et les câpres, des boutons de fleurs marinés, nous a ouvert les yeux. Mais quand on a su ce qu'il y avait dans les figues — et comment elles dépendaient des guêpes —, on a remis en cause tout ce qu'on croyait savoir sur le monde qui nous entoure.

Pour faire simple, les figues ne sont pas des fruits mais des fleurs inversées. Les figuiers ne fleurissent pas comme les pommiers ou les poiriers. Leurs fleurs éclosent à l'intérieur du réceptacle en forme de poire qui donnera le fruit que nous mangeons. Une fleur de figuier ne produit qu'un fruit contenant une seule graine et une coquille rigide, l'akène (c'est ce qui lui donne son côté croquant). Chaque figue est constituée de plusieurs akènes. Quand nous mangeons une figue, nous croquons en fait dans plusieurs fruits.

Mais ce n'est pas la seule particularité de la figue.

Parce que les fleurs du figuier éclosent en interne, elles dépendent d'un processus spécifique pour la pollinisation car elles ne peuvent dépendre du vent ou des abeilles pour répandre leur pollen. C'est là qu'intervient la guêpe du figuier. La figue ne peut survivre sans elle, et réciproquement, car c'est dans la figue que la guêpe dépose ses larves. C'est ce que l'on appelle le mutualisme.

GETTY IMAGES/DEAGOSTINI - Dessin de guêpe du figuier

 La guêpe femelle dépose ses œufs dans la figue mâle (nous ne consommons que celles des figuiers femelles), dont la forme facilite l'accueil des larves de guêpes mais les ailes et les antennes de la guêpe se cassent lorsqu'elle pénètre dans la figue, ce qui l'empêche d'en ressortir. Seul le bébé guêpe sera assez petit pour se libérer. Les mâles naissent sans ailes, parce que leur seule fonction est de se reproduire avec les bébés femelles — qui sont techniquement leurs sœurs — et de creuser un tunnel pour sortir de la figue. Ce sont les femelles qui s'échappent, en emportant le pollen avec elles.

Si une guêpe entre par erreur dans une figue femelle ― celles que nous mangeons ―, elle n'a pas la place de se reproduire, et elle ne peut plus sortir puisque ses ailes et ses antennes se sont détachées. La guêpe meurt donc à l'intérieur, ce qui est hélas nécessaire parce qu'elle apporte ainsi le pollen qui donnera le fruit que nous aimons.

Attention: le croquant que vous sentez sous votre dent n'est pas dû à la carcasse de la guêpe! La figue se sert d'une enzyme, la ficine, pour la transformer en protéines. Mais, techniquement, quand vous mangez une figue, vous avalez aussi une guêpe du figuier (du moins ce qu'il en reste). Certains végans décident d'ailleurs de ne plus en consommer pour cette raison.

Regardez la vidéo de Brain Stuff ci-dessous (en anglais) pour visualiser le processus de la pollinisation. 

 https://youtu.be/9DQTjv_u3Vc

 

Cet article, publié à l'origine sur le Huffington Post américain, a été traduit pour le HuffPost Québec par Bamiyan Shiff pour Fast for Word.

 

Auteure : Julie R. Thomson

Source : http://www.huffingtonpost.fr/2017/09/13/savez-vous-vraiment-ce-quil-y-a-dans-une-figue_a_23205966/

Evy - signature animée Titi

 

 

 

 

15 septembre 2017

À quoi servent les moustaches du chat ?

 

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http://www.maxitendance.com/wp-content/uploads/2013/06/3-Hamilton-Hipster-Cat-Chat-Moustaches-Dali.jpg

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Selon la race, les moustaches d'un chat sont plus ou moins longues et parfois même frisées. Mais elles ne sont pas là juste pour faire joli.

Au contraire, elles constituent pour le félin, un organe sensoriel essentiel à son orientation dans l'espace.

Chez le chat, ce que nous appelons des moustaches sont en réalité des vibrisses. Des poils plus longs, plus épais et plus rigides que les autres. Mais des poils tout de même, composés de kératine comme les autres.

Ils constituent des organes sensoriels essentiels au chat. À leur base, se trouve en effet un réseau de terminaisons nerveuses particulièrement sensibles.

Comme leur dénomination technique l'indique, les moustaches du chat — que l'on ne trouve pas seulement de part et d'autre de son nez, mais aussi au-dessus de ses yeux et à l'arrière de ses pattes inférieures — sont sensibles aux vibrations.

Elles aident donc le félin à repérer tout mouvement de proximité. Elles le renseignent également sur la direction et la force du vent ainsi que sur les odeurs alentour.

Et comme elles sont plus longues que la largeur du chat, elles lui permettent de savoir s'il peut se faufiler par une ouverture.

Les moustaches servent aussi au chat, qui voit mal de près, à localiser correctement ses proies.

Comme les chats, les humains ont des vibrisses. Celles-ci se cachent dans nos nez. Elles nous servent de filtre et de barrière pour éviter l’intrusion trop aisée d’insectes ou de pathogènes. © 401711, Pixabay, CC0 Public Domain
© 401711, Pixabay, CC0 Public Domain 

Un chat sans moustache ?

Sachez par ailleurs que le chat utilise aussi ses moustaches pour communiquer — avec les autres chats — et exprimer ses humeurs.

Des moustaches relâchées sont le signe d'un chat détendu. Des moustaches dirigées vers l'avant révèlent un chat en colère ou en pleine séance de jeu ou de chasse.

Mais pas de panique — même si ça reste à éviter absolument —, si votre enfant s'est amusé à couper les moustaches de Mistigri, comme les autres poils, celles-ci repousseront bientôt.

 

Nathalie Mayer, Journaliste

 

Source :  http://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/chat-servent-moustaches-chat-7316/

 

Evy - signature animée Titi

 

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