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30 septembre 2016

Le lac de Guerlédan, victime d’une sécheresse préoccupante dans les Côtes d’Armor

Les rives du lac de Guerlédan sont peu praticables à cause de la sécheresse © F3

© F3 Les rives du lac de Guerlédan sont peu praticables à cause de la sécheresse

La sécheresse en cette mi-septembre s'accentue, notamment dans les côtes d'Armor. Un arrêté de vigilance sécheresse a d'ailleurs été pris par le préfet le 26 aout dernier.  Conséquence : le lac de Guerlédan est à son plus bas niveau en cette période, depuis plus de 10 ans.

C’est le constat amer que fait le directeur de la base nautique du lac. La compétition de stand-up parle est prévue à la fin de mois. Un relais en équipe qui a du tout simplement être annulé pour des raisons de sécurité.

« Le lac a perdu près de 4 mètres, on perd 7 à 8 centimètres par jour » déplore Eric Ribaut, « les compétiteurs en stand-up paddle ne peuvent pas "beacher", ils ne peuvent pas atterrir sur la plage ».

Outre les activités nautiques qui sont impactées, le rendement du barrage est aussi très réduit. Les turbines ne fonctionnent que 8h par jour et produisent 20 fois moins d'électricité qu'en temps normal.

Du jamais vu depuis 2003 pour ce lac qui constitue également la plus importante réserve d'eau potable pour le Morbihan.

Des arrêtés sécheresse pourraient être pris dès le 28 septembre, pour sécuriser l'approvisionnement en eau potable des mois à venir.
Accueil Par Stéphane Grammont
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26 septembre 2016

Doit-on arrêter de manger de la viande ?

 


Directeur du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille, le Dr Jean-Michel Lecerf publie La viande : un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? Dans cet ouvrage, il veut remettre de la raison au cœur d’un sujet parfois controversé.
Entretien.

Qu’avez-vous voulu démontrer avec ce livre ?

J’ai voulu apporter un éclairage global, complexe et scientifique sur un aliment qui suscite passions et controverses. En dédramatisant le sujet et en replaçant la viande au sein de sa culture et de son histoire. Je suis contrarié de voir qu’aujourd’hui l’alimentation est instrumentalisée, alors qu’elle est un fait important qui devrait nous réjouir plutôt que nous fâcher.

 

Jean-Michel Lecerf. (Photo : Sam Bellet)

Depuis combien de temps la consommation de viande fait-elle l’objet de contestation ?

L’alimentation a toujours fait l’objet de polémiques. La pomme de terre et la tomate ont mis des années à s’implanter dans nos assiettes après leur arrivée d’Amérique ! On criait au feu ! [Il a fallu plusieurs siècles pour que ces deux aliments fassent partie du régime alimentaire de tous les Français, NdlR] Les débats sur la viande datent de plusieurs dizaines d’années. Les raisons sont diverses, le rapport à l’animal en est une. Il est semblable à nous, avec les muscles – à la différence des légumes – et devient donc plus proche de nous, en même temps qu’il devient plus lointain car il n’est plus élevé à nos côtés.

Sommes-nous fondamentalement des mangeurs de viande ?

L’homme est fondamentalement omnivore, c’est-à-dire mangeur de tout ! Ce qui inclut la possibilité de manger de la viande, mais bien d’autres choses. Des populations ont toujours été végétariennes, donc, on peut être plus ou moins carnivore. C’est ce que je défends dans le livre : l’omnivorisme plutôt que la viande. En manger moins, pourquoi pas. Ne plus en manger du tout, pourquoi pas. On peut être en bonne santé en mangeant de la viande comme en mauvaise santé en la supprimant complètement de son alimentation et vice-versa. Mais si on exclut la viande de son alimentation, il faut le faire pour de bonnes raisons, sans être télécommandé par personne. Car la viande est légitime. 

(Photo : Ouest-France)

Qu’est-ce qu’elle nous apporte ?

D’abord du plaisir, de la culture, de l’histoire, ce qui n’est pas négligeable. Ensuite, bien évidemment, des nutriments : protéines, fer, zinc, acides gras. Ce sont des éléments indispensables pour notre corps, mais qui ne sont pas propres à la viande. Donc, la viande est utile, mais pas indispensable.

Par quoi peut-on la remplacer ?

On peut aller chercher les nutriments ailleurs, des aliments ont les mêmes vertus, mais pas forcément toutes d’un coup. Poissons, œufs, produits laitiers, lentilles apportent quelques-uns de ces nutriments. Mais on trouve plus facilement le fer dans la viande.

On présente parfois la viande comme dangereuse. L’an dernier, une étude mettant en avant la corrélation entre cancer du colon et consommation de viande rouge était à la une des médias…

Il y a des gens qui mangent trop de viande : au-delà de 500 grammes par semaine de viande rouge (bœuf, porc, veau), crue ou cuite, c’est trop. Manger de la viande avec modération, en la modulant avec des légumes, en faisant attention au mode de cuisson, n’est pas dangereux pour la santé. Quant aux études, attention à bien les lire. Sur celle en question, il aurait fallu retranscrire dans les médias : la consommation excessive de viande rouge (supérieure à 100 grammes par jour en poids cuit) ou de charcuterie (supérieure à 50 g par jour) est associée à une petite augmentation (plus de 15 à 20 %) de risque du cancer du côlon.

Donc, la consommation idéale est de…

La recommandation officielle est de ne pas dépasser 500 grammes de viande rouge par semaine. Mais ça peut être moins. À titre personnel, j’en mange une à deux fois par semaine, parfois moins. Mon conseil est de deux fois par semaine. Mais je le répète, il faut raisonner globalement : la viande ne peut pas tout résumer. 

(Photo : Jean-Michel Niester/ouest-France

 Vous évoquez le rôle de la cuisson. Alors, exit le grillé et les bons barbecues d’été ?

Griller, poêler ou rôtir induit la formation d’amines hétérocycliques, ce sont des molécules cancérogènes. Manger du steak grillé deux fois par jour n’est pas bon. On peut encore poêler ou griller mais il ne faut pas que ce soit systématique. Il faut varier et privilégier le bouilli avec du bourguignon, du pot-au-feu, du petit salé, de la langue au court-bouillon, de la blanquette de veau… La cuisson au barbecue apporte encore d’autres molécules cancérogènes. Mais il ne faut pas s’interdire un barbecue une fois par mois l’été, accompagné de légumes. L’alimentation, ce sont aussi des moments de partage et de plaisir.

Vous consacrez un chapitre au bien-être de l’animal…

Il ne faut pas le négliger, on doit être respectueux. Les mauvais traitements sont des exceptions, la plupart des professionnels de l’élevage adorent leurs animaux. Mais manger de la viande est une chose ni choquante ni coupable ni criminelle, si l’on est attentif au bien-être de l’animal – en veillant à ce qu’il ne devienne pas plus important que le nôtre. Nous ne sommes pas un animal comme les autres, mais nous devons faire attention à la nature et notamment ses aspects environnementaux. À ce titre, produire de la viande avec des pâturages plutôt que dans une logique d’élevage intensif relève du bon sens.

Recueilli par NICOLAS MONTARD

Source http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/832/reader/reader.html?t=1474562084382

21 septembre 2016

Cinq conseils nutrition totalement dépassés

 

En matière de santé et d’alimentation, les médecins ne tiennent plus du tout le même discours qu’il y a quelques années. Mais sur les surgelés, le sel, les œufs ou le lait entier, certains mythes ont la vie dure. Voici cinq principes complètement dépassés, qu’on a pourtant longtemps pris pour des vérités.

Nos connaissances évoluent en matière de nutrition. David Chan, professeur adjoint de médecine à Stanford (Californie, États-Unis), est l’auteur d’une étude dans laquelle il revient sur nombre de recommandations en matière d’alimentation et de santé, qui ont longtemps été considérées comme des vérités. En fait, à la lumière des recherches médicales les plus récentes, certaines s’avèrent complètement fausses ou inexactes.

Il ne faut pas donner de lait entier aux enfants

 

(Photo : Thierry Creux/Ouest-France)

On a tendance à croire que le lait demi-écrémé est préférable au lait entier pour la santé, en particulier chez les enfants. En réalité, les études montrent que les consommateurs de lait entier (qui contient environ 36 g de matières grasses par litre) seraient moins finalement sujets aux risques de diabète et d’obésité. En particulier les plus jeunes. L’explication ? Les enfants seraient moins susceptibles de prendre du poids avec du lait plus riche, car les « bonnes graisses » du lait favorisent la satiété.

Les compléments vitaminés sont bons pour la santé

(Photo : Fotolia)

La prise de multivitamines n’améliore pas la santé. Aux États-Unis, l’industrie des compléments vitaminés représente 30 milliards de dollars par an. Le groupe Cochrane, organisation indépendante à but non-lucratif qui publie des critiques médicales, a enquêté sur ce marché et a conclu que la prise de vitamines n’augmentait pas la durée de vie. Au contraire, de fortes doses de vitamines A et E sont susceptibles d’augmenter le risque de décès. Il faut aussi se défaire de l’idée (fausse) que prendre des vitamines peut aider à compenser une mauvaise alimentation.

Il faut proscrire le sel de son alimentation

 

(Photo : Fotolia)

Il est bien évidemment à consommer avec modération, mais le sel est un élément essentiel pour notre corps, il ne faut pas le bannir de son alimentation. Ces dernières années, des régimes totalement sans sel étaient préconisés chez certains patients, mais David Chan et de nombreux autres médecins se sont rendu compte que ce type de régime pouvait être dangereux, notamment pour les reins. Il n’y a donc pas lieu de diaboliser le sel, il faut simplement ne pas en abuser.

Légumes et fruits surgelés ne valent pas les produits frais

 

(Photo : DR)

Encore une idée fausse. La quantité de vitamines et de minéraux contenus dans les légumes surgelés est semblable, voire supérieure, à celle des légumes et fruits frais. En effet, laisser les vitamines à l’air libre trop longtemps peut à terme les fragiliser. N’hésitez donc pas à surgeler vos fruits et légumes plutôt que de les laisser un peu trop longtemps dans une corbeille ou un bac.

Les œufs font augmenter le cholestérol.

(Photo : Fotolia)

Là aussi, c’était une erreur d’appréciation. Le cholestérol que l’on trouve dans les œufs n’est pas le facteur principal de l’augmentation du cholestérol dans notre corps. Le professeur David Chan indique qu’aucune différence significative n’a été observée sur ce plan, entre une alimentation avec deux œufs par jour pendant une semaine et avec deux œufs seulement dans la semaine. L’œuf, au contraire, présente plusieurs avantages : il est rassasiant, possède des protéines de bonne qualité, du fer, de la vitamine A et D.

Ouest-France, toute l’actualité locale et internationalel'édition du soir - NUTRITION

 

16 septembre 2016

Chine : un couple d'ainés vit très heureux dans une grotte depuis 54 ans !

Chine : un couple d'ainés vit très heureux dans une grotte depuis 54 ans !

La Chine a le don de nous fournir régulièrement des infos étonnantes et décalées sur des personnes âgées. Dernière en date ? Celle d’un couple de personnes âgées qui vit depuis 54 ans dans une grotte près de la ville de Nanchong dans la région du Sichuan. Et ils sont très heureux ainsi !
Une vie : cela fait en effet 54 ans que Li Suying (77 ans) et son mari Liang Zifu (81 ans) vivent ensemble dans une maison pour le moins étonnante. En effet, comme l’indique le site Internet NetEase.com, ces deux personnes âgées habitent dans une grotte qui se trouve près de la ville de Nanchong dans la région du Sichuan (par ailleurs réputée pour ses plats épicés). Une métropole de deux millions d’habitants tout de même. 
  
Naturellement, à l’origine, cette grotte n’était pas l’endroit dont ils avaient rêvé pour leur petite vie de couple… Mais trop pauvres pour s’offrir autre chose, ils n’ont pas eu le choix que d’emménager dans ce lieu de vie pour le moins insolite. A flanc de montagne, sans eau courante, avec sol en terre, cette maison troglodytique fraiche en été et chaude en hiver offre tous le confort, mais dans des conditions spartiates tout de même ! C’est pourtant là qu’ils ont élevé leurs quatre enfants, fait rarissime pour cette génération qui fut tenu de respecter la politique de l’enfant unique imposée pendant des décennies par le gouvernement chinois.      
  
Depuis quelques temps, les autorités locales ont proposé à ce couple de personnes âgées de déménager dans un endroit plus confortable. Mais ils ne veulent rien entendre. Cette grotte et ses quelques pièces, c’est chez eux. Et ils ne veulent pas en partir ! Ils sont ensemble, et c’est tout ce dont ils ont besoin. Ils ne veulent rien d’autre. 
14 septembre 2016

Des astéroïdes ont encore frôlé la Terre

Deux astéroïdes ont frôlé la Terre ces deux dernières semaines
sans qu’aucun spécialiste n’ait pu l’anticiper.
Faut-il s’inquiéter de ce genre d’événements dans le futur ?

Allô, Houston, avons-nous un problème ? En l’espace de seulement deux semaines, plusieurs astronomes ont décelé la présence de deux astéroïdes se promenant un peu trop près de notre chère et tendre planète Terre.

L’histoire commence le 29 août dernier, lorsque l’astéroïde QA2 de 30 mètres de diamètre croise le chemin de la planète bleue, à moins d’un quart de la distance de la Lune, soit l’équivalent de 80 000 kilomètres environ. Selon les spécialistes de l’espace, pas question de tirer la sonnette d’alarme. « L’éventualité d’une collision est tellement infime qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter », expliquait déjà Paul Chodas, spécialiste du Cneos (le centre de la Nasa dédié à l’étude des objets géocroiseurs), en mars dernier, lorsqu’un astéroïde de même nature avait frôlé la Terre.

Un astéroïde est une planète mineure composée de roches, de métaux et de glace, dont les dimensions varient de l’ordre du mètre à plusieurs centaines de kilomètres. (Photo : Lucas/Flickr)

Quinze jours après le passage de l’astéroïde QA2 le 29 août, la crainte s’installe de nouveau. Vendredi dernier, un nouvel astéroïde se rapproche de notre planète. Cette fois-ci plus petit (entre 7 et 15 mètres de diamètre), RB1 aurait gravité à seulement 40 000 kilomètres de la Terre. Un si petit écart n’avait pas été observé depuis 50 ans.

Le plus inquiétant n’est pas là. Le passage de ces deux grosses boules rocheuses, constituées de métaux et de glace, n’a pu être détecté que la veille. Un laps de temps très court pour anticiper et se mettre, au cas où, à l’abri. Car oui, le choc entre un astéroïde et la Terre peut être très violent. Les habitants de la région de Tcheliabinsk, en Russie, en ont fait l’expérience. En février 2013, ils avaient été secoués par un météore de taille équivalente. Près de 1 200 blessés avaient été recensés.

Trop petit pour être dangereux

Patrick Michel, responsable des théories et observations en planétologie à l’Observatoire de la Côte d’Azur, se veut beaucoup plus rassurant. « Des astéroïdes de cette taille ne seront pas synonymes de catastrophe s’ils entrent en collision avec la Terre. »En effet, une météorite est considérée comme très dangereuse lorsqu’elle mesure 140 mètres de diamètre.

« Ce genre d’événement est un coup de chance plus qu’autre chose,préfère-t-il dire. Nous sommes incapables de percevoir l’ensemble des corps qui passent près de la Terre, surtout lorsque ceux-ci sont très petits. Là, les conditions ont fait que l’on a pu distinguer deux astéroïdes en très peu de temps ».

La plupart de ces astéroïdes ne constitue pas une menace directe. La Nasa a tout de même mis en place un observatoire dans les années 1990. (Photo : P.Carill/ESA)

Il serait donc normal de ne pas avoir pu prévoir l’arrivée de ces gros cailloux. Jean-Yves Prado, chercheur en astéroïdes, désormais à la retraite, le confirme : « Ces deux astéroïdes ne pouvaient être visibles qu’à quelques kilomètres de la Terre, car de loin, on ne les voit pas à cause de la lumière du Soleil. »

Les plus gros astéroïdes sont déjà connus à 90 %

Mais pour les plus gros alors, ceux dont le diamètre est supérieur à 140 mètres, pas de problème, on les voit de loin ? Oui à « 90 % ». La majorité des plus gros astéroïdes est déjà connue des spécialistes. Pourtant, « la Terre est sujette à entrer en contact avec ce genre d’astéroïdes seulement tous les 10 000 ans », explique Patrick Michel avec réalisme.

Persuadé que cela se produira un jour ou l’autre, le spécialiste des astres célestes travaille dès maintenant pour contourner le problème. « Nous travaillons sur des procédés qui permettraient, à l’avenir, de dévier les astéroïdes de leur trajectoire dans l’espace. »Une très bonne idée, histoire qu’on ne termine pas tous comme les dinosaures.

Par BAPTISTE DENIS

Source :  http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/829/reader/reader.html?t=1473696847605

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13 septembre 2016

À La Réunion, le Piton de la Fournaise est entré en éruption

 Image satellite de l'île de la Réunion. Le Piton de la Fournaise apparaît à droite.

Image satellite de l'île de la Réunion. Le Piton de la Fournaise apparaît à droite. 

http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/volcanologie-reunion-piton-fournaise-eruption-10631/

Le Piton de la Fournaise, sur l'île de La Réunion, vient à nouveau d'entrer en éruption. Ce n'est pas surprenant car c'est l'un des plus actifs de la Planète. Son volcanisme est de type effusif et il ne peut donc pas émettre de nuées ardentes. Ce n'est pas un volcan tueur. De nombreuses vidéos sur YouTube montrent la beauté de ses nombreuses éruptions.

Le Piton de la Fournaise est entré en éruption hier matin. C'est la deuxième fois cette année qu'un tel évènement se produit. La première avait commencé le jeudi 26 mai et elle n'avait duré que quelques heures.

Cela n'a rien de surprenant car ce volcan est l'un des plus actifs du monde : on peut s'en convaincre facilement en consultant sur YouTube les vidéos de ses nombreuses éruptions. Dans la terminologie qu'aimaient utiliser Maurice et Katia Krafft, il s'agit d'un « volcan rouge », comme le Stromboli, qui se contente d'émettre des coulées de lave que les Hommes peuvent facilement éviter à défaut de les arrêter, et pas d'un « volcan gris », comme le Vésuve, qui peut exploser en donnant des nuées ardentes.

 Un reportage d'Euronews sur l'éruption du 11 septembre 2016 sur l'île de La Réunion. © Euronews

 

Ni Maurice et Katia Krafft, ni Haroun Tazieff ne sont malheureusement parmi nous pour filmer et commenter l'éruption mais une équipe de volcanologues est tout de même là pour surveiller et rendre compte en permanence de l'activité du Piton de la Fournaise. L'AFP a ainsi mis en ligne une vidéo avec les commentaires de la directrice de l'Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF), la volcanologue Aline Peltier.

On peut se faire une idée de la beauté du spectacle en visionnant sur YouTube les vidéos mises en ligne par Ludovic Leduc :

Article initial paru le 15/10/2010

Il avait prévenu. Depuis plusieurs semaines, la terre tremblait autour du volcan de l'île de La Réunionet l'observatoire volcanologique qui ausculte en permanence le Piton de la Fournaise (l'OVPF) avait enregistré une activité sismique en hausse. Le 24 septembre dernier, la préfecture a interdit durant une journée l'accès à l'enclos Fouqué, une vaste caldeira ouverte vers la côte est et où se trouvent les cratères sommitaux Bory et Dolomieu. Le 11 octobre, 150 visiteurs évacuaient rapidement le cratère Dolomieu après une série d'éboulements. L'OVPF enregistrait 82 séismes ce jour-là et la préfecture déclenchait l'alerte 1, interdisant l'accès à l'enclos Fouqué ainsi que le posé d'hélicoptères.

Jeudi 14 octobre, en début d'après-midi, l'OVPF notait une brutale augmentation des secousses sismiques et considérait alors l'éruption comme imminente. Elle a eu lieu le soir même, à 19 h 10 en heure locale (17 h 10 en métropole).

Le Piton de la Fournaise, le 2 janvier 2010, commençait une éruption d'une dizaine de jours. © Catherine Delattre, Futura-Sciences

Un volcan très actif

L'éruption s'est produite dans l'enclos Fouqué, au sud des cratères Bory et Dolomieu, vers 2.000 mètres d'altitude, près du cratère Château-Fort. « Cette éruption est associée à la remontée d'undyke (conduit d'alimentation) sous le cratère sommital Dolomieu, suivi par sa migration latérale en direction sud-est » explique l'OVPF. Sur le plan sismique, l'observatoire indique ce vendredi 15 octobre que « le trémor (vibration liée à l'écoulement du magma) est stable et continu ». La préfecture a déclenché l'alerte « 2-2 ».

Volcan de type hawaïen, le Piton de la Fournaise est actif et en pleine forme. Sa dernière éruption date du 2 janvier 2010 et avait duré une dizaine de jours. Une autre avait eu lieu en avril 2007 et un millier de séismes avaient été enregistrés en une journée, juste avant l'éruption.

Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

Source http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/volcanologie-reunion-piton-fournaise-eruption-maj-25596/ 

12 septembre 2016

Les arbres patriarches, les vieux de nos forêts bretonnes

© Guy Bernard Le châtaignier de Pont Labbé, l'un des patriarches de notre région

Près de 400 arbres sont considérés comme "remarquables" en Bretagne. Que signifie exactement cette appellation ? Parmi eux, il y a cinq patriarches, "les vieilles branches". Mickaël Jezegou chargé de l'aménagement forestier au Conseil départemental du 22 nous livre leurs secrets.

  • Ils se dressent majestueux, en Bretagne, ce sont les arbres remarquables. Mais que met-on derrière cette appellation ? Ces arbres se distinguent en fait des autres, par leur taille, leur forme. Ils représentent aussi des arbres consacrés par une histoire et peuvent devenir des éléments du patrimoine. Il peut s’agir d’un arbre isolé, d’un alignement, d’une allée ou d’un arbuste.

Les vieilles branches

En Bretagne, cinq d'entre eux font figure de vétérans : le châtaignier de Pont L’Abbé, l’if de Saint-Maudez, l’if de Pommerit-le-Vicomte, le chêne de Tronjoly à Bulat-Pestivien, le chêne à Guillotin en forêt de Paimpont. L'un d'eux est même "protégé", le châtaignier. Mickaël Jezegou auteur de "Arbres remarquables en Bretagne" s'occupe aussi de l'aménagement forestier au Conseil départemental des Côtes d'Armor. Il nous dévoile les dessous de l'écorce...
Bretagne Matin : les arbres remarquables, les patriarches

Avec Mickaël Jézégou

Valérie Chopin
7 septembre 2016

Amis pour toujours !!!

6 septembre 2016

Un barrage pharaonique sur le Nil Bleu

En Éthiopie, la construction du plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique devrait s’achever dans moins d’un an. Pour le peuple éthiopien qui surnomme l’édifice « le barrage de la renaissance », il est une promesse de développement. Les pays situés en aval, le Soudan et l’Égypte, y voyaient d’abord une menace, avant de se résigner.

Un projet titanesque…

Les dimensions de ce barrage situé dans le nord-ouest de l’Éthiopie, à une trentaine de kilomètres du Soudan, sur le Nil Bleu, un affluent du Nil, donnent le vertige : 1 800 mètres de long, 145 mètres de haut, un réservoir de 74 milliards de mètres cubes d’eau qui devrait mettre entre cinq et sept ans à se remplir…

En amont, une vaste plaine cernée de collines contiendra les eaux. Un lac devrait se former sur 246 km de long. Pour construire ce mastodonte, pas moins de 10 millions de mètres cubes de béton vont être nécessaires. Depuis 2011, jour et nuit, 9 000 ouvriers s’activent sur le chantier qui devrait prendre fin en 2017.

Financé en majorité par le gouvernement et peuple éthiopiens, le coût de cet immense barrage est estimé à 4,7 milliards de dollars. Un seul investisseur étranger, la Chine, a fourni 1,8 milliard de dollars pour garantir l’achat des turbines et des systèmes électriques. Aucun autre ne s’est engagé sur le projet, en partie parce que le pays a refusé de réaliser des études d’impact sur l’environnement et surtout à cause de nombreuses contestations.

…et controversé

Le gigantesque barrage a d’abord effrayé ses voisins. Les crises diplomatiques à répétition en ont ralenti la construction. L’Égypte, située en aval du Nil, son fleuve nourricier, craignait de se voir privée de 12 à 25 % de l’eau nécessaire à son agriculture et à ses industries.

Mahmoud Abou Zeid, le ministre des ressources en eau et de l’irrigation d’Égypte jusqu’en 2009, comparait le barrage à un robinet, dont seule l’Éthiopie aurait le contrôle. « Cela leur donne un dangereux pouvoir. » L’Égypte a été jusqu’à mettre en avant son droit à être la seule à utiliser les eaux du Nil… datant de 1929, quand le pays était sous domination britannique !

 

Jour et nuit, 9 000 ouvriers s’activent à la construction de ce mastodonte. (Photo : Reuters)

En mars 2015, quatre ans après le début des travaux, l’impensable se produit : le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie s’accordent sur une déclaration de principe. « L’ouvrage est construit de façon à ne pas pénaliser les pays en aval. Pour eux, le débit du fleuve va se régulariser, ils n’auront plus de périodes de sécheresse, ni d’inondations », rassure Semegnew Bekele, qui supervise la construction du barrage. À un journaliste de Libération venu visiter le chantier en 2014, il confiait prendre chaque soir des photographies de la progression du barrage. « Ce sera le plus grand de toute l’Afrique et il profitera à tout le monde, y compris aux Égyptiens, qui auront de l’électricité à bas prix. Le niveau de vie des Éthiopiens va s’élever de façon spectaculaire, mon pays sera leader ! »

Promesse de prospérité

Le barrage, une fois achevé, devrait avoir une capacité de 6 000 mégawatts, l’équivalent de la puissance de six centrales nucléaires. Fini les coupures de courant intempestives ! Grâce à une myriade d’autres projets hydrauliques, le pays devrait devenir le premier producteur d’électricité de l’Afrique. L’Éthiopie pourra exporter de l’énergie vers ses voisins, le Soudan, Djibouti, mais aussi le Kenya, le Sud-Soudan et le Yémen.

Le barrage devrait être achevé en 2017. (Photo : Reuters)
Son PIB a augmenté de 10 % par an entre 2005 et 2010 et de 7 % depuis, selon le FMI (Fonds monétaire international). La croissance devrait se poursuivre avec des revenus tirés de l’exportation de l’électricité, estimés à 2 millions d’euros par jour, soit 730 millions d’euros par an à partir de 2017. Une manne essentielle pour le pays, dont le déficit commercial s’élève à 9 milliards de dollars, dû à de très nombreuses importations.

Recrudescence du paludisme

L’Afrique subsaharienne s’est fixé comme objectif de rattraper son retard en terme d’infrastructures hydroélectriques. Les projets de barrages, comme en Éthiopie, se multiplient : 2 000 existent déjà, 200 autres sont en cours de construction pour répondre aux besoins énergétiques grandissants des pays. La République Démocratique du Congo a lancé le projet de Grand Inga, sur les rives du fleuve Congo. Il pourrait devenir le plus grand barrage du monde et produire deux fois plus d’électricité que celui des Trois-Gorges, en Chine.

Seulement voilà, une recrudescence de cas de paludisme à proximité de ces installations géantes a été observée. Les larves du moustique porteur de la maladie prolifèrent dans l’eau de ces réservoirs de plus en plus nombreux. La localisation des barrages, la taille des leurs réservoirs ou encore l’introduction de poissons se nourrissant de larves font partie des options existantes pour limiter la prolifération, selon des chercheurs. Ils estiment qu’il est grand temps d’agir.

 

Une recrudescence de cas de paludisme a été observée près de ces barrages gigantesques.
Selon les chercheurs, il est temps d’en tenir compte dans la construction de ces infrastructures.
(Photo : Tiksa Negeri/Reuters)
PAR MARIE MERDRIGNAC
6 septembre 2016

Ces fruits rouges savoureux et bons pour la santé

Les fruits rouges: savoureux et bons pour la santé
Les fruits rouges regorgent de nutriments protecteurs. Quelles sont leurs valeurs nutritives? Comment les agrémenter? L'éclairage de notre diététicienne et, fruits par fruits, la description de toutes leurs qualités.
Jusqu'à la fin de l'été, ils égaient marchés et potagers. Leur belle couleur vient des anthocyanes, des pigments qui renforcent la tonicité de nos petits vaisseaux sanguins et allègent les jambes en dynamisant le retour veineux. 

De plus, leur action antioxydante et anti-inflammatoire contribue à la prévention des maladies cardio-vasculaires, des cancers et, probablement, de la maladie d'Alzheimer. De quoi colorer desserts et encas tout en chouchoutant sa forme.

• Bons pour la peau et la ligne

Véritables cocktails vitaminés, ils participent à la souplesse et à l'hydratation de la peau (grâce à la vitamine E, dans le cassis et la myrtille); ils avivent le hâle (grâce au bêta-carotène, un pigment orangé, très présent dans les cerises et le cassis) et ils préviennent les rides (notamment les fraises, riches en vitamine C, antioxydante).

Autre bon point, les fruits rouges aident à garder la ligne... À l'exception des cerises, leur faible apport en glucides (sucres: 8% en moyenne) en fait un parfait encas, peu calorique (de 35 à 50 kcal pour une coupelle de 100 g) et rassasiants par l'abondance de leurs fibres.

À noter: les fruits rouges peuvent irriter les intestins sensibles. Du fait de leurs petits grains, on les évite en cas de diverticule.

À chaque fruit rouge, ses qualités nutritives

 

 
% de l'apport quotidien conseillé
 
Astuces pour en profiter Pleine saison
Fraise
Vitamine C: 75%
Vitamine B9: 27%
 
En soupe avec du jus d'orange pour le tonus Avril à septembre
Cerise
Bêta-carotène: + de 95%.
Vitamine B9: 14%
 
Une poignée en alternance avec deux abricots ou une tranche de mangue pour une bonne mine. Mai à juillet
Cassis
Vitamine C: 230%
Fibres: 32%
 
Un grand verre de pur jus le matin contre le rhume. Juin à août
Framboise
Fibres: 20% Vitamine B9: 15%
 
Accompagnée d'eau gazeuse en apéritif minceur. Juin à septembre
Groseille Vitamine C: 45%
Fibres: 36%
 
Dans un grand bol de fromage blanc contre les fringales. Juillet
Myrtille
Vitamine C: 23%
Vitamine E: 22%
 
Avec deux carottes et une cuillère de germe de blé pour la peau. Juillet à août

Mûre

Vitamine C: 36%
Vitamine B9: 13%
 

 

Une poignée le matin avec des flocons d'avoine pour des jambes légères.

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