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30 novembre 2015

Les futures batteries au sodium se préparent

 

Le prototype de batterie sodium-ion judicieusement présenté sur un tas de sel de cuisine (du chlorure de sodium, donc). C’est la première fois qu’une telle batterie est réalisée dans ce format « 18650 », couramment utilisé dans l’industrie. Le travail de plusieurs laboratoires rend viable la solution du sodium, mille fois plus abondant que le lithium. © Vincent Guilly, CEA

© Vincent Guilly, CEA

 Le prototype de batterie sodium-ion judicieusement présenté sur un tas de sel de cuisine (du chlorure de sodium, donc). C’est la première fois qu’une telle batterie est réalisée dans ce format « 18650 », couramment utilisé dans l’industrie. Le travail de plusieurs laboratoires rend viable la solution du sodium, mille fois plus abondant que le lithium.

Après deux ans de recherche, une équipe française vient de mettre au point une technologie alternative aux batteries lithium-ion dans certains secteurs. Ce prototype fait appel au sodium, moins cher et plus abondant que le lithium, et présente de bonnes caractéristiques, par exemple des charges et décharges rapides. Cette nouvelle technologie intéresse déjà les industriels, entre autres pour le stockage d’énergies renouvelables.

L’idée d’employer du sodium dans les batteries remonte aux années 1980. Elle avait été écartée au profit du lithium très rapidement utilisé dans les batteries équipant aujourd’hui les appareils électroniques portatifs comme les tablettes et les ordinateurs portables, mais aussi les véhicules électriques. Seul problème, mais de taille : le lithium est peu abondant sur notre planète. Avec la progression de ces usages, le recours au sodium, voire au potassium, est de nouveau dans l’air du temps. Des équipes du réseau RS2E (Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie, codirigé par Jean-Marie Tarascon), porté par le CNRS, se sont tournées vers le sodium, mille fois plus abondant. S’inspirant des batteries lithium-ion, elles ont conçu des batteries sodium-ion dans lesquelles des ions sodium transitent d’une électrode à l’autre dans un milieu liquide, au fil des cycles de charge et de décharge.

La première étape a consisté à trouver la « recette » idéale de l’électrode positive (la cathode) de cette batterie. Elle a principalement impliqué six laboratoires du réseau RS2E, tous réunis autour du même objectif : identifier la composition adéquate de cette électrode principalement constituée de sodium (voir la liste des laboratoires dans le communiqué du CNRS). La mise au point d’un prototype a été confiée au CEA, membre du RS2E.

Seulement six mois ont été nécessaires pour mettre au point le premier prototype de batteries sodium-ion au format « 18650 », soit un cylindre de 18 mm de diamètre pour 650 mm de hauteur, le plus courant pour les batteries lithium-ion actuellement commercialisées. Cela devrait permettre un transfert facilité au sein des usines de fabrication actuelles. Plusieurs laboratoires internationaux travaillent également sur cette technologie mais aucun n’a aujourd’hui annoncé la réalisation de prototype de ce format.

Assemblage de cellule pour le test de matériaux de batteries sodium-ion, testés face à des électrodes de référence en sodium. Les performances en densité d’énergie sont comparables à celles des premières batteries lithium-ion, avec une marge de progression importante. © Cyril Frésillon, CSE, RS2E, CNRS Photothèque

© Cyril Frésillon, CSE, RS2E, CNRS Photothèque

Assemblage de cellule pour le test de matériaux de batteries sodium-ion, testés face à des électrodes de référence en sodium. Les performances en densité d’énergie sont comparables à celles des premières batteries lithium-ion, avec une marge de progression importante. 

Deux mille cycles de charges-décharges

Cette deuxième étape a permis de passer d’une échelle « laboratoire » (synthèse de plusieurs grammes du matériau formant la cathode) à une échelle « préindustrielle » (synthèse d’un kilogramme). Elle a rendu possible la fabrication de cellules produisant une puissance inégalée pour ce type de batteries. Cette nouvelle technologie obtient des performances encourageantes. Sa densité d’énergie (la quantité d’électricité que l’on peut stocker par kilogramme de batterie) atteint 90 Wh/kg, un chiffre comparable à celui des batteries lithium-ion à leurs débuts (elles dépassent aujourd’hui les 150 Wh/kg).

Quant à sa durée de vie, exprimée en nombre maximum de cycles de charge et de décharge sans perte significative de performance, elle est de plus de 2.000 cycles. Surtout, cette batterie est capable à la fois de se charger très rapidement et de restituer son énergie très vite. Son principal atout reste qu’elle s’affranchit du lithium, un élément dont les ressources sont très localisées sur Terre, contrairement au sodium. L’autre avantage est financier : compte tenu de son abondance, utiliser du sodium pourrait permettre de produire des batteries moins coûteuses.

L’ensemble de ces travaux a fait l’objet de plusieurs publications et brevets déposés par le CNRS et le CEA. Il a bénéficié des soutiens notamment du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du CNRS, du CEA, de l’ANR (Agence nationale de la recherche) et de la DGA (Direction générale de l’armement).

Compte tenu de la similitude des procédés industriels avec les batteries lithium, cette découverte intéresse d’ores et déjà les industriels, notamment ceux appartenant au réseau RS2E. La prochaine étape est d’optimiser et de fiabiliser les procédés en vue d’un futur déploiement industriel.

CNRS - le 30/11/2015 

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/developpement-durable-futures-batteries-sodium-preparent-60654/

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29 novembre 2015

Hexagone - Renaud

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=TC0l4fhvXco

NB de la blogueuse qui assume :

"je sais que c'est irrévérencieux, insolent, irrespecteux,

que le trait est forcé,

très révolutionnaire

très "tout" ...

mais il y a tellement de vrai dans ce texte..."

(Attention : il faut remettre dans le

contexte de l'époque !!!)

"Ils s'embrassent au mois de janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y'a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même,
tous des tocards, tous des faux culs.

Ils sont pas lourds en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne.
La France est un pays' de flics,
à tous les coins d'rue y'en a cent,
pour faire régner l'ordre public
ils assassinent impunément.

Quand on exécute au mois d'mars,
de l'autr'côté des Pyrénées,
un anarchiste du Pays Basque,
pour lui apprendre à s'révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la guillotine
chez nous aussi fonctionne encore.

Être né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait de mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierais pas qu'il est allemand.

On leur a dit, au mois d'avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil,
que l'printemps c'était pour bientôt,
Les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m'font pitié ces imbéciles.

Ils se souviennent, au mois de mai,
d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée
qui faillit renverser l'histoire.
J'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la liberté, s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juin,
un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui.
Ils oublient qu'à l'abri des bombes,
les Français craient : vive Pétain,
qu'ils étaient bien planqués à Londres,
qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin.

Être né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire en vérité
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu'il est portugais.

Ils font la fête au mois d'juillet,
en souv'nir d'une révolution
qui n'a jamais éliminé
la misère et l'exploitation.
Ils s'abreuvent de bals populaires,
d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu'ils sont gouvernés comme des pions.

Au mois d'août c'est la liberté
après une longue année d'usine,
ils crient : vive les congés payés ;
ils oublient un peu la machine.
En Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et, par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.

Lorsqu'en septembre on assassine
un peuple et une liberté
au coeur de l'Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler.
Un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accuueilli,
le fascisme c'est la gangrène,
à Santiago comme à Paris.

Être né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs côtes-du-rhône et leurs bordeaux.
Ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camembert,
c'est leur seule gloire, à ces tarés.

En novembre, au Salon d'l'auto,
ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot,
qu'il pourront jamais se payer.
La bagnole, la télé, l'tiercé,
c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer,
c'est une drogue à accoutumance.

En décembre, c'est l'apothéose,
la grande bouffe et les les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y'a d'la joie dans les ghettos.
La Terre peut s'arrêter d'tourner,
ils rat'ront pas leur réveillon,
moi j'voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.

Etre né sous l'signe de l'Hexagone,
on peut pas dire qu'ça soit bandant.
Si l'roi des cons perdait son trône,
y'aurait cinquante millions de prétendants."

Date : 1975

 

28 novembre 2015

Les déchets plastique en mer, un septième continent ?

Le septième continent de plastique, se situe également au fond des océans. Des plongeurs retirent ici des filets pris sur les récifs. © Dwayne Meadows, NOAA, NMFS, OPR, DP

Le septième continent de plastique, se situe également au fond des océans.

Des plongeurs retirent ici des filets pris sur les récifs.

© Dwayne Meadows, NOAA, NMFS, OPR, DP

 

Chaque seconde, 100 tonnes de déchets (sur les 4 milliards produites annuellement) finissent en mer, dont une grande partie est constituée de matières plastiques. Certains n'hésitent pas à parler de « septième continent ». Objets flottants ou microparticules, ces déchets plastique se déposent sur les plages, se dispersent en mer, se retrouvent sur les fonds marins. Quels effets ont-ils sur l’Homme et son environnement ?

Un septième continent, formé de déchets plastique :

réalité alarmante ou exagération de langage ?

Dévoilés dès les années 1990,

ces amas de déchets, aussi appelés « îles flottantes »,

font régulièrement la Une des médias.

Quels sont exactement ces déchets ? D’où viennent-ils ? Quelles sont les conséquences sur notre environnement ? Y a-t-il des solutions pour préserver l’avenir de nos océans ?

Pour éviter la pollution de l'eau par ces matières, il faut notamment développer le recyclage du plastique. La tâche n'est pas simple mais de nombreuses initiatives fleurissent dans le monde pour réduire l'impact écologique de ces déchets et développer de nouvelles techniques de recyclage (voir la vidéo ci-dessous).

27 novembre 2015

BNP Paribas rencontre les faucheurs de chaises mais refuse de quitter les paradis fiscaux

BNP PARIBAS | La banque d'un monde qui change

 

Dès le lendemain des attentats du 13 novembre, par un e-mail signé de la déléguée à la responsabilité sociale et environnementale, le groupe BNP Paribas demandait aux faucheurs de chaises, qui « réquisitionnent » du mobilier dans les agences bancaires pour dénoncer l’évasion fiscale, « de cesser [leurs] actions de vols de chaise, toute intrusion dans [leurs] agences pouvant avoir des conséquences très graves » étant donné « l’état d’urgence désormais en vigueur ». « Nous sommes prêts à appeler à la suspension des réquisitions de chaises dans les agences de la BNP si vous annoncez la fermeture de vos sept filiales dans les îles Caimans », ont répondu Thomas Coutrot (porte-parole d’Attac), Florent Compain (président des Amis de la Terre) et Txetx Etcheverry (membre de la coordination d’action non-violente COP21), des associations qui participent à ces actions.

Banquiers et membres de la société civile se sont donc retrouvés ce lundi 23 novembre, au siège de BNP. « Les dirigeants ont affirmé qu’il n’y a pas de problèmes aux îles Caïmans, que le pays n’a rien à se reprocher », rapporte Thomas Coutrot. « Ils ont ajouté que les îles Caïmans ne figuraient pas sur la liste grise de l’OCDE, que nous étions mal informés. » Peu importe que la Commission européenne ait classé les îles Caïmans comme tel, ou que Total ait décidé de s’en retirer. « Les Îles Caïman seraient un paradis réglementaire et non un paradis fiscal, rapporte encore Thomas Coutrot. Les règles bancaires seraient plus souples, permettant notamment de pouvoir rémunérer un compte à vue dès son ouverture, alors que le délai est de dix jours ailleurs. La BNP serait donc aux îles Caïmans par commodité et pas du tout parce que c’est un paradis fiscal ! » La première banque française risque bien de revoir des faucheurs de chaises dans ses agences, bien décidés « à obliger BNP Paribas à cesser ses pratiques scandaleuses ».

L’argent des mafias criminelles et terroristes hébergé dans les paradis fiscaux

Depuis début octobre, 35 actions de réquisitions citoyennes de chaises ont eu lieu, un peu partout en France, dans diverses banques impliquées dans l’évasion fiscale. Mais le Groupe BNP Paribas a été particulièrement visé, avec 27 fauchages, « parce qu’il est en pointe dans l’organisation de l’évasion fiscale, via ses 171 filiales dans les paradis fiscaux », rappellent les faucheurs [1].

Suite aux terribles attentats du 13 novembre, les faucheurs de chaises ont suspendu leurs actions pour quelques jours, pour respecter la période de deuil. « Mais l ’évasion fiscale, elle, continue à réduire les fonds disponibles pour la transition écologique et sociale, à commencer par le Fonds vert pour le climat. Et les paradis fiscaux continuent à héberger l’argent des mafias criminelles et terroristes », remarquent Thomas Coutrot, Florent Compain et Txetx Etcheverry. Une grande action baptisée « Prenons le siège de la BNP », est prévue le 3 décembre prochain.

[1Ces actions ont répondu à l’« Appel à réquisitionner 196 chaises » qui a été lancé le 30 septembre par des dizaines de personnalités, dont le philosophe et ancien résistant Edgar Morin, le sociologue Alain Caillé, l’essayiste Susan George, le philosophe et ancien Haut référendaire à la Cour des Comptes Patrick Viveret, ou l’ancien résistant Claude Alphandéry.

par

26 novembre 2015

La théorie de la relativité générale a 100 ans aujourd'hui

 

 En arrière-plan de cette photo d'Einstein, sont visibles des extraits de ses notes manuscrites sur une tentative de généralisation de sa théorie de la gravitation. Il espérait découvrir une théorie unitaire des forces et de la matière par ce moyen. Cet idéal occupe toujours les physiciens théoriciens. © 2015, American Institute of Physics
En arrière-plan de cette photo d'Einstein, sont visibles des extraits de ses notes manuscrites sur une tentative de généralisation de sa théorie de la gravitation. Il espérait découvrir une théorie unitaire des forces et de la matière par ce moyen. Cet idéal occupe toujours les physiciens théoriciens.

© 2015, American Institute of Physics

Avec la mécanique quantique, la relativité générale est l'un des monuments de la physique théorique du XXe siècle. Elle a été complétement formulée pendant le mois de novembre 1915 par Albert Einstein qui l'a découverte sur des bases presque purement conceptuelles et mathématiques. À l'occasion de son centenaire, puisque l'article final exposant cette théorie date du 25 novembre, nous vous proposons de (re)découvrir des articles et des dossiers que Futura-Sciences a consacrés à la théorie de la relativité et à ses implications en astrophysique et cosmologie.

Un extrait exclusif pour Futura-Sciences du film Le Grand Tout. Après avoir parcouru 50.000 années-lumière dans la Galaxie presque à la vitesse de la lumière, les héros s'approchent de Sagittarius A*, le trou noir supermassif au centre de la Voie lactée, à environ 25.000 années-lumière de la Terre. Ils subiront un effet relativiste de dilatation des durées encore plus important en utilisant ses jets de particules pour encore augmenter leur vitesse. © Ombres production

"Ne pouvant pas faire apparaître la vidéo car elle est protégée Annoyed,

je vous en indique le lien" :

http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/espace-temps-theorie-relativite-generale-100-ans-aujourdhui-59867/

Tout au long du mois de novembre 1915, et selon ses propres mots, Albert Einstein a vécu la période la plus énervante et la plus éprouvante de toute sa vie, mais aussi la plus riche en résultats. Talonné par le mathématicien David Hilbert, Albert Einstein est lancé dans un sprint final qui va déboucher sur quatre articles présentés lors de la séance hebdomadaire de l’Académie de Sciences de Berlin. Leur contenu sera finalement rassemblé dans un article de synthèse publié en mars 1916. De quoi s’agissait-il ?

Rien de moins que des principes fondamentaux de sa théorie relativiste de la gravitation ainsi que du célèbre système d’équations reliant la courbure et la dynamique de la géométrie de l’espace-temps aux distributions d’impulsions et d’énergie qu’il contient. Le mois de novembre 1915 est par conséquent considéré comme le mois de naissance de la théorie de la relativité générale d’Einstein. Le centenaire de cette théorie a donc été fêté lors de nombreux colloques internationaux et le sera encore tout au long de cette année qui est aussi l’année internationale de sciences de la lumière.

Futura-Sciences célèbre aussi cet anniversaire qui a permis à l’humanité de pénétrer dans le monde de l’espace-temps, plat lors de la découverte de la théorie de la relativité restreinte en 1905, puis courbe. Il faudra des dizaines d’années et le travail conjoint des physiciens théoriciens et des mathématiciens pour explorer le contenu des équations de la théorie d’Einstein. Ce ne sera finalement qu’à partir des années 1960 que l’on commencera vraiment à pouvoir confronter ce contenu à des expériences et des observations. Aujourd’hui étoile à neutrons, trous noirs, cosmologie relativiste et ondes gravitationnelles sont souvent sur le devant de la scène et Futura-Sciences a consacré de nombreux dossiers et articles à ces questions fascinantes. Nous vous proposons d’en (re)découvrir quelques-uns à l’occasion du centenaire de la relativité générale.

Laurent Sacco, Futura-Sciences

(Vous pouvez lire la suite de cet article en cliquant sur le lien ci-dessous)

Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/espace-temps-theorie-relativite-generale-100-ans-aujourdhui-59867/

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25 novembre 2015

Le nouveau billet de 20 euros entre en circulation ce mercredi

La Banque centrale européenne (BCE)

a lancé mardi la mise en circulation

du nouveau billet de 20 euros dont la sécurité a été renforcée.

Dernier né de la série « Europe », les caractères de sécurité du nouveau billet de 20 euros ont été renforcés doivent rendre plus difficile la contrefaçon.

« Le nouveau billet entrera en circulation dès aujourd'hui » (mercredi), a annoncé Yves Mersch, membre du directoire de la BCE, lors d'une conférence de presse au siège de l'institution monétaire à Francfort (ouest de l'Allemagne).

Au total, 4,3 milliards de coupures de ce nouveau billet ont été fabriquées pour l'ensemble des pays de l'Eurogroupe, par quatre papetiers et sept imprimeurs. A elle seule, la France en a fabriqué 1,9 milliard, soit 44% du volume total émis.

Tout comme les autres billets en euros, la nouvelle coupure de 20 euros sera très facile à vérifier à l’aide de la méthode consistant à « toucher, regarder, incliner »

Fenêtre portrait

Ce billet « est doté des mêmes critères de sécurité que les précédents mais il comporte des caractères de sécurité supplémentaires », a souligné M. Mersch.

Teinté de bleu et de beige, le nouveau billet de 20 euros contient un nouveau signe de sécurité : la fenêtre portrait située dans l'hologramme. Face à la lumière, ce système permet de rendre transparente la fenêtre placée en haut à droite de la coupure et d'y faire apparaître un portrait d'Europe.

Teinté de bleu et de beige, le nouveau billet de 20 euros contient un nouveau signe de sécurité : la fenêtre portrait située dans l'hologramme.

Cette princesse de la mythologie grecque, séduite et enlevée par le dieu Zeus métamorphosé en taureau, a donné son nom au continent.

Du vert au bleu

En outre, comme pour les nouvelles coupures de cinq et de dix euros, le nouveau billet de 20 euros est doté d'un nombre couleur émeraude, avec effet lumineux et changement de teinte - il passe du vert au bleu selon la manière dont le billet est penché - complétant le portrait en filigrane, visible par transparence.

La BCE a lancé en mai 2013 le nouveau billet de cinq euros, et celui de dix euros en septembre 2014. Le prochain changement de billet, prévu pour le 2e trimestre 2017, concernera la coupure de 50 euros, a fait savoir la Banque de France lors d'une conférence de presse séparée.

Les autres coupures de 100, 200 et 500 euros seront progressivement remplacées au cours des prochaines années.

Source : http://www.ouest-france.fr/europe/un-nouveau-billet-de-20-euros-plus-securise-en-circulation-mercredi

24 novembre 2015

Rennes. Nouvel an : un funambule entre l'opéra et l'hôtel de ville

 
photo rennes. la société spectaculaires - les allumeurs d'images embrase la façade de la mairie pendant les fêtes de fin d'année. le 31 décembre, spectacle de funambule. © photo : philippe chérel / ouest-france.
Rennes. La société Spectaculaires - les Allumeurs d'images embrase la façade de la mairie pendant les fêtes de fin d'année. Le 31 décembre, spectacle de funambule.© Photo : Philippe Chérel / Ouest-France.

A partir du 18 décembre,

le son et lumière sera projeté sur la façade de la mairie de Rennes.

Le soir du 31 décembre, un funambule traversera la place sur un fil.

Malgré les contraintes de sécurité qui pèsent sur les grands rassemblements publics depuis les attentats de Paris, la Ville de Rennes a maintenu l’intégralité de son programme pour les fêtes de fin d’année.

D'une année à l'autre

Le soir du 31 décembre, pour le passage au Nouvel an, l’attraction sera la présence d’un funambule. « Il va relier symboliquement les deux années, en passant du toit de l’opéra de Rennes à celui de l’hôtel de ville », décrit Benoit Quéro, le patron de Spectaculaires, les Allumeurs d’images.

Record du monde

Il a travaillé sur ce projet avec une équipe nantaise qui avait fait venir, l’an passé, des artistes espagnoles pour une danse verticale. Cette fois, c’est Théo Sanson, 28 ans, qui va évoluer au-dessus du public. 

Ce champion de slackline (sport extrême, qui se pratique avec une sangle) vient de battre le record du monde de la traversée la plus haute, dans le désert de l’Utah (États-Unis), en marchant sur un câble tendu à 500 m du sol.

« A la fois poétique et spectaculaire »

À Rennes, il fera une traversée aérienne, « à la fois poétique et spectaculaire, annonce Benoit Quéro, ce sera plus un rendez-vous avec l’émotion qu’un feu d’artifice. »

Son et lumière chaque soir

Du 18 décembre au 3 janvier, la façade de l’hôtel de ville s’illuminera chaque soir, avec une nouvelle création de la société Spectaculaires, les Allumeurs d’images. Le spectacle s’intitule cette année « À la recherche des temps perdus ».

Une projection toutes les 30 minutes, de 18 h à 22 h, qui embarquera le public à bord de la fusée de la Reine du comité des fêtes interstellaire… 

Ouest-France  

Source : http://www.rennes.maville.com/actu/actudet.php

23 novembre 2015

Après les attentats, le Mont-Saint-Michel est déserté par les touristes

 

Après les attentats de Paris, les toursites se font plus rares dans les ruelles du Mont-saint-Michel

Après les attentats de Paris,

les toursites se font plus rares dans les ruelles du Mont-saint-Michel

L'onde de choc économique des attentats qui ont touché Paris se répercutent en Normandie, notamment au Mont-Saint-Michel, premier monument français visité hors de la ville de Paris et de la région parisienne. Les annulations de réservation se multiplient ces derniers jours.

Certes, ce n'est pas la pleine saison mais il est toute de même plus facile que d'ordinaire de circuler sur le Mont depuis quelques jours.

Les répercussions des attentats de Paris se ressentent jusqu'en Normandie. Les touristes semblent avoir déserté la Merveille.

Restaurants avec un nombre de couverts divisé par deux, magasins de souvenirs, personne n'est épargnée. "Quand vous voyez ce qui s'est passé à Paris et dans d'autres pays, il n'y a pas que l'argent, c'est un temps, on verra après", déclare, philosophe, Emmanuel Conan, responsable du magasin "Les Mouettes".

Pour certains, en revanche, difficile de faire preuve de la même philosophie quand leur emploi est en jeu.

Chez les hôteliers, on enregistre actuellement beaucoup plus d'annulations que de réservations. En cette saison, le site accueille traditionnellement bon nombre de jeunes touristes japonais.

Compte tenu des événements récents, leurs parents préfèrent les garder "à la maison".

Le groupe hôtelier Sodetour a donc décidé de fermer quatre de ses huit établissements à partir du 30 novembre pour une période de quatre mois.

68 salariés vont se retrouver en chômage partiel voire total.

CM - Reportage de Jean-Baptiste Pattier et Joël Hamard

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/manche/sud-manche/apres-les-attentats-le-mont-saint-michel-est-deserte-par-les-touristes

22 novembre 2015

Rennes. La nouvelle gare, un enjeu breton majeur

 

© AREF
Un impressionnant chantier a débuté à la gare de Rennes.
Une métamorphose pour créer une porte d'entrée moderne
de la Bretagne pour TGV à grande vitesse,
TER et autres moyens de transport.
-------
Pourquoi une nouvelle gare ?

« Il ne s'agit pas que de rénover une gare, affirme Nathalie Juston, la directrice régionale de la SNCF. Ce n'est pas non plus qu'une histoire de lignes ou de trains. La nouvelle gare ? C'est avant tout l'ambition d'un territoire qui veut offrir à tous les Bretons de nouvelles mobilités. Le TGV à grande vitesse qui, en 2017, mettra Rennes à 1 h 27 de Paris, des TER mais aussi des connexions intelligentes avec tous les autres modes de transport. » Un chantier hors norme aussi porté par la Région, le département et Rennes métropole.

« La future gare de Rennes, c'est la porte d'entrée et de sortie de la Bretagne dans son ensemble, estime Gérard Lahellec, vice-président chargé de la mobilité et des transports à la Région. L'arrivée de la LGV mais aussi l'effort que nous mettons dans le développement des TER appellent à un réaménagement de la gare pour assurer sa fluidité. C'est ce qui motive notre engagement important et c'est un enjeu majeur. Avec cette infrastructure, Rennes n'est pas tourné que vers Paris. Aussi vers la pointe bretonne. »

Emmanuel Couet, président du Rennes Métropole rappelle de son côté que, « au printemps 2017, notre métropole sera plus que jamais la porte d'entrée de la Bretagne. La gare sera au carrefour de toutes les mobilités et de tous les grands équipements que nous construisons aujourd'hui dont la ligne B du métro. »

Des chiffres et des hommes

Aujourd'hui, la gare accueille, en moyenne, près de 63 000 voyageurs. À l'issue des travaux, sa fréquentation passera à 128 000 passagers jours et correspondra aux besoins de mobilité des Bretons. Une capacité que l'actuelle gare, qui frise déjà l'asphyxie, aurait été incapable d'absorber. « Notre priorité est que les passagers puissent circuler sans encombre dans la gare. » Côté, chantier, ce ne sont pas moins de 700 000 heures qui seront consacrées uniquement à la rénovation de la gare.

Quant au budget global, il est de 107 millions d'euros hors taxe. Une enveloppe partagée entre l'État (10 millions), la Région (25 millions), le Département (5 millions), Rennes métropole (26 millions), Rennes (10 millions), la SNCF (26 millions) et SNCF Réseau (5 millions).

Un défi d'ingénierie

Si tout se passe bien, la nouvelle gare, ou plutôt le pôle d'échanges multimodal devrait être livré début 2018. Un chantier très complexe. « Notre défi est de pouvoir réaliser l'ensemble des travaux tout en maintenant le trafic ferroviaire et l'accès la gare aux voyageurs en toute sécurité » précise Nathalie Juston. Actuellement, c'est la façade nord de la gare qui est livrée à l'appétit des mâchoires d'une grignoteuse. Suivront 6 phases étalées dans le temps.

En juillet 2016, l'emblématique entrée avec son horloge sera détruite et débutera la construction de la nouvelle couverture de la gare à base de ballons spéciaux gonflables ! Quatre grues géantes seront aussi installées et la fameuse passerelle, enjambant les voies et reliant le quartier nord au sud, sera installée en janvier. Sans compter sur la création d'un nouveau quai et l'allongement de plusieurs autres. En tout, un chantier qui mobilise 300 ouvriers.

Une gare dans la cité

La nouvelle plateforme ne sera pas qu'une gare. « Ca sera aussi un lieu de vie et d'échange totalement intégré dans son quartier et dans la cité. Un véritable lien urbain avec des commerces, des services, des outils numériques » assure la directrice de la SNCF. Une gare qui sera aussi partie intégrante d'EuroRennes, le grand projet d'aménagement urbain du quartier de la gare.

Des commerces sur 2 300 m2

L'espace commercial de la gare va doubler sa surface en passant de 1 200 m2 à 2 300 m2 sur trois niveaux. Le groupe privé Demeter concessions (famille Ruello), qui gère depuis 1991 les boutiques, va investir 20 millions d'euros et commercialisera donc les futures surfaces commerciales. « Nous allons proposer douze coques, dont deux de 500 m2détaille Christophe Gaultier, le directeur du développement à Demeter Concessions. Il y aura une brasserie, des sandwicheries, de la restauration rapide, des cafés, des boutiques d'objets connectés, un espace beauté, etc. Nous commençons à démarcher des enseignes mais nous sommes également approchés par de grandes marques internationales. Des marques qui n'existent pas à Rennes ». L'enjeu est de taille car la future gare accueillera chaque jour plus de 120 000 personnes, soit 120 000 clients potentiels.

Christophe Gaultier précise également que l'espace commercial a été pensé : « en fonction des nouveaux comportements des consommateurs et des voyageurs. Il sera moderne et connecté. Il s'inclura également dans le nouveau quartier EuroRennes ».

L'espace commercial comportera également un Relais H (géré directement par la SNCF), une boutique Korrigo et un espace pour les loueurs de voitures. Les premières boutiques seront livrées en 2017 et l'espace commercial sera intégralement achevé en 2018.

Des immeubles de bureaux futuristes

Il y a un an, élus, architectes et aménageurs ont dévoilé le projet Trigone, qui s'inscrit dans le futur quartier Euro Rennes. L'îlot Trigone comprend trois immeubles de bureaux et locaux commerciaux de sept à huit étages. Ils sortiront de terre, à l'horizon 2017. C'est l'un des éléments majeurs du projet Euro Rennes, qui vise à remodeler l'ensemble du paysage urbain de la gare, dans la perspective de la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) en 2017 et de la seconde ligne de métro, en 2019.

L'ensemble immobilier comprend 12 000 m2 de bureaux et commerces, deux jardins intérieurs dont l'un sera accessible au public en journée, ainsi qu'un parking semi-enterré d'une centaine de places.

Pour réaliser cette vaste opération, la Poste va détruire le parking sur plusieurs niveaux qui existe actuellement face au bureau du Colombier.

Samuel NOHRA

Source : http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/rennes-nouvelle-gare-enjeu-breton-majeur-08-11-2015-239568

21 novembre 2015

La renaissance du terminal portuaire du Verdon

Deux portiques et neuf cavaliers ont été installés sur le terminal du Verdon. © Bordeaux Port Atlantique

© Bordeaux Port Atlantique Deux portiques et neuf cavaliers ont été installés sur le terminal du Verdon.

Les porte-conteneurs n'emprunteront bientôt plus la centaine de kilomètres de l'estuaire de la Gironde pour remonter leur cargaison sur les quais de Bassens. 

Un investissement de 10 millions d'euros par une filiale d'Eurotunnel, Europorte, a permis de remettre à niveau les infrastructures du port du Verdon, notamment deux portiques de déchargement.

Europorte a remporté mi-2014 l'appel d'offres pour la gestion du terminal.

L'activité porte-conteneurs était à l'arrêt depuis la décision de Bordeaux Port Atlantique de retirer la gestion de l’infrastructure à la société BAT en 2013 suite à des dysfonctionnements

Le Grand Port maritime de Bordeaux se veut ambitieux pour son terminal conteneurs du Sud-ouest.

Le communiqué de presse précise que toutes les activités conteneur seront regroupés sur son site remodelé :

"Troisième port de la côte atlantique en volume de trafic,

Bordeaux Port Atlantique 

fait partie du réseau prioritaire européen de transport multimodal.

Le TCSO vise à regrouper toute l'activité conteneur sur un site unique (...)"

Dès 2016, la capacité de la plateforme logistique devrait être portée à 70 000 conteneurs pour atteindre à moyen terme 200 000 conteneurs /an

Une trentaine de salariés a été recrutée par Europorte .

G.D - Publié le 18/11/2015

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/gironde/bordeaux/la-renaissance-du-terminal-portuaire-du-verdon

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