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30 avril 2017

Pourquoi les autruches mettent-elles la tête dans le sable ?

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http://hotel-lion-or.com/photos/289_1_205517.jpg

Appliquer la politique de l'autruche, c'est agir sans prendre en compte ce qui se passe autour de soi. Cette expression émane du vieil adage qui dit que l'autruche met la tête dans le sable dès qu'elle se sent menacée. Basée sur un fond de vérité, l'idée est pourtant fausse.

Faire l'autruche est une expression de la langue française qui traduit le fait qu'une personne refuse de faire face à la réalité. Cette expression populaire est née de l'idée que l'autruche, plus grand oiseau au monde, enfouit sa tête dans le sable dès qu'elle a peur.

Ce vieil adage est basé sur les observations, mais son interprétation est fausse. Si l'autruche met effectivement la tête dans le sable, cela n'a rien à voir avec ses craintes : lorsque l'oiseau est effrayé, il s'enfuit !

Si l’autruche met effectivement la tête dans le sable, cela n’a rien à voir avec ses craintes ! © Franz Bonn, Wikipédia, DP

L’autruche ne se terre pas dans le sable, mais court à 90 km/h

Il existe aujourd'hui plusieurs théories pour expliquer cette expression. D'abord, l'autruche pond ses œufs dans le sol, dans des trous qui peuvent faire jusqu'à une trentaine de centimètres de profondeur. De jour, c'est le mâle qui surveille les œufs ; de nuit, c'est la femelle. Au cours de la surveillance, il peut arriver que l'oiseau retourne les œufs, ôte les lézards ou les rongeurs qui se seraient incrustés dans les trous pour profiter de la chaleur. L'autruche a donc régulièrement la tête dans le sable en période de couvaison.

Par ailleurs, si l'autruche est essentiellement herbivore, elle mange de tout, et toute la journée. Ainsi, lorsqu'on observe l'oiseau, il semble avoir bien souvent la tête près du sol, d'où l'idée d'un oiseau qui enterre sa tête.

À ceci, on peut ajouter qu'avec son long cou, l'autruche, en cas de tempête de sable, n'a d'autre choix que de mettre sa tête au ras du sol. L'adage populaire est probablement né de la combinaison de toutes ces observations, mais une chose est sûre : l'autruche, du haut de ses deux mètres et avec des pointes de vitesse de course à 90 km/h, a tout intérêt à courir si elle se sent menacée plutôt qu'à enfouir sa tête dans le sable !

Par Delphine Bossy, Futura

 

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/zoologie-autruches-mettent-elles-tete-sable-6012/

 

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24 avril 2017

PRÉSIDENTIELLE 2017

 

Présidentielle 2017 : tout oppose les programmes d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen

Romain BEURRIER/REA

TOUT OPPOSE LES PROGRAMMES

D’EMMANUEL MACRON ET DE MARINE LE PEN

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Le second tour de l’élection présidentielle 2017 opposera deux candidats aux visions diamétralement opposées de l'économie.

Impôt sur le revenu, retraite, travail… Retrouvez le détail de leurs programmes thème par thème.

C’est un véritable choix de société qu’auront à exercer les Français le 7 mai.

Bien plus qu’en 2002, où Jean-Marie Le Pen affichait un ligne moins protectionniste et anti-libérale que sa fille aujourd’hui et où Jacques Chirac n'était pas sur un positionnement aussi pro-européen et social-libéral qu'Emmanuel Macron.

A l'arrivée, l'ancien président l'avait emporté avec 82,21% des voix contre 17,79% pour le fondateur du Front National.

Lors du second tour de l’élection présidentielle, le débat opposera les partisans et les pourfendeurs du libéralisme, de la construction européenne ou de la mondialisation.

Pour vous aider dans votre choix, nous vous proposons un comparatif des programmes de Marine Le Pen et Emmanuel Macron sur trois thèmes économiques majeurs : la retraite, le travail, la fiscalité, sachant que ce dernier thème a été divisé en 2 tableaux, l’un sur l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales et la TVA, l’autre sur la fiscalité du patrimoine.

Emmanuel Macron : ce que sa réforme des cotisations vous ferait gagner (ou perdre)

Retraite : Le retour à 60 ans ou un tout nouveau système

Quel que le soit le nom du futur président, une grosse réforme est à prévoir.

Marine Le Pen souhaite ramener l’âge légal de la retraite de 62 à 60 ans tandis que Emmanuel Macron annonce une refondation complète du système dans lequel 1 euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le statut.

Ce dernier reste toutefois encore flou sur le maintien des avantages des salariés de la RATP ou de la SNCF.

 

 Travail : hausse du salaire net dans les deux cas

Chacun des deux candidats affiche l’ambition d’augmenter le salaire net des Français, mais par des moyens différents : baisse des cotisations pour Emmanuel Macron, prime pour Marine Le Pen.

Sur les modalités de licenciement comme sur l’assurance chômage, Marine Le Pen ne formule pour l’heure pas de propositions précises.

 

Marine Le Pen : avec elle, la France serait condamnée à la ruine

Impôts et taxes : des baisses, surtout chez Marine Le Pen

Sur le plan de l’impôt sur le revenu, Marine Le Pen va plus loin qu’Emmanuel Macron.

Quand ce dernier se contente de proposer une imposition individualisée aux couples, la première promet 10% de baisse sur les trois premières tranches et une hausse du quotient familial. 

 Fiscalité du patrimoine : maintien partiel ou total de l’ISF

Marine Le Pen ne veut pas toucher à l’impôt sur la fortune alors qu’Emmanuel Macron propose de le supprimer sur les valeurs mobilières, c’est à dire hors immobilier.

L’ISF deviendrait donc un impôt sur la fortune immobilière.

Son objectif : décourager la fuite des capitaux et pousser les Français à investir dans les entreprises. 

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23 avril 2017

Pour ceux qui croient qu'il pleut toujours en Bretagne !!!

! Météo en Bretagne : du jaune, en veux-tu en voilà !

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Champs de colza près de Rennes / © T. Peigné

Champs de colza près de Rennes / © T. Peigné

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Le week-end s'annonce radieux pour ce week-end avec un soleil fidèle au rendez-vous, l’anticyclone centré au large des îles britanniques amenant de hautes pressions sur notre région.

Les quelques brumes présentes dans le nord de la Bretagne aux aurores ce samedi disparaitront rapidement dans la matinée laissant la place à un soleil généreux. Des nuages circuleront un peu dans le ciel du nord de la région.


Le thermomètre remontera aussi au petit matin, il indiquera 2 à 5°et jusqu’à 10° dans nos îles.

Dans l'après-midi, les nuages chahuteront le soleil seulement au nord-est. Partout ailleurs, l’astre solaire brillera dans une atmosphère printanière sous un vent sensible de nord-est dominant.

Les  maximales en hausse et au-dessus des moyennes d’avril afficheront 15° à Saint Brieuc, 18° à Brest, 19° à Rennes et 21° à Quimper et à Vannes.

A venir

Les prévisions des trois jours suivants nous annoncent encore un beau soleil pour dimanche sous un ciel peu nuageux.

Lundi, le beau temps se poursuivra. En journée, des nuages circuleront dans le ciel breton.

Puis mardi, retour de cumulus accompagnés de pluies en alternance avec des éclaircies dans une ambiance rafraichie.
Par Nathalie Coulon (avec AFP)
Source http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/meteo-bretagne-du-jaune-veux-tu-voila-1237741.html

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21 avril 2017

Un énorme iceberg s’est échoué devant leur village

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Le somptueux ballet de blocs de glace géants dérivant depuis le Groënland semble s’être figé dans la petite ville de Ferryland, au Canada. Depuis une semaine, un iceberg de 46 mètres de haut est coincé à quelques kilomètres des côtes de Terre-Neuve-et-Labrador.

 

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En avril 1912, c’est dans cette zone, que le Titanic a coulé. Plus de 105 ans après, sur la côte Est de Terre-Neuve-et-Labrador, le spectacle des icebergs qui dérivent, détachés des glaces du Groënland, est toujours aussi impressionnant.

Et il attire des curieux. Surtout à Ferryland, une ville d’un peu plus de 500 habitants devant laquelle un énorme bloc de glace semble bloqué depuis une semaine.

Le gros glaçon mesure 46 mètres de haut, soit la hauteur de la statue de la Liberté sans sa base. Le maire de la ville, Adrian Kavanagh n’en a « jamais vu d’aussi gros dans la région », confie-t-il, dans le quotidien québécois La Presse.

L’iceberg, coincé en eaux peu profondes, pourrait rester immobile pendant plusieurs jours, prévient l’édile. En attendant, il fait le bonheur des habitants du coin qui ont pris des photos sous tous les angles.
 
Des centaines de curieux affluent à Ferryland pour photographier l’énorme iceberg coincé depuis une semaine. (Photo : Jody Martin/Reuters)

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Le maire de la ville a précisé que l’iceberg resterait sans doute coincé plusieurs jours dans ces eaux peu profondes. (Photo : capture d’écran Instagram/kaelampower)

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Plus de 450 icebergs ont été observés dans la région, beaucoup plus qu’habituellement. (Photo : capture d’écran Instagram/noticiastelemundo)

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Le phénomène est connu dans la région, appelée « Iceberg Alley » (le couloir des icebergs, en français). Plus de 450 d’entre eux ont été observés autour de la province, note, sur le site d’ICI Radio-Canada, Adam Manning, de la garde côtière canadienne à Saint-Jean, la plus grande ville de la province de Terre-Neuve-et-Labrador.

Le réchauffement climatique, associé à de très forts vents depuis la fin du mois de mars, pousse ces énormes masses de glace de l’Atlantique Nord vers le sud.

Un phénomène inhabituel si tôt dans l'année.

Le spécimen coincé devant Ferryland et les centaines d’autres tout autour sont inhabituels aussi tôt dans l’année. Habituellement, on ne compte que 80 icebergs dérivant dans la zone à cette période. La saison commence au printemps et court jusqu’au début de l’été. La meilleure période pour les observer se situe entre la fin mai et début juin.

Si les photographes sont ravis, les pêcheurs le sont beaucoup moins. Interrogé par ICI Radio-Canada, Keith Bolen, un pêcheur de Saint-Jean explique qu’il a dû rebrousser chemin à cause de la glace. Elle risque d’endommager son matériel de pêche. Résultat : son équipage n’a pêché qu’un dixième de ce qui était prévu normalement.

La commandante de la garde côtière, Gabrielle McGrath prédit une « saison des glaces extrême, avec plus de 600 icebergs sur les trajectoires des cargos ». (Photo : Jody Martin/Reuters)

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Les icebergs dérivent sur des routes maritimes fréquentées par les cargos et les navires de pêche. L’arrivée précoce des blocs de glace force les bateaux à faire de longs et coûteux détours, parfois jusqu’à 650 km supplémentaires. « Cela rend tout plus cher. Nous consommons plus de carburant, prenons plus de temps et cela a un impact sur les équipements. C’est vraiment inhabituel », observe le capitaine Sid Hynes, président d’Oceanex. Les navires de la compagnie de transport maritime ont ralenti leur allure de deux à trois nœuds (de 3 à 5 km/h), ce qui peut ajouter une journée à leur voyage.

Les garde-côtes canadiens sont donc à l’affût. La Patrouille internationale des glaces de la garde côtière américaine surveille les icebergs de l’Atlantique Nord. Créée après le naufrage du Titanic, elle mène des vols de reconnaissance et produit des cartes de navigation.

Jusqu’à maintenant, elle a toujours évité les heurts entre les icebergs et un navire suivant ses préconisations. Mais le nombre de blocs de glace à la dérive inquiète. La commandante de la garde côtière, Gabrielle McGrath, n’a jamais observé une telle augmentation en si peu de temps. Elle prédit une « saison des glaces extrême, avec plus de 600 icebergs sur les trajectoires des cargos ».

PAR MARIE MERDRIGNAC

20 avril 2017

Top 7 des pires piqûres d'insectes

 

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http://abeillesentinelle.net/imgfr/image/abeilles-abeille-1.jpg 

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Avec l'arrivée du printemps, les abeilles sont de retour et sortent de la ruche pour butiner les fleurs. Certains d'entre nous craindront de se faire piquer par ces butineuses. Certes cela fait mal, mais peut-être pas autant que d'autres piqûres d'insectes bien plus redoutables... Alors quelle est la pire piqûre au monde ? Pour le savoir, un entomologiste, Justin Schmidt, a créé une échelle qui porte son nom (l'indice Schmidt) afin de noter la douleur induite par des piqûres d'insectes hyménoptères. Et il en a testé beaucoup. Âmes sensibles s'abstenir.

Pour son travail d'entomologieJustin Schmidt avait besoin d'être en contact étroit avec un grand nombre d'insectes. Mais pour comparer leur venin, il fallait bien évaluer leur toxicité et la douleur engendrée. C'est ainsi qu'est née la « Schmidt Pain Scale for Stinging Insects » (ou index Schmidt), une échelle qui note entre 1 et 4 la douleur induite.

Voici donc sept insectes hyménoptères qui illustrent la diversité des piqûres qu'il a endurées. Attention, ça va faire très mal...

Numéro 7 : la fourmi de feu

Malgré son nom peu engageant, la fourmi de feu Solenopsis invicta, originaire d'Amérique du Sud, ne vous laissera qu'une piqûre classée au niveau 1 de l'index Schmidt. Sa piqûre est « forte, soudaine, légèrement alarmante. » Pour le chercheur, elle s'apparente au fait de marcher sur un tapis à poils durs en cherchant l'interrupteur électrique.

Numéro 6 : l’abeille

Beaucoup d'entre nous l'ont expérimentée. L'abeille Apis mellifera que l'on trouve en Europe pique en induisant un niveau 2 de douleur. Sa piqûre brûle la peau, un peu comme le ferait une tête d'allumette.

Numéro 5 : la guêpe

Vespula pensylvanica  testée par l'entomologiste américain est une guêpe d'Amérique du nord proche de la guêpe européenne. La douleur est estimée à un niveau 2 sur l'index Schmidt. Chaude, cette piqûre serait comparable à l'effet de quelqu'un qui éteindrait « son cigare sur votre langue ».

Numéro 4 : la fourmi rouge moissonneuse

Pogonormyrmex badius est originaire d'Amérique du Nord. Sa piqûre atteint le niveau 3 de douleur sur l'index Schmidt. Le chercheur la compare à quelqu'un qui utilise une perceuse «  pour creuser votre ongle incarné ».

Cette guêpe s’attaque à une tarentule. Et elle fait très mal. © Astrobradley, Wikimedia Commons, DP

Numéro 3 : la guêpe Pepsis

Les guêpes Pepsis sont originaires d'Amérique. Elles font partie de la famille des pompiles, des guêpes chasseuses d'araignées. La fameuse « Tarantula hawk » s'attaque aux tarentules. La douleur de sa piqûre est électrique et atteint le niveau 4 sur l'index Schmidt. C'est comme si « un sèche-cheveuxtombait dans votre bain moussant ».

Numéro 2 : la fourmi « balle de fusil »

Son nom n'inspire rien de bon... Et pour cause : Paraponera clavata, une fourmi d'Amérique centrale et du Sud, atteint elle aussi le niveau maximum de douleur sur l'index Schmidt (4). La douleur est intense puisque c'est comme « marcher sur un charbon ardent avec un clou de 3 pouces (10 cm) dans le talon ».

Numéro 1 de la douleur : la guêpe guerrière

Synoeca septentrionalis ou guêpe guerrière est présente en Amérique du sud. Et cette fois pour décrire sa piqûre il s'agit carrément de « torture. Vous êtes enchaîné dans l'écoulement d'un volcan actif ».

Les abeilles  guerrières

 Les abeilles Jadai protégées par des guerrières  Les nids des abeilles Jadai, Tetragonisca angustula, sont surveillés par des individus soldats morphologiquement adaptés à leur rôle. La protection est à la fois terrestre et aérienne. © Christoph Grueter, université du Sussex

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 Par Marie-Céline Jacquier, Futura

Sourcehttp://www.futura-sciences.com/planete/actualites/insectes-top-7-pires-piqures-insectes-64088/

 

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19 avril 2017

Démarchage téléphonique : stop au harcèlement !

 

Alors que 9 Français sur 10 se disent excédés par le démarchage téléphonique, qu’ils estiment en recrudescence, que le premier bilan du dispositif Bloctel, dont l’objectif est de limiter le démarchage téléphonique, est mitigé, il faut passer à la vitesse supérieure contre cette pression commerciale (plus de 4 appels en moyenne par semaine) subie par des millions de consommateurs.

La prospection téléphonique est d’ailleurs le seul système de démarchage où le consentement par défaut du consommateur est admis.

Pour les mails et les SMS, c’est le système de « l’opt in » qui est retenu ( le consommateur doit expressément accepter de recevoir des sollicitations.)

Alors que les secteurs ayant le plus le recours au démarchage téléphonique (travaux de rénovation énergétique, énergie, ) sont également ceux qui concentrent les litiges de consommation, il est urgent de stopper le harcèlement commercial!

Nous demandons aux régulateurs (DGCCRF, ARCEP) et aux pouvoirs publics, nationaux et européens, de prendre toutes les mesures permettant une réelle limitation du démarchage téléphonique. 

Faute d’une interdiction par défaut, il doit au minimum être envisagé:

  • une augmentation très substantielle des sanctions financières en cas de démarchage abusif
  • une intensification des contrôles quant à la bonne utilisation des fichiers et du respect du dispositif bloc tel
  • un système d’identification par un indicatif spécifique ( par exemple 13) des appels à des fins de prospections commerciales  permettant aux consommateurs de reconnaître a priori les sollicitations commerciales.

Auteur : 

Sourcehttps://www.change.org/p/d%C3%A9marchage-t%C3%A9l%C3%A9phonique-stop-au-harc%C3%A8lement?recruiter=34773003&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=autopublish&utm_term=des-lg-share_petition-no_msg

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18 avril 2017

Huiles de cuisine : 6 graves erreurs à éviter 

 

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http://www.nouvellecuisinebio.com/ebimg/huile-d-olive-bio.png

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Cela peut paraître difficile à croire, mais bien choisir votre huile de cuisine est un des gestes les plus importants que vous puissiez faire pour votre santé. 

Si vous faites le bon choix, vous pouvez sans effort améliorer votre tour de taille et gagner des années de vie en bonne santé. 

A l’inverse, plusieurs huiles répandues ou « à la mode » augmentent drastiquement votre risque de mourir foudroyé par un infarctus. 

Ce n’est donc pas le moment de vous tromper, surtout que vous en avalez probablement tous les jours, en assaisonnement ou en cuisson. 

Mais comment s’y retrouver, au milieu de tant d’informations contradictoires… et tant d’huiles différentes ? 

Entre les huiles classiques – huile de tournesol, d’arachide, d’olive, de soja, de colza – les plus spécifiques – huile de lin, de pépin de raisin, de noix – et les franchement confidentielles – huile de perilla, de cameline, de son de riz ou de pépin de courge, il y a de quoi s’y perdre. 

Heureusement, comme vous allez le voir, faire le bon choix est simple, moins coûteux qu’on ne le croit, et franchement délicieux. 

Mais pour cela, il faut se défaire des 6 erreurs et contre-vérités qui empoisonnent nos cerveaux depuis les années 1970 : 


Erreur n°1 : Se priver volontairement d’huile parce que ce serait « trop gras »

Vous auriez dû voir le visage abasourdi d’une bonne amie à moi lorsque, attablé à déjeuner, j’ai arrosé généreusement mes courgettes d’huile de colza. 

« Comment fais-tu pour rester mince avec une telle habitude ?? »


Pour elle, les huiles végétales étaient très grasses, très caloriques. Et c’est incontestable : 

  • Les huiles sont composées à 99 % de graisses (lipides) ; 

  • Et les graisses sont très caloriques – pour être précis, un gramme de lipide est 2,25 fois plus calorique qu’un gramme de glucide (sucre) ou de protéine. 

Mais cela ne veut pas dire qu’il faut éviter les graisses pour maigrir. C’est même une des erreurs nutritionnelles les plus malheureuses de ces 30 dernières années. 

Car c’est le contraire qui est vrai : les graisses saines (huiles, avocats, noix, poissons gras) sont des atouts minceur car elles permettent d’arriver à satiété plus rapidement

Vous serez « calé » plus facilement par des aliments riches en bonnes graisses que par des glucides comme le pain, les pâtes ou les pommes de terre. 

Ainsi, les bonnes graisses vous permettent de manger moins de calories au total, sans que vous n’ayez besoin de vous restreindre

On voit l’absurdité de la diabolisation du « gras » qui a eu lieu pendant des décennies. Heureusement, une prise de conscience est en train de se produire. 

En 2013, la Suède a ouvert le bal. Après avoir passé en revu plus de 16 000 études scientifiques, son comité d’experts a reconnu que le meilleur régime contre l’obésité et le diabète était… un régime faible en glucides et non un régime faible en graisses

Voilà pourquoi il ne faut surtout pas lésiner sur les huiles de qualité, même si elles sont « grasses ». 

Ne pas lésiner, cela signifie prendre chaque jour : 

  • Pour un homme : environ 4 cuillères à soupe d’huile 

  • Pour une femme : environ 3 cuillères à soupe d’huile 

C’est la dose qui vous permet d’avoir une alimentation bien proportionnée, composé d’un peu plus de 15 % de matières grasses ajoutées. 

Mais attention à ne pas choisir n’importe quelle huile 

Erreur n°2 : Consommer les huiles végétales qui ruinent votre cœur – tournesol, maïs, pépin de raisin

Ces huiles sont à fuir à tout prix

Aucun peuple sur terre n’en a fait une consommation traditionnelle. Il faut dire que leur méthode de production industrielle est tout sauf naturelle : ces huiles sont généralement extraites à haute température ou à l’aide de solvants pétro-chimiques. 

Plus grave : elles regorgent d’omégas-6

Les omégas-6 font partie, comme les omégas-3, des acides gras dits « essentiels », que notre organisme ne peut produire seul. 

Ils ne sont pas mauvais en soi. Mais le problème est que notre alimentation moderne comporte beaucoup trop d’omégas-6 et insuffisamment d’omégas-3. 

On estime que l’idéal santé se situe autour d’un ratio de 3 omégas-6 pour 1 oméga-3. 

Mais depuis un demi-siècle, nous consommons en moyenne plus de 15 omégas-6 pour 1 seul oméga-3, soit un ratio de 15 pour 1 ! 

Ce déséquilibre a des conséquences désastreuses pour notre santé : 

Il augmente drastiquement le risque d’infarctus : plusieurs études ont montré que la consommation d’huiles végétales riches en omégas-6 favorise les maladies cardiaques ; 

Il accélère le vieillissement et favorise les maladies inflammatoires chroniques (arthrose, diabète, etc.). La raison est que l’excès d’omégas-6 dégrade les cellules de notre corps en les soumettant à un « stress oxydatif » qui les conduit à rouiller progressivement (comme un morceau de métal abandonné à l’air libre) ; 

Et comme si cela ne suffisait pas, l’excès d’omégas-6 est soupçonné de provoquer le cancer, et en particulier le cancer du sein. 

Voilà pourquoi vous devez veiller à respecter un bon l’équilibre entre omégas-6 et omégas-3 dans votre alimentation. 

Or l’huile de tournesol a un ratio catastrophique de 71 pour 1. L’huile de maïs de 57 pour 1. L’huile de pépin de raisin, très à la mode, est l’une des pires, avec un ratio de 72 pour 1 ! 

Les consommer régulièrement, c’est se donner toutes les chances de se rendre malade.

Erreur n°3 : Se passer des fabuleux anti-oxydants de l’huile d’olive

L’huile d’olive est plus équilibrée, avec un ratio omégas-6 / oméga-3 de 11 pour 1. 

Ce n’est pas encore l’idéal – d’autres huiles font beaucoup mieux, comme nous le verrons. 

Mais il serait criminel de se priver totalement de cette huile traditionnelle, utilisée abondamment dans l’Egypte ancienne, l’antiquité romaine et bien sûr tout autour de la Méditerranée. 

Car l’huile d’olive a d’impressionnants atouts santé dans sa manche. 

Une étude récente réalisée sur 4 152 femmes a montré qu’un régime méditerranéen riche en huile d’olive extra-vierge diminue nettement le risque de cancer du sein par rapport à un régime pauvre en graisses. 

D’autres études ont montré que l’huile d’olive limite l’élévation du taux de glucose après le repas, et réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) de 26 %.

Son secret ? Elle est particulièrement riche en polyphénols, ces substances bénéfiques que l’on trouve également dans les baies, le thé vert ou le vin rouge (tanin). 

Or d’innombrables études ont montré que les polyphénols avaient des effets anti-oxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer. 

Voilà pourquoi il serait regrettable de se passer de l’huile d’olive. 

Simplement, pour respecter un bon ratio oméga-6/oméga-3, l’idéal est de la mélanger avec une autre huile riche en omégas-3. 

Comme la superbe huile de colza. 

Erreur n°4 (la plus grave) : Se priver des incroyables omégas-3 de l’huile de colza

L’huile de colza est une huile gravement sous-utilisée en Europe. 

C’est pourtant une huile traditionnelle, consommée depuis des centaines d’année en Asie. Elle fait partie du régime d’Okinawa, l’île japonaise où l’on trouve le plus grand nombre de centenaires au monde. 

En France, la popularité de l’huile de colza a été tristement abîmée, au début des années 1970, lorsqu’une étude isolée (jamais confirmée depuis, bien au contraire) a rapporté des effets négatifs sur les rats. 

Ironie du sort : c’est l’huile de tournesol qui est sortie gagnante de ce duel. Avec la publicité massive de l’industriel Unilever (qui fabrique également du liquide-vaisselle, de la lessive etc.), elle est même devenue l’huile la plus consommée par les Français… malgré ses effets dévastateurs pour la santé !

L’huile de colza, au contraire, a d’incroyables bienfaits pour le cœur. 

La preuve la plus spectaculaire est venue d’une étude conduite par le docteur Michel de Lorgeril et publiée dans la plus prestigieuse revue médicale existante, The Lancet

Les chercheurs ont recruté plus de 600 patients ayant déjà eu un accident cardiaque (infarctus). La moitié d’entre eux devait suivre les conseils habituellement donnés par les cardiologues à leurs patients (arrêt du tabac, exercice physique, etc…). L’autre devait adopter un régime « méditerranéen », enrichi en huile de colza. 

En mars 1993, les premiers résultats sont tombés. Stupéfiants : on ne comptait pas moins de 20 décès dans le groupe « cardiologue », contre 8 seulement dans le régime « colza » !

Au total, les chercheurs estiment aujourd’hui que l’huile de colza réduit de 62 % le nombre d’accidents cardiaques et de 50 % le nombre d’infarctus du myocarde. Ce sont des résultats à peine croyables, 10 fois supérieurs au meilleur des médicaments. 

Ils s’expliquent par la richesse de l’huile de colza en omégas-3. 

Notez que l’huile de lin et, dans une moindre mesure, l’huile de noix et de soja comportent aussi beaucoup d’omégas-3. 

Mais ces huiles sont moins bien équilibrées que l’huile de colza, qui a un ratio omégas-6 / omégas-3 parfait de 2 pour 1. 


Erreur n°5 : Cuire les huiles de qualité à haute température

Toutes les huiles ne sont pas égales devant la cuisson. 

Pour l’huile de lin, c’est simple : il ne faut jamais la cuire ! 

L’huile de colza est dans une situation intermédiaire. Contrairement à une idée reçue, elle peut être utilisée en cuisson, à température moyenne. Elle est stable au moins jusqu’à 160° (feu 6 sur une échelle de 1 à 9) mais déconseillée au-delà. 

L’huile d’olive supporte mieux la chaleur. Elle est parfaitement stable jusqu’à 180 degrés (feu chaud, 7/9) mais commence à perdre ses propriétés à partir de 190 degrés.  

A plus haute température, c’est l’huile de coco qu’il faut privilégier : elle est quasiment inoxydable ! 

C’est une huile étonnante dont nous reparlerons. Utilisée traditionnellement en médecine ayurvédique, elle est de loin la meilleure huile pour la cuisson à haute température et contient des substances très prometteuses pour les malades d’Alzheimer. 

Mais n’oubliez pas que les cuissons douces sont les meilleures pour la santé, l’idéal étant même celles à basses température (moins de 100°), par exemple à la vapeur ou à l’étouffée. 


Erreur n°6 : Choisir des huiles raffinées et mal les conserver

En supermarché ou en boutique diététique, votre réflexe doit être simple : privilégiez les huiles vierges contre les huiles raffinées. 

Les huiles raffinées sont obtenues par un procédé industriel qui supprime une partie des bons antioxydants (polyphénols, vitamine E), dégrade les omégas-3 et contribue à la formation de nouvelles molécules néfastes pour la santé. 

Choisissez donc toujours des huiles extra vierges

Elles sont fabriquées avec les procédés les plus naturels. Qui conservent toutes leurs propriétés santé… et leur saveur unique. 

Certes, elles sont un peu plus chères, mais c’est un investissement de longue durée à mon avis indispensable – contracter une maladie du cœur est très coûteux… 

Mais attention : parce qu’elles sont plus riches en vitamines et omégas-3, les huiles végétales non raffinées sont aussi plus fragiles

Mises au contact de la chaleur, de l’air et de la lumière, elles ont tendance à s’oxyder, exactement comme une pomme croquée brunit à l’exposition de l’air. 

C’est la raison pour laquelle il faut toujours acheter votre huile dans des bocaux opaques, et non transparents. Puis les conserver dans un placard, à l’abri de la lumière et à température ambiante (si possible ne dépassant pas 20°). 

L’huile de colza étant plus fragile que l’huile d’olive, il vaut mieux la conserver au réfrigérateur après ouverture et la consommer dans les 3 mois qui suivent.

Notez que l’huile de lin est encore plus délicate et devient même toxique une fois oxydée. Elle doit donc impérativement être consommée dans les 3 semaines suivant l’ouverture (mais rassurez-vous, si elle rancit, vous le sentirez immédiatement au goût). 


Mon utilisation personnelle des huiles de cuisine

Je raffole de l’huile de colza et de son petit goût de noisette. 

J’en verse toujours sur mes légumes vapeur (brocolis, courgettes, fenouil, etc.) : non seulement cela leur donne un goût prodigieux, mais cela me permet de mieux absorber leurs vitamines « liposolubles » (= solubles dans la graisse). 

Dans mes salades, je mélange généralement l’huile d’olive et de colza, moitié-moitié. J’obtiens ainsi une répartition quasi-idéale des acides gras essentiels (omégas 3, 6 et 9). Et cela me permet d’associer deux formes différentes de vitamine E, celle du colza et celle de l’olive. 

Voilà comment j’atteins mes 4 cuillères à soupe d’huile par jour (enfin, je crois, car je ne calcule pas au millimètre). 

Je n’utilise les autres huiles qu’occasionnellement. L’huile de coco pour la cuisson à haute température. Et, de temps en temps, pour diversifier l’assaisonnement : huile de lin, de noix, de noisette ou de macadamia. Chères, et pas idéalement équilibrées, ce sont des « huiles de fête » (les enfants adorent varier les plaisirs). 

Quant aux autres huiles dont je n’ai pas parlées, comme l’huile de perilla, de chanvre ou de cameline, elles peuvent avoir des propriétés intéressantes mais ne valent à mon avis pas leur coût très élevé. 

Privilégiez la simplicité, c’est ce qu’il y a de plus durable ! 

Bonne santé ! 



Auteur :Xavier Bazin

 

Source http://solutions.sante-corps-esprit.com/inscription-projet-sante-corps-esprit/?sourcecode=XSW2S506

 

 

16 avril 2017

Retour de cure de la Blogueuse

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Coucou ! 

De retour de ma cure à Dax,

où j'ai réussi à publier dans mon blog, 

je vous souhaite le bonjour, 

et retrouve mes activités d'avant. 

J'espère que vous allez tous bien,

Bien amicalement, 

Evy, la blogueuse 

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12 avril 2017

Tchétchénie et homosexualité !

 

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Selon la presse russe,

la Tchétchénie aurait fait construire des camps

et y aurait enfermé des homosexuels.

On pourrait croire que l’Homme apprend de ses erreurs les plus atroces. Qu’après l’Holocauste, la notion de camps de concentration appartiendrait définitivement au passé. Mais non. Sa variante, les camps de travail, a perduré tout au long du XXe siècle, et en 2017, c’est au tour des homosexuels d’être mortellement persécutés dans des structures dédiées.

Direction la Tchétchénie. Dans cette République constitutive de la Fédération de Russie, les gays n’ont pas le droit de cité. La communauté homosexuelle fait l’objet d’une ignoble répression, dénoncée par les ONG depuis des années. Mais il y a pire : à en croire des informations qui circulent dans la presse, des dizaines de personnes seraient enfermées dans des camps visant un objectif clair : l’éradication des homosexuels.

Battus à mort

Ce que rapporte le média Novaïa Gazeta fait froid dans le dos. Selon ce bihebdomadaire russe, les autorités tchétchènes ont monté plusieurs camps où des homosexuels seraient emprisonnés, torturés, forcés à dénoncer d'autres homosexuels, contraints de promettre qu'ils quitteront le territoire ou, tout simplement, battus à mort. Le journal se fonde sur les témoignages rassemblés de personnes se présentant comme des évadés de ces camps.

Le président Ramzan Kadyrov, placé au pouvoir par la Russie, est déjà connu pour ses atteintes aux droits fondamentaux des homosexuels. Novaïa Gazeta le dénonce sans cesse et en paye le prix fort : six journalistes ont été assassinés depuis 2000.

L'organisation Amnesty International en Russie a déclaré qu'elle allait demander aux autorités russes de vérifier ces allégations. Mais elle confirme les persécutions quotidiennes des homosexuels en Tchétchénie. « Ils doivent se cacher ou quitter la République. Le problème est que les gens craignent de témoigner car ils mettent leur vie et celles d'autres personnes en danger », a-t-elle déclaré, citée par le Courrier International.

"Pas d'homosexuels en Tchétchénie"

Human Rights Watch, quant à elle, indique que depuis plusieurs semaines, une campagne brutale contre la communauté homosexuelle a lieu en Tchétchénie. Mais personne n'ose rien dire : la population est terrorisée.

Interrogé sur les arrestations d’une centaine d’homosexuels, un porte-parole du président Kadyrov a balayé les accusations, qu’il juge mensongères… avec une argumentation qui laisse pantois. En effet, selon lui, l'existence de ces camps serait absolument impossible puisqu'il n'y aurait pas d'homosexuels en Tchétchénie : si tel était le cas, « leurs parents les auraient déjà envoyés là d’où ils ne reviendraient jamais ». « Vous ne pouvez enfermer et persécuter des personnes qui n'existent simplement pas dans la République », a-t-il encore ajouté, avec une formule qui en dit long sur le cynisme des dirigeants tchétchènes.

 

par Ambre Amias

 

Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/20780-Homosexuels-la-Tchetchenie-accusee-de-construire-des-camps-de-concentration

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11 avril 2017

Mathématiques électorales

Dépot d'un bulletin de vote lors des élections présidentielles de 2007 en France. Rama/Wikimedia

Les 23 avril et le 7 mai, nous allons élire le président de la République. Même si le système majoritaire à deux tours est considéré comme l’un des fondements de notre démocratie, il n’est sans doute pas inutile d’examiner ce que nous disent les mathématiques sur les différentes manières de transformer des suffrages en élu(e)(s). Nous verrons qu’il n’existe pas de système parfait. Nous constaterons aussi que le mode de scrutin influence sensiblement le résultat final. Mais le but de cet article n’est pas de vous convaincre de voter pour tel ou tel candidat. Il s’agit plutôt de réfléchir à notre système électoral.

Un peu d’histoire, d’abord. Dans la Grèce antique, Platon considérait le tirage au sort comme le mode de désignation le plus démocratique. Et pour cause : la puissance sociale des candidats rendait l’élection synonyme de gouvernement oligarchique. Il faut donc attendre 1265 et l’élection des parlementaires britanniques pour voir apparaître le scrutin majoritaire à un tour : un candidat est élu quand il a rassemblé le plus de voix sur un territoire donné. Malgré sa simplicité, un tel système ne reflète pas nécessairement l’expression de la majorité. La preuve : Hillary Clinton a devancé Donald Trump d’environ deux millions de voix, tout en perdant la présidentielle américaine.

Un scrutin peu représentatif

Si le scrutin uninominal majoritaire apparaît assez simple, il est peu représentatif : il surreprésente le parti vainqueur. De plus, selon la loi de Duverger, ce scrutin favorise le bipartisme. Un second tour permet de conclure des alliances, et donc de lisser les distorsions : les petits partis peuvent s’entendre avec d’autres pour obtenir des élus là où ils sont forts, en échange d’un report de voix ailleurs. Autrement dit, deux tours créent une bipolarisation, alors qu’un seul favorise le multipartisme. Comme l’illustrent depuis une quinzaine d’années les cas de plusieurs pays démocratiques.

Parmi les six pays recourant au scrutin majoritaire uninominal à un tour, on constate que seuls 2,7 candidats en moyenne obtiennent au moins 5 % des suffrages, et qu’à l’exception des deux premiers candidats, tous les autres rassemblent en moyenne 12,1 % des voix. En revanche, parmi les 39 pays qui usent du scrutin majoritaire uninominal à deux tours, 3,8 candidats obtiennent en moyenne au moins 5 % des suffrages, et les autres, à l’exception des deux candidats arrivés en tête, rassemblent 28,4 % des suffrages. D’où cet autre constat : les scrutins majoritaires à deux tours incitent à l’émiettement politique lors du vote.

Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle de 2002, en France, illustrent parfaitement ce phénomène. Pour rappel, s’affrontaient alors au départ seize candidats. Mais après que les électeurs aient éparpillé leurs voix, seuls sept candidats ont passé le seuil des 5 % des suffrages exprimés, aucun n’atteignant le seuil des 20 %. Et les élections législatives qui ont suivi ont en partie confirmé cette tendance à l’éparpillement des voix.

Pour être complet, il nous faut mentionner quelques systèmes particuliers qui ont été abandonnés. Par exemple jusqu’en 1900, la Suisse avait un scrutin majoritaire uninominal à trois tours. Ou encore, jusqu’en 1996, chaque parti politique pouvait présenter autant de candidats qu’il le voulait en Uruguay : était alors élu celui qui avait obtenu le plus de voix, parmi les candidats du parti ayant lui-même le plus de voix.

Une alternative : le vote préférentiel

À l’évidence, les systèmes majoritaires ne permettent pas toujours d’élire le candidat préféré par une majorité. D’où l’alternative, classique, du vote préférentiel : il s’agit de classer les candidats par ordre de préférence. On retrouve là une idée chère au philosophe Jérémy Bentham : « le plus grand bonheur au plus grand nombre ».

Jeremy Bentham by Henry William Pickersgill.National Portrait Gallery

Lors du dépouillement du vote préférentiel, si un candidat a obtenu la majorité absolue, il est élu. À l’inverse, celui qui a recueilli le moins de voix est éliminé, et ses suffrages sont répartis selon les seconds choix de ses électeurs. Le processus est répété jusqu’à ce qu’un candidat obtienne la majorité absolue. Et in fine, les électeurs votent pour une liste qu’ils établissent eux-mêmes, bien qu’un seul candidat soit déclaré vainqueur. Une telle mode de scrutin est utilisée en Irlande pour l’élection présidentielle. On le retrouve aussi en France pour les élections municipales, dans les communes de moins de 3 500 habitants.

Ce type de scrutin favorise les petits partis : les électeurs sont moins réticents à voter pour des « petits » candidats, se réservant la possibilité d’un vote « utile » en seconde position dans leurs préférences. Mais d’un autre côté, il pousse aux alliances politiques. Deux partis peuvent en effet présenter chacun un candidat, tout en donnant pour consigne de vote de placer le candidat de l’autre en deuxième choix. Et par ailleurs, un parti divisé en plusieurs tendances peut présenter plusieurs candidats à une élection. Mais venons-en aux mathématiques…

Existe-t-il un moyen d’agréger les préférences individuelles de façon cohérente ? Autrement dit, en préservant l’ordre de préférence majoritaire. Dès 1785, le marquis de Condorcet a estimé qu’il n’y avait pas de système électoral simple capable de conserver l’ordre de préférence majoritaire. Un résultat généralisé en 1951 par l’Américain Kenneth Arrow, prix Nobel d’économie en 1972.

Kenneth Arrow Stanford University. Linda A. Cicero/Stanford News Service -- Stanford News Service

Prenons un exemple. Imaginons trois candidats, que nous nommerons A, B et C, et neuf votants. Deux d’entre eux classent A> B > C. Trois votants font le choix de B > C > A. Enfin 4 ont pour préférences C > A > B. Au bilan, une majorité des votants préfère A à B (6 à 3), une autre fait le choix de B devant C (5 à 4), et une dernière place C avant A (7 à 2). On dit ici qu’il n’y a pas de vainqueur de Condorcet. En clair, il n’y a pas de candidat qui, face à n’importe quel autre, est préféré par une majorité d’électeurs. Mais il y a pire encore…

En 1973, aux États-Unis, le philosophe Allan Gibbard et l’économiste Mark Satterthwaite ont montré que quelque soit le scrutin préférentiel, dès qu’il y a au moins trois options, on peut trouver une situation dans laquelle certains électeurs ont intérêt à voter pour un choix qui ne reflète pas leur opinion véritable. Ils pourraient donc parfois voter de manière stratégique, et non par conviction, le résultat du scrutin étant alors meilleur qu’un suffrage sincère.

La théorie de l’électeur médian

Passons maintenant aux points positifs des résultats mathématiques. En 1958, l’économiste écossais Duncan Black a mis au point une théorie dite de l’électeur médian. Il montre que si l’échiquier politique est un axe gradué – ce que l’on interprète généralement comme un positionnement politique du « plus à gauche » vers le « plus à droite » – alors il y a toujours un vainqueur de Condorcet. Le choix collectif est celui exprimé par l’électeur médian, c’est-à-dire l’individu dont le pic de préférence sépare la population en deux. La moitié moins un des votants a un pic plus à gauche, et l’autre moitié moins un, un pic plus à droite.

Le problème avec cette théorie, et avec la modélisation par échiquier politique en général, c’est que l’on considère le positionnement politique des candidats comme la seule qualité intéressant les électeurs. Or, à positionnement politique égal, les qualités de certains candidats sont probablement « meilleures » ou « moins bonnes » que celles de leurs adversaires. Un modèle plus fin consiste donc à associer à chaque candidat une « valeur intrinsèque » et ainsi les classer par score décroissant. Et dans ce cas, comme l’a montré l’économiste KWS Roberts en 1977, il y a encore un vainqueur de Condorcet.

On pourrait citer bien d’autres travaux sur la théorie du vote et sur la robustesse à la manipulation ou à la présence de petits candidats. On pourrait aussi faire état des nombreuses expériences citoyennes, notamment l’installation de bureaux de vote parallèles pour tester de nouvelles formes de choix politiques. L’espace des commentaires ci-dessous peut aussi se transformer en lieux de débat sur des propositions ou des informations complémentaires. La politique, pensée par les théoriciens ou vécue par les élus, peut beaucoup apprendre des mathématiques. Et si les citoyens se familiarisent avec les concepts du vote, le débat politique ne peut qu’en être profondément enrichi.

 Professeur du Cnam,

Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)

 

Source : https://theconversation.com/mathematiques-electorales-75945?utm_medium=email&utm_campaign=Des%20nouvelles%20de%20The%20Conversation%20pour%2010%20avril%202017%20-%2071665417&utm_content=Des%20nouvelles%20de%20The%20Conversation%20pour%2010%20avril%202017%20-%2071665417+CID_5161622b2e5b2e05788e3db0db5d9091&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Mathmatiques%20lectorales

 

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