20 février 2016
Le président de la République, invité de France Inter, vendredi, est notamment revenu sur le problème du "Brexit"
François Hollande arrive au sommet européen consacré à la question du "Brexit", vendredi 19 février à Bruxelles (Belgique). (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
François Hollande, interrogé vendredi 19 février par France Inter depuis Bruxelles (Belgique)
Les salariés français ne verront aucun de leurs droits remis en cause", a-t-il assuré, expliquant plaider pour "plus de négociation collective [dans les entreprises], de souplesse, et de sécurité". Avec pour objectif de "créer les conditions pour que les entreprises créent des emplois". Suivez cette interview en direct avec francetv info.
- Le Royaume-Uni peut rester en Europe, mais "pas à n'importe quelles conditions". Alors que des négociations cruciales sont en cours à Bruxelles, François Hollande a assuré qu'il fait "ce qu'il faut pour que nous puissions garder le Royaume-Uni dans l'Europe". Mais ce maintien ne se fera pas à "n'importe quelles conditions", a ajouté le chef de l'Etat, faisant notamment référence aux allocations sociales destinées aux travailleurs européens.
- Un "risque de guerre entre la Turquie et la Russie". Depuis la destruction en novembre d'un bombardier russe par l'aviation turque à la frontière syrienne, une profonde crise diplomatique a éclaté entre Ankara et Moscou. "Il y a un risque de guerre entre la Turquie et la Russie", a jugé François Hollande, demandant de"tout faire" pour éviter une escalade entre ces deux pays.
- Sur les migrants : "la fin de Schengen serait la fin de l'Europe". Interrogé sur la crise migratoire à laquelle font face les pays européens, le président de la République a tenu à défendre l'espace Schengen. "Schengen, c'est ce qui nous protège, nous devons renforcer ses frontières extérieures. A partir du moment où l'on rétablit sa frontière intérieure, on peut rétablir sa monnaie ou sa loi intérieure", a-t-il lancé.
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